Kwanga mokonzi (le manioc est roi). Réflexions autour de la Journée mondiale des toilettes du 19 Novembre: accès aux emplois de la débrouille au Congo-Brazzaville.
La journée mondiale des toilettes, la « World Toilet Day » instituée le 19 novembre 2001 a pour objectif de sensibiliser les populations sur les questions d’hygiène à l’échelle planétaire. Selon l’Oms, 2,4 milliards d’individus vivent encore aujourd’hui sans toilettes soit 20% de la population mondiale à déféquer dans la nature. Si l’Inde est le pays où cette pratique est la plus répandue, en revanche, 610 millions en Afrique subsaharienne dont une bonne partie au Congo-Brazzaville. L’accès aux toilettes décentes constitue encore un véritable parcours du combattant voire un luxe. La part du budget de l’Etat accordée au secteur de l’eau et de l’assainissement ne dépasse pas 1% depuis des années, 12% de la population ont une latrine améliorée et 51% de cette population pratique encore la défécation à l’air libre. Dans ce cas, le Congo-Brazzaville pourra-t-il répondre au rendez-vous des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) qui envisagent un accès à des « installations d’assainissement améliorées » d’ici 2030 et mettre fin à la défécation en plein air ? Le thème de cette année 2017, « droit à l’eau et à l’assainissement » équivalent à « des toilettes et des emplois » met l’accent sur l’impact que peuvent avoir les toilettes, ou plutôt leur absence, sur nos moyens d’existence. Dans cet article, deux points sont mis en évidence : l’importance des toilettes à l’école, ensuite la débrouillardise des populations à se convertir en « vidangeur des fosses septiques » comme « métier ?» ou extension des pratiques rémunératrices.
L’artiste musicien Congolais Rapha Bounzeki (1961-2008) a chanté un hymne aux excréments humains : « tuvi mpe we na nzo », littéralement les excréments humains ont aussi un domicile, dans un titre kwanga mokonzi (le manioc est roi). Avant de se transformer en excréments, le manioc a subi des étapes de plantation, de cueillette, de rouissage puis sous forme de manioc. La défécation ne se fait pas à l’air libre mais, selon l’artiste, dans « nzo » (domicile = toilettes). C’est dire, dans un élan de personnification, les « excréments humains sont considérés comme un roi » à en croire la chanson, sont plus importants que les autres humains puisqu’ils ont un domicile. Au-delà du sens social, humoristique et culturel, quelles sont les significations inconscientes de kwanga mokonzi ? Le manioc est roi, il est au trône mais son règne ne dure que le temps de vente aux marchés (Total, Makelekele, Moungali, Ouenzé, Talangaï, Tié-tié, NKouikou, Mpaka). Comme tout aliment, il subit l’itinéraire chimique du chyme et du chyle. Cette métaphore alimentaire représente tout ce qui est irréversible pour les humains, tout ce qui est inscrit dans le temps s’altère, s’étiole. L’hymne de Rapha Bounzeki évoque-t-il un système politique éphémère ? De même le manioc règne le temps de sa vente, de même un mandat politique devient caduc. Après tout : le « génie n’a qu’un siècle après quoi il faut qu’il dégénère ». Les Congolais l’expriment à travers ce chiasme très réussi: « kisi pe epolaka, ndoki pe akufaka » (Le fétiche perd de sa puissance, le sorcier meurt). Le règne du manioc rappelle-t-il le Souverain moderne créé par J. Tonda, (2005) ? Notion considérée comme un fétiche, constituée par la puissance de l’État et par l’ensemble des structures de la société. Le Souverain moderne est issu de la violence de l’imaginaire (ou violence du fétichisme). Mon intention n’est pas ici de mener loin l’analyse, mais de rappeler qu’en deçà de ses significations politiques, sociales, culturelles, l’hymne Tuvi est une interpellation faite à la société congolaise, surtout à l’heure de l’effondrement du panier de la ménagère. Il n’est pas socialement inutile de s’interroger sur la dépréciation des valeurs congolaises autour de buzitu, le respect. La réglementation tradi-sociale au Congo-Brazzaville révèle sans ambiguïté que la défécation représente un moment privilégié où l’Homme s’isole dans son intimité, prend ses précautions pour protéger sa nudité des yeux indiscrets. Or, près de 44% des 4 millions d’habitants n’ont pas accès à l’assainissement amélioré.
La construction des installations sanitaires appropriées et suffisantes, peut éviter l’absentéisme et les taux d’abandon scolaire élevés parmi les filles. L’école congolaise compte près de 1,6 millions d’élèves à la rentrée scolaire 2017-2018, l’accès des filles aux toilettes n’est pas assez primordial car déféquer à l’air libre les expose aux risques sanitaires et aux viols. Si le Ministère de l’enseignement primaire et secondaire et d’alphabétisation a besoin d’environ 21 milliards de francs CFA pour résoudre l’épineux problème de manque de tables-bancs (700.000) dans les établissements publics, ce besoin devait concerner aussi les toilettes. En effet, les écoles congolaises manquent d’installations de distribution d’eau et d’assainissement indispensables à la promotion de bonnes pratiques d’hygiène et du bien-être des élèves. Soit les écoles qui possèdent des installations sont mal entretenues soit elles manquent de latrines et d’eau salubre pour la boisson et l’hygiène. Pourtant le Congo-Brazzaville dispose d’un réseau hydrographique parmi les plus denses au monde, lequel réseau organisé autour de deux bassins : le fleuve Congo et le Kouilou-Niari.
L’entretien des toilettes pose un problème plus général, celui de l’entretien ou de la sécurisation des établissements scolaires. L’attitude qui consistait à punir les élèves perturbateurs en les assignant aux corvées de nettoyage des toilettes ne relevait pas d’une atteinte aux droits de l’enfant, surtout dans un pays où les sévisses corporelles (la chicotte) était encore de mise. Certes une bonne éducation à la citoyenneté s’impose aux riverains autour des établissements scolaires à respecter le patrimoine scolaire surtout dans des quartiers populaires. Cependant, sécuriser les écoles en érigeant des clôtures limiterait le vandalisme. Le directeur de l’école ou le surveillant général, hébergés au sein de l’établissement scolaire pourraient être les premiers « policiers » à veiller sur ce patrimoine. La faute aux enseignant.e.s ? Quelle serait leur attitude si d’aventure en pleine action pédagogique le besoin d’aller aux toilettes devenait pressant ? Traverser la cour de l’école et solliciter l’aide des riverains ? Toujours est-il que l’absence des toilettes à l’école met en position d’infortune les enseignant.e.s, et ceux/celles-ci ne peuvent dans ces conditions servir de modèles non seulement pour les apprenants, mais aussi au sein de la société.
La Journée consiste à sensibiliser les populations sur leur bien être et aux autorités nationales de mettre à disposition des infrastructures sanitaires adéquates. Aujourd’hui, la région du Pool est en proie à la terreur et à la désolation, les élèves sont plus exposé.e.s aux risques sanitaires que le reste des élèves sur l’étendue du territoire. Si des « kits scolaires » y sont acheminés par l’ACSCB (Association citoyenne de solidarité du Congo-Brazzaville) via Caritas-Congo pour redonner des espoirs éducatifs aux élèves considéré.e.s réfugié.e.s dans leur propre pays, cela va sans dire leur condition hygiénique en dépends aussi. Non seulement ces élèves devraient être à l’abri de tous traitements dégradants, mais aussi se protéger et vivre dans un espace salubre. Tourmenté.e.s psychologiquement, ils/elles le seront davantage si leurs besoins sanitaires n’étaient pas admis, établis puis renforcés.
Les Congolais ont en mémoire deux tristes pratiques qui consistent, la première à vider les excréments humains dans un trou creusé à côté de la première puis l’ensevelir ; la seconde consiste à attendre l’arrivée des grandes pluies. Pendant cette période, l’eau des pluies entraine, bon gré mal gré les excréments humains vers des terrains situés en contrebas. Tant pis pour ces populations ! Conséquence : diarrhée et autres épidémies. Ces derniers jours, l’économie informelle ou souterraine s’est imposée comme première source de revenus au Congo-Brazzaville. La rue, les trottoirs et chaussées, les toilettes de fortune représentent une plate-forme sur laquelle l’économie informelle trouve son existence en donnant à la population la possibilité d’exercer une activité commerciale à son propre compte. C’est ainsi que certains Congolais justifient leur choix inouï pour survivre dans une société en proie à un développement économique émaillée des inégalités. Ainsi « les vidangeurs des fosses septiques », nouveau business montre à quel point ces pratiques de la débrouille constituent une vitrine de l’économie souterraine. Sont concernés parfois ceux qui sont en situation d’emploi, de même ceux à la recherche d’emploi. Ceux qui sont en situation d’emploi recherchent dans ce business hors du commun une autre façon d’étendre une pratique rémunératrice qui leur permette de joindre les bouts du mois et de s’éloigner d’une incertitude existentielle. Ceux qui recherchent un emploi trouvent dans cette pratique un emploi assuré, relatif au néologisme que j’utilise EAPT (Emplois assurés pour tous) pour signifier les emplois de dernier recours dont les jeunes essaient de s’approprier quand ils ont essayé ailleurs faute de mieux : chargeurs de bus, vendeurs d’eau en sachet, chauffeurs de taxis et minibus. Ce choix a été motivé par certains Congolais du fait qu’ils changent d’habit et s’y prennent dans un autre quartier pour ne pas se faire identifier. C’est une pratique à haut risque car elle expose en permanence aux bactéries, vecteurs des diarrhées et autres maladies virales. Par conséquent, la pratique est bien rémunérée à cause d’autres risques comme creuser en profondeur la fosse septique et l’élargir. C’est vrai que « l’argent n’a pas d’odeur. Le commerçant de la place ne s’interroge pas de l’origine de l’argent qu’un client dépense. L’argent reste l’argent ». Mais à quel prix !
Leur travail consiste à vider manuellement les fosses septiques dans les quartiers inaccessibles par les services d’assainissement de la ville surtout dans un pays qui a connu tour à tour le « vivre durement aujourd’hui…», « la petite Suisse », la « Nouvelle Espérance », « le Chemin d’avenir », les « municipalisations accélérées », la « Nouvelle République », puis « la rupture » ! La faute à la population ? Les autorités ont l’obligation de mettre à la disposition des populations des infrastructures sanitaires salubres. La population en revanche a le devoir de veiller au maintien de son environnement. Il ne s’agit pas aujourd’hui d’attendre la Journée mondiale des toilettes pour mener des actions relatives au bien être des populations. Toute initiative nationale devrait tenir compte des besoins et surtout de l’implication de ces mêmes populations. Parlons mieux aujourd’hui de ce que je nomme « la révolution copernicienne en matière d’initiatives : que les populations soient au cœur de toute initiative ». L’hymne de Rapha chanté à la gloire du « corps », de « l’intimité », en la fredonnant, rappelle un double préalable : être conscient que tout objet inscrit dans le temps se transforme et croire en la nécessité de vivre dans un environnement salubre. Des toilettes à l’école (pour filles et garçons).
Jean Claude Boukou, Ethnolinguiste-sociologue
Diffusé le 17 novembre 2017, par www.congo-liberty.org
Des toilettes pour filles et garcons dans nos ecoles. Ainsi la chanson de Rapha « le depart pour la ecole » aura son sens. Dommage pour ce pays de moins de 4 millions d’habitants qui sont envahis par des bruits : municipalisation acceleree, ….
Les autorites du pays n’ont rien a cirer. Leurs priorites sont ailleurs
ce sera l’occasion pour Mr Mouamba de se rappeler de ce qu’il avait promis dans son discours d’investiture: doter nos villes de vespasiennes (urinoirs publics). Je propose que l’état congolais construise dans nos agglomérations des bains publics comme on en trouve encore ailleurs dans le monde.
Sassou Nguesso n’ a pas réussie à donner, de l’eau, de l’électricité, les toikettes dignes de ce noms aux Congolais. Sur le plan les plan, le Congo est très en retard. de l’assainissement des villes, les villes congolaises manquent totalement des sociétés compétentes chargées d’assurer la propreté des villes, de réguler les ordures qui envahissent les rues et autres lieux.Le tyran, Denis Sassou-N’Guesso e soit disant défenseur acharné de la préservation de l’environnement n’est qu’un imposteur..
» Sassou-Nguesso a complèment « échoué à incarner le grand personnage de ses chimères. Il est un monstre froid, qui tue, massacre, appauvrie à grande échelle les congolais.et qui n’a pas manqué de montrer les photographies de lui-même aux côtés de Nelson Mandela et plus tard aux côtés du président des USA, Donald Trump pour tromper le monde sur sa gloire. Sassou Nguesso, ne respecte pas du tout la vie humaine et des faunes
Sensibiliser les populations sur les questions d’hygiène . Cela est bonne Chose. Mais au Cong, il faut aussi commencer à sensibiliser Sassou Nguesso et sa clique, Ressumons ici quelques du journaliste Canadien du passage au Congo, il y a près de 12 ans. Les refléxion de son reportage reste d’actualité. « :Les latrines dans les zones d’h
abitation populaire, sont faites avec des
moyens précaires, de bord à tel point qu’elles donn
ent accès à des maladies venant des
matières fécales. » Les maladies diarrhéiques tuent
1,8 million de personnes chaque année »
d’après les études récentes de l’organisation mondi
ale de la santé et l’Unicef. Les Congolais
s’étonnent cependant, naïvement de nombreux cas de
décès qui surviennent dans leur
environnement et qu’ils ont facilement l’habitude d
’attribuer à la sorcellerie.
l’insalubrité , le manque d’hygiène sont à la source de nombreuses maladies.
La présence omniprésente des montagnes d’ordures et le manque de toilettes dignes constituent une vraie atteinte à
la santé publique. Le manque d’hygiène y est si criant au Congo , qu’on
manque de mot pour le décrire . Les dirigeants aux Congo mènent une
vie d’opulence pendant que les populations croupiss
ent dans la misère?. En tout cas, les
grandes villes du Congo doivent compter parmi les c
entres urbains les plus sales du monde. On ne peut pas sincèrement parler de développement
et surtout de développement durable
quand l’eau et l’électricité, les routes, les moyen
s de transport adéquats, la libre circulation des
personnes et des biens qui sont à la base de tout d
éveloppement font complètement défaut.Les villes du Congo sont très
sales et manquent des rues dignes de ce mot. La sal
eté et la pollution atmosphérique avec son
lot de gaz répandu par des groupes électrogène et d
es véhicules en mauvais état, de déchets
domestiques, sachets de tout genre jetés pèle mêle
ici et là, omniprésentes dans tous les coins
sont un mal pour la population et l’environnement. «
Ces images donnent à penser que , en dépit de nos diplômes obtenus depuis les indépendances ,l’AFRIQUE est incapable de transformer le savoir immatériel en matérialisation des conditions de vie idoines pour sa population .
La présence des dictateurs en France , amplifie ce sentiment d’impuissance intellectuelle ;;.
http://www.congo-internet.com/pdf/congo_vu_par_thiery_hayes.pdf
Les latrines dans les zones d’h
abitation populaire, sont faites avec des
moyens précaires, de bord à tel point qu’elles donn
ent accès à des maladies venant des
matières fécales. » Les maladies diarrhéiques tuent
1,8 million de personnes chaque année »
Le nom de ce très sale fils de pute ne devrait plus jamais être prononcé par des humains. Ça donne la nausée!
Tout à fait.
Ce vilain diable ne mérite plus qu’une seule chose: la pendaison haut et court, comme Saddam Hussein.
@AD GROSSE ANALYSE ET DONC GROSSE VALIDATION …………………………
Avec les revenues pétrolières engrangées par le Congo ces dernières deux décennies si le Congo n’avait pas a sa tete un groupuscule des incompetents,criminels et voleurs il aurait change ce visage moyenâgeux qu’il affiche et la condition de vie de ses populations.Les Emirates Arabes unis ou une grande partie des deniers publics voles par Mr Sassou et son groupuscule est planquée jusqu’a les années 90 n’était qu’un desert.Aujourd’hui c’est devenue l’une des destinations préférées de Monsieur 8%(ou il loue les hélicoptères chiffres en milliers de dollars par jour pour survoler le pays des arabes et voir comment ces pêcheurs d’hier sur les dromadaires sont entrain de bâtir leur pays)et sa cohorte de voleurs.
Au Congo- Brazzaville il manque l’essentiel qui peut permettre à un individu de vivre: le loyer, la nourriture, l’argent.Si manger aujourd’hui relève d’une gymnastique pour les congolais, à plus forte raison trouver des lieux d’aisance pour évacuer ce que l’organisme a refoulé.C’est pourquoi, il n’ya pas que les écoles qui ont besoin des toilettes, mais les autres lieux de travail aussi. Dommage que les congolais aujourd’hui perdent leur sens d’honneur par la faute des dirigeants vénaux
C’est le même SASSOU qui vient papoter sur la défense de son fond bleu du bassin du CONGO cependant sa population vit dans des ordures pestilentielles où il est inenvisageable qu’un être humain puisse vivre ..Ce lieu est une porcherie , et SASSOU s’en contente sans honte ;;;;;;;;;;;;;
C’est terrible de l’EUROPE où nous vivons , ce genre de cadre de vie fait froid dans le dos …
Déchirant nos diplômes et faire revenir les blancs au CONGO ;;;;Les faits sont là , avec la honte en prime .
Qui peut imaginer une personne vivre dans de telles conditions ;;;???;
@ val de Nantes
C’est vrai qui peut imaginer vivre dans ces conditions ? Quand on sait les malversations financières, les trafics d’influence, les paradis fiscaux, le gaspillage, surtout le fait que « les hommes du pouvoir et les hommes au pouvoir » se pavanent dans les médias sans se gêner du que dira-t-on
Aucune excuse politique possible pour ces saletés d’une autre époque au vu des recettes issues du pétrole , qui étaient supposées améliorer le cadre de vie du peuple ;;;
Pourquoi , construire des palais et stades dans tous les départements , s’il faut continuer à animaliser sa population ???;;;.
LES POLITIQUES PUBLIQUES , c’est quoi , pour SASSOU ,,,?????????????????.
La dictature africaine est la négation du bonheur de ce peuple ;;;;;;;;;;;;;;;;;
https://youtu.be/3noylBsEBGo.
Pendant que nous nous lamentons sur nos problèmes de gouvernance, l’esclavage des noirs a repris en Lybie. Un vidéo de CNN a fait le tour des réseaux sociaux montrant une vente d’esclavage noirs, et cela se passe sous nos yeux en 2017. Nous ne pouvons plus nous taire. Il faut dénoncer avec force cet esclavage qui n’a jamais disparu dans les pays du Maghreb, plus la Mauritanie. Et Que font nos chefs d’états ? Ils vont quémander des selfies à la cop 23 à Bonn. J’ai honte. Honte d’être congolais, honte d’être africain. La double peine. Triste continent. Comme le dit Claude Siar dans sa vidéo, c’est ce qui s’est passé, il y a cinq cent ans ? La passivité des élites face à un genocide des noirs. Mais lorsque l’on plaque ce scénario à l’échelle congolaise, on voit également cette passivité opérée pendant qu’uneartie de la population se massacrer à coup de bombardements.
Pendant que nous nous lamentons face à nos problèmes de gouvernance, l’esclavage des noirs a repris en 2017 en Lybie. Voilà ce à quoi conduit l’incurrie de nos élites aveuglées par l’enrichissement personnel, incapables de proposer le moindre début de rêve à nos jeunes. Ces jeunes sont donc prêts à braver les pires sévices dans l’espoir de trouver un avenir meilleur au delà de la Méditerranée. Symbole des accords passés entre la Lybie des djihadiste et l’EU pour réguler l’afflux des migrants, les chefs d’états africains ne peuvent plus, ne doivent plus laisser faire. Ils doivent dire à leurs homologues Lybie, Algériens, Marocains, Tunisiens, Mauritaniens Que la negrophobie doit cesser dans leur pays respectifs. Au quel cas, nous appliquerons l’accord loi du talion en commençant par tous les commerçants venant de ces pays. Il y en marre de se faire marcher dessus sans répliquer. Je ne suis pas crétin,… pardon chrétien pour tendre l’autre joue.
Lire… pendant qu’une partie de la population se fait massacrer à coup de bombardements.
@Bulukutu ,les dirigeants africains sont peu concernés par la problématique de l’évolution irréversible de l’homme africain , ils en laissent la responsabilité aux dirigeants du monde occidental ;.
SARKOZY se voit réconforter par sa prophétie allusive au retard historico – scientifique qu’accuse cette partie AFRICAINE par rapport à d’autres civilisations ;;;
L’Afrique n’est même pas rentrée dans le sas des pays pré -émergents
Faut il réveiller CHEIK ANTA DIOP pour nous rassurer sur notre devenir ;;;;;????
FRANTZ FANON s’en retournerait dans sa tombe ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
Oui, le sujet mérite de faire déba, de façon constructive, car les faits sont évidents. Le probléme est préoccupant en effet, il concerne la plus part des pays africains francophones comme anglophones, ceux ayant vécus des troubles socio-politiques notamment et dans les quels tout est à reconstruire de A à Z. L’auteur a d’ailleurs précisé que nombre de projets d’hurbanisme réels et virtuels ont été élaborés par le passé, on parlait même d’une « petite Suisse » (expression tirée de l’article) au Congo, ce qui était assez ambitieux. De plus, l’exode rural n’arrange pas les choses, or elle est en grande partie responsable de la situation. Sachant que les compatriotes désertant les compagnes construisent et s’installent bien souvent de façon anarchique, une fois arriver dans les grandes villes. De ce fait les pouvoirs publics doivent tout mettre en oeuvre pour inverser le processus ou cibler les choses à la racine, c-a-d en modernisant l’arrière pays (les municipalisations accélérées sont un bon début mais c’est insuffisant) et par le développement du secteur agro-pastoral surtout. Les congolais vivant dans les villages n’auront ainsi plus besoin de partir, vers Brazzaville et Pointe Noire par exemple.
@ANO c ‘est ce que FRANTZ FANON appelait le lumpen prolétariat , ces cases miséreuses renvoient la photo de l’impuissance de ceux qui se sont chargés de diriger ces pays , aux fins d’atténuer tant soit peu , les écarts de richesse qui régissent les formes de cohabitation conflictuelles entre les nantis et les miséreux .
Le défi sociétal nous exige de sortir du bois , pour venir à bout de ces aspérités existentielles ;;;
Je crois pour ma part , en ayant réfléchi à ces problématiques urbaines avec un architecte ,, il ressortait de nos analyses , une évidence urbanistique , qui prônait des solutions globales d’habitation collective ……….
..
Pourquoi , ne pas construire des HLM où l’africain lambda , aux revenus , pourrait y accéder , en étant sûr d’avoir le minimum vital pour une vie décente ;;;.
A QOUI bon de disposer d’une parcelle dans laquelle on trouve une maison privée de l’eau , de l’électricité , et dont le cadre de vie est invivable; ???????.
L’avenir de ces populations ne serait pas dans une forme de logements collectifs ????.
L’Après SASSOU s’annonce titanesque en termes d’innovations tous azimuts , d’où notre brulant souhait de le voir partir ;;;;;;;;;;;;
lire ;;; aux revenus très modestes , pourrait y accéder
@ Val de Nantes dit:
« A QUOI bon de disposer d’une parcelle dans laquelle on trouve une maison privée de l’eau , de l’électricité , et dont le cadre de vie est invivable; ???????. »
C’est ce questionnement que les tenants de la municipalisation accélérée devaient tenir. L’occupation anarchique des terrains et le business des prétendus « fumu ntoto » encouragent la honte
La municipalisation accélérée, mais qu’elle IDIOTIE, qu’elle hypocrisie, comment peut on encore en parler en ces termes, c’est REVOLTANT.
(les municipalisations accélérées sont un bon début mais c’est insuffisant)
En quoi cette idée farfelue qui n’a pu germer que dans des têtes malades à du bon pour le pays ?alors que toute cette mascarade n’ avait qu’un seul but comme toutes les réalisations sassouistes pomper un maximum le trésor publique par des contrats à la Bouya besque.
Donner moi une des réalisation qui a eu des effets positifs pour la population alors que dans la réalité c’est:
Un palais présidentiel dans chaque département
Un aéroport ou héliport pour la venue de toute cette mafia
Un morceau de boulevard pour le défilé
Un stade sur-dimensionné et non en adéquation avec la population en place
Et tout ceci ne sert qu’une seule journée pour le seul bon plaisir de cette mafia
Et le reste qui est annoncé ne voit jamais le jour …..
Alors je demande à l’Anonyme ci-dessus de nous citer des exemples concrets qui justifie le fait que pour lui La municipalisation accéléré est un bon début….
Val De Nantes mon frère ATTENTION le virus est toujours dans le fruit et dans ce cas précis il me semble qu’il ait des ramifications pambousques.
Lire …
La municipalisation accélérée, mais quelle IDIOTIE, quelle hypocrisie
Rome ne s’est pas construite en un jour. Les villes qui ont une âme propre dont celles qui se sont fortifiées sur le temps long, strates après strates. On ne peut pas résoudre les problèmes d’urbanisme sans s’interroger sur les aspects socio-culturels de la ville. En plus d’être un ensemble de réseaux de communication permettant de fluidifier les flux et donc l’économie, la ville ne peut être réduite aux questions relatives à la construction de route et de Bâtiments. C’est aussi un mode de vie. Des études sociologiques doivent accompagner les réflexions purement techniques pour que la ville soit conforme aux attentes des citadins, et non un caprice de quelques illuminés qui ne pensent qu’à s’en mettre pleins les poches. Les citoyens doivent également s’impliquer dans la réflexion urbaine. Les conseils de quartier, aujourd’hui disparu, sont parfaitement adaptés pour s’imprégner des attentes des citadins. Il faut associer les sociologues Congolais dans la réflexion urbaine. Il faut introduire au congo, la notion de projet urbain, avant de penser au projet de construction.
Lire … Les villes qui ont une âme propre sont celles qui se sont fortifiées sur le temps long, strates après strates
Le problème c’est qu’au Congo les projets de constructions (du bâtisseur infatigable) n’ont servi qu’à l’élaboration de contrats juteux et frauduleux permettant à la mafia d’Oyo d’engranger un maximum de profits.
Quid des 12 hôpitaux régionaux dont le gros oeuvre a été exécuté et dont les fonds se sont évaporés dans divers paradis fiscaux. Alors que dans un même temps Kiki le pétrolier se pavane et se fait applaudir avec un hôpital mobile (un convoi) des plus performant équipé en matériels et personnels compétents alors que le CHU se meurt et est moins bien entretenu que la morgue.
@ Bulukutu: « Il faut associer les sociologues Congolais dans la réflexion urbaine. Il faut introduire au congo, la notion de projet urbain, avant de penser au projet de construction. »
La municipalisation accélérée est un bon concept en soi et devait aider à mettre en chantier tous ces projets.Malheureusement cette municipalisation n’a produit aucun emploi durable et pérenne.
Malheureusement » tout ceci ne sert qu’une seule journée pour le seul bon plaisir de cette mafia
Et le reste qui est annoncé ne voit jamais le jour ….. »
Si qu’il aurait du être fait ou ce qu’il faudrait faire nul besoin d’être issu de hautes écoles pour le comprendre mais ces tordus n’en ont jamais eu l’intention. On aura beau se lamenter ou même avoir de bonnes idées, rien ne pourra se faire tant que cette mafia tiendra le pays.
@aux ano , excusez moi je ne sais plus où donner de la tête , tant il y a duANO qui s’entrecroise .
BREF , je m’adresse à ANO canal historique , il doit s’y reconnaître .
La municipalisation fut un tonneau des danaïdes , car la philosophie dont elle émanait , ne répondait pas aux attentes de la population ;;;.Elle avait priorisé des infrastructures publiques dont l’investissement était à rendements nuls .
La population en est exclue , et les bâtiments publics qui s’y sont construits , représentent les symboles de l’Etat , pour une population dépourvue des moyens d’existence réelle .
Il y avait mieux à faire avec ces millions de CFA , ne serait est ce que , investir sur les capacités humaines et développer les potentialités agricoles , de chaque de ces départements .
Aucune banque dans ces départements , sauf à OYO .
Sachant que l’économie nationale est un agrégat des économies régionales .DU CYNISME
Combien des bibliothèques numériques et des lycées professionnels pour la valorisation des produits locaux , afin d’en faire des valeurs ajoutées , ont été construits ?????.
Exemple ,, une mangue ,produit brut ,valeur ajoutée confiture de mangue
Combien rapporte chaque année un palais présidentiel ??????????????????.
L(économie est une science exacte , car elle est mathématisable .Une modélisation des principes économiques permet de sortir de l’empirisme ;;;;;;;
Que SASSOU dégage , on va y revenir avec méthode ;;; il y a du cerveau , n’en déplaise à ceux qui croient à l’impossible ;;;;;;;;;;;;;;;;;
Comment voulez-vous créer des emplois pérennes lorsque votre projet veut accélèrer le temps. Il faut prendre le temps de la réflexion pour que le secteur de l’urbanisme, la construction, l’aménagement paysager (notion totalement inconnu de nos ogres), puisse créer des emplois. À quoi aura servi d’accélérer une municipalisation qui ne tient pas compte de chaque contexte local, social, voir culturel? Pourquoi accélérer un processus qui s’inscrit naturellement dans le temps long? La construction est du domaine du court ou moyen terme, mais l’urbanisme n’existe que dans le temps long terme. On a construit à tout va sans une réflexion globale sur la ville, des Bâtiment déconnectés de la réalité congolaise. Combien d’urbanistes et d’architectes Congolais ont été associés à cette municipalisation? Et on s’étonne d’avoir dans son patrimoine, des éléphants blancs.
Les meilleurs profits frauduleux et faciles en dehors du pétrole ont les trouvent dans le BTP ou il est très facile de jouer avec la surfacturation voilà pourquoi on a construit des bâtiments disproportionnés sans réelles études sur les besoins et l’impact sur l’environnement car l’objectif de ces voleurs professionnels n’était pas la.
Au frère Val De Nantes, Il est vrai que beaucoup d’Anonymes s’entrecroisent mais sache que personnellement je ne ferai aucune concession à cette vermine et à tous ceux qui de près ou de loin tentent d’en minimiser l’impact car agir de la sorte c’est entretenir et participer à faire perdurer le mal qui ronge le pays.
J’aimerai qu’un compatriote qui a encore des doutes puisse nous exposer, en dehors de toutes littératures analytiques inutiles, les actions concrètes pour le pays réalisées par sassou après 35 ans de dictature.
Le ridicule de la « Municipalisation accélérée » ou un département doit attendre 10 ans pour que l’on vienne soit disant y construire des infrastructures de base pour se retrouver avec un palais présidentiel à utilisation unique, il y a bien qu’au Congo avec les malades mentaux qui tiennent le pays que l’on peut voir cela. Tout ceci serait risible si la réalité n’était pas aussi triste.
Pauvre Pays, pauvre Congo un jour peut être tu seras beau mais ce n’est pas le cas aujourd’hui avec cette dictature de la médiocrité.
@Buluk ,grosse validation , sur la non association des architectes , j’en connais qui n’attendaient que l’appel du pays , mais les sélections patronymiques qui y présidaient , ne les en ont empêché .
N’oubliez jamais , chers amis au CONGO on a catégorisé et l’intelligence et la population .
Quand bien même , tu passes sous les mailles du tribalisme , il viendra un temps où tu es pris .
Le tribalisme primitif nettoie l’intelligence active .
Que fait l’ordre des architectes congolais pour que cesse cette mise à l’écart systématique des architectes locaux dans la réflexion et l’aménagement urbain?
A tous mes Compatriotes qui interviennent sur cette page surtout celui qui a parle de la municipalitisation accélérée.On peut improviser facilement une chanson mais pas un projet quelconque qu’il soit surtout pas celui de Construction.C’est ce que Mr Sassou et ses font depuis le 31 juillet 1968.La municipalisation accélèree un concept bidon, un vrai moyen pour la pillage des deniers publics.Putain ! tous les amis et parents de Monsieur étaient devenus Constructeurs.On les voyait venir s’acquérir les bétonnières chez canforama en France.
Batir ou construire c’est tout un art, c’est ce que la fripouille d’edou,ses amis et parents ignorent d’ou le bricolage tout azimut.
Pour bâtir le Congo,il faut un projet global qui sortira le Congo du cadre colonial laisse par la France dont le but était le contrôle.Il faut repenser les villes du Congo en élaborant un projet global et coherent.
Mr Sassou et ses yaka no ki no ki sont incapables memes de s’inspirer de leurs amis Emiratis ou ils vont faire le tourisme,investir dans l’immobilier l’argent vole du peuple Congolais et planquer l’autre dans les banques des pays du golfe persique(Emirates Arabes Unis,Qatar etc)
Le Congo regorge des Architectes et des Ingénieurs compétents et talentueux capables d’élaborer de vrais projets pas besoin de chinois, turques,francais,italiens etc..
@validation le fils du pays , Effectivement il y a des cerveaux bien formatés pour construire le CONGO sans besoin des chinois ;;;;
SASSOU aura bientôt besoin des ingénieurs , architectes , rwandais ;;;;;;;;;;;;;;Nous congolais , connais pas ;;
@ Val de Nantes
« Le tribalisme primitif nettoie l’intelligence active » Bien dit surtout dans un pays ou les compatriotes se jouent et se moquent des coeurs des autres copatriotes. Les architectes congolais devaient certainement se remettre en cause, se questionner sur les vrais objectifs de l Ordre des architectes congolais. Sont-ils pris en consideration sur des projets les concernant ? Difficile a croire dans la mesure ou « Quand bien même , tu passes sous les mailles du tribalisme , il viendra un temps où tu es pris . » Dommage pour ce pays qui mange ses propres enfants.
@ANO eh oui , c’est la grosse et triste réalité au pays de SASSOU .Des citoyens de seconde zone du fait de son patronyme ;;;.
C’est le BA b.a , pour entrer dans le temple des voleurs et tribalistes de la république ;;;
lire;;;;;;de leur patronyme