Nous sommes les morts sans sépulture de toutes les batailles du Pool.
Dans les noirs trous entassés sous un ciel de mitraille …
Morts sur le bord d’une rivière, en une agonie lente, agressés par la pluie froide qui perce les quelques feuilles qui nous servent de toit.
Nous n’avons pas connu l’ivresse des soirées douces en famille depuis plus de 20 ans mais seulement l’horreur et le sang de la tuerie derrière …
Nous sommes les morts sans sépulture de toutes les batailles du Pool.
Nous n’avons pas connu les cloches de la paix, mais seulement l’âpre voix de la mitraille sifflant à nos oreilles.
Nous sommes les morts sans nom et sans visage, perdus dans les fosses communes et dont les os mêlés n’ont plus même de village.
Nous dormons côte à côte avec nos pères, mères, frères, sœurs, cousins et voisins
Nous avons fécondé tous les sols de notre sang, et les vêtements rougis de sang ont perdu leur couleur pour la couleur de la terre …
Nous sommes les morts des bombardements aériens, là-haut dans les étoiles.
Nous avons vu la mort comme un grand oiseau noir, et le fer et le feu ont tordu nos entrailles.
Nous sommes les morts sans cercueil obscur en bois de chez nous et les ensevelis des grandes pelletées de terre qui s’infiltrent dans tous les orifices de notre corps.
Nous n’avons pas connu la douceur de la terre recevant ceux qui arrivent naturellement au rendez-vous programmé de la mort.
Nous resterons, éternelles épaves, prisonniers de cette fosse dans laquelle nous sommes à l’étroit
et sans cesse inondés de boue.
Nous sommes les morts sans linceul, les traqués, les fusillés ou les bombardés dans la pâleur de l’aube, ou tombés, lamentables, épuisés, torturés, les damnés de la terre, ceux qui sont morts de froid et de faim, de misère et de coups.
Nous sommes les morts dans le vent des plaines, pour une guerre étrangère à nos êtres et qui nous extermine, sans même le son rassurant des cris de protestation.
Nous sommes les morts dans le fracas assourdissant des armes lourdes, les morts des lâches embuscades, poignardés derrière, les morts assassinés dans les villages, au bord de la rivière ou des forêts sombres et humides.
Nous sommes les morts des horizons sanglants de notre douce région.
Nous sommes les morts de toutes les batailles, pour qui ne sonne pas le
glas des services funèbres et l’envol des chants de veillée, ceux aussi qu’on oublie dans l’obscurité des bois à la lisière des villages.
Et lorsque vous venez sur les terres du Pool c’est nous tous qui sommes là et dormons dans le silence des fosses communes, et c’est nous qui restons les vivants éternels qui vont interpeller les assassins mais aussi les silencieux et les monnayeurs des cadavres pour quelques avantages.
Nous sommes les morts de toutes les batailles du Pool, morts pour ce que nous sommes et non pour ce que nous avons fait.
David Londi
Diffusé le 30 janvier 2018, par www.congo-liberty.org
Merci , vous avez fait d’une prudence de sioux, afin de ne pas propager les flammes dans une savane déjà vide d’arbres .
Cette attitude précautionneuse , sur un sujet dont la cause est à l’image des entrelacs politiques congolais , est le signe d’une sagesse aboutie .
Une fois, de plus , sur cette tragédie , la course à la raison est contre nature.
Lire …vous avez fait preuve d’une prudence de sioux.
TOUS ENSEMBLE POUR ETEINDRE LE FEU LA MAISON BRULE UNE FOIS ETEINS NOUS METTRONS DES REGLES POUR QUE CELA N ARRIVE PLUS.NATURELLEMENT DANS UN ETAT DE DROIT LES CHOSES DEVRAIENT RENTRER DANS L ORDRE CEUX QUI DISPOSE DE BIENS MAL ACQUIS DEVRONT SE JUSTIFIER DEVANT LES AUTORITES FISCALES ET PAYER DES TAXES S ILS ARRIVENT A CONSERVER SES BIENS ET SURTOUT ILS DEVRONT PERDRE LEURS HABITUDES DU PASSE AU RISQUE DE SUBIR LE GLAIVE DE LA JUSTICE QUANT ELLE PASSERA CAR DANS UN ETAT DE DROIT LA CONDANNATION EST BASEE SUR LA PREUVE ET LES AVEUX SANS QUOI ON ECHAPPE A LA JUSTICE MEME COUPABLE.
Merci, Val de Nantes. C’est une bouffée de souffrances mêlées d’une colère sourde qui monte en moi. Je ne puis me résoudre d’accepter le fait que, même s’ils s’engagent à reconstruire des villages, le solde de cet accord est nul car Il y a eu des milliers morts dont personne ne se soucie parmi les protagonistes de cet accord. Mais pour nous, ce sont nos parents que l’on tue une deuxième fois
Un président normal, s’y serait pris autrement , pour épargner les vies des pauvres innocents Avec ,un président malade , Expert des tueries de masse à l’instar de ce qu’il avait commis à ikonongo
Prétextant une rébellion de Anga .
Sassou ,est le pyromane de la République , nul besoin des connexions, pour bétonner son pouvoir .
Quand il prononça la phrase mortifère , libellée ,en terme martial ,le goût du sang à kinkala, les poolistes étaient condamnés au croc boucher d’Alima…
Que vaut le rôle de Ntumi , dès lors , que ce malade mental avait programmé son projet maccrabre , contre le Pool.?
Si , Anga n’était pas mort ,ce serait le grand frère de Ntumi ,en terme de complicité .
Si, Ntumi , est le facilitateur des massacres des poolistes ,il en paiera lourdement le prix ….
Le charisme religieux , n’est pas en soi, un programme économique local .
C’est l’utilisation efficiente des cerveaux du Pool ,qui sera le gage du bonheur de la région ,sur ce point , nous devrions faire un stage chez les bamilekes au Cameroun .
La curiosité des chinois à Paris ,se focalise plus sur la tour Eiffel que sur les écrits de Monseigneur Lefèvre …
il n y a aucune fosse commune dans le pool. il n y a pas de charnier dans le pool.les inhumlatiosn des ninajs ont etet faites conformement aux directives de l’oms et au reglement sanitaire du ministere de la sante. les ninjas executes ont ete inhumes en toute dignite qui a brazzaville qui a oyo.
IL N YA PAS DE FOSSE COMMUNE DANS LE POOL
le pool est mort dites vous oui mais en raison dune meconniassance des statistiques electorales . qui a dit au pool qu il avait remporte l’election presidentielle de mars 2016. en 1992 b kolelas avait crut comme fer qu il avait remporte l’election p contre p lissouba.le pool ne fait que 150 000 habitants soit un peu plus en dessus de l’arrondissement 4 moungali qui fait 124 000 habitants.
quelles ont ete les statistiques electorales par departement de gbp kolelas.
le pool est mort ben cela lengage dailleurs il meurt regulierement et il avait voulu de la guerre. on avait tous bien entendu le pool « demander des armes pour en decoudre avec la dictature » on avait bien lu sur internet lydie kolelas fille cadette de dieu reconnaitre « le dynamisme des jeunes du pool et qu ils avaient l’allant pour renverser ce regime »
NOUS ETIONS DE CEUX LA QUI AVAIENT PREVENU LE POOL DES RISQUES QU IL PRENAIT EN SUIVANT LYDIE KOLELAS ATTENTION VOUS FAITES CE QUE VOUS DEMANDE LYDIE KOLELAS ET BEN ON IRA AU FEU
nous reiterons nos felicitations au general okoi d’avoir engage des combats contre le pool mais dans le pool. le colonel mbaou f des facs s’etait battu contre les ninjas dans la ville de brazzaville nuisant gravement a l’image internationale de p lissouba.c’est desormais termine
LE POOL N’EFFRAYERA PLUS UN SEUL CHEF D’ETAT DANS CE PAYS
Dès le départ de la rébellion de Ntumi, il était presque certain que celle-ci allait se terminer de cette façon-là. Sans relais ou appuis francs de la population, le dénouement était prévisible. S’il y a une option à laquelle Sassou s’est préparé, c’est bien celle des armes. C’est le point fort de ce régime. C’est ainsi que l’action de Ntumi s’est cantonnée au Pool. N’etait-ce pas l’objectif de Sassou : faire goûter le sang à ces populations comme en 1998-2000. Cette région mâtée, Sassou s’assure une paix royale. La peur gagnera un peu plus l’ensemble de la population. Il a son accord de paix qu’il va présenter comme un trophée à cette communauté internationale qui le presse. Ainsi il apparaît comme l’homme de la paix comme l’ont dit certains journaux internationaux !!!
@Carole Claudia, êtes-vous sûre de ce que vous affirmez ?
25/05/2017 : Florence Môrice sur RFI : 3000 morts et 130.000 déplacés de 2016 à 2017 ;
1998 – 2000 : rapport du site Opinion internationale sur le projet Mouebara. Je vous conseille d’aller jeter un oeil. Édifiant.
Pour le reste je vous conseille de continuer à vous documenter sur d’autres médias que la télévision congolaise. Croyez-moi, l’information n’y est pas objective.
Nous sommes en manque de liberté, mais nous ne trouverons pas la solution en s’agenouillant devant l’oppresseur qui n’est rien d’autre que la France.
Avec la France nous aurons rien et absolument rien, Trump veut nous dire de changer oublions la France, elle ne changera jamais.
Dans notre culture quand quelqu’un est précéder par un mauvais esprit on appelle le féticheur.
Sassou n’est qu’un imbécile de naissance le cerveau de tout le système c’est la France.
Cherchons un féticheur c’et a dire une autre puissance qui peut contrebalancer la France.
REGARDER COMMENT Macron s’agenouille devant Rihanna, pourquoi?
C’est par ce qu’elle veut se pencher aux problèmes de l’Afrique. Comme l’Afrique c’est le terrain de chasse de la France, alors Macron commence a miroiter Rihanna pour qu’elle change d’avis.
BRAVO A ALAIN MAMBANKOU
https://sputniknews.com/europe/201801301061189014-france-president-rihanna-africa/
@Comprendre le message de Trump,
je pense que les raisons de maintien des dictateurs ou autocrates au pouvoir dans nos pays sont essentiellement la faiblesse de la résistance interne. Les dictateurs sont forts de nos faiblesses diverses : la corruption et l’instrumentalisation du tribalisme. Les causes sont largement internes. Quand un peuple veut prendre son indépendance, il le prend comme l’ont fait les Vietnamiens ou les Algériens pour ne citer qu’eux. La France est dans son rôle quand elle cherche à acquérir les matières premières à bas prix parce qu’elle doit veiller à ses équilibres macroéconomiques pour le bien-être de sa population. Aucun président français ne prendra la responsabilité d’affaiblir la France. Enrichir la France et la rendre puissante économiquement et diplomatiquement ont été à l’origine du projet colonial et celui-ci est toujours d’actualité avec des organismes comme la francophonie. Rappelez-vous de la foudre que la France a fait tomber sur la Guinée quand son président, Sékou Touré, avait osé dire non à la fameuse indépendance-association que proposait ou imposait De Gaulle !
Carole claudia et claudine munari… Je suis de votre avis quand vous vous attachez à l’histoire. Car ainsi, des choses peuvent sortir involontairement. Je suis d’avis que vous tentiez une analyse scientifique; car trop de fausses choses sont déversées partout.
La première révélation qui est de taille, c’est que des militaires formés dans des écoles militaires (sassou nguesso est venu à l’armée bien après), se sont jetés dans des combats fratricides et y ont eu des galons. Par ce fait, ne sont-ils pas plus concrètement ‘miliciens’ que militaires? Dommage selon moi que finalement Okoi ne soit pas si différent de Willy Matsanga…
La deuxième révélation, c’est celle de la démographie du Pool dont le dénombrement a donné ou donnait 150.000 habitants… Mais alors, il faut écrire aux organisations qui ont dénombré 130.000 déplacés au Pool et 3000 morts selon les sources cités par Londi. Ce qui fait qu’il ne resterait à ce jour dans quelques villages non touchés par les fameux combats, 20.000 habitants, ceci bien entendu en se basant sur vos données démographiques…
Et si quelqu’un, sur la base des différentes données, faisait un recensement de la population non déplacée et trouve qu’il y a plus de 50.000 habitants, que feriez-vous?
Vous êtes de ceux qui alimentent le moulin du séparatisme pour pouvoir retrouver une paix véritable, selon eux. Vous l’êtes pourquoi? Parce que vous aimez ressasser le passé alors qu’il est passé, bien enterré par des occasions diverses de réconciliation, l’adoption d’une autre constitution, la formation d’un gouvernement de paix nationale (d’union nationale), et vous, vous ignorez tout cela pour revenir à ce qui était avant et qui a été enterré. C’est à croire qu’au Congo, il y a des tribus chez lesquelles le mot réconciliation n’existe pas, chez lesquelles la valeur de la parole donnée n’existe pas, le respect de ses engagements est un vain mot. Et vous comprendrez aisément que dans un tel pays, il ne peut pas y avoir de paix, puisque par les valeurs sociales si divergentes entre les tribus, l’entente cordiale n’est pas possible. Pour dire que si vous vous félicitez des Okoi et autres Mbaou sur des faits qu’ils ont surement oubliés, il vous sera très difficile de vivre avec ceux qui prônent la séparation sous le prétexte qu’elle est le seul moteur du progrès aujourd’hui.
Même si vous venez ici pour distraire, ce qui est regrettable, c’est que vous ne paraissiez pas capables d’innover en introduisant de l’humour dans votre expression. Que vous vouliez faire le mix entre Claudia sombrement célèbre et Munari un peu plus lumineusement célèbre, ne serait-ce qu’en affichant quelques égards à son titre de ministre, votre objectif de distraire les enfants meurtris du Congo méritait d’être appuyé par un autre mix. Sinon, le sobriquet qui vous irait le mieux est celui de « Otchombé ».
De grâce, cessez d’alimenter en eau même boueuse le moulin des séparatistes; car les idées ont aussi la peau dure.
VIVE Carole Claudia &Claudine Munari, agent spécial de la francafrique sur le site CongoLiberty.!
Vive C. C. & C. M. qui s’érige contre le progrès au Congo, et est un séparatiste fié-fié!
Vive C. C. & C. M. qui est un avant-gardiste très zélé de la dictature du prolétariat version extrème droite!
Ce que fait la France au Congo est totalement illégal le Congo est pays indépendant, si nous acceptons cette logique alors acceptons sassou c’est-à-dire l’esclavagisme français.
Le Vietnam, mais mon frère, le Vietnam a eu son sorcier c’était la Russie
L’Algérie, les algériens ont une guerre cotre la France
Trump nous demande de changer la façon de voir les choses, la France est le mal a 100% du Congo, nous devrons nous tourner contre la France
Sassou n’ai qu’imbécile derrière sassou se cache la France.
Merci Mwangu pour cette mise au point claire et argumentée. La sassouisation des esprits a fait son travail depuis plus de 40 ans chez beaucoup de nos compatriotes. Sassou, entouré de ses communiquants, a jeté un voile sur ce génocide, pourtant réel, en faisant passer l’idée qu’il s’agit d’une rébellion. Pour se mettre au diapason de la communauté internationale, il avait qualifié Ntumi de terroriste. Ceci justifiait donc son intervention musclée avec des armes lourdes et des bombardements dans une région entière. Les gens de Louingi, Mabaya, Kindamba, Nkota- massenki, etc. n’ont jamais pris des armes contre le pouvoir pour leur envoyer des expéditions armées. En 1977, quand Sassou déclarait « Bakongos ba bomi Ngouabi « , n’etait-ce pas une instrumentalisation du tribalisme pour planifier un vaste projet de répression contre les pseudo-coupables ? Pourquoi, dans son discours de 1999 à côté du dispensaire de Talangaï, il affirmait que le nord a plus d’officiers dans l’armée que le sud, n’est-ce pas un aveu qu’il y a bien eu une épuration ethnique des cadres militaires du sud ? Apprenons à instancier nos connaissances avec les réalités du terrain pour arriver à nommer correctement les événements. Ce qui se déroule dans le Pool est bien un génocide et non une simple rébellion. Michel Taube le désigne ainsi dans son rapport sur le projet Mouebara bien documenté et accessible à tous sur internet sur le site de l’Opinion internationale. Sassou lui-même l’avoue dans sa stratégie de remplacer les articles 10 et 11 de la constitution de 2002 par les articles 10 et 96 de sa nouvelle constitution. Ne dit-on pas qui s’excuse, s’accuse ? Les mots ont un sens.
Sassou croit avoir exterminé la population du Pool, qu’il se démente .
Le pool n’est plus dans le pool . Cette population est devenue planétaire ,du fait des injustices économiques et politiques qu’elle subit sous Sassou.
Victime de l’Holocauste mbochien , le pool s’est mondialisé , au point d’en trouver dans des endroits les plus inimaginables .
La force de cette région réside dans la promesse de retour ,de ces enfants prodiges .
La période post Sassou , sera mise à profiter , pour identifier et exploiter les potentialités économiques et humaines de cette région .
Il faut sortir de l’assistanat étatique basé sur l’offrande de l’or noir ,qui est la tombe des chances de développement national et régional .
Le pool sera la conjugaison , des services fruits des cerveaux de ces enfants , et l’exploitation intelligente et judicieuse de ces potentialités agricoles et minières .
Il faut extraire le pool ,de la malédiction nationale .
Rassembler , Utiliser , Produire , cette devise régionale renforcera. le Leadership du Pool dans le pays….
Lire … mise à profit .
@Notre mission, nous sommes face à une structure pyramidale à 3 niveaux. Sassou est tout au sommet. Les corrompus qui légitiment ce système (députés, sénateurs et pseudo-conseillers étrangers) occupent le deuxième niveau. La base est constituée par les syndicalistes corrompus, les petits indicateurs du quartier et la police aux ordres du pouvoir. Soyons réalistes et stratèges : attaquons-nous à la base. Contre les syndicalistes véreux qui bloquent la colère légitime du peuple en faisant avorter les grèves qui auraient créé la situation explosive de 1990, consécutive à l’intervention du FMI. La pyramide s’écroule quand la base est déstabilisée. Pendant ce temps, entretenons des cellules de résistance dans toutes les régions pour amplifier le mouvement. Sassou n’est plus en odeur de sainteté auprès de la communauté internationale, la crise financière est à son niveau le plus haut avec une probable intervention du FMI. Même situation qu’en 1987 – 1990. Les mêmes causes produisent théoriquement les mêmes effets. À cela, il faut ajouter l’arrivée des réseaux sociaux qui privent la dictature du monopole de l’information et exposent les actes de tortures et les crimes de ce pouvoir sur la place publique qu’est le monde entier.
Souvenez vous , j’ai toujours dit sur ce site au travers de mes posts , qui politiquement , aime le pool ?
Mes propos précédents , est une remarque
Politique, fondée sur plusieurs événements politiques qui se sont déroulés dans le pays.
L’avenir du Pool , sera économique et non politique .
Si , réellement , le pool dispose en son sein des enfants bien formés dans plusieurs domaines ,il va falloir relever ce défi .
@Val de Nantes, il est juste et souhaitable dans cet océan de manque de solidarité nationale que les enfants du Pool prennent leurs responsabilités. Nous avons les compétences pour rebâtir mieux qu’avant toutes les structures nécessaires au développement de cette région. Mettons à profit la théorie des catastrophes qui consistent à reconstruire mieux qu’avant. Chacun de nous devra donner un peu de soi pour s’investir dans cette grande oeuvre de reconstruction. Nous nous apprêtons à relancer la reconstruction du séminaire de Mbamou, un monument historique et intellectuel actuellement envahi par l’herbe folle, pour en faire un lieu de formation d’excellence. Ce projet est dans les tuyaux. C’est lamentable de voir la décrépitude de ce lieu alors que nos enfants, nos frères et sœurs ont une scolarité en dents de scie. Nous devons travailler sur des projets concrets dès maintenant. Le cycle de Sassou se termine. Je pense que l’éducation doit être l’axe principal de ce grand projet de reconstruction car l’on peut nous déposséder de tout sauf de notre matière grise.
Pour paraphraser le pasteur David Okoufo de la RDC , qui dit ceci .
Ne pas exploiter rationnellement ,les ressources gigantesques de notre pays , la RDC ,est un péché ,car Dieu , nous aura , et pourtant , gâtés .
Voilà , l’équation à plusieurs variables , à laquelle nous nous trouvons confrontés .
Le pool se doit de résoudre cette équation , car l’aide de l’état est dysfonctionnelle en ce qu’elle ne résout pas la problématique socio économique des régions .
L’autonomie régionale créé des dynamismes économiques et sociaux , lesquels renforcent les liens entre les enfants d’une même nation ,et en particulier d’une même région .
La richesse nationale est une agrégation des économies régionales .
Le pool , post Sassou , doit s’y mettre .
« Nous sommes les morts sans sépulture de toutes les batailles du Pool » dites vous alors vous reconnaissez finalement que le pool est extremement belliqueux.alors simple question au pool
Le pool est il un departement de la republique au meme titre que le kouilou la sangha la likouala la lekoumou le niari … ou une enclave qui reclame son independance? l’auteur de l’article ne s’est pas pose la question suivante: de quoi est mort le pool? le pool a livre combien de battaille dans ce pays? puisque l’auteur de l’article a recouru au pluriel. le pool s’est trop battut dan ce pays et celui qui se bat regulierement est degoutant et rejete de tous. lonu n’a identifie que 80 000 deplaces internes et non des refuigies et tous pris en charge dans les famlles installees dans la bouenza alors qu’en 1992 93 94 95 96 et 97 le meme pool disait que le niari etait une region de diables
de quoi s’est meme le pool des l’instant ou la constitution du 20 janvier 2002 pour laquelle il a appele au maintien en 2015 jusqu’a perdre sa vie, il ne l’avait pas vote en 2002
IL N Y A PAS UNE SEULE FOSSE COMMUNE DANS LE POOL IL N Y A AUCUN CHARNIER DANS LE POOL. il faut bien faire la paix car il y va de la reprise des services ferroviaires entre brazzaville et pointe noire. en 1994 mr p lissouba president de la rep setait retrouve dans une situation analogue; le train qui est devenu une vraie biche des ninjas du mcddi etait suspendu dans le pool la devaluation du cfa etait passee par la lurgence etait a la signature dun accord de paix entre le pool et le niari estampille accords pool pays du niari.c’etait la premeire bataille du pool post conf nationale.
nous felicitons le general okoi brillant cemga d’avoir maintenu les combats dans le pool et desormais il en sera ainsi . toutes batailles militaires du pool toutes les batailles capricieuses du pool se derouleront a l’interieur des frontieres du pool.
vive le congo
@DAVID , EXACT , ;IL faut passer à autre chose qu’aller sur le mur des lamentations ;;
AVEC , SASSOU aller au pouvoir ,c’est marcher sur les cadavres congolais , afin de domestiquer l’argent du pétrole , le pool doit s’en émanciper et s’en singulariser , en se lançant des défis économiques capables de l’extraire de la bêtise immonde des mbochis dont l’unique espoir repose sur la marchandisation de la politique , avec son lot de cadavres dans les placards de la république ;;;;;;;;;;;;;;;
OUI , disons le , sans ciller , l’avenir du pool , doit se décider maintenant en organisant des ateliers de réflexion sur le développement économique du pool ;;;
LE POOL de demain , ne sera plus , le lieu de chasse du sang humain , mais un lieu où des laboratoires d’innovations techniques et technologiques verront le jour ;;;
La proximité avec BRAZZA est un de ces nombreux avantages économiques
Tenez , le professeur FRANCINE NTUMI , qui n’a rien à voir ce NTUMI DANTESQUE , est sur le point de produire un vaccin contre le paludisme ;;
Cette découverte doit générer des revenus substantiels au niveau régional , et l’Etat congolais y gagnerait en impôts ;;;
La compétition régionale en terme économique , est bénéfique pour l’ensemble des congolais ;
Des exemples de ce genre , on peut en citer à la pelle , pour montrer à quel point , le POOL s’est choisi un cul de sac , en voulant se mêler trop de politique , car pour l’heure , il dispose peu de partenaires politiques , sauf les hypocrites qui lui taillent la laine sur le dos ;;;
OUI , LE DRAME DU POOL résulte d’une volonté délibérée de SASSOU ,d’abrutir , au tant que faire se peut ,le potentiel du capital humain de cette région, qui semble béni de DIEU , mais qui reste curieusement inexploité ;;;;
La formation est l’une des solutions au refoulement de la merde que SASSOU aura instillée dans les esprits de nos compatriotes ;;
Je rappelle , au commun des congolais , que l’économie nationale est une addition des économies régionales ;;;
Et ,puis , parlons plus économie que politique , car le vocabulaire politique au CONGO , est empreint des intrigues criminelles ;;;
@ David Londi
« Nous sommes les morts sans linceul, les traqués, les fusillés ou les bombardés dans la pâleur de l’aube, ou tombés, lamentables, épuisés, torturés, les damnés de la terre, ceux qui sont morts de froid et de faim, de misère et de coups »
Cette prose nous rappelle B. Diop: « les morts ne sont pas morts » Ce n’est pas un comparatisme. je voudrais juste saluer votre inspiration et dire combien de fois les populations meurtries du Pool ont besoin d’attention et d’un peu d’humanisme. Massacrer une population au nom d’un pouvoir » qui viendrait de Dieu » relève de la pure barbarie
@Anonyme, merci. C’est la souffrance et la mare d’indifférence devant un drame aussi horrible qui poussent à écrire. L’exutoire qui vous permet de crier fort votre douleur. Ce n’est ni le messianisme comme le pensent certains ni la rébellion comme le décrivent d’autres qui provoquent ce drame du Pool. C’est un projet bien pensé, mûri dans les tiroirs du PCT depuis plus de 40 ans pour préserver ad vitam aeternam le pouvoir. Cette stratégie a commencé par éliminer l’élite militaire, l’élite intellectuelle et morale pour, enfin, se lancer dans le massacre d’une région. Je ne veux pas entendre parler de terrorisme, de rébellion mais de génocide car sur ce seul motif les coupables seront poursuivis près le Tribunal de la Cour Pénale internationale. Il ne faut pas atténuer la portée du crime en affublant la situation d’autres appellations. Les mots ont un sens.
Merci cher David Londi , il faut sans dénoncer le génocide de sassou dans le pool et arrêtons de culpabiliser Ntoumi qui se défend pour survivre . Sassou assassine les populations du pool depuis Mars 1977 . Car la première préoccupation de sassou c’est installer sa monarchie kiki sassou et après Omar Dénis son petit fils voilà pourquoi il traumatise notre populations du pool avec la complicité de la famille kolélas dont parfait kolélas qui joue le rôle moteur .
D’accord que le Pool doit se rebeller par l’économie. C’est ce que vous a inspiré la réussite Bamiléké. C’est bien à propos. Dans ma vie d’étudiant, j’ai eu des amis de ce groupe ethnique du Cameroun. J’avais appris beaucoup sur les camerounais, d’autant plus que certains avaient eu des parents ou connaissances qui avaient vécu au Congo, et que donc ils avaient des informations assez précises sur ce pays, le mien. Alors, ils me disaient que les kongo étaient assez proches du point de vue des valeurs sociales, des bamileke… La différence cependant entre Bami et le kongo, c’est que ce dernier était très braqué sur la politique, alors que le Bami avait dépassé ce comportement. Il faut dire, dépasser ce comportement parce que la furie de Ahidjio s’était abattue sur eux. Ils étaient très portés sur la politique. Mais, voyant le harcèlement de la part de la politique, ils s’étaient repliés sur l’économie, attention, sur le conseil du président du Cameroun Ahidjio. Celui-ci disait, si vous touchez à la politique, vous mourez; allez y à l’économie, là-bas, c’est libre. Voilà que les bamileke, fort de leur centralisme démocratique autour de leur chefferie, sont devenus ce qu’ils sont aujourd’hui.
Je crains que ça ne soit pas le cas au Congo. Les derniers événements viennent de nous prouver à suffisance que ce n’est pas parce que le kongo-lari est accroc de la politique que le pouvoir et l’Etat sont allés à l’assaut de cette région du Pool pour y casser, école, dispensaire, tronçonner les arbres fruitiers, massacrer ou voler le bétail, réduire à néant les fermes qui avaient reprises dans bien des villages. Pour le pct et son président, il faut réduire la région à néant. Ce n’est pas Ntoumi qui était recherché, ceux qui l’ont dit ont bien vu la chose. la municipalisation du Pool annoncée tambours battant, avait donné espoir aux kongo-laris qui n’attendent rien de l’Etat, mais qui ont réinvesti dans l’élevage particulièrement. Ils ont pu remonter leur village en déperdition par le coup porté par la guerre de 1998. La dgst qui est une police pour des faits divers avait fait son rapport à son maître. Ce rapport insistait spécialement sur le fait que ces gens là étaient en train de se refaire une santé financière par l’économie. Ainsi, le maître à jouer qui aime brandir une queue de buffle, on ne sait pourquoi, – et ceux qui scrutent le moindre geste du kongo-lari pour déceler à tous prix un messianisme, ne stigmatisent pas ce comportement du président du pct – a mis au point une partition à jouer pour réduire à néant ces efforts d’investissement. Voilà le problème. Tant que sassou nguesso et sa bande seront à la place qu’ils occupent actuellement, mon cher Val de Nantes, il ne se produira pas une « bamilékisation » chez le kongo-lari. Il y aura une disparition sure de cette région qui donnera au mieux des chauffeurs pour les nordistes, ce qui est déjà le cas aujourd’hui..
Val de Nantes, savez-vous que les artisans maçons qui ont construit tant d’immeubles dans le nord, sont à 95% kongo-lari, et qu’à ce titre, ils n’ont jamais été payés des prix arrêtés entre les propriétaires, des nordistes, et ces artisans. Quand c’était un prix de l’ordre de 800.000 francs, on leur versait au mieux 150.000 francs, après quoi les nordistes prétextaient une crise financière dans leur famille et promettaient de verser le reste par avance au fur et mesure de l’amélioration de leur situation financière. Ainsi, rien n’était versé. Un de mes petits,(c’est un congolisme) artisan maçon, métis par sa naissance, de père Téké et de mère kongo-lari, s’exprimant avec la même vélocité en téké et en lari, en lingala et se débrouillant pas mal en kikongo, était pris pour une construction à Oyo. A la fin des travaux, le propriétaire se plaignit de ses finances et quand l’artisan lui rétorqua que le travail était fini et qu’il devait être payé, un point c’est tout, l’autre le menaça en lui disant: » sale mukongo, si tu blagues, on va t’enterrer ici »; comment l’autre était-il devenu sale mukongo, et pourquoi, exiger qu’un contrat soit respecté etait une blague…, voilà aussi une autre réalité que nos députés n’ont jamais eu le courage d’exposer à l’assemblée nationale, alors que des artisans les avaient vu à ce propos.
La situation du Congo n’est pas comparable à la situation du Cameroun. La situation du kongo était comparable à la situation des kongo en Angola, qui étaient souvent victimes des pillages orchestrés par le pouvoir de Dos Santos.
@Samba, oui tu as raison il faut dénoncer toutes les complicités de Sassou dans le Pool sans lesquelles il n’aurait pas autant de libertés d’action. Il faut s’y employer chaque fois que cela est nécessaire et c’est urgent maintenant. Bien sûr traumatiser le Pool pour installer sa dynastie a toujours été le projet de Sassou depuis très longtemps. Il suffit d’aller consulter le rapport de l’Opinion internationale.
Exfiltrer ,le pool des geôles des hommes politiques , sans vision régionale .
L’autonomie économique se construit à partir de l’analyse de tous les facteurs de production, évalués à un instant t,.
Le débat sur le pool doit porter sur l’élévation de cette mytique région , par les initiatives ayant une approche scientifique , technologique .
Paul kangame vient d’en vanter les bénéfices sur le Rwanda .
Oui ,on peut être petit ,et . bourré d’intelligence . dixit Kangame .
Tenez ,ce weekend , j’ai invité à déjeuner un couple allemand , chez moi à mon domicile de Cologne .
L’avocat , qui leur était servi , comme une entrée a fait l’objet d’un débat économique
passionnant.
Ce fruit , s’il en est un , fait le bonheur alimentaire des Allemands .
Et , vint dans la foulée , la question qui tue .
Produisez vous ce merveilleux fruit chez vous ?oui , alors ,peut on conclure un marché d’avocats avec vous ,pour la clientèle allemande ?.
Sassou a maudit ce pays sur le plan agricole.
Pas de café , de Sibiti , à l’échelle industrielle , et en Europe ,on n’y voit aucune trace .
Une région , comme la lekoumou , n’a pas besoin de faire les poches à l’état , pour dynamiser son économie régionale .
Quand , à l’avocat , faute de production industrielle , j’ai décliné l’offre en maudissant Sassou . C’est un véritable creve cœur .
Rien , sur les étals des hypermarchés et supermarchés , qui vienne du Congo .
Tout le monde porté vers la PoliCfa.
Maoua ……
@Carole Claudia,
je vous apporte des éléments qui vous changeront des informations que vous buvez des médias de Sassou.
Vous pouvez écouter l’interview de Florence Môrice de RFI, le 08/08/2017 : Pool, une crise humanitaire oubliée sur RFI ;
Je vous reproduis le rapport de L’ONU publié, le 23/06/2017 :
« Au Congo-Brazzaville, un tiers de la population du Pool a dû fuir en raison de la crise qui a éclaté il y a un peu plus d’un an dans ce département. Le Programme alimentaire mondial (PAM), l’UNICEF, le ministère de la Santé Publique et le ministère des Affaires sociales se sont penchés sur leur situation nutritionnelle. Le rapport publié ce vendredi est alarmant: les déplacés manquent de tout et en particulier de nourriture.
En moyenne, 17% des enfants sur lesquels a porté cette enquête souffrent de malnutrition aigüe. Un chiffre inquiétant et au-delà du seuil d’urgence de l’OMS fixé à 15%. La situation est globalement plus grave dans la Bouenza, dont certaines localités d’accueil sont particulièrement enclavées et qui n’ont parfois bénéficié à ce jour d’aucune aide alimentaire. Dans ce département, 58% des ménages déplacés sont en insécurité alimentaire ainsi que 32% des familles hôtes qui ne sont bien sûr pas épargnées.
Le rapport avance plusieurs explications à cette situation préoccupante. L’insécurité d’abord qui empêche de nombreux déplacés d’accéder à leurs champs, d’où une réduction drastique des aires cultivées dans ces zones. Moins 700 hectares entre 2016 et 2017, soit une réduction de 40%. Il y a aussi l’arrêt du trafic ferroviaire qui complique l’approvisionnement, ainsi que le contexte d’inflation général dans le pays avec des prix très volatils. Le prix du kilo de Foufou a par exemple augmenté de 85% au marché de Mindoulu entre novembre 2016 et mai 2017.
Actuellement, faute d’argent, ces populations ne reçoivent quasiment aucune aide d’urgence. Sans oublier bien sûr, le fait que ce rapport n’aborde pas la situation des populations encore recluses dans les zones d’affrontements, dont les possibilités d’approvisionnement sont encore plus réduites et auxquelles, en dépit de demandes répétées, les humanitaires n’ont toujours pas encore eu accès ».
L’on ne parle même pas de la situation intérieure au Pool.
Parfois le silence est d’or, la parole d’argent au lieu de debiter des inepties !
Sur le reste, je préfère ne pas vous répondre. Variez vos sources d’information pour échapper à la sassouisation des esprits. Encore un petit effort et vous arriverez à un certain niveau de compréhension qui vous permettra de mieux analyser les situations et en tirer des conclusions plus valables qu’actuellement.
Mwangou, sassou c’est n’a pas l’intelligence de AHIDJIO ou Biya . Cet assassin ne laissera jamais le pool s’émancipé c’est une haine mortelle qu’il a contre les gens du pool . Mwangou visiblement tu ne connait pas sassou . Pourquoi cet criminel s’attaque au pool depuis plus de 40 ans sans raison ???
le pool doit etre attrait devant un juge pour extorsion des fonds des nations unies dans le cadre d’un financement iteratif du DDR. pour rappel mr mohamed sahnoun ambassadeur de l’onu et de l’oua a brazzaville et president de la mediation internationale avec omar bongo odimba avait deja conseille a l’onu de mettre en place pour le congo brazzaville le mecanisme du DDR et une resolution de l’onu avait ete prise dans ce sens .
en 2001 c’est donc mr william paton representant resident du pnud au congo qui avait execute le DDR en faveur des miliciens du pool.c’etait d’ailleurs stupide et peine perdue car le pool etait au combat jusqu’a pratiquement 2007 avec l’entree au gouvernement de mr bitsangou frederic gouvernement qu il avait quitte par demission disons suite a son incompetence.en grh lincompetence est une cause de demission.mr william paton avait deja incinere des armes au boulevard pensant panser les plaies du pool, tu parles!
2015 sonne, le pool realise qu entretemps guy b p kolelas fils aine de dieu a grandit voila le pool qui dit non au changement de la constitution, constitution pour laquelle il n’avait pas vote car etant au combat.alors il renoue avec ses habitudes attaques des trains demande d’armes assassinat des conducteurs incendie des batiments municipaux rejet des resultats electoraux guerres civiles mensonges ehontes negations et denegations le pool disait que la guerre du pool etait motivee par un soi dit coltan decouvert dans le pool ensuite le pool avait dit que c’est nianga mbouala qui avait donne des armes a gozardio pour attaquer la mairie de makelekele et l’un des ecrivains du pool avait dit que c’etait un adultere qui avait mal tourne.tout ceci etait faux. alors comme toujours cest la guerre apres on souhaite ardemment la tenue d’un dialogue on soupire apres un dialogue comme seule voie de sortie de la « crise du pool » comme sous p lissouba paix dialogues exils lamentations jeremiades lettres stupides ouvertes tantot a fr hollande tantot a emmanuel macron quand ce n’est pas dominique traite de roi maudit par le pool .
aujourdhui 21 ans apres la guerre civile du 5 juin 1977 dont le pool fut partie prenante l’onu parle de nouveau DDR en faveur du meme pool.c’est vraiment l’envers du monde.le bureau du pnud/brazza doit etre attrait devant une commission disciplinaire pour complicite d’extorsions de fonds
Monsieur antonio guterres le pool reintegrera sa milice ninja en 2021.le pool ne peut pas accepter de se defaire de sa milice ninja.VOUS ETES ENTRAIN DE GASPILLER DE L’ARGENT CAR MR WILLIAM PATON REPRESENTANT RESIDENT DU PNUD A BRAZZAVILLE AVAIT DEJA FINANCE UN DDR EN FAVEUR DES MILICIENS NINJAS DU POOL voir archives pnud et banque mondiale bureau de brazzaville.ou etait parti l’argent du DDR sous william paton? le pool veut savoir ou est alle l’argent du petrole et ben nous voulons savoir ou etait partit l’argent du DDr sous william patron? l’onu perd trop d’argent en faveur du pool et nous disons HARO
n y a t il pas des sanctions prevues a l’onu lorsque que l’on finance des projets deja executes? l’onu a deja finance un DDR a brazzaville pourquoi en financer un second pour les memes « demobilises » et « desarmes »? nous attendons des vives condamnations de l’onu a l’endroit du pool.2 DDR entre nous ! desarmement? mon oeil, le pool va se rearmer en 2021. on les connait apres tout.
si le pool avait remporte la guerre du 04 avril 2016 , le pool aurait il accorde une oreille attentive aux appels au dialogue qui auraient ete lances par denis sassou ng? L’italie a accorde 200 millions d’euros aux deplaces du pool.vous fatiguez les gens.la chine vous accorde une aide.lue egalement l’onu aussi vous fatiguez les gens.c’est de l’extorsion des fonds ce que vous faites la. l’onu doit attraire le pool en justice.comment peut on financer deux fois un DDR pour le meme groupe? un peu de bon sens quand meme.l’onu brazza doit arreter de vous soutenir.
@Carole Claudia,
c’est long mais je vous propose de lire le rapport Mouebara publié par le site Opinion internationale de Michel Taube :
EXCLU : Lourds soupçons sur des crimes contre l’humanité du Président Sassou-Nguesso au Congo-Brazzaville
mercredi 29 juillet 2015 – 11H18
Opinion Internationale commence la publication de documents, parfois signés de la main du Président de la République M. Denis Sassou-Nguesso, mettant en lumière une politique systématique de maintien au pouvoir coûte que coûte en 1999 – 2000 mais aussi aujourd’hui, quitte à ordonner parfois des crimes qui tombent fort probablement sous la qualification de crimes contre l’humanité.
Les premiers documents – dont nous publions des extraits – portent sur les années 1999 – 2000 : M. Denis Sassou-Nguesso, Président de la République du Congo-Brazzaville, a signé le 27 septembre 1999 un Plan d’activités et le 7 janvier 2000 un courrier officiel ordonnant des crimes systématiques pour, selon ses termes, « continuer de nous appuyer sur la force comme moyen essentiel de la conservation du pouvoir »…
Un témoignage accablant décrit les conséquences du plan commandité par l’actuel Président de la République du Congo- Brazzaville.
Copyright : Lawrence Jackson
Copyright : Lawrence Jackson
A la question : « quel avenir voulez-vous pour vos enfants ? », les Congolais sont de plus en plus nombreux à scander : « tout sauf Sassou III ». Et pour cause… M. Denis Sassou-Nguesso a ordonné en 1999 et 2000 des crimes systématiques contre son peuple pour se maintenir au pouvoir coûte que coûte. Il pourrait s’y préparer à nouveau en 2015 et 2016. Le peuple congolais le sait. Opinion Internationale commence à en apporter les preuves accablantes…
C’est une constance de quelques chefs d’Etats africains de vouloir s’accrocher au pouvoir quitte à violer ou modifier au forceps la Constitution de leur pays lorsqu’arrive le terme de leur deuxième mandat présidentiel. On l’a vu l’an passé avec Blaise Compaoré au Burkina- Faso, mais le peuple et l’armée en ont décidé autrement… On le voit malheureusement avec le Burundi où Pierre Nkurunziza vient d’être réélu pour un troisième mandat présidentiel controversé et pourtant condamné par de multiples manifestations de rue à Bujumbura et par Barack Obama lui-même lors de sa récente visite au Kenya.
M. Denis Sassou-Nguesso cherche, depuis plusieurs mois, à se maintenir au pouvoir au-delà de son mandat qui finit en juillet 2016. Il a tenté, ce mois-ci à Sibiti, de lancer un « Dialogue national » qui a avorté aussi vite qu’il s’est ouvert. Il envisage maintenant de convoquer un référendum en octobre prochain pour modifier la Constitution.
Mais, avec M. Denis Sassou-Nguesso, les Congolais et la communauté internationale ont une autre raison que de « simples » considérations constitutionnelles (l’âge, les deux mandats déjà effectués) de ne pas vouloir de Sassou III. En effet, M. Denis Sassou-Nguesso ne peut se représenter l’an prochain pour une autre raison qui nous fait entrer dans une autre dimension : manifestement, – et Opinion Internationale en apporte les preuves écrites et accablantes -,M. Denis Sassou-Nguesso a aussi violé les articles 10 et 11 de sa Constitution qui stipulent :
ARTICLE 10 […] Tout individu, tout agent de l’Etat, toute autorité publique qui se rendrait coupable d’acte de torture ou de traitement cruel et inhumain, soit de sa propre initiative, soit sur instruction, est puni conformément à la loi.
ARTICLE 11 Les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, le crime de génocide sont punis dans les conditions déterminées par la loi. Ils sont imprescriptibles. […]
Venons-en aux faits : dans des documents que s’est procurés Opinion Internationale, dont certains sont signés et paraphés de la main du Président de la République, M. Denis Sassou-Nguesso ordonne à ses fidèles de mettre en place une politique cohérente et systématique de crimes de nature diverse pour se maintenir au pouvoir coûte que coûte… Passage en revue…
Le contexte des documents du jour
Nous sommes en 1999 et 2000. Le Congo sort à peine d’une guerre civile, qui a été ponctuée par un coup d’Etat orchestré par M. Denis Sassou-Nguesso en 1997. Ce dernier avait déjà été Président du Congo entre 1979 et 1992, avant que M. Pascal Lissouba ne soit élu en 1992.
Mais dès 1997, M. Denis Sassou-Nguesso entend bien reprendre le pouvoir et rassemble ses miliciens, les « Cobras », ainsi que des forces angolaises envoyées par M. Dos Santos, pour contrer les « Ninjas » de M. Lissouba. Victorieux de ce premier conflit, M. Denis Sassou-Nguesso s’autoproclame Président en octobre 1997.
A partir de 1998, les miliciens de M. Lissouba, retirés dans les régions du Sud, en particulier dans le Pool et au Niari, mènent une résistance considérable, avec à leur tête le Pasteur Ntumi. Une seconde vague de violences s’organise donc dans ces régions, afin de réprimer une fois pour toutes les voix divergentes et imposer le règne de M. Denis Sassou-Nguesso. C’est dans ce contexte qu’ont été rédigés les documents qui suivent…
Premier document accablant : l’Opération « Mouébara »
Qui est Mouébara ? C’est le nom de la feu-mère de Denis Sassou-Nguesso, Emilienne Mouébara. A quel document M. Sassou-Nguesso ose-t-il associer le nom de sa mère ?
1
Ce document est le plus précis, peut-être le plus accablant : le Plan d’activités du Trimestre IV de l’Opération « Mouébara », porte sur la période du 1er octobre au 31 décembre 1999. Il a été signé le 27 septembre 1999 par le Général de brigade Essongo, au nom d’un « Comité d’Actions Spéciales » dont nous reparlerons dans le prochain document. M. Noël Léonard Essongo n’est pas n’importe quel général.
Ce document est co-signé et tamponné par le Président de la République et Général d’Armée, M. Denis Sassou-Nguesso. Le plan d’activités qu’il contient vise les opérations, notamment armées, à mener à l’encontre des personnes hostiles au pouvoir en place.
Le tableau qui y figure mentionne explicitement les « objectifs » à atteindre dans différentes villes du Pool-Nord, du Bouenza-Nord et du Niari, fiefs de l’opposition et des forces du Président déchu Pascal Lissouba, les fameux Cocoyes, Zoulous et Mambas de guerre.
Sur ce tableau du Plan d’activités en question, les objectifs exprimés sont d’une clarté déconcertante. Les ordres de « dépeupler » les zones visées, de « maintenir les fugitifs dans les forêts par la terreur du pilonnage et les pousser à la mort lente par la famine et les maladies » et de « brûler tout jeune en âge de combattre en provenance des zones à forte résistance » ne laissent pas de doute quant aux intentions de ces opérations. Les ordres de bombardements de « lieux à forte concentration humaine » tels que « les hôpitaux » ou « les marchés », explicitent davantage la nature civile des cibles de cette opération.
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Pour parachever la dimension programmatique, planifiée, volontaire… et macabre de ces crimes annoncés, le Tableau se termine sur un bilan prévisionnel. Manifestement, il y a obligation de résultats : 125.000 personnes tuées, 275.000 fugitifs et 40.000 exils forcés sont programmés dans le but d’un « dépeuplement total de 430.000 hommes ».
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Deuxième document : le plan politique
Paradoxalement, c’est dans un document légèrement postérieur au premier que se dévoilent les intentions et le caractère politique et systématique du plan mis en œuvre par le premier document.
Dans une lettre du 7 janvier 2000 adressée à cet obscur Comité Mixte d’Actions Spéciales, composé « des hommes du pouvoir », M. Denis Sassou-Nguesso dévoile les lignes directrices de sa politique du moment. Une citation de Mao Zedong en éclaire le propos : « Le pouvoir est au bout du fusil ». Une mention qui rappelle, à ceux qui l’auraient oublié, les références idéologiques du président congolais.
I
Le courrier fait notamment référence à l’Opération « Mouébara » de notre première pièce à conviction : M. Denis Sassou-Nguesso préconise la poursuite de l’Opération dans le but de
« parachever impérativement le dépeuplement des 430.000 personnes, dont l’exécution a été perturbée ».
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M. Denis Sassou-Nguesso appelle aussi les membres du Comité à « réfléchir profondément » sur d’autres points : « recenser les membres de nos pelletons [la faute d’orthographe est dans le document] d’exécution qui menacent de révéler l’existence et l’emplacement des charniers à la presse étrangère », faire en sorte que « l’aide humanitaire soit prioritairement livrée aux populations favorables au pouvoir et maintenir celles qui nous sont hostiles dans un état de précarité qui les oblige à se soumettre », « renforcer les réseaux à l’étranger afin de mieux traquer les opposants », « organiser l’exécution des détenus politiques »…
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Ce courrier précise aussi dans quel état d’esprit est le chef de l’Etat vis-à-vis de son peuple… Par exemple : «le peuple n’est ni plus ni moins qu’un bouclier dont il faut se servir habilement ».
Qui est vraiment Sassou ?
En somme, on peut se demander si M. Denis Sassou-Nguesso n’a pas ordonné, et ce à plusieurs reprises, la perpétration de crimes contre l’humanité. « Crimes imprescriptibles » comme le mentionnera deux ans plus tard la nouvelle Constitution concoctée par le même homme et aujourd’hui en vigueur dans le pays.
Selon nos informations, ces documents accablants ont récemment été transmis notamment à la Cour Pénale Internationale et au Haut-Commissariat aux droits de l’Homme des Nations unies.
Ces premiers documents éclairent la nature du personnage qui est encore aujourd’hui à la tête de l’Etat du Congo-Brazzaville. Et, on peut le craindre, au vu d’autres documents en notre possession, M. Denis Sassou-Nguesso pourrait se préparer à ordonner de nouveaux crimes pour rester au pouvoir en 2016. Coûte que coûte…
Triste affaire, à suivre donc…
Michel Taube avec Stéphanie Petit et Maria Gerth-Niculescu
Le témoignage de Full sur la « chasse à l’homme » orchestrée par « Sassou »
Un témoignage recueilli par Opinion Internationale illustre les pratiques mentionnées dans le plan d’activités de l’Opération « Mouébara ».
Malheureusement, il manque des images mais l’essentiel y est.
@Mangwou , exactement , c’est le rêve que j’ai fait ,pour le pool .
Changer le destin du Pool , par l’économie ces pontes en économie , doivent donner le la ,au domaine qui est le leur.
Bakabadio ,Diatta , Defoundoux Fila ,et autres ,ces économistes issus de Cette contrée nous doivent une revanche intellectuelle sur leur capacité à stimuler les atouts dormants de cette région.
Oui ,mon grand Mwangou ,je ne vois pas l’avenir du Pool , autre que dans le domaine économique.
Un désintérêt pour la politique , venant du Pool , est un début de la construction du bonheur régional.
Les bases informelles de l’économie régionale sont matérialisées par les divers marchés de la partie Sud de Brazza .
Cette économie informelle doit se muer en économie formelle , avec une approche numérique , histoire de bancariser cette activité , pour mieux identifier les besoins en crédit , afin de financer des investissements productifs , générateurs et des bénéfices et des revenus ,pour l’amélioration des conditions de vie de nos compatriotes .
Oui,de ces difficultés nées de l’incompréhension politique , avec son chapelet des malheurs .le pool doit tirer des enseignements structurant son mode de vie , d’une façon définitive .
@Carole Claudia, un peu de lecture sur le projet Mouebara pour vous aider à comprendre les projets funestes de Sassou sur le Pool.
« EXCLU : Lourds soupçons sur des crimes contre l’humanité du Président Sassou-Nguesso au Congo-Brazzaville
mercredi 29 juillet 2015 – 11H18 sur le site d’Opinion internationale.
Venons-en aux faits : dans des documents que s’est procurés Opinion Internationale, dont certains sont signés et paraphés de la main du Président de la République, M. Denis Sassou-Nguesso ordonne à ses fidèles de mettre en place une politique cohérente et systématique de crimes de nature diverse pour se maintenir au pouvoir coûte que coûte… Passage en revue…
Le contexte des documents du jour
Nous sommes en 1999 et 2000. Le Congo sort à peine d’une guerre civile, qui a été ponctuée par un coup d’Etat orchestré par M. Denis Sassou-Nguesso en 1997. Ce dernier avait déjà été Président du Congo entre 1979 et 1992, avant que M. Pascal Lissouba ne soit élu en 1992.
Mais dès 1997, M. Denis Sassou-Nguesso entend bien reprendre le pouvoir et rassemble ses miliciens, les « Cobras », ainsi que des forces angolaises envoyées par M. Dos Santos, pour contrer les « Ninjas » de M. Lissouba. Victorieux de ce premier conflit, M. Denis Sassou-Nguesso s’autoproclame Président en octobre 1997.
A partir de 1998, les miliciens de M. Lissouba, retirés dans les régions du Sud, en particulier dans le Pool et au Niari, mènent une résistance considérable, avec à leur tête le Pasteur Ntumi. Une seconde vague de violences s’organise donc dans ces régions, afin de réprimer une fois pour toutes les voix divergentes et imposer le règne de M. Denis Sassou-Nguesso. C’est dans ce contexte qu’ont été rédigés les documents qui suivent…
Premier document accablant : l’Opération « Mouébara »
Qui est Mouébara ? C’est le nom de la feu-mère de Denis Sassou-Nguesso, Emilienne Mouébara. A quel document M. Sassou-Nguesso ose-t-il associer le nom de sa mère ?
Ce document est le plus précis, peut-être le plus accablant : le Plan d’activités du Trimestre IV de l’Opération « Mouébara », porte sur la période du 1er octobre au 31 décembre 1999. Il a été signé le 27 septembre 1999 par le Général de brigade Essongo, au nom d’un « Comité d’Actions Spéciales » dont nous reparlerons dans le prochain document. M. Noël Léonard Essongo n’est pas n’importe quel général.
Ce document est co-signé et tamponné par le Président de la République et Général d’Armée, M. Denis Sassou-Nguesso. Le plan d’activités qu’il contient vise les opérations, notamment armées, à mener à l’encontre des personnes hostiles au pouvoir en place.
Le tableau qui y figure mentionne explicitement les « objectifs » à atteindre dans différentes villes du Pool-Nord, du Bouenza-Nord et du Niari, fiefs de l’opposition et des forces du Président déchu Pascal Lissouba, les fameux Cocoyes, Zoulous et Mambas de guerre.
Sur ce tableau du Plan d’activités en question, les objectifs exprimés sont d’une clarté déconcertante. Les ordres de « dépeupler » les zones visées, de « maintenir les fugitifs dans les forêts par la terreur du pilonnage et les pousser à la mort lente par la famine et les maladies » et de « brûler tout jeune en âge de combattre en provenance des zones à forte résistance » ne laissent pas de doute quant aux intentions de ces opérations. Les ordres de bombardements de « lieux à forte concentration humaine » tels que « les hôpitaux » ou « les marchés », explicitent davantage la nature civile des cibles de cette opération.
Pour parachever la dimension programmatique, planifiée, volontaire… et macabre de ces crimes annoncés, le Tableau se termine sur un bilan prévisionnel. Manifestement, il y a obligation de résultats : 125.000 personnes tuées, 275.000 fugitifs et 40.000 exils forcés sont programmés dans le but d’un « dépeuplement total de 430.000 hommes ».
Deuxième document : le plan politique
Paradoxalement, c’est dans un document légèrement postérieur au premier que se dévoilent les intentions et le caractère politique et systématique du plan mis en œuvre par le premier document.
Dans une lettre du 7 janvier 2000 adressée à cet obscur Comité Mixte d’Actions Spéciales, composé « des hommes du pouvoir », M. Denis Sassou-Nguesso dévoile les lignes directrices de sa politique du moment. Une citation de Mao Zedong en éclaire le propos : « Le pouvoir est au bout du fusil ». Une mention qui rappelle, à ceux qui l’auraient oublié, les références idéologiques du président congolais.
Le courrier fait notamment référence à l’Opération « Mouébara » de notre première pièce à conviction : M. Denis Sassou-Nguesso préconise la poursuite de l’Opération dans le but de « parachever impérativement le dépeuplement des 430.000 personnes, dont l’exécution a été perturbée ».
M. Denis Sassou-Nguesso appelle aussi les membres du Comité à « réfléchir profondément » sur d’autres points : « recenser les membres de nos pelletons [la faute d’orthographe est dans le document] d’exécution qui menacent de révéler l’existence et l’emplacement des charniers à la presse étrangère », faire en sorte que « l’aide humanitaire soit prioritairement livrée aux populations favorables au pouvoir et maintenir celles qui nous sont hostiles dans un état de précarité qui les oblige à se soumettre », « renforcer les réseaux à l’étranger afin de mieux traquer les opposants », « organiser l’exécution des détenus politiques »…
Ce courrier précise aussi dans quel état d’esprit est le chef de l’Etat vis-à-vis de son peuple… Par exemple : «le peuple n’est ni plus ni moins qu’un bouclier dont il faut se servir habilement ».
Qui est vraiment Sassou ?
En somme, on peut se demander si M. Denis Sassou-Nguesso n’a pas ordonné, et ce à plusieurs reprises, la perpétration de crimes contre l’humanité. « Crimes imprescriptibles » comme le mentionnera deux ans plus tard la nouvelle Constitution concoctée par le même homme et aujourd’hui en vigueur dans le pays.
Selon nos informations, ces documents accablants ont récemment été transmis notamment à la Cour Pénale Internationale et au Haut-Commissariat aux droits de l’Homme des Nations unies.
Ces premiers documents éclairent la nature du personnage qui est encore aujourd’hui à la tête de l’Etat du Congo-Brazzaville. Et, on peut le craindre, au vu d’autres documents en notre possession, M. Denis Sassou-Nguesso pourrait se préparer à ordonner de nouveaux crimes pour rester au pouvoir en 2016. Coûte que coûte…
Triste affaire, à suivre donc…
Michel Taube avec Stéphanie Petit et Maria Gerth-Niculescu.
Le témoignage de Full sur la « chasse à l’homme » orchestrée par « Sassou »
Un témoignage recueilli par Opinion Internationale illustre les pratiques mentionnées dans le plan d’activités de l’Opération « Mouébara ».
Sous le pseudonyme de Full, un homme de Sibiti, ville située dans la région du Bouenza à 250 kms de Brazzaville, a accepté de témoigner. Lorsqu’il aborde la première guerre civile de 1997, le survivant des bombardements de Sibiti raconte : « On nous poussait vers la forêt. Quand les Angolais venaient, ils faisaient du porte-à-porte pour exécuter les garçons, on était obligés de fuir, de nous mettre à l’écart pour éviter d’être exécutés. ». Il ajoute : « C’était après octobre 1997 quand Denis Sassou-Nguesso a pris le pouvoir, il a envoyé des Angolais faire la chasse à l’homme.[ …] jusqu’en décembre 1998 ».
Réfugié en France depuis septembre 2009, Full a perdu cinq membres de sa famille au cours de bombardements et de tirs à la mitraillette entre octobre 1997 et octobre 1998. Il raconte : « En 1999, les combats ont continué. En juin, précisément le 16 juin 1999, Sassou et son état-major ont envoyé les hélicos à Sibiti pour bombarder la population. J’ai perdu ma mère, mes deux sœurs aînées, une nièce, mon père. »
Lorsqu’il évoque les funérailles des membres de sa famille, Full explique : « On a dû les enterrer dans une fosse commune. Ca nous a vraiment traumatisés, jusqu’aujourd’hui il y a quelque chose qui n’est jamais parti de l’esprit. ».
Full précise qu’il a tenté de « faire chuter Sassou démocratiquement » lors de l’élection présidentielle de 2009, en vain. Il a été arrêté alors qu’il manifestait contre les résultats de l’élection. Dès qu’il a réussi à s’échapper, il a rejoint la France.
Propos recueillis par Stéphanie Petit
Au Congo, faut il vous répéter que notre PIB ne dépend que de l’apport économique d’une région ,le kouilou et personne ne s’en émeut . Du coup , le principe économique , qui voudrait que l’économie nationale est une addition des économies régionales est bancale . Elle ne se vérifie pas au Congo
Notre économie est unijambiste .
Quel est le pourcentage de la richesse du Pool dans le PIB de notre pays ?
Voilà les questions , auxquelles nous serons amenés à répondre , Post Sassou
Les autres régions n’ y échapperont pas.
Maîtriser l’économie . pour soigner la politique.
Samba Dia Mupata. Vous m’avez mal lu. Et pour cause. Vous dites: »Mwangou visiblement tu ne connait pas sassou . Pourquoi cet criminel s’attaque au pool depuis plus de 40 ans sans raison ??? ».
Relisez moi et vous verrez que c’est justement cela que je dis. relisez moi calmement. Mon argumentation s’appuie sur des faits vécus, vérifiables, au Pool. Et si vous me relisez calmement, vous verrez que je connais bien sassou nguesso. Je le connais si bien que j’ai donné ici l’objectif final de la politique de sassou nguesso au Congo, pour le Pool: » Tant que sassou nguesso et sa bande seront à la place qu’ils occupent actuellement, mon cher Val de Nantes, il ne se produira pas une « bamilékisation » chez le kongo-lari. Il y aura une disparition sure de cette région qui donnera au mieux des chauffeurs pour les nordistes, ce qui est déjà le cas aujourd’hui.. ». je ne vois pas comment après avoir tiré une telle conclusion que l’on puisse me dire que je ne connais pas un tel… . J’ai travaillé trente trois ans au Congo, j’ai eu eu une ferme, j’ai eu un verger, j’avais eu des travailleurs agricoles, j’avais un tracteur, je suis pourtant diplômé, j’ai visité plusieurs pays africains, j’ai, j’ai, j’ai eu l’occasion d’intégrer le système politique, je ne m’y suis pas laissé tenté, j’ai été copieusement pillé, réduit à néant, comme plusieurs de mes connaissances qui avaient investi dans le domaine agricole et l’élevage, je peux vous assurer qu’il est difficile de se relever de tout ça… Surtout quand l’âge s’y mêle, avançant inexorablement, jetant le corps dans les abîmes de la fatigue, et même si la volonté reste, après un tel coup, c’est le doute qui s’installe. Alors, je pense, après analyse, que tant que sassou nguesso et sa bande resteront aux commandes de l’Etat, il nous sera difficile, à nous tous qui voulons et luttons pour que le Congo avance avec toutes ses régions ou tous ses départements en même temps, de voir se réaliser ce rêve. Même l’idée très noble de Londi de créer une école d’excellence dans l’enceinte de l’ancien séminaire de Mbamou, restera un vœu.
Peut-être que le mot « bamilekisation » inventé pour la circonstance a jeté le flou sur ma réponse à Val De Nantes dont j’appuyais les dires. Par ce mot, je voulais seulement dire que les Bamiléké sont devenus cette référence en matière économique et financière en Afrique, un peu curieusement, grâce à la dictature de Ahidjio. Ce président qui supportait mal l’opposition politique, avait trouvé comme moyen de détourner cette opposition de la diriger vers l’économie laissée libre. Or sassou nguesso qui tient à assurer la suprématie d’une tribu/région sur d’autres, non seulement ne veut pas d’opposition politique, mais en plus ne veut pas laisser même l’économie libre d’accès. Voilà pourquoi, le Pool ne va plus jamais redécoller économiquement. Et encore une fois mon cher Val De Nantes, je connais fort bien les économistes que vous avez cités qui ne sont pas tous du Pool du reste, mais ce n’est pas le plus important ici, tout ce que sassou nguesso et sa bande veulent des kongo-lari, c’est que ceux-ci ne soient plus que l’ombre d’eux-mêmes en les réduisant à l’état de serviteurs des autres; sassou nguesso crée des classes sociales ethniques dont les « prolétaires » seront mais peut-être sont déjà, les kongo-lari très spécifiquement…
je crois que ceci est plus clair. L’espoir est tout de même permis!
@Mwangu et Val de Nantes, la solution de développement économique séparée est séduisante et c’est, à mon avis, la solution la meilleure aussi. Cette organisation pourrait s’inspirer de celle de la Suisse. Les régions doivent disposer d’un gouvernement autonome avec un gouvernement confédéral gérant les fonctions régaliennes comme l’armée, la diplomatie et l’éducation nationale, par exemple. Nous devons travailler sur des projets concrets. Comme je l’ai souligné, des projets sont en cours. Le cycle de Sassou se termine, nous devons être sur les starting-blocks. Nous devons sortir du cycle basé sur l’instrumentalisation du tribalisme qui nous a mis dans ce trou depuis 40 ans. Il faut donc procéder en 3 étapes : une assemblée constituante pour changer la constitution criminogène actuelle avec des dispositions légales pour un référendum permettant l’autonomisation des régions. Après cette étape, il faut voter le gouvernement local. L’étape suivante, c’est le lancement du grand chantier de la reconstruction reconstruction économique et sociale.
Quels facteurs de risques ?
1) l’échec du référendum
les autonomistes régionaux se retrouvent en minorité.
Risque et impact : échec du projet et persistance de la situation actuelle avec la persistance du cycle tribaliste actuel, chaque ethnie voulant accéder au pouvoir avec des arrières-pensées non avouées de privatiser l’Etat en leur faveur. Je tiens à rappeler, ici, que l’idéologie du tribalisme et le développement économique sont antinomiques par son caractère de l’exclusion de l’autre donc des compétences et par une concentration des richesses entre les mains d’une minorité.
Probabilité : je pense qu’à l’état actuel de la prise de conscience, ce facteur de risques ne se convertira pas en risque. Je rappelle que le bilan après 50 ans de règne de cette idéologie est largement négatif. Démographiquement aussi cette option est difficilement rejetable.
Parade : continuer à conscientiser les compatriotes sur la nécessité d’arriver à cette solution, la seule, à mon avis, capable de dynamiser les régions.
2) non acceptation des résultats par le clan Sassou avec leurs vélléités de conserver le pouvoir coûte que coûte.
Risque et impact : création d’une situation de guerre civile permanente défavorable au développement économique et social
Probabilité : très forte
.
Parade : instaurer une période de transition avec un gouvernement central sous l’égide de L’ONU pendant, au-moins 5 ans comme cela a été fait dans le Kosovo avec Koutchner.
Avantages
Permettre aux différentes régions de se développer harmonieusement et maîtriser les flux d’exode rurale qui est l’une des causes d’entassement dans les villes mal urbanisées et avec un taux de chômage très fort et un taux de services très faible.
Fin au cycle de l’instrumentalisation du tribalisme, idéologie à l’origine de beaucoup de nos conflits armés et financiers.
Une coopération interrégionale apaisée avec un gouvernement central rotatoire sur un cycle à définir.
Conclusion : une république unie dans la diversité des régions.
NB. La libération du pays se fera avec tous les enfants de ce pays ou elle ne se fera pas.
Cher Mwangou ,c’est bien sassou qui ordonne le pillage dans Brazzaville sud jusqu’au pool profond , le tronçonnage des arbres fruitiers , pourquoi ce plan machiavélique ?N’en déplaise à certains Lissouba là dit que le pool était la locomotive du congo et c’est une réalité vérifiable . La diaspora du pool en France c’est 85% , cette même diaspora est découragée d’investir au pays suite aux pillages répétés ordonné par sassou . Or la force des Bamilékés c’est sa diaspora ! Cependant au congo nous avons un crétin saboteur qui se nomme Dénis SOSSA Nguesso qui est un vrai problème développement .
Si j’ai bien compris c’est la capitulation que signent Mwangou, Val de Nantes et Londi. Sassou a gagné.
@Anonyme, que l’on s’y méprenne pas. Ce n’est nullement de la capitulation parce que les convictions, en tout cas, les miennes ne sont pas à géométrie variable. Nous maintenons la République du Congo dont le Pool est partie prenante, en anglais « stakeholder ». Après 60 ans nous pouvons faire un bilan du fonctionnement de ce pays et tirer les conclusions qui s’imposent. Un des plans d’action est le changement d’organisation, réinventer le présent pour sécuriser l’avenir. Un suisse de Bern ne se sent pas moins suisse que celui de Lausanne et vice-versa. Nous sommes devant un échec patent de l’organisation actuelle avec des sacrifices humains énormes et une faillite économique sans nom et sociale sans nom. Toutes les pistes doivent être explorées pour que ceci ne se reproduise plus jamais et aller de l’avant. La confédération avec une gouvernance centrale tournante couvrant toutes les régions est une piste qu’il ne faut pas négliger. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point c’est éprouvant moralement et psychologiquement de faire face à la situation qui prévaut actuellement dans le Pool. Ceci est factuel. De 1970 à 2018, cette région a certainement, sur la base d’un recensement sérieux, a perdu au-moins La moitié de sa population dans une mare d’indifférence quasi-générale de la communauté nationale et internationale. Ceci est intolérable. On ne peut pas laisser faire. Il faut savoir aborder les problèmes frontalement pour mieux les affronter et chercher les solutions. C’est cela aussi l’intelligence de la situation.
Nous luttons fermement dans la République de toute notre énergie pour désintégrer cette dictature. L’étape d’après c’est un bilan et des plans d’action. J’ai à coeur de reconstruire le Pool parce que je suis un enfant du Pool dans la République du Congo. Un Breton agit de la sorte sans remettre en cause son appartenance à la République française.
@ano ,Nul projet ne peut réussir , s’il n’a pas été mûrement réfléchi .
Mes propositions s’inscrivent dans l’optique post Sassou .
Sassou a gagné , est une amère métaphore .Se croiser les doigts , pour ne plus peaufiner , des plans de sortie de la bêtise nationale , est synonyme de défaite morale et intellectuelle .
@ano , rassure toi , je ne me plierai jamais à la condamnation existentielle de notre pays , et j’en ferai ,le cas échéant ,don de ma personne.
Je me bats dans l’ombre contre Sassou , et je me battrai sous la lumière , après Sassou .
@Mangwou ,trouve ici , la réponse à ta question objective , sur la faisabilité de mes projets économiques dans le pool .
Totalement d’accord avec cette approche évoquée par @mwangou. Le combat du Pool ou des Lari-Kongo doit être exclusivement économique, loin de moi d’être régionaliste ou ethnocentriste; cette région regorgeait (je ne sais plus si c’est encore le cas aujourd’hui) l’essentiel de l’intelligentsia congolais avec le sens des affaires des Kongo (et bémbé) et le don du travail manuel des Lari. Ils ont le don de l’entrepreneuriat, à l’image des Bamilékés du Cameroun. Ceux-ci s’organisent autour des réunions hebdomadaires (tontines) où ils collectent des fonds d’investissements dans le secteur informel, jusqu’à s’organiser en Associations formelles investissant dans les micro-finances et banques quelques années plus-tard. Le secteur immobilier, le commerce de la rue, les alimentations, supérettes et supermarchés, l’agriculture et l’élevage; qui sont des secteurs clés de développement, étant leur apanage. Vous-vous imaginez si le Pool s’organisait de la sorte? Loin du pouvoir politique qui cause des ennuis à cette région depuis des lustres. Mais!!!! Comme l’a bien dit @Val de nantes et @Londi, Sassou laissera t-il se développer cette région? Pour l’en empêcher, le peuple du Pool doit faire un nettoyage dans sa région en chassant et bannissant tous ses élites qui sont dans la cohorte de Sassou, et ensuite s’associer aux autres régions du Congo puis mettre fin à ce système dictatorial avec ses tentacules partout au monde. Vous verrez ensuite que ces étrangers qui entretiennent la misère dans ce pays vont tous disparaitre pour laisser enfin la lumière jaillir
Mme Carole Claudia vos propos sont simplement affligeants, si j’ai bien compris la vie des populations du pool massacrées par votre général que vous citez,sur instruction de son donneur d’ordre, aurait moins de valeur que celle des brazzavillois. Renseignez vous autrement que par télé foufou, vous comprendrez mieux pourquoi, malgré la débauche des moyens , le recrutement des mercenaires , la capture de mr Ntumi n’a pu avoir lieu .pour votre information, beaucoup d’hommes de rang, d’officiers sont tombés dans cette entreprise funeste.Aujourd’hui pour s’absoudre de ses crimes, votre dictateur nous pond un pseudo accord avec des gens dont on peut raisonnablement douter de leur liberté de manoeuvres. Mme la vraie paix C’est le respect de l’expression du souverain primaire qu’est le peuple et il s’est déjà exprimé, revenons au véritable verdict des urnes
@troisieme œil , grosse validation. il faut extirper le pool de la médiocrité ambiante .
Tu la dis ,mon frère ,le pool a une intelligentsia hors norme , intacte , enviée . Alors , doit on l’utiliser au bénéfice du Pool ou pas , après Sassou ?.
J’en ai assez de porter des valises sans arriver à destination .
Merci .
Lire ..tu le dis .
le pool n’est pas la,locomotive du congo. mr lissouba l’avait dit dans le cadre d’une caresse politique faite au pool en se tenant entre andre milongo et b kolelas car selon l’upads la guerre civile laris nibolek avait des origines kongo these que le mcddi avait refute.
denis sassou ng avait commis la meme imprudence en disant a bernard kolelas « montons ensemble un groupe parlementaire dont tu seras le chef » cest donc les fameux accords urd pct.le pool signe trop d’accords. en 2016 mr charles z bowao a commis la meme imprudence en disant que l’opposition aura besoin du leadership de guy b p kolelas car il lavait decalre premeir alors que son ficheir electoral a lui etait completement biaise. resultats le sexe de guy b p kolelals setait dresse pensant desormais etre au dessus de claudine munari p t mabiala clement mierassa m dzon ….. claudine munari l’avait mis dehors, desormais hors du frocad nuisant du coup ses chances d’elections en 2021
zacharie bowao avait confondu brazzaville et le congo. les laris sont majoritaires a brazzaville et inexistants ailleurs et cela coincide avec les resulats electoraux dun candidat lari. b kolelas en 1992 etait premeir a brazzaville premeir dans le pool puis plus rien a la difference de p lissouba qui avait surfe dans toutes les regions du congo. en 2016 guy b p kolelas a marche sur les traces de son pere en dominant brazzaville et le pool et puis plus rien a la difference du general mokoko qui s’est balade dans tout le congo, premeir a pointe noire dolisie nkayi sibiti ouesso impfondo makoua ewo deuxieme a brazzaville, dans le pool et a djambala
l’abee fulbert youlou premeir president de la rep s’etait appuye sur le kouilou pour acceder a la presidence. andre milongo avait eu le soutien des plateaux de la cuvette et de la sangha pour acceder a la primature. toujours andre milongo il avait fait un bon score a brazzaville pointe noire et dans les plateaux . le pool ne vaut rien.p lissouba n’avait pas eu le soutient du pool pour acceder a la presidence.tout comme le general j m mokoko.le pool ne vaut rien.
le pool est une region fragile.vous leur dites ce qu ils veulent entendre ils vous aimeront a vie
LE POOL N’EST PAS LA LOCOMOTIVE DU CONGO ET D’AILLEURS CETTE DECLARATION ETAIT ANTI CONSTITUTIONNELLE MR P LISSOUBA DOIT ETRE ATTRAIT DEVANT UN JUGE POUR TENUE DES PROPOS NUISANT GRAVEMENT AUX EQUILIBRES MACRO ECONOMQUES DE LETAT CONGOLAIS. le potentiel fiscal du pool est difficilement quantifiable sinon inexistant
Merci à tous les intervenants sur un problème aussi crucial et lourd de souffrances que la situation du Pool. Les vrais débats doivent être posés en termes clairs. Un cycle politique se termine. Il est judicieux d’en faire le bilan et en tirer toutes les conséquences. Depuis les indépendances nous avons évité les vrais débats pour nous lancer dans des idéologies qui n’étaient que des machines de guerre des congolais contre les Congolais. Nous avons échoué à construire une nation ou à dépasser les contraintes culturelles et économiques imposées par le Colon. Notre organisation politique, notre système éducatif et nos comportements ne sont que des pâles copies des institutions de l’ancienne puissance coloniale. Les dirigeants autocrates se sont glissés dans les habits du Colon et continuent à renforcer les logiques d’exploitation économique avec exactement les mêmes circuits d’importation et d’exportation. Ces autocrates ont instrumentalisé le tribalisme pour s’assurer une base sociale nécessaire au maintien au pouvoir de toute dictature. Nous ne sommes pas obligés de nous inscrire dans cette logique dans le deuxième cycle qui débute avec la fin de Sassou, ce représentant d’une génération de revanchards, majeurs au moment des indépendances et qui n’ont été biberonnés qu’avec la haine des autres éthnies qu’il ressuscite avec des déclarations aussi dévastatrices du genre « Bakongo ba bomi Ngouabi » ou « S’il m’arrivait de mourir à 11h, à 15h l’on ne parle plus du Nord ». Nous devons donc évoluer vers d’autres paradigmes : autonomiser les régions et engager un développement harmonieux et un maîtrise de l’exode des jeunes vers les villes. Ce fonctionnement atténuera le phénomène des faux-prophètes et des abonnés à la soupe des autocrates parce que se développera une émulation créatrice et de bonne gestion qui va tirer vers le haut chaque région. C’est la richesse des régions qui fera cela de la nation entière. Pour nous, les enfants du Pool, nous devons prendre nos responsabilités pour la reconstruction de cette région. Le feu est chez nous, nous avons le devoir de l’éteindre sans forcément attendre que les autres le fassent à notre place.
Ce débat est une première ébauche des réflexions structurantes sur l’autonomie et de la gouvernance locale ,des différents territoires de notre pays , notamment le pool dont le martyre vécu sous Sassou ,doit se muer ,en progrès Socio économique.
Refusons au pool ,le destin apocalyptique que semblent lui vouer ses nombreux ennemis .
Je me sens dans l’obligation de prendre un pseudo pour me désolidariser de tous les autres Anonyme car ce pseudo par défaut est de plus en plus utilisé pour éructer des tas d’insanités comme le sieur Anonyme ci-dessus de 13:59.
Merci pour la validation cher @val de Nantes. Le potentiel de l’intelligentsia du Pool est bien là éparpillé dans tout le globe; il suffit d’une organisation avec des objectifs bien fixés, du reste le développement de cette région même saccagée se fera en peu de temps, sans besoin d’un plan Maréchal ou d’un quelconque financement des institutions de Breton-Wood ou du gouvernement congolais. Parfois cette question de messianisme ou de tribalisme n’en sont pas des freins à notre évolution à mon sens. Le monde est mondialisé; celui qui gagne est celui qui a l’intelligence artificiel donc l’esprit d’entrepreneuriat et le pouvoir économique. Le pouvoir politique n’est que parfois virtuel sans réel force car facilement influencé et manipulé par le pouvoir d’argent. Nous avons des cerveaux bien outillés, nous avons la main d’oeuvre qualifiante, nous avons des terres cultivables, nous avons l’énergie nécessaire de l’engouement de notre jeunesse. Que cherchons nous d’autre alors? Le pouvoir politique? Avec quel moyen financier pour le stabiliser? Je pense qu’il faut que nous arrivons à un stade de conquête du pouvoir économique. Sensibilisons notre jeunesse mal éduquée de sortir de l’obscurantisme dont ils sont victimes et qui donne le pouvoir immérité aux élites du Pool dans la cohorte de Sassou, si cette jeunesse est bien encadrée, éduquée, formée et mieux orientée; les Kolelas, Ntumi, Mvouba et autres tomberont d’eux mêmes sans résistance, des parasites qui profitent de la naïveté de ce peuple vaillant dont les ancêtres ont fait la preuve d’une histoire et d’une culture très riche. Parfois je ris quand certains viennent ici sur ce site vanter l’intelligence ou la pertinence de Sassou dans la maîtrise de la politique du Congo depuis des décennies; ils oublient le pouvoir de l’argent qui fait qu’on s’entoure des conseillers les plus brillants de la planète, de la ruse, de la violence et surtout le rôle joué par des lobby soit disant humanistes des « frères de lumières » (ou des ténèbres selon les cas), suivez mon regard. Ma plus grande crainte est d’avoir des dirigeants formatés et bénéficiant la protection de la France; c’est là je crois difficilement au combat mené par la diaspora surtout celle de France. Vous devrez savoir une chose: l’Afrique bouge, les consciences s’éveillent et ceux qui croient que cette Afrique sera longtemps marginalisé, vous vous trompez. Ils est temps que cette diaspora jette son œil sur ce continent où se joue tout. Cessons de nous concentrer trop en Occident pour la lutte de libération car nos frères leucodermes sont méprisables. Faisons attention, faisant de l’autocritique et voyons là où ça n’a pas marché et menons un combat dont la faisabilité est possible et applicable, sinon restons dans nos débats pleins d’invectives et d’insultes, une perte de temps inutile. Mobilisons nous vers un combat économique et privilégions l’Afrique. Le compatriote @Fils du pays avait proposé une rencontre des intellectuels, c’est déjà un pays; mais la léthargie nous habite toujours quand il s’agit des bonnes idées. Mes salutations et mes voeux les meilleurs à toute la diaspora consciente et combattante, au peuple congolais opprimé par la ligue mondiale pour Sassou contre son peuple et surtout aux enfants du Pool.
Cher grand frère Mwangou vous dit « Un de mes petits,(c’est un congolisme) artisan maçon, métis par sa naissance, de père Téké et de mère kongo-lari, s’exprimant avec la même vélocité en téké et en lari, en lingala et se débrouillant pas mal en kikongo, était pris pour une construction à Oyo. A la fin des travaux, le propriétaire se plaignit de ses finances et quand l’artisan lui rétorqua que le travail était fini et qu’il devait être payé, un point c’est tout, l’autre le menaça en lui disant: » sale mukongo, si tu blagues, on va t’enterrer ici »; comment l’autre était-il devenu sale mukongo, et pourquoi, exiger qu’un contrat soit respecté était une blague…, voilà aussi une autre réalité que nos députés n’ont jamais eu le courage d’exposer à l’assemblée nationale, alors que des artisans les avaient vu à ce propos. »
C’est la mort dans l’âme que je me permets de donner mon point de vue. En lisant cette petite histoire, j’ai des larmes aux yeux et je suis meurtri au plus profond de mon être. C’est d’une tristesse de lire de telle histoire. Je ne suis pas du Pool. Mais, est-ce important pour s’identifier aux malheurs infligés injustement à des congolais qui ne demandent qu’à vivre paisiblement du fruit de leur travail. Votre petite histoire montre la dislocation du pays en termes de valeurs. Le passage de Sassou a eu et auront des conséquences dramatiques dans les années à venir. On assiste à non assistance à population en danger. Ce pouvoir a inoculé le venin de la haine dans les cœurs des congolais à tel point que ces derniers ne sont plus capables de s’identifier aux souffrances des autres. C’est un pays largué dans un océan de haine sans possibilité de se sauver. Nous sommes entrain d’assister à la mort programmée du Congo en tant que nation.
Certains oublient que le Congo est riche de sa diversité. Et le Congo est et sera rien sans le Pool. Si le Président Massamba Débat était un haineux beaucoup de ceux qui véhiculent la haine entre congolais ne seraient pas ce qu’ils sont aujourd’hui. Il est toujours facile de mettre ces propres turpitudes sur les autres. Qui veut noyer son chien accuse qu’il a la rage. Que la phrase « Bakongo babomi Marien » a eu et aura des conséquences dévastatrices parmi les congolais. C’est une arme de destruction massive que les propagandistes de la mort du pays ont trouvé pour détruire méthodiquement le Congo en tant Nation. Aujourd’hui, le Congo est méconnaissable. Certains oublient de dire que si le Président Massamba Débat était une personne haineuse beaucoup de nos parents de la partie septentrionale du pays ne seraient pas ce qu’ils sont aujourd’hui sans son amour pour ce pays. Véhiculer la haine en occultant histoire du pays est une faute et une volonté délibérée de faire méconnaitre l’histoire contemporaine du pays aux nouvelles générations. Et c’est criminel.
lire … « qui veut noyer son chien l’accuse qu’il a la rage » …
@Rivelino, rien qu’à te lire, je suis content parce que je constate que cette histoire a touché son but. J’ai toujours dit qu’il fallait poser les problèmes pour mieux les analyser et enfin trouver des parades. Nous sommes à une phase de l’histoire de ce pays où l’on ne peut plus éluder les vrais débats. J’ai écrit une série d’articles, ici, pour poser les termes de ce débat. Certains l’ont traité comme une simple conséquence de la situation socio-économique des citoyens de ce pays, d’autres dont je suis comme une idéologie fondamentale qui traverse ce pays depuis plus de 40 ans. Massamba Débat avait compris une chose fondamentale : seule la compétence devait l’emporter sur le patronage par affinité éthnique. Cette vision des choses avait engagé le pays dans la voie d’un développement harmonieux du pays. Les critères se sont inversés depuis. Le patronage en fonction de l’appartenance ethnique a pris le dessus sur la méritocratie entraînant une mauvaise valorisation des postes stratégiques dans le développement socio-économique et la cohésion sociale du Nord au Sud. Cela a été effectivement très préjudiciable dans tous les domaines. N’aimant pas généraliser, je préfère axer ma lutte contre un clan. Malheureusement, nous avons une urgence, reconstruire le Pool. Cette priorité ne s’inscrit pas dans l’exclusion de l’autre. Merci, frère.
Ce qu’a dit Mwangou est vrai. Un ami d’enfance a vécu la même chose avec ces gens des grands travaux. Un ingénieur en génie civil qui a bossé pour rien. Quand il a demandé d’être payé, leur réponse était le mwanza.
Ce qui est pire dans cette histoire, les congolais du sud qui vont travailler dans les chantiers des congolais mbochi sont traités comme des boys. Voir le cas du directeur du budget okandzé qui n’exista pas de tuer son jardinier lari, Loubelo, alors que c’était son propre beau-frère qui lui vola l’argent avait volé aux congolais. Cet okandzé n’a jamais été inquiété.
C’est dire que le congo est pourri.
@Mangwou, l’amour pour l’argent s’est substitué à l’amour patriotique.
Traiter les mukongos comme les animaux, montrent , notre différence de conception sur la nation, avec nos frères du Nord.
Cette juxtaposition géographique entre les blocs est tout , sauf un accident . Sassou en a ajouté une couche, par sa gouvernance fondée sur l’apologie de l’ethnie comme critère de soumission des tribus , autres que mbochi..
La cohabitation est une addition et non une soustraction.
Si, les bases des valeurs patriotiques, sont ignorées des mbochi, la question de la coexistence doit être posée.
Éluder les difficultés de vivre ensemble , pour feindre une entente patriotique qui n’en est pas, est une impasse existentielle.
Lire..montre notre différence.
J’ai horreur des fautes . merci
Merci Anonyme!
vous m’avez lu calmement et compris. Petit ajout sur le cas Okandzé… Il avait été finalement appréhendé par la police du coin. Mais c’est un coup de fil du tyran qui avait fait annulé l’arrestation.
A tous ceux qui sont épris de liberté et de patriotisme pour ce Congo meurtri, je dis: soyons plus respectueux des autres, même des autres nos adversaires politiques dont nous critiquons l’action politique. Les stratégies politiques émergent tous les jours, à chaque instant; et une stratégie exposée entraîne immédiatement une contre stratégie. Pour cela, le pct a une bonne longueur d’avance sur les autres par et grâce à sa position dans l’échiquier politique. Aussi, il est de bon ton, de bonne tenue, d’être moins prolixe… Je ne le dis pas par défaitisme. je ne pousse pas à se croiser les bras. je dis seulement qu’il faut savoir se tenir dans une lutte politique dans le cadre du Congo. Je dis bien dans le cadre du Congo, qui est un cadre très spécifique.
Il faut chercher à vous occuper autrement que de venir étaler le mal être d’une diaspora déconnectée des réalités que vivent nos parents au quotidien.
L’analyse stratégique qui vaille le coup, c’est celle qui consiste à trouver les moyens de déboulonner ce système clientéliste qui gouverne le Congo, sous l’autorité d’un homme au pédigrée criminel hors du commun des mortels congolais.
Dans la perspective d’une sortie de ce système, le mode de gouvernance du pays sera défini de façon démocratique, à travers une palette de chois allant de la redistribution équitable des ressources à partir d’une stratégique de développement nationale, la décentralisation au niveau régional avec des pouvoirs plus étendues au niveau local ou la planification à la soviétique.
Partir d’une ethnicisation mal conçue, en réponse au fonctionnement d’une organisation criminelle dirigée par Sassou, pour entrevoir le devenir d’une région présentée comme « Lari-Kongo », alors qu’elle ne l’a jamais été, est une forme de partouze tribale, sous l’emprise d’un sentiment d’impuissance face à l’ennemie.
Et que dire de l’espace utilisé pour mener ce débat régionaliste, qui est loin d’être une émanation de l’esprit «Lari-Kongo »…
Et, la prochaine étape c’est quoi ?
Une chapelle ?
Arrêtons les délires mystico-ethniques. Réfléchissons en termes de stratégie globale.
@Arlette Kimpila,
je ne vois pas en quoi réside la contradiction à penser local pour enrichir le global. Je ne vois les politiques de la discrimination politique aux États-Unis ont été préjudiciables aux afro-américains ? Je ne vois en quoi le vaudois porte préjudice au bon fonctionnement de la confédération suisse ? Je ne vois pas en quoi le Breton qui lutte pour la préservation de sa langue et lutter contre les péages automobiles portent préjudice à la politique nationale française ? Enfin, je ne vois pas en quoi le congolais qui lutte localement porte préjudice à l’unité nationale ? J’ajouterai, pour terminer que le Bamileke est bien intégré dans la République camerounaise. Ne poussons pas le bouchon trop loin les choses dans l’intellectualisme béat qui ne prend pas le temps d’instancier les connaissances acquises sur le banc de l’université en fonction des réalités observées. Vous êtes de ceux qui ont mis sous le tapis certains débats par une démarche de « doctus cum libro » qui se reflechit loin des réalités du terrain. Longtemps, certains intellectuels ont nié l’instrumentalisation du tribalisme alors que depuis 1972, des mouvements comme le M22, pluri-éthnique, l’ont dénoncée. Les problèmes, il faut les poser et les nommer pour les résoudre. Notre engagement dans la lutte contre cette dictature ne fait l’ombre d’aucun doute. Notre adhésion aux valeurs républicaines n’est pas remise en question. Nous constatons seulement des faits :
– taux d’alphabétisation au Pool : environ 60 % là où il était de plus de 90 % (Sassou le reconnaît dans un entretien sur TV5 Monde) ;
– nombre de victimes : 3000 morts, 130.000 déplacés (Florence Môrice sur RFI) ;
– taux de famine pour les enfants : 17 % là où le niveau d’alerte est fixé à 15 % par l’ONU (rapport de l’ONU sur la région) avec une précision de taille, ces chiffres ne concernent que les zones périphériques du Pool, pas son cœur ;
– etc.
Ceci ne justifie-t-il pas une mobilisation des enfants de cette région de s’impliquer dans la reconstruction de cette région ? Quoi de plus normal devant une situation aussi catastrophique ? Nous avons des projets à déployer dans la région, des projets finis, en cours et en gestation. Je crains que vous n’ayez pas compris ni notre démarche ni sa philosophie. Nous sommes prêts à en discuter.
Lire : les politiques de discrimination positive aux États-Unis…. désolé !
@alerte , je redoute que vous réserviez le monopole du tribalisme à ceux dont vous semblez admirer le comportement criminel.
Aussi ,je crains que votre naïveté avérée , sur votre stratégie globale ait un matelas de retard sur l’engagement irréversible des poolistes à inscrire le pool dans une logique plus économique que politique.
À moins que, par réflexe dictatorial , vous vous mettiez à vous considérer , comme la personne providentielle ayant la science infuse pour le développement de notre pays .
Si , vous en avez une , aidez celui dont vous n’arrivez pas à critiquer le bilan économique et politique de notre pays.
Nul n’est interdit de réfléchir sur les chances de développement de la région à laquelle il appartient….
Combien de chapelles , Sassou a construites sous son règne tribal ,pour oser métaphorer nos projets.?
Vous auriez , sans doute, aimé, voir un pool incessamment sous la folie meurtrière de Sassou ?.
Lire. Combien des chapelles Sassou a t’il construites .
Madame Arlette KiMPILA, vous dites « Il faut chercher à vous occuper autrement que de venir étaler le mal être d’une diaspora déconnectée des réalités que vivent nos parents au quotidien ». Non Madame, vous vous trompez. Vous posez mal le problème.
Le mal être de la diaspora congolaise est le résultat d’une politique d’exclusion et d’infantilisation d’une partie de la population au motif que ces derniers sont des ressortissants de la région du Pool. Le mal être est le résultat d’une politique de dislocation du tissu national afin d’annihiler toute initiative de lutte dans l’intérêt général. Pendant des décennies, on a développé une politique d’exclusion en développant des théories qui font passer une partie de la population comme le mal absolu du pays. On fait croire à une grande majorité des ressortissants de la partie septentrionale du pays que les Lari-kongo sont leurs ennemis. Au point que ces derniers ne sont plus capables, et ceci depuis des décennies, de s’identifier aux souffrances de leurs frères et sœurs. Nous ne sommes pas « déconnectés des réalités que vivent nos parents au quotidien. »
A juste titre, vous dites « l’analyse stratégique qui vaille le coup, c’est celle qui consiste à trouver les moyens de déboulonner ce système clientéliste qui gouverne le Congo, sous l’autorité d’un homme au pédigrée criminel hors du commun des mortels congolais. ». Comment allez-vous déboulonner ce système clientéliste sans vous poser de bonnes questions ? Pensez-vous que nous en sommes là par l’opération du Saint-Esprit ? Ou est-ce une politique délibérée qui a été mise en place afin de faire disparaitre tout le travail accompli par ces derniers quand ils étaient au pouvoir ? Si vous avez passé votre enfance au pays, trouvez-vous normal que l’histoire politique récente soit insuffisamment ou mal connue des générations des années 70, 80 et à nos jours ? Que savions-nous de l’ère politique qui a précédé la « pseudo-indépendance » ? Que savions-nous de l’ère politique du Président Youlou ? Que savions-nous de l’ère politique du Président Massamba Débat ? Aujourd’hui, poses donc la question aux jeunes congolais, vous serez surpris par la méconnaissance de l’histoire contemporaine de leur pays. Et lorsque je me rends au pays, je m’amuse à leur poser des questions sur l’histoire contemporaine de leur pays. Pour la plupart d’entre eux, l’histoire politique a commencé avec Sassou. C’est de la criminalité que de faire en sorte qu’une génération entière ignore l’histoire de son pays au motif d’une haine viscérale envers une partie de la population au motif qu’elle serait ressortissante du Pool.
Je ne suis pas du Pool. J’insiste sur cet aspect de chose afin que chacun comprenne bien ma démarche. Je le répète, je ne suis pas du Pool. Sur un plan purement pratique, madame KIMPILA, trouvez-vous normal le traitement infligé aux ressortissants du Pool depuis des décennies ? Est-ce une chose acceptable dans un pays pluriel ? Quel est leur responsabilité dans la décadence du pays ? Pourquoi cet acharnement ? Nous qui ne sommes pas du Pool, imaginez une situation dans laquelle le Président est un ressortissant du Pool et que celui-ci décide de bombarder, de tuer, de détruire toute vie dans la cuvette centrale, dans la Cuvette Ouest, dans les Plateaux, dans le Niari … dans toute autre région du pays au motif fallacieux de toute sorte, que feriez-vous ? Quelle sera votre réaction ? Que diriez-vous ? Que ressentiriez-vous ?
Je comprends la réaction de tous ceux qui sont ressortissants du Pool. Trop, c’est trop. Le mal du pays est que nous sommes incapables de nous mettre à la place des autres, de nous s’identifier aux souffrances injustifiées des autres. C’est le résultat de plusieurs décennies de lavage de cerveaux, de destruction de l’humanité des congolais afin de les rendre impassible à la douleur, à la souffrance, à l’injustice. Beaucoup d’exemples dans le pays expriment ce sentiment criminel qui a été développé depuis des décennies dans le pays afin de détruire le sentiment national, le sentiment que nous sommes une et une seule nation. On a développé l’instinct primitif, le repli identitaire des congolais au détriment d’un récit national sur lequel tout le monde peut s’identifier. Alors ma chère sœur, oui « réfléchissons en termes de stratégie globale » mais sans occulter les racines du mal qui en est l’origine.
lire « vous serez surprise »
@revelino grosse validation. . Bienvenue à Cologne .
@Rivelino, la démarche d’abrutir la jeunesse est une technique vieille comme l »humanité. Il n’a rien à ajouter à votre plaidoirie si magistrale. Cette dame ne s’informe pas sur les activités de la diaspora. Elle devrait s’en renseigner. Nous ne pouvons continuer à fermer les yeux sur une réalité aussi dramatique. Quarante ans que cela dure !
@revelino , d’où tu nous sors ,ce coup de canon , à faire pâlir les perroquets de sassou d’envie .?
Cette réplique est autant magistrale qu’un cours au collège de France.
Nous devons construire des nouveaux schémas de pensée ,pour sauver l’unité nationale , à commencer par la gestion autonome des régions .
La gestion globale des territoires , est un cul de sac dont la finalité se résume à des conflits politiques, avec son corollaire des cadavres ..
Le réflexe moutonnier nous cantonne dans des postures qui préjudicient les initiatives empreintes de progrès économique et social.
Nous devons nous en défaire ,en explorant d’autres pistes .
La diaspora est discriminée ,ce n’est un secret pour personne .De ce fait discriminant , doit surgir une force de propositions et nous nous y attelons .N’en déplaise à ceux de nos compatriotes , qui se sont spécialisés dans l’invective.
La révolte commence par la réflexion.
Si vous en êtes arrivés au stade de supplier Bakabadio, conseiller de Nguessang, qui se trémousse dans les loges maçonnique avec son maître, pour qu’il invente un modèle de développement pour la région sinistrée, admettez franchement qu’il il y quelque chose qui ne tourne pas rond en vous.
J’espère que ce n’est pas de l’ironie pour les populations du Pool que vous traitez de Lari-Kongo, alors que moi je ne suis ni l’une, ni l’autre.
Il est difficile pour nous fils du Pool , d’attendre la fin de la danse Ekongo, exhibée par Sassou , pour décider de l’avenir du Pool ..
Nous avons décidé que , le pool ne serait plus jamais le terrain de chasse des chasseurs politiques en mal d’amour patriotique .
Ils n’y viendront plus assouvir leur instinct criminel , car le pool n’est pas un parc Zoologique et encore .
40 ans des bombardements sur le pool , n’eût été l’exodus , comme réflexe de survie , à l’instar des juifs , la messe aurait été dite .
Face à cette tragédie ,il est normal de développer des stratégies dont les juifs ont usé , pour la pérennisation du peuple juif .
D’ailleurs , nous y ressemblons sur plusieurs aspects ….
@Arlette, il est toujours préjudiciable de porter des jugements de valeur surtout quand on ne connaît pas les interlocuteurs plus intimement que cela. Globaliser, c’est s’affranchir d’analyser plus finement les contradictions à affronter. La diaspora est multiforme et ne présente donc pas de similitudes parfaites ni dans les convictions ni dans les formes de lutte. Elle est dynamique et donc le débat est permanent. Nous n’allons pas boire à la source de Boukadia que certains ont combattu et continuent à combattre. Nous avons milité pour sa sortie de prison, normal parce qu’il était un prisonnier politique et nous continuons à lutter pour tous les autres prisonniers injustement emprisonnés. J’ai combattu son projet politique et je continuerai à le combattre. La diaspora essaie, dans la mesure du possible, construire des ponts avec les combattants au pays pour créer une synergie si nécessaire, voire obligatoire, pour désintégrer cette dictature. Elle n’est donc pas coupée des réalités comme vous le prétendez. Il ne faut surtout pas opposer les forces. Si vous nous avez bien compris, la priorité est économique bien que nous soyons conscients de l’interaction entre la politique et l’économie. Prenez le temps de saisir les intentions des uns et des autres pour vous faire une idée plus juste avant de catégoriser ou de juger.
@arlette , exactement ,tu as raison . Question .
Que valent Ondongo et Bouya réunis, devant Bakabadio ?
Tu auras compris , pourquoi il faut exploiter à bon efficient , ce gars que Sassou utilise négligemment ,faute d’un patronyme compatible .
Question .
Pourquoi , utilises tu une double cagoule pour t’exprimer , car il me paraît que tu sois un coutumier du site .
À moins que , ce soit ton premier jour de dépucelage .
Mais , j’en doute ,vu ton phrasé si habituel, ce drap , support érotique ,restera sans tâche.
Quelle différence faites-vous entre un système qui gère le pouvoir en s’appuyant sur un noyau tribal, comme la mbochisation, et ceux qui rêvent d’organiser l’activité économique d’une région à partir d’une identité ethnique?
Et ceux de la région du Pool qui ne se reconnaissent ni dans cette identité Kongo-Lari, ni dans leurs pratiques socio-culturelles, vont-ils envisager un processus de différenciation avec les « grands entrepreneurs »?
@Arlette, la différence est énorme. Je suis persuadé et convaincu et persuadé que l’instrumentalisation du tribalisme par son caractère d’exclusion de l’autre et son corollaire, le patronage par affinité éthnique au détriment de la méritocratie est un frein contre le développement. J’ai abondamment publié là-dessus sur ce site d’une façon plus argumentée. Mon combat contre les Kolelas père, filles et fils est permanent. Je vous ai donné l’exemple du vaudois en Suisse, du Breton en France et je pourrais encore vous donner l’exemple de l’habitant de la Caroline du Nord par rapport à l’état central. Relisez le post du jeune Rivelino sur le débat en cours. Donc la différence est que nous continuons à nous définir dans la République mais en tenant compte de la situation économique et sociale du Pool. Nous avons des études qui montrent que cette région est en déficit dans tous les domaines. Cela mérite un investissement au-moins sur 2 générations pour arriver à rattraper son niveau d’avant 1998.
Celles et ceux qui ne veulent pas s’impliquer dans ce projet ont la liberté absolue, un droit fondamental des droits de l’homme et du Citoyen, pourront faire le choix qui leur convient. Nous ne sommes pas dans l’exclusion.
Un point fondamental, un individu ne peut s’élever que s’il a des racines profondes et des références historiques solides. J’ai abordé ce point au cours du débat sur la francophonie. Je ne reprocherai jamais à un compatriote de se réclamer de son éthnie à partir du moment où il n’en fait pas une idéologie pour exclure l’autre. La richesse d’une nation est la synthèse de toutes ses cultures.
Il faut sortir de certains paradigmes dévoyés depuis plus de 40 ans. Personne ne s’étonnera que le Picard se réclame Picard et cherche à valoriser sa culture régionale. Ceci est même intégré dans la charte de L’Union européenne. Ne raisonnons pas avec des arrières-pensées non avouées qui tournent toujours du tribalisme. Non. Il faut que l’on soit capable de débattre de tout d’une façon dépassionnée. La tribu ne peut être l’horizon indépassable parce que nous nous définissons par rapport à un pays qui, lui-même, se fond dans le monde.
Nous devons travailler sur le Pool, nous-mêmes avant, parce que pendant plus de 20 ans, cette région n’a pas mobilisé grand monde quand elle perdait plus d’1/3 de sa population, ses villages, ses structures sanitaires et scolaires. Finie, l’hypocrisie, nous ne pouvons plus regarder ailleurs qu’à l’immensité du travail qui nous attend. Sassou joue sur l’indifférence nationale face aux exactions, au génocide qui se déroule dans cette région. Certains disent que c’est parce que cette région est avide du pouvoir ou rebelle (image véhiculée par le colon), à ceux-là, je demande : »les gens de Goma Tsé-tsé, Kibosi, Madzia, Kindamba, Mayama, Mbandza Ngunga … prendre des armes contre le pouvoir central. Non. Ils sont persécutés pour ce qu’ils sont et non pour ce qu’ils font. C’est cela, le génocide.
En réalité, votre discours est une déclinaison de la pensée de NE MUANDA NSEMI, qui disait déjà qu’un État tel qu’il existe en RD Congo est irréformable. Il est plus facile aux nations brimées de construire leurs propres Etats plutôt que de transformer l’Etat tel qu’il est en RD Congo.
Il a ainsi créé un mouvement, qui d’après lui lutte pour la défense, la protection et la promotion des droits et des intérêts du peuple Kongo à travers le monde.
C’est pour vous aider à comprendre que la réalité objective peut quelquefois se refléter de façon fantastique, voir mystico- tribale dans certaines consciences, comme dirait Karl Marx.
Il faut revenir à la réalité et raisonner en termes de stratégie globale, plutôt que de nous faire du déjà vu, en partant des postulats erronés.
@Arlette, apparemment vous abordez le sujet avec des a priori, ce qui est dommage. Nous ne disons pas qu’il faut dépasser l’Etat mais l’enrichir avec une gestion efficiente des régions ou de ses composantes. Nous vous avons donné une série d’exemples ou modèles aucun d’eux ne se place au-dessus de l’Etat central. Relisez nos posts un peu plus objectivement. Mwangou a développé le modèle des Bamileke, au Cameroun, sens dans lequel abonde Val de Nantes. Mettez-y un peu de bonne volonté. Je comprendrais que toutes les forces vives des Plateaux, Cuvette Ouest ou Kouilou se mettent à investir dans leurs régions sans forcément le concours de l’Etat. L’Etat peut s’occuper du régalien mais laisser un peu plus d’inititiatives aux régions. Je pourrais même paraphraser Kennedy qui disait , je cite : « Ne demandez pas ce que l’Etat peut faire pour vous et plutôt demandez-vous ce que pourrez faire pour l’Etat ». C’estC’est la philosophie de notre démarche. Ne cherchez pas à nous appliquer des comportements auxquels nous sommes étrangers. Ces projets verront le jour et seront déployés parce que nous pensons que c’est de notre devoir. Pour avoir séjourné aux États-Unis, je comprends parfaitement cette démarche. Arrêtez de plaquer des étiquettes sans prendre le temps d’analyser et ensuite de comprendre. C’est bien plus rationnel, n’est-ce pas ?
Dans son fameux manifeste Kongo Dieto, on peut déjà retrouver cette approche d’un développement autocentré dans l’espace géographique Bakongo.
Partant de la même logique que vous qui consiste à coller l’identité « Bakongo » aux ressortissants d’un espace géographique, Ne Muanda Nsemi a fini par développer une théorie négationniste des entités ethniques non kongo.
Donc, de l’ABAKO à BUNDU DIA MAYALA, nous avons pris l’habitude de ce repli identitaire sur fond d’espérance de reconstitution d’un paradis perdu.
Votre rêve de « bamilekeiser » le département du Pool est plus proche des objectifs que s’est fixé le BDM en RDC, parmi lesquelles :
– L’établissement d’un État fédéral en République Démocratique du Congo
– L’éradication des injustices sociales et politiques« imposées » aux Bakongo par les différents gouvernements qui se sont succédé à Kinshasa depuis le 30 juin 1960
– L’abolition des « privilèges » accordées aux « non-originaires » établis au Bas-Congo au détriment des« originaires »,
– la restauration des systèmes politiques africains détruits par l’expansion coloniale.
– Les Bas-Congo devraient être acteurs de leur développement.
– Mettre fin aux métamorphoses téméraires de la trilogie coloniale « Missions, Entreprises, Administration ».
Comme disait LE PEN à propos de droitisation de la droite: » les gens préfèrent toujours l’original à la copie ».
@Arlette, sortez de vos clichés pour élever le débat. Vous me parlez des gens que je ne connais pas. Vous ne lisez ni ne comprenez les arguments que l’on vous donne. Vous parlez de « balkanisation », d’exclusion. … où avez-vous lu tout cela ? Dans ce que nous écrivons ? Certainement pas. Je ne sais pas qui vous êtes, mais permettez-moi de vous dire que vous êtes bornée. Avez-vous lu la constitution suisse ? Avez-vous lu la constitution européenne sur la place et le développement des régions ? Avez-vous pris connaissance de l’organisation de l’Allemagne ? Avez-vous analysé la place de l’Ecosse dans la Grande-Bretagne ? Avez-vous cherché à comprendre l’organisation de l’Espagne ? Il y a des dizaines de modèles dans le monde qui fonctionnent selon le modèle que j’ai décrit. Pourquoi vous entêtez-vous à nous coller à des modèles qui n’ont pas encore fait leurs preuves ? Je clos, ici, le débat parce que je pense que votre état d’esprit est déjà formaté avec des convictions dogmatiques. Mon positionnement politique n’est pas celui auquel vous pensez. J’interviens assez souvent sur ce site, vous ne trouverez aucun post dans lequel je privilégie l’éthnie à la nation. Relisez-moi, si vous le pouvez mais ne venez pas me chanter des antiennes dont la mélodie ne me plaît. Bonne soirée !