Trop c’est trop ! La famille Nguesso doit partir !

La famille Sassou Nguesso s’amuse et reçoit le Président Macron sous l’Oeil de Kigali (Françoise Joly)

Impunité Total-e

L’arrivée de l’Homme avait, déjà, été précédée par des assassinats. 

Avant-même les heures les plus sombres de Mars 1977. Le 18 mars prochain, nous commémorerons le 46ème anniversaire de l’assassinat du Président Marien N’Gouabi ; le 22, celui du Cardinal Emile Biayenda enterré vivant et le 25 celui du Président Alphonse Massamba-Débat, dont le corps n’a jamais été rendu à sa famille… 

Les soudards du CMP (Comité Militaire du Parti), en s’accaparant des pleins pouvoirs, ont depuis fait main basse sur toutes les richesses de notre pays. La famille Sassou Nguesso en a maintenant la jouissance exclusive. Elle ne laisse aux “parents du Nord” la seule option de la servitude absolue, ou sinon l’élimination sous une forme ou une autre.

Si trois derniers membres de ce syndicat d’assassins sont encore vivants, leurs enfants ont pris le relais dans la prédation. Et en toute priorité, il s’agit des enfants Nguesso !

“Trop c’est trop !” peut-on entendre auprès de responsables MBochis. Ils n’ont de “responsable” que l’apparence de la fonction. Ils ne décident de rien ! Tout ce qui a une importance financière, pétrole, minerais, forêts, finances, justice, relève automatiquement d’un Nguesso ! Un incompétent, un voleur : peu importe, il faut que ce soit un Nguesso qui ait le dernier mot et automatiquement le bénéfice !

Nous l’avons vu, lors de la réception du Président Macron, c’était la famille Nguesso qui recevait le président français. Cette famille d’incultes et d’incompétents ne se rend même pas compte combien elle est haïe et rejetée par les ressortissants des régions septentrionales ; dépassant ainsi, et de beaucoup, le rejet éprouvé à son égard par les populations du Pool et du Sud de la République.

Elle doit se rappeler le rassemblement historique qui s’était tenu le 27 septembre 2015 Boulevard Raoul à Brazzaville. Il en faudra peu pour que la population de Brazzaville s’y rassemble encore et que, cette fois-ci, elle marche vers le Palais ! Parfait Kolélas disparu, André Okombi Salissa emprisonné, Munari et Dzon dévalués ! 

Plus rien, ni personne ne pourra alors s’y opposer !

Le Peuple n’aura plus peur !

02-06-2008

Écrit par Langangui  

Des records, la République du Congo en détient, des quantités mais tous ou presque sont, hélas, peu glorieux et sont principalement liés à la criminalité financière et à la maltraitance de sa population.

Depuis les bientôt trente années d’un pouvoir à peine interrompu, « l’homme des masses » s’est amusé à mener la petite République Populaire dans une descente aux enfers qu’il n’a nulle envie de stopper ou même de ralentir. Le monde entier, ni myope ni aveugle, a été bien indulgent avec lui  et son entourage. Des enfants gâtés  à qui l’on a tout permis, tout pardonné. Et si à un moment donné, la communauté internationale pouvait se poser des questions, enquêter, trouver un ou des coupables, comme par magie, le pouvoir de Brazzaville s’en sortait blanchi sans jamais avoir été inquiété ! Tour de force plusieurs fois répété dont le mérite revient indiscutablement à ses protecteurs.

Brazzaville détient donc aussi le record de l’insécurité de l’aviation civile liée au terrorisme (attentats et détournements). De mars 1984 au 19 septembre 1989, quatre faits majeurs se sont produits au départ de Brazzaville sans qu’aucune complicité ou responsabilité locales n’aient jamais été révélées.

Premier attentat, celui contre un DC 8 d’UTA à N’Djamena le 10 mars 1984 : un avion d’UTA, le DC-8 F-BOLL opérait un vol de Brazzaville à Paris avec une escale à N’Djamena qui devait durer une heure. Peu après l’arrivée de l’avion sur l’aire de stationnement, une petite bombe a explosé dans une soute à bagages. L’évacuation de l’appareil fut exécutée et une vingtaine de minutes plus tard une seconde explosion dans la soute centrale détruisit l’appareil. Bilan : vingt-cinq blessés (l’un d’eux mourra quelques mois plus tard, une malheureuse hôtesse de l’air). Aucune complicité ne fut découverte à Brazzaville. A-t-on jamais cherché ?

Second Attentat (?), celui contre l’appareil de Michel Baroin le 05 février 1987 qui quittait Brazzaville dans un Jet privé avec avoir négocié un important permis forestier dans le Nord Congo. Extrait d’un article du Figaro du 14 Avril 2001.

Pour se persuader de l’intérêt porté par les frères – toutes obédiences confondues – à la terre de mission africaine, il faut se reporter à la date du 5 février 1987, jour de l’accident d’avion au cours duquel Michel Baroin, PDG de la Fnac et de la GMF (Garantie mutuelle des fonctionnaires), trouva la mort peu après son décollage de Brazzaville, au Congo, où il venait de rencontrer le président congolais Denis Sassou NGuesso. L’avion qui transportait Michel Baroin s’est écrasé sur le mont Cameroun dans des conditions qui n’ont jamais réellement été élucidées. En qualité de PDG d’une mutuelle de fonctionnaires français, aussi importante soit-elle, l’accident n’aurait guère suscité de commentaires. Mais Michel Baroin, qui présente la particularité d’avoir occupé un poste de commissaire des Renseignements généraux, est surtout grand maître du Grand Orient de France et, plus que la défense des intérêts des fonctionnaires, c’est bien cette dernière qualité qui motive ses fréquents déplacements en Afrique, où il est traité comme un chef d’Etat. Quatorze ans après sa disparition, l’hypothèse fut émise que Michel Baroin envisageait de se présenter à la présidence de la République.

Le 5 février est une date d’une valeur éminemment mystique au Congo.

Bilan : 7 victimes  avec l’équipage. Aucune complicité ne fut découverte à Brazzaville.  A-t-on jamais cherché ? 

Troisième attentat : détournement d’un DC 10 d’Air Afrique le 24 juillet 1987 du vol RK55 au départ de Brazzaville pour Paris avec escales Bangui et Rome.

Extrait de http://www.pionnair-ge.com/spip1/spip.php?article149

« Le détournement le plus terrible vécu sur le sol genevois« 

Voir vidéo Journal Télévisé du 24 juillet 1987 

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cab02066492/antenne-2-le-journal-de-20h-emission-du-24-juillet-1987

Le vendredi 24 juillet 1987, un pirate de l’air détourne le vol Air Afrique prévu vers Brazzaville -Bangui-Rome—Paris. Au départ de Rome, le DC-10 et ses 163 passagers sont détournés vers Genève. Sur la piste de Cointrin, dans l’appareil mis à l’écart, le terroriste isole un groupe de 64 passagers français. Les opérations, les négociations, l’angoisse des passagers vont durer 4 longues heures. Le Libanais Hussein Ali Mohamed Hariri, 21 ans, prétend être un membre du Hezbollah. Il réclame l’élargissement de prisonniers libanais et palestiniens en France, en Israël et des frères Hamade tenus captifs en RFA et veut rejoindre Beyrouth. Il blesse sérieusement une stewardess qui tente de le désarmer. Les négociations traînant à son gré, il abat un passager français, Xavier Beaulieu, sur un seuil de porte de l’avion et le jette sur la piste. C’est alors que l’un des passagers actionne le mécanisme de verrouillage d’une porte arrière et courageusement un Stewart réussit à ceinturer le forcené. Dans la confusion, Hariri est désarmé. La police genevoise pénètre dans la carlingue et arrête le pirate…

.Le 8 septembre 2002, lors d’une sortie conditionnelle, Hariri s’évade à nouveau. On le retrouve et capture au Maroc d’où il est extradé vers la Suisse au début 2003 et revient comme l’un des rares passagers au monde que l’on ne souhaite jamais revoir sur le tarmac de Cointrin. On le libère peu après car il a purgé sa peine de 20 ans. »

Bilan : un mort, Xavier Beaulieu, un jeune français de 23 ans qui travaillait dans une société du Port de Pointe Noire. Bien que Hussein Ali Mohamed Hariri ait séjourné plusieurs semaines dans cette dernière, aucune complicité n’a été établie. Ni à Pointe-Noire, ni à Brazzaville. Mais  a-t-on jamais cherché ?

Quatrième attentat : celui du DC 10 d’UTA du 19 septembre 1989, vol UT 772. L’explosion s’est produite en plein vol au-dessus du Ténéré après une escale à Ndjamena. Une bombe était placée dans la soute à bagages avant. Il n’y a eu aucun survivant. Quarante-huit congolais étaient au nombre des victimes. Une longue enquête a permis  d’identifier six ressortissants libyens, hauts fonctionnaires des services secrets et de la diplomatie libyenne. Le 9 janvier 2004, le collectif « Les familles du DC10 UTA en colère ! »créé par Guillaume Denoix de Saint Marc, a signé avec les représentants libyens de la Fondation Kadhafi un accord concernant un dédommagement de 1 million de dollars pour chacune des familles des 170 victimes. Par décision du 15 janvier 2008, un juge fédéral américain a condamné le Gouvernement libyen et six de ses hauts responsables à payer, aux seules victimes américaines,  environ 6 milliards de dollars de dommages et intérêts pour l’attentat commis le 19 septembre 1989 contre le DC10 de la compagnie aérienne française UTA .

Bilan : 170 passagers et les 15 membres d’équipage. Là encore, malgré toutes les rumeurs sur les informations dont auraient pu bénéficier certaines personnalités congolaises pour ne pas prendre ce vol, aucune complicité locale n’a été révélée par l’enquête. Encore une fois, a-t-on jamais cherché ?

Pourtant avant que  Brazzaville ne soit choisie comme base de départ pour ces actions criminelles, il a  fallu forcément offrir des garanties sérieuses  de bon achèvement à ceux qui les préparaient. Qui pouvaient  être le ou les garants ?

Trois avions détruits, un avion détourné, des centaines de victimes et pas même un lampiste arrêté pour faire bonne figure, l’arrogance est à ce point et il ne faudra pas s’étonner qu’un Denguet soit libéré de sa prison parisienne en pleine nuit, ou qu’un Jean-Marie Bockel soit « déplacé » à un poste qui  dérange moins…. Le Juge Bruguière, qui avait enquêté sur “l’accident” (comme il convient de le nommer à Brazzaville) du DC10 d’UTA a rejoint la Fondation Brazzaville…

Enfant soldat de Sassou en 1997

Après ces attentats à répétition des années 80 qui sont allés crescendo, orchestrés par on ne sait encore quelle (s) main (s) de Maître (s) jusqu’au  » final  » en apothéose de l’explosion d’un DC10 en plein vol (après l’échec du détournement de la RK55), le Congo, pauvre Congo, a connu dans les années 90 les guerres civiles, elles aussi à répétition, qui ont sublimé cette même folie de la destruction. Les années 2000, plus tranquillement, ne sont que sous le signe d’une criminalité financière débridée qui laisse toute une population exsangue et tout aussi détruite. »

Depuis près de trente années d’attentats, de guerres, de détournements, la communauté internationale, les grandes puissances, les institutions internationales, sauf quelques ONGs, n’ont jamais, curieusement, très curieusement cessé d’apporter leurs soutiens à Brazzaville. L’impunité Total (e) c’est bien ce qui caractérise ce pouvoir sous nos latitudes. Mais jusqu’où et jusqu’à quand ?

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2 réponses à Trop c’est trop ! La famille Nguesso doit partir !

  1. Val de Nantes. dit :

    La famille royale du Congo Brazzaville ,venue de la fiction démocratique. Et la question que l’on se pose comment nous en sommes arrivés là ?.
    Une monarchie qui se déploie en se dévoilant à la conscience collective congolaise,un contentement tacite ,me direz-vous ,mais ça y ressemble. De Sassou , naîtra , désormais,une dynastie Sassouiste caractérisée par une filiation Mbochi.
    Voilà le fatum du Congo Brazzaville .
    Vous avez dit »: institutions démocratiques ».

  2. leo kikadidi dit :

    ok la famille sassou doit partir mais ou?ils sont congolais ah du pouvoir comment?si cela n est pas democratique ce depart conduira a une guerre civile qu aucun congolais qui aime son pays ne peut esperer

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