Enième coquille vide créée par la loi numéro 7-2019 du 9 avril 2019 par le régime corrompu de l’empereur Sassou Denis, les missions méconnues de cette agence fantôme sont définies par l’article 3 de ladite loi portant sa création.
L’air de rien, cela fait quelques années que cette pseudo agence sans réel impact sur le terrain existe au Congo. Comme le temps passe vite. Dîner avec le diable implique, on le sait, de se munir d’une longue cuillère.
Seules quelques photos sur du papier glacé distillées ici et là sur les réseaux sociaux nous rappellent l’existence de cette pseudo agence dépourvue de contenu et méconnue des Congolais.
Incapable d’apporter des réponses concrètes au chômage de masse qui frappe de plein fouet toutes les catégories sociales du pays, le PCT et son empereur se perdent en conjectures. Divertir et s’adonner à la création d’éléphants blancs est leur jogging quotidien.
Alain Foka, pourtant pointilleux et rigoureux, s’est fait avoir par ces professionnels de la falsification en invitant quelques égarés sur le plateau de son émission sur les antennes de RFI et de France 24. Comment ce professionnel des médias s’est fait berner, en pensant que la déambulation qui avait eu lieu du 9 au 10 novembre 2021 au palais des congrès d’Issy-Les-Moulineaux, avait pour but de recruter les Congolais de la diaspora ?
Tout ce divertissement orchestré par le PCT n’était que de la communication. Du vernis. Un ballon d’essai qui a explosé en plein vol. Ces voyous et ces cyniques ont méthodiquement fait voler en éclats la dynamique de l’industrialisation du pays, étouffé dans l’œuf les velléités de l’entreprenariat privé.
Le Congo n’a qu’un seul employeur : le PCT. Un seul DRH, l’empereur Sassou Denis, qui se fait du beurre grâce aux tests bidons du covid-19 qui lui rapportent mensuellement 800 millions de FCFA ! Toute la politique de l’emploi dans notre pays tourne autour de ces deux entités. Le reste n’est que de la poudre de perlimpinpin.
Madame Noelly IWANDZA OYABIKI qui a servi de paillasson pour cette agence congolaise de l’emploi méconnue par les autochtones, a été congédiée le 10 janvier de cette année, en lieu et place de monsieur Wilfried BITSY, un homme de paille au service d’un régime criminel. Pour quel bilan ? RIEN. ZERO POINTE.
Les missions à la Prévert assignées à cette agence congolaise pour l’emploi dans son article 3 de la loi du 9 avril 2019 sont révoltantes pour nos compatriotes qui, depuis leur naissance, en passant par l’adolescence jusqu’à l’âge adulte n’ont jamais connu le monde du travail, non jamais vu et encore moins signé un contrat de travail.
Proposer dans cet article 3 de la loi citée plus haut « d’assurer en priorité l’accès aux nationaux aux emplois et promouvoir leur évolution aux postes organiques dans les sociétés privées » par exemple, est d’un cynisme innommable. Le PCT et l’empereur Sassou Denis ont réduit à néant le secteur privé.
Habitués à l’affichage et à la manipulation, le PCT et l’empereur Sassou Denis prennent les Congolais comme des omelettes qu’ils peuvent retourner dans tous les sens. Tout le potentiel humain et économique de notre pays a été sacrifié, vidé de sa substance. Combien de nos jeunes diplômés errent, baissent les bras, se résignent, voient le temps passer, sont impuissants, côtoient au quotidien la misère familiale sans perspectives ?
Notre beau pays n’a pas besoin de telles turpitudes. D’une agence factice qui prétend « proposer des services d’orientation professionnels aux demandeurs d’emploi ; de contrôler l’emploi des nationaux par la validation des contrats de travail et la délivrance des cartes de travail ; de mettre en relation les offres et les demandes d’emploi ».
Redresser notre pays relèvera des douze travaux d’Hercule. Nous devons collectivement nous retrousser les manches, nous débarrasser des schémas et des concepts qui ne sont pas en adéquation avec nos valeurs, notre identité, notre sociologie.
Le Congo est malade de lui-même. Du PCT, de l’empereur Sassou Denis, de son cartel d’Oyo, de la connivence de ses pseudo « élites » et des parasites qui ramassent des miettes sous la table de ce régime cynique.
Seul le FEDERALISME, au regard des errements observés par l’accaparement de tous les leviers du pouvoir depuis quarante ans par une bande d’incompétents et de resquilleurs, fera renaître de ses cendres notre pays et lui donnera de nouveau ses lettres de noblesse.
Olivier MOUEBARA
Diffusé le 24 février 2022, par www.congo-liberty.org
@Olivier M.
Votre conclusion en dit long sur l’espoir que le Congo souhaite voir se réaliser , notamment ,celui de la naissance du fédéralisme , comme ultime solution aux errements politiques ontologiques que connait notre pays…
Une fois de plus , pourquoi le besoin du fédéralisme plutôt que rien ?
Ce besoin est une réalité qui s’impose à nous ,car notre histoire politique est marquée par des échecs économiques dus à une absence de vision économique pérenne ..
Le fédéralisme est une conséquence de notre attraction pathologique pour la fonction présidentielle dont nous savons qu’elle crée plus des frustrations tribales . économiques et sociales qu’elle n’en résout …
Que chacun de nous s’informe sur le fédéralisme pour s’en faire une idée ,car ce projet fédéraliste continue à faire son bonheur de chemin….
La séparation d’une nation en républiquettes n’est dans l’ADN du fédéralisme , par contre on lui rapporte des vertus de consolidation et de vivification d’une unité nationale fondée sur les bienfaits d’une économie ventilée à travers toutes les régions du pays .
L’institution présidentielle ,dans le contexte fédéral ,est une simple statue consistant à contempler les armoiries de la république .
Cette désactivation de la fonction présidentielle priorise mécaniquement le rôle d’un premier Ministre asservi aux parlementaires vétilleux sur la gouvernance de la ‘res publica « …
Un premier MINISTRE ,intranquille du fait des pressions diverses ,car la transparence y sera marquée sur le fronton de la RÉPUBLIQUE …
La grille de lecture fédérale est aussi limpide que l’eau de source MAYO .
L’ARGENT PUBLIC EST dispatché sur tous les territoires aux fins d’investissements divers pouvant constituer des fondements économiques et durables de ces nouvelles entités économiques ,longtemps mises sous tapis , pour des logiques mortifères ,dont celle de vol des finances publiques .
La confiance nationale congolaise va muter du haut vers le bas ,c’est à dire vers nos régions orphelines des vrais dirigeants visionnaires …
Avec le fédéralisme ,c’est BIENVENUE aux régions fédérées .l ‘occasion pour elles de dépasser l’indépassable ,autrement dit la victoire sur la misère endémique imposée par des voleurs érigés en politiciens .
Le fédéralisme ,c’est le partage du bonheur national ,et donc la chasse à la pauvreté ,le tout au moyen d’une justice économique et financière au profit de tout un chacun .
C’est clair et simple .Pas de chichi , Pas de loup caché ,aurait dit MARTINE AUBRY .
Chers amis , compatriotes , frérots , frangines ,cousines ,neveux ,nièces etc .
LE CONGO ,APRÈS SASSOU , c’est le réalisme économique et la mort de la sophistique politique .
L’INSTITUTION présidentielle en sera la première victime ,car d’elle naissent toutes les souffrances du pays ,et il était temps qu’en vienne à lui en supprimer le souffre .Elle aura bien vécu en suçant de manière continue les finances publiques …
Les innovations sont faites pour remplacer l’ancien ou ringardiser ce qui a été déjà .Le fédéralisme s’inscrit dans cette logique du remplacement de logiciel ancien ,rouillé et défaillant qui ne solutionne pas les diverses iniquités dont sont victimes les congolais .
Le CONGO se propose d’essayer un nouveau système politique dont le modèle économique s’inspirera de celui des pays à vocation fédérale .
Ce sont nos régions nanties des matières premières et du capital humain diasporique ,qui seront le fer de lance de l’économie nationale .
Nous devons nous singulariser par rapport à d’autres pays africains ,histoire de leur montrer les nouvelles pensées politiques et économiques créatrices des richesses nationales .Et qu’un président de la république est une pire fiction …
Le vendeur national ,C’EST À DIRE ,LE PRÉSIDENT DE LA REPUBLIQUE n’en sera plus ,car désactivé ou supprimé .
ESSILI .
LE CONGO ,ABOYI BA PRESIDENTS VOLEURS .
PLACE AUX REGIONS ….
Elire un président de la république ,après SASSOU ,C’EST DIVINISER un congolais lambda ,et prendre le risque de pérenniser l’esclavage congolais .
ATTENTION ,chers compatriotes , à cette ignorance ,qui est entrain de nous coûter très cher ,dont l’issue demeure certaine car on en devine mal la fin ….
Après SASSOU ,soyons précautionneux et préventifs .
Plus de présidents au CONGO ,VENDEUR EXCLUSIF DES RICHESSES NATIONALES .
Attention : Une fois devenu riche , il va s’éterniser au moyen des armes , corruptions , tribalismes , bref ,la palette est vaste .
ATTENTION , attention !.La gentillesse et la naîveté ont un coût . KEBAAA.
ON PEUT SE GERER SOI MEME . KEBAAA .
Le Congo peut vivre sans PAPA.
LIRE ,,DEMEURE INCERTAINE .
Cher Mouebara , merci de mettre en évidence ce faux pays avec un état défaillant ! Toutes les institutions au Congo sont des faux semblants . La vraie agence de l’emploi Mbochi se trouve à la rue Foura Talangaï chez Jean Dominique Okemba . La jeunesse Mbochi dépose les dossiers qui pour une bourse à l’étranger, qui pour devenir Gendarmes ;Militaires Mbochi, à la SNPC , à la garde de Sassou Dénis , ou encore Députés à l’assemblée Mbochi , pourquoi pas ministre Mbochi !
Le fédéralisme , c’est la gestion pour soi et par soi dont les régions doivent faire l’expérience.
Explications :
L’objet de la pensée régionale est l’économie et ce ,de façon permanente .
Une gestion pour soi se comprend par la faculté qu’a la région fédérée à gérer de façon autonome des ressources diverses .
Une gestion par soi : c’est la conception de l’organisation économique régionale …
Vous avez deux concepts : l’un est empirique et l’autre théorique . C’est une approche kantienne du modèle économique …
Puis je vous rappeler que le fédéralisme est synonyme de la maison commune nantie de plusieurs chambres dont les occupants doivent assumer toutes les charges.Mais en cas des difficultés inhérentes aux déconvenues financières relevant des déséquilibres de la balance commerciale régionale la maison commune qu’est le Congo vient en recours financier…
En gros , qu’aucune région ne reste sur le quai ,car la philosophie fédérale l’en empêche…
Voilà chers compatriotes ,on va y arriver par des explications quotidiennes , la cathédrale prend sa forme gothique…
Chers compatriotes ;
J’en ai marre des présidents de la république au Congo . Je n’en dors pas ..!!. Ça me rend dingue !!.
Bonjour M. Olivier MOUEBARA,
Votre dernière livraison sur le contenu de l’APCE interroge à la fois la nature et le fonctionnement du marché du travail et sur une question qui pourrait apparaître comme marginale, mais qui à mon sens est centrale, c’est celle de la place et du rôle de la « statistique » et des « séries statistiques » dans un pays.
Il n’y a guère de doute sur l’accaparement du marché du travail par le PCT, et sa bureaucratie, le plaçant ainsi sous le sceau de la confidentialité et des petits et grands arrangements entre ses membres et entre leurs parents. Tous ceux qui ont été embauchés à la SNPC ou qui sont devenus « fonctionnaires » l’ont été sur la base de quels critères de compétences? Des critères que la conscience collective, par expérience, identifie aux jeux de la filiation (filles et fils de), de la conjugalité (la makangou de…). Sans oublier les cachotteries liées à la sororité et à la fraternité maçonnique.
Comme pour tout marché, le PCT détient les clefs d’entrée et de sortie. Il n’est pas étonnant que des personnes âgées de 40-50 ans ne sachent jamais ce que c’est que de se lever le matin pour aller exercer une activité salariée. Je me suis même laissé dire qu’un diplômé bac +5 est, en moyenne, sans emploi salarié, pendant 10 ans. Opacité du marché du travail. Faux et usage de faux.
Un Etat de droit digne de son nom respecte la loi, à commencer par celle qui organise le marché du travail -le Code du travail- les contrats qui lui sont constitutifs, à commencer par le contrat de travail et le respect des droits et obligations qui lui sont adossés: le versement d’une rémunération-un salaire- en échange d’une quantité et d’une qualité de travail fournies.
Au PCT, on ne se dit plus marxistes, encore moins marxistes léninistes, mais plutôt socio-démocrates. Même en social-démocratie, la question salariale est un impératif, une exigence de tous les temps, puisqu’il y va du bien-être de chaque individu et de la collectivité. A défaut, c’est accepter la paupérisation des femmes et de hommes actifs et leur exploitation éhontée par les forces impérialistes et néo-coloniales contre lesquelles on dit vouloir lutter. A défaut, c’est nous renvoyer à la période coloniale des camps de travail et du travail forcé, où le non-versement d’un salaire n’était rien d’autre que du travail gratuit. Nous y sommes. Autant de salaires impayés témoignent singulièrement de la gratuité du travail. Comme pour poursuivre l’idéal colonial. En somme, le PCT organise, ainsi et en toute connaissance de cause, les conditions objectives et subjectives d’une sur-exploitation du peuple congolais, de sa mise à mort, par le capital étranger. Prendre désormais un repas par jour en est la preuve évidente. Alors, à quoi bon se lever le matin pour aller à la tâche, si c’est pour le faire sans la contrepartie obligatoire-le salaire-, i.e. gratuitement?
Un Etat de droit digne de ce nom doit se doter d’un appareil statistique performant. Et surtout, d’avoir la liberté effective de mener des enquêtes annuelles, saisonnières (tous les 6 mois par ex) afin d’actualiser les données en cours. En établir et en actualiser les séries.
Dès lors que dans ce pays,- pays de falsification sans la moindre scrupule de son état civil- on se sait même pas le nombre d’habitants, il serait complètement illusoire de demander à l’APCE de nous informer de la taille le population active, du nombre de chômeurs, du nombre de chômeurs en recherche effective d’un emploi salarié, de la quantité des offres d’emploi, etc.
Au PCT, on attend que les Nations Unies les aident techniquement et financièrement à se lancer dans les enquêtes de recensement régulier de la population, quand on n’y montre pas son effroi devant le dévoilement des tricheries dans le découpages des circonscriptions. Alors que le recensement est, au-delà de la technique, au fondement statistique de toutes les politiques économiques et sociales. Il est vraiment navrant de constater que même les données collectées par les institutions internationales sur le Congo sont soit éculées, soit de l’ordre des « estimations ». Faux et usages de faux.
L’idée du projet fédéraliste progresse, au point de faire, je l’espère, désormais consensus. Dans les douze travers d’Hercule que vous évoquez à l’occasion de la nécessaire refondation du pays, je plaide en faveur d’une statistique performante, libre, éclairée et éclairante. On ne plus continuer à naviguer à vue. Il n’y aura pas de bonne politique économique et sociale sans une bonne politique statistique.
@Paul Ernest.
Le projet fédéraliste, système répartiteur du Revenu national , est le vaccin anti valeurs .
Exemple :
Représentez vous la capitale de Brazza où les différents arrondissements , dotés des budgets autonomes d’investissements divers ,relèvent de la compétence directe des autorités de ces arrondissements. Il est fort à parier que Brazzaville ,au bout de quelques années et avec beaucoup de volonté , changerait totalement de visage .
Car ce serait une espèce de compétition ,bon enfant ,qui s’établirait entre ces différentes entités sur le meilleur cadre de vie . J’entends par cadre Vie tous les aménagements urbains , tels que ,les parcs urbains ,les routes ,les infrastructures immobilières ,les éclairages publics ,les lieux d’éducation , etc .
Maintenant , il faudrait vous imaginer cette autonomie financière et économique ,au niveau national , les résultats escomptés ne peuvent être que positifs pour l’ensemble du pays..
Nos échecs successifs traduisent l’état de délabrement mental et du manque du bon sens que théorisait Descartes.. L’ usage que nous en faisons est horriblement inhumain.
Le vol et la corruption sont axiologiquement contraires à l’idée du progrès ,dans la mesure où tout revenu marginal est dilapidé par ceux dont la mission première est de s’enrichir sur le dos de toute une nation.
Le concept de nation est pure abstraction pour eux .D’où ce penchant à ne pas s’associer à la construction harmonieuse d’un pays dont ils nient concrètement l’existence….
Souvenez-vous de la pensée de Berkeley : » être ou exister , c’est être perçu’. Ce qui suppose pour eux ,ce pays est une construction métaphysique pour les miséreux .
Conclusion : Nous avons différentes perceptions sur la question de notre propre vie ( existence ).
@Val de Nantes
Je ne pense pas avoir besoin de vous rassurer d’une manière ou d’une autre sur mon attachement à l’idée et à ce qui peut en être du projet fédéraliste. En le disant, je pense à nos soeurs et à nos frères de la Likouala, coupés qu’ils sont du reste du monde, depuis un peu plus de trois mois, faute de politique endogène, structurée, de développement. Maltraitance.
Au plan intellectuel et politique, je suis très à l’aise avec cette perspective existentielle.
L’enthousiasme quasi messianique de certains, du vôtre-sans en être un reproche, ne doit pas nous faire oublier deux choses:
1- l’existence de considérations aussi « marginales », sans doute, telles que le « contrat » et sa valeur indépassable de substrat du lien juridique et social et « la statistique » comme modalité d’objectivation des réalités socio-économiques et culturelles pour la conduite d’une bonne politique de développement. La démarche d’actions de péréquation entre Etats de la Fédération par exemple.
2- l’existence d’expériences historiques en cours-Allemagne, Belgique, Etats Unis, par ex.- devant toujours nous servir de grilles d’observation et d’analyse pour en tirer les meilleurs enseignements possibles et utiles au projet. Point de doute à ce sujet.
Dans un cas comme dans un autre, sinon dans tous les cas, nous ne ferons pas l’économie d’ une action pédagogique forte. Ce qui va dans le sens de la dernière intervention, ici même, de M. Londi; intervention pour laquelle je partage l’essentiel du contenu.
Merci. Au plaisir de vous lire.