La cérémonie qui s’est déroulée en présence de la famille biologique et politique du feu Bernard Kolelas avec une messe d’action de grâces œcuménique dite par le chef de l’église de l’ Armée du Salut au Congo, le colonel Joseph Lukau .
Il a indiqué que Bernard Kolelas était un bon soldat de Dieu et de l’Armée du Salut en s’appuyant sur le chapitre 90, verset 1 à 10 du livre des Psaumes, demandant à tout un chacun de cultiver les valeurs d’amour et de paix.
Né le 12 juin 1933 à Mbokoli dans le district de Kinkala (Pool), Bernard Kolelas est détenteur d’une maîtrise en droit public obtenu à l’université de Bordeaux (France) en 1967.
Elu démocratiquement maire de Brazzaville en 1993 et dernier premier ministre du président Pascal Lissouba, il s’exila suite à la guerre sanglante que Sassou Nguesso a imposé au peuple Congolais à l’issue de laquelle, ce dernier revint au pouvoir en octobre 1997.
Au plan politique il fut président fondateur du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI). A sa mort, Bernard Kolelas était député de la circonscription de Goma Tsé-Tsé (Pool).
Le MCDDI est signataire d’un accord politique avec le Parti congolais du travail (PCT) dont le secrétaire général Pierre Ngolo a estimé que la mort de Bernard Kolelas était une grande perte.
«Le président Kolelas était un grand artisan de la démocratie au Congo. Le MCDDI et le PCT ont signé un accord sur la base duquel les deux partis gouvernent ensemble.
Aujourd’hui, le président Kolelas n’est plus, le PCT a perdu là un partenaire qui lui apportait le souffle et l’appui nécessaire à l’accomplissement de sa mission.
Au Congo-Brazzaville, il faut dire que le pouvoir autoproclamé excelle dans les postures politiciennes et partisanes.
En effet, jamais une réhabilitation n’a été faite de la tombe du premier président l’Abbé Fulbert Youlou et la famille d’Alphonse Massamba Débat et le peuple congolais attendent toujours la sépulture du deuxième président congolais, assassiné en mars 1977 dans la foulée de celle de Marien Ngouabi, alors que Sassou Nguesso était ministre de la défense.
Publié par www.congo-liberty.org
Que de L’argent publique gaspillé quant on connais le dispositif sécuritaire de SASSOU, pire encore quant c’est un déplacement dans le pool ,au 500millions de cfa , alors que le C.H.U manques d’ascensurs et des toilllettes ! kolélas et SASSOU les seigneurs de la guerre au congoB !
Le fond de commerce des enfants kolelas, c’est bien leur père au delà de sa mort, celui ci leur rapporte encore des millions de CFA.
N’oubloins pas que le nkubi nzila avait demandé à son petit frère Okolelas qu’il prenne bien soin des enfants.
C’est dommage que ces poltrons d’enfants aient dilapidé tout le capital de la lutte de leur papa, bien qu’il se soit parfois trompé comme tout le monde.