« Lorsque le peuple est écrasé par ses dirigeants avec la complicité des juges, il revient à l’armée de rendre au peuple sa liberté » Jerry Rawlings
Disons-le d’emblée sans ambiguïté : il ne s’agit nullement de fustiger tous nos compatriotes Nordistes dans l’effondrement des valeurs qui fondent un Etat. Il s’agit plutôt de jeter un pavé dans les douves de l’histoire congolaise, afin de comprendre la dose de résignation qui s’est installée dans l’esprit de ceux qui disposent des manettes pour redresser la barque, mais qui, paradoxalement contribuent à accélérer la ruine totale du pays. A la lumière des coups d’Etat plus ou moins salutaires que nous avons connus en Afrique de l’Ouest, et près de nous au Gabon ; il est superflu de faire un dessin pour constater que les héros ne sont pas venus d’autres horizons.
Au Congo actuel, la question est éminemment militaire. Face à la double volonté affirmée du tyran d’Oyo de mourir au pouvoir tout en précipitant le pays dans un chaos irréversible, n’y aurait-il pas des Assimi Goita et autres Mamadou Traoré congolais et même des Marien Ngouabi pour porter l’estocade au système ?
En définitive, comment peut-on expliquer que ce pays qui dispose au demeurant d’innombrables atouts pour devenir une « petite Suisse » et/ou un « pays de Cocagne », soit désormais et pour longtemps, paré des atours infamants qui lui collent à la peau comme une tunique de Nessus ?
Un pays en coupe réglée.
Le Congo actuel s’apparente au chaudron du diable dans lequel se touillent les ingrédients propices à l’avènement du chaos : économie du pays en lambeaux, taux de chômage élevé, niveau de corruption inégalé, insécurité généralisée, absence ou illusion de contre-pouvoirs et d’opposition politique, absence ou manque d’indépendance des organes ou institutions comme la justice, le Conseil constitutionnel, le parlement, les médias, etc.
Contre toute attente, les Congolais, happés par la prolifération des églises de réveil entretenues par le pouvoir en place, sont plus préoccupés par la construction des murs de lamentation qu’à chercher des solutions pour se débarrasser d’un système incarné par un autocrate qui a définitivement perdu tout sens de l’Etat.
Mais comment en est-on arrivé là, et pourquoi en sortir semble a priori difficile ? Pourquoi après quarante ans de pouvoir sans partage, la volonté de construire un pays égalitaire, riche et prospère qui caractérisait Sassou à ses débuts (1979), a-t-elle été annihilée dans un tribalisme rétrograde ?
De fait, à partir du 15 octobre 1997, après avoir mis un frein au processus démocratique, Sassou n’était pas sorti de l’auberge puisqu’il allait affronter un nouvel environnement qu’il n’avait jamais connu : le multipartisme. Comment comptait-il s’y adapter en sachant qu’à toute éventuelle élection libre et transparente, il n’aurait aucune chance compte tenu de la faiblesse démographique de son électorat ? Comment rassurer l’opinion internationale, mais surtout son parrain Jacques Chirac à qui il avait promis la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit après deux ans de transition ?
Face à toutes ces incertitudes, en géostratège cynique, Sassou avait entrepris des consultations à travers le pays pour se construire une feuille de route dans laquelle il resterait le seul maître du jeu. Les aspirations des patriotes et démocrates sincères se heurtèrent au radicalisme des faucons du régime qui n’avaient aucune intention de lâcher du lest. Visiblement, Sassou se heurta aux intentions totalement irréconciliables entre d’une part, ceux qui voulaient la construction d’un pays démocratique, libre et prospère sur la base des standards internationaux et de l’autre, ceux qui l’avaient accompagné dans sa folle cavalcade en marchant sur les milliers de cadavres des Congolais et à qui il devait son retour sanglant. Perplexe et presque désabusé, il s’était fendu d’une funeste saillie « Désormais, je vais d’abord m’occuper de ma famille !».
Tout en recommandant à sa fameuse « famille » aux contours flous de s’enrichir ex-nihilo et tous azimuts, il s’attela en même temps à construire patiemment une armée « tribalisée » à outrance. Il réussit à mettre au goût du jour l’OBUMITRI (Oligarchie, Bureaucratique, Militaro-Tribale), acronyme créé par Ange Bidié Diawara -officier patriote- qui paya le prix fort en condamnant avec véhémence, l’embourgeoisement et l’enrichissement illicite des militaires du Nord.
Actuellement, la physionomie du commandement militaire est la suivante: sur 10 régions que compte le Congo, ce pays a 44 Officiers généraux. Et nonobstant des statistiques démographiques au doigt mouillé, fournies par les services officiels, toutes les régions du Sud fournissent plus de 75 % de la population du Congo, alors que le Nord (Plateaux y compris), ne contribue qu’à hauteur de 25%. Là où le bât blesse, c’est que 95% % des généraux sont du Nord, mais surtout 56,81 % (plus de la moitié) viennent de la Cuvette!.
Un Rawlings congolais Mbochi
Tout compte fait, aucune dévolution du pouvoir dans ce pays ne pourrait être envisagée en dehors du levier militaire. L’ultime possibilité pour couper le nœud gordien de ce système, revient aux officiers-patriotes du Nord – si tant est qu’il y en ait-, qui ont toute la latitude pour libérer ce peuple de ce joug dictatorial, tout le peuple. Mais les officiers congolais se seraient-ils noyés dans la boue sous le poids des milliards de FCFA détournés au Trésor Public par les Oligarques et dont ils n’auraient reçu que quelques miettes ? Tous, en seraient-ils arrivés à abandonner la veuve et l’orphelin ?
Comme on le sait, les soubresauts qui suivirent les « explosions du 4 mars 2012 » permirent de comprendre la conception pour le moins insolite que Sassou et ses sbires donnaient de la gestion du pouvoir. Une conception métaphorique qui assimile la gestion du pouvoir à celle d’un « animal pris dans le filet ». Un animal qu’on ne saurait libérer sous aucun prétexte. Sans ambages et avec frénésie, Sassou le déclara devant un parterre des pseudos sages et d’autres Oyocrates venant de sa région et d’ailleurs, réunis dans son village à Edou. Dans une envolée lyrique en langue mbochi (A nous le pouvoir, okondi a bissi) , et dans le but de subjuguer ses partisans, il déclara sans rire: «Pour l’instant, à cette place, il n’y a personne pour me supplanter. Je vous le dis, cette personne à ce jour n’existe pas! Quand je serai fatigué, ce qui n’est pas encore le cas, je viendrai vous le dire ». Ainsi sonna le glas de la démocratie congolaise.
Au Congo, le pouvoir n’est plus l’émanation du peuple qui le confie aux mandataires à travers les élections libres et transparentes, mais une prise de guerre. Ce qui suppose sans détour, la conservation du pouvoir jusqu’à ce que mort s’ensuive. Le psychodrame congolais éclate dans toute son horreur : celui de l’usage de la violence politique et armée pour la conquête, mais surtout, pour la confiscation du pouvoir. A cela s’ajoute surtout le refus obstiné de tout dialogue politique inclusif en vue de la décrispation du climat délétère qui prévaut dans le pays. Et pour cause, les tenants de ce régime sont persuadés que « le retour de la démocratie et de la paix, suppose la fin de [leur] pouvoir) (Cf. Plan Mouébara). On peut entrevoir à travers cette conception aussi bien archaïque et machiavélique, cette volonté d’imposer l’hégémonie ethnocentrique et l’idée d’une conquête et de conservation du pouvoir par la violence et par la terreur.
Un total mépris du « sens de l’Etat ».
Le chaos congolais est la conjonction de deux choses : la volonté de conserver le pouvoir ad vitam æternam se greffe à une cruelle absence du « sens de l’Etat » des gouvernants. Sassou n’a aucune excuse. En 40 ans de pouvoir, il a eu toutes les marges de manœuvre inimaginables pour conduire le pays vers « l’émergence ». Au bout du compte, nous avons un chaos total. Sur tous les plans.
Rappelons, s’il est encore besoin qu’aux indépendances dans les années 60, seules les villes de Brazzaville et de Dakar, respectivement capitale de l’Afrique équatoriale Française et capitale de l’Afrique Occidentale, avaient bénéficié des infrastructures coloniales. La lagune d’Abidjan fut transformée en une ville, la plus moderne de l’Afrique francophone par la volonté et le doigté d’un seul homme : Félix Houphouët-Boigny. Il avait mis à contribution les meilleurs cadres de la sous-région d’Afrique occidentale et d’ailleurs pour construire son pays en mettant notamment l’accent sur la culture du cacao.
De même, le Ghana actuel a retrouvé la voie de la démocratie, grâce à l’œuvre indélébile de l’une des grandes figures africaines, Jerry Rawlings. Ex- putschiste, il a réussi à faire inscrire dans les gènes de la démocratie ghanéenne, la possibilité de l’alternance, fait exceptionnel en Afrique. Il a définitivement mis le Ghana sur la voie du « bon élève de la gouvernance » après avoir été sur celui de l’ajustement.
En effet, et l’histoire en apporte un pertinent témoignage, la construction d’un pays suppose un leadership axé sur la primauté de l’intérêt général sur l’intérêt particulier. Par sa pratique politique, le leader guide, influence et inspire le groupe en portant sur les fonts baptismaux le « sens de l’Etat » qui devient son fil d’Ariane. Au-delà de l’exemplarité qu’il doit porter en bandoulière, le leader doit être prompt à sévir lorsque les écarts de comportement dans l’exécution des tâches confiées aux collaborateurs, sont constatés. Or, après avoir inventé les méthodes dictatoriales qui font florès dans toutes les dictatures d’Afrique et d’ailleurs (isoler le pays en coupant Internet lors des phases cruciales des élections, embastillement des opposants etc..), le parrain du Pandémonium, « l’Empereur » en personne est une fois de plus à l’honneur avec une nouvelle trouvaille dans la gestion des hommes : le recyclage permanent du « ébonga ébonga té, toujours meilleur », à jamais inscrit dans l’ADN du PCT. Un mode de gestion manifestement stratégique pour ses intérêts égoïstes, qui donne la possibilité aux membres du clan de s’enrichir à qui mieux mieux, mais fondamentalement préjudiciable aux intérêts du peuple Congolais. Un peuple doté d’une patience et d’une tolérance légendaires, mais toujours grugé.
Par le passé, en raison des mensonges avancés par leurs adversaires politiques ou du fait de quelques actes blâmables commis plutôt par leur entourage que par eux-mêmes, les deux chefs d’Etat qui ont le mieux géré et construit ce pays, et qui avaient le « sens de l’Etat » chevillé au corps, ont été renversés par les foules au sein desquelles l’écrasante majorité était des citoyens « sudistes ». Ces deux chefs d’Etat, l’Abbé Fulbert Youlou et Alphonse Massamba Débat, étaient eux-mêmes « sudistes ».
De Charybde en Scylla, notre pays vogue allègrement d’un péril vers un autre, et s’enferre de plus belle dans un chaos insidieusement entretenu par le tyran d’Oyo. Avec Sassou au pouvoir, le pays n’avancera jamais, mais il ne reculera même pas car, reculer ou avancer est un mouvement horizontal. Le mouvement dans lequel ce pouvoir a inscrit le Congo est vertical, de haut en bas. Le Congo s’enfonce inexorablement.
Une occasion inattendue se présente opportunément aux officiers patriotes du Nord pour conjurer ce chaos : prouver leur patriotisme en chassant Sassou du pouvoir pour « haute trahison » en raison de la cession-vente aux Rwandais d’environ 1000 km2 du territoire congolais. La superficie du Congo va passer de 342 000 km2 à 341 000 km2 ! A moins qu’un officier patriote du Nord ne prenne ses responsabilités, plus qu’urgentes… (Le fer est tordu par le fer, le feu éteint par le feu qui tord le fer.)
Djess dia Moungouansi
Diffusé le 18 mai 2024, par www.congo-liberty.org
Bravo mon grand Djess »-,
Il y a de nombreux hommes civils Congolais courageux et capables de s’organiser militairement pour aller deloger Sassou Denis et sa caste.
N’attendez rien de la part de ceux qui se disent etre officiers militaires au Congo surtout pas ceux du Nord.Il ne faut meme pas y penser.
Dabira et Mokoko n’ont pas eu la finesse dans leurs tentatives de changer les choses.
Le premier n’a pas eu l’audace d’etre le chef unique de l’operation de la descente de Sassou Denis du pedestal il a voulu associer Nianga Mbouala la taupe.Le second n’a meme pas penser au plan B(usage force brute des canons)
A present 22 jeunes mbochi membres de la securite de Sassou Denis croupissent en prison juste pour avoir critique la gestion chaotique du pays par Sassou et sa nomenklatura.
Pas forcement etre militaire pour user la fore brute des canons.
General Giap n’etait pas militaire au depart quand il avait commence la lutte armee pour la liberation du Vietnam.
Fidel Castro et ses compagnons n’etaient pas des militaires.
Que les hommes civils Congolais prenent leurs responsabilites de sauver le Congo et son peuple.
Voilà une » conception Djessiste » de la libération du Congo . Pas mal !
Sauf que le contexte économico – politique a changé . ..
Cela qu’intervient Spinoza dans son fameux » déterminisme « . Eh oui !!.
Bref ,je ferme cette parenthèse philosophique …Mais elle dit tout de la pensée Djessiste ..
Question :
Les sudistes auraient pu éjecter du pouvoir les leurs ,en ayant domestiqué à leur profit ,une bonne partie du PIB congolais ??…
Attention ,Djess .! Votre analyse politique est plus métaphysique que sociologique et même géographique ….
Elle est métaphysique car elle s’inscrit dans ce concept de déterminisme de Spinoza.
Et lisez la suite ,comme objection à cet argument d’apparence valide ..
Jolie analyse ; mais contrariée par le scandale financier organisé par des enfants du sud ,tels Lidia Mikolo ,la figaste ,l’hospitaliste ,et ce curieux Dinga de Mucodec et son président d’administration ,tous issus de la Bouenza ….
Y a t’il eu mutation des anti valeurs entre temps ,du côté du sud ?!.
Kébaaa !! L’argent corrompt . Les nordistes en font la jolie expérience . Mossolo !!.
Regarde Tsatou Mabiala ,le belge argenté . Le chinois Mvouba .Tata yombo silou .
Bizarre ! Ces sudistes . ..
D’où la dernière question ,sous forme d’interrogation ?
Les vertueux sudistes auraient pu bouter hors du pouvoir un des leurs , avec un gâteau financier ???…
Donc cette analyse Djessiste de la situation militaro – politique du pays pêche par un manque d’objectivité financière …
Frangin @ Djess ,attention ..Bongo ezali Bongo .!!.Bongo ndoki !! Bongo ekata makambo. Touna Lydia Mikolo..!!.
Mon cher Djess ! Cette centralisation de la gouvernance publique va finir par nous rendre irrationnels . Bien que votre pensée soit une manifestation de la réalité économique et politique de notre pays …
J’ai dit toujours dit sur ce site combien j’étais attaché à l’apologie des sciences et notamment ,discipline heuristique . Ce que Descartes qualifie de » mathesis universalis » ..
Que dit le jeune capitaine IBK ,président du Burkina ?
Nous allons construire une école polytechnique d’où surgiront les ingénieurs burkinabés ..
Voilà quelqu’un qui a tout compris et la parole prophétique de Galilée ,pour qui l’univers sera écrit en langage mathématique et la nécessité de produire de la valeur ajoutée locale. .. Le tout grâce aux ingénieurs … La boucle est bouclée .
Une fois qu’on dit ça ,au Congo Brazza ,du fait de la réalité politique dont vous soulignez l’aspect géographique ,il conviendrait de revoir le modèle économique capable de mettre en valeur économique et financière les potentialités économiques de chaque région , agglomérée ou seule …….
Ce modèle économique contraste avec les aspirations sociologiques ,économiques et culturelles avec nos différentes régions .. De ce point de vue , je partage votre hypothèse interrogative ….
J’ai fait une analyse macroéconomique sur l’économie nationale du pays ,où la politique économique Sous Sassou demeure illisible ,car elle est empreinte d’une logique qui échappe aux théories économiques que sont : Théorie keynésienne et théorie classique .. Rien que ça . Ceci confirme la mort intellectuelle de Bakabadio ..
Incroyable !!… .
Il suffit à Sassou d’appliquer la théorie keynésienne de l’économie pour sortir le Congo Brazzaville de la pauvreté endémique ,qui cisaille les congolais ….
Je me permets de reposer l’équation mathématique de type keynesien :
Y ou PIB = C+ I + G + S + X – M…( Voir développement sur trafigura Luanda ).
Le politique ,ayant une conscience patriotique , peut très bien mettre en pratique cette
théorie keynésienne ….
Il n’y a pas mille chemins pour imprimer au Congo Brazzaville une politique économique crédible ,en dehors de la compréhension économique de cette équation économique . ….
Qoui qu’on en dise ,l’économie est une véritable science assise sur des principes universels et donc concrets …
Pourquoi IBK parle de polytechnique ?.
Il fait bien sûr référence aux ingénieurs pour créer du PIB à partir d’une combinaison des facteurs de production dont le capital k et le travailleur l….
Je ne comprends rien à ce qui arrive à ce pays que la nature a doté des ressources naturelles inestimables . Une sassoufolie !!.
C’est terrible pour le pays !!.
a mr djess
denis sassou ng est bel et bien du sud car marie a antoinette tchibota de lethnie vili et le palais presidentiel de brazzaville( palais de la glaciere de son nom originel francais ) se trouve a bacongo.
clement mouamba et marc mapingou ayant tous deux vecus a bacongo etaient bel et bien des laris.nos condoleances aux populations de bacongo pour cette double perte.
youlou navait aucun sens de letat car sous son temps cest la france qui gerait .al m debat navait aucun sens de letat.il avait fait assassiner pouabou mastokota et massoueme rendant veuve a vie aimee gnali mambou(fiancee au second )
merci de faire evoluer le debat politique.nous sommes a l’heure de la digitalisation des services publics
honte a vous djess franchement
@ VAL DE NANTES
On peut lire :
» Par le passé, en raison des mensonges avancés par leurs adversaires politiques ou du fait de quelques actes blâmables commis plutôt par leur entourage que par eux-mêmes, les deux chefs d’Etat qui ont le mieux géré et construit ce pays, et qui avaient le « sens de l’Etat » chevillé au corps, ont été renversés par les foules au sein desquelles l’écrasante majorité était des citoyens « sudistes ». Ces deux chefs d’Etat, l’Abbé Fulbert Youlou et Alphonse Massamba Débat, étaient eux-mêmes « sudistes ». »
Les Mikolo et autres du Sud qui volent font partie du système. ET point n’est besoin de rappeler que » le poisson pourrit par la tête » ! Lorsque le d leaderships qui est sensé guider, orienter et impulser un projet de société est incarné par une personne qui est l’incarnation des anti-valeurs, on ne peut pas s’attendre à de l’excellence.
Djess
@ Djess
Tout à fait d’accord avec toi !. Je reconnais la probité morale et intellectuelle de ceux du sud ,une fois arrivés à l’empyrée du pays ..
En fait ,je me demande qu’aurait été l’attitude des sudistes ,si toutes choses étant égales par ailleurs .C’est l’aspect financier ,qui est venu perturber les valeurs morales sur lesquelles se sont toujours appuyés les sudistes …D’où le doute provisoire et non hyperbolique ..
D’où le caractère métaphysique de votre analyse politique ..Mais la réalité du réel penche en votre faveur . C’est une petite appréhension quand à la vérité absolue de votre argument ..
Je partage totalement ton point de vue .D’ailleurs mes arguments sont plus ironiques que réels .Car l’histoire politique post – coloniale de notre pays témoigne de la différence fondamentale dans l’interprétation de la gestion de la res publica …
Un message à nos fréres du Nord : » Ora et labora » cette devise des bénédictins leur ferait du bien .
Sur ce, frangin ,pas de souci ..!;
J’attends votre prochain billet .
Chers compatriotes ,de tous bords.,
Le développement du pays passera par une révolution mentale et numérique .
Mentale : renoncement à la haine pour les ingénieurs , à la jalousie envers les diplômes , à l’obscurantisme tribal et régional.
Numérique : c’est le règne de l’homo numéricus ,du digital économique et donc de l’intelligence artificielle …
Le mondesnest mondialisé par le biais du commerce international .Le PIB est devenu le PNB ,où produit national brut = PiB + Reste du monde .
C’est qoui ce reste du monde ?
Ce sont les duel entre les exportationsX et les importations M.. Ce sont les multinationales qui sont devenues les pourvoyeuses des richesses des États .: Total au Congo Brazzaville ,etc .
Une fois qu’on a fait l’analyse de l’économie internationale ,il va falloir nous pencher ,après Sassou sur question fondamentale .
Comment concevoir une véritable politique économique ??.
Composée de la politique budgétaire ( dépenses et recettes ) et de la politique monétaire ( taux directeurs ,stabilité des prix et inflations etc ).
Et c’est sur la politique monétaire que le bât blesse .
Pourqoui ?
Cette politique monétaire relève d’une banque centrale ,indépendante D’où la BCE et la FED en Amérique
Chers compatriotes ,
Tout est dans et par la politique monétaire pour nous développer . Notre situation économique marché est unijambiste ,car ,dans la politique économique actuelle ,si toutes choses égales par ailleurs , c’est à dire en dehors du vol des finances publiques ,,il ne peut y avoir aucun effet .
Eh oui , chers amis ,la bonne volonté de gestion orthodoxe ne suffira pas . Led missions dévolues à cette institution monétaire sont telles qu’elles organisent l’activité économique par ses taux directeurs dont tout découle .
Ses taux directeurs influencent , les crédits , l’inflation , et surtout les taux d’intérêt ..
D’où ,chers amis ,l’après Sassou ,il nous sera obligatoire d’instituer une banque centrale congolaise ,dont le rôle sera celui des grandes banques centrales mondiales ..
Exemple :
Le premier rôle de la BCE est la stabilité des prix ,c’est maîtriser l’inflation en deçà de 2% ..
Pourquoi !
Pour stimuler l’activité économique et surtout éviter la déflation ( baisse générale des prix ) et donc faillite de l’économie ,de la croissance ,du chômage .
Résultat : un taux de croissance négatif
Le taux d’inflation à 2% est l’équilibre sur le marché du travail .
Autrement dit , la courbe de demande et d ‘offre du travail sont à l’équilibre sur un point de jonction …
Une variation extrême du taux d’inflation sur l’axe des coordonnées à un impact négatif sur l’activité économique .
Bref , au travers de cette explication lapidaire ,vous aurez saisi l’importance d’une création d’une banque centrale congolaise qui aide les banques commerciales par son taux de refinancement à la création monétaire ex nihillo ..
J’y reviendrai !
Lire ,le monde est devenu mondialisé .
C’est le duel entre les ….
Les missions dévolues. …..
En fait ,nous avons été piègés dés la sortie de la caverne coloniale . L’étau ne s’est jamais desseré En temoigne cette emprise monétaire sur le développement économique de notre pays .. .
C’est grave ,docteur ! .
C’est de Gaulle qui avait mis le bazar ,après les trente glorieuses , sur les taux de change ,c’est à dire sur la parité des monnaies.
Ayant un excédent budgétaire ,alors que les usa s’enlisent ,dans sa guerre au Vietnam , il decide de convertir les dollars français en or ..
Résultat : le stock d’or américain ,insuffisant ,car d’autres pays suivirent ce mouvement .Et depuis c’est la fin de la convertibilité du dollar en or …
D’où le regret éternel de voir disparaître l’ argent reservé a la génération future .Ce fut une aubaine divine de créer une banque centrale congolaise pour organiser l’économie nationale ,au moyen des crédits envers les particuliers , entreprises , États ,etc via les banques de depot sur des taux d’intérêts directeurs bas
Et pourquoi pzs en emprunter à la RDC pour une échéance de 10 ans ,avec des taux fixes à 3 %…
Pour 100000 millions prêtés de cfa , le loyer est de 30000 millions CFA et bout de 10 ans ,on aurait eu 300000 millions de cfa plus le capital de 100000 millions CFA .
Ceci est un exemple ,parmi tant d’autres .
C’est pour vous montrer combien ce régime est totalement criminel et génétiquement incompétent…
Lire ,en prêter à la RDC .
Lire ,en prêter à la RDC
Chers amis ,
Oui , le problème monétaire dans notre économie réelle ,c’est à dire de la production demeure et demeurera notre talon d’Achille …
Est -ce que les occidentaux nous avaient tout dit sur l’importance capitale de la monnaie sur la production des biens et services ?..
Réponse : non ..
C’est grave Docteur ! Oui ..
Comment concevoir qu’ils aient abandonné la conversion des monnaies en or comme étalon or et conservé des stocks d’or dans les coffres de leurs banques centrales nationales a l’image de la banque de France ,etc ?
Que deviennent les dollars prélevés sur les ventes du pétrole congolais ,inscrits sur le compte d’opérations à la banque de France ( dépots à vue ) au bilan de ce compte ,devenant ainsi un actif financier ?…
Sachant que tout dépot de liquidités à la banque de France génére d’intérêts ??.
À mon avis ,cet argent est réinjecté dans le ćircuut économique européen et notamment français … Néocolonialisme monétaire !!.
Voilà ce sont toutes ces raisons qui nous incitent à abandonner le CFA . L’escroquerie en est une …
Nous balancer des CFA peu convertibles ,à la place des dollars pose le problème de la dignité du peuple d’Afrique noire ,sous coupe française ..
Même une dévaluation de celui ci n’est pas la solution pour deux raisons capitales :
Le manque de valeurs ajoutées de nos produits ( compétitivité nulle ).
La cherté des produits importés du fait de la baisse du pouvoir d’achat du CFA devalué .. ( importation de la pauvreté ).
Et surtout l’absence d’un stock d’or dans nos banques pour garantir la valeur de notre monnaie ,sachant que l’or est une valeur de refuge en cas de crise .. .
L’une des conséquences d’une dévaluation monétaire est la chute de la valeur d’une monnaie .
Avantages : Exportations de nos biens à prix bas . Forte compétitivité .
Problèmes : Produits primaires ..et manque d’or .
Phénomènes : Sur le graphique , notre économie ou PIB descend sous l’axe des abscisses du point zéro . Et à partir de là ,il va y avoir quatre phases de mouvement ascendant appelé » la courbe J » .. La phase descendante du point 0 au point À reste négative et la phase B montante est le rebond de l’activité économique c’est à dire que nos biens se portent bien sur les marchés .
La phase C ,c’est l’arrivée de la courbe J sur l’axe des abscisses .C’est le point d’équilibre c’est à dire que les exportations égales les importations . Et au dessus de l’axe des abscisses ,c’est l’excédent commercial …
Mais un bémol ! Produits à haute valeur ajoutée .Et c’est que le bât blesse
Finito ! On n’a pas la technique .D’où les ingénieurs ..
Aaah ,les 14 .OOO millizrds de cfa disparus ! Quelle grâce et quel gâchis !!.
Vous mettrez un français très futé en économie monétaire au Congo Brazzaville ,au bout de quelques mois ,il nous fait une architecture monétaire , impulsant du coup l’activité économique du pays ,par le jeu des crédits et donc des taux d’intérêts ,en régulant les taux d’inflation par la demande et par les coûts
Et comme disait Galilée « et pourtant ,elle tourne « . Et pourtant le Congo Brazza a de quoi faire avec son pactole de pétro -dollars. ..
Chers amis ,
Beaucoup d’entre nous ont compris les arcanes du développement économique d’un pays à l’instar des jeunes dirigeants sénégalais .
La maîtrise du pouvoir monétaire et nous voilà à rouet ..
En dehors de l’économie réelle , c’est à dire celle prônée par les keynésiens ,il y a celle des libéraux ,les néoclassiques ,qui s’appuie sur le marché monétaire et financier ..
Avec l’argent du pétrole , le Congo à des armes économiques pour affronter les défis économiques et le marché monétaire en est un …
La création monétaire résulte de deux choses : les prêts bancaires accordés aux clients et l’émission des billets et pièces par la banque centrale ..
Sans parler de la monnaie issue de nos échanges commerciaux ..
En voici l’architecture monétaire :
La banque centrale ,indépendante : Missions à définir ,car c’est elle qui organise l’activité économique d’un pays au travers de ces taux d’intérêts directeurs ..qui stabilisent les taux d’inflation .etc.
Les banques de depots à vue ou commerciales , et autres établissements financiers .
Missions : financements de l’économie à travers les différents crédits ,emprunts ,avec des taux définis par la banque centrale .
Marché interbancaire : Prêts entre banques ( mission encadrée par la BC).
Mécanisme de surveillance de solvabilité des banques : Agence de la banque centrale .
Trésor public : Missions : gestion optimale du budget de l’État .Émissions des titres obligataires publics ( créances publiques etc ).
Alors ,c’est là qu’il faut mettre le curseur .
Pourqoui ?
Au lieu d’aller voir ailleurs et sans garanties financières ,c’est la banque centrale congolaise qui va vendre ces titres de la dette publique ,avec des taux très bas pour stimuler l’économie nationale à consommer pour les ménages et des investissements pour les entreprises congolaises .etc.
Ces titres peuvent être détenus par des investisseurs étrangers ayant une confiance absolue dans la gestion efficiente des ressources du pays ..
C’est ce qu’on appelle ‘ une politique monétaire expansionniste ,car il y a injections des liquidités dans l’activité économique .
Le contraire ,c’est la politique monétaire de rigueur .La BCE rachète les titres et fait augmenter les taux d’intérêt pour casser l’inflation .
NB ,les titres obligataires peuvent être souverains donc des États et privés …
Donc ,il faut construire un écosystème monétaire autour de la banque centrale chargée de la gestion de la politique monétaire du pays .
Ce sont les premières idées de création monétaire qui partent ded crédits bancaires à la monétisation des créances par la BC…
Tout ceci est possible ,si l’on y met de la volonté politique et patriotique ..