Question de méthode : comment interpréter le kaléidoscope tribal congolais ?

Sur le poster, que voit-on ?

Les scandales de biens mal acquis concernant les membres de la famille du président, le nombre extraordinairement élevé d’officiers supérieurs (46 généraux) dont 25 originaires de la Cuvette et l’enrichissement fulgurant de l’entourage du gouvernement, conduisent les observateurs de la vie publique congolaise à conclure que le problème du Congo est le tribalisme. Par conséquent il faut combattre le tribalisme pour sortir le pays du sous-développement, la mauvaise gestion et tous les maux dont souffre ce pays.

Cette compréhension, cet argumentaire semblent irriguer de nombreuses réflexions sur la crise socio-politique qui frappe le Congo et les solutions envisagées.

Mais un rééquilibrage sur les postes de commandement de l’armée, les postes ministériels, les directions des entreprises publiques et des administrations suffit-il à débarrasser vraiment le pays de son poison ?

Au fond de l’objectif de la caméra, que peut-on découvrir ?

La présence au sommet de l’État en nombre exagéré des ressortissants d’une seule région du pays, quelle qu’elle soit, est un mauvais indicateur à coup sûr sur la justice sociale, l’équité dans l’accès à la fonction publique et la neutralité des institutions. Une telle configuration ne peut être favorable à l’efficacité de la gestion publique qui suppose la mobilisation des compétences les plus sûres.

Mais au fond pourquoi le tribalisme prospère t-il autour des organes de l’État en même temps que les scandales financiers, l’enrichissement éhonté ? Autrement dit à qui profite l’absence d’institutions judiciaires indépendantes ? Pourquoi l’armée fonctionne t-elle comme une milice privée  dans sa frange avancée (la garde présidentielle )?

Le délabrement des institutions du Congo (Parlement et justice godillots) est à la fois la condition pour l’accaparement illicite des ressources et des revenus du pays et la conséquence de cet état de fait. Résultat, sur la liste des points faibles établie par la compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur -coface- en février 2020 le Congo est un pays marqué par :

– une forte dépendance à l’égard du pétrole,

-un manque d’infrastructures,

-une réduction insuffisante de la pauvreté malgré la richesse pétrolière,

-un environnement des affaires pénalisant : gouvernance médiocre, corruption et détournement de fonds publics,

-un endettement élevé, dette que plus personne n’arrive à chiffrer de façon précise (La dette publique de la République du Congo pourrait dépasser les 12,5 milliards de dollars d’après le Figaro du 27 janvier 2020) tant la découverte de l’abysse est déroutante ( la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) cumulerait une dette cachée de 3,3 milliards de dollars d’après les recoupements de l’ONG américaine Global Witness.

Les positions de pouvoir dans l’appareil d’État et les entreprises nationales (ou sous contrôle public) visent essentiellement l’accès aux ressources et revenus du pays en même temps que la neutralisation de toute action de justice qui condamnerait tout comportement illicite. La constitution de richesses qui ne procèdent d’aucun passé ni d’aucune culture industrielle de la part des acteurs ne peut s’abriter que derrière les outils de répression conçus au départ pour la gestion de la cité. C’est donc leur détournement au profit de desseins privés qui caractérise leur mode de fonctionnement. Dans cette optique les règles normales, consubstantielles des institutions publiques sont sapées pour se protéger de la colère sociale et de toute velléité de contrôle social. Il en résulte le constat édifiant que les forces de l’ordre ne fonctionnent pas pour protéger les populations et le territoire national mais pour mâter les révoltes et protéger le pouvoir.

Les symptômes ou la pathologie ?

Il faut rappeler que le minimum pour être considéré comme représentant d’une communauté nationale, d’un État, c’est d’accéder à la position institutionnelle suivant les règles établies par cette communauté ou ses représentants, d’exercer son mandat en observant les limites préconisées pour cela. Dans tous les autres cas de figure, il s’agit de pouvoir illégitime, de coup d’État. De ce point de vue, et en droit, Denis Sassou Nguesso n’a été président légitime du Congo que de l’ouverture de la Conférence nationale souveraine à l’élection de son successeur Pascal Lissouba. C’est la Conférence, en effet, assemblée délibérante, organe d’expression de la volonté de la communauté nationale, qui a consenti à le laisser au poste de président de la République (occupé jusque là de fait), d’organiser ses compétences et, lui d’avoir accepter de s’y conformer. En dehors de cette période, il s’est toujours emparé de cette position, s’ y est maintenu contre la volonté du souverain. Et ce n’est pas étonnant que chaque fois il a été amené à abroger les prescriptions qui établissent ses crimes et qu’il impose le silence à ceux qui le tonnent par la privation de liberté (prisonniers politiques) ou brutalise les électeurs qui exigent le respect de leur votent refusant sa présence indue (attaque de la Région du Pool).

Dépourvu de base matérielle, de communauté d’intérêts historiques établis comme classe industrielle, les membres du régime mobilisent ce que la manœuvre coloniale lui a laissé comme superstructure symbolique une fois vidée de sa substance socio-économique à savoir le lien familial, la tribu comme groupement de solidarité.

En effet, avant la pénétration des rapports marchands symbolisée par la construction du chemin de fer Congo-Océan, le système socio-économique reposait sur le système lignager. Dans ce système -à grands traits- les éléments essentiels étaient la possession ou la disponibilité des terres cultivables, la famille (fournisseur de la main d’œuvre) et quelque fois la présence des bêtes de somme. Dans ce contexte la solidarité communautaire est la condition de survie; le lignage fournit les possibilités d’existence et d’enrichissement probable. La position privilégiée dans l’ordre de naissance (droit d’aînesse) correspond à la maîtrise et le pouvoir de contrôler l’accès à la terre et donc à la richesse; le pouvoir symbolique va de pair avec le pouvoir économique. Si, par un comportement asocial, un membre en est exclu, il peut être réduit à l’indigence voire l’esclavage ou risqué sa vie selon le cas.

Le travail salarié a profondément modifié ce système. Désormais, l’entreprise (privée ou publique), la fonction publique (coloniale puis nationale) fournissent les revenus de subsistance, cela en dehors du lignage. Cet état de fait délie la position familiale (aînesse) de la circulation des revenus (salaire) déstabilisant ipso facto le système de valeurs sociologiques jusque là en vigueur. A partir de cette période, les revenus d’un membre de la famille, d’un lignage peuvent être plus importants que ceux du plus âgé. Dès lors, l’évocation de la solidarité lignagère ou clanique ne renvoie plus qu’à une sphère symbolique dépourvu de consistance pratique sur le plan de l’acquisition des revenus. Toutefois, les rapports lignagers ainsi déstabilisés ne sont pas complètement détruits car le système colonial va tenter de s’en servir pour maintenir une relative paix sociale. Et d’un autre côté les rapports marchands n’ont pas connu un développement généraliser sur tout le territoire national susceptible de mélanger les populations de diverses contrées. Enfin n’ayant pas engendré une industrialisation importante capable de générer un secteur privé local, l’État, le secteur public reste le seul lieu de circulation de richesses. C’est ainsi qu’il va susciter la convoitise des différents acteurs. Dès lors, la maîtrise de l’appareil d’État et des entreprises du secteur public représente la garantie de se constituer une situation de compradore.

D’ailleurs ceux qui ont recours à la solidarité clanique pour dissimuler leurs ambitions mobilisent des sommes d’argent (dans les manifestations locales ou lors des campagnes électorales) pour se garantir une clientèle que l’on prétend naturelle.

C’est la même logique qui conduit à tolérer sinon favoriser les nombreux détournements de fonds publics pour constituer un réseau de complices susceptibles d’être mobilisés pour défendre le régime et instrumentaliser la banalisation du crime économique des proches du président. Par extension, l’argent accumulé par ces forfaits permet de corrompre les juges et autres fonctionnaires nationaux (comptables et/ou contrôleurs financiers du trésor public) ou internationaux (envoyés du FMI) qui peuvent être amenés à effectuer des contrôles de la gestion des ressources et du budget du Congo.

En définitive cela nourrit la prétention d’une sociologie africaine, congolaise, qui justifie les écarts voire l’incompatibilité de conception ou du fonctionnement des institutions étatiques ou administratives dans leur orthodoxie; les institutions doivent s’adapter à nos réalités. En fait de réalités, il s’agit soit d’incapacité culturelle à vivre et faire fonctionner les institutions selon leur essence, soit, et c’est plus notoire, d’un sabotage délibéré pour se soustraire à la légalité, donc à la responsabilité civile ou pénale que toute activité politique ou administrative implique dans la gestion de la cité.

L’impératif de la transition réparatrice sans Sassou Nguesso, une exigence ?

S’il y’ a une plaisanterie qui ne doit plus amuser les Congolais, c’est de croire que le régime actuel peut conduire un dialogue entre les différentes composantes de la société; non seulement il n’en a aucun intérêt (leur position est la seule garantie de leur impunité), il n’en a pas la compétence (la démocratie ne s’improvise pas, c’est une culture qui consiste à admettre les points de vue et les compétences des autres acteurs sociaux, une aptitude à échanger pour tirer le meilleur du collectif) et n’a jamais fait preuve de volonté de rassembler les compétences disponibles pour affronter les défis du pays. Les ambitions circonscrites à la gabegie et la kleptomanie ne sont pas compatibles avec de telles préoccupations. Par dessus tout, et en tant que régime illégitime, il n’en a pas le monopole. Seules les oppositions complices et hypocrites (qui feignent de sortir le ver du fruit par ces processus de pseudo dialogues alors qu’ils en profitent par leur contribution folklorique) et incompétentes (qui ne sont pas capables de produire une analyse profonde, originale) peuvent s’y complaire malgré les humiliations qu’elles subissent. Pour réaliser le rétablissement de la République il faut nécessairement sanctionner le viol constitutionnel avant tout.

Le tribalisme, dans ces conditions, n’est pas autre chose qu’une escroquerie pour ceux qu’on exhibe comme partenaires alors que la vérité c’est que seuls la famille et les complices du système profitent des revenus dilapidés. Cette propension à mobiliser la supposée tribu comme artifice va au-delà pour embrasser les cercles de fétichismes, de la franc-maçonnerie comme abri et espace de solidarité plus ou moins artificielle. De ce point de vue, ces espaces débordent largement la tribu; les personnels mobilisés et mobilisables, consciemment ou non, se recrutent dans toutes les régions du pays voire à l’étranger.

Réclamer la justice pour les Congolais ne doit en aucune façon se résoudre à culpabiliser une région, une tribu entière. Ce serait une inconséquence impardonnable. Viser aveuglément la prétendue tribu conduirait à punir des innocents qui ont déjà subi les injustices du régime comme tous les autres, et surtout laisserait de côté, par complaisance, des éléments du régime criminel originaire d’autres régions. Par la même occasion, la voie serait libre pour les rescapés du régime de la faire survivre par les acteurs épargnés et d’organiser leur retour comme ce fut le cas pour saboter la Constitution 1992 issue de la Conférence nationale de 1990. Le régime actuel se plaît à s’abriter derrière la tribu pour en fin de compte culpabiliser ses victimes et anéantir toute recherche de la responsabilité du saccage de la république, des détournements des deniers publics, des crimes de tous ordres. De la même façon, les agissements de la justice, notamment des procureurs qui poursuivent au mépris de toute règle d’ordre public ou qui ferment les yeux devant les coupables qui narguent la nation toute entière (biens mal acquis, disparus du beach…), de l’armée (en favorisant quelques sbires en rétribution de leurs forfaits), des commissions électorales etc doivent être compris et interprétés comme instruments de protection de ce grand dessein de sabordage de la république tant recherchée au Congo.

Cela ne veut pas dire qu’en tant que structures la justice, l’armée… n’ont pas de compte à rendre aux populations du Congo; leurs actions doivent être mises en perspective de l’orientation générale de conquête et conservation du pouvoir contre la volonté du souverain, les populations du Congo.

Yvon Munguisa-Nkwansi

Diffusé le 14 juin 2020, par www.congo-liberty.org

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8 réponses à Question de méthode : comment interpréter le kaléidoscope tribal congolais ?

  1. Maître CataQueux dit :

    Peut-on interroger sérieusement: y’a-t-il du tribalisme « systémique au Con-go des Mbochis contre les populations du Sud?

  2. Samba dia Moupata dit :

    Mon frère Yvon , les 21 officiers généraux non mbochis ne servent à rien ! Makoumbou , Kakou , Boukaka réné , Konta Mokono , Mabika , THICAYA sont à la retraite . Par contre les 25 généraux Mbochis occupes tous les postes stratégique de la barbarie Mbochi , on peut parler de l’armée Mbochi ,car de Sassou à Mondjo, OKOï , olessongo, okemba, Osselé , Bokemba, hilaire Monko, Moigni , Ndenguet , Ibata . Comme au soit disant gouvernement ,on peut aussi parler du gouvernement Mbochi , car tous les postes stratégique sont occupés par les Mbochis , tenez la petite Mikolo à été écartée à la présidence de la commission du COVID 19 en faveur du Mbochi Bruno Itoua car Sassou attends le pactole de l’OMS qui arrive sous peu . Les minitrons sudistes occupes des postes inutiles . Donc la révolte n’est pas une option mais un impératif ,pour espérer sauvé ce pays .

  3. Val de Nantes dit :

    Le Congo est une casetne des sacs au dos …
    Rien ne laisse présager d’un lendemain meilleur avec cette cohorte des va nu -pieds …
    Plutôt village que pays .
    Un jour ,dans la voiture de mon cousin marque Nissan et le général devrait s’en souvenir ,il a dit ceci : » ce pays est lourdement contaminé de tribalisme « ….
    Merci …

  4. Pambou Lucien dit :

    Merci au compatriote Yvon Munguisa-Nkwansi de décrire avec force détails le fonctionnement du réseau politique congolais. Sans prononcer le nom, notre compatriote fait la sociologie du réseau congolais et des relations qui s’y nouent, depuis la famille jusqu’au niveau central du pouvoir politique.

    Notre compatriote décrit, en adoptant la méthode génésique, la constitution du réseau articulée autour de la famille et du clan tribu. Ceux qui refusent d’admettre le fonctionnement du réseau en sont pour leurs frais car ils ne peuvent pas comprendre pourquoi la notion de solidarité mécanique fondée sur l’interconnaissance, digne de la société primitive non industrialisée, est privilégiée par rapport à la solidarité organique digne d’un Etat moderne qui repose sur les compétences professionnelles et sur une organisation politique plus décentralisée.

    L’analyse du sociologue Durkheim tient ici toute son explication à propos du réseau politique congolais où seules comptent la famille et la tribu afin de conserver le pouvoir comme le dit notre compatriote. Aucune organisation industrielle, aucune relation commerciale historiquement datées n’expliquent l’existence du réseau politique congolais, si ce n’est que l’interconnaissance familiale.

    A ce réseau politique structuré autour de quelques membres de la tribu Mbochi (car tous les Mbochis n’en font pas partie), on retrouve d’autres membres appartenant à des tribus extérieures aux Mbochis. Ces membres extérieurs sont la caution politique du réseau au nom de l’unité nationale et de la paix entre les Congolais.

    En observant de près et non en surface le réseau politique congolais on s’aperçoit que ces autres membres constituent une caution morale dévoyée du réseau qui vise avant tout à la reproduction du réseau politique congolais. Quand j’utilise l’analyse réseautale, je veux attirer l’attention des Congolais sur les éléments bloquants en matière de progrès et de développement que produit le réseau das le système politique congolais. On n’a pas besoin, selon le réseau, d’aménager le territoire, on n’a pas besoin de faire des réformes en profondeur de l’éducation, de la santé et du développement économique car ce qui intéresse le réseau, c’est d’abord lui-même.

    Voilà le temps de l’analyse, il y a le temps des solutions et c’est là que les Congolais n’arrivent pas à formuler les stratégies, les actions et les solutions idoines pour casser le réseau en tant que configuration systémique et maléfique. Je ne suis qu’un simple analyste, je me contente d’observer la situation, de formuler des propositions comme je l’ai fait das l’article de Bilombot sur l’optimisation de la rationalisation des choix budgétaires et financiers. D’autres comme Londi et Val de Nantes esquissent un modèle fédéral sur les plans politique et de la gouvernance économique, d’autres comme Bankounda Félix, de manière critique, contestent le modèle de Londi-Val de Nantes en proposant un modèle hybride qui neutraliserait à moitié les prérogatives du Président de la République.

    Le site Congoliberty a organisé des tables rondes. Une grande partie de l’opposition politique congolaise se trouve à l’étranger et travaille peut-être en silence pour la renaissance du Congo et c’est peut-être pour cela qu’on ne les entend pas. Il y a donc une foule de réflexions construites et non construites pour demander le départ de Sassou. Néanmoins, la prévention n’est pas dans notre culture française-congolaise (on l’a bien vu lors de la crise du COVID 19 et surtout maintenant pour le déconfinement -on déconfine et on demande de respecter les règles sanitaires, mais comment ? -). Ce détour par la France, que notre compatriote a mis en évidence (ne pas industrialiser le Congo pendant la colonisation), sature notre réflexion et nous rend incapables de toute action préventive. Ne pas le faire, c’est, malgré nos démarches lacrymales, contribuer sans le vouloir à l’existence permanente du réseau politique congolais articulé autour d’un kaléidoscope tribal dont le noyau central est autour de la tribu Mbochi.

  5. Val de Nantes dit :

    L’avenir de la gouvernance des États démocratiques se résume à une seule alternative ,c’est la décentralisation exponentielle ou le féderalisme ….
    La pandémie covid a signé l’acte de décès de l’administration hyper centralisée .
    Demandez à Sassou où sont les 12 hôpitaux modernes ,qui devaient émailler tous les départements du Congo ?
    L’utopie centraliste est un leurre social ,mais une source d’enrichissement pour le despote …
    Lisez Keynes et David Ricardo ,et vous avez la clé du développement …
    En réfléchissant sur le modèle économique fédéral et confédéral ,vous tournerez le dos définitivement à cette déformation intellectuelle héritée de l’époque coloniale ..
    Que vous inspire la carte géographique du Congo ?.
    La soumission mentale ,peut être ?
    Croyez -vous faire progresser ce pays ,en gardant en l’etat ce figisme géographique ?
    Les fédéralistes proposent de redessiner une carte géographique économique tenant compte des ressources mutualisées entre régions ..
    En résumé ,nous passons de la carte tribale à la carte économique réfléchie au moyen du logos congolais ..
    Nous avons le matériel cérébral pour faire la « tabula rasa « .
    Merci . Tokoliiii…On a bien grandiiii.

  6. belvis dit :

    Sassou il va régné encore pense 5 ans pendant que vous êtes en France à parler

  7. Val de Nantes dit :

    @belvis
    Tu viendras manger quand tout sera préparé .À moins que toi et tes parents vous soyez de la même vermine que celle des NGuesso …
    Achetez l’éternité pour assurer la pérennité du pouvoir ,auquel cas ,toute vanité est vanité .
    Le jour viendra où le Congo s’en liberera ..Les exemples des Mobutu ,Bokassa ,Bongo sont ,pour nous ,des tisanes qui calment nos douleurs .
    Et puis ,saches que ,notre activité patriotique est doublée d’une générosité individuelle ,car l’on pouvait s’en foutre ,du fait de nos situations sociales nettement jolies que celles dont disposent ceux du pays ..
    Tes remarques infantiles dénuées de raison te ridiculisent ….
    Pourquoi pas 100 ans au lieu de 5 ans ?
    Tu crois à un découragement ,un relâchement ,pour satisfaire tes rêveries diaboliques …détrompe toi .
    Dans quelques mois ,vous aurez en face de vous ,la volonté d’un peuple ,qui devra revendiquer sa liberté totale …
    Des délires pathologiques qui relèvent de la science de Freud …
    Habites – tu au Congo ?
    Si oui ,il y a de quoi s’inquiéter pour ta santé mentale ,tant l’environnement ou le cadre de vie sur lequel repose ton quotidien est moyenâgeux ….
    On ne peut se satisfaire de telles conditions de vie pour un être doué de raison …
    La psychiatrie vous tend les bras .. Allez y
    Ce Congo appartient à tous ,l’avenir nous le dira .

  8. app gallery dit :

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