Ce 19 juillet 2006, dans une jolie villa de Brazzaville, Denis-Christel Sassou-Nguesso, le fils cadet du président du Congo, fait preuve d’un certain appétit. Il déjeune avec les représentants d’une société minière australienne, Sundance Resources, qui lui présentent le projet Mbalam-Nabeba : une mine de fer dans les collines boisées de l’ouest du Congo, chevauchant la frontière avec le Cameroun.
A table avec ses convives, Denis-Christel réfléchit. Il se sait en position de force car deux entreprises étrangères sont déjà en compétition, qui ont obtenu des permis non exclusifs de prospecter dans la zone convoitée par Sundance. Sans louvoyer, il demande un intéressement dans le projet qui lui est présenté, plus important qu’initialement prévu.
Après ce séjour à Brazzaville des représentants de Sundance, dont deux sont camerounais, un fax interne de l’entreprise australienne suggère la création d’une société au Congo dont 30 % du capital serait entre les mains d’« actionnaires locaux, c’est-à-dire Denis [-Christel] et Rodrigue Nguesso », ce dernier étant le neveu du président. Le signataire du fax, un certain David Porter, semble suggérer que la répartition 70 %-30 % est une bonne affaire : « Ces personnes (…) qui ont un lien de parenté avec le président, ont fait des deals 50-50 avec des compagnies pétrolières étrangères », écrit-il.
En novembre 2006, c’est fait : la société Congo Iron est créée et s’empresse de demander des permis miniers exclusifs près de Nabeba.
La surprise de « Kiki » de voir son nom apparaître dans le projet minier Mbalam-Nabeba est sans doute liée à la façon pour le moins insolite dont cette affaire est en train d’être rendue publique.
David Porter, 67 ans aujourd’hui, géologue de formation, est un vieux routier australien de l’univers minier, dans son pays et en Afrique. C’est lui qui a initié le projet Mbalam-Nabeba en 2005 et a coordonné ensuite les négociations avec les Sassou-Nguesso.
Or c’est Porter lui-même qui a révélé, sans le vouloir, les tractations compromettantes de la compagnie. En conflit avec son ancien employeur, qui refuse de lui payer certains de ses honoraires, il a assigné Sundance en justice dans deux procès en 2007 et 2013. Pour justifier de tout le travail qu’il a accompli, il dépose au tribunal de Perth des piles de documents confidentiels, fax et courriels, sans se douter que leur contenu allait créer un scandale.
Ces documents, que le Monde Afrique a pu consulter, sont explicites. Dans son témoignage écrit, Porter raconte comment, lors d’une visite au Cameroun en juin 2006, il propose au président du comité de direction de Sundance, John Corr, d’envoyer à Brazzaville l’une de ses connaissances, Olivier Fabrice Sil, juriste, employé de la Standard Chartered Bank, « qui a été à l’université avec le fils du président du Congo ». Fabrice Sil a obtenu une maîtrise en droit des affaires à l’Université de Versailles Saint-Quentin et a ensuite travaillé dans plusieurs banques. Porter détaille son plan : « Les partenaires locaux potentiels seraient le fils du président et d’autres membres de sa famille ou des associés proches et ils s’attendraient à une part de 30 % du capital. »
« En leur nom »
Dans la plupart des affaires de corruption, les plus hauts dirigeants des entreprises concernées parviennent à convaincre les enquêteurs qu’ils ignoraient les commissions et pots-de-vin décidés aux échelons inférieurs. Pas cette fois. Les documents déposés au tribunal de Perth montrent que plusieurs membres du conseil d’administration de Sundance de l’époque étaient au courant de la participation des Sassou-Nguesso dans le projet, y compris Alec Pismiris et John Corr, qui n’ont pu être joints par le Monde Afrique.
Lors d’une réunion, le 1er décembre 2006, le conseil d’administration de Sundance décide de racheter une partie des actions de la « partie congolaise » dans Congo Iron pour réduire sa participation à 10 %. Un mois plus tard, Fabrice Sil annonce à quelques collègues de Sundance, dont le PDG, que Rodrigue et Denis-Christel Sassou-Nguesso sont enfin prêts à vendre les parts qu’il « détient en leur nom » dans Congo Iron.
A Perth, le matin du 8 mars 2007, dans son gratte-ciel de verre face à l’océan Indien, le conseil d’administration de Sundance décide que « la partie congolaise » recevra 15 millions d’actions de Sundance en échange des 20 % de Congo Iron que les Sassou-Nguesso ont accepté de vendre, mais avec pour condition « la délivrance de permis exclusifs de recherche ».
En juillet 2007, les permis de recherche tant convoités sont signés par le président Denis Sassou-Nguesso.
Défaut de paiement
Un an après, le 10 octobre 2008, Sundance annonce officiellement à la Bourse australienne qu’elle va augmenter sa participation dans Congo Iron à 85 % et, pour cela, qu’elle attribuera, en trois tranches, 33 millions d’actions de Sundance à une société écran enregistrée au Congo, Congo Mining Investments SA (ComInvest), « représentée » par Fabrice Sil, mais sans spécifier qui en sont les actionnaires. Cette transaction aura une valeur totale de 9,6 millions d’euros.
En 2012, deux mois après le versement de la dernière tranche d’actions, le président Sassou-Nguesso signe un permis d’exploitation qui donne un droit exclusif à Sundance d’extraire le fer des collines de Nabeba. Lire l’intégralité de l’article sur Le Monde.fr
Par Emmanuel Freudenthal (Nairobi)
Diffusé le 25 août 2016
Le Congo est 3 fois maudit pour l’assassinat du Cardinal Emile Biayenda
1ère Il a Denis Sassou Nguesso pour président
2ème Son fils Denis Christel pille le pays avec lui
3ème L’opposition congolaise est complice et ne dit rien
Pauvres de nous ! Nous sommes condamnés à l’enfer sur terre
EH OUI … ALLONS SEULEMENT à l’enterrement à EDOU ;
Pauvre CONGO ….
Et , il y en a qui cherchent des époux dans les cheveux des membres de la diaspora .A ceux là , je leur recommande de consulter notre MITSONTSA NATIONAL .
Des discours mielleux , pâteux , aux fins d’endormir ceux de nos compatriotes privés d’un cerveau analytique …….
Quelqu’un du milieu du SASSOULAND vient de m’expliquer le péage familial posé autour des frontières de notre pays CONGO BRAZZA ZOBA ;
Un entrepreneur veut exploiter une mine au congo , se doit de passer par KIKI MWANA DEYA
L’ancien fils bâtard des plateaux des 15 ans .IL prend une dîme , pour pénétrer sur le territoire .
Une fois que ,l’entrepreneur a commencé son exploitation, kiki prélève 10 % OU 20 % SUR LES REVENUS de cette activité .
Toutes ces opérations de fraude se font , hors du territoire congolais , et l’argent est domicilié à l’étranger .MOUAMBA KOUMBA ETC n’y voient que la queue de KIKI ;
VIVONS SEULEMENT ENSEMBLE AVEC LES VOLEURS .
C’est ELF à l’époque qui avait initié ce type de transaction. Sassou Nguesso touchait 2 dollars par baril… il ne faut pas s’étonner que leur fortune soit si colossale… On peut ainsi se livrer à l’humanisme en donnant des bourses d’études…
vive le congo.!
KOUMBA voit assez bien… mais il est lui aussi un vrai siphonneur du trésor public…il est donc normal qu’il fasse semblant de ne pas voir… Komba est vraiment un grand siphonneur …quant à MOUAMBA, il sait…
de même qu’on sait qui continue de piller les paysans dans le Pool sud… mais tout le monde politique fait mine de ne rien savoir…
c’est ainsi chez les congolais qui font la politique: ne rien voir, rien entendre, pourvu qu’on ait la bouche bien ouverte et les dents en bonne forme pour croquer du papier-monnaie…
Cette plaie des Nguesso que nous porterons encore longtemps est la conséquence de l’aveuglement maçonnique de Monsieur le DRIAN, veritable architecte des évolutions récentes de la nouvelle forme de la Françafrique. Ne pas se mouiller soi-même, mais laisser faire et tuer. Merci Monsieur le DRIAN
Nous sommes maudits. Le Congo est maudit. Car, pour avoir de tels rats à la tête du pays, il faut être maudit. Quid d’une opposition complaisante aussi malhonnête que ne le sont ces rongeurs qui sont à la tête du pays.
pourquoi faire allusion a Mouamba dans cette affaire? il arrive a peine aux affaires, laissez lui le temps de s’installer. Ah pauvre Congo, géniteur de la diaspora la plus bête au monde.
PAYS DE MERRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRDE ET DE BORDEEEEEEEEEEEELLLLLLLLLLLLL
PAYS DE MERDE ET DE BORDEL
vous avez ce qui nous reste à faire, il faut regler les comptes avec la France. Regardez ce que l’embassadeur de la France est entrain de manigancer au congo, sa mission est de consolider le désodre que prône le régime du tyran sassou. Tant que la France est tranquille au congo sans être inquiète, sassou contnuera à nous faire subir ce qu’il veut. on doit commencer à attaquer le mal à la racine c’est à dire mettre les Français dans le droit chemin, leur faire comprendre que le congo n’est plus une colonie, cherchons notre vrai indépandance. Tant qu’on laisse la France tranquille au congo, rien ne changera, elle va continuer à maintenir les diables au sommet de l’Etat. La France ne voudrait jamais qu’un bon gestionnaire accède à la tête du pays. Elle préfère un cancre, un idiot, un malade mental, un imbécil pour gouverner notre congo. Nous devons nous battre chers compatriotes,éveillons les consciences de certains d’entre nous pour faire plier la France.Car, rassurez-vous la France crée la souffrance au congo, la souffrance du congo c’est la France, qu’elle arrête avec le colonialisme. Réveillons-nous.
Que SATAN maudisse à JAMAIS le jour où Mama Mouebara A DONN2 NAISSANCE DE CE MONSTRE DE FILS QUI A ENFANTE UN AUTRE MONSTRE, KIKI OU KAKA, UNEFAMILLE DE CAFARDS
Merci pour toutes ces informations. A force d’égrener les scandales économiques et financiers, nous réalisons un peu plus à quel point nous sommes devenus les dindons de la farce. Mais la divulgation de ces scandales a-t – elle un impact sur le magicien de la terre du milieu et ses orques? Comme le roi des belges au 19°siecle, le Congo est devenu une propriété privée du préfet-zident et sa famille. Ils ont rétabli la monarchie, un système de gouvernance féodal. Nous voici donc revenu au moyen âge. Pays de merde.
Cette FRANCE rit sous cape , toutes ces humiliations dont les congolais sont hebdomadairement victimes .
Chaque congolais est abonné aux kiosques à scandales financiers , dont les auteurs sont d’avance connus .
Pour la FRANCE , l ‘infériorisation congolaise est le corrélatif indigène de la supériorisation française .
Ayons le courage de le dire , c’est le raciste qui crée l’infériorité ;un blanc au Congo ne s’est jamais senti inférieur en quoi que ce soit , car les congolais ont fait dieu .
Sassou étant un incubateur des anti valeurs , en est la parfaite incarnation française .Avec lui , la
FRANCE va se prélasser au soleil congolais muni d’un contrat CDI , sans possibilité de révision des clauses léoniennes dont économiquement pâtit notre pays .
Ces pratiques mafieuses leur glissent sur la peau , telle l’eau de pluie sur les ailes d’un canard , tant que leur séjour économico affectif au CONGO est garanti par l’illettré venu de la forêt d ‘OYOBEEK .
Il y a plusieurs façons de gagner au loto , il me semble qu’au CONGO , à chaque tirage nos colons français sont TOUJOURS gagnants .
LIRE…. LES CONGOLAIS EN ONT FAIT DIEU …..
Il faut absolument réunir ,unir les intelligences et les moyens afin de chasser ce groupuscule de piranhas qui charcutent et détruisent le Congo.
Le titre de l’article devrait être: Rétribué le clan d’oyo pour obtenir de sassou les contrats: Divers contrats.