Un chef paresseux, tribaliste, voleur et MENTEUR ne peut donner le bon exemple à ses collaborateurs

Cinq années se sont écoulées, au Congo Brazzavole, depuis les élections truquées et volées de 2016, dans la plus grande indifférence de l’opinion internationale. Denis Sassou Nguesso et son gang ont pu ainsi perpétuer leur système criminel, institutionnalisé, de détournement, de fraude, de vol et de corruption ; pendant que les autres, l’immense majorité des Congolais, depuis une quarantaine d’années sous l’emprise de cette organisation mafieuse, sombrent toujours plus profondément dans la misère la plus TOTALe.

Le regretté Marc Mapingou et le général Mokoko à Paris en 2015

C’est également il y a cinq années, à l’occasion de la campagne qui précédait l’élection présidentielle, qu’une voix forte, celle du Général Jean Marie Michel Mokoko, s’élevait au Congo pour en dénoncer le Responsable ! Une toute première fois depuis la Conférence Nationale Souveraine :

« Un chef paresseux, tribaliste et voleur ne peut donner le bon exemple à ses collaborateurs. L’appropriation des richesses nationales par un groupe restreint de compatriotes, au mépris de l’intérêt général, ne laissent à la majorité du peuple que le choix entre la résignation et la violence.

Le retour insidieux à la pensée unique, le chantage à l’égard des cadres, la marginalisation d’un très grand nombre de compatriotes, les poussent à l’exil privant la nation de cadres d’une grande valeur, alors que le favoritisme et le népotisme deviennent les critères de référence aux fonctions de responsabilité de l’Etat».

Au regard de la force de ce propos et avant l’emprisonnement de son auteur, celui de l’émission « Affaires sensibles » du 16 février sur France Inter pouvait paraître un peu mièvre ; les auditeurs alléchés par le titre de l’émission « Sassou Nguesso, président autoritaire le jour, pilleur de son pays la nuit » en sont restés sur leur faim. Des peccadilles largement dépassées par « l’Ample-Erreur » de l’Afrique-France comme l’a justement rappelé Antoine Glaser ; les courants d’influence et de pouvoir ont été depuis longtemps inversés.

La force de corruption du soudard, toujours drapé de beaux costards depuis la fin des années 80, a été mise en réserve des républiques congolaise et française depuis les assassinats de mars 1977. Elle a bien fait son œuvre : Paris, Rome et Bruxelles pour l’Europe, ont été à sa botte. L’Union Européenne, sous la direction de Federica Mogherini avait été remarquablement souriante et muette à son égard ! L’habitué de l’hôtel Bristol, sur un ou deux étages au gré des cours du Brent (aujourd’hui autour de 65$ le baril) et à un jet de pierre de l’Elysée, avait toujours su faire pencher la balance en sa faveur, à coups de millions d’euros en direction des relais politiques et des médias de tous bords. Mais depuis peu les courants semblent enfin changer de direction et les vieilles pratiques paraissent hors d’usage,  tout autant que le vieux tyran ! Il ne lui reste que l’exercice du chantage pour renouveler la concession du Terminal de Djeno au partenaire TOTAL, en contrepartie de la reconnaissance,  par Paris, de l’élection qu’il s’apprête encore une fois à voler. 

Ce 17 février à 17H était prévu à l’agenda du Président Macron une visioconférence avec le bureau de l’Union africaine en suivi de l’initiative ACT-A. Elle était relative aux réponses à apporter à l’épidémie du Covid 19 en Afrique. Denis Sassou Nguesso figurait avec cinq autres Chefs d’Etat au panel des interlocuteurs avec lesquels le président français devait échanger. Signe des temps ? : L’Autocrate congolais a subitement disparu de la liste des intervenants… ! Paris, qui préparait sa communication Covid 19 pour l’Afrique dont des dons et des pressions sur les laboratoires pour approvisionner en vaccins le continent, n’a pas voulu s’embarrasser de l’incompétence notoire du calife d’Oyo.

Cela bien entendu ne saurait se produire avec le président angolais, João Lourenço, avec lequel le président Macron s’entretient volontiers au moins trois fois dans le mois et qu’il encourage dans sa lutte contre la corruption. Plus encore, Luanda a maintenant le soutien total de Paris pour mettre fin à la crise de la République Centrafricaine ; les voies et réseaux préconisés par Brazzaville/Oyo sont enfin disqualifiés après des années d’un enfumage total pratiqué par ces derniers…

Un chef paresseux, tribaliste, voleur et MENTEUR ne peut donner le bon exemple à ses collaborateurs

Dans sa course effrénée au « mandat de trop », Denis Sassou Nguesso, ne se rend même plus compte qu’il a perdu la main. Les relais qu’il utilise sont usés ou dépassés, et ne font que ponctionner son fond de caisse ! L’illusion d’un Etat sérieusement organisé a disparu ! Brazzavole apparait maintenant telle qu’elle a toujours été réellement : la capitale de l’Empire du Mal, de la Fraude, du Vol et du Détournement. Les révélations et attaques deviennent incessantes  et le tyran n’a plus la capacité de les contrer.

Même au sein propre de son clan, les mauvais choix médicaux du traitement de feu-Gilbert Ibobi, d’abord évacué sanitaire à l’Hôpital Américain plutôt qu’à la Salpêtrière, sont des prétextes à la mise en cause du vieil autocrate…

Quand on a plus la main, le pire est à craindre !

Rigobert OSSEBI

Diffusé le 26 février 2021, par www.congo-liberty.org

PROJET TRANSITION DÉMOCRATIQUE ET PACIFIQUE : Communication de Mingwa Biango , Jean-Luc Malekat , Félix Bankounda-Mpélé , David Londi , Joseph Kokolo-Zassi .

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2 réponses à Un chef paresseux, tribaliste, voleur et MENTEUR ne peut donner le bon exemple à ses collaborateurs

  1. Val de Nantes . dit :

    La responsabilité de la communauté internationale est engagée au regard de ce qui ,dramatiquement ,se joue au CONGO , pays ,en état de désorganisation économique et politique très avancée . Le CONGO est une proie dans les canines de plusieurs chiens de garde dont SASSOU reste le chien de guide local .
    Tout se sait et se voit . Personne n’ose lever son petit doigt pour mettre sur le banc de cette communauté l’illusion démocratique que SASSOU fait subir à ses compatriotes .
    A croire que ,le monde civilisé surfe sur une démocratie à géométrie variable dont les victimes sont des peuples muets ,inoffensifs et inconnus sur le plan mondial . La confusion sémantique entre les deux Congo n’aide en rien la cause politique des congolais de BRAZZA .
    « Celui des deux peuples qui aura crié fort se verra délivrer le certificat de sortie de la caverne « . En cela , la RDC a trouvé gain de cause .
    Si nos cris de souffrance existentielle restent incompris ,nous avons le devoir de nous y prendre autrement pour éclairer la lanterne mondiale .
    Ce troisième mandat signe le certificat de décès du CONGO dont le cadavre arrange ses bourreaux internationaux et nationaux ,bien sûr , au mépris des vies des milliers des congolais .
    Oui nous voulons de l’aide étrangère pour mettre fin à ce supplice démentiel que ce fou de SASSOU administre au peuple congolais .
    Comment accepter qu’un nénuphar comme SASSOU puisse se targuer de disposer d’une science infuse qui lui permettrait de régner indéfiniment sur un pays qui n’en est plus un , et ce sans aucune puissance étrangère ne contrevienne à cette hérésie ?
    « Nous sommes aujourd’hui un peuple en non assistance en danger » .
    Voilà que nous sommes devenus un peuple ayant subi la longue dictature exotique sur la terre africaine .Et cela n’émeut personne .
    Incroyable !!!!.

  2. QUE DISENT LES PASTEURS DE L'EGLISE EVANGELIQUE DU CONGO ? dit :

    Comme tous les congolais le savent désormais, les Evèques de l’église Catholique du Congo, ont pris position CONTRE le hold-up électoral que s’apprête à organiser sassou ngoussou.

    Curieusement les Congolais constatent le silence et la lâcheté des Pasteurs de l’église Évangélique du Congo et des pasteurs recéleurs des dîmes des églises de réveil.
    Quand il s’agissait de querelles intestines au sein de l’EEC, on a vu tous ces pasteurs très prolifiques sur la toile concernant le cas du Pasteur MOUKALA.

    Et maintenant que se joue le destin de tout un pays = SILENCE TOTAL DE L’Église Évangélique du Congo.

    Tous les Pasteurs doivent prendre position PUBLIQUEMENT de manière indivisuelle et mieux encore COLLECTIVE… parce que chacun rendra compte de ses actes actuels dans le futur… devant le tribunal du peuple de Dieu.

    Car comme le disait le Pasteur Desmond TUTU : « Rester neutre en situation d’injustice, c’est choisir le camp de l’oppresseur « 

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