Robert Poaty-Pangou est un homme politique du Congo-Brazzaville dont le programme politique est la scission du pays en deux Etats distincts, le Nord et le Sud, pour éviter une énieme guerre civile et surtout la discrimination des sudistes comme actuellement sous le règne du nordiste Denis Sassou Nguesso .
Dans cette interview exclusive, Robert Poaty-Pangou condamne l’incarcération du député Hidevert Mouagni dont le seul crime est d’avoir dénoncer l’insécurité conséquence de l’incompétence des services de sécurité de Sassou-Nguesso.
Il dénonce également la discrimination toujours croissante et sans complexe de l’élite mbochi originaire du Nord du pays au détriment des sudistes dont il fait partie.
La Rédaction
Diffusé le 04 mars 2024, par www.congo-liberty.org
Cher Robert Poaty Pangou , je partage votre avis sur la scission, car le Congo est devenu un faux pays où toute la richesse nationale est consacrée qu’aux Mbochi et sa capitale Oyo ! Par contre Hildevert Mouagni est un vulgaire garçon sur Paris il vivait des petites escroqueries jusqu’à la case prison ce garçon est bien connu dans les repères des brigands parisiens. Depuis son oncle maternelle Sassou Denis l’a nommé pour la deuxième fois député dans son parlement. En réalité ce petit voyou milite pour la scénario du fils Sassou, Ndenguet et Okemba pourraient gêner l’arrivée du fils en cas du décès du père.
Massengo Tiassé, le complice de sassou nguesso, cria sur tous les toits de Bacongo, de Maklelekele, de Bifouit, de Moungalli, de Talangia, de Oyo, de Owando, … : Lissouba est un veritable danger pour la democratie; il faut le …t… chasser, le …
Le coup d’etat du 5 Juin 1997 contre le pouvoir democratique de Mr Lissouba rendit Massengo Tiasse, Mouagni Hildevert, Kolelas bernard, Tsourou Marcel, Okombi sanlissa, … des hommes heureux et comblés.
Aujourd’hui, ce sieur vit comme un rat en France pour fuire la dictature feroce du sanguinaire sassou nguesso.
Frere Poaty Pangou,
Mon etonnement est de constater votre intelligence aigue dans vos analyses profondes et vraies des problemes socio-politiques du Congo dans un si court interview avec Mingwa Biango.
Mon etonnement aussi, au vu de votre intelligence et de votre participation a la Conference Souveraine Nationale de 1991, c’est de vous avoir vu, de facon indirecte ou directe, vous aussi, participer a la destabilisation du pouvoir democratiquement elu du President Lissouba (en 1992, 1993, 1994 …); vous, aux cotes de votre mentor, Mr Kolelas Bernard et de son poulain, votre frere Makaya Paulin.
Mon autre etonnement, c’est de vous voir retenir vos mots, vraiment sans les dire ouvertement; mais vos mots sont pourtant la sur vos levres : le sud Congo et le nord Congo n’ont pas les memes cultures, n’ont pas les memes valeurs. Mes chers freres et soeurs du nord Congo sont dans la culture de la violence, du sang, des intrigues, des incestes, des adulteres « normaux », du vol des deniers publics, etc, etc. Et ils s’en accommodent bien, et ils ont impose ces valeurs au sud Congo.
Vous citez les exemples de Mouzabakani, de Massamba debat. Vous avez ouble de citer l’exemple de Auguste Poignet en 1968/69, qui refuse de confisquer le pouvoir dans ses mains. Vous avez oublie de citer l’exemple du President Lissouba qui appela les congolais du nord au sud a s’unir pour construire le Congo.
Tellement a dire ….
Tonton Tiassé tasse tous les crimes humains et criminels dans sa Vulgate verbeuse du juriste désabusé par un nain intellectuel qu’est Sassou..
C’est le paradoxe congolais , où l’on comprend la vraie nature du comportement criminel du maître des que l’on s’en éloigne…
Il n’en demeure pas moins que le mal congolais, depuis des lustres a un nom : Sassou et ce ,en dépit des égarements de certains intellectuels :.
Pour peu que l’on historicise les faits politiques ayant émaillé la vie politique de notre pays…
Comme nous,fédéralistes,avons toujours dit que la solution ultime à la scission potentielle de notre pays est le fédéralisme intelligent…
Nombreux y voient une partition feutrée de notre pays, alors qu’il s’agirait de changer plus de modèle économique que de créer un Congo Brazzaville à plusieurs variables..
D’abord comprendre le fédéralisme dans toute sa splendeur et soupeser les conséquences y relatives…
Ce modèle économique est l’antidote des frustrations économiques qu’éprouvent les congolais dans la gestion quotidienne de leur vie.. Il replace l’être congolais au cœur des préoccupations économiques, sociales et politiques des autorités locales censées apporter dans l’immédiateté des solutions adaptées aux problématiques des citoyens de la cité concernée.
Donc nul besoin d’un divin pour répondre aux soucis quotidiens des congolais. C’est l’économie qui descend du ciel , c’est à dire du centralisme d’État, vers le plébéien..
C’est du nouveau paradigme économique, bien pensé et donc conçu, que viendra l’eudemonisme congolais. D’où un effort intellectuel me semble nécessaire pour aborder de façon consensuelle la manière dont nous souhaitons que notre pays soit géré..
Le Congo Brazzaville ressemble à s’y méprendre à une équation à plusieurs inconnues dont les solutions à chacune reposent sur la résolution séparée et coordonnée de l’ensemble de l’équation…..Ce pays le rappelle l’univers, le cosmos des anciens grecs. Ils percevaient le cosmos comme un ordre harmonieux, bon , où chaque devait s’ajuster à sa place sans déborder , c’est à dire être en accord parfait avec la nature.
C’est le fameux slogan socratique « : connais toi,toi même » et » rien de trop »ou l’hubris, c’est à dire l’orgueil, la démesure. ..
Le premier élément fondamental à retenir de ce précepte grec, c’est l’ordre..
Pourquoi ?
De l’ordre harmonieux procède tout le reste.. D’où une réflexion approfondie sur le modèle économique idoine capable d’assurer aux une et aux autres le minimum vital pour une vie terrestre réussie , c’est à dire jouir de la présence au présent…
Ce Congo Brazzaville n’en offre nullement l’occasion stoïcienne.. Il préfigure l’arrière monde Nietzschien , où l’ici bas est réservé à Sassou,le Dieu immanent des congolais , disposant de droit de vie et de mort sur les congolais éberlués..
LIRE , chacun devait s’ajuster.
aux uns et aux autres .
Sur le fédéralisme ,je ne fais de concessions à personne ,comme dirait ERASME « : nulli concédo « sauf à me proposer un modèle économique qui soit proche de celui du fédéralisme , c’est à dire autonomisé à l’extrême .Autrement dit une liberté économique ventilée vers les tous territoires de la république .
La réconciliation entre le pays et le citoyen congolais passera par la proximité de la décision économique locale et la réalité socio -économique du citoyen .
c’est à ce changement substantiel de modèle économique qu’aspire le peuple pour mieux l’intégrer dans la république , à l’image des nigérians ,dont le modèle économique a soigné tant des blessures politiques emmagasinées lors des différends politiques dus à l’impensé institutionnel . C’est ce dont souffre le CONGO BRAZZA .
Nous souffrons plus de notre absence d’audace institutionnelle que de manque de richesses naturelles ..
Que vaudrait un nouveau changement de régime si le poncif de l’exécutif reste celui marqué sur le fronton de l’ancien régime , à savoir les institutions actuelles ??.
D’où mon souci patriotique constant d’inviter tout le monde à l’intellectualité en faisant abstraction des passions nihilistes .Dépasser l’horizon ,c’est effectuer un mouvement ascendant ,et donc entamer une dynamique ,synonyme d’une quête de désir .
C’est exactement ce que dit SPINOZA « : le désir est l’essence de l’homme « ,où conatus.
Où commence le sud pour savoir où se termine le Nord ? Un beau-frère originaire de Boundji répond à la question de la manière suivante : il suffit de savoir où est situé la ligne de l’équateur tout simplement. Le charlatanisme politique est le poison inoculé par les congolais eux-mêmes pour assouvir leur autodestruction tendance haine tribale et existentielle matérielle. Aucun kongo identifié uniquement au sud du Congo Brazzaville ne doit revendiquer aucune terre teké ( Nord du Niari, l’intégralité de la Lékoumou, le Nord de la Bouenza( Ntsiaki – Kingoué), les 3/4 du pool de Kindamba en passant par Kinkala, Mabaya en remontant jusque dans les plateaux batéké), sinon, cela relève de escroquerie intellectuelle et anthropologique. Il est évident que la mosaïque congolaise nous interdit l’embrigadement de l’homogénéité territoriale, le concept de Sud agité par certains est donc le cheval de Troie de la diversion au service du régime de Brazzaville. Je rejoins anonyme dans sa dénonciation des déstabilisateurs nombreux encore parmi nous qui contribuèrent à mettre fin à la démocratie naissante par la haine gratuite du président Pascal Lissouba , qu’ils s’en mordent les doigts seulement après avoir fait leur mea culpa, autrement, nous serons-là pour les empêcher de nuire comme je le fais à l’instant.