Repenser le Président africain : Lucien Pambou répond à Bankounda-Mpélé

Refonte constitutionnelle : pour un parlementarisme, pour un organe exécutif et un collège présidentiel au Congo à la place du président élu au suffrage universel.

Mon compatriote Bankounda parle de repenser le Président africain, on pourrait penser qu’il s’agit d’une réforme constitutionnelle, pour moi c’est une refonte qui modifie la gouvernance politique, juridique, économique et sociale du Congo.

Les élections présidentielles au Congo sont quasiment proches (2021). Plusieurs compatriotes donnent leurs avis sur les nouvelles institutions du Congo car certains estiment que le référendum institutionnel de 2015 constitue un déport inacceptable par rapport à la constitution issue de la conférence nationale dans les années 90. Pour d’autres, la réforme constitutionnelle de 2016 est normale car tout texte est réformable et amendable. Face à ces oppositions croisées, plusieurs compatriotes, comme David Londi, proposent la création d’une fédération et le fédéralisme comme modes de gouvernance au Congo. Félix Bankounda Mpele plaide pour un collège présidentiel, un parlementarisme rationnalisé accompagné d’un organe exécutif. Mingwa Biango, rédacteur en chef du site Congo-Liberty, propose un débat le 26 octobre 2019 à Paris auquel tous les Congolais sont conviés pour réfléchir sur une transition politique sans Sassou Nguesso. Le débat proposé par Mingwa est essentiel. Sans préjuger de la trame du débat, je vais répondre au fond à mon compatriote Bankounda et surtout à un texte que j’estime trop long. Bankounda me dit que ce texte a été mis en ligne à son insu par le site Congo-Liberty et que ce texte était consacré à une communication scientifique. Il nous promet un livre qui fera la synthèse de ce long texte fleuve qui a pour objet de décrire, d’expliquer er de récuser la fonction présidentielle en Afrique aux motifs que cette fonction est un calque du modèle constitutionnel français et surtout celui de la 5ième République établi par De Gaulle en 1958.

Débat autour du parlementarisme rationnalisé au Congo avec organe exécutif

Je ne reviens pas sur la récusation du modèle présidentiel africain par Bankounda, en revanche je m’appuie sur le régime semi-présidentiel à la française tel que la constitution de 1958 l’explicite en mettant en évidence le rôle dominant du Président de la République dont les pouvoirs sont limités par l’existence d’un parlement, surtout en cas de cohabitation comme cela a été le cas avec Chirac en 1986 et Balladur en 1993, les deux hommes politiques appartenant à un camp différent de celui du président de la République, François Mitterrand. Dans les autres cas, présidence et parlement parlent de la même voix. Bankounda souhaite que le parlement devienne la clef de la voute de la gouvernance politique, économique, sociale, culturelle au Congo, aidé en cela d’un organe exécutif constitué d’experts. Il dit que ces experts seraient élus sur une base électoralo-ethnique articulée autour de la région et du concept de l’éphémérité. La chef de l’organe exécutif exécutera les décisions du parlement qui reste l’organe suprême. Il justifie cet organe exécutif par le fait que, selon lui, seront résolus les problèmes ethniques grâce à la rotation régionale. Il dit et il certifie que le concept de chacun son tour sera valorisé et accepté. Drôle de conception de la République qui récuse les conflits ethniques mais qui, subrepticement, les réintègrent. Il dit qu’un coup d’Etat n’est pas possible car, sociologiquement, le chacun son tour aura une valeur démocratique. En revanche, il reste muet sur le mode de scrutin de l’assemblée. A la proportionnelle intégrale ? Au plus fort reste ? Au scrutin majoritaire ? Qui désigne les membres de l’organe exécutif, sur quels critères ethnico-professionnels ? Professionnels ? Amitiés ? Voisinage ethnique ? Nous sommes dans la cour des miracles bankoundiens au sein de laquelle la théorie l’emporte sur la pratique et l’usage des institutions sur le terrain. Il le dit lui-même, les fausses constitutions n’ont jamais été respectées par les différents hommes politiques qui ont occupé l’espace politique congolais des années 60 à nos jours.

La création d’un collège présidentiel à la place du Président de la République

Avant de faire les remarques sur ce collège présidentiel, je reviens sur la question soulevée par Bankounda dans son papier sur le statut du Président, du Chef de l’Etat et de la constitution dans un parti unique. Bankounda dit que la question n’a jamais été traitée, c’est vrai aux motifs que son traitement ne sert à rien car dans un régime de parti unique le Président de la République cumule les fonctions de Chef de l’Etat et de chef de parti. La constitution est fictive, elle peut être écrite ou non, elle ne sert à rien. C’est le parti qui joue le rôle central dans la vie politique. Regardez ce qu’il se passe en Chine avec Xi Jiping. Il ne vous a pas échappé qu’au temps du monopartisme, c’est le parti qui dirigeait l’Etat. Vous voulez créer un collège présidentiel élu au cours d’une élection nationale. Laquelle ? Au suffrage universel direct ? Au suffrage universel indirect ? Quelles sont les conditions pour pouvoir se présenter à cette élection au conseil présidentiel (âge, formation, etc.) ? Est-ce que de façon subreptice on peut vous soupçonner de nous faire revenir à la 4ième République où le Président du conseil en France était issu du groupe parlementaire majoritaire à l’assemblée ? C’est grave parce que vous récusez le modèle français applicable au cas congolais. Mais, cher compatriote, vous restez dans l’indétermination juridico-politique sans décrire avec force détails et explications la refonte constitutionnelle et non réforme que vous appelez de vos vœux et qui donne une place importante au parlement avec son appendice, l’organe exécutif. Que devient le conseil présidentiel ? Est-il indépendant ? Fusionne-t-il avec l’organe exécutif pour conduire la diplomatie congolaise et prendre les décisions importantes pour la vie politique et sociale des Congolais ? C’est bien de repenser le Président africain, c’est mieux de dire avec précision comment les institutions de substitution (parlement, organe exécutif, conseil présidentiel) vont fonctionner au Congo pour le bonheur, l’entente et la réunification des Congolais.

REPENSER LE PRÉSIDENT AFRICAIN . Par Félix Bankounda MPélé

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GRAND DÉBAT SUR LA TRANSITION POLITIQUE ET PACIFIQUE – SAMEDI 26 OCTOBRE 2019 À PARIS 14H00-20H00 ( Places limitées )

LIEU : CICP , 21 ter rue Voltaire, 75011 Paris – Metro 9, Station ‘‘Les Boulets’’

Inscription obligatoire : [email protected]

Téléphone : +336 99 43 32 46

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26 réponses à Repenser le Président africain : Lucien Pambou répond à Bankounda-Mpélé

  1. Bakala Louzolo dit :

    Quand un débat sur comment donner du travail au congolais et arreter le pillage du Congo par les politiciens et les étrangers ?

    Le congolais a besoin de manioc, d’un toit, des soins de santé, d’éducation, de l’eau , de l’ectricité, d’emploi, des conseils sur comment devenir riche, etc.

    Voilà en un mot les priorités du congolais.

  2. val de Nantes dit :

    Un tourniquet ethnico -prėsidentiel ensauvagerait davantage les congolais ,car il prouverait leur immaturitė politique et donc incapables de s’assumer..
    C’est un joli sparadrap sur une plaie bėante…
    Pourqoui conserver un monstre dispendieux et infanticide á des fins de satisfaction tribale..?
    En qoui ce tourisme présidentiel changerait la vie des congolais ?….
    La fonction présidentielle, faudrait il vous le rappeler, Sassou en a sucé tout le jus , et sa disparition est la conséquence de sa facticité….
    Le temps est á l’action et non aux totems encombrants. Avec ce projet, on a l’impression que vous contestez de manière pathologique le sens des aiguilles d’une montre…
    La terre tourne, redonneriez vous la cigûe á Galilee ?.

  3. Amour Quand Tu Me Prends dit :

    Toi, au moins semble-t-il, tu aimes véritablement les congolais.

    On dirait qu’ailleurs, ‘tout le monde’ veut être initiateur ou pionnier de quelque chose au Con-go. Si c’est pas leur vision (même flouée), RIEN d’autre ne compte…

    Pity pity pity – Pitiful

    Quand Tu Me Prends Amour

  4. Bankounda mpélé dit :

    Cher Lucien,
    Il faut naturellement que je te remercie pour l’effort effectué de lecture de ce texte, de cette communication dont je rappelle que le contexte d’intervention est différent de l’interprétation que tu sembles lui donner ici. C’est à l’occasion d’un Congrès de droit constitutionnel, où l’auditoire est constitué d’experts dans le domaine, et donc que tu n’entre pas dans le détail mais te bornes à esquisser ou théoriser les principes essentiels de ce que tu systematises.

    Je rappelle par ailleurs ce que je t’ai déjà dit auparavant, à savoir que c’est au hasard que j’ai surpris sa diffusion ici, D’ABORD parce que ladite communication a fait depuis l’objet d’une publication dans la Revue Politique et Parlementaire (numero 1058 de 2011) et qu’alors, et selon les usages, il aurait fallu citer cette revue qui en devient le référent attitré. ENSUITE, je sais que dans ce genre d’espace, plutôt grand public, il faut plutôt un papier simplifié, moins technique et moins long, pour être à la portée de la grande majorité des lecteurs.
    Ceci pour répondre à certaines de tes critiques sur la longueur et le manque de détails. Ce qui est quand même un peu contradictoire car, tu ne peux pas à la fois constater et te plaindre de sa longueur, et en même temps demander plus de détails qui auraient rajouté à la longueur. En tout cas, les quinze pages du texte ici est conforme aux exigences autant du Congrès que de la Revue pour que l’équipe de rédaction ne procède pas à un découpage unilatéral, et souvent un peu arbitraire et décevant.

    Cela dit, venons-en au fond et, je te dis tout de suite qu’il y a plusieurs méprises, et à différents égards, dans la philosophie de ce texte tout comme dans la façon dont tu en rends compte.

    Disons déjà tout de suite qu’il n’y a aucun rapport, mais alors pas du tout avec la GRANDE FARCE de 2021 comme tu l’as pointée, et qui ne peut intéresser que les naïfs ou les éternels accompagnateurs du régime despotique, pour le rendez-vous d’affaires et le marché de dupes que constitue ce genre de rendez-vous au Congo. Tu m’as, ici notamment, lu dans ma réflexion intitulée « Congo: au paroxysme du coubertinisme électoral », pour savoir ce que j’en pense, démonstration à l’appui.

    Je ne vois pas non plus de rapport avec le federalisme tel que je le lis parfois ici puisqu’il ya, dans ses fondements et projections plusieurs contradictions et méprises, je l’ai déjà dit et écrit. Par exemple, je ne vois pas comment on peut fonder son postulat sur le tribalisme qui serait ambiant, et en même temps remettre dans des ensembles redéfinis les mêmes tribus qui seraient opposés. Je considère comme fondamental que les problèmes ethniques ou tribaux ne sont essentiellement que les conséquences du mode d’organisation du pouvoir qui est et reste autocratique, despotique, non démocratique évidemment, et toute l’histoire politique du Congo le démontre. Je peux comprendre que le fédéralisme soit pris comme un moyen de mieux se garantir, de mieux parer contre la dictature mais, c’est oublier qu’au-delà des structures, le grand problème du Congo réside dans une élite globalement sans scrupules et qu’il faut sérieusement craindre qu’après un éventuel établissement du fédéralisme, ce ne soient nos collectivités territoriales érigées en États fédérés qui s’affessent ou se désintègrent en raison des ambitions sans limites de notre élite. Je rappelle que les Congolais sont allergiques, imperméables à la résolution juridique des conflits politiques.C’est quand même un pays où règne le daltonisme politique, et me demande bien comment, sur quelle base seront solutionsolutionnés les futurs et inévitables contentieux fédéraux.
    Ces questions plus ou moins extérieures déblayées, venons-en strictement au fond de mon texte. ..

  5. Bankounda mpélé dit :

    …J’ai ainsi annoncé au début que tu ne rendais pas tout à fait compte de mon texte.

    Ainsi, et ce n’est pas un détail, je ne dis, n’écris nulle part que les experts qui constituerait le SUPER ORGANE TECHNIQUE que je systématise « seraient élus sur une base électorale ethnique articulée autour de la région » cher Pambou. J’ai l’impression que tu mêles les pinceaux ! Tu as lu trop de textes sur les ethnies et le tribalisme ici, pour croire et me plonger dans ces joutes impudiques et indécentes que j’exècre, qui ne sont pas ma tasse de thé, puisque je suis convaincu que ceux qui en parlent le plus ou les dénoncent ne sont pas forcément ceux qui en sont sains. Je déteste et ai horreur de ces notions ou références à l’ethnie ou aux tribus qui dénotent souvent, auprès de leurs auteurs ou ceux qui en sont accablés, pas toujours à bon droit, soit du machiavélisme, de l’opportunisme ou de la naïveté, et ne me retrouve dans aucune de ces figures.
    Bien au contraire je pense et écris clairement, à partir du dernier paragraphe de la page 13 que « la rationalité et l’efficacité du travail parlementaire, notamment identification des maux et problèmes sociaux fondamentaux (qui, on l’observe, sont plus ou moins semblables et communs à tous les États puisque le plus souvent se rapportant aux besoins de base : alimentation, logement, vêtements, cadre de vie, etc. .,) , leur solution, les plans de développement, imposent l’érection d’un SUPER ORGANE TECHNIQUE (ce groupe sélectionné déjà annoncé ) qui comprendrait des personnalités, experts, répondant techniquement aux différents profils identifiés, mais aussi aux perspectives du développement et de construction nationale. Cet organe, en même temps qu’il constitue un soutien technique à l’assemblée, qui delibère toutefois sur les différentes propositions, n’en est pas moins un organe consultatif du gouvernement »
    Et je tire dans les lignes qui suivent, dans mon texte, les conséquences politiques de cette réorganisation institutionnelle.

    En fait, je pense que tu as confondu dans ta lecture le statut de cet organe technique majeur avec celui de l’Exécutif, c’est à dire le Conseil présidentiel que je propose et qui, lui, doit effectivement constitué d’un membre élu dans chaque région ou département comme on la nomme au pays du despote. Ce qui se comprend pour que toutes les propositions locales ou régionales se sentent impliquées dans la gestion du pouvoir central, et servent en même temps de contrepoid à la propension hégémonique autant d’un individu ou d’une région ou ethnie sur les autres, comme il en est d’évidence le cas aujourd’hui.

    Je ne dis pas non plus, comme tu l’écris, qu’avec ma proposition, « un coup d’État n’est pas possible » mais plutôt et précisément à la page 13 que « Évidemment, cela ne met pas le régime à l’abri d’un coup d’état mais, celui-ci serait de moins en moins soutenu par les bases sociologiques traditionnelles puisqu’incompris, parce que celles-ci seraient convaincues de leur tour à terme, et donc pour cela attentives et mobilisées dans le fonctionnement régulier des institutions, condition de l’exercice rotatif  » .Ce qui donnerait un contenu plus effectif, actif à la desobeissance civile ou résistance prévue dans certains textes constitutionnels. ..

    Et ce ne sont pas les seules méprises cher Pambou.
    Nulle part, je n’écris que le statut du président, chef de l’État dans le monopartisme n’était pas traité dans les Constitutions ! Il y a au contraire beaucoup d’écrits, y compris des thèses consacrées dessus par quelques uns de mes éminents collègues du Congo mais aussi d’autres pays africains.

    Encore, je ne parle pas du collège présidentiel élu au cours d’une élection nationale qui serait plutôt anachronique ! Ici encore, tu fais une confusion avec l’alternative que je fais entre une présidence symbolique, un seul président qui ne gouvernerait pas mais qui serait la grande figure, le symbole de la nation et qui serait pour cela élu au niveau national, mais qui n’aurait pas, comme je le mentionne bien, « les manettes du pouvoir, » , comme il est d’ailleurs de coutume dans les régimes parlementaires.

    Enfin, et c’est la meilleure, tu m’affubles d’un « parlementarisme rationalisé » qui est la particularité de la Cinquième République inspirée du célèbre régime allemand de Weimar, alors qu’au contraire l’essentiel de mon esquisse c’est UN PRESIDENTIALISME RATIONALISÉ, parce que depuis les indépendances, en Afrique, on a vécu et on continue à vivre les effets pervers de l’omnipotence présidentielle.

    Voilà, en gros, les réponses que je peux apporter à tes interrogations sur ma communication qui, je le redis, est une Communication d’il y a onze ans, et dans le cadre général de lAfrique francophone, et non du Congo specifiquement. De ce point de vue, ce n’est certainement pas le lieu ni le moment d’esquisser le problème des modes de scrutin qui est autant plus technique qu’il exigerait plus d’espace et de réflexion. ..

  6. Anonyme dit :

    MONSIEUR pambou, quelle est votre vision ainsi que vos propositions pour le Congo.

  7. tebola dit :

    Le Congo que je veux est celui dans lequel de tels débats puissent y avoir lieu dans le respect de tous sans que chacun des débateurs ait peur de quoi que ce soit!
    Est ce vouloir cela est vouloir la lune? Chers Frangins débattez, débattez, je pense qu’une substance pourra en sortir un jour pour le bien de notre pays!
    Brisons la chaine de transmission de la bêtise que veut perpétuer sassou nguesso, pour installer la génération Mobobola dans toutes les sphères de la vie publique Congolaise.

  8. val de Nantes dit :

    Dissocier l’institution présidentielle des préoccupations des congolais me semble prioritaire..Mettre le curseur sur cette supposée chienlit institutionnelle serait leur faire croire aux délices de la lune, alors qu’elle n’en posséde pas…
    le bon sens ,au sens Pascalien, aurait voulu, au vu de des dégats humains et ėconomiques que cette fonction se saborde elle même pour laisser place un poste poli tique consensuel tant sur le plan institutionnel que sur le plan tribal.
    La création des richesses d’un pays est indépendant du symbolisme fétichiste….
    L’histoire politique de notre pays ne plaide plus en faveur de la conservation de cette maldonne institutionnelle ..
    Ne serait ce que sur le prime de l’orthodoxie budgétaire ,il est inconcevable pour le Congo d’entretenir un monstre á plusieurs facettes et les dépenses dispendieuses qui s’y rattachent…
    Vous êtes un commerçant, et réalisez un chiffre d’affaires de 20 euros, seriez vous prêt á payer un salaire de 15 euros á votre salarié ?
    Le réalisme politique doit absolument tenir compte du réalisme ėconomique..
    Cette dialectique est le fondement de la recherche pemanente des solutions indispensables aux problėmatiques qui se posent dans un pays..
    Il ne s’agit pas d’enfumer nos compatriotes sur des notions juridiques incompréhensibles mais leur tenir un langage intelligible qui satisfasse leurs attentes..
    Expliquez leur, pourqoui ,il nous faut absolument un président au sommet de l’Etat ?.

    Arrétez ce mimétisme colonial, qui nous déshonore..
    Beaucoup d’entre nous , avons perdu nos pères, ne vivons nous pas ?..
    Emancipons nous de la bien pensance institutionnelle importée d’ailleurs….

  9. pambou lucien Mkaya Mvoka dit :

    A Anonyme
    je vais essayer autant q u ‘il est possible de vous donner ma vision a minima concernant notre pays puisque vous m ‘avez interpelle

    1/ il faut reconstruire et refonder ce que je qualifie de personnalite de base du congolais en valorisant ldémocratisation des mentalites et des structures institutionnelles. De facon concrete admettre que nous sommes trompes en substituant la tribu à la nation a construire sociologiquement

    2/ permettre à atous les congolais de s’installer partour au congo un lari a le droit de s installer a mossaka ou a oyo sans que cela cree un casus belli

    3/ Refonder et resserer les champs de la solidarite congolaise et retouver a minia le respect des autres

    4/Sur le plan politique privilegier la jeunesse dont les aines joueraient aupres d’eux le role de conseillers.la classe politique congolaise est vieillissante il est temps de laisser la place aux jeunes competents

    5/Organiser l ‘election presidentielle dont le president elu reste
    9ans au pouvoir pour un mandat non renouvelable

    6DIMINUER LE NOMBRE PLETHORIQUE DES MINISTERES ET TREDUIRE LES SALAIRES MINISTERIELS DE10 A 5 MILLIONS LES MINISTERES DEVRONT FAIRE L OBJET D EVALUATION ANNUELLE TANT AU NIVEAU DES BUDGETS QUE DES RESULTATS OBTENUS

    7/Réduire le nombre de parlementaire en supprimant le SENAT

    8/ ORGANiser une vaste conference economique pour faire un bialn precis des ressources exploitees ains que des partenariats du congo avec les pays et les investisseurs etrangers en privilegiant les activites de solidarite economico sociales( santé education infrastructures)
    a ce sujet des fonds exceptionnels provenant du petrole mmeme si on peut penser que celuici est largement gage

    9valoriser les competences en laissant au bord de la route les mauvaises pratiques tribales de remplissage des postes aun nom de la tribu

    10accepter le principe de controle a tous les etages et chaque nannee voire tous les 2ans le president vient s exprimer devant la representation nationale rompant ainsi avec les traditions francaises de l irresponsabilite du president devant les deputes

    11 RECONSTRUIRE LE FICHER EELECTORAL EN DIMINUANT LE NOMBRE DE CIRSCONSCRIPTIONS

    voila cher anonymmeb quequesn esquisses de changement

  10. pambou lucien Mkaya Mvoka dit :

    desole cher anonyme pour la fin en rase motte concernant les propostions de changement

  11. PAMBOU LUCIEN MKAYA MVOKA dit :

    A Anonyme

    tu m as demande ma vision et mes propôsitons pour le CONGO

    ELLES SONT A MINIMA SUR LA TABLE J ATTENDS TES COMMENTAIRES ET TES

    REMARQUES STIMULANTES ET AUTRES PROPOSITIONS POUR QUE LE DEBAT CONTINUE
    POUR UN CONGO SOLIDAIRE ET UNANIMENT RECONCILIE AVEC LUI MEME POUR LE

    CONGO ETERNEL SELON L EXPRESSION HEUREUSE UTILISE SUR CE SITE PAR CERTAINS INTERNAUTES

    CDLT
    PAMBOU

  12. val de Nantes dit :

    Un président pour 9 ans, et je suppose qu’il n’y aurait pas de premier ministre..
    Avez vous la notion de la depense publique ?
    C’est illogique !.

  13. Pambou Mkaya MVOKA dit :

    A VAL DE NANTES

    OUI pour une presidence de 9ans non renouvelable .Et puis val de Nantes 9ans c ‘est mieux que 36ans voire plus

    Concernant la depense publique il faudra dans les nouvelles institutions innover en fixant de facon annuelle le montant total des depenses à ne pas depasser. ce montant sera fixe par l assemblee en toute independance et nous voici ramenes a ce que le congolais doit depasser .l émotion affective et son attachement vorace a la tribu au moment des élections législatives.
    Elire les députes sur une base politico professionnele et non sur la seule base d’appartenanc tribalo-regionale

    Dans mes propositions faites a anonyme il faudrait rajouter les modalites électives concernant les deputes

    Malheureusement au Congo chassez le NATUREL IL REVIENT TRES VITE AU GALOP

    QUE FAIRE ?

    RECOLONISEZ LE CONGO ET LE VENDRE A UNE PUISSANCE OCCIDENTALE OU ASIATIQUE ET PERMETTRE AUX CONGOLAIS DE REASSUMEZ LEUR STATUT CONFORTABLE D ESCLAVE COLONISE

    BIEN SUR CE SONT LES BLAGUES A LA PAMBOU JE ME SUIS ENDORMI UN INSTANT

    REVEILLE IL ME FAUT PARTIR AU COMBAT POUR UN RENOUVEAU DEMOCRATIQUE AU CONGO ET PAS SEULEMENT DERRIERE NOS CLAVIERS D ORDINATEURS

    MKAYA MVOKA MOUANA PAMBOU

  14. val de Nantes dit :

    Le retard mental a la dent dur au Congo. Nous refourquer l’idée surannée de voter pour un président au Congo, sachant que son inutilité a été demontrée par celui ,qui était supposé en être l’incarnation, j’ai cité Sassou, c’est tout simplement un manque de conscience sur soi….
    Les finances publiques garantissent la paix sociale, sans lesquelles le Congo ne serait jamais un Etat crédible et cela commemce par la maitrise des depenses publiques et non par l’ouverture du robinet des finances á tout va….
    Le Congo se doit de faire des économies sur cette fonction pour investir sur des projets sociaux ,économiques ,urbains etc…
    L’entretien des dictateurs ,fussent -ils élus par fausse démocratie, n’a que trop duré..
    Que ceux et celles qui veulent devenir riches, libres á eux de faire le commerce..
    Ils peuvent s’inspirer des physiocrates, qui ont exploité la terre pour , enfin , devenir riches sans le moindre centime de l’Etat…
    Collége présidentiel ,lycée présidentiel etc ,ça change quoi pour notre pays ?
    Le Congo ne veut plus de président..
    Faites nous l’èconomie des titres bidons……
    Merci… Sassoufit..

  15. Anonyme dit :

    Mr Pambou aurait-il un compte à régler avec les LARIS ?

  16. Abbé Luc Itoua Ngambolo (Historien) dit :

    Totale validation des propos de Val de Nantes!
    il est temps, avec la chute de Sassou, de penser à d’autres formes de gouvernance politique, beaucoup plus endogènes, en partant de nos vrais besoins.
    Nous ne sommes pas obligés de nous appeler république ou royaume. Un gros mensonge historique que de parler du roi Kongo ou Téké, alors que dans ces langues, tous les chefs gardiens de la terre sont appelés Mfumu, avec un adjectif ou un complément de nom qui qualifie le siège ou le nom de la terre concernée. Les Mfumu vivaient déjà la décentralisation et une gouvernance consensuelle.
    Il est urgent de réécrire l’histoire de la politique du Congo pré-coloniale avec le vocabulaire de nos langues.
    Nous ne sommes pas obligés de traduire « Mfumu a Congo » en français, par exemple.

  17. pambou mkaya mavoka dit :

    a anonyme
    comme d habitude tu compliques et tu cherches des histoires bêtement
    j attends ton analyse contradictoire sur mes propositions

    a la place de laris j aurais pu parler des vilis qui s installeraient au nord ou des congolais issus d une autre ehnie sans cree un casus belli

    c estt fou avec toi on ne peut debattre sérieusement

    A Val de Nantes

    le regime et la fonction presidentielle sont peut etre tres crtiquables au moins ils servent de pont de transition vers un nouveau modele de gouvernance politique qu on l appele federation ou college presidentiel

    la transition politique ne peut se faire sur rien le temps de l explication aux populations congolaises tres peu habituées aux joutes interminables de ses sachants

  18. Anonyme dit :

    Mais quand ? MONSIEUR pambou aura enfin compris que sur ce site il peut y avoir autant de pseudos « Anonyme » qu’il y a d’internaute. Ce pseudo est pris par défaut lorsque l’on saisit un commentaire sans y indiquer un quelconque Mail, Nom ou site Web. Je conçois que cette possibilité ne devrait pas être possible, c’est un bug de ce site, adressez vous au web master il vous l’expliquera mieux que moi.

    Personnellement je suis l’Anonyme qui pour vous interpeller écrit MONSIEUR en majuscule.

    Pour en revenir sur vos « propositions » elles sont ce qu’elles sont mais n’apportent rien de nouveau.
    Le seul intérêt que l’on a à lire vos propositions c’est de constater votre reconnaissance implicite de la responsabilité de votre PRESIDENT sassou dans la gabegie auquel ce pays est confronté.
    Dans l’état actuel du pays, avec cette mafia en place et surtout son principal responsable sassou expliquez moi comment mettre toutes ces belles intentions en oeuvre MONSIEUR pambou.

  19. PAMBOU LUCIEN MKAYA MVOKA dit :

    A TOUS LES propositionnaires congolais.VIVE UN NOUVEAU MODELE AGRICOLE AU CONGO

    il ya un probleme qui n’est jamais aborde au fond concernant l agriculture

    Tout le monde EN PARLE MAIS POINT DE PROPOSITIONS MEME FALLACIEUSES
    alors allons y

    COmment passer dune culture de rente agricole colonaile et postcoloniale a une agricultue intensive pour nourrir la population

    Au dela drs considerations ecologiques topujours necessaires il ya lieu d organiser une vaste conference sur l agriculture au congo

    1/recenser l ensemble des terres culutivables avec des sols varies

    2/mettre en place une planificationorganisee en termes de production et de marches INTERNES

    2/organiser l intelligence congolaise autour de partenariats avec l UNNION EUROPEENNE

    CAR ON Y? TROUVE DES AGRICULTEURS CAPABLES D AIDER LES CONGOLAIS A L MAITRISE ETN CULTURE DE TOUS TYPESZ DE SOL5 ARGILEUX SABLONNEUX ETC ° LES NEERLANDAIS SONT DES SPECIALISTES DANS CE DOMAINE

    je m arrete la mais on voit bien cqu on peut dessiner un autre modele à condition d y mettre de l intelligence et de construire un modele nouveau
    il en va, aussi de l industrie

  20. Anonyme dit :

    Tout ce que vous dites MONSIEUR pambou peut être pris en compte et beaucoup de nos compatriotes (au pays comme dans la diaspora) sont prêts à relever le défi et s’investir pour le pays
    On peut faire autant de propositions que l’on veut et les votres sont autant respectables que d’autres, mais le seul dénominateur qui coince pour le moment et qui empêche toutes avancées constructives à tout cela c’est sassou et son système familial et mafieux.
    Faites vos propositions au maître de l’Alima et si il est d’accord pour les mettre oeuvre vous verrez que vous trouverez alors des Compatriotes de bonne volonté prêts à s’investir pour le pays.

  21. Anonyme dit :

    MONSIEUR pambou, un nouveau modèle agricole, ok, mais étant donné la déliquescence dans laquelle est tombé le pays ça ne concerne pas que l’agriculture tous les modèles sociaux et économiques de ce pays sont à terre et totalement pourris par la corruption organisée au plus sommet.
    Que se soit l’agriculture, l’industrie, l’artisanat, la santé, l’éducation, les infrastructures, l’eau , l’électricité, la police, l’armée, la justices, les administrations divers et variées etc….
    Tout est à terre dans ce pays rien ne fonctionne alors on peut extrapoler sur un futur meilleur mais n’oublions pas que nous avons à faire à une dictature qui détient tous les pouvoirs. D’autres dictatures, dans ce monde, on démontrées une part de positivité mais qu’a fait sassou depuis toutes ses années de règne au Congo, citez moi une seule chose positive.

  22. VAL DE NANTES . @PAMBOU et à mes autres compatriotes épris du pays . dit :

    @Pambou ,,Ma culture intellectuelle ne me permet pas d’envisager un poste de président au sommet du Congo .
    La raison fondamentale à cette opposition vient de mon profil professionnel .
    En sciences de l’ingénieur ,il y a la notion capitale qui est la probabilité d’occurrence d’un risque .
    Prenons un exemple pour illustrer ce risque.

    UN TRIANGLE DE FEU ,est composé de 3 éléments : l’air , le combustible ( métaux , bois ,liquides ) et la source de chaleur ( amulette , briquet , frottements etc ).
    Par contre ,les chimistes disent ce triangle de feu , en l’état , est erroné car il y manque un quatrième élément ( tétra ;;) c’est à dire que lorsque vous allez un journal (combustible ) avant qu’il prenne feu , ce dernier dégage une vapeur qui brûle avant le combustible ciblé ::
    Bon bref .

    Alors pour qu’un feu s’allume ,il nous faut ces trois éléments réunis .
    Si je ne veux pas que ce feu s’allume ,il me faut tout simplement supprimer un de ces trois éléments .

    Si j’enlève le combustible ,il n’y aura jamais le feu ou incendie . Conclusion ,la probabilité d’occurrence ou d’apparition de cet incendie est nulle .

    Deuxième exemple pratique .

    La prévention incendie d’un bâtiment est intégrée dés la conception architecturale de celui ci .
    Les risques sont des dangers potentiels dont il faut éliminer l’apparition dés que possible, depuis la source .

    Venons en maintenant , à la fonction présidentielle congolaise dont vous souhaitez toujours l’existence .Il me semble ,au vu de la théorie des risques exposés et au regard de son parcours meurtrier , qu’il serait suicidaire de ne pas la supprimer depuis la source ,c’est à dire ,dés la conception de nos institutions .

    Le risque d’occurrence ,en dépit de SASSOU , reste fort ,car ce poste est perçu comme le graal de la réussite personnelle ,sociale et tribale .

    Ces trois éléments réunis rallument la flamme meurtrière dans le foyer CONGO ,car la probabilité d’occurrence est forte .
    Les philosophes diraient que : ce n’est pas la fonction qui pose problème , mais l’usage que les politiques en font .
    Cette fonction jouit d’une neutralité anxiologique …
    D’où ma question laconique ,seriez vous des pyromanes dormants dont notre pays voudrait connaitre les motivations a – patriotiques ?
    Quelle différence politique ,faites vous entre un collège présidentiel et le défunt CMP ?
    SASSOU n’est – il pas le premier président des collégiens que le CONGO ait connu ?
    GRAND FRÈRE , vous déshabillez le lion , pour habiller la panthère et les gazelles congolaises vous regardent très apeurées . DU cynisme ?
    L’EXIL prolongé désensibilise t- il ?

    Réfléchissez , autant PASCAL LISSOUBA était intelligent , autant il était tombé comme une mangue non mure .

    Merci ….

  23. VAL DE NANTES dit :

    lire ..neutralité axiologique .

  24. Abbé Luc Itoua Ngambolo (Historien) dit :

    A monsieur Pambou
    il me semble que le débat actuel doit être centré autour du projet politique et non du projet de société.
    La question de modèle agricole relève de projet de société, de ceux qui vont chercher le pouvoir après la transition. Par contre, le projet politique est une vision globale de la gouvernance de notre société; il s’agit de redéfinir les bases du contrat social : d’où venons nous? Qui sommes-nous? sur quelles bases morales voulons nous construire le futur des Congolais? Quel est le système politique qui convient à notre histoire et nos besoins?
    Mon attente est que de la rencontre du 26 octobre soit l’occasion de nous mettre d’accord sur cette vision ou ce projet politique.

  25. PAMBOU MKAYA MVOKA dit :

    A LABBé luca itoua

    RELISEZ MON POST DU 7/10/2019 A 13H 25 QUE J ECRIS EN REPONSE à ANONYME.

    J ABORDE LES ASPECTS POLITIQUES ET COMME IL NE REPONDSAIT PAS J AI CONTINUE SUR LES ASPECTS SOCIETAUX

    CERTES LE PROJET POLITIQUE EST EN AMONT DU PROJET SOCIETAL

    LA RENCONTRE DU 26/10DOIT PERMETTRE DE BALISER LE CHEMIN DU PROJET POLITIQUE POUR LE RENOUVEAU AU CONGO

  26. NGUNGU dit :

    Le drame des Congolais. Gloser, gloser, tenir dds assises. La véritable plaie : les diplômés, je ne dis pas intellectuels puisqu’ils ne le sont guère. Songez que ces diplômés pensent refonder la gouvernance de leur pays sans penser et interroger le moins du monde leurs traditions politiques, la gouvernance du royaume du Kongo ou des royaumes africains. Lisez ils evoquent la 4e ou la 5ème republique française, Chirac Balladur, le modèle chinois… Notre problème ce sont les diplômés

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