Une certaine fièvre diplomatique à Brazzaville, en ce mois d’août, a été le prétexte des spéculations par les thuriféraires du pouvoir congolais, pour tenter de redorer l’image très ternie du pouvoir congolais, depuis le référendum anti-constitutionnel d’octobre 2015 et les élections présidentielles opaques, violentes et contestées de mars 2016. Qu’en est-il exactement et comment interpréter cela?
Après les accréditations de nouveaux ambassadeurs début août par les gouvernements français et congolais, après également le dernier message du Président américain à l’endroit du despote congolais, à l’occasion de la fête d’indépendance du Congo le 15 août, tout comme celui de la Délégation de l’U.E au Congo le 13 août, ces faits ont, comme de coutume, fait l’objet d’une récupération et de spéculations politiques diverses par le pouvoir en place et ses sbires principalement. Comme si les relations avaient été rompues auparavant entre ces entités et l’État congolais! Comme si le président américain n’adressait pas les messages de même nature à d’autres dirigeants peu fréquentables du monde, y compris au dirigeant nord-coréen, et celui de la Syrie notamment !
Voici, pour l’essentiel, les extraits des deux messages :
«l’UE exprime sa volonté de travailler pour l’avenir du Congo dans le cadre des nouvelles institutions et avec les autorités issues des dernières élections… l’UE souhaite poursuivre avec le Congo un dialogue constructif en vue d’un partenariat juste, respectueux et conforme aux valeurs qui lient le Congo et l’UE».
Le message du président américain, lui, est tout ce qu’il y a de plus sobre. A l’occasion du 56e anniversaire de l’indépendance du Congo, le numéro un américain se « … joint au peuple des USA » pour souhaiter ses meilleurs vœux au peuple et au président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso.
« Nous restons engagés à collaborer avec le gouvernement et le peuple de la République du Congo afin de renforcer les institutions qui soutiennent la bonne gouvernance« , ajoute le message, dans lequel on ne peut manquer de noter la permanence des thèmes chers au président américain.
La diplomatie a ses règles, ses coutumes et usages sans lesquels d’ailleurs, et en l’occurrence, on ne comprendrait plus quelles sont les raisons d’existence et de maintien des représentations des USA et de l’UE au Congo, puisque celles-ci sont astreintes à participer, à honorer quasiment toutes les manifestations officielles du pays hôte. C’est là, une constante de tous les temps, sauf évidemment dans les hypothèses principales de la rupture des relations diplomatiques, et de guerre. Plus particulièrement, et à propos du message de l’UE annoncé, on notera que celui-ci fait état des autorités « issues » des dernières élections et non des autorités élues! Ce qui est la réalité, et la nuance est tout à fait notable.
Ces instances n’avaient pas adopté une attitude différente lors de la crise nigérienne née du coup d’État constitutionnel du président Mamadou Tandja en 2009, toujours pour continuer à présider au-delà du double mandat formellement sanctuarisé. On sait ce qui est arrivé par la suite, et où se trouve Tandja aujourd’hui. Ni les autorités américaines, ni les pays de l’Union européenne ne blâmèrent l’éviction de celui-ci le 18 février 2010 par les militaires, justifiée par les troubles consécutifs au coup de force du président.
Cela dit, il n’en reste pas moins que ces prises de position constituent une forme d’avertissement, un avant-goût aux forces civiles et politiques congolaises opposées au pouvoir autocratique et sauvage congolais. De la même façon que les États étrangers ou organisations internationales, de façon formelle, ne confèrent pas la légitimité à un gouvernement, il ne leur appartient pas non plus de se substituer à un peuple ou une opposition pour l’évincer, quelle que soit sa nature. Leur rôle demeure celui de facilitateur, dans un sens ou dans un autre. La légitimité d’un gouvernement est, et a toujours été, une question nationale, l’affaire des gouvernés et, la distinction des termes est, à elle seule, assez significative : un gouvernement, un État peuvent exister et être légitimes sans reconnaissance comme l’a longtemps été la Chine notamment face au pouvoir américain, tandis qu’une reconnaissance peut être déclarée en faveur d’un gouvernement sans que celui-ci ne soit légitime, comme on le voit couramment dans les rapports entre les différents pouvoirs français et les régimes dictatoriaux africains, le pouvoir congolais précisément, depuis 1997.
C’est dire, et l’on a pas manqué de le souligner par le passé, que si les Congolais attendent que ce soit Obama ou autres, l’ONU ou autres qui règlent le problème congolais, ils attendront en vain car, dans la philosophie et la pratique de ces acteurs, spécifiquement à propos de l’Afrique, les exigences de stabilité et de paix passent avant celles de la démocratie, parce qu’ils ne sont pas convaincus de la primauté de ces exigences démocratiques dans la pensée et les comportements des autres aspirants au pouvoir dans le continent. Cela, les despotes africains en ont pris conscience et en usent, en font leur fond de commerce politique, en interne comme à l’international.
Et, reconnaissons-le, ces instances internationales n’ont pas tout à fait tort à cet égard. L’histoire politique post-90 du Congo confirme, hélas, le primat perpétuel du désir du pouvoir aux exigences démocratiques pour l’écrasante majorité de la classe politique congolaise, primat que ne dément pas la transhumance politique chronique, les crises politiques cycliques, la perfidie et les inconséquences diverses, le mercantilisme à outrance. Qui ne connaît pas le profil politique profondément nocif de Sassou-Nguesso, et solennellement décrit à la Conférence nationale de 1991! Combien, parmi les ténors politiques d’aujourd’hui, ne l’ont pas rejoint à un moment ou un autre après sa sortie par les urnes en 1992, et surtout après son retour par les armes en 1997, et au moment de la distribution généreuse de l’humiliation et de milliers de deuils dans les familles congolaises ! Très très peu, et ils ne dépassent pas les doigts d’une main ! Et, cela, les dirigeants étrangers, les responsables des organisations internationales, ne peuvent pas ne pas le savoir…et en concluent, facilement et rapidement, que la question, la querelle est moins celle de la démocratie que celle des ambitions personnelles dans laquelle, au risque de se perdre, du ridicule et « de ne prendre que des coups inutiles » comme le disait un dirigeant occidental ouvertement dans un documentaire, ils doivent se borner à défendre les intérêts de leurs États !
Alors, que les Congolais, clairement et définitivement, se convainquent que désormais la balle est dans leur camp: que, pour une fois, ils n’usent pas de bouc émissaire et se résolvent à comprendre que la force du despote est l’aveu ou la traduction de leurs faiblesses et, qu’au contraire, de leur détermination, de leur conséquence et constance, de leur patriotisme affirmé et leur ingéniosité découlera le soutien des pouvoirs et organisations étrangers espérés et la fin du régime sauvage. Car, quel que soit l’attachement forcené tant décrié à leurs intérêts, en raison de la portée des communications aujourd’hui et de leurs opinions publiques, ces acteurs internationaux ne peuvent et ne sauront rester indéfiniment inertes face à la fougue et la puissance des Congolais d’en finir avec leurs bourreaux…
Mais, il apparaît une autre, et peu ordinaire, raison de cette détente de façade de la communauté internationale à l’endroit du pouvoir de Brazzaville, et qu’on ne peut manquer de signaler ici. C’est, de façon progressive et mais rapide, la prise de conscience par celle-ci que, moins que l’opposition des hommes, des forces politiques, c’est beaucoup plus à l’impasse, l’opposition intransigeante et dure des finances publiques congolaises qu’aura beaucoup plus à faire face Brazzaville, dans les mois à venir… .Celle-là même qui avait déjà eu raison du despote à la fin des années 80 et l’avait contraint à desserrer le pouvoir de fer, à accepter l’ouverture et finalement son éviction par les urnes en 1992, une première au Congo depuis l’indépendance en 1960, comme on le sait.
Enfin, sous le même esprit de détente, et d’un point de vue géopolitique, nombreux des grands acteurs de la communauté internationale, l’Amérique principalement, ont toujours considéré, et pas tout à fait à tort, le Congo (et d’autres voisins) comme une banlieue de la grande RDC et qu’en décidant, en étant ferme dans ce dernier pays, ils orienteraient et détermineraient largement, par ricochet, l’ordre politique sur le premier et sur le voisinage.
Cela, le pouvoir illégitime du Congo le sait, ou en a été briefé, et explique l’effervescence diplomatique et les retournements de veste de ces dernières semaines : le despote qui multiplie, inhabituellement, les rencontres au sommet avec les autres dirigeants sous-régionaux, Dos Santos l’angolais qui revient brutalement sur sa déclaration solennellement annoncée le 11 mars 2016 de quitter le pouvoir en 2018 après une visite à Oyo (le village du dictateur congolais, devenu capitale de fait du pays), Kabila qui persiste et s’enfonce dans le louvoiement, des envoyés du pouvoir américain qui eux également multiplient les rencontres avec les autocrates de la sous-région, de géants exercices militaires insolites au Gabon attribués à Ali Bongo pour conserver le pouvoir dans la perspective des présidentielles du 27 août, mais que ce dernier affirme ouvertement (Vox Africa, 23 août 2016) comme étant américains contre le terrorisme dans la sous-région, etc.
Bref, un climat et une saison de suspicion et d’incertitude, de paranoïa pour les autocrates plus que jamais en alerte maximum, que l’internationalisation des conflits politiques et l’ingérence entreprise au milieu des années 90 en RDC, au Congo, en RCA renforcent et finissent par convaincre, en effet, que la clé ou la décompression politique, dans ce nid à dictateurs que constitue la sous-région d’Afrique centrale, sera difficile à détacher de l’issue de la crise politique de l’heure dans ce ‘continent dans un continent’ qu’est la RDC. Ce qui explique, peut-être, et à l’inverse de ce que l’on a observé au Congo, la multiplication et la concentration conjoncturelles des pressions internationales contre Kabila pour le respect de la Constitution et son départ avant la fin de l’année 2016. Car, il va de soi que, de la même façon qu’une RDC en décadence risquerait d’entraîner tous ses voisins dont le Congo, au contraire, sa stabilisation, son organisation et sa consolidation démocratique auraient un effet positif et lui conférerait in fine un rôle de leadership sous-régional auquel a échoué, au plan continental, l’Afrique du sud faute de dirigeants probes, d’envergure et clairvoyants, après Mandela…
Félix BANKOUNDA MPELE
Juriste, Diplômé de sciences politiques
Diffusé le 26 août 2016, par www.congo-liberty.org
C’est la population congolaise qui va décider du sort de ce criminel venu d’OYOBEEK. La diplomatie a beau avoir ses raisons , mais l’envie populaire prime sur tous les autres intérêts .
Je crains de plus en plus qu’on ne doive faire face de plus en plus à un PROBLÈME DE SANTÉ MENTALE!
UN PROBLÈME DE PSYCHIATRIE LOURDE!
Et on ne sera pas sorti de l’auberge car qui va mettre la Camisole de force? Avec tous ses hypocrites et toutes ses armes!
…pour souhaiter ses meilleurs vœux au peuple et au président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso.
« Nous restons engagés à collaborer avec le gouvernement et le peuple de la République du Congo afin de renforcer les institutions qui soutiennent la bonne gouvernance » , ajoute le message, dans lequel on ne peut manquer de noter la permanence des thèmes chers au président américain.
Hussein reconnaît-il alors le [président] congolais et son [gouvernement] ?
Justifiez vous-mêmes !
Les congolais , après avoir caressé touts les options de déguerpissement sassouiste , ils en sont réduits à embrasser le vent .
Car le chien dOYOBEEK aura mordu sur les mollets de nos supposés soutiens internationaux .
Voilà d’une manière lapidaire , la situation politique factuelle de notre pays .
LIRE ..TOUTES LES OPTIONS
Nous annonçons le peuple congolais que le dictatueur Sassou Nguesso n’aura pas de tombe au Congo, ni même une centaine de membres de sa famille et de son clan. Tout est prêt pour nuire ce clan pendant une trentaine d’années. Après Sassou, les affaires de vie de merde et des morts suspects de toute cette famille et de ce clan diabolique seront directement gérés par une cellule secrète « ADSN » dépendant secrètement des nouveaux services secrets congolais. On ne punit pas un peuple et ses fils impunément comme ça. (SCRC)
L’information donne du tournis aux organisations américaines et panafricaines qui luttent contre la dictature en Afrique. A l’occasion de la 56 ème Assemblée Générale des Nations Unies à New-York, tous les dictateurs africains seront là.
Obiang Nguema, Idriss Deby Itno, Paul Biya, Denis Sassou NGUESSO, Joseph Kabila, … voire Pierre Nkurunziza, sont invités, en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies à venir dire bye bye à Barack OBAMA. Une prime à la dictature!
Une invitation qui met du baume au coeur à toutes les personnes qui oeuvrent pour l’installation d’une vraie démocratie sur le continent, notamment en Afrique centrale où le microbe de la maladie appelée Dictature est plus récalcitrant. Comment comprendre que Paul Biya, Denis Sassou NGUESSO, Idriss Deby Itno… champions en tricherie électorale, viennent souiller le sol americain avec leur démocratie à la façon de l’Afrique centrale? Une sous région dans laquelle le mot démocratie donne des crises d’urticaire aux pouvoirs en place.
Comment comprendre qu’un Pierre Nkurunziza qui vient de défier Obama et la communauté internationale en refusant de respecter le nombre de mandats constitutionnels, vienne bomber son torse et tendre sa main pleine de sang à Obama, ici au pays de l’Oncle Sam?
Qu’un Sassou, qui n’a pas gagné la presidentielle du 20 mars dernier soit dans la même salle que les presidents démocratiquement élus? Et que de son homologue et acolyte camerounais, Paul Biya, super champion en fraude électorale, âgé et fatigué par une trentaine d’années au pouvoir sans réels résultats dans tous les compartiments du tissus économique et social du Cameroun, soit l’hôte du locataire de la Maison Blanche? Idriss Deby, le dictateur tchadien n’est pas reste. Lui qui a su appliquer le nouveau concept made in Congo » couper l’internet pendant les élections pour mieux tricher », viendra se pavaner à New-York, narquant de manière éhontée ses opposants.
Quant à Obiang Nguema Mbasogo, le despote équato guinéen, Obama lui donne là aussi l’occasion de venir deplier ses jambes à New-York… Tant pis pour le recul de la démocratie et des libertés en Afrique centrale, surtout! « Obama est une véritable catastrophe en matière de diplomatie internationale, et surtout à l’égard de son continent d’origne », reconnaisent des analystes poltiques republicains et démocrates .
Pour votre information nécrologique,
Nous venons mettre à votre connaissance que le Colonel Mwanga Lazard est décédé en France des suites d’une longue maladie. Paix à son ame…
Cependant, souvent les congolais originaires de la région du Pool retiennent de ce grand officier, le fait que c’est lui et Mouassiposso qui étaient partis prendre le vieux Massamba –Debat à Bacongo pour le conduire au Ministère de la défense dans le but d’aller discuter de la gestion politique de la nation avec M. Sassou Nguesso. Or, c’était pour aller finalement rencontrer le Dircab du fameux ministre de la défense, qui n’était autre que Florent Ntsiba, pour une prise en charge expéditionnaire après des graves tortures. D’ailleurs M. Sassou Nguesso a toujours confisqué la dépouille mortelle du vieux Massamba-Débat jusqu’à nos jours…
Toutefois, il nous revient de vous informer que le Colonel Lazard Mwanga, dans cette mission de Bacongo, était lui aussi piégé par M. Sassou Nguesso. C’est à la conférence nationale de 1991 (Sous-commission assassinat) que tout était révélé et connu. Donc, en partant prendre le président Massamba-Débat, le Colonel Mwanga Lazard croyait sincèrement aux paroles de M. Sassou Nguesso, cela avait même rassuré le vieux Massamba-Débat qui depuis son domicile s’était méfié de Mouassiposso. Par ailleurs, le cap. Barthelemy Kikadidi aussi croyait à la sincérité de M. Sassou Nguesso dans le coup d’État contre Marien Ngouabi, lui également il ne savait pas que le clan PCT et M. Sassou Nguesso avaient un autre vrai plan d’exécution de la neutralisation de Marien Ngouabi…
Cordialement.
J’ai l’impression que vous tombez des nues. Tout au long de mes posts, j’ai toujours affirmé que le temps ne jouait pas pour l’opposition pendant que nous dissertions sur les scandales et autres choses du même genre. La diplomatie a peur du vide. Il ne faut pas se voiler la face, le président de fait devient progressivement président tout court. Cette communauté internationale n’a pas d’interlocuteurs valables au Congo. Point n’est besoin d’être grand clerc pour comprendre la désorganisation totale et le manque de stratégie politique claire entre ceux qui vont à la soupe et d’autres qui sont embastillés. Dans la situation qui nous préoccupe nous devons nous focaliser sur les voies et moyens qui nous permettront de sortir le peuple de ce sale pétrin. Si nous n’y prenons garde nous n’aurons plus que nos yeux pour pleurer. La situation est plus que sérieuse.
Il y a d’ailleurs un aspect de l’héritage politique d’Obama qui va perdurer après son départ, c’est l’animosité raciale qui a explosé dans tout le pays sous sa direction, concernant le volet socio-politique multi-culturel…
Assez drôle par ailleurs, comment les gens qui parlent toujours en termes de paix, l’harmonie et la diversité, tel que cet illuminé narciste mulatto, finissent par mettre tout le monde en colère. C’est cette constance fatale au Congo que l’on retrouve chez les escrocs et corrompus con-go-laids qui vous chantent à tout-va, les louanges suicidaires de l’unité virtuelle, d’un Con-go indivisible et, nouvellement trouvé, du vivre ensemble. Que des hypocrites à tout bout de champs!
Oh, et ce qu’il a fait, notre cousin afro-américain ‘berbère’, dans les collèges et universités américains via le OCR / DC, un véritable fiasco qui prendra en tout cas beaucoup de temps pour annuler, en supposant qu’il serait même possible à défaire de façon simple.
C’est pour autant dire que ce mec a démontré lui-même son incompétence notoire à chaque occasion. Et ouais, c’est ce qui se passe lorsque vous êtes redevable à une idéologie basée sur la façon dont les gens devraient agir plutôt que sur la manière de laquelle ils agissent…
Donc, pour tous ces IMPOSTEURS confondus, rien que les intérêts importent. Ne pas se leurrer!