Théophile Obenga, un tribaliste repenti !

L’Égyptologue et ancien Ministre Théophile Obenga a dit sur RFI (Radio France Internationale) le 15 août 2020, à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance du Congo-Brazzaville : « Tant que le virus tribal n’est pas encore évacué, la paix c’est un truc factice ». C’est un gros caillou jeté dans le marigot infesté des dirigeants tribalistes congolais. C’est le sauve qui peut !

Après avoir longtemps baigné dans les eaux boueuses du tribalisme et profité de ses nombreux avantages jusqu’à ce jour, monsieur Théophile Obenga nous fait le coup du repenti. Est-ce sincère ? On aimerait bien le croire. Mais n’oublions pas que ce monsieur est le Représentant spécial du Chef de l’État, monsieur Sassou Nguesso. Cette nomination ne s’explique-t-elle pas par sa proximité géographique avec le maitre des céans ?

Durant toutes ces années en tant que ministre et universitaire qui transmet le savoir c’est-à-dire l’amour, n’avait-il pas su qu’il pataugeait dans des eaux dangereuses mettant en péril l’unité nationale ?

Un intellectuel, un homme cultivé qui a un goût pour les choses de l’esprit, aurait depuis lors tiré le signal d’alarme de cette incongruité qui consiste à écarter les autres citoyens des postes de responsabilité parce que n’appartenant pas à la tribu de ceux qui règnent en maitres par les armes.

Le repenti se repend de ses actes néfastes et monsieur Théophile Obenga  doit nous expliquer de quoi il a été coupable dans cette gangrène tribaliste. Nous ne pouvons lui accorder l’excuse de la jeunesse car jusqu’ à récemment il fut le chantre de monsieur Sassou Nguesso voyant en ce dernier le seul capable de diriger le Congo-Brazzaville. C’est l’avilissement des universitaires congolais qui ne sont pas tous des intellectuels capables de discerner le bien du mal.

« Un intellectuel est une personne dont l’activité repose sur l’exercice de l’esprit, qui s’engage dans la sphère publique pour faire part de ses analyses, de ses points de vue sur les sujets les plus variés ou pour défendre des valeurs, qui n’assume généralement pas de responsabilité directe dans les affaires pratiques. »

A l’approche d’une échéance électorale pipée d’avance, les chevaliers blancs sortent de leurs abris pour apporter la bonne parole à un peuple déboussolé, qui se nourrit des mots sortis de la bouche des soi-disant savants congolais, qui sont devenus l’opium du peuple.

Universitaire (personne qui détient un diplôme d’une université) et homme politique, monsieur Théophile Obenga n’a laissé aucune empreinte au Congo-Brazzaville permettant aux Congolais de se souvenir de lui en dehors de ses rhétoriques en égyptologie incompréhensibles pour le commun des mortels. Nous aurions pu avoir ne fusse qu’un musée retraçant l’histoire égyptienne, mais c’est un musée du colonisateur Pierre Savorgnan de Brazza que nous avons hérité. C’est de l’autoflagellation.

Le moment de l’élection présidentielle au Congo-Brazzaville est toujours propice pour parler de paix, du refus du tribalisme par ceux-là même qui préparent la guerre et excellent dans le tribalisme.

Nous ne savons pas quelle mouche a piqué monsieur Théophile Obenga pour qu’il s’insurge contre le tribalisme qu’il a pratiqué, usé et abusé durant sa carrière politique ; Ce tribalisme pourvoyeur de haine. « L’éradication du virus du tribalisme, facteur de paix », devient une antienne pour se donner bonne conscience.

Le Congo-Brazzaville manque d’intellectuels mais a beaucoup d’universitaires qui se sont acoquinés avec les gouvernements successifs aussi violents les uns que les autres afin de se faire une place. Le cas le plus flagrant est celui de monsieur Henri Lopes, homme de Lettres, qui a servi dans des gouvernements qui ont assassinés nos compatriotes sans la moindre protestation de sa part. C’est le syndrome de la cécité de l’intellectuel alibi. Il a terminé paisiblement sa carrière au service de la dictature sur les bords de la seine en France en tant qu’Ambassadeur. Nous éclairera-t-il un jour des tourments qui hantent son esprit pour avoir été un complice à l’insu de son propre gré d’une machine à broyer ? Il serait peut-être temps qu’il sorte de sa réserve pour éclairer la jeunesse sur les errements qui ont marqué son parcours politique. Osera-t-il le faire alors que ses bienfaiteurs sont toujours aux manettes ? Le peuple congolais est plus que dans le dénuement depuis le début de sa carrière jusqu’à ce jour. Triste bilan !

Les idéologies politiques découlant d’un programme politique n’ont jamais existé au Congo-Brazzaville, pays coutumier des coups d’état. Ce sont les militaires, pour l’intérêt de la tribu, qui gèrent le pays. C’est ce paradigme qu’il faille essayer de changer aujourd’hui.

La culture du diplôme a permis à un cartel au Congo-Brazzaville de s’accaparer du pouvoir pour leurs intérêts personnels. Les trajectoires idéologiques ont été tortueuses, du socialisme bantou au socialisme scientifique sans aucun savoir en passant par le marxisme-léninisme. Le passage à la démocratie dévoyée s’est fait par pure opportunisme.

Nous accordons le bénéfice du doute à monsieur Théophile Obenga. Mais en tant qu’intellectuel, il devrait trouver incongrue qu’un Président de la république puisse se maintenir au pouvoir depuis plus de 35 ans. C’est son rôle de dénoncer ce genre d’aberration au lieu de nous parler de tribalisme qui est la conséquence de cet accaparement du pouvoir par monsieur Sassou Nguesso.

Étant son collaborateur proche, Représentant spécial du Chef de l’État, par acte de bravoure, il devrait démissionner pour manifester son mécontentement car c’est ce régime qui est à l’origine des prémisses du tribalisme dans notre pays. Il n’y a qu’à voir les nominations au niveau du gouvernement, de l’armée et de la haute administration publique pour se rendre que le Congo-Brazzaville est une république tribaliste, que nous combattons.

Profiter de son aura universitaire pour endormir le peuple est une escroquerie intellectuelle surtout lorsque l’on n’a pas été exemplaire soi-même durant son parcours. Il est de bon temps qu’au crépuscule de sa carrière politique de laver plus blanc que blanc. Mais méritez-vous la rédemption même si vous y avez droit ? Seule votre conscience pourra répondre à cette question. 

C’est assez curieux et réducteur de penser que les Congolais n’ont pas demandé leur indépendance. Tout homme ayant vécu l’humiliation sous le joug de la colonisation n’aspirait qu’à un seul désir qui était celui de recouvrer sa liberté en tant qu’homme libre. Une telle réflexion venant d’un ancien ministre est plus que saugrenue.

La période « d’indépendance formelle » de la France n’a de sens que pour piller les richesses naturelles de ses anciennes colonies. Pour preuve aucune infrastructure d’envergure n’a été construite dans les anciennes colonies françaises en dehors « des quartiers blancs » au centre-ville où ils se prélassaient.     

Le tribalisme est la source de tous nos mauvais maux au Congo-Brazzaville. Vous faites partie des bénéficiaires de ce système inique qui consiste à priver des ressources à vos propres compatriotes pour le seul fait qu’ils ne sont pas de votre tribu ou contrée.

Monsieur Théophile Obenga se trompe d’époque. Le Congo-Brazzaville avec son pétrole largement exploité par la France au détriment des Congolais peut se suffire à lui-même au lieu d’aller faire l’aumône. À ce que nous savons, ce ne sont pas les Français qui ont volé les 14 000 milliards de francs CFA prévus pour les générations futures mais bien les gouvernements de monsieur Sassou Nguesso et ses acolytes.  

Sincérité ou malice, seule l’histoire jugera cette saillie trouble de monsieur Théophile Obenga. Pour le moment l’essentiel est ailleurs à savoir, le peuple congolais qui est dans la misère.  Cette stratégie nous fait penser qu’elle n’est pas sincère car il est difficile de passer de griot à calife.

Quand un chantre du tribalisme se mue en chantre de la paix, c’est qu’il y a un flou. Et quand c’est flou c’est qu’il y a un loup. Mais sachez que cette fois-ci la bergerie et les poulaillers sont fermés et bien gardés.   

Il est bien de reconnaitre que le PCT (Parti congolais du travail) est un parti violent. Alors dans ce cas pourquoi en tant qu’intellectuel être au service de son chef qui n’est autre qu’un chef de gang.

Le diagnostic sur le mal qui sévit au Congo-Brazzaville est déjà fait. Il découle de la malgouvernance du PCT, parti autoritaire, brutal, peu soucieux des règles démocratiques que vous servez. Si vous êtes lucide, il ne vous reste plus qu’à démissionner de vos fonctions auprès de monsieur Sassou Nguesso afin de retrouver la liberté de parole et le ton dévolu à un intellectuel. Sinon votre interview sur RFI n’aurait été qu’une litanie.  

Sentant la fin arrivée, la saison des regrets a commencé pour les apparatchiks. Il n’est jamais trop tard pour se repentir.

Un intellectuel est une autorité morale et un universitaire est un enseignant. Mais, il n’est pas exclu que l’on soit les deux.

C’est Abraham Lincoln qui disait : « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. »

Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA

Diffusé le 18 août 2020, par www.congo-liberty.org

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20 réponses à Théophile Obenga, un tribaliste repenti !

  1. Anonyme dit :

    Si Theophile Obenga n’etait pas tribaliste, il ne travaillerait pas pour le tribalo-sanguinaire sassou nguesso denis….

  2. Jean OKOMBA dit :

    « Tant que le virus tribal n’est pas encore évacué, la paix c’est un truc factice », Obenga n’est pas sincère. Hier il a dit que Mr Sassou Nguesso était l’unique à pouvoir diriger le Congo, Une affirmation tribale et je ne crois pas à ce volt face aujourd’hui. C’est un menteur comme tous les autres mbochi.

  3. Encore étudiant que j’étais à l’université de Paris Dauphine et, après avoir réalisé quelques publications sur le Congo Brazzaville, justement dans la lutte contre le « tribalisme », pour la paix et la démocratie, il m’a été reproché que ce travail n’aboutirait à rien sans la bénédiction de l’intellectuel Théophile Obenga. Celui-ci, dans la foulée, a écrit un livre dans lequel il a donné des bons points à tous les Congolais qui ont déjà publié au moins un livre, dont moi. Mon modeste travail a abouti, en effet, à quelque chose pour ceux de nos compatriotes qui ont connu les grands acteurs de la Conférence nationale souveraine en 1991, ceux de la démocratie qui ont conduit à l’élection de l’unique président de la République élu à la régulière en 1992 depuis les 60 ans de l’autonomie administrative du Congo vis-à-vis de la France. J’ai fini par avoir l’occasion, lors des différents débats « intellectuels », de faire la connaissance de monsieur Théophile Obenga. Nous nous sommes fréquentés, en public comme en famille. J’ai demandé des conseils. J’en ai reçus, j’en ai entendus et j’ai analysé la logique des propos. J’en ai tiré la leçon : le monde intellectuel ne sera ni un monde de famille avec droit d’aînesse ni un monde d’armée avec droit de grade. J’irai donc dans ma tombe avec ma soif et ma faim du « petit universitaire » que je suis resté depuis ! Et que l’on se surprenne du sort actuel du Congo, du pauvre Congo Brazzaville qui n’a rien demandé mais a tout obtenu !

  4. RENE MAVOUNGOU PAMBOU dit :

    Obenga tient un discours démagogique et il est loin d’être honnête avec lui-même. Autant que je sache, ce personnage est un fervent soutient du pouvoir ethnocentrique qui ne se préoccupe que de « l’avenir des mbochi ». Mais il a cependant l’outrecuidance de se moquer du monde en parlant de la démocratie en lieu et place de la démocrature qu’il soutient au Congo-Brazzaville. Laquelle est incarnée et inoculée dans le tissu social par le pouvoir mbochi. La conscience collective sait pertinemment que c’est ce même pouvoir qui constitue une réelle menace pour la paix. Cet énergumène qui, par ailleurs, mange dans la main dégoulinant de sang du tyran sanguinaire aurait mieux fait de se taire plutôt que d’amuser la galérie. Je dis qu’il ferait mieux de rabattre son caquet, parce qu’on ne parle pas la bouche pleine!
    Il y a lieu de souligner qu’il a été recompensé pour sa loyauté et services rendus au tyran saguinaire et bourreau du peuple. Le drame pour un pays c’est quand son élite intellectuelle se met au service de la cancritude.

  5. Anonyme dit :

    A mon avis la phrase de Théophile Obenga est beaucoup plus subtile qu’elle n’y parait. L’interview de Théophile Obenga à RFI était à l’adresse de la communauté internationale principalement et comme chacun le sait la population Congolaise étant totalement soumise, sassou sait parfaitement la maitriser par contre toute son action est axée sur son image à l’internationale en se présentant comme un homme de dialogue, rassembleur, étant le seul capable à maintenir l’unité nationale.

    Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA – sans vouloir mettre en cause votre sens de l’analyse tout dépend sous quel prisme on entend cette phrase, vous la voyez sous l’angle du repenti, personnellement je la voit plutôt comme étant la simple continuité du système mafieux et machiavélique basé sur le tribalisme.

    Ce tribalisme ambiant et parfaitement orchestré est le coeur même de son système et comme chacun le sait, sassou comme tout bon pyromane, allume des feux et s’empresse de se positionner en pompier providentiel, comme étant le rempart face à ces divisions qu’ils entretient par ailleurs en sous mains.

    Alors la phrase de Théophile Obenga « Tant que le virus tribal n’est pas encore évacué, la paix c’est un truc factice ». prend un tout autre sens et à mon avis et n’a rien d’une repentance mais bien au contraire d’un positionnement parfaitement assumé de la continuité de ce système mafieux.
    La lecture que j’en fait est plutôt celle-ci: «Tant que le tribalisme existera au Congo il n’y aura pas de paix et seul l’homme de paix qu’est sassou peut maintenir l’unité de ce pays ».
    Comme le mot paix est le letmotiv du tyran et que lui même entretien ce tribalisme pour user et abuser (de ce mot paix) ce système n’est pas prêt de prendre fin.

  6. Mayindu dit :

    Pr Obenga est plus que conseiller spécial. Il est le cerveau penseur. L’idéologue de la stratégie « pot de terre contre peau de fer ». C’est cette démarche qui fait perdurer le tribalisme au pouvoir. Réclamons la mémoire, la vérité et la justice alors une nouvelle ère commencera au Congo.

  7. Mayindu dit :

    *pot de terre contre pot de fer »

  8. Val de Nantes dit :

    Le tribalisme est une marchandise à votes ethniques .Son utilisation à dessein par Sassou et son clan est un rempart contre tout le pouvoir sudiste .
    Obenga est un visiteur du soir et ses conseils sont suivis à la lettre comme le disait
    César : mieux vaut diriger les médiocres que ceux qui ont la tête pleine ….
    Le tribalisme fait vivre le pouvoir de Sassou sans lequel Sassou serait réduit à néant ..
    L’illusion de la gestion du pouvoir du nord a été le piège mortel dans lequel étaient Mokoko et Okombi ,avant qu’ils ne se rétractent ,Okombi a fait tuer au nom de la préservation du pouvoir du nord .
    Peu de cadres nordistes ont contesté cette doctrine tribaliste du pouvoir car il a l’avantage de tribaliser l’administration publique au travers des nominations à des postes stratégiques ..
    C’est un consensus tacite qui a trouvé ses bornes face l’appétence pathologique des mbochis à s’approprier tout le magot du pays …
    C’est plus un partage de gâteaux qu’une incompatibilité idéologique qui est facteur de division entre nos frères du nord et le clan mbochis de Sassou …
    Si les frères du nord veulent se convertir au neutralisme patriotique ,ils doivent lâcher militairement et politiquement Sassou .
    De ce geste patriotique dépendront l’entente nationale et la mort politique de
    Sassou …..

  9. Joséphine dit :

    Saviez-vous que HITLER était entouré des intellectuels? Ce sont ces intellectuels qui ont fait que HITLER viennent au pouvoir par la voie démocratique, ce sont ces intellectuels qui ont contribuer à soutenir la guerre. Monsieur OBENGA bat campagne pour son dictateur parce qu’il sait qu’il a soutenu le génocide. C’est un intellectuel complexé. Il a bénéficié les avantages des voyous des dirigeants, aujourd’hui, il veut ce montrer aux yeux des Congolais qu’il se dissocie d’eux. Comment un intellectuel qui a soutenu le dictateur pendant des années, aujourd’hui il fait un virage à 90 degré! Il a raison, seul les voyous comme sassou qui ne se remettent pas en cause. Cher OBENGA j’apprécie votre remise en cause. Je vous écoute!!!

  10. Anonyme dit :

    Je ne vois aucunement un revirement dans dans ses propos. Ce système a toujours affirmé au et fort qu’il combattait la division et était garant de l’unité nationale. Tout en créant et provoquant eux même des troubles et des divisions et se présenter comme le rassembleur. Il n’y a rien de changé au royaume de sassou. Diviser pour mieux régner.

  11. Mutu N'kombo dit :

    Obenga est le chantre de l’ethnocentrisme et du tribalisme qui souffle dans l’oreille du bourreau et tyran Mpilacrate, Sassou.
    Sous les oripeaux de l’Égyptologie, Obenga est un petit monsieur qui prône le tribalisme partout où il officie. Il n’y a pas encore longtemps Obenga nous a servi le plat insipide de Sassou qui, selon lui, serait le seul rempart de l’unité nationale. Et sa récente sortie radiophonique s’inscrit dans la même logique. Pour Obenga le Congo ne survivrait pas au dictateur et tribaliste Sassou. Quelle ineptie de la part d’un monsieur qui se dit Universitaire et Égyptologue! Pourquoi, après près de 50 ans de règne sans partage, l’élite Mboshie a toujours cette haine viscérale de l’autre?

    Cette sortie de mauvais gout que nous a servi Obenga a pour simple but de se positionner: il caresse le bourreau et dictateur d’Oyo dans le sens du poil.
    Si Obenga est sérieux avec lui-même j’attends de lui deux choses:

    -Qu’il démissionne de ce machin abusivement appelé  » Représentant Spécial de je ne sais quoi »;
    -Qu’il accorde une interview radio et/ou télé pour fustiger le parcours sanguinolent, macabre, lugubre, mortifère…de Sassou.

    Obenga n’est pas un repenti, loin s’en faut! Il est le théoricien de la fausse suprématie Mboshie.
    Obenga est le chantre de la cancritude, de la médiocrité, du tribalisme, de l’ethnocentrisme. Ce sont les théories éculées d’Obenga que Sassou transpose à l’échelle nationale, comme si le Congo devrait être mis sous le couvert de la  »culture » de la Mboshinie.

    @Obenga, honte à vous!

  12. Anonyme dit :

    Oups.. lire « haut et fort »

  13. samba Dia Moupata dit :

    Obenga n’est pas repenti , il reste directeur du musée de la sorcellerie Mbochi de n’gollo doua près d’oyo . Il enseigne la civilisation et même temps soutiens la barbarie de sassou . D’ailleurs Sassou ne s’en caches plus il se dit servir de tous les Mbochis , le 15 août s’adressant au jeune Mbochi Ondelé qui a bénéficié d’une ascension fulgurante grâce à la suprématie Mbochi que nous imposent Sassou . Depuis le jeune Ondélé se spécialisé à détourner les femmes de ses ainés Bakongo .

  14. Lucien Pambou dit :

    A anonyme
    Bonne analyse sur la fausse repentance et déclaration de obenga
    Je me souviens avoir été hué par toute une salle en 2006ou 2008 a la porte de Montreuil quand en disgrâce obenga attaquait faussement sassou et que je lui disais qu’ il crachait dans la soupe.les faits m ont donné raison il fait semblant d être en colère contre sassou et il a reîntegrer le réseau au nom du pardon sassouien

    Sacré universitaire obenga qui n est pas un intellectuel car ce n est pas une autorité morale pour moi mais un simple enseignant pour reprendre avec justesse la distinction que fait miekassissa Patrice entre cl intellectuel et l universitaire que représente obenga
    Qui malgré des discours ponctués par des n est ce pas se vautrent dans un tribalisme de conviction et de justification au nom de la tribu et du clan
    Pauvre universitaire
    Pauvre professeur obenga
    En vieillissant c est dommage on a du mal à se refaire

  15. Jean de Dieu Etoumbakoundou dit :

    C’est quand même curieux que le repenti Théophile Obenga n’a pas demissionné de son poste de conseiller du dictateur et tribaliste Sassou Nguesso pour marquer sa conversion mais continue d’être au service de ceux qui ont fait du tribalisme le mode de conduire le pays.

  16. Pambou Mkaya Mvoka dit :

    La corruption au sein du reseau Malien a accelere la defiance de la troupe contres les generaux colonels et autres civils membres du gouvernement Malien prompt a se remplir les poches/ IBK DU MALI DOIT SE RENDRE A L EVIDENCE que le peuple malien souffre de milles maux( corruption, grave crise economique , incapacite a combattre le djihadisme , tribalisme ethnique rampant)

    Comme cela devient reccurent le réseau conduit a une mauvaise gouvernance et au copinage pour les privileges

    La partie internationale du reseau a svoir la communaute a ete prise de court et demande que IBK et son premier ministre Boubou cisse soient retablis dans leurs fonctions

    Les populations maliennes sont lasses de la corruption gouvernementale et des frasques des enfants du regime dont le fils de ibrahim boubacar Keita

    quelles lecons peut on tirerde cette revolte1/ira telle jusqu au bout2/que va faire la partie internationale du reseau pour sauver le reseau interne Malien?3/ quel poids va jouer la presence francaise via la force barkhane pour sauver ou non ibk4/ quels enseignements doivent tirer tous les autres pays africains francophones dont la gestion est dominee par l entre soi et la corruption reseautale?
    ET l on reproche aussi a ibk sa gestion tribale

    Pauvres africains francophones engonces dans la ceinture reseautale

    L mutinerie de kati ira telle jusqu au bout pour favoriser les transformations en profndeur de la vie politique malienne

  17. Anonyme dit :

    Tout sa cest zero il seront tous balsyer

  18. Lucien Pambou dit :

    Coup d état au Mali.bol démissionné
    Un comité national de salut public remplace les institutions gouvernementales du passé avant de nouvelles élections

    Sommes nous face à un nouveau réseau religieux civil qui se forme?
    Quand on sait que l imam diko ancien dignitaire du reseau ibk est un des contestataires du régime réseau ibk

    Diko est un intégriste musulman proche du quatar et qui se cache sous les oripeaux d une révolution démocratique naissante.
    Ou sé trouve l opposant vissé on peut penser qu’ il est détenu par les amis djihadistes de diko qui vont faire de ousmaila cisse une monnaie d échange

    Comment empêcher un nouveau reseau religico civil de se mettre en place?
    Laissons les maliens gouter à leur bon plaisir pour le renouveau démocratique mais en même temps il faut de la vigilance de tous les instants de la part de la population pour éviter qu’ un réseau religieux ne fdomine la vie politique malienne

    En Afrique centrale comme au Congo les révoltes populaires peuvent elles être à l image du Mali a la fois dans les contestations et dans les solutions militaires?le réseau conduit forcément a une mauvaise gouvernance qui ne favorise que certains contre la plupart a savoir le reste du peuple et des populations

  19. Lucien Pambou dit :

    Lire ibk demissionne

  20. Mutu N'kombo dit :

    La réplique n’est pas possible au Congo: la milice Mboshie( ce machin appelé Forces armées congolaises) ne bougera pas. Les miliciens Mboshis ont une psychologie et une culture différentes de celles de tous les autres congolais. Pour eux Sassou est un mal  »nécessaire », disent-ils souvent.

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