Report de l’élection présidentielle au Sénégal : manœuvre politique ou respect de la constitution

Par Lucien Pambou

Ce samedi 3 février 2024, le président Macky Sall a abrogé la convocation du corps électoral, prévue le 25 février pour l’élection présidentielle. Dans son annonce il estime que deux juges du Conseil constitutionnel n’ont pas respecté l’intégrité de leur fonction et qu’une commission d’enquête était nécessaire car le processus électoral est contesté par deux ténors de l’opposition, Ousmane Sonko qui a toujours bataillé contre le gouvernement de Macky Sall et Karim Wade ancien ministre et fils de l’ex-président Abdoulaye Wade. Si Monsieur Macky Sall dit depuis très longtemps qu’il ne se représentera pas, on peut s’interroger sur l’opportunité d’une telle décision qui pour certains est d’abord politique, alors que pour d’autres la décision est juridique et permet de graver dans le marbre le respect des institutions démocratiques sénégalaises.

On peut se demander, dans cette histoire à double tête (manipulation ou respect des institutions) qui a tort ou raison et pourquoi le président Macky Sall prend cette décision. Quand on est observateur de la vie politique africaine, on ne peut manquer de noter que dès le 31 janvier des débats assez vifs concernant la création d’une commission d’enquête visant le conseil constitutionnel était sur le tapis politique sénégalais. La création de cette commission a permis aux membres de l’opposition de soupçonner le président Macky Sall de vouloir reporter l’élection présidentielle car le candidat du parti au pouvoir, à savoir l’actuel premier ministre Amadou Ba, n’a pas de consistance politique réelle. Il est par défaut le candidat qui aurait permis, une fois la victoire acquise, ce qui est discutable, au président Macky Sall de revenir aux affaires quelques années plus tard, un peu à l’image de ce qu’il s’est passé en Russie entre Medvedev et Poutine. Cette commission a été demandée par Karim Wade pour sauvegarder, selon lui, la démocratie au Sénégal. Il a été pris de court car le président Macky Sall en a profité pour reporter l’élection.

La situation sénégalaise préfigure l’instabilité des institutions en Afrique francophone dont la structure constitutionnelle est calquée sur le modèle français, avec une spécialité des démocraties tropicales africaines : manipuler la constitution à la guise et en faveur du président aux affaires pour son maintien au pouvoir. La faible éducation des populations en Afrique centrale et des leaders politiques de l’opposition montre la fragilité du corps électoral et des membres de l’opposition dans la défense des institutions. On est quasiment étonné de ce qu’il advient au Sénégal et on espère qu’il n’en sera pas ainsi dans les autres pays francophones. On peut accepter les dysfonctionnements institutionnels toujours modifiables pour le bien de tous mais on ne peut admettre l’élimination des candidats par des manœuvres politiques.

Le report de la date du 25 février, date prévue pour l’élection présidentielle, à une date calendaire inconnue, pose le réel problème de l’introduction des modèles démocratiques en Afrique francophone. Très vite la question de nationalité des candidats refait surface. Pour Karim Wade, on lui reproche la nationalité française par sa mère, même si sa candidature a été déclarée recevable. Assez paradoxalement le conseil constitutionnel déclare qu’il ne peut participer au prochain scrutin présidentiel. Karim Wade crie haut et fort que c’est un scandale et que le conseil constitutionnel est à la fois juge et parti. Après avoir été condamné par la justice sénégalaise pour enrichissement illicite, Karim Wade est resté longtemps exilé au Qatar, en dehors des turpitudes connues du marigot faussement démocratique sénégalais.

Comment se terminera cette histoire bizarre de l’élection présidentielle au Sénégal ? D’autres élections se profilent en Afrique centrale francophone. Comment les différents concurrents de la vie politique dans ces pays se comporteront-ils ? La décision du président Macky Sall fera-t-elle  jurisprudence en Afrique francophone ?  Ousmane Sonko en prison, Karim Wade exclu, des opposants comme l’ancienne première ministre Aminata Toure ou l’homme d’affaires Bougane Gueye se plaignent des procédures de parrainages les concernant. Ainsi va le Sénégal longtemps présenté par la mère patrie et métropole française comme la terre francophone de l’idéal démocratique pour l’Afrique francophone, alors qu’en même temps et de son vivant le défunt président Chirac avait dit que l’Afrique n’était pas mûre pour la démocratie et que la démocratie n’était pas faite pour l’Afrique. Bel aveu de l’Occident qui laisse faire les manipulations constitutionnelles en Afrique et qui, en revanche, est vent debout, dès lors que Poutine s’érige en garant de la constitution et de la « démocratie » russe. Nous sommes au cœur d’une géopolitique des territoires dont les élites africaines, souvent compromises avec le pouvoir en place, sont incapables de décrire la situation politique avec méthode afin d’œuvrer pour les alternances politiques normales.  Hélas, nous sommes au cœur de l’espace africain francophone.

Lucien PAMBOU

Diffusé le 03 février 2024, par www.congo-liberty.org

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13 réponses à Report de l’élection présidentielle au Sénégal : manœuvre politique ou respect de la constitution

  1. Samba dia Moupata dit :

    Cher Lucien Pambou, à mon humble avis c’est sont des manœuvres dilatoires, pour se maintenir au pouvoir. pourtant le Sénégal est réputé avoir des grands juristes constitutionnels. Cependant certains ont étés transformés en mercenaires du droit, à l’instar d’Auguste Iloki au Congo Brazzaville. Ou encore nous faire le coup d’Alassane Ouatara qui disait être indispensable pour côté d’ivoire, alors que les cimetières sont pleins des hommes et femmes indispensables ! Macky Sall est un ingénieur en pétrole qui corrompt des juristes mercenaires. Est-ce que le problème de l’Afrique ne serait ses universitaires ???

  2. Pas faux cher Samba dia Moupata par lucien Pambou Mkaya Mvoka dit :

    Les universitaires africains en general et congolais en particulier sont des clercs qui se trahissent et trahissent les populations africaines si on reprend le titre du livre de J Benda( la trahison des clercs)

    Sous influence des pouvoirs repressifs en Afrique on doit sans indulgence comprendre la situation des universitaires qui ont un choix binaire soit se taire soit partir vers d autres horizons

    Les universitaires africains qui restent en Afrique vivotent au plan professionnel( pas de contribution critique et argumentee a la politique trop generale des gouvernements en place, pas de travaux pour aider le gouvernement a ameliorer ses capacites performatives en matiere de gestion politique des institutions et economiques)

    Il ne s agit pas de les plaindre car la plupart des universitaires africains et congolais attendent un appel du gouvernement pour aller remplir la cohorte trop nombreuse de conseillers qui ne servent a rien , car c est le President qui decide aide en cela des conseillers autres que les universitaires qui sont europeens ou appartenant au reseau familial et clanique

    Alors pourquoi ces universtaires repondent ils aux appels des President africains qui sont aux affaires?

    La réponse est simple , il s ‘agit pour ces universitaires d ameliorer leur quotidien en termes de revenus et autres privilèges socio politiques( etre un jour designe comme depute ou sénateur)

    Nous sommes dans le cas du cercle vicieux le plus complet qui oblige les universitaires, soit se gaver en silence avant la mort ,soit partir tout en sachant qu a l etranger il faut se battre pour se faire une place au niveau professionel

    Il n y a qu avoir le sort reserve aux medecins africains qui ont quitte l afrique( ou ceux qui y resident et qui n ont pas la nationalite du pays comme en France)

    lucien pambou Mkaya mvoka

  3. Christian Biango dit :

    Il ne faut jamais sous-estimer les forces impénétrables du réseau, voilà !

  4. lpambou Mkaya Mvoka dit :

    commentaire/ rectification concernant mon post de ce 4/02/24 a 13h25

    par lpambou Mkaya Mvoka

    pour eviter toute confusion de la part du lecteur de mon post , je parlais des medecins africains qui resident en France et qui n ont pas la nationalite francaise et non des medecins africains vivant en Afrique

    Desolé je pense que les plus alertes et les plus avertis d entre vous auront rectifier eux memes mes propos

    lpambou Mkaya Mvoka

  5. lpambou mkaya mvoka dit :

    Comment Macky Sall essaie de profiter du chaos politique actuel au Senegal/

    Sommes nous dans le cadre d un coup d Etat constitutionnel comme le clament haut et fort les opositions senegalaises?

    par lucien pambou

    l appetit vient dit on en mangeant. Macky Sall fort de cet adage a profite de la demande de Kaim wade de creer une commission visant a delegitimer la decision du conseil constitutionnel de l avoir evincer a la course pour la presidentielle prevue le25 fevrier et reportee sine die

    les manifestants appartenant aux oppositions senegalaises sont descendues dans la rue pour s opposer aux tripatouillages politiques de Macky dont l objectif final est de se maintenir au pouvoir en gagnat du temps alors que dans le meme temps il avait annonce de ne pas se presenter a l election presidentielle

    Pourquoi ce revirement de la part du president Macky Sall?

    1/En Afrique , et surtout en afrique francophone aidee en cela par la mere patrie France ( dont le silence actuel est comprehensible car Macky est un partenaire fiable) les presidents africains francophones estiment que le pouvoir presidentiel est un don de DIEU pour eux et leurs familles tribalo claniques et cela de facon permanente

    2/ les alternances voulues par les institutions faussement démocratiques et manipulables a souhait avec l approbation de de l occident global( france , etats unis, allemagne Europe etc) ne sont que des leurres democratiques

    3/ avec justesse et brutalite L ancien feu president Chirac avait declaré que les africains n etaient pas prets et encore moins faits pour le modele democratie
    Cette declaration a ete habilement utilisee par les democratures africaines grace a la manipulation des institutions par les responsables politiques

    4/ Selon les mouchardages de la rue qui tiennent lieu de sondages on annoncait la defaite du premier ministre amadou Ba homme lige , lisse et candidat falot sans epaisseur politque et surtout candidat du president Macky sall

    5/ la defaite annoncee de Amadou Ba et l envolee dans les sondages de certains candidats de l opposition devevenaient insupportable pour macky l olbligeant a recourir a un coup d Etat constitutionnel comme le disent certains membres de l opposition dont certains ont ete arretes comme l ancienne premiere ministre Aminata Toure

    6/ en reportant sine die l election presidentielle de 6 mois comme semble lui suggerer l occident global , macky propose la tenue d un dialogue national au cours duquel sera traite entre autre cette question du report de la presidentielle et d autre problemes institutionnels a svoir unes espece de fourre tout qui permet au president de tenir a distance les manifestants et l opposition grace au recours monopolistique de la viloence legitime incarnnee par la police et la gendarmerie

    7/ Voici Macky Sall au pied du mur democratique senegalais en construction depuis 1963 et les senegalais et les utres africains francophones esperent que Macky Sall ne « salisse » pas trop le joyau que constitue la vie democratique au senegal depuis les independances

    lpambou mkaya mvoka

  6. Val de Nantes. dit :

    Ce scénario politique est une émanation de la situation géopolitique de la sous région… Elle est une des nombreuses initiatives françaises pour contrer les véllietés d’affirmation d’indépendance des pays de cette partie africaine…
    Macky Sall applique la politique de son maître.. Pour peu qu’on lise ,les premières pages de l’ancien ambassadeur de la France au Niger pour s’en faire une juste idée.
    Un livre dont la publoict rh ation a été ajournée par le quai d’Orsay…
    Dans cette partie de l’Afrique,la France est abois. Ses intérêts économiques sont entrain d’être rognés par la Chine et la Russie.
    Voilà une des explications de l’origine politique de ce report des élections présidentielles au Sénégal ..
    L’opposition sénégalaise est porteuse des idées proches des putschistes de l’aes. La France voit l’Afrique noire se dérober à ses pieds,avec des conséquences économiques pouvant impacter durablement l’économie française et mécaniquement son influence européenne et internationale…
    Une France,sans l’Afrique noire,est un édenté privé du plat de résistance……
    Macky Sall joue la montre, et se joue de l’esprit constitutionnel de son pays. Il ya la drogue du pouvoir d’un côté, selon Sarkozy de l’autre il ya l’exécution de la volonté tacite de la France…
    l’Afrique noire ,ce château de cartes , dont la France est entrain de perdre les cartes..
    Voilà l’analyse sommaire de la situation politique actuelle au Sénégal. Elle est en rapport avec le Sahel.

  7. Samba dia Moupata dit :

    Cher Lucien Pambou, hier j’ai passé la journée chez moi un jeune frère , qui a un bon carnet d’adresse. Ce dernier a fait appelle à un ancien éminent membre du conseil constitutionnel Français qui nous a dit clairement que la décision de Macky ne repose sur aucune base juridique et le 2 Avril prochain Macky Sall rejoindra le clan des putschistes, parce il aura vacances du pouvoir !

  8. Christian Biango dit :

    Monsieur Macky Sall, je vous conseille de filer à Moscou comme le fils Deby pour y faire votre photo avec le tsar de toutes les Russie, accompagné d’un discours un peu anti occidental, et vous verrez que, tous vos détracteurs noirs africains feront vite de se taire ! Jamais Ousmane Sonko ne devra devenir président du Sénégal, ses partisans fanatisés me font revivre ceux du congo Brazzaville , des casseurs en puissance prêts à tout démolir dans le seul but de prendre le pouvoir ne rien en faire, sinon qu’à perpétuer la culture de la chair à canon de pauvres et nombreux sénégalais.

  9. DSD dit :

    oui juridiquement a compter du 02 avril 2024 faute de prestation de sermon mr macky sall ne sera plus en droit d’agir au nom et pour le compte du peuple senegalaiss.cest exactement ce qui setait passe chez nous a brazzaville le 31 aout 1997. faute de prestation de sermon la presence de mr p lissouba a la tete de letat congolais au dela du 31 aout 1997 ne se justifiait plus. toutes les decisions prises a cette epoque au dela du 31 aout 1977 etaient frappees de nullite absolue(signature du decret presidentiel portant nomination de mr b kolelas au poste de premier ministre)

    cest dommage pour un pays comme le senegal d’en arriver la.

  10. Isidore AYA TONGA 100% Intérêt général dit :

    SÉNÉGAL ÇA CHAUFFE MACKY SALL LA CHUTE COMPLOT FRANCAFRIQUE GRILLÉ ÇA SENT LA FIN. https://www.youtube.com/watch?v=wOM53hJKHjs

  11. LPambou Mkaya Mvoka dit :

    Saut dans l inconnu de Macky Sall mais avec un calcul politique précis ?
    par Lucien Pambou Mkaya Mvoka

    Pour Macky Sall, il faut répondre à l inconnu ( « l’élection présidentielle et son report », c’est fait; la fin constitutionnelle de son mandat au 2/o4/2024 que va-t-il faire?)

    Macky Sall en provocant ce chaos institutionnel grâce à Karim Wade qui se sent exclu; Macky SALL A SU PROFITER DE CETTE INCERTITUDE qu’il a volontairement créer pour rester au pouvoir alors que le peuple sénégalais exige le respect des institutions.

    Je parie mais je peux me tromper qu’une alliance Karim Wade – Macky SALL EST EN TRAIN DE SE METTRE EN PLACE AVEC LA BENEDICTION DU VIEUX ABDOULAYE WADE, le père de Karim.

    L’Afrique francophone c’est d’abord un gros village de noirs non éduqués et non émancipés, ce n est pas moi qui le dit mais les occidentaux qui ne se gênent pas de parler ainsi des nègres que nous sommes

    LPambou Mkaya Mvoka

  12. Val de Nantes. Une congofolie !!. dit :

    Macky est dans la saleté constitutionnelle .Et s’est souvenu du mantra que lui a enseigné son penseur politique qu’est Sassou..
    Ce mantra se résume sous forme d’un message frappé sur le fronton du pouvoir : » le pouvoir on le garde »:…
    Et pourtant L »ingénieur, contrairement à Sassou,il a fait progresser économiquement son pays sur des grands projets structurants pouvant induire une politique socio-économique viable.. Il avait suivi à la lettre les jalons du développement économique posés par Wade et il les a tous traduits en actes. Ce qui fait du Sénégal,un des pays avant gardistes dans la sortie de la caverne misérabiliste où Sassou continue à maintenir le Congo Brazzaville… Les congolais s’évertuent à critiquer Macky en oubliant bien sûr son pragmatisme économique dont a bénéficié le peuple sénégalais à la différence du Congo Brazzaville, resté dans les ténèbres de Tantale.
    Tel un SDF qui souhaiterait voir Bernard Arnault de plus en plus riche… C’est la curieuse posture des congolais sur le cas politique sénégalais..
    Oui . Il ya les exigences de l’esprit démocratique des institutions,mais sur le cas de Sall,la volonté de travailler davantage pour son pays..
    J’ai peur que le congolais, chercheur de liberté politique introuvable au Congo Brazzaville,se fourche la langue….
    Lorsque je compare les niveau de développement impulsé sous Macky à celui d’un demi siècle de Sassou,je me tais…
    Platon ,dont je vais convoquer la citation disait « : le sage parle ce qu’il à dire ,le fou dit ce qu’il à dire ». Sacré Platon.
    Doit -on Platonnifier la critique congolaise ??.
    Les congolais en vacances au Sénégal,au lieu de surveiller Sassou.
    Aaaah,la Congofolie….
    À suivre !!

  13. Val de Nantes. Pause intellectuelle ? dit :

    Chers compatriotes,
    Continuons à surveiller Sassou.. La distraction sénégalaise , sous forme de récréation intellectuelle, est largement dépassée, il va falloir revenir aux fondamentaux, c’est à dire au Congo Brazzaville et à Sassou et à son pouvoir sadique en bandoulière….
    Déjà,ces gentils sénégalais se moquent de nous , en disant : » Congo zoba » et s’il faudrait encore leur apporter de l’avoine,du gari, pour assouvir leur bien être,ce serait nous prendre pour des boniches…
    L’ingénieur a vocation à partir dès la fin de la conception de son ouvrage. C’est la mission originelle que s’est toujours assignée un ingénieur….
    Que les sénégalais se prennent pour des enfants gâtés de la bonne gouvernance publique est une chose, qu’ils en cassent le contenu en est une autre, c’est à dire une délire délirant….
    Le temps de l’ingénieur n’est pas celui de l’Agora démocratique,mais celui de l’étude des documents sur lesquels il travaille..
    C’est la dichotomie qui existe entre la politique et l’objectivation des projets structurants portant sur le long terme…. Paris n’a pas été construit en un jour.D’où l’incompréhensibilite et l’incompatibilité de la mission de l’ingénieur dans l’exercice du pouvoir politique….
    Un certain Lissouba, ingénieur de son état, n’avait jamais été compris des ignorants ,et quelques années après, nous en payons l’addition.
    Et quelle addition ??..
    Le congolais connu pour son aversion pour ce titre d’ingénieur s’en donne à coeur joie. Mais les bilans politiques des ingénieurs Macky et Dos Santos sont synonymes de havre de paix,de bonheur,de bien être.. On a envie d’y aller..
    J’invite respectueusement les congolais en touristes intellectuels au Sénégal à revenir plancher sur le sujet Sassou …
    Nous avons fort à faire avec Sassou , accroché à son butin , telle une mouche prise dans l’étoile d’araignée..
    Du sénégalais,on en a soupé à Poto Poto et ailleurs dans le pays..
    L’inverse est- il vrai ?? .
    Je ne connais pas un sénégalais qui se souciât de la mouise des congolais ,si ce n’est nous fourguer des grillades de poulets,de cabris, moutons,chiens.
    Congolais, surveillez Sassou..

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