Kongo Dia Ntontéla. Terre d’hospitalité, d’accueil, d’amour et de concorde, aujourd’hui souillée, divisée, pillée et démembrée par la méchanceté d’un seul homme : Sassou Denis. Même en accolant son patronyme à celui de Nguesso, il n’a pas une once d’humanité. A se demander s’il est réellement passé par la porte basse.
Il est connu depuis nos ancêtres que « la méchanceté ne quitte jamais un cœur dont elle a tué le remords ». Ayant un cœur en pierre, Sassou Denis est insensible à la misère des Congolais. Il piétine un pays qui lui a tout donné. Le Congo s’identifie à sa petite personne. Son monologue du 14 août dernier n’est que, mots pour mots, le réchauffé d’il y a quarante ans, quand il portait le treillis.
Pis, le défilé du 15 août censé être national, a été plutôt la théâtralisation de l’intimidation de ses cobras déguisés en militaires. C’est le comble pour Sassou Denis, un faux officier qui s’était fracassé la jambe en tombant lors d’un saut des parachutistes initié par Pierre Anga.
Maître absolu du Congo depuis qu’il a assassiné son mentor, le président Marien Ngouabi dans la chambre numéro 8 de l’hôtel Mistral de Brazzaville le 18 mars 1977, c’est lui qui, avec sa sécurité d’Etat avait coordonné l’enquête en envoyant au petit matin tous les témoins gênants.
Au crépuscule de sa vie, Sassou Denis laissera derrière lui une kyrielle d’orphelins, de veuves, des pans entiers de générations sacrifiées et des populations qui se regardent en chiens de faïence, prêtes à en découdre. La paix dont il assène à longueur de monologue n’est qu’en trompe-l’œil, une vitrine, un affichage.
Dans son livre, « Assassinat du président Marien Ngouabi, ma part de vérité », publié à Paris le 3 novembre 2008, Justin Lékoundzou Itihi Ossétoumba, dresse ce réquisitoire cinglant contre Sassou Denis. Ayant une valeur d’aveu et de témoignage, les Congolais devraient s’en saisir. Son témoignage fait froid dans le dos. Il écrit in extenso ce qui suit.
« Sassou Denis est d’une intolérance sans borne car il n’accepte jamais une voix discordante ou contraire à ses ambitions. Son machiavélisme notoire a toujours précipité maintes personnes de notre pays à la mort comme je vais le démontrer un peu plus bas.
La manigance de Sassou Denis a entraîné ce pays dans l’abîme car il a toujours agi sous la main en créant des crises pour en récolter des dividendes en éliminant tous ceux qui lui font obstacle.
Aucune crise ne s’est passée au Congo depuis 1969 à ce jour, sans qu’il n’y soit impliqué soit directement, soit indirectement. Même lors du conflit entre Lissouba et Kolélas, Sassou Denis était impliqué.
Cet homme a l’esprit retors et ne recule devant rien. C’est bien lui qui a provoqué la guerre de juin 1997. Il s’est préparé militairement au lendemain de l’élection du président Pascal Lissouba dans le but d’en découdre avec lui dans le but de reconquérir le pouvoir, conscient de l’impossibilité de le faire par la seule voie des urnes. Pascal Lissouba est tombé dans le piège tendu par Sassou Denis. Ce dernier s’est posé par la suite en victime.
Tous ceux qui connaissent ce sinistre personnage comme moi (Lekoundzou) ne sauront mettre en doute la véracité de mes propos (op cit).
Aujourd’hui, le Congo est devenu la quasi-propriété des Nguesso. Sassou Denis, ses enfants, ses neveux, se sont appropriés de façon criminelle les sociétés qui, naguère étaient le fleuron de l’Etat congolais. Le pétrole et les finances congolaises sont contrôlés de façon discrétionnaire par cette famille dont l’appétit vorace est insatiable et l’avidité incompréhensible obère les finances publiques au point où les immenses ressources du Congo sont largement détournées par cette famille qui fait de l’acquisition immobilière un peu partout, à savoir, à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Ce qui est particulièrement curieux aujourd’hui, c’est que Sassou Denis ne semble pas se rendre compte du fort ressentiment du peuple à son égard. Sa désinvolture est désarçonnante. Les Congolais témoignent aujourd’hui de l’aversion pour cet homme, tant la seule apparition à la télévision est vue comme de l’outrage.
Sassou Denis doit savoir une chose. Les Congolais supportent difficilement les gens qui étalent de façon ostentatoire leurs richesses mal acquises pendant qu’ils tirent eux-mêmes le diable par la queue.
Selon les chiffres, le Congo n’a jamais été aussi riche. Le gouvernement fait office de faire- valoir.
Sassou Denis a créé des sociétés qui sont sous sa propre gouvernance pour contrôler tous les flux financiers à savoir : la délégation générale des grands travaux dirigée par son neveu Jean Jacques Bouya , la SNPC, le domaine présidentiel, la COTRAD, SOCOTRAM, le Conseil National de Sécurité, la BGFI Banque, la direction du contrôle et des marchés de l’Etat. A la tête de ces sociétés, se trouvent ses neveux et fils. Ils sont ouvertement en conflit d’intérêts et ne s’en émeuvent pas surtout lorsqu’ils ont aliéné à leur profit les sociétés d’Etat aussi juteusement qu’Hydro Congo, ATC, ONPT.
Aujourd’hui, les conseils des ministres se tiennent rarement. D’ailleurs, ils n’ont rien à décider dans la mesure où les décisions importantes sont prises en haut lieu, c’est-à-dire, dans le cercle familial. Au lieu de prendre à bras le corps les problèmes réels du pays, Sassou Denis, personnage contradictoire à souhait, veut plutôt soigner son image en endossant les problèmes qui ne sont pas les nôtres. Son activisme en ce qui concerne la lutte contre le réchauffement de la terre ainsi que pour le développement durable étonne plus d’un congolais qui voit en cela une distraction traduisant une incapacité notoire à s’attaquer aux vrais maux nationaux qui sont : le chômage, les problèmes du système éducatif et du développement de la santé, le manque d’eau potable et d’électricité, l’absence de logements sociaux, les problèmes d’insalubrité et des routes.
Je vous demande d’aller au-devant de vos problèmes et de les affronter afin de s’en affranchir. Vos problèmes ont pour nom la famille Nguesso. C’est une famille prédatrice dont les intérêts privés passent avant le bien être de tout un peuple.
Souvenez-vous. Lors de la Conférence Nationale Souveraine, vous avez dit Non à Sassou Denis. Dites-lui toujours Non, même s’il vous inonde avec de l’argent. Cet argent vous appartient. Ne lui donner plus carte blanche.
Aujourd’hui et demain, nous avons besoin d’un homme équilibré, ordonné, discipliné, d’une majesté mêlée de bonté dans toutes ses actions. Nous n’avons plus besoin d’un déséquilibré avide de cupidité.
Sassou Denis doit comprendre le rejet du peuple à son égard. S’il veut se maintenir en dehors de la volonté populaire, il aura à répondre un jour, si ce n’est lui, ça sera ses enfants , neveux et nièces. Ce monsieur représente le malheur. Débarrassez-vous-en. L’avenir vous appartient. Vous les jeunes, ne permettez pas qu’il compromette votre avenir. Levez-vous ».
Tout est dit. Ne soyons pas un peuple de dupes. A moins de faire le choix d’être les esclaves et les moutons de Sassou Denis.
Oyo, son village d’adoption, offre une image bicéphale et en dit long sur sa méchanceté. Le côté pile des voleurs de la République nargue le côté face des miséreux, oubliés et congédiés de la mangeoire. Un peuple de moutons engendre un gouvernement de loups.
Olivier MOUEBARA
Diffusé le 05 septembre 2022, par www.congo-liberty.org
Hier encore j’entendais l’abbé Ouenamio
Rifuer parler de la nécessité de l’unité nationale avec les Mbochi , alors que jusqu’au jour d’hui nous le prix du sang de cette naïveté d’avoir considérer les Mbochi comme nos frères ! Sassou Dénis a le soutien total du Mbochi analphabète au plus diplômé qui est Obenga Théophile! Voilà à quoi a conduit cette hospitalité naïve !
En quoi la tribu mbochi doit être au centre des préoccupations congolaises ?
si elle s’estime républicaine ,elle se doit de respecter les règles démocratiques que prescrit le vivre ensemble .
Par contre ,si l’essence de cette tribu est l’affirmation de l’apologie de la violence comme moyen d’accès au pouvoir ;alors se posera la question de l’unité nationale au sein de la république du CONGO .L’un ne peut aller sans l’autre .
Le seul critère qui vaille ,c’est le respect de l’esprit démocratique qui régit la bonne unité nationale , extraite de l’usage du bon sens de tous .
On ne peut accepter un pouvoir assis sur une tribu aussi longtemps qu’elle sera au pouvoir .D’où l’idée de changer le paradigme institutionnel conférant aux régions les pouvoirs économiques et financiers ,afin que chaque citoyen s’y retrouve dans sa recherche de la vie bonne .
Le pouvoir ne peut faire de la tribu ayant le pouvoir le lieu de la transcendance sur les autres tribus .Cette conception tribale du pouvoir est l’empyrée de tous nos maux .
Sassou Dénis est soutenu aveuglement , naïvement par les Mbochis dans leur ensemble. Nos compatriotes Mbochis n’ ont qu’ à comprendre que cela est une erreur fatale qu’ il faut à tout prix corriger.
On construit pas une république dans le tribalisme. Sasou est un malade mental, un psychopathe, un assassins, génocidaire. Ceux qui le suivent betement et qui sont prèts aà suivre son fils Christel et les membres de sa clique vont le regretter amèrement.