Société civile : refuge et antichambre de la politique congolaise

Refuge :

Tous les moyens sont bons pour flouer le peuple, comme tout chemin mène à Rome. Grande est la tristesse du constat fait au sein de la diaspora, qui à travers la société civile n’est autre que l’arbre qui cache la foret dans l’ivresse du bateau du 5 février 1981 tout en étant docilement l’appendice du pouvoir kleptokratique, déspotique et népotique de l’infatigable potentat Denis Sas sous Nguesso.

En effet ne pas dénoncer les velléités que cachent la Société civile de la diaspora en organisant des réunions ou des colloques sans aucune ambition, qui ne font que provoquer  de la réunionite aux participants ; serait d’une très mauvaise foi et  d’une complicité tacite des malheurs infligés sans raison apparente aux populations paupérisées, martyrisées et condamnées aux clientélisme qui leur ôte toute dignité par la volonté autocratique des démagogue-ethnocentristes et tribalo-régionalistes. Ces amphibiens à double carapace qui confondent le jour et la nuit, profitant de l’apparition dès l’aube de l’astre solaire pour faire croire à l’opinion internationale qu’ils condamnent la gestion calamiteuse et clanique de notre chère et belle patrie indivisible. Alors que la nuit tombée ils deviennent tous des francs-maçons de l’obédience du Congo Zoba qui à enrichit un nombre incommensurable de ressortissants étrangers.

Force est de constater la frilosité, la profusion d’associations apolitiques et des commissions Ad hoc à l’image des sectes et des églises de réveil qui pullulent dans chaque coin de rues des grandes métropoles du pays et sont devenus le magistère du citoyen désespéré.

En fait, ces rassemblements sont des groupuscules initiés par des citoyens dont l’esprit est animé par une malice démesurée, édulcorée d’une traîtrise exponentielle.

Le récent cas des initiateurs de la messe des martyrs du pool qui se sont fait doubler par un des membres de la commission Ad hoc sans avoir au préalable reçu une autorisation des ses pairs en est la preuve patente.

Antichambre :

Le manque de courage et de conviction de beaucoup d’entre nous qui veulent exiger le droit du peuple face à la situation exécrable du pays fait place aux sociétés secrètes comme (le Rotary, la GLNF, le Grand Orient…) qui constituent le creuset de l’antichambre des politiques inhumaines et rétrogrades du pays en particulier et de l’Afrique en générale.

 

MANDZIONO Armand

Comité de Transparence de la Vie Associative et Politique de la Diaspora (CTVAPD)

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