Retraite à partir de 63 ans ou la destruction complète de la Caisse de Retraite des Fonctionnaires, par Sassou-NGuesso.

Le gouvernement de Sassou-NGuesso doit choisir.

Comme tous les congolais le savent, les retraités de la CRF, devenus de véritables maltraités et des lions sans dents comme les qualifient, avec mépris, le Gouvernement de Sassou, vivent un calvaire aux conséquences quotidiennes dramatiques dans les familles. C’est vraiment inhumain qu’un pouvoir exercé pourtant majoritairement par des retraités puisse soumettre les autres retraités à une vie totalement indigne de la personne humaine alors qu’ils avaient régulièrement cotisé lorsqu’ils étaient actifs. Ils ne demandent que ce qui leur est dû. Ils ne demandent nullement l’aumône à ce Gouvernement illégitime.

Rappel du système régissant le paiement des pensions en République du Congo.

Avant de faire des propositions permettant d’éviter cette implosion de la Caisse de Retraite des Fonctionnaires (CRF), il me semble important de faire d’abord un rappel du système applicable au paiement des pensions de retraite aussi bien de la CRF que de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS).

Contrairement au système de retraite par capitalisation qu’applique les États-Unis d’Amérique, par exemple, celui  en vigueur dans notre pays-hérité de la puissance coloniale- est celui de la retraite par répartition. Ce qui signifie que ce sont les cotisations des actifs qui servent à payer les passifs que sont les retraités.

Mais, pour que ce système de retraite par répartition puisse fonctionner, sans difficultés, il faut que le nombre des actifs soit très largement supérieur à celui des passifs. Le paiement des pensions des retraités de la CRF ne posait aucun problème au départ. Tous les Congolais se souviennent encore, il n’y a pas très longtemps, qu’après  le paiement des salaires des fonctionnaires, survenait celui des retraités la semaine d’après. Tout cela parce que les cotisations des actifs généraient suffisamment de ressources financières pour payer les retraités.

Causes de l’indicible misère et du calvaire vécus par les retraités de la CRF.

Malheureusement avec la gouvernance hasardeuse et la navigation à vue, qui sont les marques de fabrique de ce pouvoir sans dessein pour le Congo, les difficultés n’allaient pas tarder à se faire jour. Si, sous d’autres cieux, gouverner c’est prévoir, avec tous les Gouvernements qui se sont succédés avec ce pouvoir, gouverner c’est improviser et subir avec indifférence les événements. Pire, pour ce Gouvernement, c’est mépriser la population et la maintenir dans la misère innommable qui est la sienne. Chaque mois et chaque année, ce sont des milliers de fonctionnaires qui vont à la retraite sans qu’ils ne soient remplacés à travers des recrutements fiables. Il en est de même pour ceux et celles qui sont décédés ou qui sont devenus handicapés et donc inaptes à assumer leurs fonctions, soit à la suite d’une maladie, d’un accident ou pour toute autre cause. Les années passant, le nombre des retraités n’a fait que grossir de manière inquiétante et à grande vitesse alors que celui des actifs connaissait toujours une baisse catastrophique. Ce qui devait arriver a fini par arriver. Les cotisations des actifs ne peuvent plus générer des ressources financières suffisantes pour payer les retraités. C’est l’une des causes des difficultés que connait actuellement la CRF pour payer les pensions de retraite. C’est aussi ce qui explique le fait que les retraités accumulent actuellement près de deux ans d’arriérés de pensions.

Mais qu’on ne se trompe pas. La vraie et déterminante cause de cette déliquescence de la CRF demeure incontestablement les détournements massifs et récurrents des deniers publics dans toutes les institutions et administrations publiques congolaises. La CRF ne fait exception.  Je ne porterai pas les gants pour dire la vérité sur l’enfer que vivent nos pères, mères, oncles, tantes et frères retraités de la CRF.

Tous les directeurs généraux de la CRF, anciens et actuels, tous les ministres du travail et de la sécurité sociale et toute la constellation des réseaux mafieux ont détourné et continuent à détourner massivement et sans honte, depuis des décennies,  plusieurs milliards de F CFA de la CRF. D’ailleurs, c’est bien connu du ministère des finances, que c’est plus de 350 milliards de cotisations des actifs qui ont été détournés de la caisse de la CRF. De l’argent qui devait servir à payer les retraités de la CRF.

Ce n’est d’ailleurs pas surprenant dans un pays où l’on marche sur la tête et on voue un culte sans bornes à l’enrichissement illicite et facile, un Gondwana où, malgré les discours soporifiques et anesthésiants contre les  antivaleurs, les vices sont devenus des vertus, les voleurs sont devenus des gens honorables et de bonne moralité.

Ces voleurs et criminels en cols blancs sont responsables de plusieurs drames dans nos familles. Combien de retraités sont morts faute de traitements appropriés, combien sont devenus paralysés, aveugles et n’arrivent pas à se nourrir au quotidien, et combien de couples ont été disloqués à cause de cette précarité ?

Mais ces odieux et inhumains criminels s’en fichent car ils savent bien qu’au royaume de l’impunité qu’est devenu le Congo, ils ne risquent absolument rien ,puisque le poisson pourrit par la tête et que le sommet de l’État est loin d’être exemplaire à ce sujet. 

Comment éviter une implosion de la CRF ?

     Pour éviter une implosion de la CRF, il y a deux types de mesures à prendre. Les premières concernent les ressources financières nécessaires au paiement mensuel des pensions de retraite. Les secondes concernent la répression, par voie de justice, de tous les auteurs des détournements des milliards de F CFA de la CRF au détriment des retraités qui en sont les bénéficiaires.  

    Pour générer suffisamment des ressources financières dans les caisses de la CRF, il faut que le ministre du travail et de la sécurité sociale prenne rapidement l’initiative :

  1. De faire préparer avec diligence, par son cabinet, un projet de loi à soumettre au Parlement sans retard. Ce texte portera sur le relèvement de l’âge de départ à la retraite à 63 ans. Mais les fonctionnaires pourront toujours demander, à 62 ans, à prolonger leurs activités pour une durée ne dépassant pas deux ans non renouvelables. Ils pourront alors partir à la retraite à 64 ou 65 ans. Il n’y aura pas de seconde prolongation d’activités.

Ce relèvement de l’âge de départ à la retraite s’explique par le fait que des milliers de fonctionnaires étaient partis à la retraite toutes les années antérieures, sans être remplacés, plusieurs autres partent à la retraite en 2021 dans les mêmes conditions. Si rien n’était fait, d’autres iront en retraite l’année prochaine et les années suivantes sans être remplacés. Ces nouveaux et nombreux retraités viendront grossir le nombre des retraités. Ce qui aura pour conséquence de faire perdre à la CRF d’importantes ressources financières et aggraver le déséquilibre entre les charges et les ressources de la CRF,  rendant ainsi plus difficile le paiement des pensions des retraités. Il est donc nécessaire de retarder ces départs à la retraite pour conserver ces ressources financières provenant des cotisations des actifs en attendant que soient recrutés un nombre suffisants de congolais, chaque année, dans la fonction publique, afin que, dès le départ à la retraite des fonctionnaires, qui devaient aller à 60 ans, il y ait plus d’actifs qui cotisent et génèrent davantage de ressources financières pour payer les passifs.  

Mais, pour éviter les abus de la part de ceux qui redoutent le départ à la retraite, la future loi portant relèvement de l’âge de départ à la retraite à 63 ans ne concernera pas les fonctionnaires qui ont déjà reçu leurs préavis de départ à la retraite. Leur départ est irréversible. La future loi doit préciser cette exclusion des préavisés de manière explicite.  

  • Prendre une circulaire à adresser aux directeurs des ressources humaines de tous les ministères.

Ces derniers  devront lui envoyer rapidement un rapport faisant état des décédés et de ceux qui sont devenus inaptes ou handicapés pour diverses raisons. Ce rapport fera connaitre au ministre du travail et de la sécurité sociale les besoins en personnel de son ministère selon les directions et les services. La circulaire devra préciser que ce rapport doit être adressé impérativement au ministre de la sécurité sociale avant la fin du mois de septembre de  l’année en cours. Cela permettra au ministre de la sécurité sociale budgéter les futurs recrutements de l’année prochaine. L’établissement et l’envoi de ce rapport seront obligatoires chaque année et assorties des sanctions pour les directeurs des ressources humaines qui n’auront pas envoyé leurs rapports au ministre de la sécurité sociale ou pas le délai qui leur est imparti.

Mais le ministre du travail, qui est aussi celui de la fonction publique, doit se garder de perpétuer cette pratique tribale qui continue à privilégier les relations et la tribu et non la compétence. Cette pratique dite de MORO OBOSSO qui signifie, en mbochi, un piston ou un homme haut placé, doit être définitivement abandonnée parce qu’elle promeut la médiocrité et l’incompétence dans l’administration publique. Cette pour cette raison que je conseille-mais sans illusion- au ministre de la fonction publique de ne pas se laisser distraire par l’idée d’un concours de recrutement à la fonction publique. C’est ce qui alimentera la corruption  le versement des pots de vin et cette absurdité du système MORO OBOSSO.  Concernant par exemple le concours d’entrée à l’ENAM, dans la filière magistrature, dont les résultats ont été rendus publics avant-hier, il fallait débourser au minimum 3 millions de Francs CFA pour être retenus parmi les admis. Le niveau ne compte pas. S’il y a un homme dont la cupidité est sans bornes et qui continue à s’enrichir illicitement avec l’argent de la corruption lors de ce concours, c’est bien le recteur de l’université Marien Ngouabi. Un candidat dont le père avait remis 3 millions de Francs CFA au Recteur n’a pas été admis à ce concours pour une raison fort simple. Le père d’un autre candidat avait remis 5 millions de Francs CFA. Le Recteur a préféré le plus offrant et restitué au premier père ses 3 millions de Francs CFA. C’est le fils du père ayant donné 5 millions qui a  été « admis » à ce concours. Une autre candidate, qui était à Dakar pour une formation, et qui n’avait pu déposer son dossier de candidature ni passer son examen médicale, était arrivée à Brazzaville la veille du concours. Elle fait quand même partie des « admis ». C’est clair qu’elle a bénéficié du MORO OBOSSO. Un autre candidat, qui n’avait pour niveau que son appartenance au PCT, et avait eu les assurances du ministre Bruno Jena Richard Itoua, est «  admis ». Ici également, c’est le MORO OBOSSO.

C’  est d’ailleurs avec raison que l’opposant politique Paulin Makaya, dans sa lettre au Président de la République, en date du 29 juillet 2020, avait relevé ce qui suit : « Le concours de l’ENAM est vendu aux enchères. On y voit s’admettre des candidats sans niveau ni vocation ».

Cette parenthèse du concours de l’ENAM, c’est juste pour montrer qu’il faut un recrutement sur dossier mais avec des critères de sélection rigoureux. Il faut aussi de la transparence en publiant dans la presse écrite, audiovisuelle voire dans les réseaux sociaux les avis de recrutement. Il faut donner de la chance à tous les congolais et congolaises qui voudront candidater. Ce ne doit pas être un secret. Il faut délaisser le bouche à oreille selon les affinités des personnes.

  • Commander un audit auprès d’un cabinet international connu pour sa compétence et son sérieux en la matière. Tous les comptes de la CREF doivent être audités afin de déterminer, avec exactitude, le montant exact des milliards de la      CRF qui ont été détournés.
  • Une fois cet audit réalisé et les responsables des détournements identifiés, il sera plus facile d’engager des poursuites pénales contre les différents auteurs. Ce serait insupportables que criminels en cols blancs puissent se la couler douce avec l’argent des retraités qu’ils narguent d’ailleurs. Les résultats de cet audit doivent être rendus publics et préciser les milliards détournés par chaque ancien DG de la CRF, y compris l’actuel DG sans oublier les anciens et actuel ministres du travail et de la sécurité sociale. Les condamnations pénales de ces criminels économiques doivent être assorties des mesures de saisies de leurs biens de valeur et immeubles sans oublier leurs comptes bancaires tant au pays qu’à l’étranger. Il existe actuellement des cabinets Anglos saxons compétents dans la traque des comptes bancaires à l’étranger de ceux qui ont détournés des milliards d’argent public dans leur pays.

Voici Monsieur le Vice Premier ministre, ministre de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale ma modeste contribution, afin d’éviter un écroulement de la CRF et la mort en masse de ses retraités dont vous serez inévitablement rendu responsable pour n’avoir rien fait pour l’éviter.

J’espère que vous prendrez rapidement, conjointement avec le ministre des finances, toutes les initiatives propres à convaincre le Président de la République de convoquer une session extraordinaire du Parlement, pour l’adoption du projet de loi portant relèvement de l’âge de départ à la retraite des agents de l’Etat à 63 ans sans oublier de commander un audit des comptes et de la gestion de tous les anciens DG de la CRF depuis sa création jusqu’à nos jours.  Le DG actuel de la CRF ne sera donc pas épargné.

Si vous négligez de mettre en œuvre ces propositions, croyez-moi, votre responsabilité dans l’implosion de la CRF et la mort des retraités n’en sera que plus évidente devant l’histoire.

A bon entendeur salut !

NGOMA LUDOVIC

Diffusé le 15 janvier 2021, par www.congo-liberty.org

Ce contenu a été publié dans Les articles. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

10 réponses à Retraite à partir de 63 ans ou la destruction complète de la Caisse de Retraite des Fonctionnaires, par Sassou-NGuesso.

  1. Samba dia Moupata dit :

    Sassou un homme totalement sadique , Souvenons nous à la conférence nationale ,ce monstre Mbochi avait déjà dilapidé les fonds des retraités pour construire une brasserie fictive à oyo . Cher Ngoma Ludovic , cessons de légitimer des voyous , voleurs avec des appellations comme vice premier ministre , alors que ce garçon est proxénète de sa propre fille . En plus atteindre 63 ans au congo relève d’un miracle , là aussi je comprends comment Evariste Ondongo multimilliardaire patron de l’hôtel AFRICA à poto-poto , un autre neveu de Sassou dénis qui depuis plus de 20ans à pris en otage la caisse des retraités, ce garçon vole l’argent des retraités morts.

  2. MANSO3 dit :

    Thank you!!1

  3. Val de Nantes . dit :

    EVARISTE ODONGO ,un ami ,devenu facilement riche du fait de son appartenance à la mafia tribalo – familiale .
    Son HOTEL situé rue YAKOMAS ,TOUT JUSTE DEVANT la MAISON DES »MAX TOUNDE  » (poto -poto ) en dit long sur sa rapacité impitoyable dans les poches chétives des retraités congolais …aaah EVA .
    Pauvre EVA ,recruté en 1982 dans la fonction publique ,syndicaliste et stagiaire en FRANCE EN 1984 .Coopté par le grand frère ODONGO , ministre de son état , et grand trafiquant des dollars et euros vers les routes et logis portugais , EVA se paya des casquettes à n’en plus finir : député , et directeur à vie de la maltraitance des retraités au CONGO .
    Que DIEU TE GARDE de la future vindicte populaire .

  4. Samba dia Moupata dit :

    Cher Val de Nantes , j’ai un dossier en béton contre ton ami Evariste Odongo , il à récemment dilapider 6 milliards des CFA a louer à la construction du siège de la CNSS à Ouesso , prochainement je vais dévoilé ses quatre adresses en France . Avec son associé Yéla Ngakosso Victor ( Elonda) un jeune qui a fait 6 mois de formation accélérée en déminage en ex RDA , s’est fait passé pour un colonel ingénieur génie militaire . Actuellement c’est Evariste Odongo qui soutiens Willy Etoka financièrement .

  5. Val de Nantes dit :

    Aaaah pauvre Eva , la conception de ton hotel Afica ,situé sur la petite rue de yakomas ,ne respecte pas les normes élémentaires de sécurité incendie …
    Comment pourrais tu sauver tes clients de l’étage supérieur si un feu se déclare
    au premier étage ?.
    La rue yakomas ne peut accueillir un engin pompiers ayant une échelle de 24 m.Donc ,la desserte de votre façade accessible au moyen des baies accessibles pompiers situées sur ces façades sont inexistantes et donc impossibilité d’évacuer en cas de feu . Votre hôtel est un ERP de type O dangereux aussi bien pour les clients que les tiers c’est a dire les voisins ….
    Avez vous prévu des poteaux et bouches d’incendie pour l’intervention armée des pompiers ?.
    La rue est techniquement incompatible à la construction de votre hôtel .
    Demandez à un ingénieur incendie français ou autre il vous dira la même chose .
    Je te donne là un pré-diagnostic de votre bâtiment dont les défauts ,au regard des normes incendie ,sont illimités …
    Ceci est un pré-diagnostic extérieur de votre hôtel ,sans parler du diagnostic intérieur dont j’estime qu’il ne se différencie pas de l’autre pour que je consente à la vérifier …..
    Voilà les conséquences des effets du tribalisme triomphant dont l’unique objectif est d’écarter les meilleurs …

  6. Isidore AYA TONGA 100% Intérêt général dit :

    POURQUOI « PAS D’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DU 7 AU 21 MARS 2021 » ET COMMENT ET POURQUOI FAIRE? https://www.youtube.com/watch?v=PKTR9ItTi8U

  7. Val de Nantes dit :

    Que notre @ samba D.M. nous détaille les extravagances d’Eva ,car je ne serai pas étonné de sa richesse diffuse ,c’est l’objectif sadique que s’est fixé le clan mbochis .
    Par contre ,pour revenir à ce fameux hôtel ,je dirai que le fait d’avoir construit ce ERP dans une rue dont les caractéristiques techniques ne répondent pas à la hauteur du bâtiment prouve à suffisance le désert intellectuel ,qui s’est emparé du pays .Car l’erreur concerne aussi bien l’architecte que l’Etat congolais naïf et passif dans le domaine technique de sécurité incendie ….
    L’accord de construction de bâtiment devait être subordonné à la présentation aux autorités compétentes ,la notice de sécurité incendie annexée au plan architectural du dit bâtiment ….
    La construction de cet hôtel dépendait du respect des règles édictées par cette notice .
    Ainsi la rue yakomas ne pouvait abriter qu’un hôtel mesurant moins de 8 m de hauteur ,car cette rue est techniquement « une voie engins « ,,alors que vous avez construit un hôtel exigeant une  » voie échelle  » avec toutes les caractéristiques qui y sont associées .
    Alors si je faisais des préconisations ,il va falloir agrandir cette rue ,en rasant les parcelles qui s’y trouvent sur une longueur de plusieurs mètres . C’est l’un des points clé de la défense extérieure du bâtiment .s’y ajoutent les hydrants et façades et baies accessibles pour l’intervention des pompiers et donc le sauvetage des clients …
    Nb ,les règles incendie sont intégrées depuis la conception architecturale du bâtiment .
    Bon bref ,tu pourras me consulter après la chute inévitable de Sassou .

  8. Val de Nantes dit :

    Soucieux de la vie de nos compatriotes ,je continue de suggérer à mon ami ,Eva ,propriétaire de l’hôtel Africa de la rue Yakomas ,après la rue Mbochis ,de repenser l’environnement de son bien .
    D’abord , ce bâtiment de plus de 8 m de hauteur doit subir une  » mise en conformité  » au regard de ces écarts vis à vis de la réglementation internationale incendie .
    La mise en conformité est le degré le plus élevé des corrections apportées au non respect des règles de sécurité incendie ..
    Sur la défense extérieure du bâtiment ,elle s’applique à la desserte du bât ,autrement dit ,l’accès des sapeurs pompiers avec leurs engins …
    La conformité concerne l’agrandissement de la chaussée ou rue yakomas . Une chaussée englobe le trottoir ,le stationnement et la partie utilisable dès engins ….
    L’accès à cet hôtel doit se faire à partir de l’avenue de la paix et si possible à partir de là rue qui abrite le bar  » les beaux parents  » …à poto poto ,bien sûr .
    Implanter les hydrants sur cette rue ,c’est a dire les poteaux incendie ou bouches incendie ,sans oublier l’obligation d’effectuer leur maintenance consignée dans leur périodicité ou contrôles périodiques ….
    Baliser en permanence cette rue afin de lui éviter des stationnements sauvages pouvant gêner l’intervention des SP ….
    Revoir vos fenêtres ou baies accessibles sur les locaux ou chambres d’hôtel et les dégagements c’est à dire les couloirs de l’hôtel .
    Vos baies doivent être signalées par un point rouge symbolisant accès des SP dans le bât ,car les SP doivent détenir la clef ou système d’ouverture extérieur .
    Une collaboration avec les SP sur ce point s’avère indispensable ….
    En résumé ,chaque niveau du bât doit contenir sur les façades des baies accessibles ,c’est a dire des fenêtres de secours ,pas toutes ..
    Si ce batiment est distribué en secteurs ,c’est à dire que ce bat possède en son sein des murs coupe feu ,cf soit 2 heures ,selon le degré de stabilité sf x du bât ,c’est a dire que les éléments structurels de votre hôtel ,s’ils peuvent résister au feu pendant 2 heures ,vos murs coupe feu qui délimitent la surface totale de chaque niveau à 300 mètres carré ..
    Explication :/
    Si votre règle mesure 40 mètres ,vous divisez la règle en deux ,autrement dit 20 mètres de chaque .
    Au milieu de cette règle ,vous implantez un mur coupe feu ,cf ,de façon à éviter la propagation sur toute la longueur de cette règle .
    L’objectif est de contenir le feu dans le local où il s’est déclaré pendant 2 heures ,le temps d’évacuer vos clients .
    En gros ,le mur coupe feu divise tous les niveaux des étages de votre hôtel en 2 parties ayant des surfaces égales de chaque côté .
    Bon bref ,j’y reviendrai un peu plus tard .

  9. Val de Nantes . cher frangin ,mwinga , votre site est le "temple d'APPOLON ". dit :

    Je continue à éclairer mon frangin@Eva sur les erreurs d’implantation de son hôtel sur ma rue d’enfance ,j ‘ai nommé « yakomas « .
    Les caractéristiques de la voie échelle qui s’impose à votre hôtel sont les suivantes :
    La largeur de la chaussée ,autrement dit ,entre le mur de votre hôtel et le mur de la maison en face doit être de 8 à 12 m.
    La largeur utilisable par les SP doit être de 4 ou 6 m.
    La longueur L > 10 m ,c’est la partie de stationnement potentiel d’un engin pompier devant votre hôtel .
    la largeur l >ou égal à 4 m .
    R = résistance au poiçonnement = 100KN/0.20 m de diamètre . Autrement dit ,la partie de la rue yakomas qui dessert votre hôtel doit une avoir une capacité de résilience aux forces motrices exercées par les engins et les vérins qui s’appuient sur le sol (goudron ). Sa capacité de ne pas avoir abimé le goudron doit étre de 100 kilos newton sur une surface 0.2 m …
    La pente P < OU ÉGAL à 10 %. Cette caractéristique est importante ,tant elle décide de l'équilibre des engins pompiers pour déployer leur matériel et pour le sauvetage des clients ,en cas de feu . Car un déséquilibre de l'engin peut causer des dégâts humains incalculables .
    Voilà brossée de façon lapidaire , la mise en conformité à laquelle doit être soumis votre hôtel "ceteris paribus " .
    Ce sera au CONGO nouveau de s'en occuper , car il en va des vies de nos compatriotes qui utilisent votre hôtel …
    Nb : Ceci n'est qu'un pré-diagnostic ,tant que les inspections ne sont pas faites sur place .
    Amicalement vôtre .
    Il y a une certaine diaspora qui a bien étudié en EUROPE .Dommage que le pays s'en prive ,du fait des réflexes tribaux …
    Cet AUDIT TECHNIQUE pourrait vous être facturé à des millions de cfa par des étrangers cupides et profitateurs .Mais étant congolais ,il vous aurait couté des cacahuètes .
    Ingénieur inspecteur des risques industriels ,VAL DE NANTES .

  10. Val de Nantes dit :

    À notre compatriote ,Eva ,et j’en termine .
    D’ailleurs ,Eva n’est pas seul dans ce cas ,tous les hôtels construits dans les cités des grandes villes sont des  » cercueils  » debout accueillant du public ignorant …
    Ces hôtels ne répondent pas aux normes de sécurité incendie .Mais fallait – il s’en étonner au vu de la médiocrité administrative dont fait preuve le Congo depuis belle lurette …
    Ces hôtels auraient dû subir  » une mise en sécurité  » mesure moins contraignante ,mais leurs grands écarts vis à vis de la réglementation incendie les soumettent à des mesures structurelles pour garantir la sécurité du public ….
    Tenez ,la ministre Mikolo de la santé pourrait nous présenter  » le procès verbal  »
    délivré par un laboratoire agréé , de la. peinture jaune qui couvre les murs extérieurs et intérieurs de l’hôpital général ..
    Si elle serait capable de nous dire le degré de  » réaction au feu  » c’est à dire la nature ou la qualité de l’ininflammabilité de cette peinture en cas de feu ?..
    Voilà le travail de l’inspecteur des risques dans ses études de recherche des résistances et de réaction au feu des matériaux et éléments de construction …
    Chers compatriotes ,
    Vous aurez remarqué que quand je parle des techniques de l’ingénieur ,je fais abstraction de la philosophie ,car je deviens ingénieur inspecteur des risques avec tout le sérieux scientifique et technique qu’il réquiert …
    Ceci préfigure le Congo de demain ,qui sera pensé de façon rationnelle …
    Que ceux qui ont étudié ne se suicident pas ,l’intelligence n’a pas d’âge … Le Congo de demain sera le lieu de contemplation des innovations politiques ,économiques ,scientifiques et technologiques .

Laisser un commentaire