Une conférence à Paris « Sassou-NTumi » pour résoudre la guerre dans le Pool. Par Lucien PAMBOU

Sassou-NGuesso et son ex-ministre le pasteur NTumi

La France a-t-elle les capacités de jouer un rôle dans la situation politico-militaire de crise dans le Pool au Congo-Brazzaville ?

 

Dans un appel diffusé par l’AFP le 24 juillet 2017 et relayé par Africanews basé à Pointe Noire, la France se dit préoccupée par la situation politico-militaire dans le Pool. Cet appel contredit les déclarations de M. Sassou qui, sur TVmonde et France 24, a dit qu’il n’y avait pas de guerre civile dans le Pool. La présence de l’armée dans le Pool viserait à régler un problème de police et de lutte contre les terroristes de Monsieur Bintsamou, alias le pasteur Ntumi. Le stress alimentaire lié aux violences et aux combats, favorise la malnutrition des populations, surtout parmi les enfants, comme le rapporte le communiqué de l’AFP. Le gouvernement de Monsieur Clément Mouamba et les agences de l’ONU, ensemble, ont alerté la communauté internationale pour un plan humanitaire d’urgence. Il y a donc bel et bien une guerre dans le Pool. Le gouvernement accuse le pasteur Ntumi de commettre des exactions sur les populations civiles. Les élections législatives n’ont pu se tenir dans de nombreuses localités du Pool à cause de la violence.

Que peut faire la France au-delà du « simple appel » et de sa « préoccupation » pour les populations déplacées. Nous sommes ici et maintenant face à un problème politico-militaire pour lequel les deux parties, Ntumi et le gouvernement de Sassou, refusent de perdre la face. Chaque partie, forte de son bon droit, estime que l’autre doit céder. Le gouvernement de Sassou-NGuesso pense, qu’au nom du principe de souveraineté et du monopole de la violence légitime de l’Etat théorisé par Max Weber dans son ouvrage Le Savant et le Politique, le pasteur Ntumi doit déposer les armes et se rendre. Pour Ntumi la solution à la crise, au-delà de la bataille et confrontation militaire, est d’abord politique, comme ce fut le cas après la période 1998/2003. Au nom de la réconciliation nationale, le pasteur Ntumi a occupé une fonction politique et gouvernementale visant à asseoir la paix au Congo, fonction voulue et assumée par monsieur Sassou lui-même. La réforme constitutionnelle de 2015 et l’élection présidentielle du Président Sassou en 2016 ont été contestées par certains opposants comme Mokoko, Boukadia, Okombi Salissa et le pasteur Ntumi. Les trois premiers sont emprisonnés et le dernier s’oppose par les armes au Président Sassou.

Que peut faire la France pour sortir le Congo de cette situation de crise qui pour l’instant demeure insurmontable ? La France doit reprendre sur le continent africain une diplomatie plus active, différente de celle menée par François Hollande, adepte de la synthèse et de l’inaction. Au nom de la coopération internationale et de la prise en compte des nouvelles contraintes comme le terrorisme qui menace la plupart des pays africains, la France doit envoyer un message clair à la plupart de ses anciennes colonies qui sont sous cette menace terroriste : stabilité territoriale et règlement pacifique des conflits internes pour mieux être mobilisé contre le terrorisme. Dans le cadre de la résolution de la crise politico-militaire dans le Pool, la France peut mettre en action la théorie d’une diplomatie d’ingérence limitée. Celle-ci peut aider les acteurs Ntumi et le gouvernement de Sassou à trouver une solution politique qui permettra de sortir par le haut et limiter ainsi le déplacement des populations et leur exposition aux violences militaires et terroristes. Des contacts préliminaires avant les prises de décision de fond peuvent être menés à Paris entre partisans du pasteur Ntumi et ceux du gouvernement.  Il ne s’agit nullement d’enlever la souveraineté au Congo et l’autorité de Sassou, mais de créer les conditions de sortie par le haut d’une crise qui dure depuis fort longtemps. La conférence de Paris serait une pré-conférence dont la phase terminale aurait pour cadre de travail soit Brazzaville, soit un autre pays de l’Afrique centrale afin de fixer un calendrier précis pour un désarmement réciproque des deux parties. En cas d’accord politique des deux parties, des brigades de désarmement formées par le Tchad, le Cameroun, l’Angola auraient pour rôle de participer au désarmement, à la démilitarisation et à la démobilisation des troupes des deux côtés. Il faudra discuter du sort politique qui sera réservé au pasteur Ntumi. La guerre terminée, les populations déplacées reviendraient chez elles et participeraient ainsi à leur vie économique et sociale d’antan.

Il reste à l’ancienne puissance coloniale, c’est-à-dire la France, de dépasser les simples appels pour un retour au calme en s’impliquant réellement à la recherche de celui-ci. La France doit être au sein du réseau Congo, une des clefs décisives de la réponse politique à une crise militaire. L’histoire politique violente du Congo depuis les indépendances, les meta et inter connaissances des acteurs entre eux peuvent contribuer à trouver une solution acceptable par les uns et les autres. Il faut que les différents impétrants de la crise politico-militaire dans le Pool passent d’une éthique de conviction à une éthique de responsabilité comme l’enseigne Max Weber à la fin de son texte sur le Savant et le Politique. Max Weber estime que l’homme politique ne serait s’en tenir aux valeurs et idéaux à l’état pur en fonction du monopole de la violence légitime de l’Etat (éthique de conviction dont pourrait se réclamer Sassou NGuesso). L’homme politique doit aussi tenir compte de la réalité des conditions réelles au sein desquelles s’exercent son action politique et ses conséquences. Après la conférence nationale de 1991/92, le Président Sassou a assumé les fautes politiques des uns et des autres, ce qui a permis d’éviter une guerre civile inutile. Que Ntumi fasse aussi un pas important pour être le politique qui met en avant l’éthique de responsabilité par rapport à celle de conviction. On espère ainsi commencer à espérer les prémisses d’un règlement pacifique du conflit. Les deux parties le veulent-elles ? Les Congolais le souhaitent.  Voilà ce que peut apporter modestement l’analyse politique que je suis à la résolution d’un conflit entre Congolais.

Par Lucien PAMBOU

Diffusé le 25 juillet 2017, par www.congo-liberty.org

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147 réponses à Une conférence à Paris « Sassou-NTumi » pour résoudre la guerre dans le Pool. Par Lucien PAMBOU

  1. VAL DE NANTES , dit :

    @LUCIEN ENFIN DU PAMBOU , GROSSE VALIDATION …………………

  2. Con-go Zoba Caca dit :

    Enormus B U L L S H I T !

  3. VAL DE NANTES , dit :

    Est ce que NTUMI est le véritable problème de la misère du CONGO ,,,????
    Une conférence sur le départ de SASSOU à PARIS serait LE GRAAL pour les congolais ;;;
    Donc @LUCIEN peut mieux faire , encore un peu plus ;;;;
    Le congolais qui vit à MAKOUA ne souffre pas des effets la résistance de NTUMI . ;;;;

  4. Mark dit :

    @ VAL DE NANTES ,

    Je ne vois pas en quoi vous valider cet article. Voici le titre de l’article:

    Une conférence à Paris « Sassou-NTumi » pour résoudre la guerre dans le Pool.

    En lisant le titre, cela laisse entendre que tout est fait pour que Paris reçoive SASSOU et NTUMI pour des pourparlers de paix. Ce qui n’est pas le cas. Les autres intervenants parlent même d’intelectuel…………………………. En lisant cet article, je ne vois pas là où l’auteur a mentionné les modalités de cette conférence ( dates, les participants du côté congolais , français…..). Cet article n’est qu’un trou d’air.

  5. BANKOUNDA MPÉLÉ Félix dit :

    Théorie de la diplomatie de l’ingérence limitée! Humm, les contours de celle-ci resteraient à déterminer car, depuis la théorisation, principalement, en France, par Mario Bettati et Bernard Koutchner, du devoir d’ingérence à aujourd’hui, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts à ce propos. Enfin, Lucien Pambou ferait bien de manier avec circonspection la théorisation de Max Weber sur le monopole de la légitimité de la violence physique par Sassou-Nguesso car, depuis longtemps, sous Sassou-Nguesso, l’on est sorti du cadre de l’État tel que théorisé par cet auteur, sauf s’il veut caresser le despote en colère et schizophrène dans le sens du poil. Peine perdue assurément. Le vrai problème, au Congo, que connaissent tous les observateurs avertis de ce pays, c’est que la question de la négociation, la vraie, suscite de graves démangeaisons auprès du dictateur, puisqu’il y voit le risque de perdre le pouvoir pillé! Là est tout le problème! Cela seul explique qu’il ait voulu occulter la réalité connue de tous! Cela uniquement explique aussi son daltonisme politique assumé ! C’est dire que l’esquisse faite ici reste, presque, un vœu pieux car, ce que Lucien Pambou ne sait peut-être pas, c’est que l’idée a déjà été initiée par certains dirigeants africains mais que la hantise de la perte du pouvoir réduit perpétuellement ce genre d’initiative au néant. TELLE EST LA TRISTE RÉALITÉ D’UN POUVOIR FAIBLE, illégalement acquis et conservé, reposant exclusivement sur la violence, et susceptible d’effondrement à tout moment, si on use de formules de négociations habituelles, pourtant ailleurs positivement éprouvées…

  6. Anonyme dit :

    Puff….encore ce Lucien Pambou…c’est un journ…..comme disent les camerounais

  7. Anonyme dit :

    Complètement à côté de la plaque

  8. Bulukutu dit :

    Le point de départ de cette guerre du Pool, n’est-il pas le double coup d’état institutionnel de 2015-2016? L’usage légitime de la violence ne revient t-il pas uniquement à un état légitime ? N’est-ce pas le problème de fond Depuis plusieurs années. De Ntumi ou du pouvoir en place, qui a le plus de légitimité? La question du Pool, ne pose t-elle pas aussi la question du cadre politique dans lequel le congo est plongée depuis plus d’un an? On ne peut pas se limiter une fois de plus à une paix des armes. Le congo doit aller plus loin.

  9. Loathey dit :

    C’est curieux qu’en depit de toutes les analyses fournies sur les medias et des informations recueillies sur les fameuses guerres du Pool depuis celle de 1998-2003 qu’il y ait encore des observateurs qui croient que Ntumi est en guerre contre Sassou. Mr. Pambou, vous avez besoin de creuser davantage sur les ressorts de ce conflict factice pour comprendre que Ntoumi est un pretexte qui permet a son maitre de l’Oyocratie de massacrer les populations du Pool. Je vous donnerais un seul indice: Ou Ntoumi trouve-t-il ses armes et surtout des munitions pour lutter aussi longtemps contre l’arsenal de Sassou (si combats il y a)?

  10. Loathey dit :

    Baouna de ZianaTV rappelait a juste titre dernierement le fait que les maisons de Ntoumi a Brazza ou a Samouna n’aient jamais ete detruites, savez-vous pourquoi? Ntoumi vous a-t-il deja donne une explication a la « guerre » de 1998/2003 et vous a-t-il indique d’ou lui provenait ses armes? Vous pensez vraiment que si ce conflit etait reel, Ntoumi aurait les troupes et la logistique militaire necessaire pour faire face aux milices/armees de Sassou avec ses chars et ses helicopteres de combat pendant un an? Soyons serieux mon frere, la situation du Pool n’est pas banale, nous sommes en train d’assister a un genocide et a une epuration ethnique et a defaut de lutter ou de combattre, nous devons au peuple au moins de l’informer correctement.

  11. Lucien PAMBOU dit :

    Réponses à certains comme:

    – Val De Nantes
    Merci pout ta remarque, mais c’est une piste de travail parmi tant d’autres. la grosse validation interviendra si la paix revient dans le Pool.

    – Mark
    C’est un papier qui n’a aucune prétention que celle du simple modeste analyste politique de la vie française et congolaise. Me demander les dates, les personnes qui participeraient à cette conférence, c’est insensé de votre part car je ne suis pas dans le secret des dieux.

    – BANKOUNDA MPÉLÉ Félix
    Soyons sérieux cher Félix, même si l’Etat est déliquescent au Congo comme tu le dis, il existe pour la communauté internationale et avec tous ses attributs (droit, justice, police) même si ces attributs peuvent être discutés par les uns et par les autres.

    – Loathey
    Tu sembles détenir les preuves d’une mascarade violente et complice d’une fausse guerre entre Sassou et Ntumi. Je suis gourmand, apporte-nous les faits précis de tes convictions.

  12. Anonyme dit :

    @Lucien Pambou. Vous êtes comme votre maître. Vous sélectionnez vos opposants.

  13. Mingwa BIANGO dit :

    Je trouve que les intervenants dans ce forum son trop sévère avec Lucien Pambou !
    Posons le problème autrement et posons-nous les bonnes questions ?

    1/ Si cet article était signé par un sieur autre que Lucien Pambou, aurait-on eu les mêmes réactions envers l’auteur ?

    2/ L’objectif de cet article n’est t-il pas avant tout de mettre un terme à la guerre dans le Pool de manière pacifique, donc que les populations de ce département martyr retrouvent enfin le chemin de la paix ? Dans cette projection, peut-on imaginer un seul instant qu’une Conférence internationale sur le Congo-Brazzaville ne résolve pas les problèmes de manière globale ?

    4/ Ne doit-on pas d’abord poser les bases théoriques de la résolution globale des problèmes de notre pays, imaginer les moyens de coercition nécessaire pour les imposer aux différentes forces vives du pays ?

    5/ Peut-on nier que la France qui protège et impose par les armes Sassou-NGuesso aux Congolais , peut ne pas avoir les moyens de mettre fin à la dérive sanguinaire du pouvoir de son poulain ? Peut-on très sincèrement imaginer la résolution d’un conflit pacifique au Congo-Brazzaville, sans l’implication de la puissance régente de la France (1er partenaire commercial et économique) sous laquelle nous sommes encore sous le joug colonial ? Si oui, on avons-nous les moyens ?

    Je pense qu’au delà du volet utopique pour des raisons évidentes (rapport des forces des belligérants), cette idée que je considère noble « Conférence de Paris sur le Pool » de Lucien Pambou, a le mérite de proposer la résolution du conflit dans le Pool de manière pacifique.

    Considérons la proposition de Lucien Pambou comme une base de travail. Elle est probablement imparfaite, criticable , mais aussi et surtout amendable, et à le mérite d’exister !

    Il est enfin temps qu’au delà du bavardage qui nous caractérise, que nous fassions des propositions tous azimuts sur le Congo de demain, pour qu’à la chute de cette tyrannie, les résidus de cette dernière ne prennent le dessus sur les véritables patriotes confrontés aux chaos post dictature , comme malheureusement ça été le cas, avec le retour de Sassou-NGuesso au pouvoir en octobre 1997.

  14. gge dit :

    Certains congolais comme Monsieur Lucien Pambou continuent de rêver que la solution du problème du Congo ne peut être résolue que par Paris. Sassou a acquis le pouvoir toujours avec l’aide de la France et c’est aussi avec l’aide de la France qu’il triche les élections car on se souvient de la présence des observateurs étrangers parmi lesquels les Français, toujours muets. Ntumi est celui qui permet à Sassou de faire oublier toutes ses déconvenues économiques, politiques par le peuple qu’il affame, prive de soins, de travail de formations etc…Aujourd’hui il ne paie ni les bourses, ni les retraites, ne crée aucun emploi à part l’armée et on navigue dans le vide. Si dans le Pool c’est la guerre, partout au Congo, c’est la famine et les diverses maladies qui tuent. Il faut seulement libérer le Congo de ce fou.

  15. Lucien PAMBOU dit :

    A Anonyme, je ne pouvais te répondre car tu n’as rien dit ! Et tu ne dis rien pour le débat contradictoire et argumenté que je suscite à travers mon post.

  16. Djess dit :

    Mon frère Félix Bankouda Mpélé l’a rappelé avec maestria, la grande difficulté ici ne vient pas de Ntoumi, mais de Sassou qui sait que toute négociation aborderait la problématique du pouvoir usurpé. Ca lui rappelle les démons de la CNS à l’issue de laquelle il avait perdu tous ses pouvoirs.
    Et comme la force et la violence restent ses alliés sûrs, il ne lâchera pas du lest.

    De même, c’est un truisme de le dire, Sassou n’acceptera un dialogue que sous ses conditions à lui, à moins que d’ici là ( c’est peu probable), l’opposition radicale réussisse à créer un véritable rapport de force.

    Par ailleurs, je ne joue pas les Cassandre en rappelant qu’il est illusoire de croire que les institutions de Bretton Woods ( FMi et Banque Mondiale) imposeraient un quelconque dialogue pour un octroi de crédit. Elles sont d’inspiration ultralibérale, et seules les conditions de remboursement de crédits les préoccupent.

  17. Pascal Malanda dit :

    Arrêtons de nous voiler la face.
    C’est François Hollande, donc la France qui, malgré la déclaration de Dakar au sommet de la francophonie a donné un blanc-seing à Sassou Nguesso par l’intermédiaire de Ngakosso, son ministre des affaires étrangères qui avait fait un voyage express à Paris en octobre 2015, deux jours avant le référendum du 25 octobre. François Hollande avait dit en substance que « Sassou Nguesso avait le droit de consulter son peuple ». Le référendum anticonstitutionnel a eu lieu, suivi en mars 2016 d’une présidentielle qui a débouché sur la crise post-électorale dont la chasse à Ntumi n’est que le sommet de l’iceberg, l’arbre qui cache la forêt.

  18. Pascal Malanda dit :

    Le problème ne se situe pas entre Sassou et Ntumi et il ne peut être résolu à Paris qui serait alors juge et partie. Sauf à vouloir donner à la France le rôle de pompier pyromane. La France, médecin arrivant après la mort, essaie aujourd’hui de recoller les morceaux après avoir chassé Khadafi du pouvoir. La France veut se donner bonne conscience à trop bon prix. On sait ce qu’est devenue la Lybie.
    Nous, Congolais, avons par le passé montré la face du monde notre capacité à surmonter nos problèmes entre nous, sans l’aide extérieure. La Conférence Nationale Souveraine est une preuve palpable, même si les résolutions fondamentales de la CNS n’ont pas toutes été appliquées, ce qui nous a conduits à la catastrophe actuelle.

  19. Pascal Malanda dit :

    La crise actuelle est la conséquence de l’entêtement absurde du PCT qui n’a pas voulu respecter sa propre constitution de 2002. Le peuple et toute la classe politique responsable doit se lever pour demander à Sassou de partir pacifiquement en négociant une contrepartie. Cela est encore possible. L’alternative serait un effondrement inévitable d’un système arrivé au bout de sa logique. Toutes les conditions d’une guerre fratricide sont réunies au sommet de l’Etat et nous assistons en complices, coupables et victimes à une catastrophe nationale.
    Ressaisissons-nous par un véritable sursaut national !

  20. Mark dit :

    @ Lucien Pambou
    Rien de grave mon frère. Je ne m’en prends pas à ton post. J’ai juste constaté que le titre de l’article n’avait aucun rapport avec son contenu. Je pense que le contenu d’une redaction est le détail de son titre. C’est dire, en lisant le titre, le lecteur a une idée de ce qu’il va découvrir en lisant la suite. Sincèrement,quand j’ai lu le titre de cet article, j’étais comblé de joie. Je me suis dit enfin une avancée dans ce long film d’horreur du pool. J’étais prêt à ouvrir ma bouteille de champagne pour célébrer la bonne nouvelle. Seulement, en lisant le contenu de l’article, je réalise que l’auteur nous raconte une autre histoire. Faire lire cet article à n’importe quel intellectuel, on vous dira qu’il ya une anomalie entre son titre et son contenu. Le problème est que l’homme noir pense toujours avoir raison même quand l’erreur est visible. Tu restes un des redacteurs importants de notre site ( Congo-Liberty). J’ai toujours lu avec plaisir tes articles et commentaires. Du courage. Nous sommes ensemble.

  21. Pascal Malanda dit :

    Pour tester la faisabilité d’une quelconque conférence, commençons par nous réunir tous, pouvoir et opposition dans un vrai dialogue préparatoire à Paris sans ingérence étrangère. Lucien Pambou out tout autre Congolais peut en prendre l’initiative. Si nous ne sommes pas capables de nous asseoir entre nous à Paris où personne n’est menacé, comment réussirons-nous à faire asseoir Sassou et Ntumi à la même table quand on voit comment sont traités les émissaires de Ntumi à Brazza ?
    Deux conditions préalables tout de même : la conférence doit être ouverte à tous les Congolais dans le strict respect de la parité pouvoir-opposition ; elle doit être financée en toute transparence par le trésor congolais ou par la diaspora elle-même. Ma contribution financière et sociale est déjà prête.
    Prenons-nous en charge !

  22. Mokengeli dit :

    Pourquoi Paris et pas Cape Town, Adis-Abeba ou Accra ? Et Après vous allez crier au « néocolonialisme » ou à « l’ingérence de la France ?
    Et puis, quand SASSOU et NTUMI se seront mis d’accord, que feront ils de tous les morts de cette guerre qui ne dit pas son nom : ils vont les ramener à la vie ?

    Ma contribution financière et sociale est déjà prête pour envoyer SASSOU et NTUMI ces génocidaires, à la Cour Pénale Internationale.

  23. David Londi dit :

    Un préalable. Les idées que les uns et les autres explosent peuvent être débattues dans une certaine objectivité intellectuelle. Je suis, en effet, persuadé que de la confrontation des idées aussi contradictoires soient-elles jaillit la vérité. Ici, Lucien expose une solution, nous pouvons rebondir dessus pour proposer, manifester notre accord ou désaccord mais il faut en debatre avec des arguments. Ce n’est que ma vision du débat politique.
    Lucien, tu mets en avant l’idée de négociations sous l’égide d’une puissance étrangère. A mon avis, cette solution porte en elle deux aspects qui peuvent se révéler néfastes :
    1) Beaucoup de théoriciens de la lutte contre les dictatures, dont Gêne Sharp, ont montré que les négociations ne peut-être ni efficaces ni recommandés dans une dictature. Celui qui a le rapport de forces en sa faveur ne négocie pas. Il impose sa vision, c’est tout. C’est ainsi que Sassou déroule son processus de hold-up électoral et de conservation du pouvoir toujours avec les entrants : pseudo-dialogues et élections pour habiller sa dictature avec les habits de la démocratie en direction de la communauté internationale ; les mêmes sortants : victoire et imposition de la peur par des intimidations des résistants pour maintenir le statu quo.
    2) Si les dictateurs et les démocrates parlent ensemble de paix, il faut garder les idées claires, à cause des dangers que cela induit : tous ceux qui se servent du mot « paix » ne souhaitent pas nécessairement la liberté et la justice. La soumission passive à l’oppression cruelle de dictateurs, à un despote ayant fait subir des atrocités à des centaines de milliers de personnes ne correspond pas à la paix véritable. Hitler évoquait souvent la paix et cela signifiait soumission à sa volonté. La paix d’un dictateur n’est souvent rien de plus que la paix de la prison ou de la tombe. Raisons d’espérer ?

    Les dictatures ne sont pas éternelles. Celles et ceux qui les subissent n’ont pas à rester toujours faibles, et il ne faut pas que les dictateurs restent toujours forts. Aristote remarquait déjà : « …Oligarchie et tyrannie ont une durée plus brève que n’importe quelle autre constitution, […] la plupart des tyrannies n’ont jamais eu qu’une durée extrêmement brève. » Les tyrannies modernes sont aussi vulnérables. Leurs faiblesses peuvent être accentuées et le pouvoir des dictateurs peut se désintégrer. L’histoire récente démontre la vulnérabilité des dictatures et révèle qu’elles peuvent s’effondrer en un temps très court (Tunisie, Burkina, etc.). Dans ce contexte, l’on résiste et la solution la plus efficace et la plus aboutie démocratiquement vient du peuple.

  24. VAL DE NANTES , dit :

    Une conférence internationale pour mettre à nu les pratiques criminelles du boucher d’OYO .Voilà ce dont rêvent nombre des congolais épris de bonheur ;;;
    L’idée de conférence à la PAMBOU , n’est pas nocive en soi , encore fait il trouver le thème qui convienne ;;;;;;;
    Ce qui nous unit c’est LE CONGO , mais celui qui nous divise c’est SASSOU ……………..;

  25. bikindou simeon sylvain dit :

    Les barvardeurs de la confusion africaine en europe ,avec des idees mal placees et beaucoup d energie utilisees pour ne rien alimentee.il faut faire nombre en afrique ,malheusement les europeens nous ont toujours consider comme ombre dans leur continent et je pense que vous le connaissez cela.le congo et l afrique a une bonne place pour vous.come back home guys.,its for your own good.

  26. Pascal Malanda dit :

    VAL DE NANTES , dit : « Ce qui nous unit c’est LE CONGO… » Oui, le CONGO nous unit, mais sur une fondation en sable et le mortier qui cimente les briques est tellement friable qu’à la moindre occasion nous nous égorgeons comme des poulets.
    « …mais celui qui nous divise c’est SASSOU. » Sassou ne nous divise pas, il surfe sur les divisions que nous portons tous au fond de nous pour mener sa politique. Sassou était déjà parti en 1992. Qui est allé le chercher pour le remettre au pouvoir ? Il a fait la guerre à Lissouba, parce qu’en 1997 Lissouba voulait prolonger son mandat de 7 semaines. On a eu la guerre du 5 juin. Le même Sassou change la constitution pour se maintenir au pouvoir, il y a des Congolais pour trouver cela normal. Demain Sassou partira, il y a des gens qui iront prendre son fils pour le mettre à la présidence après 33 ans du père, en injuriant l’intelligence du peuple congolais. Le problème du Congo ce ne sont pas les Nguesso, ce sont nous les Congolais qui acceptons trop facilement l’injustice et combattons les justes.

  27. Baliele M. Bakima dit :

    Le texte de monsieur Lucien Pambou est un pave dans le marigot politique congolais, essentiellement celui du pouvoir illegitime et criminel de Brazza. En realite, contrairement a ceux de mes compatriotes ici qui lancent la pierre sur notre frere Pambou, qui je dois le reconnaitre, caresse bien souvent le regime de fait au Congo par le sens des poils. Mais pas dans cet article.

    En effet, je ne vois pas le despote eclaire au neant congolais accepter un quelconque dialogue avec le pasteur Ntoumi, puisse que ce dernier conditionnerait sa participation a la liberation des prisonniers politiques et surtout a la presence de la communaute internrationale aux manettes d’une telle rencontre. En suite, jusque la personne n’a apporte la preuve d’une collision entre Ntoumi et le despote. C’est pas parce que autrefois (1998-2001) Ntoumi avait ete manipule par le pouvoir de Sassou qu’il le serait maintenant. Sinon comment expliquer que pendant 14 ans, soit les deux termes du despote, que Ntoumi ait ete tranquile dans son village? Ntoumi conteste le hold up electoral comme l’ont fait Mokoko et Okombi et 92% de Congolais. Dire le contraire et supputer sans en apporter la preuve ne convainc personne… sinon faire le jeu de Sassou sans le savoir.

    Enfin, ne nous bernons pas, une telle initiative(Conference, rencontre, sommet, etc) entre l’opposition armee et/ou civile fera perdre a Ali Baba et les 40 voleurs les biens qu’ils ont vole ici et la aux Congolais, Vous voyez bien ces gens-la vivre sans avoir une main mise sur les finances du pays? JAMAIS…

  28. NO COMMENT dit :

    Im Parfait KOLELAS aurait il sacrifier sept (7) de ses militants pour rien ?

    Une fois de plus comme à son habitude, le pouvoir de Brazzaville dégomme im parfait KOLELAS du fauteuil de leader de l’opposition.

    Lui qui croyait qu’on abandonnant les autres cadres de l’opposition et en participant à cette mascarade électorale, son père adoptif (Denis Takou Nguesso) finirait par lui offrir le fauteuil tant convoité par ceux qui pratique la politique du ventre ( comme Tsatsy MABIATA alias mabiala ).

    En effet, ne peux devenir leader de l’opposition qu’un leader d’un parti politique hors, le pouvoir dans sa malice voyant im parfait KOLELAS venir a donc refusé de le laisser partir en tant que parti politique et l’a envoyé comme indépendant , même s’il peut avoir ( Im parfais KOLELAS ) plus de 10 députés ce sera peine perdue pour lui car un indépendant ne peut obtenir ce fauteuil . Il aura donc sacrifier 7 congolais pour rien.
    Tout compte fait le fameux fauteuil reviendra a celui qui vendait toutes les stratégies de l’opposition ( avec son petit, l’homme aux lèvres ly pues) à feu Colonel Bakala, à savoir le vendeur du siège de l’UPADS (Tsasty MABIATA alias mabiala ).

    Une fois de plus le fils adoptif vient de se faire avoir, il préfère encourager les meurtres au congo et plus particulièrement dans le POOL, abandonner la lutte avec les autres pour son propre ventre.

    Je me demande bien qui conseil ce Gar là ? Ils sont nombreux les mendiant ( Tsatsy Mabiala, Im Parfais kolelas, Mpouele, Mabio….).

    Pour vous qui croyez que vous aller vous faire plein les poches au cette assemblée sachez que BO KO LIA NDIKA. La colère de Dieu s’abat sur ce pouvoir tout doucement.

    Le Champs pétrolier « Moho Nord » ils ne voient que du feu.

    Peuple Congolais restez mobiliser et serein.

    ATSO LEWA. (Mabe Ekoti). Un jour vous reconnaîtrez que Brazzanews est un Prophète.
    Allons Seulement en dénonçant les ennemis du peuple.

    Source: Brazzanews – réseau participatif

    Explications: http://congo-objectif2050.over-blog.com/2017/07/le-dictateur-sassou-nguesso-porte-la-poisse-et-le-peuple-a-l-image-du-dragon-de-komodo-explications.html

  29. LULENDO de Ponton dit :

    Encenser Sassou, l’un des hommes politiques congolais le pire et le plus ignominieux, en le nommant « Président », est une certaine faiblesse. Faiblesse d’esprit et de volonté qui ne veut pas franchir les limites de ce qui est donné : ces étranges artifices sans nul rapport avec la réalité.

    Si l’homme guidé par la raison condamne naturellement le pire en vue du meilleur, Sassou en voyant le meilleur, le reconnaît même , mais fait le pire. Il fait le pire en toute lucidité par amour pour la violence sur autrui.

    Aussi, écrire que « le pasteur NToumi doit déposer les armes et se rendre » est une pensée saugrenue. Le Congo gagnerait plutôt à perdre Sassou que NToumi. Le premier est un prédateur de l’unité nationale et des idéaux humanistes.

    Actuellement dans l’esprit du Congolais, l’objectif est la reconquête de la démocratie. La joie d’un acte, celui de choisir librement son candidat à tous les niveaux. Un vrai Président, conscient
    d’avoir été choisi démocratiquement, est un combattant contre la maladie totalitaire toujours menaçante, toujours renaissante, contre les tyrannies pouvant advenir dans le champ historique.

    Aussi me suis-je gaussé en lisant  » Il faut discuter du sort politique qui sera réservé au pasteur NToumi ». Non Monsieur. Le Mal congolais c’est le putschiste récidiviste qui se cramponne au pouvoir telle une sangsue malaisienne. L’idéologie de Sassou connue. Un pouvoir fondé sur le clan, se reposant sur la kleptomanie et la violence.

    Quant à l’autorité de l’Etat évoquée par Max Weber, on peut penser qu’ il ne faisait point allusion à un Etat néo-féodal, où sévit la servitude et l’oppression comme celui du Congo.
    Je préfère rappeler Rousseau pour qui, seul l’Etat qui résulte d’un contrat social trouve sa légitimité dans la protection des individus les uns contre les autres, et leur garantissant liberté et paix. (Lire : Du Contrat social, liv, I,VIII.)
    Or, Sassou joue de l’abus du pouvoir faisant donc de l’Etat, un monstre liberticide.

    Courage à nos compatriotes injustement embastillés !

  30. BANKOUNDA MPÉLÉ Félix dit :

    Soyons sérieux cher Lucien! La communauté internationale n’est pas un élément déterminant de la constitution ou de l’existence d’un État ! Même Max Weber que tu t’es plus à convoquer pour ton argumentation n’y recourt pas pour sa théorisation de l’État ! La communauté internationale n’est qu’un facilitateur qui, par ailleurs, n’est pas unanime et manifeste régulièrement son hétérogénéité et son parti pris selon les grandes questions du monde! Ce qui fait dire à nombreux spécialistes qu’elle n’existe pas en réalité.

    Enfin, la reconnaissance de « ses attributs (droit, justice et police) » comme tu l’écris n’engage que toi quand on sait comment Sassou, l’inventeur des constitutions-kleenex (« Des chemises et des Constitutions kleenex au Congo »), change et renouvelle le droit, à la manière d’un magicien qui fabrique des pigeons, et que les derniers grands épisodes politiques ont démontré que la Constitution ne s’imposait pas à lui, que la plus haute juridiction (la juridiction constitutionnelle) n’était que son propre « délégué » (c’est le président de la Commission constitutionnelle de Sassou lui-même qui l’écrit), quand on sait que le patron de la police lui-même peut menacer ouvertement de faire disparaître un inoffensif étudiant, quand ‘les affaires’ pullulent mais que toutes les institutions chargées de connaître celles-ci restent inertes!

    Bref, libre à toi de croire à ce qui n’existe pas mais je suis convaincu que l’opinion de l’écrasante majorité des Congolais est toute autre! Sur la problématique originelle, je ne peux que te rappeler ce que j’ai dit précédemment, et qui ne se démentira pas, une fois de plus: « Le vrai problème, au Congo, que connaissent tous les observateurs avertis de ce pays, c’est que la question de la négociation, la vraie, suscite de graves démangeaisons auprès du dictateur, puisqu’il y voit le risque de perdre le pouvoir pillé! Là est tout le problème! Cela seul explique qu’il ait voulu occulter la réalité connue de tous! Cela uniquement explique aussi son daltonisme politique assumé ! C’est dire que l’esquisse faite ici reste, presque, un vœu pieux »

    Il y a un peu plus d’un an, cher Lucien, et pour donner de la suite à nos idées et ne pas rester exclusivement dans l’incantation, sans jamais en faire le bilan, je te répondais suite à ton papier (Congo.Défis de Sassou-Nguesso), que les carottes étaient plutôt déjà cuites et que même les non-initiés savaient d’avance quel était l’avenir du Congo sous Sassou ( « Défis de Sassou-Nguesso: réponse à Lucien Pambou »), tu vois bien, et tous les observateurs avertis en font les choux gras (notamment le récent et excellent papier de Agnès Faivre « Congo : sale temps pour Brazzaville »), que seize petits mois après, la situation est bien aux antipodes de ce que tu semblais bien vouloir faire miroiter, et refusais de voir et reconnaître!

    Toute lecture biaisée de la réalité ne peut qu’accoucher de mauvaises hypothèses et pseudo résultats, sauf hasard. Et, LA RÉALITÉ DU CONGO, L’INDISCUTABLE, C’EST CELLE D’UN CRIMINEL ET PILLEUR FORCENÉ, UN TRUAND QUI S’EST EMPARÉ DE CE QUI NE LUI APPARTIENT PAS, ET QUI FOMENTE DE FAUSSES ET GRAVES AUTRES SITUATIONS POUR DÉROUTER DE L’ESSENTIEL, et curieusement beaucoup semblent ne pas le voir! Et tant que cela n’est pas bien pris en compte, j’ai bien peur que tout le reste ne soit que bla bla bla, pour parler trivialement…

  31. LULENDO de Ponton dit :

    Le Congo gagnerait à perdre Sassou que NToumi. Aussi écrire que « le pasteur NToumi doit déposer les armes et se rendre » est grotesque, ridicule. L’idéologie de Sassou est toxique. Elle se fonde sur un pouvoir clanique nourri de violences et de kleptomanie. Que ceux qui ont des armes les conservent. Sassou doit connaître le feu dans son foyer.

    Depuis toujours, l’opposition a suggéré un dialogue national afin de relancer le pays. Notre pays a besoin que soit fait un état de lieux et un assainissement de toute urgence. Hélas, Sassou est allergique aux débats, il est inapte à ce type d’exercice. Il préfère les assassinats.
    L’idée saugrenue d’écrire  » qu’il faut discuter du sort politique qui sera réservé au pasteur NToumi » est une preuve de faiblesse.

    Une faiblesse d’esprit incapable de saisir l’exigence morale qui se conquiert contre le despotisme de Mpila. Comme si Sassou faisait de la politique. Lui qui n’a de cesse d’exhiber dans toute l’Afrique, une inquiétante pathologie.

    En effet, ce despote voit le meilleur, le valide, mais fait le pire. Voilà la maladie du tyran Congolais.Les opposants à son pouvoir illégitime et violent sont emprisonnés. Sassou vit dans l’autodérision. Il manque de naturel en s’identifiant à l’artifice, devenant ainsi, une nature trompeuse , factice, mensongère.

    Quant à la notion de l’autorité de l’Etat prise à Max Weber, on peut penser que ce dernier ne s’attachait pas à l’Etat néo-féodal comme celui du Congo où sévissent servitude et oppression.
    Je préfère l’enseignement de Rousseau pour qui, l’ Etat qui résulte » du contrat social  » trouve sa légitimité dans la protection des individus les uns contre les autres et garantit leur liberté et la paix. ( Lire : Du contrat social, liv,I,VIII)

    Notons que l’Etat pervers de Sassou, tendu vers la conservation du pouvoir à tout prix, est aux yeux des Congolais, un monstre liberticide.
    N’est pas pathétique? La conscience intime du temps est telle qu’il nous est interdit de faire de l’esprit , alors que l’on perd son âme.

    Courage aux patriotes injustement emprisonnés par le putschiste Sassou !

  32. @PAMBOU
    Article louable, vues les propositions apportées de sortie de crise. Vous avez manifestez et soulevez ce que subi la population civile déplacée du Pool, c’est vraiment important cher Lucien; car au délà du fait que Sassou volant le pouvoir du peuple et voulant le conserver à n’importe quel prix; et l’autre fait que Ntumi ce résistant civil bien armé veut aussi sauver sa personne et se maintient dans la logique de soulèvement populaire ayant échoué par la loi martiale de Ndengue-Sassou.

  33. @PAMBOU Mais ce qui me dérange dans votre papier c’est le rapprochement que vous semblez faire ou tenter de glisser que ce qui se passe dans le Pool c’est du terrorisme!? En invoquant le terrorisme dans votre introduction, je me suis dit que faisiez allusion au continent africain en général. Mais en parlant une fois de plus du terrorisme dans votre développement alors que nous parlons du Congo, puis vous évoquez de suite Ntoumi; je me suis dis que vous essayez de glisser sournoisement quelque chose de louche; Ntoumi est peut etre un terrosiste d’après vous comme le veut faire entendre Sassou. Car vous dites « Au nom de la coopération internationale et de la prise en compte des nouvelles contraintes comme le terrorisme qui menace la plupart des pays africains, la France doit envoyer un message clair à la plupart de ses anciennes colonies qui sont sous cette menace terroriste : stabilité territoriale et règlement pacifique des conflits internes pour mieux être mobilisé contre le terrorisme. Dans le cadre de la résolution de la crise politico-militaire dans le Pool, la France peut mettre en action la théorie d’une diplomatie d’ingérence limitée. »

  34. VAL DE NANTES , dit :

    LE CONGO dérive vers le fascisme .Nous disons bravo aux kéllois d’avoir défié ce pouvoir démentiel où le moindre écart politique finit par une atteinte à la sûreté de L’ETAT ;
    BRAVO AUX JEUNES DE KELLE , LA PARTIE RECONNAISSANTE …………

  35. LULENDO de Ponton dit :

    En voulant faire de l’esprit, on perd son âme. De nombreuses traces révèlent une faiblesse d’esprit qui comprime la rigueur intellectuelle.

    Au Congo, l’Etat a disparu depuis longtemps. Cet Etat qui résulte d’un contrat social et qui trouve sa légitimité dans la protection des individus les uns contre les autres et garantit leur liberté et la paix. L’œuvre d’art de Sassou demeure la création d’un Etat clanique soutenu par des flatteurs zélés et corrompus. Un Etat pervers.

    Dès lors, il est grotesque de lire que  » le pasteur NToumi doit déposer les armes et se rendre. » Seul un Etat de droit peut inspirer confiance. Le Congo est pourvu d’un Etat voyou animé par un putschiste récidiviste. La gouvernance de Sassou se repose sur le clan, la fraude, la violence et la kleptomanie.

    Il est également ridicule d’écrire qu’il « faut discuter du sort politique qui sera réservé au pasteur NToumi. » Sassou fait- il de la politique qui assure la survie de la société congolaise? A t-il seulement été capable de convoquer en faveur du peuple souverain, les idéaux de la démocratie et s’est-il soucié une seule fois à la modernisation des institutions? NToumi possède une culture humaniste.

    Sassou est un homme du passé. Comment ne pas le voir ? Tous nos compatriotes qui se sont opposés à son abus de pouvoir et à ses nombreuses fraudes , sont emprisonnés. Aussi, l’encenser en le qualifiant de « Président », est une insupportable idiotie. Vanitas vanitatum !!

    Courage à nos amis injustement emprisonnés.

  36. VAL DE NANTES , dit :

    LE CONGO , a bien besoin d’une table ronde nationale où il serait déclaré illégal le pouvoir de SASSOU …Nous ne pouvons attendre les 5 ans qu’il s’est attribués au risque d’AVC NATIONAL ….
    OUI , nous voulons , avec la dernière énergie ,nous asseoir autour d’une table , parler du départ sans conditions de SASSOU du pouvoir , du procès qui s’en suivrait , du fait de ces divers crimes , qu’il traine devers lui ;;.
    Le Congo suffoque SOUS LES NGUESSO , après 33 ans de farce politique , il a soif de se régénérer .La diaspora possède en son sein des génies , dans divers domaines lesquels seraient mis à la disposition de notre pays , pour son émergence ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
    LE CONGO ne peut trop longtemps attendre car son envol en dépend , d’où notre soif de rentrer
    au pays , pour réparer les dégâts multiformes engendrés , par les 33 ans futiles du pouvoir de SASSOU ………….. Je ne me vois pas mettre mes compétences techniques au service de mon pays , sous le magistère stupéfiant des NGUESSO ………….Ma science a horreur de SASSOU …..

  37. YAMOUWONDA dit :

    On devra lui
    éviter la CPI,qu il retourne l argent , tout l argent que sa famille et lui ont dilapidé , qu il soit mis en résidence surveillée dans le Pool , plus précisément a Kilebémoussia a vie. Sa sécurité sera assurée par les Nsiloulous . Tous les membres de sa famille devront se disperser dans toute l Afrique ,dans les pays de leur choix . Jamais plus de deux membres dans un même pays.. Les membres de sa famille pourront revenir librement au Congo 25 ans après leur départ du Congo. Tous leurs biens devront être confisqués..

  38. YAMOUWONDA dit :

    Je ne vois pas quoi d autres on peut faire pour lui .

  39. Si je ne savais pas l’auteur de l’article, j’allais commencer ma réponse avec cette phrase du suisse Ziegler qui disait: Idée qui es-tu? Qui sers-tu?

    Lucien Pambou est l’auteur de l’article sur la convertibilité du Franc CFA en Yuan grâce à l’ingéniosité, disait-il, de Sassou qui autorisa l’ouverture d’une succursale d’une banque chinoise à Brazzaville pour veiller à cette convertibilité des deux devises.

    Quand on est en face d’un texte écrit par un tel individu, la première réaction devrait être la vigilance. Car qui a bu, boira, dirait l’autre. La vigilance s’impose pour éviter d’être manipulé et faire le jeu de Sassou. Et nombre d’entre nous n’avons pas pu interroger le contexte global de cet article, à l’exception de Pascal Malanda qui a situé la genèse de cette proposition dans la suite de la visite de Ngakosso à Hollande en 2015.

    Ce que Lucien propose ici n’est que le prolongement de ce deal de 2015 entre Hollande et Sassou. C’est ce que Yves le Drian était parti rappeler à Sassou lors de son dernier voyage de juillet 2017 à Oyo: nous t’avons couvert jusqu’aux élections législatives, il est temps de tenir ta promesse en arrêtant la guerre du Pool en rassemblant les congolais à travers un dialogue national. Quelques jours après cette visite de Le Drian du 9 juillet 2017 à Oyo, une première voix officielle française ( Ministère des affaires étrangères) se fit entendre pour dire que la France “était préoccupée” par la situation au Pool. Cette intervention eut lieu après le 16 juillet 2017, soit plus d’une semaine après la visite de Le Drian à Sassou.

    De qui se moque-t-on? Congoliberty est l’un des sites web sérieux lu au congo et dans la diaspora. Pour preuve, c’est suite à un article paru ici sur congoliberty que Sassou demanda à Pierre Oba d’écrire un livre sur “leur protocole de Brazzaville”. Sassou et Pierre Oba n’étaient pas du tout content par le contenu de cet article au point d’en faire mention dans Jeune Afrique qui fait la pub de leur livre. L’article en question avait pour titre: Les spins docteurs du roi Denis 1er ont tout faux. La réaction de Pierre Oba par rapport à cet article est Jeune Afrique. Bref, l’article de Lucien n’est qu’un ballon d’essai pour préparer les esprits des congolais par rapport à ce que la France vient de demander à Sassou de faire. C’est la même tactique que les sbires de Sassou utilisent quand ils veulent faire quelque chose. Ils l’annoncent via les médias, tels que la Semaine africaine ou le Troubadour.

    Il nous faut toujours mettre les faits dans leur contexte, surtout dans le domaine politique où très souvent les écrits sont au service d’une idéologie.

    Bakala Mukongo, Moleki Nzela

  40. Anonyme dit :

    J partage completement l’avis d David Londi…
    Le systeme clanique de Mister 8% a comme tt systeme dictatorial ds l monde des faiblesses et des forces….concentrons nous sur ca….afin d l demolir….
    Plutot qu’une conference bidon chez l colon….
    Mon frere David Londi, j’ai apprecie tes propositions ds l’article precedent » attaquer sassou Quelle strategie »
    Je crois que cela peut constituer une base d reflexion pour un eventuel amendement.
    N’egarons pas nos esprits avec c genre d proposition completement hors sujet…..
    Ce combat est tellement crucial que la distraction d tt genre n’est guere permise….
    My sisters and brothers, Focus on what it’s very important

  41. Loathey dit :

    A Mingwa Biango
    Rassurez-vous personne je pense ici n’a un probleme personnel avec Mr. Pambou, simplement il faut bien que nous reagissions a ses posts et cela ne peut que le grandir et l’aider a peaufiner sa pensee et ses analyses. L’epuration ethnique qui se perpetue au Pool me renverse l’estomac et je suis particulierement attentif a tout ce qui se rapporte a cette tragedie. Lucien Pambou propose une solution de sortie de crise semble-t-il, je voudrais humblement le ramener aux racines du mal. Une solution durable sur le drame du Pool ne peut intervenir que si et seulement si nous comprenons les raisons de cette fameuse guerre. Pourquoi Ntoumi et pas un autre? Pourquoi la region du Pool et pas une autre? Pourquoi une guerre aussi disproportionnee aux plans logistique et militaire dure t-elle si longtemps? Ntoumi est-il invisible comme le pretendent certains au point d’echapper a la traque menee avec des moyens conventionnels? Non, mon frere Mingwa, les reponses a ces questions ne sont pas compliquees a trouvees et nous devons cesser d’ignorer le poussin qui piaille dans le panier…

  42. Loathey dit :

    A Lucien Pambou et Baliale M. Bakima
    Les anciens de chez nous disent que quand on a vu le bec et les plumes dans la brousse, on ne demande pas s’il s’agit des restes d’un oiseau. M. Bakima dit a juste titre: “C’est pas parce que autrefois (1998-2001) Ntoumi avait ete manipule par le pouvoir de Sassou qu’il le serait maintenant. Sinon comment expliquer que pendant 14 ans, soit les deux termes du despote, que Ntoumi ait ete tranquile dans son village?” J’ai envie de vous demander quelles preuves vous avez pour affirmer que Ntoumi avait ete manipule? Aucune. Vous faites ici ce qui s’appelle une analyse a partir des donnees que vous observez et c’est ce que nous faisons tous. Nous ne sommes pas un tribunal mais des observateurs qui interpretent et analysent. Des fois les faits dans l’avenir nous donne raison, parfois non. Donc ne detournez pas la

  43. Loathey dit :

    question de la collision en reclamant des preuves materielles. Posons-nous simplement les bonnes questions qui peuvent nous aider a comprendre. Si vous pensez que la premiere fois Ntoumi a ete manipule, qu’est-ce qui differe maintenant pour que ce ne soit pas une nouvelle mascarade alors que les ingredients sont les memes? Dans mon post precedent j’ai pose quelques questions, essayez d’y repondre pour vous-memes.
    En Kongo, nous disons: “Ta dia nkulu mboko wa ta dia mona” Comment s’est termine la premiere guerre? Dans quelle ville et quel pays Ntoumi et Sassou sont-ils alles negocier pour mettre un terme au premier episode? Ces negociations ont tellement reussi que Ntoumi s’est retrouve au palais presidential ou il a travaille en paix (pendant 14 ans, vous dites) avec son ennemi d’hier avant de disparaitre comme par hazard (Dans une interview Sassou affirmait ne pas savoir pourquoi Ntoumi avait quitte ses bureaux) a l’approche des elections et reprendre du service dans les forets du Pool…
    Simple analyse, chers amis, l’avenir nous dira la verite avec toutes les preuves. Patience!

  44. Loathey dit :

    A Bakala Mukongo
    Si je parlais Lingala, j’allais dire « monoko na yo nganga… »

  45. Djess dit :

    Le théorème de Charles Pasqua explique bien le cynisme du tyran d’Oyo

    «Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien.»

    La guerre du Pool a été bel et bien initiée par sassou pour divertir le peuple et chercher à faire passer son hold up éléctoral en proclamant des résultats faux nuitamment. Le reste c’est du bavardage intarrissable et oiseux. En plus demander à Ntoumi de se rendre sans nous parler du sort de Sassou est un véritable foutage de gueule.C’est mettre un couvercle sur le chaudron bouillant sur les malheurs des Congolais.Parler d’un éventuel dialogue sans avoir tracé au prélable les contours de la crise, c’est appliquer un cautère sur une jambe de bois.

    Pour toutes ces raisons, le texte de Lucien s’apparente à un long prêche cauteleux dans lequel la ruse se mèle à la malhonêteté intellectuelle.

  46. Pascal Malanda dit :

    Une conférence sur la paix au Congo en général et au Pool en particulier ? Pourquoi pas !
    Sassou affirme devant toute la planète sur France 24 qu’il n’y a pas de crise au Congo. Accepter le principe même d’une conférence serait reconnaître la crise actuelle et signer la fin de son règne. Il le sait mieux que quiconque. Plus grave encore, accepter la fin de son règne dans le contexte actuel, c’est presque une déclaration de suicide. Parricide ou fratricide, les candidats se bousculent déjà au portillon.
    Loathey l’a très bien dit : “Ta dia nkulu mboko wa ta dia mona”. Sassou sait trop bien comment s’est terminée en 1977 la tentative de redistribution des cartes entre Ngouabi et Massambat-Débat : Les deux sont morts à quelques jours d’intervalle. Sassou sait comment est mort Marien, sacrifié pour conserver le pouvoir. Sacrifié par qui ? A-t-il violé la constitution et triché aux élections pour venir s’immoler à une conférence avec Ntoumi ?

  47. Pascal Malanda dit :

    Le Congo déteste les solutions négociées. La seule fois où cela nous a réussi, c’était à la Conférence Nationale Souveraine. Et même là, on s’est efforcé de tout gâcher après.
    Une conférence ? Pourquoi pas ? Mais qui garantira la sécurité physique de Sassou dans un pays où la vie d’un citoyen, quel que soit son niveau de responsabilité, ne vaut absolument rien face à la conservation du pouvoir ?
    Je suis contre l’assassinat et l’humiliation, même quand il s’agit d’un adversaire politique. Mais cela n’engage que moi et je l’assume.

  48. VAL DE NANTES , dit :

    @MALANDA
    Tes suggestions tiédasses , SASSOU DOIT EN RIGOLER ….

  49. le fils du pays dit :

    A mes amis Vietnamiens,Algeriens et Cubains je leur dis toujours bravo-chapeau les gars vous etes fantastiques,courageux,vaillants et determines.Vous vous etes debarrasses des empires avec peu de moyens tandis les noirs au Sud du Sahara sont contents d’etre esclaves.
    Aux fameux intellos Congolais qui passent leur temps a discourir Mr Sassou est l’ombre de l’empire francais je persiste que le respect se gagne,la liberte ne se negocie pas.Regardez comment les peuples que j’ai cites au haut ont fait pour imposer le respect.
    Ecoutez,les Matoyi ma Ngogui,une fois de plus je le reitere c’est par la force brute qu’on chasse les empires et leurs valets.

  50. Pascal Malanda dit :

    « Tes suggestions tiédasses, SASSOU DOIT EN RIGOLER …. »
    Cher VAL DE NANTES, il faut un peu de tout pour faire un monde. Au Congo, il y a les chauds, les froids et les tièdes. Moi je suis tiède, modéré et à 100% pour la Voie du Milieu, la réconciliation et le pardon dans la vérité. Que Sassou en rigole ne m’écartera pas de ma voie.

  51. Pascal Malanda dit :

    Cher VAL DE NANTES
    Le 29 juin 2016, en plein parlement européen, j’ai déclaré ce qui suit : « Ceux qui veulent aller tuer Sassou savent là où il habite à Mpila. S’ils décident de le faire, de là où je suis, je ne pourrais pas les en empêcher. Ils le feront donc sans moi, mais surtout sans mon assentiment. Je refuse de cautionner la mort d’un adversaire politique. »
    Si ma tiédeur réside dans le refus de cautionner la mort de Sassou, je l’assume pleinement. Je répète : Si le salut du Congo passe par l’assassinat de Sassou et que l’unique exécutant c’est moi, alors chers compatriotes, le Congo périra. Je ne me reconnais pas dans un Congo qui doit son salut à un meurtre.
    Si les Congolais décident de faire partir Sassou et son régime, ils se lèveront comme un seul homme et le feront partir comme ils ont fait partir Youlou et Yhombi, sans les tuer. Sassou le sait mieux que vous.

  52. David Londi dit :

    Nous avions voulu l’indépendance, la France nous l’a donnée sans coup férir dans une marée d’insconcience politique . Nous avions accepté d’être des êtres invisibles disparaissant derrière la figure tutélaire de l’ancienne puissance coloniale dans le traitement des grandes affaires. Impact direct, nous avons transposé tout du système français de la constitution à l’organisation politique générale. A l’époque coloniale, nos parents ou grand-parents apprenaient « nos ancêtres, les Gaulois », qu’est-ce qui a réellement changé ? Rien, fondamentalement ! Le colon a voulu faire de nous, des hommes sans Histoire, nous avons persisté à ne rien créer de transcendant dans ce domaine. Nous sommes toujours invisibles à ses yeux, comme continue à le dire Macron après Sarkozy, je cite « le problème de l’Afrique est civilisationnel ». Tout ceci parce que nous nous sommes battus pour rien, tout nous a été donné. Le colon ne nous a même pas jugé capables d’avoir notre monnaie parce qu’immatures. Le moment est venu d’être visibles donc d’élaborer nos stratégies de libération, condition sine qua non pour dépasser les contradictions d’un autre âge, comme le tribalisme, et enfin éviter de retomber dans des dictatures parce que les institutions emaneront directement de la volonté du peuple. Un peuple qui se bat finit par acquérir une conscience nationale comme les Vietnamiens, les Algériens, les Cubains, etc. C’est ici que la solution de l’intervention d’un état tiers présente quelques faiblesses. Un peuple sans conscience nationale est une proie pour la dictature et les marchands d’illusion comme les chantres du tribalisme.

  53. Lucien PAMBOU dit :

    @ Tous Djess, Malanda, Val de Nantes, Anonyme,Le fils du Pays , Bankounda Mpele , Loathey et les autres que je n’ai pas cités
    Merci pour tous les papiers pour un débat argumenté concernant mon article. je préfère ce Congo là dans lequel on débat même si on n’est pas d’accord. c’est ce qui nous manque car nous préférons trop souvent l’insulte à l’analyse.
    Mon article est une piste de travail critiquable, donc forcément amendable, mais je constate que tous les Congolais de la diaspora veulent la paix, ainsi que les intervenants sur ce site.
    Je relance le débat volontairement en m’appuyant sur vos remarques.

    Certains estiment que l’Etat congolais n’existe pas, désolé de les contredire. Juridiquement l’Etat congolais existe, même si politiquement son format est critiquable. Vichy a existé, ce qui a permis à Jacques Chirac, au nom de la continuité de l’Etat, de reconnaître l’implication de l’Etat français dans la rafle du Vel d’hiv. Ceux qui estiment que l’Etat sous Sassou se trompent car les emprunts sont fait au nom de l’Etat congolais, que Sassou reste ou pas au pouvoir.

    Deuxième point: comment sortir de la crise du Pool, si ce n’est que par une conférence internationale ? La question se pose: celle de l’agenda de cette conférence. Faut-il traiter uniquement la question du Pool ? Certains sur ce site estiment qu’il faut lier toutes les questions politiques et l’existence de Sassou à la tête de l’Etat, or Sassou n’acceptera pas, comme le disent d’autres, que son existence politique soit simplement liée à la question du Pool et à son départ du pouvoir car il estime qu’il a gagné les élections, ce que lui contestent certains intervenants sur ce site Congoliberty.

    En allant plus loin, on peut constater que seule la victoire militaire d’un camp contre l’autre peut entraîner la paix. On voit bien l’impasse dans laquelle on s’engouffre, sauf à signifier que Ntumi gagne et entraîne le départ de Sassou par les armes. Dans l’autre cas, si Sassou l’emporte, cela veut dire que Ntumi est mis hors d’état de nuire et que, militairement, sa victoire se traduise par un triomphe politique. Certains disent que je suis un homme lige de Sassou. Je tiens à rappeler, pour ceux qui me connaissent sur Africa 24, sur Africa n°1, sur RFPP 106.3 FM et sur mes différents blogs, que je suis insolent (mon départ d’Africa 24 étant lié au fait que je gardais mon indépendance et ma structure d’analyse politique concernant les problèmes en Afrique et dans le monde. Je suis un petit intellectuel épris de débats et qui désoriente ses interlocuteurs. Mes amis politiques à LR en savent quelque chose et j’ai du me battre pour être conseiller municipal entre 2008 et 2014. J’aurais pu être réélu, puisqu’on m’offrait la troisième place au nom de la parité sur une autre liste de droite, j’ai refusé pour rester cohérent et fidèle à LR malgré mes dissensions avec les autres compagnons. J’aime bien soulever des questions qui posent problème car je refuse d’être godillot.

    Désolé de vous avoir emmerder avec mon caractère, revenons à notre débat. Sassou doit partir disent certains, pacifiquement ou militairement. Malanda répond de façon pacifique en disant qu’il faut trouver des réponses idoines. Lesquelles ? D’autres disent qu’il faut chasser militairement Sassou par un soulèvement populaire (Londi), par un coup d’Etat militaire comme le disent d’autres. Il y a un flou réel entre les positions. dans ce flou, comment lier le traitement du problème politique et militaire dans le Pool et comment stopper le déplacement des populations ? Comment construire un nouveau Congo que certains appellent de leurs voeux ? Des désirs mais des solutions difficiles à mettre en oeuvre car elles sont à la jonction des positions de court/ long terme.

  54. Lucien PAMBOU dit :

    lire ceux qui estiment que sous Sassou l Etat congolais n existe pas

  55. VAL DE NANTES , dit :

    @ MALANDA ,QUEL est ce congolais , qui aurait fait l’apologie du meurtre , si SASSOU n’en était pas l’instigateur patenté AUJOURD4HUI ????;;;
    Le meurtre est le miroir existentiel de SASSOU .L’argument me semble réducteur , mais il sied bien , au destin que prendra ce dernier , en cas de perte de son pouvoir ;;;;;;;.
    Le degré de la douleur, se mesure au prorata des souffrances psychologiques , que chacun de nous vit , ou a vécu ;;;;
    Le lavement des mains ,( post CN ) ,SASSOU en a violé l’esprit ;;;;En faudrait il un deuxième ; pour qu’il en retînt la leçon ????
    Ton pardon , serait peut être , l’offense de plus , pour l’autre ;;;;;.LE CONGO blessé , tranchera ;;;

  56. le fils du pays dit :

    Eh oui,Mr Londi.Vous avez totalement raison c’est en combattant qu’on acquiert experience et la conscience politique.En lisant les interventions de certains de nos compatriotes je me rends compte que chez nombreux l’idée d’être des hommes et les femmes libres n’est meme pas encore au stade primitif.Le peuple Cubain par exemple a combattu l’armada coloniale espagnole avec les machettes selon moyen a leur portée avec le general Antonio Maceo « El Titan de bronze ».Ils vont rediter l’épopée avec le leadership de Fidel Castro en chassant le valet de l’empire Américain Fulgencio Batista et en mettant les Americains en défaite sur leurs plages.Je suis sure est certain le pseudo politicien français qui avait dit a notre Val de Nantes national qu’ils avaient remis Mr Sassou sur le trône avec le cortege de morts Congolais et lui souhaitait bonne lutte pour le defaire n’osera meme pas ouvrir sa bouche puante pas dire cela a un Vietnamien,un Algerien ou un Cubain.Il l’a dit a notre Val de Nantes parce qu’il est conscient et sait que les Congolais en bons esclaves au lieu de lutter iront pleurnicher a L’Elysee,a l’assemblée nationale du colon.
    Un peuple c’est comme de l’eau, il suffit de la canaliser et elle suivra.

  57. Dieu m'a dit Ne pas corrompre la réalité des faits dit :

    Faux je ne cautionne pas l’article de L.P. N’TOUMI n’est pas le problème. IL est avant tout politique et découle d’un coup d’état constitutionnel et d’un hold up électoral dont Sassou et son pct sont les premiers responsables et les derniers responsables. La solution est donc politique et inclurait tous les acteurs politiques de cette crise d’abord politique que sassou a transformé sciemment en crise militaire au Pool pour noyer le poisson dans l’eau et masquer sa défaite cuisante au présidentiel de 2016. Une sortie de crise passe un message de vérité basée sur les faits précis clairs vécus et vérifiables.
    Alors pourquoi corrompre la réalité des faits Monsieur LP?

  58. Dieu m'a dit Ne pas corrompre la réalité des faits dit :

    …passe par …

  59. @MALANDA
    J’aimerai vous poser une question simple. Admettant qu’un braqueur ou un bandit s’infiltre chez vous, il viole votre femme et tue votre enfant. Vous êtes en possession d’une arme et la cible est à votre portée. Que feriez vous? Le laisser agir jusqu’à l’accomplissement de ses désirs machiavéliques et le laisser s’en aller parce que vos convictions spirituelles vous interdisent de le buter!? Ou alors vous feriez une exception à vos règles si personnelles, puis le buter? Désolé d’avoir pris cet exemple dérangeant et hors contexte, mais c’est juste pour voir comment vous réagirez. Bien à vous.

  60. NABOU dit :

    FRANCE ET OCCIDENT = TERRORISME CONTRE L’AFRIQUE

  61. @MALANDA
    C’est juste pour voire si vous n’êtes pas victime du syndrome de Stockholm, surajouté à vos convictions qui vous font classer au juste milieu, et votre positionnement politique est parfois un peu ambigu car vous faites plus une personne morale, quelle moralité? plus religieuse ou spirituelle (si vous voulez) que politique! Dans ce cas c’est pas mieux de laisser le terrain politique?

  62. Quant à @PAMBOU, nous savons déjà où le classer sans aucun doute.

  63. Pascal Malanda dit :

    Cher Troisième œil
    Je suis conséquent dans ma démarche. Je ne suis pas armé et n’en voit aucune utilité, donc la question n’a pas de sens au sens strict. Mais puisque nous sommes dans un débat, je me permets la réflexion suivante. Je suis un ultra préventif. Je suis passionné par la prospective et donc par l’anticipation. Supposons (pure hypothèse) que je sois obligé de m’armer, le perfectionniste que je suis sera un tireur d’élite, et je sais comment y parvenir : séance régulière d’entraînement, maîtrise de soi (en plus de la zénitude bouddhiste que je pratique déjà) etc. En face d’un braqueur, je tirerais pour paralyser mon assaillant, pas pour le tuer. J’ai horreur des policiers américains qui tirent sur des civils, c’est d’une lâcheté insupportable. Quand on tire dans l’intention de donner la mort, on vise des parties précises du corps.

  64. Pascal Malanda dit :

    Victime du syndrome de Stockholm ? Je ne crois pas, mais je vous laisse libre de vos jugements. Je suis pacifiste et non-violent. Un de mes livres de chevet est « La force d’aimer » de Martin Luther King dont j’ai retenu des passages entiers depuis le collège. Livre que je vous recommande vivement. Chaque fois que je suis en Inde, je prévois une étape dans un mémorial de Gandhi dont la puissance de pensée m’a toujours fasciné. Plus près de nous, Mandela et Desmond Tutu m’inspirent beaucoup. La politique ne rime pas forcément avec violence, ce qui n’est pas le cas du Congo et cela, je vous le consens gracieusement. Si je suis ambigu, je n’y peux rien. J’essaie de rester cohérent, mais visiblement ce n’est pas gagné.

  65. Pascal Malanda dit :

    « Si votre mission est d’être balayeur de rue, vous devez balayer les rues dans le même esprit que Michel-Ange lorsqu’il peignait ses toiles, que Beethoven lorsqu’il composait ses symphonies, que Shakespeare lorsqu’il écrivait ses drames. Vous devez balayer les rues d’une façon tellement parfaite que chaque passant puisse dire : « Ici, c’est un grand balayeur qui a travaillé; il a bien accompli sa tâche! »
    Si tu ne peux être un arbre sur la colline, sois un buisson dans la vallée, mais sois le meilleur buisson à des lieues à la ronde. Si tu ne peux être le soleil, sois une étoile. La valeur ne se mesure pas aux dimensions. Sois ce que tu es, mais sois-le à fond! » Martin Luther King
    Texte que je récite par coeur depuis le collège. Je veux être non-violent à fond, ne m’associez pas à l’assassinat de Sassou, même pour sauver le Congo. Les candidats ce n’est pas ce qui manque

  66. Cher Malanda,
    Tout le monde n’est pas d’accord que c’est Sassou qui est la source de la misère du congolais, mais ce monde est minoritaire contrairement à la majorité des congolais du nord au sud accusant Sassou à l’origine de leurs souffrances. Dans ce cas d’exemple du braqueur, vous avez opté à la paralysie de celui-ci et non le dialogue avec celui-ci puisque vous savez bien que le dialogue ne servira à rien, n’est ce pas? Pourquoi alors pour le cas Sassou vous semblez agir autrement? Ne trouvez vous pas qu’il est mieux de le neutraliser ou le paralyser afin d’éviter le pire qui peut nous arriver?

  67. Je ne suis pas trop d’avis de croire que les choses peuvent avancer en adoptant l’attitude de ML KING, Mandela ou D.TUTU; ou même en pratiquant le Boudhisme car le contexte politique congolais avec l’inculture qui nous caractérisent ne peuvent pas rendre applicable ces concepts politico-philosophiques; les cas dAfrique du Sud sous l’apartheid et le cas des USA sous la ségrégation raciale sont différents du cas du Congo où c’est le tribalisme qui sévit. Moi je suis d’avis avec vous qu’il faut paralyser Sassou comme étant un braqueur ou un bandit afin de protéger votre famille qui sont alors les congolais. Vous voyez que le juste milieu ou le dialogue n’ont plus leurs places si l’on réfléchit sincèrement et profondément pour le cas Congo?

  68. Lucien PAMBOU dit :

    Nabou et Thierry Moungalla, Ministre de la communication, viennent d’apporter des réponses concrètes à mon papier.
    Le principe et la méthode de l’intellectuel et de l’analyste consistent à rester dans l’analyse théorique des faits face à une réalité concrète qu’ils ne maitrisent pas toujours. J’appartiens à cette catégorie. Mon article du 25/07 pour lequel je vous remercie tous d’avoir apporté une contribution. Africamédia, et je remercie Nabou (NABOU dit : 27/07/2017 à 17:38
    FRANCE ET OCCIDENT = TERRORISME CONTRE L’AFRIQUE) de me faciliter les conclusions concrètes d’une réflexion qui au départ était pensée intellectuellement mais qui reçoit sur le terrain la résistance des faits.
    1. Pour le Ministre Thierry Moungalla, pas de dialogue et pas de conférence concernant Ntumi et la résolution du problème politico-militaire dans le Pool : soit Ntumi se rend, soit la raison d’Etat sera plus forte et il en assumera les conséquences en tant que prisonnier ou mort. Pas de discussion avec Ntumi et le Ministre fait un parallèle avec Boko Haram : ion ne discute pas avec Boko Haram, on le combat militairement.
    2. Dans le sonore télévisuel que Nabou a envoyé, un certain Luc Michel, belge et géopoliticien, estime que la France et l’Occident sont complices et déstabilisent les régimes politiques de Sassou et d’Obiang Nguema qui sont des nationalistes pour leurs pays et qui résistent aux intrigues de printemps arabe orchestré par la France et les Etats Unis. Sassou et Nguéma seraient haïs par la France car ils réorientent leur politique vers certains pays émergents (Brésil et surtout la Chine et la Russie). Je ne réagis pas aux analyses de Luc Michel qui n’engagent que lui, mais je constate que Paris et la France ne sont pas les bienvenus pour résoudre les problèmes dans le Pool.
    Conclusion : j’ai théorisé un plan de sortie, les faits politiques et la réalité sont plus têtus que ma modeste analyse mais je continue de croire à la paix au Congo et je fais remarquer, pour terminer, que je n’ai pas eu beaucoup de réponses dans la tentative de synthèse (Lucien PAMBOU dit : 27/07/2017 à 13:30

    Bonne fin de semaine à toutes et à tous et que le débat continue.

  69. Pascal Malanda dit :

    Cher Troisième œil
    Vous avez oublié que je j’émettais une hypothèse : « Supposons (pure hypothèse) que je sois obligé de m’armer…. » Dans la vie réelle, je refuse de porter l’arme, ce n’est pas mon métier. Il y a des gens qui ont fait le choix du métier des armes. Malheureusement, chez nous, les armes du peuple se retournent contre le peuple.
    Je suis convaincu qu’on peut obtenir le départ de Sassou sans tirer une seule balle. Savez-vous pourquoi Sassou se retire à Oyo chaque fois que la situation devient difficile à Brazza ? Parce qu’en tant qu’être humain, il a peur de la mort comme vous et moi. Face à la mort d’un être cher, il pleure comme vous et moi. C’est vous qui le transformez en surhomme, l’Übermensch hitlérien parce que ça vous console de voir son côté inhumain qui éclipse le vôtre.

  70. Pascal Malanda dit :

    Le jour où vous verrez en Sassou un simple mortel, vous n’aurez plus besoin d’invoquer sa mort nuit et jour car vous aurez compris que la mort est notre destin à tous. On n’a pas besoin de tuer Sassou pour le forcer à quitter le pouvoir. C’est un raccourci trop facile qui nous empêche de faire face à nos égoïsmes et nos haines. Vous parlez d’une minorité qui soutient Sassou, savez-vous que cette minorité s’accroche à lui parce qu’elle a peur de vous ? Vous qui dites : « Le jour où nous aurons la peau de Sassou, nous ne vous raterons pas. » Commencez par rassurez vos compatriotes du nord qui s’accrochent à Sassou, vous verrez si Sassou tiendra 48h. Mais à vous lire, je comprends que vous utilisez les mêmes ressorts spirituels que les officines du PCT. Pas étonnant que le Congo se transforme chaque jour en fleuve de sang.La chute d’un président sans tirer une balle a déjà eu lieu dans notre pays. Je rappelle le cas de Youlou et de Yhombi. OK, comparaison n’est pas raison, et les époques sont différentes. Mais partout où un peuple s’est levé pour exiger ses droits, aucune force n’a pu s’y opposer.

  71. BANKOUNDA MPÉLÉ Félix dit :

    « Je suis convaincu qu’on peut obtenir le départ de Sassou sans tirer une seule balle. Savez-vous pourquoi Sassou se retire à Oyo chaque fois que la situation devient difficile à Brazza ? Parce qu’en tant qu’être humain, il a peur de la mort comme vous et moi. Face à la mort d’un être cher, il pleure comme vous et moi »
    Ensuite,  » Vous parlez d’une minorité qui soutient Sassou, savez-vous que cette minorité s’accroche à lui parce qu’elle a peur de vous ? Vous qui dites : « Le jour où nous aurons la peau de Sassou, nous ne vous raterons pas. » Commencez par rassurez vos compatriotes du nord qui s’accrochent à Sassou, vous verrez si Sassou tiendra 48h »
    Désolé cher Pascal mais tu procèdes à trop de raccourcis également ! Tu oublies de dire que cette canaille a fait le choix d’un jeu politique qui ne peut se faire que par la violence et le ménage toujours un peu trop! Comment, historiquement, la grande majorité des gens qui ont fait son choix ont terminé leur vie! La fameuse loi du Talion n’est quand même pas une invention congolaise ou africaine bon sang! Aujourd’hui toutes les voies de la raison et du droit sont inefficaces contre ses crimes massifs! Alors, n’est-ce pas lui qui dicte l’issue de la situation et non les autres!
    Et c’est également une grosse erreur de soutenir que cette minorité s’accroche à Sassou à cause des menaces! Tu sais bien que les raisons majeures sont autres, et essentiellement mercantiles! Il ne faut pas trop user de caricature et d’équilibrisme sur des affaires aussi graves, au risque d’exciter des mercantilistes et criminels dans leur jeu de manipulation. Il faut éviter de confondre les agresseurs et les victimes désaxés et dans le désarroi…

  72. BANKOUNDA MPÉLÉ Félix dit :

    Cher Pascal,

    Ce précédent post s’adressait à Pascal Malanda !

  73. Pascal Malanda dit :

    Sassou n’est pas un Übermensch hitlérien, c’est un humain comme vous et moi fait de chair et d’os. Cessons de le diaboliser ou de le déifier, ramenons-le à sa dimension naturelle d’humain mortel avec ses craintes, ses peurs, se frustrations, ses désirs, ses joies, ses tristesses etc. Tous les pouvoirs extraterrestres (fétiches) et extraconstitutionnels (violation de la constitution et hold-up électoral) que nous lui accordons viennent de nos têtes. Nous, le peuple souverain, le souverain primaire, avons le pouvoir de les lui retirer et sans eux il redevient le simple mortel qu’il est. Un ami rabbin avec lequel je discutais un jour sur l’antisémitisme m’a révélé une chose incroyable. « Le problème de l’antisémitisme n’est pas que les Juifs se déclarent peuple élu, le problème c’est que les autres y croit. » Contre une croyance, on est souvent impuissant. Au Congo, trop de gens croient que si « Sassou meurt à 12h, le nordiste qui n’aura pas quitté Brazza avant 14h est un homme mort. » En quoi diffèrent-ils de ceux qui croient que l’assassinat de Sassou libèrera le Congo ?

  74. Pascal Malanda dit :

    Cher et très respecté aîné,
    Je comprends ton désarroi d’homme de droit face à tant d’injustice. Non, la loi du Talion n’est pas une invention africaine. Elle remonte au Pentateuque juif que je lie avec prédilection. Ce n’est pas au juriste que tu es que j’apprendrai que ce Talion était un énorme progrès par rapport à la loi précédente qui permettait de raser un village pour un doigt coupé. Crever un œil pour un œil ou arracher une dent pour une dent était alors un énorme progrès. La modernité à laquelle nous aspirons tous nous impose le respect du droit dans toute sa rigueur. Que d’autres s’en écartent ne nous exempte aucunement. Bien au contraire, le droit moderne interdit à un individu de se faire justice, sauf à évoquer la légitime défense. Je te concède qu’il n’y a pas de justice au Congo où la constitution-même n’est pas respectée. Cela m’autorise-t-il à prendre les armes ? En tout cas, personnellement, je ne m’y sens pas contraint. Je ne crois pas à la solution armée. Je crois au souverain primaire qui peut exercer son droit inaliénable.

  75. Pascal Malanda dit :

    Grand-frère, sais-tu combien de nos concitoyens du nord habitent à Pointe-Noire ? Sais-tu dans quelle hantise ils sont quand la situation politique devient délétère à Brazza ? Si les gens doivent quitter Brazza en 2h, en combien de temps quitteront-ils Ponton et par quelle route ? Celle du Cabinda ? J’ai connu la violence verbale à Poto-Poto jusqu’au jour où notre maison a été brûlée en 1997 par des voisins du quartier qui nous disaient des mois à l’avance en blaguant : « Le jour où la guerre commencera, on commencera par brûler chez vous. » Quand vous avez vécu cette violence dans la réalité, vous ne prenez pas à la légère ce qui ailleurs aurait pu passer pour des propos de café du commerce.

  76. Pascal Malanda dit :

    Pour finir, cher aîné voici le triste constat auquel je suis arrivé. Notre société est traversée par une violence anthropologique indescriptible. C’est cette violence qui contribue à la construction d’un non-Etat d’une violence inouïe. C’est cette violence qui justifie la violence à l’égard des violents et nous lance dans une spirale infernale. Qu’une infime minorité exploite cet odieux filon ne m’autorise pas à sacrifier les principaux fondamentaux et universels.
    Son sang que Marien a offert en toute dignité a-t-il lavé le Congo ? Croyez-vous que celui de Sassou lavera mieux notre pays ? Je n’y crois pas un seul instant, mais je n’empêche personne d’entretenir cette grande illusion. Mon Congo, je le construis sur la non-violence d’un peuple capable de surmonter ses haines pour arrêter la folie collective et la paranoïa élevée au rang d’idéologie.

  77. Troisième Oeil dit :

    Loin de moi de déifier ou de diaboliser Sassou, je le sais très bien que c’est un simple mortel comme tous. Vous savez quand je le vois s’acharner sur son pouvoir et se croyant invincible, il me fait toujours pensé au Roi perse du VIe siècle avant JC, le roi Cambyse après sa conquête de l’Egypte il se croyait étre l’Etre le plus puissant du monde parce qu il détenait les pouvoirs secrets et magiques des prêtres égyptiens après avoir pillé les temples pharaoniques, mais il en voulait encore plus pour se protéger davantage jusqu’à se faire avoir par un simple prêtre noir-égyptien ou nubien, puis il a sombré dans la folie l’ayant emporté à la mort sur son chemin de retour dans le Sinai. Le destin de tout un chacun, seul le créateur le sait (pour les croyants). Je ne peux vouloir la mort d’un etre humain sans raison aucune; mais celui qui verse le sang des innocents et fait couler les larmes des démunis du Pool, jusqu’à imposer la déportation et la destruction de toute une région pour des raisons qui lui sont propres; j’ai donc peur qu’il ait déjà sombré dans la folie.

  78. Pascal Malanda dit :

    Cher Troisième Oeil,

    Concernant le Pool, rien à dire de plus sinon la colère de voir une région détruite par la bêtise humaine et le silence coupable de la population. Cette tragédie doit s’arrêter et nous avons tous ensemble un devoir moral de le faire.

  79. Troisième Oeil dit :

    Ce que dit votre ami rabin est juste, mais c’est la masse populaire naive et bien manipulée qui continue à croire que les juifs sont le peuple élu. Elu par qui? Quelle divinité? El? Elohim, Adonay Yahwe? Jehovah ou le Tetragramme? Des divinités apparues à quelles époques de la pré-histoire? Ce cher rabin doit connaitre l’origine des abbérations des soi-disant saintes écritures avec les roles joués par les scribbes, les docteurs de la loi et la dynastie davidique après la seconde destruction du temple de Salomon notamment à Constantinople au XIe siècle après JC, puis aujourd’hui l’infiltration de toutes les sociétés sécretes par le judaisme sioniste; donc l’antisémitisme en vers les juifs est la conséquence de leur ruse chronique et diabolique en voulant goyiser le reste des peuples sur Terre, il n y a qu’à lire le Talmud pour en savoir davantage.

  80. Troisième Oeil dit :

    Bref cette conscience populaire de peur instaurée par Sassou au ressortissants du Nord est un faux problème. Nous avons vu l’engouement du peuple envers Mokoko du Sud au Nord, et Sassou était déjà mort politiquement; est ce que vous ressentiez une destruction ou déchirement du tissu social congolais ou du Nord 48heures après en 2016? Non! Donc ceux qui croient à de telle idéologie n’ont encore rein compris. Ne croyez pas que la chute de Sassou entrainera le pays dans le chaos, même si c’est le cas; ne sommes-nous pas déjà dans ce chaos avec ce qui se passe dans le Pool? Après Sassou il y aura d’autres congolais qui pouront relever le défis; ça sera peut-etre vous Pascal Malanda, donc cessez avec votre péssimisme qui redonne encore plus de confiance à Sassou.

  81. Bakala dit :

    C’est normal que Thierry vienne démentir la fuite des pourparlers entre Sassou et ses maîtres français. C’est normal que les supporters de Sassou parlent de nationalisme face aux demandes des français qui veulent qu’il tienne ses engagements de 2015, maintenant qu’il a ‘normalisé » son régime avec des élections bidon qu’il a remportées.

    C’est la vérité quand à Thierry dit qu’il n’y aura pas de négociations avec Ntumi. En effet, la fin de la guerre au Pool ne dépend que de la seule volonté de Sassou. Ntumi n’est qu’un alibi qui lui a permis de cacher son jeu diabolique à ceux qui refusaient de voir la réalité d’un dirigeant vomi par son peuple. Aujourd’hui si sassou retire sa milice des villages du Pool, la guerre s’arrêtera puisque Ntumi ne s’en prend pas aux populations civiles contrairement aux cobras que les ONG Accusent des exactions de toutes sortes.

    Le dialogue politique pour sortir de cette crise n’est qu’une perte de temps. C’est Une fuite en avant pour que les principaux responsables ne rendent pas un jour compte de leurs exactions. Si un jour les congolais de tous bords devaient aborder la question du Pool c’est par l’institution d’une commission d’enquête pour connaître les causes et conséquences de cette guerre afin d’établir des responsabilités des uns et des autres afin de rendre justice aux populations victimes. Il ne peut y avoir de solution politique sans justice.

  82. KOO' NGOH dit :

    @BANKOUNDA MPÉLÉ Félix

    Je ne sais comment vous remercier…
    Simplement, Merci beaucoup pour cette clairvoyance et mise au point.

    KOO’ NGOH

  83. KOO' NGOH dit :

    @Troisième Oeil

    Vous avez tout dit… Comme c’est tellement comprehensible et clair.
    Comment ne pas vous dire Merci?…
    Le Congo d’apres sassou a tellement de ressources humaines que les mots me manquent.
    Merci!

    KOO’ NGOH

  84. KOO' NGOH dit :

    @BANKOUNDA MPÉLÉ Félix

    Plus clair que ça, bien expliqué et bien transmis, je ne peux en penser.
    Tout simplement: Merci!

    KOO’ NGOH

  85. VAL DE NANTES , dit :

    @KOO GOH grosse validation ;;;;le capital humain congolais est intact et attend le départ de SASSOU ..ON EST là , on attend ;;;;

  86. VAL DE NANTES , dit :

    Ma valise est prête et mon cerveau bouillonne ;;;;;LE DEPART DE SASSOU est un préalable , à l’exploitation efficiente de nos différents cerveaux ;;;;.
    IL EST DES cerveaux qui ne fonctionnement pleinement que dans un milieu sain ;ET , surtout qui ne travaillent que pour le bien être du CONGO et non pour les NGUESSO ………

  87. VAL DE NANTES , dit :

    lire ;;;;; qui ne fonctionnent

  88. KOO' NGOH dit :

    @VAL DE NANTES

    Bien dit….
    Rapidement, je n’hésiterais pas à me joindre à toi le moment venu après le depart de ce diable de sassou.
    Tout simplement pour l’heure, soutenons nous.
    Bonne journée!

    KOO’ NGOH

  89. Lucien PAMBOU dit :

    A tous,
    Merci encore pour vos nombreuses contributions qui chacune d’entre elles développe un point de vue concernant le présent et l’avenir du Congo. L’analyste politique que je suis et le lecteur permanent de Machiavel se pose des questions que d’aucuns d’entre vous, malgré vos remarques, gardent cachées mais dont on voit poindre une début de solution grâce à vos nombreuses exaspérations, ce qui est légitime.
    Je m’en vais, maintenant, mettre sur le tapis des questions que la lecture de vos nombreux posts m’inspire.
    1. Sassou doit disparaitre en n’étant plus à la tête du Congo pour que les problèmes soient résolus. En êtes-vous si sûrs car la théorie du réseau enseigne que le nœud central peut être remplacé par des sous-nœuds qui vont donc se livrer bataille pour remplacer Sassou ? Quels sont les moyens légaux ou militaires de l’opposition pour inverser le cours des choses ? Qui aura la légitimité dans l’opposition interne ou celle de la diaspora pour revendiquer les attributs suprêmes de l’Etat. Je vous d’ici une bataille homérique se mettre en place, malgré un semblant d’accord entre une partie de l’opposition embastillée, celle qui participe aux institutions, et les membres des diasporas congolaises.
    2. Sassou avait lui-même déclaré qu’il n’était pas éternel, dont acte, et qu’il n’a pas l’intention de s’éterniser au pouvoir. Sassou peut parfaitement, ce n’est qu’une hypothèse de travail (et qui n’est pas forcément machiavélique), anticiper son départ avant 2012 et prendre ainsi de court l’opposition congolaise en provoquant une élection présidentielle anticipée à laquelle tous les Congolais peuvent participer, dont son fils, Christel Denis Sassou Nguesso. Au nom de quel droit peut-on opposer la possibilité donnée à Christel Nguesso de se présenter à l’élection présidentielle ? Il est le fils de son père, il est donc Congolais, même si certains pensent que, par sa mère, il est de la RDC. Je fais remarquer que la filiation légale et légitime, au Congo passe par le père, même si certains d’entre nous appartenons à des traditions matriarcales, comme chez les Vilis où le neveu joue un rôle important ; mais ici nous ne sommes pas dans l’ordre de la tradition mais des institutions.
    3. Certains sur ce site disent que Sassou a accéléré la Mbochisation de l’appareil d’Etat, de l’armée, de la justice et des instances politiques du pays. Première hypothèse : le Président ou la Présidente élu(e) (encore faudra-t-il revoir ou non le texte constitutionnel sur lequel s’appuieront ces élections) devrait soit participer çà la lutte contre la Mbochisation de l’appareil politique et d’Etat par des licenciements massifs des Mbochis, soit, au nom de la concorde et de l’unité, les laisser à leur place en rééquilibrant les choses. Deuxième hypothèse : la lutte contre les Mbochis est la situation idoine pour certains qui pensent que tous les Mbochis sont responsables, alors que la réalité est autre. Voyagez un peu dans le Nord du pays, vous verrez les conditions dans lesquelles vivent les Mbochis dans ce pays. Ce ne sont pas toujours des conditions de luxe ou de privilégiés. La chasse aux Mbochis n’est pas la solution idoine, car il y a des mariages mixtes entre nous Congolais, Mbochis/Laris, etc. Sommes-nous devenus fous pour continuer à croire que les problèmes politiques au Congo ont une assisse socio-anthropologique que les politiciens manipulent à leur guise depuis les années 60.
    4.
    Je termine, je sais que les questions que je soulève sont gênantes, mais elles sont au cœur de ce que nous pensons de façon hypocrite et intime. J’ai essayé de sonder vos reins pour essayer d’en extraire un début de réaction, je pense que je vais être servi et c’est ce que j’attends. Mettons-nous à table au lieu de faire semblant.

  90. Lucien PAMBOU dit :

    « Je vois ici une bataille homérique » plutôt que « Je vous ici une bataille homérique »
    Il faut aussi lire départ de Sassou avant 2021, au lieu de 2012 !

    Bien sûr la résolution des problèmes politiques passe par une méthode, laquelle ? Politique ? Militaire ? Et avec quels moyens pour éviter des bains de sang au peuple congolais et les crises politico-militaires, dont celle du Pool pour laquelle Thierry Moungalla a opposé une forme de non-recevoir aux esquisses d’hypothèses de sortie de crise que mon papier mettait en évidence. Je rappelle que pour Moungalla, pas de négociation avec Ntumi, soit il se rend, soit il est tué. (Lire le post vidéo de Nabou du 27/07 en amont de ce post).

    Pambou

  91. BANKOUNDA MPÉLÉ Félix dit :

    Cher Pascal,
    Tu auras compris que mon but ce n’est pas de théoriser la violence, et mon reproche à ton endroit ne portait pas sur cela, pour que tu y bornes ta réponse. Ma remarque consistait à te dire que tu sembles ne pas te rendre compte que ce que tu reprochais à certains de tes compatriotes qui ne juraient que contre Sassou et d’autres n’était, justement, que la conséquence du manque d’éducation politique et de la violence de Sassou. Qu’ainsi, moins que de donner des leçons aux victimes, c’est au criminel invétéré et ses sbires principalement que tu devais demander comment, avec ses interminables épisodes de sang, voient-ils l’issue. Et que, plus cela continue, plus la sortie sereine devient improbable, toujours de son propre fait. Remarque ignorée en plus, c’est essentiellement par mercantilisme et non par crainte pour leur vie que nombreux dites ici « minorités »(je n y comprends rien, à ce terme) s’attachent à Sassou. Autre remarque ignorée également, quand la raison et le droit sont systématiquement bafoués, comme le fait Sassou, l’histoire universelle, y compris en Afrique, démontre que la violence (arme perpétuelle de Sassou en l’occurence) prend souvent le relais. Le constater, ce n’est pas faire l’apologie de la loi du Talion cher Pascal. Mais, honnêtement, et objectivement, c’est le choix machiavélique fait par Sassou et ses bandits, comme tu le sais bien. Je ne t’apprends rien à cet égard…

  92. le fils du pays dit :

    Mes chers compatriotes.J’ai parcouru toutes les dernieres interventions aucun intervenant a parle du depart de l’empire francais du Congo.Mr Sassou doit partir ainsi que l’empire francais qui l’emploie.Nombreux Congolais pensent a tort seul le depart de Mr Sassou qui debloquera la situation.Je vous le repete c’est l’empire francais et son valet qui doivent degager le planche.Mr Sassou part et la france,croyez moi nous n’aurions rien fait,il faut absolument chasser les deux et prevenir en mettant les gardes fous pour eviter de nouveau vassaux des empires.La france est la vraie source du malheur Congolais.Mr Sassou n’est que facilitateur,serviteur.Retenez bien cela.Il faut chasser la france comme l’ont fait les Algeriens c’est bien beau de parler du depart de valet et l’empire qui l’utilise?.La solution doit etre globale.En ce qui concerne la Mbochisation de l’appeil de l’etat les Congolais tres lucides regleront cela sans probleme en revisant les competences de tout un chacun,la meritocrite etc.Ce tire peut etre facile corriger.Pour le moment,il faut se liberer de la france en la chassant.

  93. Djess dit :

    @Lucien PAMBOU,

    Comme tu pouvais t’y attendre cher ami, ton post ne peut me laisser indifférent, tant il suscite en moi des démangeaisons intellectuelles.

    D’emblée, je crois que ceux qui estiment que la solution au problème congolais est aisée se trompent. Et quelle que soit l’hypothèse retenue, le départ de Sassou du pouvoir est un prélable. Jacques Opagault nous avait prévenus:  » Tant que l’enfant à la coiffe du diable (Sassou) sera en vie, le Congo ne connaitra jamais de paix ». Il avait raison sur toute la ligne.

    Alors comment faire? Il va falloir d’abord chercher à s’asseoir autour d’une même table, un peu comme à la CNS pour chercher à extirper le mal des entrailles du Congo. Or, cela n’est possible que sous les conditions de Sassou, puisqu’il sait que cette fois-ci, l’indulgence légendaire des congolais ne jouera plus. Ils vont chercher à se débarasser de lui. Définitivement.

    L’unique possibilité de réunir les conditions d’un vrai dialogue ne sera envisagée que lorsque ce dialogue sera imposé à Sassou, c’est à dire lorsque l’opposion, peut être avec l’aide de la comunanauté internationale, réussira à céer un vértiable rapport de force. Cependant, compter sur sur la communauté internationale est une véritable hérésie.

    C’est de notoriété publique:  » le terme « communauté internationale » n’est bien souvent qu’une coquille vide sur laquelle les Etats s’appuient pour justifier leurs action » Ce qu’on appelle la communauté internationale aux Etats-Unis, c’est le gouvernement américain et tous ceux qui sont d’accord avec sa politique. Il en est de même pour la France. Si la France avait la ferme volonté de changer la donne au Congo, Hollande serait resté ferme dans le sillage du discours de la Fraoncophonie à Dakar, il pouvait bien se targuer de cette « communauté internationale.

    Par conséquent, la question que je venais de poser reste entière. J’ai compris une chose en comparant  » la revolution burkinabé » et la prise de pouvoir par Kabila-père à Kinshasa. Deux situations différentes:

    – Sans Kabila et sa base arrière du Rwanda, il aurait été illusoire de porter l’estocade à Mobutu si aisément. Oui, Ntumi n’a ausune marge de manoeuvre puisqu’il n’a aucune base arrière- Le Pool est dans le Congo, et sa zone de prédiléction, à la frontière avec la Bouenza, ne lui donne pas assez de possibilité de ravitaillement. les choses seraient différentes s’il était du côté de Boko à la fontière de la RDC. Là encore, Sassou avait déjà neutralisé cette possibilité avec les accords de non agressions qu’il avait initiés et signés avec tous les pays voisins.

    – Au Burkina, la société civile en harmonie avec une jeunesse determinée ont pris de court, même les services secrets français qui ne s’attendaient pas à une tele accélération d’évènements. Il faut aussi ajouter un élément déterminant: Blaise Compaoré a lâché du lest dès qu’on lui a dit qu’il y avait déja près d’une trentaine de victimes. Sassou lui a donné l’ordre de continuer à tuer en Novembre 2015. Une pierre à la place du coeur

    La Mbochisation de Congo est une réalité, elle a été faite à dessein. Sur 44 généraux, 90% sont du Nord et 25 ( plus de la moitiié) sont de la cuvette, presque tous mbochis. Ca pose énormément problème. Même si les autres nordistes comprennent peu à peu que Sassou a pris le parti de concentrer son pouvoir entre les mains des Mbochis en mettant KIKI à la tête, les autres sont moins structurés pour contrer ce plan machiavélique. On a vu avec quelle aisance il a pu mettre Okombi et Nsourou, deux tékés qui avient été les grans leviers pour la prise du pouvoir en 1997 en marchant sur les cadavres des congolais.

    De même, personne ne pouvait s’attendre à ce qu’un grand officier de la trempe de Mokoko soit cueilli comme une feuille morte dans un silence de cathédrale. Persone n’a levé un seul doigt. Où étaient donc passés les élémnts du « Front 400″ de  » Tout Bouge »?

    Quant à penser l’illusion d’une guerre entre Nianga Mbouala et JDO était une réalité, c’est être à côté de la plaque. Même s’il peuvent avoir des velléités de virer Sassou, le pouvoir doit rester entre eux, les Nordistes. C’est leur pacte secret. Ne vous leurrez pas! Vous n’avez quand même pas oublié comment ils avaient coupé la carotide à Ngouabi et faire porter le crime sur les Bakongos parcequ’ils avaient compris que le camarade Marien envisgeait de partager le pouvoir avec les bakongos!

    Même si tous les Mbochis ne vivent dans le pays de Cocagne, ils sont devenus des milliardaires, pas par talent, mais parce que Sassou a pris le pouvoir dans les conditions que l’on connait et se maintient en massacrant son peuple. Votre histoire des mariages mbochi- kongo qui neutraliserait le tribalisme n’est que stratégique et une véritable poudre aux yeux.

    Désormais, on a l’impression qu’une espèce de « violence symbolique » dont parlait Bourdieu s’installe. Quand la dictature devient féroce comme au Congo, les gens dans une espèce de résignation maladive semblent s’y accommoder. On voit comment certains égarés considèrent Kiki comme un Dieu.

    Et, de plus en plus, nous entrons dans une espèce de processus de soumission par lequel les dominés perçoivent la hiérarchie sociale comme légitime et naturelle.

    Je reste convaincu d’une chose, et Magellan me conforte en cela:  » On ne libère pas un peuple, un peuple se libère tout seul ».

    Ca ne sera pas aisé, mais on y arrivera. Pas par le dialogue, parce que Sassou ne l’acceptera pas, peut être de manière violente, le seul language qu’il comprend, mais on y arrivera…

  94. Lucien PAMBOU dit :

    Djess,

    merci de répondre au fond sur les remarques que j’ai faites car bon nombre d’intervenants sur ce site évite de répondre de façon précise aux questions que j’ai posées dans mes différents posts à la suite de mon article, comme mon cher Félix Bankounda, dont on attend qu’il nous donne un accord juridico-politique de sortie de crise qui devrait s’appuyer sur quelle constitution ? Celle de la CNS 91/92 ou celle actuelle ? Je te taquine cher Félicxcar le juridique n’a de sens que par le biais du politique, tu le sais bien, même si par des protocoles de discours, tu ne tiens pas toujours une position claire.

    Encore Merci Djess et j’attends que les autres intervenants sur ce site répondent aux question dérangeantes que je pose dans mon dernier post. Djess l’a fait, j’attends que d’autres ne se cachent pas en se contentant de bavardages larges. Un chat est un chat et pas un lapin. A vos plumes, citoyens congolais ! Je rappelle que c’est par le débat que jaillit la lumière, donc la source vie.

  95. BANKOUNDA MPÉLÉ Félix dit :

    Au provocateur Lucien,
    Cher Lucien,

    Comme quoi, c’est bien ta marque de fabrique, la provocation : « par des protocoles de discours, tu ne tiens pas toujours une position claire » ! Voilà comment Félix est égratigné ! Je pense plutôt être toujours dans le mile, mais que par rapport à la question posée, et serai plutôt tenté de dire en revanche que je ne reçois pas toujours des réponses à mes répliques ! À croire que je réussis toujours à te clouer au piloris ! Ainsi, tu te calfeutres en feignant une réponse dans des généralités et globalités.

    Ma lecture de la situation du Congo, et de la sortie de crise n’est pas si compliquée. Pour une fois tu as raison, « le juridique n’a de sens que par le biais du politique », surtout quand il s’agit du droit des institutions publiques et politiques. Ce qui veut dire que c’est le politique qui fait le droit et non l’inverse, mais qu’une fois que le droit a été fait par le politique, il tient désormais celui-ci, sinon c’est l’instabilité, l’insécurité juridique et l’abus parce que le politique est, par définition et en général, changeant et circonstanciel. Selon les termes habituels et bien connus, c’est ce qu’on appelle l’État de droit, qui s’impose à tout le monde, y compris les dirigeants qui l’ont établi, dès que cela a été fait dans les formes requises. Tu AURAS NOTÉ QUE SASSOU FAIT TOUJOURS LE CONTRAIRE.

    Au-delà des controverses oisives et légères, des confusions tous azimuts, des partis pris décomplexés, des blagues noires, bref du subjectivisme qui caractérise bien les Africains, les Congolais particulièrement et en l’occurrence, reconnaissons cher Lucien que ce qui caractérise quand même Monsieur Sassou-Nguesso c’est une constante instabilité juridique, qu’il a inauguré dès 1977 déjà, et surtout 1979, par une diarrhée constitutionnelle. Tout son règne politique est, au plan juridique, à la fois instabilité et insécurité juridique et politique qui n’est que le reflet de ce que l’on constate au plan humain et social. J’ai pas besoin de revenir sur les détails de ces derniers aspects (humain et social), au risque de donner l’impression de toujours vouloir l’accabler. Bref, reconnaissons tout de même que là on a l’impression d’être perdu, avec deux Constitutions (2002 et 2015), tous les deux adoptées de manière vicieuse, dans ou après la force et le sang.

    Je n’ai ainsi pas compris la position de certains compatriotes éminents, comme Monsieur Bowao, qui critiquent Monsieur Sassou sur les conditions d’adoption de son dernier texte (celui d’octobre 2015) et qui, par contre, défendent celui de 2002, alors que les deux sont adoptés dans les mêmes conditions, c’est-à-dire, en violation des procédures pré-établies, dans la force et dans le sang ! Si on a accepté, comme ils l’ont fait, le texte de 2002, ils devraient également accepter celui de 2015, puisque c’est là la marque de fabrique du général. Ainsi, on comprendra et déduira facilement que les deux derniers textes posent les mêmes problèmes, et qu’entre ceux qui défendent le texte de 2002 et son respect (et par ricochet le départ de Sassou pour maintien illégal au pouvoir) pour le remplacer donc, et ceux qui à l’inverse considèrent que le débat est clos et que nous sommes sous une nouvelle république avec Sassou, c’est l’impasse et le dialogue de sourds ! On est presque perdu et, comme le dit l’adage, quand on s’est perdu quelque part dans une route, il faut revenir au point de carrefour. Ce carrefour c’est la Constitution de 1992.

    Ce n’est pas, comme pourraient le penser certains, que je sois particulièrement amoureux ou attaché à ce texte, mais essentiellement parce qu’elle faisait consensus. Tout le monde, y compris Sassou, l’a défendu pour s’opposer à Lissouba en novembre 1992 et en 1997. Nous savons tous que c’est pour des intérêts personnels et stratégiques qu’il l’a changée, parce qu’il voulait à la fois se débarrasser de ses adversaires et se donner les moyens de rester longtemps ! C’est aussi pour les mêmes raisons qu’il a changée celle adoptée par lui-même pour une autre, celle de 2015 !

    Donc le texte de 1992 c’est un repère et non un idéal. Ma conviction est d’ailleurs qu’elle a été assez mal rédigée, n’est pas suffisamment claire et techniquement pas rigoureuse. Plus grave, elle n’est pas très adaptée, comme les suivantes d’ailleurs, au contexte sociopolitique congolais.

    Qu’est-ce que j’entends par là, et je te livre là, et aux autres aussi, un aspect de mon idée de fond de sortie de crise. Il m’est déjà arrivé, plus d’une fois, de développer cette idée. Nous savons tous pourtant que la plupart des déboires, des mésaventures vécues dans les pays africains est liée au ‘Président de la République’. Que de temps, d’argent, de morts, de rendez-vous perdus ou ratés à cause de cette institution ! IL EST TEMPS D’Y METTRE UN TERME ! Ce fut l’objet de ma contribution au VIIème congrès français de droit constitutionnel, en septembre 2008 à Paris, consacré au Cinquantenaire de la Constitution française de 1958, sous l’intitulé « REPENSER LE PRÉSIDENT AFRICAIN » (Revue parlementaire et politique, 2011, numéro 1058).

    En gros, mon idée est que la société africaine, la société congolaise en l’occurrence, comme la plupart des États africains qui sont passés par des graves crises, est très complexe, au plan socioculturel. Il faut donc que l’institution présidentielle soit représentative, ou adaptée, à cette complexité pour que l’écrasante majorité de nos compatriotes s’y retrouvent et que s’estompe largement les suspicions et frustrations vécues sous les termes connues de tribalisme et régionalisme. Autrement dit, IL FAUT BLINDER CETTE INSTITUTION.

    LA BLINDER, aussi bien au plan interne qu’extérieur, en la renforçant, et en en faisant une institution collégiale, de telle sorte que ce ne soit plus LE PRÉSIDENT mais LE CONSEIL PRÉSIDENTIEL, composé d’au moins trois ou quatre personnalités élues par de groupes de régions (ou départements comme on les appelle maintenant). Il y aurait évidemment une certaine préséance qu’on établirait au sein de cette institution dont on établirait les règles de désignation du Président.

    Pourquoi cette proposition?

    D’abord elle limite largement les faiblesses du président et les pressions extérieures à son endroit. Car, un président avec d’énormes prérogatives dans un État faible, comme on l’a vécu jusqu’ici dans la plupart des pays africains, laisse celui-ci à la merci des puissances étrangères. Cela le laisse aussi à la merci des communautés socioculturelles internes (positivement et négativement). Autrement dit, pour sa survie, il passe son temps à marchander, à subir les chantages extérieurs et internes, avec les énormes coûts que l’on imagine. Plus il est illégitime, plus il paie financièrement sa survie ! Et même quand il est légitime, il est tenu quand même de « graisser la patte » pour un minimum de sécurité et de stabilité, mais toujours avec des risques. Mieux, ce modèle proposé permet des élections présidentielles décentralisées, moins risquées, et qui permettent un apprentissage progressif de la démocratie. Enfin, une présidence collégiale permet d’aborder les grands dossiers socio-économiques du pays, comme l’égalité territoriale et leur développement, l’institution d’une Haute autorité pour l’égalité et contre le tribalisme et le régionale, les grands plans de développement économique et social, le chômage, etc

    Voilà en gros cher Lucien, mon idée de sortie de crise, qui passe par le retour au point où on s’est perdu, c’est-à-dire le texte de 1992, pas vraiment pour le rétablir, mais pour raser les humiliations que constituent les textes du dictateur, pour servir de base de départ d’une transition et donc forcément et immédiatement l’amender, pour tirer les conséquences juridiques par rapport aux décisions et actes juridiques du pouvoir illégitime. Je te précise tout de suite que contrairement à la lecture que tu fais des interprétations contradictoires du régime de Vichy par De Gaulle et Mitterrand d’un côté, et celle inaugurée par Chirac en juillet 1995 et confirmée par ses successeurs jusqu’à Macron dernièrement, l’on peut faire une lecture plus nuancée et juridique, qui ménagerait bien les Congolais par rapport aux engagements du régime dictatorial et illégal, mais ce serait trop long de le développer ici.

    Pour le reste, je n’ai jamais été d’accord avec la lecture ‘tribalistique’ ou régionaliste, comme couramment utilisée sur les réseaux sociaux. Ce qui ne veut pas dire que je nie le fait. Ma conviction est que le comportement des gens, y compris les Africains, est essentiellement déterminée par leur intérêt et qu’ils n’usent du tribalisme ou du régionalisme que comme moyen, comme raccourci pour atteindre leur objectif, leur sort, leur situation, comme partout dans le monde. Mais, il reste quelques imbéciles, une minorité, qui s’y enferment, qui y croient mais, je ne cesse de le souligner, le tribaliste le plus fieffé finit par basculer s’il n y trouve pas son compte. Les dirigeants eux, c’est-à-dire ceux qui sont en position de pouvoir, en usent par machiavélisme, en lien avec les pressions-avantages dont j’ai fait état plus haut. En clair, SOUS LE COUVERT DU TRIBALISME ET DU RÉGIONALISME, C’EST LE CARREFOUR DU MACHIAVÉLISME (Les dirigeants), DES CALCULATEURS (essentiellement les élites et autres fonctionnaires notamment) ET LES IMBÉCILES ( quelques oisifs des milieux urbains qui n’ont que le lien socioculturel pour espérer, et n’ont rien d’autre ‘à vendre’)

    Raser les textes constitutionnels illégaux, revenir au texte du consensus, l’amender et l’adapter à la transition impérative et relativement longue, crever l’abcès des grands dossiers criminels et financiers du pays, remodeler l’institution présidentielle, élaborer les grands textes fondamentaux comme les deux annoncés notamment, voilà en gros….

  96. Pascal Malanda dit :

    Cher aîné,
    Loin de moi l’intention d’éluder ta question. Ma démarche est simple : Pourquoi perdre toute notre énergie à diaboliser et injurier Sassou alors que nous pouvons mettre cette énergie à profit pour des stratégies constructives ? Et pour construire, on ne s’adresse pas au bourreau du père, on protège et conforte la veuve et l’orphelin. Je ne critique pas les victimes, je nous encourage à prendre toutes nos responsabilités dans la non-violence. Sassou partira très bientôt, mais la violence, tant celle que le PCT a structurée depuis 1969 que celle plus grave, au fond de chacun de nous resteront. Et notre violence ne date pas du PCT, elle est déjà présente au MNR et surtout à la JMNR de Massambat-Débat. N’importe quel politicien mal intentionné n’aura aucune difficulté à l’exploiter. C’est pourquoi je m’acharne contre ce mal qui est en nous et qui a permis le retour de Sassou en 1997.

  97. Pascal Malanda dit :

    Depuis ma jeunesse, je suis viscéralement allergique au PCT et à tout son système dont on voit aujourd’hui la phase avancée d’accaparation. Mêmes ceux qui se voilaient la face au nom d’une unité du nord découvrent un système perverti et confisqué par un clan et au sein du clan par une famille et au sein de la famille par une branche hyperactive qui ne se gêne plus de livrer à la vindicte les membres gênants. Comme le capitalisme qui porte en lui les germes de sa destruction (dixit Marx), le système PCT est arrivé à la fin de sa logique : l’hyper concentration du pouvoir et des finances dans les mains d’un petit groupe d’oligarques tellement ivres de pouvoir qu’ils narguent tout le monde. Et à ce niveau d’arrogance, tout système similaire se bloque automatiquement en coalisant tous les exclus, anciens et récents.

  98. Pascal Malanda dit :

    Le système peut-il encore s’arrêter ? Je ne pense pas. Il pouvait se remettre en cause avant octobre 2015. J’y ai sincèrement cru et y ai activement travaillé pensant que le bon sens élémentaire allait l’emporter, que Sassou qui avait justifié son retour au pouvoir par la défense de la démocratie allait rester cohérent. Il a préféré écouter des courtisans qui l’ont abreuvé de menaces et de louanges. Lui seul était capable de sauver le Congo d’une hypothétique destruction, lui seul devrait achever ce qu’il avait commencé. Sassou porte entièrement la responsabilité de la débâcle actuelle. Il ne peut pas accuser des conseillers qui lui auraient suggéré de mauvaises solutions. Le conseiller ou le courtisan propose, le responsable décide. Le corbeau de la fable qui avait lâché le fromage aurait tout aussi pu le garder, la décision finale lui revenait souverainement.

  99. Pascal Malanda dit :

    Depuis le blanc-seing accordé par la France de Hollande pour « consulter le peuple congolais », le mal a été fait et il n’y a plus d’autre issue qu’un effondrement du système comme un château de cartes. Le système aurait pu survivre en plein boom pétrolier en distrayant le peuple par du vin, du pain et des jeux comme dans la Rome antique. Or, comme par hasard, depuis 2014, les cours du pétrole se sont effondrés engendrant un opposant incorruptible : la crise économique. Sauf miracle, ou événement international imprévisible genre troisième guerre mondiale ou un grand conflit au Moyen-Orient, le cours du baril restera bas pendant assez longtemps. La conclusion coule de source : la situation n’est pas tenable.

  100. Pascal Malanda dit :

    Dans ces conditions, ai-je besoin d’injurier Sassou ou de souhaiter son assassinat abréger la souffrance du peuple ? Un adversaire politique se combat par des armes politiques. Recourir aux armes, même pour combattre une dictature ou une oligarchie est une vraie fausse idée et une lâcheté que je ne partage pas, mais je n’impose rien à qui que ce soit. J’assume ma naïveté.
    Cher aîné, tu dis : « …c’est au criminel invétéré et ses sbires principalement que tu devais demander comment, avec ses interminables épisodes de sang, voient-ils l’issue… » Trop de sang a en effet coulé dans ce pays et c’est pour éviter qu’il en coule encore plus que j’ai plaidé pour la Voie du Milieu dans un sursaut national où ne devions transcender nos haines, nos peurs, nos égoïsmes etc. La réponse a été le 25 octobre 2015 et le 20 mars 2016. J’en ai tiré une conclusion simple : le point de basculement a été atteint, le point de non-retour a été dépassé. Je ne vois pas Sassou revenir à la constitution de 2002, je ne le vois pas avouer le hold-up électoral de mars 2016. Si par pur miracle il le fait, j’applaudirai des deux mains et des deux pieds. S’il ne le fait pas c’est un choix qu’il assume en adulte. Tout le reste n’est que fuite en avant et je n’y suis absolument pour rien.

    Je crois au peuple, au souverain primaire qui peut se lever et abroger une institution qu’il estime injuste. On l’a vu partout au monde : Quand un peuple est debout, une grande partie de la force publique républicaine s’aligne en général sur les revendications du souverain primaire. Dès lors, rien ne peut s’opposer au changement qui devient inéluctable. Et pour cela, je n’ai pas besoin de diaboliser Sassou, il s’en charge lui-même; et encore moins de l’embrasser sur la bouche, j’ia d’autres préférences.

  101. VAL DE NANTES , dit :

    @MALANDA
    Entre le blanc seing de HOLLANDE et SASSOU , il y avait le CONGO .OUI ce CONGO ,ne s’est pas se soulevé comme un seul homme , pour défendre la démocratie falsifiée par une personne d’une autre époque ;;;
    Le CONGO a raté l’occasion de dire NON à SASSOU fût ce au prix du sang ;;;;;LE VENEZUALA NOUS en donne l’exemple ;;;;
    LE BLANC SEING hollandais , fut un alibi d’inactivisme congolais , pour diluer notre incapacité à répondre à SASSOU ….

  102. VAL DE NANTES , dit :

    LIRE ;;; ne s’est pas soulevé ;;;

  103. BANKOUNDA MPÉLÉ Félix dit :

    Cher Pascal,
    Après la lecture intégrale de toute ta réponse, je te comprends et tu restes égal à toi-même, pour t’avoir lu par le passé, avec un exemple familial très touchant que tu donnais à l’appui de ta position. Ta thèse et ton souhait constituent, honnêtement, les solutions idéales, et humainement je ne vois pas comment on ne peut ne pas les partager.

    J’aavais pensé comme toi, foncièrement, que Sassou avait tout à gagner en partant en 2016 et que tous les grands du monde à ce moment (d’Obama à Hollande et d’autres) l’auraient défendu contre toute mesure à son endroit. C’est ce point de vue que j’ai défendu auprès des proches quand je suis allé au Congo en avril 2014, après 13 ans d’absence, d’autant plus qu’il y avait déjà des signes manifestes de crise. J’ai donc dit aux proches, malgré leur insistance qu’il briguerait encore, qu’il ne serait pas suffisamment imbécile pour prendre ce risque qui le condamnerait à jamais et, surtout que, du coup il lavait et bénissait tous ceux qu’il avait accablé, du genre Lissouba. De lui-même, très curieusement, il a validé tout ce qu’on lui reprochait.

    Je vais t’ajouter que moi qui ne suis pas croyant, je n’ai pas hésité à penser, et à répondre à ceux du pays qui s’étaient précipités de m’appeler pour me dire que je m’étais trompé en pensant qu’il partirait de lui-même, que décidément la malédiction et le purgatoire existaient peut-être sur terre! Comme si certains esprits, ceux de ses nombreux victimes, avaient quelque part décidé que ce Monsieur, avec tout le mal créé, ne pouvait pas s’en tirer à si bon compte.

    Je m’accorde donc avec toi pour dire qu’il a loupé une occasion historique de sortir, que le sort est désormais jeté, qu’il ne reculera plus, que la situation sera de plus en plus accablante pour lui et, comme je ne cesse de le dire, on a l’impression que presque chaque jour, lui et les siens travaillent, curieusement et paradoxalement, pour accélérer leur éviction. Bref, on s’accorde sur les différentes conclusions sauf sur un point. J’ai appris par expérience à faire la différence entre le souhait, mes souhaits, et la réalité qui, bien souvent nargue nos sentiments. Aussi, en croisant froidement tous les aspects de notre vie et histoire politiques, j’ai regrettablement l’impression que désormais il réunit toutes les conditions pour que cela se termine mal, et les exemples que tu rappelles, où il a réussi à décevoir et flinguer jusqu’à ceux qui étaient ses soutiens les plus intimes de la première heure, y participent.

    Point n’est évidemment besoin d’ajouter encore quelque chose à ce qui semble désormais tracé, pourrait-on dire, mais tous nos compatriotes, nombreux qui ont perdu plusieurs proches, ceux encore nombreux qui ont eu des carrières bien lancées mais brisées aujourd’hui, ceux qui vivent très durement la misère et qui voient le pillage massif et insolent de tous les jours, ceux-là cher Pascal, il est difficile qu’ils restent stoïques et sereins devant le cynisme de tous les jours de cette clique.

    La phase la plus difficile pour nous, qui pouvons essayer de faire la part des choses, reste celle de l’après dictature où, j’en conviens pour l’avoir toujours pensé, les mêmes userons de tout pour vouloir ré-allumer le feu comme prétexte pour reproduire le même scénario de reconquête du pouvoir. Là est attendu le génie de l’élite, qui me pousse à répéter ce que je viens d’écrire dans mon post précédent à l’endroit de Lucien Pambou: IL SERAIT PEUT-ÊTRE TEMPS, AU LENDEMAIN DE L’ÉVICTION DE LA DICTATURE, QUE L’ON FASSE LA TRÊVE DE CETTE INSTITUTION PRÉSIDENTIELLE QUI NOUS A ÉNORMÉMENT COÛTÉ ! Tu pourras, si tu le veux, y jeter un coup d’œil pour que je ne me répète plus. Même si je n’ai pas donné les détails complémentaires de la démarche proposée.

    Bon week-end, et fraternellement

  104. YAMOUWONDA dit :

    .Ntumi chef militaire .

  105. YAMOUWONDA dit :

    Analyste a la noix. Quand est ce qu il ira voir le président du Congo ? C est sur qu il partira de chez lui avec une valise pleine d euros. Mr Portela chef spirituel de Ntumi. Ce dernier chef militaire aussi mais pas homme politique. C est sur qu il n a jamais entendu parler du CNR , qui est le machin de Ntumi. Mais ou est il allé ramasser tout cela ?

  106. Loathey dit :

    Je me rejouis de lire combien le debat a evolue et a abouti a des propositions de sorties de crises qui extrairaient notre pays de la spirale de la violence qui l’etrangle depuis les trois glorieuses . Mr Pele vient de faire une proposition pertinente mais je n’en partage pas entierement la substance et je vais y revenir. Je voudrais d’abord reagir aux questions posees par Mr Pambou dont celle portant sur la succession monarchique avec Kiki. Non, mon cher Lucien ce ne peut etre un probleme pour personne dans une democratie que Kiki succede a son pere si tant est qu’il gagne des elections libres et transparentes. Aux Etats Unis, qui est la democratie de reference, Les Bush se sont succede et il en a fallu de peu pour que les Clinton ne reemmenage a la Maison Blanche. Ces successions familiales n’ont jamais pose de problemes aux americains et je doute qu’elles en pose davantage au peuple congolais. Par contre, ce qui suscite le rejet c’est la fraude, les intimidations, les assassinats, l’utilisation illegale des moyens de l’etat et de l’armee, le financement de campagnes avec les milliards voles au tresor pour aboutir a cette fin. Kiki electoralement parlant ne peut inquieter aucun adversaire politique car je l’imagine mal en train de faire mieux que les 8% de son cher papa dans le cadre d’une presidentielle equitable et transparente. Que tous les Nguesso fils, filles, petits-enfants, neveux, nieces, beaux parents, et que sais-je encore se presentent aux elections ne constituent pas une anomalie democratique de mon point de vue, la difficulte c’est leur sempiternelle propension a la fraude et au gangsterisme electoral.

  107. Loathey dit :

    @Lucien Pambou
    Quant a l’element televisuel de Nabou, je trouve pathetique que vous le citez dans votre argumentation. Ce Luc Michel decrit une situation socio-economique du Congo que vous et moi savons aux antipodes de la realite que vivent les congolais . Je trouve ses propos insultants mais comme il dit ce que les jeunes intellectuels africains aiment entendre – C’est la France et l’occident des blancs qui est la cause des malheurs de l’Afrique- il trouve des gens pour relayer ses aneries. L’analyste et observateur de la vie quotidienne, pardon, de la misere des congolais que vous etes ne peut en aucune maniere s’abriter derriere le “ca n’engage que lui” pour les reprendre. Regardez donc l’article de votre confrere Ossebi: La photo de ces eleves assis par terre pour suivre les cours ne vous fait pas pitie? A votre avis qu’est-ce qui decrit la vie des congolais aujourd’hui, la photo ou les inepties de Luc Michel/Moungala?

  108. CD JUMEAU dit :

    L’INTELLECTUEL CONGOLAIS OU L’INTELLIGENCE AU SERVICE DE LA BARBARIE.

    Demander des négociations avec SASSOU NGUESSO Denis (profession : Assassin de carrière, 77 ans) c’est tout simplement une démission dans le combat que nous menons ici. C’est accepté ou légitimé cet homme au poste de chef de l’état qu’il usurpe depuis Mars 2016. C’est légalisé la fraude dans les élections présidentielles au Congo. Et je pense que quand on atteint le stade de « menteur professionnel » on est en principe malade, donc négocier avec SASSOU NGUESSO Denis serait comme négocier avec un fou. Ce fou, menteur professionnel, est tellement obsédé par la destruction de la région du Pool qu’il est devenu aveugle et sourd. N’a-t-il pas d’ailleurs déclaré à ses amis Français qu’il n’y avait aucun problème dans le Pool ?

    Moi, citoyen du Congo, je ne reconnaitrai jamais le pouvoir de Brazzaville issu des élections de 2016, j’apporte mon soutien aux résistants de NTUMI et ses braves hommes comme les Mbakoko, Keteka, Ntoba Mboukoutou… sans oublier Ramsès, revenu à la maison Pool, après avoir tendu un stratagème qui a emporté plusieurs miliciens du camp ennemi. A malin malin et demi. Bravo Ramsès !

    Si, SASSOU NGUESSO Denis le chef terroriste fou, Thierry OUNGALLA, Dominique OKEMBA… veulent négocier leurs conditions de transfert à LA HAYE (côté centre psychiatrique) cela ne poserait aucun problème aux Congolais. Mais nous aimerions les fusiller au Congo avant de prescrire l’abolition de la peine capitale dans notre nouvelle constitution post état voyou.

    Et quand je vois un intellectuel Congolais se déclarant grand analyste politique faire appel à la force d’occupation, j’ai nommé la FRANCE car notre pays n’est pas indépendant, pour qu’elle mène des pourparler entre les barbares que cette même France à installer à Brazzaville pour soutirer notre richesse et le peuple Congolais, ça me donne de la nausée parce que ça s’appelle « mettre son intelligence au service de la médiocrité. C’est inquiétant et presque dangereux! Kambo béno lué na mayéla! Voilà!

  109. Lucien PAMBOU dit :

    @lLoathey
    Entierement d’accord avec ce que vous avez dit

    Pas de commentaires de ma part ton papier et ses remarques me vont

    @Felix je te baguide comme disent mes amis corses c est adire que je te chambre un peu mais sans mechancete de ma part ce qui m avalu des taloches de la part de ma defunte mere quand j avais 8-10ans
    D ‘ accord avec ton réponse dans l ‘ensemble sauf sur deux points le conseil présidentiel sa constution politico jurique débarassée deses scories tribales le mode d ‘élection des representants des departements ou des regions ,le fonctionnement de ce conseil presidentiel et la rotation ou pas de ses membres.Le deuxieme point porte sur la constitution de 1992 comment la revalide t on politiquement juridiquement socialement

    Mise en place d’une assemblée constituante?Réferendum? nouvelle con férence nationale?
    voila cher FELIX quelques questions qui favoriseront la sortie de crise politico institutionelle economique et sociale au congo
    @PASCAL D ‘accord pour une sortie politique et pacifique mais les va t en guerre nombreux sur ce site en sont ils ok?

  110. VAL DE NANTES , dit :

    @CD JUMEAU VALIDATION , TU PEUX VENIR A COLOGNE …

  111. Pascal Malanda dit :

    Cher aîné,
    C’est avec un immense plaisir que j’ai lu et relu ta réflexion sur l’institution présidentielle. C’est à ce genre de débat que je nous invite au lieu de perdre notre temps et notre énergie à vilipender Sassou et son entourage, souhaiter ou préparer son assassinat. L’adage populaire dit « A vouloir hériter des chaussures d’un parent, on risque de marcher pieds nus toute sa vie. » J’ai toute les raisons humaines de haïr Sassou, mais je ne lui accorderai pas ce plaisir. Détester quelqu’un qui fait tout pour se faire détester est au fond une faiblesse. Sassou avait l’occasion de faire entrer le Congo dans la modernité politique en acceptant l’alternance démocratique et pacifique. Il aurait été acclamé et vénéré pour cette audace qui au fond n’en est pas une : respecter les lois établies (à fortiori pas soi-même). Tu le dis, et j’en suis convaincu, les grands de ce monde l’aurait protégé contre d’éventuelles poursuites. Bowao m’a affirmé qu’ils avaient essayé en vain de le convaincre dans ce sens. Sassou peut encore opter pour une sortie harmonieuse, mais j’y crois de moins en moins.

    Sassou a refusé de sortir par la grande porte et cela coûte des milliers de morts au Congo et le désastre humanitaire dans la région martyre du Pool. Disciple de Martin Luther King, je crois en la force créatrice d’aimer. Luther King marche dans les pas de Jésus qui affirmait la supériorité de la force d’aimer un adversaire par rapport à celle d’aimer un ami. En effet il n’y aucun exploit ou miracle à aimer ceux qui vous aiment. La force réside dans la puissance d’accorder le pardon à « Ceux qui vous ont haï sans cause. » Et en cela, Jésus, encore lui, reprend les paroles du psalmiste. Car la haine vient de l’ignorance consciente ou inconsciente. Gandhi ne fait pas autre chose quand il invite les 300 millions d’Indiens à l’époque non pas à haïr l’empire britannique, mais à bâtir une Inde moderne. Je ne lutte pas CONTRE Sassou et son système, surtout après octobre 2015 et mars 2016, ce serait lui accorder des pouvoirs surhumains ; je lutte POUR un Congo moderne et réconcilié avec lui-même.

    Ce CONGO ETERNEL a besoin de notre créativité à tous pour le sortir des ténèbres de la haine, de la violence et de la bêtise. Et tu as touché un point focal de notre souffrance collective : l’institution présidentielle. Cette institution cristallise toutes nos hantises et toutes nos aspirations les plus obscures. Au Congo comme dans beaucoup de pays africains, le président est un demiurge qui a droit de vie ou de mort sur ses sujets-esclaves. Le caractère ethnocentré de notre société achève de pervertir cette institution à laquelle toute une tribu, une région ou ensemble de régions s’identifient en affirmant : « C’est notre pouvoir ». Dans le meilleur des cas, les détenteurs du « pouvoir » invitent les autres à attendre leur tour ; sinon, comme le disent certains tenants du pouvoir actuel : « Nous allons régner pendant 100 ans ». J’ai déjà rappelé l’absurdité de cette prétention qui renvoie au Troisième Reich hitlérien qui devait durer 1000 ans, mais s’est effondré au bout de 12 ans. L’absurdité patente de cette affirmation apparaît encore plus quand, aux 33 ans du père, on nous propose sournoisement, ni plus ni moins 40 ans du fils. Honte à nos compatriotes qui pour des raisons bassement matérielles collaborent à cette infamie. Il y a quelque chose de foncièrement malsain dans notre société.

    Je partage partiellement ta critique à l’égard de Bowao et tous ceux qui ont accompagné Sassou dans la dérive de 1997 et qui en paient le prix fort aujourd’hui. Je ne le leur ai jamais caché. Ce qu’ils reprochaient à Lissouba, ils auraient pu le faire dans un cadre démocratique. Ils ont préféré le raccourci du putsch parce qu’ils ont fui le jeu démocratique pris en otage par la tribu, toujours elle. En effet, malgré les ratés de Lissouba, l’identification tribale lui conservait une marge potentielle (même si elle fondait à vue d’œil) dans les trois tribus du Grand Niari. Sa réélection probable, même sur le fil du rasoir était un affront que le PCT ne pouvait supporter. Je ne vois aucune autre justification au putsch du 5 juin 1997. Tu comprends alors mon opposition fondamentale au raccourci qui consisterait à cautionner l’appel à l’assassinat de Sassou pour sortir le Congo de l’ornière. Tu l’as montré avec brio que Sassou est l’homme aux 13 lois-fondamentales Klinex générant une instabilité politique et sécuritaire chronique. C’est l’homme qui déclenche une guerre parce que Lissouba viole la constitution en voulant prolonger son mandat de 7 semaines. L’homme qui appelle le peuple à se lever quand la constitution est violée ; c’est le même homme qui fait tirer dans la foule en octobre 2015 quand il ne viole pas mais va plus loin en abrogeant sans raison aucune une constitution qu’il a fait voter complaisamment 14 ans auparavant.

    Cher VAL DE NANTES, le blanc-seing Hollandais était un cache-sexe misérable dont Sassou n’avait pas besoin pour bluffer son peuple. Le peuple a failli parce que divisé en Brazza-Nord qui n’a pas bougé et Brazza-Sud qui s’est senti trahi. Sassou avait besoin d’une caution de la France néocoloniale pour justifier son parjure constitutionnel, France à laquelle il oppose aujourd’hui sa souveraineté pour refuser l’appel à un dialogue national inclusif. Moungala se fait le porte-parole d’une souveraineté à géométrie variable : bonne quand il faut justifier des turpitudes, inexistente quand il faut appeler Chirac à l’aide. Moungala, le transfuge oublie qu’avant lui le Thierry Brigand de Congo Page, bien des zélés ont défendu ce régime avant de se retrouver embastillés. Que Bowao, Mokoko, Okombi, Munari se rebiffent après avoir défendu bec et ongles ce régime est tout à leur honneur. L’adage dit: « Si on vous trompe une fois au marché, c’est la faute du marchand, si on vous y trompe une deuxième fois, c’est votre faute » Et en Kongo on dit: Le sac de l’idiot on ne le fouille qu’une seule fois »

    Cher aîné Felix, Obama l’a dit : « L’Afrique a besoin d’institutions fortes et non d’hommes forts » Tu lances une piste de réflexion qui pourrait nous sortir de cette impasse. Nombreux sont les Occidentaux qui justifient (et de quel droit ?) ces hommes forts ubuesques d’Afrique sous le fallacieux prétexte que Kadhafi et ses pairs seraient des garants de la stabilité. Ce que ces avocats de la stagnation de nos pays feignent d’oublier, c’est que « nos » dictateurs sont au fond les meilleurs défenseurs de leurs intérêts ; que cette « stabilité » est le meilleur gage de l’opacité, car l’alternance expose forcément à la découverte régulière des magouilles qu’on aimerait bien cacher aux yeux du monde. Des magouilles qu’on découvre tous les 5 ans à l’occasion de l’alternance en obligeraient les auteurs à un peu plus de prudence et un peu moins de conciliation à l’égard des lointains commanditaires-bénéficiaires.

    Travaillons ensemble au départ harmonieux de Sassou (c’est encore possible avec un peuple conscient et déterminé), au renforcement des institutions et à la réforme de la PRÉESIDENCE.

  112. Lucien PAMBOU dit :

    @CD JUMEAU

    Sans proposition de solutions de sortie de crise pâr les manieurs d’idées que nous sommes tous ici sur ce site tout en sachant que les solutions finales reviennent aux politiques ,dites nous cd jumeau a part la guerre et les solutions violentes que faut il faire?

    I L n ya pas que la FRANCE comme lieu de résolution de cette crise dans le pool
    Si vous avez lu attentivement mon papier il ne vous a pas echappe qu un pays africain pouvait faire l affaire à condition que les politiques le veuillent.

    OR IL SEMBLE SELON LE TELEVISUEL SONORE DU POST DE NABOU, MOUNGALLA,Ministre de la communicatioN DU CONGO a opposé une fin de non recevoir qui ne m était pas adressée mais qui fermait la porte à toute negociation avec N’Tumi qui doit soit se rendre , soit mourir en cas de victoire militaire du gouvernement

  113. Bakala dit :

    les congolais doivent prendre leur mal en patience comme les espagnols le firent sous Franco. Franco disparu, l’Espagne s’est lancée dans le processus de démocratisation de sa vie politique.
    De son vivant, Franco refusait toujours de pacifier politiquement l’Espagne. Sassou est sur le même chemin. Il ne fera jamais de concessions pour le pouvoir comme Franco le fit en son temps. Et il s’est donné les moyens de ses caprices. Les congolais qui attendent que les autres viennent les délivrer, comme le représentant sénégalais de l’ONU le découvrit à son grand étonnement en 2015, peuvent toujours continuer dans leurs façons de penser. Cela ne fera jamais bouger Sassou qui sait que le peuple n’est pas au cœur des préoccupations de nombre de ses détracteurs. L’exemple de la crise du Pool nous en donne les preuves. À l’exception d’Alexis qui a pensé, dans un article à la scolarité des enfants du Pool, aucune proposition pour venir en aide aux populations errantes et souffrant de faim et de maladie. Des politiciens qui ne peuvent , ne serait-ce qu’en pensées, nourrir et soigner leurs populations ne peuvent les gouverner correctement. Comme les juifs errants dans le désert, les congolais doivent faire leur examen de conscience s’ils veulent rentrer dans la terre promise. Tant que cela ne sera pas fait, comme les juifs, ils resteront dans le désert qui pourtant était à trois jours de marche du pays de miel et de lait.

    Il n’y a pas que Sassou qui est à plaindre. Il y a aussi nous. Peu d’entre nous pensent vraiment au peuple i.e. au grand nombre qui souffre et qui crie à l’aide pour améliorer sa condition physique et morale. Cela peut se voir dans ce qui est ecrit ici même, à quelques exceptions près comme le texte d’Alexis sur la scolarisation des enfants du Pool.

    Il y a de revisiter le combat des pères des indépendances pour corriger notre façon de faire. Eux, ils avaient un idéal qui guidait leurs actions: la libération de leur peuple du joug colonial. Se faisant, ils se mettaient au service de leur peuple. Est-ce le cas aujourd’hui? On attend que Sassou parte pour s’occuper des populations. Dites-moi que fait le Hamas palestinien pour prendre en charge certains besoins des palestiniens? Attendent-ils la fin de l’occupation israélienne? Non!

  114. Lucien PAMBOU dit :

    @ BAKALA
    OK ET DACCORD AVEC TOI
    ON A OUBLIE DE PARLER DU SORT RESERVE AUX POPULATIONS CIVILES
    QUE FAIRE? LA SOLUTION IDOINE CEST LA FIN DES HOSTILITES MAIS LES DIFFERENTS ACTEURS AVEC LEURS STRA TEGIES LE VEULENT ILS
    SASSOU ET NTUMI SONT ILS PRETS A RESIGNER LA PAIX DES BRAVES DONT LE CONGO EST COUTUMIER OU BIEN RECHERCHER UN VAINQUEUR VOIRE UN STATUT QUO
    POUR LES POPULATIONS BRAZZA A DEMANDE L AIDE DE L ONU UNE FACON DE RECONNAITRE QU IL YA UN CONFLIT DANS LE POOL
    COMMENT FAIRE FAIRE PARVENIR L AIDE ALIMENTAIRE AUX POULATIONS EN SOUFFRANCE QUE PEUT FAIRE LE CMITE DE PAIX ET DE SECURITE DE L UNION AFRICAINE POUR CREER LES CONDITIONS DE LA FIN DU CONFLIT ET DE LA MISE EN PLACE DES COULOIRS D APPROVISIONNEMENT
    QUELLES PLACES FAUTIL RESERVER AUX ONG ET A D AUTRES INSTANCES HUMANITAIRES
    TU VOIS CD JUMEAU C EST PAR DES PROPOSTIONS CONCRETES CERTES PAR LE POLITIQUE QUE L ON REFLECHIT ET ON ATTENDS PAS QUE LES CHOSES ADVIENNENT POUR LE FAIRE DOMMAGE QUE NOS PAYS AFRICAINS SE PAVANENT DANS LE COURT EN LAISSANT AUSX AUTRES LE SOIN DE REGLER LE LONG TERME POUR LES AFRIQUES

  115. BANKOUNDA MPÉLÉ Félix dit :

    Cher Lucien,
    La constituante, comme le référendum sont induits dans ma proposition et sont incontournables, après la transition comme je le dis bien, puisqu’il s’agit clairement d’une rupture avec le régime usurpateur….Le reste, présidentielles décentralisées, présidence rotative ou collégiale constituent des pistes de réflexion, l’essentiel étant la rupture avec le modèle qui a suffisamment démontré sa nocivité…

  116. VAL DE NANTES , dit :

    L’UNION EUROPEENNE se préoccupe du chaos politique qui se passe loin d’elle au VENEZUELA , cependant elle se tait su le chaos politique intempestif congolais .A croire , que notre pays , n’existe nulle part pour les technocrates européens ;;;;
    Les élections législatives ne répondent pas aux normes de la démocratie réelle , et cela ne parait pas déranger les grandes démocraties ;;;
    Si la démocratie a une couleur , si c’est sûr que , la nôtre est noire .Et elle ne s’insère pas dans les standards internationaux d’une démocratie universelle ;;;Elle est donc purement factice , et par conséquent elle sied aux noirs que nous sommes ;;;.

  117. Lucien PAMBOU dit :

    A VAL DE NANTES
    J ai souvent parlé meme si je n en suis pas d’accord DE DEMOCRATIE AFRCAINE OU A L AFRICAINE

    L’occident toujours donneuse de lecons semble s’en accomoder pour ses relations avec les pays africains
    VOILA AUSSI LA REAL POLITIK ET COMMENT COMBINER UNE GEOPLITIQUE DE LA SEDUCTION ET LA GEOPOLITIQUE DES INTERETS

    MME PARLY MINISTRE FRANCAISE DES ARMEES FAIT EN CE MOMENT UNE TOURNEE DANS LES PAYS DU G5 SAHEL DONT LE TCHAD POUR EXPLIQUER LES PROBLEMES BUDGETAIRES DES ARMEES ET DONT DES QUE3STIONS LIEES A LA PRESEN CE DE LA FORCE BARKHANE

    PARLERA TELLE DES DROITS DE L HOMME A SES INTERLOCTEURS DE PRESIDENTS
    LA REPONSE EST NON ET LES CHOSES PEUVENT CONTINUER COMME AVANT

  118. Mais Pour Quelle Justice & Futur? dit :

    <>

    C’est de Pascal Malanda, bien sûr, pour la énième fois.

    Moi, je n’en peux plus: qui est plus dangereux, Malanda ou Ntumi?
    X, Y et Z sont alors bien disposés à faire autant. Le ‘saint’ diable (qui n’est pas autrement au dessus de la loi) avait semble-t-il déjà bien bénéficié d’une sortie en douceur, aubaine rêvée partout ailleurs au monde, pour un Haut-TRAITRE, CRIMINEL, ASSASSIN-VOLEUR-TUEUR de son état, en son genre…

    Le peuple martyr ne devrait ménager aucun effort pour accommoder tant soit peu son impitoyable tombeur jadis pardonné.

    Sa vie sale, après tout, ne vaut pas plus que celle des autres. Il récoltera bien ce qu’il a cruellement semé. POINT!

    La conséquence! Il y va, soyez-en certain, de la nouvelle démocratie au Con-go, demain.

    Ne pas se leurrer, toujours.

  119. Mais Pour Quelle Justice & Futur? dit :

    [[ Travaillons ensemble au {départ harmonieux de Sassou} (c’est encore possible avec un peuple conscient et déterminé), au renforcement des institutions et à la réforme de la PRÉESIDENCE. ]]

    Disait Pascal Malanda…

  120. Loathey dit :

    Pour revenir a Mr MPele, je crains qu’un partage de pouvoir dans le cadre d’un conseil presidential ou sous la forme d’une rotation ne suffise pas pour assoupir les appetits de pouvoir de nos politiques. Je concede a Pascal que le depart de Sassou ne resoudra pas les problemes politiques dont la population congolaise est victime aujourd’hui car, helas, le mal est bien plus profond et plus repandu pour le circonscrire uniquement a la seule personne de Sassou ou meme de son clan. Avant d’analyser le remede, je me donne le temps d’examiner la cause du mal: Pourquoi le pouvoir de Sassou s’accompagne toujours d’autant de detournements de fonds publics, de violations deliberees des lois et de l’impunite generalisee? la reflection sur les causes de toutes les deviances politiques me ramenent souvent aux origines, c-a-d a la passassion des pouvoirs du colon francais a l’indigene congolais des annees 60. Qui sont les cadres qui ont recu le pouvoir en 60 et ont pris la responsabilite de le gerer pour l’ensemble de la population? Des jeunes gens d’a peine 20 – 30 ans d’origine paysane, pauvres, spirituellement faibles et tres peu experimentes. Pour ces jeunes gens qui du jour au lendemain se sont retrouves en face des caisses de l’etat abandonne par la France,

  121. Loathey dit :

    Dans ce contexte, une presidence rotative ou collegiale – qui participe du principe de la distribution du pouvoir – ne peut en aucune facon les arreter puisque ceux qui ne seront pas au pouvoir, c-a-d, loin des caisses, chercheront par tous les moyens a renverser la table et a s’y installer. Du reste, si on y prete attention, Sassou assure deja la direction collegiale du pouvoir en distribuant les postes et l’argent a tous les politiques declares – tout en matant ceux qui n’acceptent pas de s’allier au systeme. Les acteurs politiques sur la place de Brazzaville sont tous complices et se repartissent les roles: les uns dans la majorite presidentielle, les autres dans l’opposition, tous oeuvrant a perpetuer le systeme qui les nourrit. Sassou par exemple, en faisant d’un jeune homme comme Jeremy Lissouba un depute, veut precisement s’assurer que chaque tendance politique profite bien des privileges de l’etat et espere ainsi baisser les ardeurs des uns et des autres (et ca marche). Rien moins.

  122. Loathey dit :

    Sassou n’a jamais mis en prison un ministre ou un haut fonctionnaire pour detournement ou assassinats, et ce laissez-faire participe de cette idee de permettre a chacun d’exercer et de savourer le pouvoir a sa guise.
    Soyons pragmatiques, si nous mettons dans ce conseil presidentiel un Sassou, un Lissouba, un Tchistere, un Kolelas ( puisque ce sont eux qui se bagarrent le plus ayant le controle des grands partis du pays) pourront -ils alors cesser leurs luttes intestines? J’en doute. Et que feront les Malanda et autres Pambou qui eux n’ont pas herite de partis de leurs papas? Si vous vous etes interesses aux elections recentes, vous avez du relever que les jeunes qui se sont portes candidats ne revent que d’une chose: etre depute et gagner 5 millions + voiture + autres privileges. Aucune ambition pour le pays, aucune volonte pour faire bouger les lignes, mais un desir felin de faire partie de la caste.

  123. Loathey dit :

    Un conseil presidentiel ne peut etre effectif et efficace que si et seulement si les noms que je vous donne en exemple ont le soucis du peuple et du developpement du pays. Ce qui est loin d’etre le cas et je pense que peu parmi nous ici soutiendraient le contraire. Les intrigues politiques continuant, les eliminations physiques se poursuivant, les egos se dressant, il y a peu de chance que nous accedions a la stabilite politique au travers d’une telle institution. Un conseil pourrait-il guerir ces politiques de leurs egoismes et de leur paresse?

  124. Loathey dit :

    La paresse est une mere, disait Victor Hugo; elle a un fils, le vol; et une fille, la pauvrete. Voila tout notre malheur; nos politiques n’aiment pas le travail, ils ont trop pris gout aux facilites qu’offre le pouvoir. Revoyez leurs parcours depuis les annees 60 et dites moi ce qu’ils ont reussi a faire a leurs postes respectifs. Rien de significatif. Pour le malheur du peuple leurs descendants prouvent qu’ils ont bien herite des tares de leurs peres et je vois mal ces jeunes loups s’accorder de manger en paix dans la meme assiette…

  125. Loathey dit :

    A mon sens il faut agir sur la culture politique et l’education (j’ai une petite idee sur la strategie). Il faut faire en sorte que cette vision narcissique et mercantile du pouvoir evolue et que les acteurs assimilent les valeurs qui fondent la Republique et l’Etat. Vaste programme, j’en conviens, mais c’est ce que font les pays qui veulent avancer. L’ENA en France est une institution qui forment les politiques francais aux principes de gestion de la Republique tandis qu’au Congo on n’y a jamais songe. Nous avons besoin de changer de logiciel et de fonder la Republique. Poussons la reflexion et affinons les propositions. Qui sait, peutetre que l’un de nous pourra se trouver un jour en position de decider, il vaudrait mieux alors qu’il sache ce qu’il faut faire de mieux pour aider a construire la nation.

  126. Lucien PAMBOU dit :

    @ Loathey et aux autres
    Comme vous pouvez tous le constater, les soulutions favorisant la synthese pour une cohesion sociale et durable au congo ne sont pas faciles les nombreux debats apres mon papier en temoignent
    il faudra bosser methodiquement et a tous les niveaux
    En sommes nous capables comme le dit loathey nous qui preferons la facilite et l’entre soi
    Nous sommes bavards et paresseux .Nous preferons la reflexion oisive et oiseuse
    Un de mes amis francais blanc me disaitqu ‘on ne peut faire confiance à un francais blanc c’est a dire son compatriote pour une mission secrete.il ajoutait encore moins a un noir africain francophone surtout les con golais des deux rives.
    POURQUOI REPONSE IL SONT PRETS A TRAHIR POUR UNE BOUCHEE DE PAIN ET UN EURO
    Je suis rente triste mais surtout eveille par notre bavardage et les grandes declarations pour changer la vie au congo apres Sassou

  127. BANKOUNDA MPÉLÉ Félix dit :

    Mr Loathey,

    Désolé mais il me semble que vous êtes allés vite en besogne et ne comprenez pas tout à fait l’idée, la problématique et la philosophie générale de la proposition d’une présidence collégiale, et la balayez ainsi d’un revers de la main! Dans ce sens, je vous prie peut-être, avant de vous prononcer, de lire attentivement, l’étude annoncée (« Repenser le président africain ») qui, quoique n’abordant pas tous les problèmes(parce que le nombre de pages dans ce genre d’exercice est souvent limité à 15 pages), vous édifiera quelque peu.

    Vous proposez comme solution la culture politique et l’éducation, et ne vous rendez pas compte que celle-ci est le résultat d’un processus qui, dans un contexte aujourd’hui pourri comme celui du Congo, s’étendra sur des décennies! C’est comme si, à vous entendre, cette culture politique et l’éducation s’achètent et se transposent! Que fait-on entre-temps, avant que dix ou vingt ans après, cette culture et cette éducation s’installe! La culture, moins que l’école, est le résultat d’une pratique, d’une expérience et des valeurs défendues et dominantes d’une société. Alors ne vous caricaturez pas vous-même…

  128. BANKOUNDA MPÉLÉ Félix dit :

    ….Le but essentiel d’une présidence collégiale, construite à partir des présidentielles décentralisées, c’est principalement: de permettre des élections moins électriques puisque chaque fois qu’on organise une élection en Afrique on a peur que la marmite flambe; c’est de permettre aux populations locales de faire un apprentissage progressif de la démocratie; c’est permettre à l’institution présidentielle de refléter la complexité de la société congolaise car vous savez bien qu’alors que cette ‘nation’ est complexe, càd hétérogène, le ‘président’ tel qu’il a existé jusqu’ici est en quelque sorte monocolore; c’est d’installer véritablement l’État; c’est aussi d’introduire des contrepoids à l’intérieur même de l’institution présidentielle de telle sorte qu’autant de prérogatives du président africain, sans équivalent nulle part ailleurs dans un État souvent faible ne soient pas entre les mains d’un seul individu; c’est aussi blinder l’institution présidentielle qui jusque–là est sous influence des forces étrangères et des forces ou communautés internes; c’est de plomber par la même occasion ce machiavélisme des dirigeants consistant à instrumentaliser leurs bases communautaires; c’est de rendre l’alternance automatique puisque la demande de rotation serait revendiquée par sa base culturelle ou communautaire mais organisée tout de même; c’est encore de faire de telle sorte que toutes les populations locales se sentent globalement et véritablement représentées au sommet de l’État et participent à la chose publique; c’est de permettre que quand il y a par exemple un coup d’État, ces mêmes populations se sentent heurtées en se rendant compte que c’est pas l’édifice des autres qui vient d’être renversé mais plutôt l’édifice commun dans le quel ils se retrouvent et donc puissent véritablement se mobiliser; ainsi par exemple, la fameuse ‘désobéissance civile’ jusque-là théorique aurait du contenu et du sens. Voilà en gros et, ainsi, le processus de construction nationale se mettrait véritablement en marche, par cette trêve avec le modèle présidentiel classique qui, jusque-là, partout en Afrique, a plus mis les différentes communautés culturelles dans la guerre pour la conquête du pouvoir des pouvoirs, la présidence sous le modèle classique! Si cela n’est pas une des grandes propositions institutionnelles, alors je ne sais pas que vous dire. Je vous rappelle que ce n’est qu’une parmi tant d’autres car, de cette proposition découle bon nombre d’autres au plan structurel, comme j’en ai esquissé quelque peu plus haut. J e vous rappelle également que dans son contexte même de naissance, la France, ce modèle est depuis, très largement contesté…

  129. Le Louboukou Yongo dit :

    Finalement, s’il nous faut donc spécialement à nous africains une institution présidentielle façonnée à quelque chose près à l’image de ‘notre’ culture, cette culture donc on dirait à part, d’une société peu (!) civilisée, c’est-à-dire ‘africaine’ selon ‘nos’ aveux aveugles, sans peut-être le réaliser, au 21è siècle tout de même; serait-on alors en train de cautionner sans pourtant l’avouer directement les mêmes déclarations que nous qualifions naguère si bien de ‘barbares’ et souligner maintenant ‘vindicatifs’ pour leurs auteurs, je cite Chirac et Hollande ou Chie-rac et Yollande pour les amoureux, lorsque ces derniers pensent tout haut que ‘les africains en général ne sont pas encore entrés dans le concert des nations démocratiques, autrement dit, civilisées?

    Ou va-t-il falloir trouver aussi éventuellement une autre définition pour ‘civilisation’ exceptionnellement pour l’Africain?

    Qu’adapterons-nous d’autres à cette ‘vitesse’ inverse pour nous sortir ‘harmonieusement’ de l’âge du ‘biberon’?

    A bon entendeur!

    (Attention, ce n’est pas une critique, mais une simple interrogation quasi précise!)

  130. Loathey dit :

    A tous, je m’excuse de ne pas mettre les accents sur mes ecrits car je travaille sur un clavier QWERTY. Par ailleurs, j’ai du mal a poster un paragraphe de plus de 7 – 10 lignes et je me demande bien comment vous procedez.

  131. Loathey dit :

    @ Mr. Mpele
    Je pense que s’agissant de vos reflexions, j’ai quelque peu mis la charrue avant les boeufs en commentant votre proposition avant de vous dire combien je suis admiratif de vos ecrits et vos critiques que vous publiez sur les sites de la diaspora. Vous faites un travail remarquable, discutable comme toute oeuvre intellectuelle sur certains points, mais incontestablement intelligents et d’autorite. J’ai envie de vous dire que je vous lis avec beaucoup de Plaisir et de respect et que je suis honore de pouvoir discuter avec vous.

  132. Bulukutu dit :

    @ le louboukou yongo.
    Les anglais n’ont pas de président et personne ici n’osera penser qu’ils ne sont pas civilisés. Le président allemand existe, mais n’a quasiment pas de pouvoir, et pourtant la plupart d’entre nous, sont admiratif du modèle allemand.

  133. Loathey dit :

    Pour revenir a votre proposition, ce n’est pas tant la presidence collegiale que je mets en cause mais je voudrais porter votre attention d’abord sur les causes des comportements de nos politiques: Pourquoi comme vous dites “chaque fois qu’on organise une élection en Afrique on a peur que la marmite flambe? Relevons tout de suite que cette Afrique devient de plus en plus heterogene et que cette globalisation sied de moins en moins car nous voyons ca et la des elections presidentielles se passer dans des conditions democratiques tout a fait honorables et paisibles comme au Ghana, au Benin, ou meme au Nigeria.

  134. Loathey dit :

    Des alternances ont lieu dans ces pays sans que cela n’entraine des violences auxquelles nous assistons helas – je vous le concede – dans la plupart des pays africains. Est-ce que ce sont les architectures des constitutions de ces pays qui sont si differents des notres (mieux elaborees ou adaptees direz vous) ou s’agit-il plutot de classes politiques plus responsables, moins egoistes et plus enclin au respect du verdict des urnes? Lors de la derniere election au Benin, Lionel Zinsou a concede sa defaite et a appele son adversaire avant meme que les resultats officiels ne soient connus tandis qu’au Congo, Sassou tres largement battu des le 1er tour a procede a un hold-up et s’est impose par la violence depuis.

  135. Bulukutu dit :

    Réinventer ou réinterpréter un concept ou une idée, est une marque d’indépendance de la pensée. Nous sommes capables d’utiliser des concepts pour qu’ils correspondent à nos propres objectifs. Nous n’avons pas à reproduire béatement les concepts venus d’ailleurs.

  136. Bulukutu dit :

    Bien que critiquable sur certains aspects, les chinois ont su réadapter le système capitaliste en fonction de leurs objectifs. Ce qui fait de ce pays, une des plus grandes puissances économiques du monde. J’adresse donc un grand merci à notre aîné, M. Bakounda Mpélé pour cette idée de la présidence collégiale dont le but principal à été exposé plus Haut.

  137. Loathey dit :

    Tres franchement, c’est la constitution du Benin qui permet cette alternance “civilisee” ou la nature et la culture des hommes de ce pays? Pensez-vous que Sassou aurait respecte les resultats dans le cadre d’une presidence collegiale (il pourrait bien etre battu dans sa region aussi)? Non, Mr. Mpele, je ne rejette pas en bloc vos propositions, mais j’emets un doute sur l’efficacite du remede du, a mon sens, a la nature des acteurs politiques et non pas aux textes. En d’autres termes, le juriste que vous etes dirait-il que la constitution de 1992 etait si mal ecrite qu’elle nous a conduit a la guerre ou diriez vous que ce sont des hommes politiques vereux qui l’ont foule aux pieds et sont repartis a leurs vieux demons du “pouvoir au bout du fusil” pour assouvir leurs egoismes dont j’ai souligne la nocivite hier?

  138. Loathey dit :

    J’ai envie de vous demander quelle est votre diagnostic sur les causes des comportements des Nguesso et plus generalement de nos politiques? Pourquoi n’obeissent-ils pas a vos lois? Pourquoi c’est si facile pour eux de detourner les deniers publics et de tuer leurs concitoyens? Je voudrais savoir votre sentiment sur ces questions simples et nous verrons alors ensemble si une presidence collegiale ou rotative peut nous permettre d’organiser des elections moins electriques.

  139. Bulukutu dit :

    Il y a très peu de pays qui font fasse à un tribalisme aussi exacerbé. Même nos frères d’en face, ne baignent dans ce tribalisme poussé à l’extrême comme au congo B. C’est pourquoi l’idée de présidence collégiale est intéressante pour tenter de régler ce problème à moyen terme. C’est le temps et l’expérience qui nous diront si ce dispositif doit-etre amendé.

  140. Loathey dit :

    @ Mr. Lucien Pambou
    Je ne considere pas ces echanges comme des bavardages oiseuses car j’apprends beaucoup des reflexions des uns et des autres. Faut surtout pas se decourager, au contraire il faut continuer a ecrire, a exposer vos opinions et voir ce que les gens en pensent. Merci deja de nous avoir rassemble ici.

  141. VAL DE NANTES dit :

    @Buluk , ADMIS et grosse validation .Cette expérience a le mérite d’exister au CONGO car vu les nombreuses incompréhensions relatives à la gestion du pouvoir , il serait judicieux que le CONGO brillât sur une innovation démocratique ,qui le sortirait définitivement ,de ce frotti frotta démocratique .

  142. BANKOUNDA MPÉLÉ Félix dit :

    Mr Loathey,
    Je rappelle, et manifestement vous ne l’avez pas fait, lisez l’étude de base que je vous ai citée, sinon cela ressemble à des échanges de caniveaux, si vous permettez! La zone étudiée c’est essentiellement l’Afrique francophone et, à cet égard, la tendance très dominante c’est celle qui est décrite, et vous me parlez du Ghana, du Nigéria, et on pourrait ajouter bien d’autres États non francophones où cela essaie de marcher relativement bien!

    Si en Afrique francophone, vous écartez le Bénin, le Sénégal qui a inauguré et conservé sa ‘démocratie’ même pendant le mono quasi généralisé en Afrique, avouez que c’est très peu! Le Mali a semblé donner l’exemple d’une démocratie qui s’asseyait pendant 20 ans, de 1992 à 2012, avant de rechuter dans l’instabilité. Vous voyez bien que ça reste assez fragile!

    Vous me parlez des comportements politiques pour minimisez le droit, mais justement toute la question du droit c’est de tenter, je dis bien de tenter de se rédiger, de se confectionner à partir des comportements déviants pour les juguler, les canaliser! N’est-ce pas élémentaire! Et quand j’écris dans le précédent post que  » c’est de permettre que quand il y a par exemple un coup d’État, ces mêmes populations se sentent heurtées en se rendant compte que c’est pas l’édifice des autres qui vient d’être renversé mais plutôt l’édifice commun dans lequel ils se retrouvent et donc puissent véritablement se mobiliser; ainsi par exemple, la fameuse ‘désobéissance civile’ jusque-là théorique aurait du contenu et du sens », n’est-ce pas que je fais état de l’hypothèse du « coup d’État de Nguesso » comme vous dites, que la Constitution de 1992 l’avait prévu, avec des moyens pour essayer d’y remédier, mais que cela n’a pas marché! Nous le savons tous, que c’est parce que certains pensaient que c’était « le pouvoir des autres » et que certains trouvaient normal qu’il en soit ainsi, alors que si tout le monde se sent concerné, y trouve son compte par l’édifice qui est proposée, cela mobiliserait beaucoup plus dans l’ensemble du pays!…

  143. BANKOUNDA MPÉLÉ Félix dit :

    Je vous en prie, essayez de faire une lecture plus complète, plus réfléchie et complexe de ce qui est proposé, sinon on s’en sort pas! Le lieu, très restreint ici, est de donner des idées générales, éventuellement de renvoyer à des textes déjà écrits, mais pas de re-détailler. On empêche pas un coup d’État par une Constitution, mais celle-ci essaie d’anticiper, d’insuffler la culture, les moyens et de rationaliser les comportements! Je pensais qu’on n’avait pas besoin de le dire! Sauf si vous pensez qu’il faut se passer des Constitution parce que certains ne veulent pas les respecter! Dans cette logique, on pourrait aussi se passer du Code de la route, puisque je n’ai pas besoin de vous dire la fréquence des comportements hyper déviants à cet égard. Voilà…

  144. Lucien PAMBOU dit :

    MERCI A TOUTES ET A TOUS
    Au moment ou Congo LIBERTY va tourner la page concernant mon article car il est normal de laisser la place a d’autres, je veux tous vous remercier pour vos contributions argumentees et contradictoires je remercie tout particulierement congo ,liberty et son redacteur en chef Miango
    En ecrivant ce papier je savais que le gouvernement ne souhaitait pas une quelconque conference avec ntumi considere comme terroriste.Ntumi voulait il une conference éventuelle?Nul ne le sait ni ne le saura car le ministre MOUNGALLA ferme définitivement la porte à une negociation avec le terroriste NTUMI selon le ministre dont acte.je ne suis pas un politique mais j essayai modestement d ‘entre ouvrir une porte de debat
    Merci encore a tous pour vos contributions et apprenons a travailler ensemble
    Que les experts en économie, en droit, en finances, en sciences, en technologies et techniques,en sociologie en medecine et dans tous les domaines de la pensee travaillent ensemble sur l AFRIQUE ET SUR LE CONGO ANCRES DANS LA MONDIALISATION.LES CHOSES SUR LE CONTINENT ET DANS LE PAYS NE SONT PAS FIGEES CAR LE MONDE CHANGE
    MERCI ENCORE A TOUS ET VIVE LE TRAVAIL DE LA PENSEE POUR LES ACTIONS POSITIVES DANS TOUS LES DOMAINES DU DEVELOPPEMENT
    MERCI

  145. Le Louboukou Yongo dit :

    @Bulukutu,

    L’interrogation précise comme telle ici ne portait pas en soi sur la civilisation tout court, mais bien plutôt relativement sur la balade hypocryte que nous ne sommes même pas fichu de reconnaître. Le mode de gouvernement, un régime présidentiel, semi ou figuratif, ou encore les références sus-mentionnées de systèmes gouvernementaux israélien, allemand, anglais, belge ou italien etc, en instance n’étaient pas le fondement de mon point de vue. Et par ici, quoique le système, Takou dans le temps avec sa propre nature inculte ou ‘inculturelle’, aurait toujours bien procédé par ses coups d’Etat, dûment son caractère véreux et avec les puissances impériales aidant dans une ère où c’était quasiment commune mesure. D’ailleurs Félix par ailleurs le reconnaît si bien en disant que les constitutions par exemples en elles-mêmes ne peuvent arrêter les coups de force, et surtout dans le cas d’espèce presque pathologique aux ‘Etats’ africains. Et Loathey a bien mis le doigt dessus, justement!

    Et puis, ce n’est singulièrement qu’en politique que le con-go-laid particulièrement manque bien de maturité mais en général. (Aaahhh, tiens-tiens, ‘général’!!!).

    Il ne s’agit pas ici simplement de forcer ou vouloir gagner un argument ou croire à l’imposition d’une idée sans la faire étudier de fond en comble en conséquence par tous dans son essence.

    Mais bon, lisez-bien Bakounda, et dans son propos!

  146. Le Louboukou Yongo dit :

    Lire: *hypocrite…

  147. Lucien PAMBOU dit :

    A Congo Liberty, à son rédacteur en chef Miango et à son polémiste de talent Rigobert Ossebi, à toutes et à tous,

    Une belle et bonne fête de fin d’année. Merci à Congo Liberty de faire entendre toutes les voix discordantes et argumentées qui parlent du Congo. C’est à ce prix que l’on bâtira les fondations de la renaissance intellectuelle du Congo.
    A toutes et à tous, la vérité est une utopie car à l’absolu nul n’est tenu. En revanche, nous, toutes et à tous, devrons œuvrer à la construction de vérités relatives et contradictoires. Congo Liberty nous le permet, il faut l’en remercier. Bonne fête encore à tous, pas trop de folie pour le Nouvel An car demain, 1er janvier 2018, est une nouvelle année qui commence avec ses vicissitudes et ses joies contradictoires.

    Bouanana 2018 à toutes et à tous !

    Lucien Pambou

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