QUELQUES ÉVIDENCES CHOQUANTES: L’OPPOSITION CONJONCTURELLEMENT LAMINÉE ET HUMILIÉE !

Pour ne pas répéter les mêmes erreurs

Cure de rappel: 5 avril 2016, 5 avril 2019, il y a trois ans exactement, nous interpellions les Congolais, et l’opposition principalement, dans les risques que comportait le choix d’accompagner Sassou-Nguesso à son énième et pseudo élection présidentielle du 20 mars, déjà scellée.

Que, comme d’habitude, et au contraire de ceux qui dénonçaient la politique de la chaise vide, l’opposition serait par la suite contrainte de se vendre pour des cuillères à café et que, surtout, la volonté clairement manifestée par les Congolais d’en finir cette fois-ci avec le pouvoir despotique, serait émoussée pour longtemps.

Les faits, aujourd’hui, trois ans après, ne démentent pas cette analyse, et il n’est pas inopportun de le rappeler, au moment où les thuriféraires du pouvoir de Brazzaville, malgré la misère insolente des Congolais aujourd’hui, retrouvent leur rengaine en faveur de Sassou pour les prochaines et presque inutiles élections dans deux ans.

Pourtant, et contrairement à ce qui était soutenu par les pro-participation, depuis 2002, l’opposition congolaise a toujours participé aux différents scrutins, sans empêcher « chambre introuvable chronique » ni élection systématique de Sassou-Nguesso dès le premier tour, bien que l’écrasante majorité des Congolais soit convaincue de la réalité contraire.

Ce disant, nous ne sommes pas particulièrement fervent de la chaise vide mais, SANS UNE STRATÉGIE FORTE DE RENVERSEMENT DU SYSTÈME, SANS UNE ALTERNATIVE FORTE POUR CELA, IL N’EN VAUT PAS LA PEINE DE LÉGITIMER UNE ÉLECTION ET UN SYSTÈME DÉSUET ET CRIMINEL, À DIFFÉRENTS ÉGARDS.

Relisez, si vous voulez bien…et gardez cela en tête, pour dans moins de deux ans. UN PEUPLE AVERTI EN VAUT PLUSIEURS !

Sans doute qu’il est encore tôt de faire le bilan du choix de l’opposition, ou plutôt de certains membres de l’opposition, qui consistait à opter pour la participation à l’élection présidentielle anticipée. Car, nul ne doute que la crise référendo-présidentielle poursuivra encore son processus, et personne ne peut dire avec certitude comment est-ce qu’elle se terminera.

Mais, rappelons tout de même qu’il y avait une alternative au lendemain du coup d’État du 25 octobre dernier :

— d’une part persister à dénoncer activement (je dis bien activement) le déverrouillage anticonstitutionnel de la limitation des mandats présidentiels et donc se donner les moyens de boycotter, toujours activement, l’élection présidentielle anticipée programmée par Sassou pour ne pas indirectement valider la Constitution contestée;

— d’autre part, et au nom de la prise de conscience des expériences infructueuses du passé selon les défenseurs de ce choix, aller aux élections et battre Sassou sur son propre terrain.

C’est, on le sait, cette deuxième option qui l’a emporté auprès de l’opposition, et qui a pour conséquence immédiate, implicite et indirecte, la validation de la nouvelle et inique Constitution, comme le général Sassou sait en pondre.

Le coût, celui de la validation de cette vile Constitution, est déjà énorme puisqu’elle consacre, une fois de plus, la suprématie de la volonté de Sassou sur celle du peuple; en effet, outre que le peuple n’avait, bien au contraire, aucun intérêt au changement constitutionnel illégal, tout le monde sait en plus que le peuple dans sa grande majorité avait choisi de boycotter le référendum constitutionnel. Avec la complicité de la juridiction constitutionnelle cependant, le référendum a été autorisé et validé.

Il n’était point besoin d’être un fin analyste pour se douter que, comme de coutume, le pouvoir dictatorial n’organisait pas et n’organisera jamais une élection pour la perdre. Telle est d’ailleurs l’une des raisons fondamentales qui avait justifié l’érection de la limitation des mandats en Afrique!

Toute la question, à ce moment, était de savoir pourquoi l’opposition congolaise faisait ce choix, après d’ailleurs hésitation, puisqu’elle avait au premier abord choisi de n’y participer qu’à certaines conditions clairement posées que le pouvoir a purement et simplement méprisées! Sans compter que la position première de l’opposition avait le soutien de la Communauté internationale, l’Union européenne notamment!

A l’étonnement de tous les observateurs donc, l’opposition a proclamé « on y va!« .

Pour ne pas considérer l’opposition congolaise comme composée des imbéciles, en raison de ce choix, on s’est donc mis à construire, avec les bribes des membres de ladite opposition, des hypothèses: prendre le pouvoir à son propre jeu, jouer de l’effet de surprise, pousser le pouvoir à l’erreur, prendre la communauté internationale à témoin, faire le choix inverse de celui qui n’a jusque-là rien apporté (la chaise vide), plan B, faire pression d’un possible recours à la désobéissance civile…

A ces hypothèses, nous n’avons manqué de soulever et exprimer nos réserves: toute la panoplie de ces hypothèses en faveur du choix de l’opposition ne peut tenir qu’avec quelques scrupules, un minimum d’éthique politique auxquels cependant, hélas, il faut reconnaître, le pouvoir congolais est très largement dénué. Lieu du règne de « L’indécence d’Etat, l’Etat honteux validé« (notre réflexion en ligne, avril 2012), plus grave, et contrairement aux lois politiques universelles liées à la désaffection populaire et l’usure de tout pouvoir prolongé, « Au Congo-Brazzaville le pouvoir ne s’use jamais » (août 2012, en ligne)!

A l’évidence, et sous réserve des incertitudes d’un hypothétique lendemain politique fantasmé, LE SOLDE CONJONCTUREL DE CE CHOIX, de cette stratégie contraire à celle critiquée de la chaise vide, du ‘nzoto na nzoto’ comme dit , PARCE QUE TELLEMENT ET CURIEUSEMENT SEMBLABLE AUX EXERCICES PASSES, APPARAÎT LOURD Payé, DÉSTABILISANT, ÉTOURDISSANT, ANESTHÉSIANT, CHOQUANT, TELLEMENT CHOQUANT: l’opposition qui aura de plus en plus du mal à cacher ses fissures, Parfait Kolélas et son équipe qui, dans un incompréhensible légalisme face à un pouvoir plus que jamais truand, se fait débouter par une juridiction constitutionnelle à la solde pour vice de forme, le pouvoir qui passe à la vitesse supérieure en usant d’un de ses coups classiques, le coup d’État attribué, pour s’octroyer les pleins pouvoirs et clore définitivement la séquence électorale dans la foulée de la proclamation-validation des résultats par la Cour du despote ,…

Autant de chocs qui, si on n’y prend garde rapidement, risquent, si ce n’est pas d’endormir l’opposition pour longtemps, de la réduire à ce dont elle s’est habituée depuis: se prosterner auprès du maître du jeu, du plus indigne des Congolais, du despote!

A elle, l’opposition, par son savoir-faire, de communiquer et démontrer, par exemple, que les prétendues attaques armées de la nuit du 3 au 4 avril, voulues et médiatisées par le pouvoir, constituent une de ses marques de fabrique, comme au printemps 1977 pour confisquer le pouvoir après l’assassinat de Marien Ngouabi, en août 19781, en 1986 pour les explosions du cinéma Star, en 1988 pour Ikongono, janvier 1992 pour tenter de mettre un terme à la transition démocratique alors en cours, mai-juin 1997, décembre 1998 jusqu’en 1999 et au-delà pour consolider sa conquête du pouvoir et écraser la légalité définitivement et l’expression démocratique…avec les fameuses morts du Beach !

Félix BANKOUNDA MPELE

1Cf notre article : « Circonstances exceptionnelles et libertés publiques au Congo : l’État de crise du 14 août 1978 » (in Revue Congolaise de Droit, numéro, 1988, numéro 4)

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77 réponses à QUELQUES ÉVIDENCES CHOQUANTES: L’OPPOSITION CONJONCTURELLEMENT LAMINÉE ET HUMILIÉE !

  1. Lucien Pambou dit :

    A tous
    La question de l existence d une opposition politique réelle au congo est bien celle que j avais soulevé naguère e n parlant d une opposition inutile et enchassee dans le reseau

    Dequeele opposition politique parlez vous cher Félix?

    Une opposition qui n a d autres choix que d accompagner le président sassou. Un sassou qui ne craint pas ces hommes et femmes qui ne doivent leur exitence intellectuelle et programmatique introuvables grâce au bon vouloir de sassou

    On voit ce qu’ il se passe en Algérie ou l opposiion introuvable hier dans le système Bouteflika essaie de se reccycler toujours dans le système en essayant de quitter le système poour mieux se reccycler a l intérieur de celui ci

    Le réseau auquel on peut accoler le système pour en faire un reseau-système avec des connivences est bien ce modèle qui structure la pensée politique introuvable de l opposition politique congolaise

    Ne demandons pas à une opposition inntrouvable de se ressaisir.

    Ou sont les affidés de okombi et de moukoko capables de poursuivre leur pensée politique a supposer qu’ ils en aient eue

    Le réseau système congo est une pieuvre qui engloutit tout ce qui s oppose a lui.la solution
    .le peuple encore faut il des énergies calculées et
    Coagulees et des leaders des vrais leaders de l opposition
    .Ou sont ils?
    Nulle part
    Si nous savons ou ils se trouvent
    Dans le reseau-système congo
    Bonne méditation et bon dimanche

  2. Val de Nantes. dit :

    La maladie Congolaise a un nom : La présidenfolie.
    Le Congo a t – il réellement besoin d’un président pour se développer ?.
    Une constitution qui supprimerait cette maldonne institutionnelle sortirait Le Congo de tous les maux dont il est porteur .
    Soyons lucides .De notre imagination prolixe pourrait surgir la solution constitutionnelle la plus idyllique pour notre pays .
    L’obsession présidentielle préjudicie á la réflexion minimaliste de créer un Congo tourné vers l’économie.

  3. Val de Nantes. dit :

    Que dit un prof Néerlandais á ses apprenants .Les Africains nourrissent deux têtes collées sur un même corps .
    Comment voulez qu’ils éradiquent la pauvreté ?
    Eh,oui .
    Un président et un premier ministre au sommet d’un pays est une aberration économique et une cécité institutionnelle .
    Tout est dit .
    L’innovation institutionnelle que le Congo doit s’offrir , c’est faire une bipasse sur cette fonction pour renforcer , de facto , le poste du premier ministre ligoté par les parlementaires.Point barre.
    Le mal du Congo ,c’est la présidence.Tout le monde y pense tout le temps .
    Soignez vous en ,vous vous y retrouverez.

  4. Lucien Pambou dit :

    A vous cher Félix
    Merci pour ce papier.je ne suis pas pessimiste pour notre pays mais lucide.votre papier me permet de traduire un vivo et in situ comment la politique à abîmer la pensée politique au Congo même pour des intellectuels critiques.comment construire une autre pensée politique.David londi nous propose un ordre politique et social construit autour de l état fédéral.les éléments de débat sont prêts.On nous avait priomis un grand débat.On attends toujours amoins que cela m à échappé.je sais que vous êtes opposés a moins que je me trompe sur l efficacité réelle de la fédération
    Mais débattons.
    Quand a l opposition politique congolaise elle n est nulle part plus préoccupée par les privilèges et les prébendes financières que veut bien leur laisser sassou nguesso

  5. BO BETA YE MASSASSI dit :

    IL FAUT UN JERRY RAWLING OU UN DIAWARA !

    Toutes les théories et stratégies pacifiques élaborées ne valent que dalle !

    L’histoire récente nous a démontré et nous démontre encore que quelque soit la marche suivi par l’opposition face à un TYRAN comme sassou nguesso RIEN NE PEUT ET NE POURRA ABOUTIR.

    – La chaise vide aurait permis au monstre de l’Alima de s’accommoder des scores à la soviétique en se déclarant élu entre 95 à 99 % des voix.

    – Comme vient de le démontrer Mr BANKOUNDA-MPELE, la participation à l’élection par tous les opposants pour battre sassou nguesso à son propre jeux a aussi failli, avec l’inconvénient majeur d’avoir participé indirectement à la validation de la modification de la constitution.

    En adoptant ce deuxième choix de la participation aux élections, il fallait aussi en cas d’échec, avoir un plan B pour renverser sassou nguesso.

    ET L’OPPOSITION AVAIT BIEN UN PLAN B.

    Mr BANKOUNDA MPELE et autres membres de la diaspora congolaise, NE NOUS VOILONS PAS LA FACE.

    – Ce sont bel et bien les services secrets français qui ont transmis les bandes des écoutes téléphoniques entre les opposants J3M, OKOMBI et autres à sassou nguesso (leur préfet), pour mettre à mal le PLAN B concocté par l’opposition.

    ALORS : – Quelle solution pacifique existe t’il encore aujourd’hui face au préfet de la France dont la DGST espionne tous les opposants intérieurs et extérieurs et transmet toutes les bandes de ses écoutes téléphoniques à sassou nguesso pour anticiper et parer à toutes les solutions élaborées pour le renverser ?

    ON NE FERA JAMAIS D’OMELETTE SANS CASSER DES ŒUFS.

    Vue la conjoncture actuelle et en l’état actuel de la terreur organisée par sassou nguesso pour terroriser et taire TOUT SOULÈVEMENT POPULAIRE,

    – la seule solution possible et imaginable pour renverser le dinosaure d’Oyo ne peut être que radicale et définitive.

    Le dictatueur doit être éliminé par un petit comité très restreint et sans scrupule. Nul n’est besoin d’être une dizaine. Trois ou quatre personnes oeuvrant dans le secret absolu devraient pouvoir y arriver.

    – Les solutions collectives et pacifiques n’ont pas accouché des résultats escomptés.
    – Les montages de solutions militaires ne donneront rien puisque la DGST française écoute aux portes et participe à leur neutralisation.

    IL NE RESTE EN CONCLUSION QUE DES SOLUTIONS INDIVIDUELLES RADICALES.

    Le Congo est comme une équipe de foot où le jeu collectif reste inefficace. Dans ces conditions, il ne reste plus que l’émergence des individualités de génie à la Ronaldo, Messi ou Killian Mbappé pour en finir.

    Tous les opposants Congolais devraient donc aujourd’hui rivaliser d’intelligence pour monter des opérations de nettoyage de la merde sassouiste. Qu’on se le tienne pour dit.

    Le reste n’est et ne sera que bla bla et lettre morte dans le forum de l’avenir du Congo et des Congolais.

    A bon entendeur……

  6. Anonyme dit :

    Le commando qui se lancerait dans une telle opération ne doit absolument pas utiliser de téléphone mais un autre moyen de communication et pour notre gouverne seuls les ressortissants du nord peuvent le faire ce sont les seuls à pouvoir approcher le monstre de l’alima

  7. SAMBA DIA MOUPATA dit :

    Parlons peu , mais parlons bien , Tsaty Mabiala et Parfait kolélas ne sont pas des opposants ! Mais les membres de la mafia Mbochi , qui obéissent au Mouéné Sassou . ces escrocs bénéficient d’un statut très particulier avec effet financier, ces derniers voudraient que cette mafia juteuse perdure . La diaspora à l’image du dernier rencontre organisé par le jeune Madédé n’est pas à la hauteur ,en faite ça été un retrouvaille des corrompus et des aspirants à la mafia Mbochi .

  8. Anonyme dit :

    Ce pouvoir issu du nord nous a fait la démonstration de son machiavélisme et de sa volonté délibérée d’exterminer tous les ressortissants du sud ceci n’est pas un e affirmation tribaliste ce sont les actes posés par ce pouvoir de merde qui le prouvent.

    CE SONT LES FAITS RIEN QUE LES FAITS !!!
    NE NOUS VOILONS PAS LA FACE !!!

  9. Val de Nantes . dit :

    @Ano. Pour que les congolais de deux blocs antagonistes Nord \sud veuillent bien se montrer dignes d’être des compatriotes animés par le souci majeur de vivre ensemble ,il faudrait absolument faire un diagnostic institutionnel sans complaisance .

  10. Felix BANKOUNDA MELE dit :

    Cher Lucien,
    Égal à toi-même, tu reviens à ton argumentation classique et exclusive du réseau, en écrivant, je te cite:
    « La question de l’existence d’une opposition politique réelle au Congo est bien celle que j avais soulevée naguère en parlant d une opposition inutile et enchassée dans le réseau

    De quelle opposition politique parlez vous cher Félix?

    Une opposition qui n’a d’autres choix que d’accompagner le président Sassou. Un Sassou qui ne craint pas ces hommes et femmes qui ne doivent leur existence intellectuelle et programmatique introuvables grâce au bon vouloir de Sassou

    Quand a l’opposition politique congolaise elle n’est nulle part plus préoccupée par les privilèges et les prébendes financières que veut bien leur laisser Sassou Nguesso ».

    Tu ressasses souvent la même théorie, et je n’y ai jamais répondu, parce que convaincu qu’il n’y avait rien à théoriser là-dessus. Mais, puisque tu persistes, je vais essayer de te dire le fond de ma pensée.

    Ma conviction profonde c’est que tu te trompes fondamentalement en prêtant un savoir-faire stratégique à Sassou-Nguesso. S’IL A RÉUSSI, JUSQU’À CE JOUR, À AVOIR LE DESSUS SUR LES AUTRES, CE N’EST PAS EN RAISON DE LA STRATÉGIE, MAIS EN RAISON DE SA BARBARIE HORS-NORMES!

    Là où, pour triompher, ses concurrents politiques ont hésité, lui a toujours, sans trembler, pris la ligne droite et le raccourci, quel qu’en soit le coût, humain principalement. Le recours, à titre d’exemple, en 1997, aux forces armées étrangères, principalement angolaises et tchadiennes, qui avaient chacune pas moins de vingt-cinq ans de guerre sauvage, est une illustration de ce que je te dis. Ce fait est inédit dans l’histoire politique congolaise, et le prix, énorme et indescriptible, de cette initiative, reste encore à écrire. Ces armées étrangères, systématiquement, tiraient sur tout ce qui bouge, et les victimes congolaises sont à évaluer par milliers. Je te fais l’économie du détail, des anecdotes sur les conditions de crimes et d’humiliation, bien recensés, mais le moment viendra.
    Les raisons de ce choix, pour Sassou, en dehors évidemment de la conquête du pouvoir, consistaient à réduire fortement les rapports de force démographiques de l’autre (ce qui a toujours été son obsession), mais aussi de d’assener pour longtemps une magistrale leçon de peur, de traumatiser, à vrai dire.
    Évidemment, pour entreprendre cela, lui qui avait pendant son premier règne, amasser énormément de petro-cfa, et qui avait le soutien des forces financières étrangères pour leur avoir tout permis et donné, avait un large avantage sur tout le monde. Conformément à cette inégalité des forces, une bonne partie de l’opposition a compris et fait le choix de la politique de l’autruche.

    Si, CETTE SITUATION, CET ÉTAT DES CHOSES, TU L’APPELLES LE SAVOIR-FAIRE DE SASSOU-NGUESSO, LE RÉSEAU, c’est ton choix. Mais, personnellement, ça ne me suscite que nausée et horreur. Pour moi, et je ne peux te le cacher, cet individu est et restera un bandit de grand chemin, absolument ignorant de ce qu’est l’État, inapte et indigne à l’exercice de la fonction présidentielle comme il le démontre régulièrement, et qui se cache derrière la politique pour satisfaire ses fantasmes plus que démentiels.
    On ne peut pas, cher Lucien, théoriser la barbarie, le crime dans toutes ses dimensions, comme mode de gestion des hommes et d’un État, et je ne comprendrai jamais ta froideur et ton insensibilité face au régime de Sassou-Nguesso. Bref, il y a une différence ontologique entre toi et moi sur la lecture des faits ‘politiques’ congolais, et ce n’est pas la première fois.

    QUANT À L’APATHIE DE L’OPPOSITION, tu me permets là également d’introduire une nuance, par apport à tes certitudes. Contrairement à ce que tu penses, elle n’est pas aussi servile que tu crois, mais plutôt hypocrite et mercantile. Et, cela, Sassou le sait mieux que toi. Il sait que s’ils ont une possibilité et une seule de le broyer, ils en useront, et que c’est parce que Sassou fait régulièrement la démonstration de sa force, de ses muscles, qu’ils font semblant de se soumettre. C’est d’ailleurs pour cette raison que Sassou exhibe, à chaque occasion et jusqu’au ridicule, ses forces et mercenaires, parce qu’il sait qu’il y va de sa survie. C’est le mode de règne qu’il a choisi depuis le départ, de toute façon. Cela n’est pas de la stratégie, une fois de plus, cher Lucien! ÇA S’APPELLE, TOUT SIMPLEMENT, LA JUNGLE! ET IL FAUT ÊTRE HUMAINEMENT ET INTELLECTUELLEMENT DÉMUNI SOUS CES ANGLES COMME IL EST BIEN LE CAS DE CELUI QUE TU SEMBLES ADULER, POUR LUI TROUVER DES VERTUS. Et, contrairement à ce que tu défends dans un de tes écrits ailleurs, je pense que son absence d’instruction, d’éducation n’est pas totalement étrangère à ses comportements car, manifestement, sassou Nguesso est truffé d’un cocktail de complexes. La preuve, et tu l’as forcément lu dans son ouvrage que tu cites quand tu l’as reçu avec sa dame sur le plateau d’Africa 24 où, en guise d’interview tu t’es mis à le caresser dans le sens du poil. Je disais, la preuve, il aime bien parler de ses études, alors que tout le monde sait qu’il n’en a pas fait ! Enfin, sérieusement, aucun individu sérieux aujourd’hui, qui n’a jamais atteint le lycée, ne parlera jamais de ses études comme il le fait !
    Toujours sous l’angle de l’apathie ou de la servilité de l’opposition, après son premier règne, 1979-1991, dès que les mêmes ‘servants’ ont eu la possibilité de s’émanciper de lui, ils lui ont démontré qu’ils le détestaient et, n’eut été la ‘médiation’ de Mgr KOMBO en 1991, c’est par un réel et immédiat bain de sang que cette séquence se serait terminée et, je ne saurais parier qui serait sorti vainqueur de l’épreuve, dans le contexte immédiat de l’après La Baule. L’expérience malienne de la même année, sous Moussa Traoré, nous donne quelques indications, de façon relative.

    Voilà dit, répondu, sur ta théorie du réseau et sur ta lecture de l’opposition qui, tu l’auras remarqué, n’emporte pas tout à fait la mienne, même si, je souligne moi-même plus haut dans ma réflexion que « Autant de chocs qui, si on n’y prend garde rapidement, risquent, si ce n’est pas d’endormir l’opposition pour longtemps, de la réduire à ce dont elle s’est habituée depuis: se prosterner auprès du maître du jeu, du plus indigne des Congolais, du despote!  » Tu vois, nos lectures se croisent un peu, notamment dans ma dernière proposition, mais pas tout à fait.

    De David Londi et sa proposition de l’État fédéral, je pense que l’on s’est déjà dit ce qu’il y’avait à dire, et on ne doit pas revenir sur les mêmes choses.
    Mais, je résume. Je pense que l’hypothèse de base de sa projection est fausse, puisqu’il fonde son fédéralisme sur la prépondérance du tribalisme et ce qui en découle dans la vie politique congolaise, alors que pour moi, la trame de nos problèmes reste la question du pouvoir et, ainsi, est susceptible de se reproduire, à de degrés plus ou moins semblables, y compris dans les régions susceptibles d’être érigées en États fédérés. Ces erreurs, de confusion entre causes et conséquences, entre moyens et buts, sont constantes dans les écrits de beaucoup d’Africains. C’est un constat personnel.
    Si l’on devrait suivre notre compatriote Londi, de façon rigoureuse, dans son hypothèse de base, ce sont les ethnies ou tribus qu’il faudrait ériger en États fédérés car, si le tribalisme est aussi déterminant qu’il le dit, pourquoi tenter encore de conserver à l’intérieur de certains États fédérés qu’il préconise des tribus différentes!
    Ma conviction intime est que les Africains, les Congolais en l’occurrence, ne sont pas différents des autres peuples du monde. Ils ont des besoins, de grands et parfois élémentaires besoins, intérêts qu’ils veulent satisfaire, mais n’ont pas la possibilité pour cela. Ils usent de ce qu’il y a de plus propice, de plus près et fertile par rapport au mode de production resté traditionnel, c’est-à-dire l’affinité primaire, autrement dit la contiguité culturelle ou territoriale, le tribalisme ou le régionalisme selon les expressions consacrées, pour atteindre leurs buts, leurs intérêts. En clair, tribalisme et régionalisme ne sont que des moyens et non des buts, des objectifs des Congolais, dans notre système politique. La preuve, beaucoup de Congolais, du nord au sud, de l’est à l’ouest, risqueront bien leur vie pour le système Sassou, parce qu’ils y trouvent bien leur compte. Les exemples sont foisonnants, pour qui connait bien l’élite ou la classe politique congolaise, pour qu’il ne soit pas nécessaire de citer les noms, cher Lucien…
    Voilà, bon dimanche, et bonne soirée…

  11. Anonyme dit :

    Pour quelle raison il n’y’a que la photo de Kolélas Tsaty Mabiala ne sera donc pas candidat ?

  12. SAMBA DIA MOUPATA dit :

    Mais simplement parce que cette photo de parfait kolélas est visible sur le site de YUKI . Arrêtons d’emmerder le frère Mingwa Biango c’est le seule site sérieux qui nous reste au congo Brazzaville . Parfait Kolélas est le premier accompagnateur de sassou.

  13. Lucien Pambou dit :

    Cher Félix
    Merci pour cette longue réponse argumentée.néanmoins je n ai pas la prétention d être le créateur de la notion sociologique et systémique du réseau..la sociologie elle memme l emprunte aux siences dures.pour moi le réseau est un outil analytique avec des codes et des modalités de fonctionnement..que vous n ycroyez pas pour expliquer la vie politique congolaise.libre à vous

    Les rapports de force jalonnent l histoire politique des états nations.rien de nouveau de ce côté la.aucune démocratie réelle ou pure n echappe au constat que je fais plus haut

    Quelle vie politique critique et constructive attendre de l opposition politique congolaise.je maintiens rien..vous dites sassou utilisé la force que l opposition s organise et utilisé les mêmes armes que sassou que vous dites violent et sanguinaire

    Qu’ attends l opposition pour répondre sur le même plan.l argent ca se trouve mais tant qu’ on reste dans le réseau qui vous nourrir on la ferme sinon on prend le choix de subir les foudres du réseau.okombi et moukoko après avoir été dans le réseau n ont pas si analyser les conséquences de leur sortie.On peut sortir du réseau et réfléchir sur les modalités de le contester avant de partir à l action.n oubliez jamais la partie internationale du réseau qui choisit sassou contre les autres au motifs que sasou est le meilleur garant de leurs intérêts.ce n est pas faire allégeance à sassou que de le dire.je reste humain deux mais je ne mélange pas mon humanité émotion et l analyse méthodique restitution des faits
    Bonne soirée à toi.voilà les débats comme je les aime .

  14. David Londi dit :

    @Lucien,

    évidemment, le débat sur le fédéralisme est toujours d’actualité dans ce pays où la nationalité existe sans nation et, surtout la manifestation des risques due au facteur de risques inhérent à l’élection du président au suffrage universel direct qui met en place un monarque reste le point central. C’est pour dépasser ce facteur de risques que nous optons pour un président dont le rôle principal se limitera à la régulation et la représentation du pays qui ne sera qu’un « primus inter pares » au sein du conseil fédéral qui sera le véritable gouvernement du pays. Nous savons tous que la période d’élection du président dans ce pays est un moment de tous les dangers. Il serait inconscient de garder ce mode de désignation du président. L’Histoire de ce pays est là pour nous en dissuader.

    @ Bakounda Mpélé,

    je pense qu’il faut me lire attentivement avant de vous lancer dans des interprétations du projet des fédéralistes que nous avons abondamment exposé sur ce site. Celui-ci ne se base pas sur le tribalisme mais sur l’efficacité sociale et économique. La définition des Etats fédérés montre que leur découpage n’est pas basé sur le périmètre couvert par les différentes ethnies :
    – l’Etat fédéré du Septentrion : La Likouala, la Sangha, la Cuvette et la Cuve Ouest ;
    – l’Etat fédéré du Sud Centre : les Plateaux, la Bouenza et le Pool ;
    – l’Etat du sud maritime : le Kouilou, le Niari et la Lékoumou ;
    – l’Etat de Brazzaville.

    Aucun de ses Etats ne recouvre une seule éthnie. Ce découpage a été proposé par Pascal Lissouba à quelques exceptions près, premier ministre de Massamba Débat, pour une gestion plus efficace. Nous visons essentiellement l’efficacité économique avant les considérations ethniques. Bien sûr, nous essayons de garder dans la mesure du possible la continuité culturelle ou l’impact de l’Histoire , c’est ainsi que l’on rattache les Plateaux au Pool parce que l’autorité morale, le Makoko se trouve à Mbé qui est dans le Pool. Dans ces Etats se mêlent et s’entremêlent plusieurs éthnies. La démarche d’avoir sorti un bouquin sur ce projet consiste à détailler le projet des fédéralistes pour ne pas le dénaturer. Le livre est disponible chez Bookelis : « Manifeste pour le fédéralisme au Congo – Projet d’une Constitution fédérale ». Tous les détails y sont et la philosophie du projet y est clairement exposée. Le débat peut démarrer sur une base saine, sans distorsion de sa philosophie intrinsèque. La Constitution fédérale garantit tous les droits humains fondamentaux : liberté de circuler, de s’établir partout dans la fédération, de se soigner, etc.

    Croire qu’il y a une opposition politique au Congo ne relève pas, de mon point de vue, d’une clairvoyance aboutie. La nation, dans ce pays, est restée une fiction qui n’a jamais pris corps. Les partis sont ethnocentrés et les adhérents ou militants s’y identifient sur la seule base ethnique. C’est ainsi que les ethnies démographiquement importantes croient à l’élection au suffrage universel parce qu’elles sont sûres de gagner l’élection dans un contexte où le vote est ethnique alors que celles qui sont démographiquement faibles ne peuvent arriver au pouvoir qu’en utilisant la violence : coup d’état militaire ou constitutionnel et s’y maintiennent par la force. Ici, s’exprime dans toute sa dimension le facteur de risques lié à l’élection du président au suffrage universel direct. Je termine sur 3 vérités :
    1) on ne va pas aux élections avec un dictateur parce qu’il ne les organise pas pour les perdre ;
    2) l’opposition politique officielle ne peut pas exister dans une dictature parce que toutes les institutions ne sont que des points décentralisés des décisions du pouvoir ;
    3) on ne va pas au dialogue avec un dictateur tant que le rapport de forces est en sa faveur.

  15. Effet Sonore dit :

    C’est bien vrai que le vinyle finit toujours par se rayer, quoi qu’il en soit. Et on a vite bien fait de trouver autre chose pour le remplacer…

    ‘Pauvre Lucien’ !!!

  16. Amba dia Myopie dit :

    La berlue en exergue !?
    Nkela na nena.

  17. Lucien Pambou dit :

    A effet sonore et alba die myope
    Non non le disque vynile n est pas rayé.je vous plains de ne pas comprendre la finesse des enjeux du réseau.c est pour cela vous avez du mal à saisir l enfogamie au sein du réseau auquel on peut adjoindre la notion de système depuis la mise à nu du système boutef en Algérie.vous passes trop de temps à vous plaindre en attendant 2021.et comme dit Félix vous aller vous retrouver ko une fois de plus avec sassou vainqueur et comme d habitude vous allez vous répandre sur congo liberty en pleurs et en invectives.le réseau système aura livré son verdict comme d habitude.la culture française dont certains d entre nous sommes formatés nous laissent penaud et dans actions si ce n est qu’ au niveau de la tchache dont nos maîtres français nous abreuvent.On les aime pas les franchies mais on vôinue de vivre chez eux.même malheureux.il faut ecire sur la partie internationale du réseau congo dont la France est en partie dépositaire et qui est en partie responsable des maux dont souffre le Congo.voici en partie la nécessité de bien connaître les enjeux du réseau système congo.
    Réseau outil simple et complexe pour l analyse qui quoique vous disiez et fassiez exitera toujours pour l analyse dans les démocraties tropicales comme le Congo brazza
    Voici

  18. Lucien Pambou dit :

    A effet sonore et aux autres
    Désolé pour led fautes d orthographe et la syntaxe légère.trop pressé de regarder à la télé le match PSG strasbour
    Lire endogamie au lieu d enfogamie
    Lire vous continuez de vivre en france même si on aime pas les frenchies
    Allez bond match et Parissaint germain champion des ce soir c est sur et vive l analyse reseautale

  19. Felix BANKOUNDA MELE dit :

    Lucien,
    Je n’ai pas un instant pensé ou laisser penser que tu avais créé la notion de réseau, à peu_près connue de tous. C’est ton recours constant au régime Sassou pour expliquer sa survie que je critique, en soulignant que S’IL A SURVÉCU JUSQU’À CE JOUR, CE N’EST PAS EN RAISON DE LA LOGIQUE DU RÉSEAU COMME ON POURRAIT LE VOIR AILLEURS SOUS D’AUTRES CIEUX, MAIS PLUTÔT EN RAISON DE SA BARBARIE HORS-NORMES !
    Tout de même, en plein 21ème siècle, ce n’est pas courant de voir un dirigeant qui ordonne, et ce devant les caméras, de tirer à balles réelles sur des manifestants désarmés. Ces images et vidéos existent, les corps ont été exhibés, ainsi que les plaintes et obsèques des familles éprouvées. Voilà ce qu’est l’intelligence et le savoir-faire du bourreau des Congolais, et je ne vois pas ce qu’il y a de génial là-dedans….bien au contraire!

  20. Bdk dit :

    Samba dia mupata serait donc Le redacteur en chef de ce site pour expliquer à Anonyme Le choix de la photo …

  21. David Londi dit :

    cher Lucien,

    le débat sur le fédéralisme est plus que d’actualité. Ce pays qui a une nationalité sans nation ne peut se passer de l’éradication de l’élection du président au suffrage universel direct, principal facteur de risques qui le plonge dans une longue période de tous les dangers, de l’embastillement sans cause au génocide. Le constat est fait : les ethnies à fort taux démographique croit à ce mode d’élection, pas parce qu’elles sont composées de démocrates mais parce qu’elles sont sûres de placer à la tête du pays un des leurs alors que, à l’inverse, celles à un taux faible arrivent au pouvoir par la violence et s’y maintiennent par la force dans un contexte où le vote est ethnocentré. Les fédéralistes veulent supprimer ce mode d’élection et ne faire du président qu’un « primus inter pares » dans un conseil fédéral qui est le véritable gouvernement du pays. Le président n’aura qu’un rôle de régulateur et de représentant au sein des institutions. Tout le monde sait que le principal facteur de risques dans ce pays se traduit dans l’élection d’un monarque à la tête du pays. Le système de l’Etat nation évolue toujours dans un équilibre instable parce que, comme l’affirmait Jules Grevy, un constituant de la IIème République française, « Peut-on affirmer que tous les citoyens qui occuperont la place de président de la république auront la décence démocratique de quitter le pouvoir au terme de leurs mandats ? » Apparemment, il n’avait pas tort : Napoléon III a rétabli l’empire et Mac Mahon n’a pas voulu quitter le pouvoir au terme de ses 7 ans de mandat. Nous assistons, avec la crise des gilets jaunes, aux failles de l’Etat-nation dans l’exercice de la démocratie dont la France est l’un des rares représentants. Oui, les fédéralistes veulent changer cet état de choses !

    @Bakounda Mpélé,

    jamais je ne me permettrais de dénaturer votre pensée parce que je prendrais le temps d’en comprendre le sens profond avant toute déduction. Les fédéralistes n’ont jamais prôné un fédéralisme ethnique comme c’est le cas en Ethiopie mais une forme fédérale basée sur une certaine continuité culturelle et surtout une viabilité économique. Relisez toutes les publications sur ce sujet sur ce site pour vous en rendre compte. La preuve la plus éclatante, c’est le découpage des Etats fédérés :
    1) l’Etat du Septentrion : la Likouala, la Sangha, la Cuvette et la Cuvette Ouest ;
    2) l’Etat du Sud Centre : les Plateaux, la Bouenza et le Pool ;
    3) l’Etat du Sud Maritime : le Kouilou, le Niari et la Lékoumou ;
    4) l’Etat de Brazzaville.

    Rien, dans ce découpage ne montre une couverture essentiellement basée sur l’ethnie. Nous nous basons, en effet, sur une continuité culturelle, l’Histoire et la viabilité économique. C’est ainsi que nous retrouvons les Plateaux et le Pool réunis parce que l’autorité morale des Tékés, le Makoko, se trouve à Mbé qui est une localité du Pool.

    Les fédéralistes ont pris la peine de publier leur projet dans un livre : « Manifeste pour le fédéralisme au Congo Brazzaville – Projet d’une Constitution fédérale » chez Bookelis. A travers ce bouquin nous exposons le cadre et la philosophie qui sous-tendent le projet fédéraliste avec pour objectif principal de sortir de vains débats pour une discussion plus claire et constructive qui sort des malentendus et des préjugés. Le cadre est ainsi posé.

    A propos du débat en cours. Il n’existe pas d’opposition politique officielle au Congo dans un pays où toutes les institutions ne sont que des points décentralisés des décisions du dictateur. Je termine par 3 vérités :
    1) l’on ne va pas aux élections avec le dictateur parce qu’il ne les organise pas pour les perdre ;
    2) l’on ne va pas au dialogue avec le dictateur quand le rapport de forces est en sa faveur ;
    3) les institutions dans une dictature ne sont que des ornements démocratiques.

  22. Anonyme dit :

    @Samba dia moupata
    Tous les acteurs je dis bien tous de cette pseudo démocratie doivent être dénoncés on ne doit pas s’en tenir à un seul même si selon vous c’est le premier accompagnateur de la barbarie

  23. Samba dia Moupata dit :

    On sait tous que les Munari , Bowao , Dzon , Tsaty Mabiala sont membres de la mafia Mbochi ! Mais parfait Kolelas à été leader le plus important qui a drainer des foules à la fin se révèler un escroc avec son interview sur la victoire modeste de sassou sur RFI , je pense son traîtrise le suivra jusqu’à sa dernière demeure .

  24. Samba dia Moupata dit :

    Bdk , chers compatriotes soyons sérieux, certes j’ai de la
    sympathie pour le jeune Mingwa pour sa droiture , car c’est le seul qui n’a pas accepté l’argent de la mafia Mbochi. Mais je ne connais pas le professeur Bankounda pelé . Par contre je connais personnellement Parfait Kolelas c’est un petit frère il m’a longtemps visité à Bordeaux , c’est un garçon qui rêvait faire des affaires , il m’aimait pas la politique , malheureusement il est devenu un affairiste politique d’où mon désaccord je lui est dit de vive voix devant son cousin Loutonou Noël sur paris ,car ma promotion à la JMNR c’est Ngoma le frère de Loutounou à Moungali .

  25. Val de Nantes. dit :

    @David Londi.
    Si des grands garçons se sont réunis á Nice pour y pondre un projet institutionnel dont l’intitulé n’a rien à envier à la conception du pouvoir présidentiel prôné par Sassou a de quoi inquièter.
    La foire ethnique á la présidence de la république .À chaque tribu ,son tour.
    Caricaturer tribalement le projet fédéral pour nous vendre un projet dont le seul souci est la satisfaction de l’instinct tribal ,c’est l’aveugle qui guide le voyant.
    Que les aventuriers juristes congolais sachent que nous leur dénions la préemption intellectuelle sur la problématique institutionnelle .
    On attend toujours le contenu du projet institutionnel aux allures du tourisme tribal au sommet du Congo .
    Pauvre Congo.
    On le nourrit plus de fumigènes politiques que des réalités économiques .Á croire qu’un petit vili serait heureux dans sa vie quotidienne en voyant un vili á la présidence.
    La déroute intellectuelle ,on commence par s’y habituer.

  26. L'URGENCE C'EST DEGAGER SASSOU ! dit :

    A TOUS !

    ARRÊTEZ LES FAUX DÉBATS

    L’URGENCE EST A LA CHASSE AU DICTATUEUR ET PAS AU FEDERALISME OU PAS.

    Le débat sur le fédéralisme ou non est un débat tronqué à l’étape actuelle de la situation du Congo.
    C’est un peu comme mettre la charrue avant les bœufs, ou vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.

    Tant que nous ne nous sommes pas encore débarrassé de Satan Nguesso et que nous ne savons même pas qui sera à l’initiative de son éviction, c’est inutile de tirer des plans sur la comète.

    Il va de soi que c’est d’abord celui qui évincera Satan Nguesso qui aura son premier mot à dire. Puis viendra ensuite le temps des débats sur le mode de gouvernance et l’avenir du Congo.

    S’embarquer dans des débats et des démonstrations hautement intellectuelles sur le fédéralisme et autre, alors que 2021 approche à grande vitesse sans que les labos des opposants n’aient trouvé et n’envisagent même pas sérieusement de trouver l’antidote du POISON SASSOU, ce n’est ni plus ni moins que de la MASTURBATION INTELLECTUELLE.

    CONCENTRONS D’ABORD TOUTES NOS ÉNERGIES A CHASSER LE DICTATUEUR DE SON TRÔNE ET ARRÊTONS LES TERGIVERSATIONS INUTILES.

    Et pour finir, à mon humble avis le problème du Congo n’est ni dans le présidentialisme ni dans l’adoption du fédéralisme.

    C’EST UN PROBLÈME D’HOMMES, UN PROBLÈME DE GOUVERNANTS AYANT OU PAS L’AMOUR DE LEUR PATRIE. ET UN PROBLÈME DE LA COMPRÉHENSION DE CE QU’EST LA FONCTION DE GOUVERNANT.

    Un grand président comme MASSAMBA-DEBAT nous a montré qu’on peut aisément œuvrer au développement de toutes les régions de son pays sans favoritisme ethnique.

    KAGAME au RWANDA est entrain de développer son pays, tout comme Macky SALL au Sénégal.

    Pour moi et la majorité des Congolais qui souffrent au quotidien des affres de la dictature satanique des Nguesso et affidés, le débat sur le fédéralisme est à l’heure actuelle de la lutte que DISTRACTION ET PERTE D’ENERGIE.

  27. Sur les sites web animes par des congolais, on ne parle que politique politicienne, rien sur comment developper notre agriculture, elevage et autre artisanat. Ces sujets pousseraient notre jeunesse a se prendre en charge tout en lui evitant de tomber dans les travers actuels : vendre son corps aux pedes de la franc maconnerie du congo. Vous, membres de la diaspora congolaise, essayez d’imiter vos amis senegalais, maliens, ; trouvez des contacts avec des partenaires technico-financiers et lancez des petits projets pour notre jeunesse. Suffit les plaintes inutiles.
    Ceux qui ont decide de rendre la vie difficile aux congolais ont encore les moyens de durer a l’endroit; alors ne leur donnons pas l’occasion de nous avilir plus longtemps. Mettons nous au travail, creons de la richesse au sein du peuple .Le baobab finira par tomber, a l’heure fixee par l’Eternel. SURTOUT NE PLUS FAIRE L’APOLOGIE DE LA VIOLENCE (nous avons trop souffert de cette maudite violence, on en est meurtri)

  28. val de Nantes dit :

    @urgence absolue.
    Le projet fédéral est une exigence démocratique post Sassou.
    Nulle part, il n’a été écrit que nous l’opposons à Sassou.
    C’est un projet qui s’inscrit dans une trajectoire politique où il sera question de solliciter les opinions du peuple congolais sur ce questionnement institutionnel….
    Pour nous l’heure ,nous n’y sommes pas, car le pays est sous l’emprise de la terreur dictatoriale…
    Je vous vois heureux de vivre ,sous un support institutionnel anachronique , mais ayez la gentillesse d’accorder aux autres la possibilité de découvrir d’autres nouveaux champs institutionnels….

  29. kikadidi leo dit :

    nous pouvont gagner pour faire les reformes et former un gouvernement republicain si des a present des republicains decident de s investir en creant des associations dans toutes les circonscriptions organiser des debats.ex les femmes devraient creer des associations de protection de enfance et de la defense contre les discriminations faite aux femmes et aussi la defense de l agriculture traditionnelle. ces debats devront produire des documents progamme.
    ces documents progamme (constatations revendications et propositions) determineront votre position sur l echequier national et votre place de leader dans le mouvement republicain.

  30. Rabbi dit :

    Moi ma question s’adresse à Londi qui n’arrête pas de discourir vainement , voulant ainsi créer le buzz! Quel bilan faites-vous du Président Lissouba ? Vous qui êtes spécialiste des diagnostics funestes et macabres, que vous dressez nuit et jour contre Sassou et Kolélas! Quid du quinquennat Lissoubien? Vous semblez vous y plaire tel un phraseur inutile, à dresser des bilans sélectifs et pas à tous. Cela s’appelle du « deux poids, deux mesures ».

  31. David Londi dit :

    @L’URGENCE C’EST DEGAGER SASSOU,

    il y quelques semaines, j’ai exposé et proposé une stratégie d’organisation et de résistance sur deux articles successifs. J’ai laissé mon e-mail pour appeler toutes celles et tous ceux qui veulent participer à l’organisation des résistants internes et préparer les conditions d’une insurrection pacifique sur le terrain. Je ne vais pas les détailler mais, je me permets de souligner que vous n’avez pas enrichi ce débat par vos propositions. Il est des moments où il faut passer à l’action mais pour cela il faut s’impliquer réellement.

    Quelle différence faites-vous entre l’Afrique du Sud et du Congo, au sortir respectivement de l’apartheid et de la Conférence nationale ?

    L’Afrique du Sud avait planifié sa stratégie de conquête de la liberté sur trois étapes bien réfléchies et déployées depuis des années. Ils n’y sont pas allés en improvisant. L’on ne peut se lancer dans une bataille sans préparer les lendemains : lutte contre l’apartheid ; la transition pour mettre en place des institutions qui permettent de solder le passé et préparer l’avenir et la dernière étape qui consiste à déployer le système politique choisi par la majorité des citoyens.

    Le Congo, dans une certaine impréparation, a terminé sa conférence nationale par une séance de lavement de mains là où les sud africains n’avaient pas grâcié toutes celles et tous ceux qui avaient commis les crimes de sang sous l’apartheid. Il s’en est suivi, au Congo, une longue période d’assassinats et d’embastillements de 1992 à 2018. Ce manque de vision du court, moyen et long terme a été catastrophique pour le pays. Doit-on retomber dans les mêmes errements ? 400.000 morts (LCI) n’ont-ils pas suffi ? Encore une fois, chasser le dictateur ne doit pas être le seul objectif, même s’il est crucial, parce qu’il évolue dans un système qui met le pays à feu et à sang. Le but doit être clairement de détruire le système et le dictateur avec.

    Avez-vous réellement analysé les forces antagonistes qui traversaient le mandat de Massamba Débat ? Avez-vous compris les luttes internes entre Lissouba et Noumazalaye qui représentaient les deux courants principaux principaux de cette époque ? Un des courants a triomphé, celui de Noumazalaye de 1969 à 1990 et dont les logiques continuent à avoir un impact sur la situation politique actuelle. A aucun moment de son Histoire, la nation n’a été une réalité dans ce pays et l’Etat uni détruit au-moins deux fois (1977 et 1999) quand une chef d’Etat s’exprimait au nom d’une région, une réalité persistante dans ce pays. Nous avons déploré pendant la période allant de 1964 à 1969 4 assassinats politiques, résultat certainement des tensions entre les deux tendances, ci-dessus, mentionnées.

    Nous devons apprendre à planifier le court, moyen et long terme. C’est une garantie de réussite !

  32. David Londi dit :

    @Val de Nantes,

    nous attendons, en effet, de débattre sur des projets concrets qui doivent sortir les congolais de l’ornière démocratique dans laquelle le système politique l’a plongé depuis 60 ans. Nous n’avons pas besoin de spécialistes pour faire le diagnostic de la situation politique qui prévaut actuellement au pays. Nous avons l’obligation d’agir puisque nous disposons de tous les diagnostics.

  33. Abjection - Bassesse dit :

    Les petits lâches, dictateurs en engourdissement, en hibernation, soit en état léthargique, d’un autre genre montrent bien leurs profondes couleurs comme nous l’avions toujours suspecté…

    Sans vergogne ENCORE, ni la moindre éthique démocratique dans le sens de tout droit de réponse ou tout simplement de la liberté de s’exprimer de tous, même aussi bien pour les imbéciles joyeusement ignorants, voilà que les COURADS pros du site optent pour la énième fois à la CENSURE des posts proprement rédigés en réaction aux leurs mais qui vraissemblablement ne conviennent pas à leur restrainte sensibilité féminine de nouveaux barbares en col violet.

    Congo « Liberty »: gamin d’esprit.

    L Â C H E S !
    Tout court.

  34. L'URGENCE C'EST DEGAGER SASSOU ! dit :

    @David LONDI

    Je persiste et je signe : L’URGENCE EST AILLEURS !

    Sans vouloir occulter le débat sur le mode de gouvernance future du Congo, force est de convenir tout de même que le PREMIER MOT de l’ère après Satan reviendra d’abord aux forces du progrès qui auront orchestré son éviction.

    Il me paraît saugrenu et improbable que ceux qui n’auront rien fait viennent par la suite claironner, la fleur au fusil et le cigare au bec pour imposer un mode de gouvernance aux VAINQUEURS et HÉROS de l’anti-apocalypse.

    De la bonne foi des nettoyeurs ACTIFS de la merde sassouiste dépendra ensuite la mise en place d’un processus de réflexion sur le ou les modes de gouvernance au Congo. Style conférence nationale souveraine Bis.

    Tant que Satan Nguesso est encore au pouvoir, TOUTES NOS ÉNERGIES DOIVENT RESTER CONCENTRÉES SUR SON DÉGAGISME DU TRÔNE.

    Ce qui certes, n’empêche pas quelques réflexions sur l’avenir, mais pas à les ériger en forme de débats passionnés ce qui revient comme je l’ai dit tantôt à VENDRE LA PEAU DE L’OURS AVANT DE L’AVOIR TUÉ.

    Et ce, d’autant plus que la seule certitude d’espérer voir un jour ce fédéralisme appliqué au Congo c’est d’abord de faire partie des artisans au départ de Satan.

    L’Afrique du Sud a sans doute mieux réussi sa transition que le Congo, mais là encore vous verser de l’eau dans ma calebasse puisque cette réussite est due à l’activisme des hommes, des individualités de grand talent AIMANT LEUR PATRIE comme Nelson MANDELA.

    Développer le Congo n’est pas forcément une affaire de mode de gouvernance, mais de l’AMOUR QUE LES GOUVERNANTS ONT OU AURONT POUR LEUR PATRIE et de LA COMPRÉHENSION QU’ILS ONT OU AURONT SUR LA FONCTION DE GOUVERNANT.

    Une fois de plus, ce n’est pas la fonction de président qui pose problème au Congo. Mais c’est la personne même du Président.

    Je ne suis pas adepte du fédéralisme.

    En Allemagne, pays développé , ce fédéralisme a crée des régions plus fortes que d’autres. Imaginez les dégâts d’une mauvaise application de ce fédéralisme dans des pays comme le Congo constitué de régions démographiquement et géologiquement déséquilibrées.

    Les groupements de régions dépourvues de richesses minières ne seraient elles pas à la traîne, ou ne seraient elles pas considérées comme des fardeaux pour les plus riches ?

    Autre argument et pas des moindres : – Une faible population comme celle du Congo avec à peine 4 millions d’habitants ne peut elle pas VRAIMENT être efficacement gérée par un gouvernement resserré d’une quinzaine de ministres bosseurs et non pas coureurs de jupons invétérés et exhibitionnistes assassins ?

    Bref… !

    BOSSONS D’ABORD A DÉGAGER SASSOU ET NOUS POURRIONS ENSUITE REVER D’UNE CNS 2.

  35. David Londi dit :

    @L’URGENCE C’EST DÉGAGER SASSOU,

    Il y a des forces qui s’organisent objectivement sur le terrain. Il y a aussi des forces dans la diaspora qui travaillent avec celles et ceux qui ont réussi à chasser leurs dictateurs respectifs. Riche de ces expériences, j’ai fait appel à des compatriotes du nord au sud en passant par le centre pour structurer un réseau de cellules pour préparer une insurrection dans le pays. Cela fait plus d’un an que j’expose cette stratégie. Silence, à part quelques mails que j’ai eus dans ce sens. Vous parlez de se concentrer sur la lutte. Comment le faites-vous quand des appels à la résistance reste lettre morte. On peut crier le besoin de libération ou de chasser le dictateur mais, comment le faites-vous quand cela reste au stade des écrits. Vous avez mes coordonnées.
    Pour ou contre le fédéralisme, là n’est pas le problème essentiel. Ce sont mes convictions en fonction de l’analyse que je fais de la situation sociale et économique de ce pays depuis 1956.
    Écrire, c’est bien mais agir, c’est mieux. Des propositions concrètes et l’on s’organise.
    Un dernier point : il y a autant de federalismes que de situations. La démarche n’est pas d’imposer le fédéralisme mais le déployer après le choix conscient des populations. Pour cela, les fédéralistes feront campagne pour instaurer le fédéralisme compatible, tel que décrit dans le livre moyennant un enrichissement des appirts des uns et des autres. Ce n’est point votre conviction mais les federalistes pensent que c’est le meilleur système pour fédérer des différences et, enfin, construire une nation qui n’a jamais existé et un peuple qui ne se matérialise que dans la bouche des politiques sans concrétisation de cette réalité sur le terrain. Je n’ai pas besoin de faire un dessin, regardez la sociologie d’une ville comme Brazzaville pour vous en convaincre !

  36. Anonyme dit :

    Les congolais aiment trop de la littérature!
    Nous n’avions pas besoin de l’opposition pour chasser le dictateur Sassou Nguesso…
    Chers frères et sœurs, la seul puissante arme qui peut booster cette dictature c’est le peuple congolais… oui lui seul a le pouvoir de saisir la destinée de ce pays. Inspirant nous tout simplement des Algériens; ils avaient pas besoin de l’opposition ni d’une partie du pays pour se révolter mais il avait fallu la participation de tous! Dans notre pays c’est aussi possible, juste l’esprit du sacrifice et l’amour du pays ainsi que le devoir de préparer l’avenir de nos enfants et petits enfants…

    Que Dieu nous éveille !!!!

  37. Samory dit :

    Encore une fois, le citoyen africain retombe dans ses travers, il s’enferme lui même dans des discussions partisanes byzantines que les occidentaux qu’il admire et aime imité le modèle politico-social ont depuis dépassés. On ne le dira jamais assez, l’opposition n’est pas l’ennemi de la majorité et vice versa. Les hommes et les femmes politiques qui les composent ne sont que des adversaires idéologiques, tous font partie d’un seul système. En dépit de tout, ils demeurent des fraternels compatriotes.

  38. BO BETA YE MASSASSI ! dit :

    @Anonyme

    « Les Congolais aiment trop de la littérature….. »

    Totale validation.

    On ne le dira jamais assez. Le Congo n’a pas besoin des opposants pour dégager Satan Nguesso, surtout quand ceux-ci rivalisent de médiocrité dans l’action.

    Nous n’avons pas arrêter de le crier : LA BALLE EST DANS LE CAMP DES NORDISTES.

    Le jour où Kintélé, Nkombo, Mikalou, Talangaï ….. se lèveront, Satan Nguesso et bande de cons vont tomber comme des mouches sur un tas de merde de leur propre défécation.

    Que les Nordistes commencent et les habitants des quartiers Sud feront le reste du boulot.
    MAIS LE NORD DOIT D’ABORD COMMENCER POUR QUE LES MÊMES NE SERVENT PAS TOUJOURS DE CHAIR A CANONS.

  39. Anonyme 5 dit :

    @ BO BETA YE MASSASSI !

    Absolument !!!
    On l’a toujours dit ici et répété ce mécréant ne tient que parce qu’il pense avoir le total soutien des siens alors que ceux ci nous fassent la démonstration qu’ils aiment leur pays et leurs compatriotes du Sud et qu’il sont avant tout des CONGOLAIS !!!! qu’ils renversent dans cette dictature infâme qui salit notre pays

  40. Anonyme 5 dit :

    lire qu’il renversent donc

  41. Anonyme5 dit :

    Cette population du nord est la clé du problème elle doit faire le choix entre son frère le dictateur ou le pays

  42. val de Nantes dit :

    Le Congo mise sous boisseau par les autorités françaises, afin d’y extraire sans résistance toutes les matières premières qui s’y trouvent.
    Au regard de ce qui précède, Sassou a la bénédiction internationale de fausser les règles démocratiques qui sont supposées améliorer les conditions de vie des congolais.
    Ine fine ,cette dictature est du pain bénit pour les autorités françaises qui, sous l’angle biaisé la défense des droits humains, assistent hypocritement à l’esclavage moderne auquel ils soumettent le Congo ,par Sassou interposé.
    Notre débat sur le Congo doit avoir une portée plus que nationale, car les ramifications qui y conduisent sont supracongolaises ….
    Le Congo vaut une messe internationale où le rôle insidieux de la France doit être surligné.
    Dois je vous rappeler que le Congo n’est pas l’Algérie.

  43. OYESSI dit :

    Pour bien comprendre le drame du Congo aujourd’hui il faut lire la lettre n° 019/00/PR du 07 Janvier 2000 signée du général d’Armée Dénis Sassou Nguesso, lettre à diffusion strictement limitée aux membres du CMAS (Comité Mixte d’Actions Spéciales).

    Qui aura lu cette lettre comprendra bien le livre de Koukou sur le génocide du Pool puisqu’elle parle d’extermination et de comment se comporter avec l’opposition et tous ceux qui veulent s’opposer au pouvoir des membres du CMAS.

    Nous pouvons disserter toute une journée, tous les mois toute l’année, le pouvoir de Sassou s’est donné une ligne de conduite à tenir pour garder son pouvoir. Les gens du sud au nord peuvent sortir, le même traitement leur sera appliqué. TUER CAR LE POUVOIR EST AU BOUT DU FUSIL comme écrit dans la lettre précitée. Surtout ne PAS ÊTRE COMPLAISANT AVEC LES GENS DU NORD QUI S’OPPOSERONT A NOTRE POUVOIR.

    Pourtant il se dit dans tout le Congo que c’est le pouvoir du nord en ne tirant pas le vrai de l’ivraie en précisant que c’est le pouvoir d’un cercle restreint d’un certain nombre de Mbochis et non des gens du nord, Mokoko et Okombi ont pris pour leur grade pour détention d’armes de guerre 20 ans d’emprisonnement fermes pendant que Dabira qui voulait abattre l’avion de Sassou s’en sort avec 5 petites années.
    Ceux qui vilipendent tous les nordistes au motif que c’est leur pouvoir devraient savoir que leur plus grand nombre sont hors bonheur puisqu’ à Oyo on trouve encore des maisons en terre battue et des écoles sans tables bancs comme celle qui est sur la route qui va à Tshambitso vers le port de Sassou.
    Tsaty Mabiala et Kolélas qui ont toujours appartenu au sérail de Sassou ne jouent que leur rôle d’accompagnateurs de Sassou moyennant prébendes et non d’opposants pour faire partir Sassou de leur pouvoir commun auquel chacun joue sa partition sans plus. Les deux ont bien reconnu l’élection de Mr 8% en 2016. Que pouvons nous attendre de tels opposants?

  44. Anonyme 5 dit :

    ALors expliquez nous pour quelle raison les quartiers nord de Brazzaville ne se sont pas soulevés lorsqu’on le leur demandait ? alors que les quartiers sud de Brazzaville se sont levés contre le changement de la constitution Paulin Makaya s’est fait arrêter

    Sommes nous encore des compatriotes ou des ennemis ?

    Même le caporal Ferdinand Masson leu a demandé de ses lever et ils n’ont quand même rien fait ils ont fait mine de ne rien entendre

    Vous voulez nous expliquer qu’ils ont peur de leurs propres frères ?

    Leurs frères qui tiennent les armes sont prêts à les massacrer sans sourciller comme ils le font à l’égard des sudistes ?

    ALORS QU’iILS NOUS EN APPORTENT LA PREUVE ET ON LE CROIRA !!!

    PERSONNELLEMENT JE NE CROIS QUE CE QUE JE VOIS

  45. Anonyme 5 dit :

    LIRE ON LES CROIRA

  46. liberté dit :

    @OYESSI

    De M° OKOKO à moi au Tribunal de Bobigny, l’ayant aidé dans une procédure d’expulsion des Etrangers en Situation Irrégulière qu’il ne maîtrisait pas.
    Mon fils, il se trouve que j’ai fait la fac de droit avec son fille, Mon fils, ne t’occupes pas de politique. C’est nous qui avons mis le systeme en place. Sassou ne partira que quand les quartiers Nord de BZV se seront levés.

    Ce site est truffé de pions à la solde du PCT defendant des thèses farfelues.

  47. liberté dit :

    désolé …. je voulais dire sa fille

  48. val de Nantes dit :

    Nos frères du Nord ,s’ils versent dans une hypocrisie voilée et sanguinolente ils en mourront. …
    Le criminel Sassou, sachant que son armée tribale est devote, à fortiori une armée composée des nordistes, il ne craint pas grand chose.
    Souvenez vous de son étonnement auprès de Nianga Boula sur le projet du coup d’état de Dabira.
    Qu’a t-il bu ce Dabira ?.
    Cet étonnement traduit l’impossibilité pour un nordiste de se retourner contre lui ,comprenez que ,lui ,qui représente le pouvoir du Nord..
    Maintenant la question qui nous divise se décline ,en une phrase..
    Est ce que nos frères du Nord veulent ils réellement une nouvelle tête au sommet du pays ,autre que nordiste.?
    Sachant que ,je suis très présidenphobe.

  49. BO BETA YE MASSASSI ! dit :

    A force de montrer qu’ils n’ont rien dans la cervelle (faillite de toutes les entreprises gérées), les Nordistes nous montrent qu’ils n’ont en plus rien dans la culotte.

    A croire qu’ils concentrent dans leurs gênes toutes les tares de l’humanité :
    – assassins,
    – voleurs,
    – violeurs,
    – pédophiles incestueux,
    – couards,
    – menteurs,
    – putes et fils de putes,
    – sales,
    – crasseux invétérés,
    – chieurs et buveurs de la même eau dans laquelle ils chient,
    – nymphomanes,
    – sodomites,
    – génocidaires
    – fétichistes,
    – incultes …………………………

    et le pire de tous c’est un LÂCHETÉ à toute épreuve.

  50. Lucien Pambou dit :

    A bo bêta ya massassi

    Inutile d insulter nos compatriotes du Nord.tu n as rien compris parceque tu ne passes pas par l analyse reseautale.nos compatriotes du Nord estiment que leur survie tient au soutien qu’ ils apportent au réseau et dont le président sassou est le mentor.ils ne vont pas vous soutenir et surtout vos injures pour vos beaux yeux.vous êtes des nazes vous n avez pas compris la base ethnique qui structure le Congo quoique vous fassiez bandés de nazes.cela me désole mais l analyse reseautale m y convie.Désolé mais c est ainsi la puissance de l analyse reseautale.continuez à vous lamenter le réseau n a rien à foutre
    Voici

  51. Anonyme 5 dit :

    ALLONS SEULEMENT VERS LA SÉPARATION NOUS NE SOMMES PAS OBLIGÉS DE VIVRE ENSEMBLE

  52. Anonyme 5 dit :

    CHACUN SUR SON TERRITOIRE ET DE CETTE FAÇON ILS SERONT A L’ ABRI DES INSULTES DES SUDISTES ET LES SUDISTES SERONT PROTÉGÉS DE LEURS BARBARIE ET DE LEURS BELLIQUEUX

  53. Anonyme 5 dit :

    @BO BETA YE MASSASSI !

    Je comprends parfaitement votre colère et votre ressentiment

    La séparation est la solution gagnant ! gagnant !

  54. Anonyme dit :

    LIRE LEURS INSTINCTS BELLIQUEUX

  55. Anonyme 5 dit :

    Ce dernier commentaire est bien de Anonyme 5
    un oubli de ma part du n°5

  56. OYESSI dit :

    @ liberté,

    Vous pouvez croire à un Okoko que vous avez aidé dans une procédure d’expulsion des Etrangers en Situation Irrégulière qu’il ne maîtrisait pas, mais je puis vous dire que Okoko a bien fui le système qu’ils ont bien mis en place.
    Lequel celui où après avoir tué Marien Ngouabi il disait que même les batékés veulent prendre le pouvoir? Ou celui que sassou les a tous broyé au point de les éliminer ou les réduire au silence jusqu’à ce qu’il devienne un exilé? Lequel? celui d’après la conférence Nationale où Sassou revient au pouvoir après leur complicité? Si ce système fait partie au moins de ce que je viens de citer dites à votre Mokoko qu’il est loin de ce qu’il pense parce que depuis longtemps Sassou a changé de système et de mode opérationnel pour la conservation de son pouvoir.

    Quand les quartiers Nord de BZV se seront levés ils trouveront en face d’eux la milice de Sassou et la population de cette partie de Brazzaville sait très bien qu’elle n’aura pas un traitement de faveur et qu’elle subira le même sort que n’importe quel partie de Brazzaville. Mokoko, Tsourou, Okombi Salissa en savent quelque chose et cette partie du nord de Brazza sait très bien de quoi Sassou est capable. Donc impossible de jouer aux héros pour se faire tuer.

    LA SEULE SOLUTION DE FAIRE PARTIR SASSOU DU POUVOIR C’EST APPLIQUER LA MÊME MÉTHODE QU’IL UTILISE: LA VIOLENCE au sens plénier du terme et non sortir pour marcher à mains nues. Je suis à Brazzaville, nous l’avions essayer, le général Ngouolondélé qui appartient aux quartiers nord a été gazété sans pitié. Depuis il s’est tue.
    Penser que la sortie des quartiers nord fera tomber le pouvoir de Sassou est un rêve qui ne tient pas même si très souvent il est dit que c’est le pouvoir du nord et que c’est par là qu’il perdra son pouvoir. SI VOUS DEMANDEZ QUE SA MILICE DES QUARTIERS NORD SORTE, JE SERAI D’ACCORD AVEC VOUS CAR C’EST ELLE QUI A LES ARMES CAR AU CONGO LE POUVOIR EST AU BOUT DU FUSIL et non dans l’urne.

    « Ce site est truffé de pions à la solde du PCT défendant des thèses farfelues » dites vous. Je vous ai donné des indications sur mon post précédent auquel vous réagissez en me traitant de pion à la solde du PCT. C’est la seule argumentation que vous avez surement en vous référant à un plus gros pion de Sassou oubliant qu’il est de ceux qui ont mis ce Congo en coupe réglée en ledivisant en nord et sud. C’est çà le système mis en place par Sassou avec comme conseiller un certain Okoko qui est une référence pour vous.

    Aujourd’hui les données laissées par Okoko devenu exilé ont beaucoup changé et peu mordent à cet appât tribal sauf des petits esprits qui ne regardent la congo que sous le prisme de leur bout de nez si ce n’est à la limite de leur village ou Département. La violence avec laquelle Mokoko et Okombi Salissa qui se sont opposés à Sassou , mieux ont continué à contester son coup d’état électoral de 2016 et sont victimes de la part du pouvoir n’a fait pas réfléchir quelques têtes bien pensantes que Sassou n’est pas le maître du nord Congo comme il se l’est toujours réclamé ou encore comme beaucoup l’ont toujours cru au sud Congo.

    Vous avez fait la fac de droit avec sa fille? C’est surement celle qui est au barreau à Pointe Noire? Qu’importe, en 1979 j’étais entrain de terminer à ma 6è année de fac de droit à Nanterre.

    Depuis 2000 Sassou et son clan ont changé de logiciel de gestion de leur pouvoir. Je vous ai donné une indication d’une note signée de M.8% depuis 2000.Le système décrit dans celle ci n’est pas celui laissé par Okoko.Trouvez cette note pour savoir pourquoi M.KOUKOU a écrit sur le génocide du Pool.
    En 2021 sera la guerre des documents et cette note fais partie de l’arsenal que nous avons mis au frais pour pouvoir mettre à nue M.8% qui croit qu’il a le monopole de sortir des cassettes ou d’aller placer des vieux fusils dans la maison de ses opposants pour les condamner par la suite.

  57. Anonyme 5 dit :

    ILS NE LÈVENT PAS NON PAS PAR CE QU’ILS RISQUENT LA MORT MAIS PAR CE QU’ ILS SONT D’ACCORD AVEC LA BARBARIE DE LEUR FRÈRE ILS LE SOUTIENNENT COÛTE QUE COÛTE.ILS ONT LES MÊME MOEURS ET LES MÊMES HABITUDES.

    JUSQU’ICI NOUS N’AVONS PAS VU L’ARMÉE DU NORD S’EN PRENDRE A GRANDE ÉCHELLE
    A LA POPULATION DU NORD.

    CE SONT LES FAITS RIEN QUE LES FAITS

    CHERS COMPATRIOTES DU SUD NE VOUS LAISSEZ PAS EMBOBINER PAR LES BONNES PAROLES.
    CELA FAIT PLUS DE 40 ANS QU’ON NOUS EMBOBINE RAPPELEZ VOUS ON EST DEVENU DES MOKONGO ZOBA LEUR A T ON MIS LE COUTEAU SOUS LA GORGE POUR LE DIRE ?

    LE NORD NOUS IMPOSE SA BARBARIE ET SA SAUVAGERIE

    C’EST CELA LA VÉRITÉ ET LA RÉALITÉ

  58. Anonyme 5 dit :

    LES MÊMES QUI RÉCLAMENT UN SOULÈVEMENT POPULAIRE CE SONT LES MÊMES QUI SOUTIENNENT AUJOURD’HUI QUE LES POPULATIONS DU NORD RISQUENT LA MORT ELLES AUSSI MAIS DE QUI SE MOQUE T ON ?

    DONC ON VEUT DÉLIBÉRÉMENT ENTRAÎNER VERS LA MORT LES POPULATIONS DES QUARTIERS SUD DE BRAZZAVILLE ET PROTÉGER LES LEURS EN SORTANT DES LARMES DE CROCODILE.

    NOUS AVONS COMPRIS LEUR JEU ILS N’ONT JAMAIS ÉTÉ ET NE SERONT JAMAIS NOS COMPATRIOTES

  59. OYESSI dit :

    @ Val De Nantes

    « Est ce que nos frères du Nord veulent ils réellement une nouvelle tête au sommet du pays ,autre que nordiste.? »

    Mon frère, parfois je me demande si c’est pour faire rire ou c’est sérieux. Je voudrai simplement savoir si au Congo il n’y a que les tes frères du nord qui votent à la présidentielle. Je t’apprends que même si ce sont eux seulement qui votent à 100% ils ne sont pas les plus nombreux donc si nous étions dans un pays sérieux, à eux seuls ils ne dépasseront pas les 51% pour être élire un président sans le second tour.

    Si on ne veut pas amuser la galerie comme c’est devenu hélas un peu l’habitude sur ce site, ce n’est pas le nord qui détient la clé de l’élection d’un président au Congo. C’est l’ensemble des Congolais et si jusque là la présidence est toujours restée au nord Congo c’est parce que non seulement au sud Congo il y a toujours eu des alliés du faiseur des coup d’état qui est Sassou (Lissouba et Kolélas) en leur temps, maintenant Kolélas fils, Tsaty Mabiala pendant que Mokoko et Okombi Salisa tous deux nordistes tiennent tête à M.8%. A cela il faut souligner aussi qu’au Congo c’est la force des armes qui priment et c’est Sassou qui les détient.
    Pourquoi parfois ceux de mes frères qui interviennent ici manque parfois de lucidité et d’honnêteté intellectuelle pour reconnaître que les plus grands soutiens des forfaitures de M.8% se comptent parmi les cadres du sud avides d’argent surtout ceux, malheureusement du Pool martyrisé par Sassou. Pour preuve tous les appels à la candidature à la présidentielle de 2021 viennent du sud et non du nord Congo.
    Pourquoi cette cécité intellectuelle qui ne sait que souffler sur la division en voulant toujours vilipendé tout un pan d’une partie du Congo comme si c’était tous les nordistes qui sont au lait et au miel du pouvoir Sassou. C’est quand même très drôle de croire que le nord n’est peuplé que des Mbochis et tous sont d’ Ollombo, Oyo, d’Edou ou Boundji encore qu’à l’intérieur ce n’est toujours pas le grand amour entre ces composantes.

    Bonne nuit et à bientôt.

  60. Takou N'est Pas Dieu mais Une Lâche Brute Mortelle Comme Une Mouche dit :

    liberté:
    « Ce site est truffé de pions à la solde du PCT defendant des thèses farfelues. »
    Sacrée réflexion on aurait dit!

    Je ne vous le fais pas dire; OUF, beaucoup peuvent voir clairement maintenant en toute évidence. On ne peut pas aller d’excuses en excuses éternellement après ce coût très très macabre et hyper élevé au sein de la population…

    Un VOLEUR-ASSASSIN-TRAITRE à la solde de la France, coloniale et très collante et le peuple (souverain) demeure indéfiniment silencieux sous prétexte de ???!!!

    Quarante (40) ans plus tard, près d’un demi-siècle s’il vous plait ?!

    @Anonyme 5, Kudos !

    Assez de couleuvres à collier depuis T O U J O U R S.

  61. val de Nantes dit :

    @Oyessi, mon yaya.
    Cette saillie dont vous avez repris la phrase est la conséquence d’une analyse politique tirée des discussions quotidiennes entre amis de même pays ,qui ont le malheur d’appartenir à des tribus diverses.
    Si tant est qu’ il soit un malheur.
    En effet, à ma grande désespérance , je continue à mesurer la tiédeur nordiste sur l’idée d’un président du Sud ..
    C’est plus une conviction qu’ une impression, car l’accoutumance est le contraire du changement..Je comprends cette réticence à partager le pouvoir , tant les privilèges y afférents sont la raison de la satisfaction matérielle pour les uns et psychologique pour les autres. …
    Cette dualité mentale est le socle sur lequel Sassou appuie son pouvoir nordiste.
    Le fait psychologique est une espérance virtuelle qui charme le cerveau : Je me nourris du pouvoir factice.
    Le fait matériel, c’est la récompense économique et financière du fait du pouvoir.
    Plusieurs de nos frères nordistes sont catégorisés dans la première hypothèse..

  62. liberté dit :

    @oyessi

    En effet, on parle de la même Personne. La Fille Okoko, Avocate à P/N. Vous terminez en 1979, votre 6 Annee en droit à Nanterre dites-vous. ( Quel est l’interet de Le preciser, si ce n’est pour …) Peut-on connaitre Le diplome qui sanctionne la 6eme Annee de droit à Nanterre? Fac qui m’est connue.

    Quand á la presence sur ce site des pions du PCT. Desolé que vous vous sentiez visé. Qui se sent morveux se mouche dit l’adage populaire.

    A force de changer de pseudo tout en gardant la même trame intellectuelle, il peut arriver qu’on melange tout. C’est vrai, que Le temps que nous donne une retraite bien meritée nous oblige.

  63. liberté dit :

    @OYESSI

    En parlant de retraite
    1979-2019= 40 ans
    En 6eme année de fac, on a à peu près 24 ans quand on on satisfait à son bac à 18 ans..

    Age de OYESSI= 64 ans.
    Même géneration que Londi

  64. OYESSI dit :

    @ liberté

    « l’ayant aidé dans une procédure d’expulsion des Etrangers en Situation Irrégulière qu’il ne maîtrisait pas. Mon fils, il se trouve que j’ai fait la fac de droit avec son fille »

    Quel intérêt de mentionner ceci quand on a aidé une personne qui se dit être votre père en plus de ce que vous étiez collègue de sa fille si ce n’est pour montrer que c’est un cancre qui même avocat ne connaît pas son métier. En plus de ce qu’il soit du nord, donc idiot.

    Quand j’interviens dans les histoires du PCT, c’est parce qu’ en me répondant vous aviez parlé des pions du PCT. Je n’en suis pas un. Je n’ai jamais été ni membre de la JMNR, ni de la Défense Civile,ni de l’UJSC encore moins pion de qui que ce soit. c’est pourquoi j’en ai parlé.

    J’ai été membre de la JEC et Scout. J’ai fréquenté l’AEC en France et suis ressorti parce que trop truffée des militants qui faisaient le double jeu du pouvoir. Pour preuve, ceux qui étaient des soit disant révolutionnaires et qui allaient changé les choses en rentrant sont les plus gros conards qui accompagnent tous les pouvoirs au Congo.

    Londi est mon cadet de 4 ans de je suis de la génération de LOUNA son frère ainé puisque vous parlez de lui.
    Comme vous êtes fort en calcul vous trouverez aisément mon âge et pour vous aider dans vos calculs j’ai passé mon bac en 1972 et en 1979 j’en avais fini avec la fac.

    En parlant de la retraite qui vous a dit qu’on prends la retraite à 40 ans. Vous voulez tellement montrer que vous connaissez que vous raconter des conneries. Je vais aider.

    40 ans c’est le minimum d’années de cotisations demandées pour prétendre avoir droit à la pension. L’âge de la retraite était fixé à 60 actuellement elle est à 62 ans parce que les vieux du PCT ne veulent pas laisser la place aux jeunes.

    J’ai pris la mienne à 60 ans après 33 ans les 7 ans de cotisation restants ont été pris en compte par l’état pour avoir fermé la société dans laquelle j’évoluais. Vous pouvez donc refaire vos calculs. Vous allez encore me poser surement la question pourquoi je vous dis tout ça. Tout simplement pour que vous comprenez une fois pour toute que je ne suis l’homme des raccourcis.

  65. OYESSI dit :

    @ val de Nantes

    J’attends toujours mon invitation si tu as oublié. Pour le reste je te connais patriote même si parfois tu deviens provocateur sans être méchants comme certains.
    Je voulais seulement te rappeler que le nord n’est pas Mbochi pour éviter cet amalgame et cette reduction à acroire que les nordistes sont des plus méchants de ce pays au lieu d’appeler chat par chat et parler rien que des Mbochis qui empoisonnent le mieux vivre des Congolais.

    .@ Anonyme 5

    Quand vous voulez repondre à mon post faites le d’une manière clair.

    « LES MÊMES QUI RÉCLAMENT UN SOULÈVEMENT POPULAIRE CE SONT LES MÊMES QUI SOUTIENNENT AUJOURD’HUI QUE LES POPULATIONS DU NORD RISQUENT LA MORT ELLES AUSSI MAIS DE QUI SE MOQUE T ON ? »

    Quand vous avez écrit ceci à qui pensez vous? Le soulèvement des populations est une demande des politiques qui sont de tout bord du Congo. Munari, Makaya, Tsaty Mabiala qui sont au sud Congo ne vont pas demander à leurs militants de sortir et à ceux du nord de rester pour les protéger de la mort.
    Le procès d’OKOMBI nous a édifié sur les méthodes de nos politiques. Qui demande aux populations du nord de ne pas sortir? C’est vous et moi citoyen lambda ou ceux qui sont à la politique. Et quand vous posez cette question »
    ALors expliquez nous pour quelle raison les quartiers nord de Brazzaville ne se sont pas soulevés lorsqu’on le leur demandait ? alors que les quartiers sud de Brazzaville se sont levés contre le changement de la constitution Paulin Makaya s’est fait arrêter » A qui vous la posez? à « lorsqu’on le leur demandait ? » On qui? Soyons sérieux parfois.

    J’ai dit dans mon post qui vous a fait monter la moutarde au nez ceci:

    Nous pouvons disserter toute une journée, tous les mois toute l’année, le pouvoir de Sassou s’est donné une ligne de conduite à tenir pour garder son pouvoir. Les gens du sud au nord peuvent sortir, le même traitement leur sera appliqué. TUER CAR LE POUVOIR EST AU BOUT DU FUSIL comme écrit dans la lettre précitée. Surtout ne PAS ÊTRE COMPLAISANT AVEC LES GENS DU NORD QUI S’OPPOSERONT A NOTRE POUVOIR. Les gens du nord l’ont compris depuis en revisitant le cheminement de Sassou pour accéder au pouvoir et le garder jusqu’à ce jour. Si mes frères du sud n’ont pas compris cette leçon, ce n’est pas le tueur de Sassou qui se fatiguera pour s’imposer par la force.
    Nous devons trouver ensemble d’autres mécanismes pour en finir avec Sassou.

  66. liberté dit :

    @OYESSI
    Banco, je refais mes calculs

    1972, obtention du bac à 18 ans
    On suppose Année de naissance de OYESSI: 1972-18=1954.

    Age de OYESSI = 2019-1954=65 ans.

    Je n’etais pas loin.

    Et Londi en aurait 61. Etonnant, mais je ne vais pas plus loin …

  67. David Londi dit :

    Tout le monde lit les posts du frère Oyessi, son opposition à la dictature ne fait l’ombre d’un doute. Il l’exprime assez souvent, ici. Apprenons à juger les uns et les autres sur ce que nous produisons, écrivons ou disons mais pas sur des préjugés qui s’avèrent faux. Ce n’est pas parce que quelqu’un est originaire du nord qu’il est un soutien fervent du dictateur et vice-versa, ce n’est pas parce que je suis du Pool que je dois supporter un Kolélas. Tout peut se dire et se contredire dans le respect de l’autre, il n’est point besoin de se jeter des noms d’oiseaux à la figure parce que nous avons à lutter contre une dictature féroce qui est très introduite dans les milieux occidentaux les plus influents qui le protègent. La libération des populations congolaises ne viendront que de l’engagement des congolais, tous les congolais du nord au sud, dans le combat. Pour cela, il faut développer l’esprit de solidarité. Il faut se rappeler que, pour dépasser les stigmates des émeutes de 1959, Youlou et Opangault avaient décidé de présenter une candidature unique à l’élection présidentielle.
    il est complètement improductif de stigmatiser nos frères du nord au moment où nous menons la lutte contre la dictature féroce qui sévit dans ce pays. Le faire revient à consolider les discours du dictateur, notamment celui de Talangaï quand il affirme que s’il lui arrivait de disparaître à 11h, à 15h l’on ne parlerait plus du nord. Il se bat depuis son « Bakongos ba bomi Marien » pour ameuter ses corégionnaires pour le soutenir parce qu’aucune dictature ne peut durer si elle n’a pas un minimum de base sociale. Assécher cette base, c’est ne pas montrer systématiquement du doigt nos frères du nord pour ne pas valider le discours d’instrumentalisation du tribalisme dont le dictateur coutumier, comme tous les leaders politiques congolais. Nous devons avoir l’intelligence de la situation et travailler sur le développement des solidarités intra et interrégionales, condition sine qua non, pour créer les conditions de désintégration de cette dictature. Si, en 2016, les populations de Brazzaville sud et nord avaient obéi au mot d’ordre de désobéissance civile lancée par l’opposition, le dictateur aurait fait face à un mouvement populaire uni qui l’aurait balayé. Cela n’a pas été le cas, tirons-en des leçons en ne reproduisant pas les mêmes erreurs. La lutte s’enrichit des erreurs et la responsabilité des uns et des autres, c’est de ne pas les reproduire. Ne dit-on pas « Errare humanum est, sed perseverare in errore diabolicum est » ?
    J’insiste encore sur le fait que Youlou avait exilé les matswanistes, les « Corbeaux », dans la partie septentrionale où tout ce monde s’est parfaitement adapté et créé des familles. Très peu sont revenus s’installer dans le sud. Il ne faut pas non plus oublier qu’il fût une période où beaucoup d’instituteurs des écoles du nord étaient originaires du sud. Tout ce processus de mélange des populations a été ralenti par des hommes politiques qui n’ont jamais arrêté d’instrumentaliser le tribalisme pour leurs intérêts égoïstes.
    Je condamne tous les partis ethniques qui ont longtemps joué sur les peurs pour satisfaire leurs intérêts égoïstes et qui, de mon point de vue, sont criminels (UPADS avec Lissouba, MCDDI avec Kolelas père, PCT avec le dictateur) parce qu’ils ont levé des milices pour tuer celui qui était différent, non pour ce qu’il faisait mais pour ce qu’il était. Ils ont coupé les élans de solidarité qui auraient permis de construire un peuple qui aurait eu la force de faire face à une dictature comme celle-ci. La nation et le peuple congolais n’existent pas parce que les hommes politiques successifs n’avaient ces fictions comme priorité. Nous restons sur des clichés ou préjugés parce qu’en réalité les congolais ne se connaissent pas.

  68. David Londi dit :

    Désolé pour les coquilles et fautes d’orthographe. Je ne me suis pas relu !

  69. Anonyme 5 dit :

    LE PLUS GRAND SOUTIEN DE LA DICTATURE RESTE LA POPULATION DU NORD QUI REFUSE DE DÉNONCER LA BARBARIE ET NON LES QUELQUES COLLABO DU SUD

    CETTE POPULATION DU NORD N ‘ A PAS ATTENDU UN MOT D’ORDRE POUR ALLER PILLER LES QUARTIERS SUD DE BRAZZAVILLE ET APPAUVRIR DE CETTE FAÇON LA POPULATION
    DE BRAZZAVILLE SUD

    VOLEURS VOLEURS VIOLEURS PILLEURS ASSASSINS !!!

    CETTE POPULATION QUI A TOUJOURS GAGNE SON PAIN A LA SUEUR SE SON FRONT CONTRAIREMENT AUX AUTRES !!!

    ET AVEC ÇA ILS PENSENT QU’ON VA CONTINUER À VIVRE AVEC EUX !

    ILS S’AMUSENT DE LA DÉTRESSE ET DU DÉSESPOIR DES SUDISTES ET ILS OSENT DIRE QU’ON EST UN PAYS UNI !

    OUVREZ LES YEUX ET REGARDONS LES FAITS RIEN QUE LES FAITS !

  70. Anonyme 5 dit :

    NOUS NE STIGMATISONS PAS LES POPULATIONS DU NORD NOUS LEUR DEMANDONS SIMPLEMENT DE NOUS FAIRE LA DÉMONSTRATION QU’ILS SONT BIEN CONGOLAIS EN SE LEVANT CONTRE LA BARBARIE

    EST CE QUE DIRE CELA C’EST LES STIGMATISER ?

    ILS SE STIGMATISENT EUX MÊMES EN NE FAISANT RIEN CONTRE LA BARBARIE DE LEUR FRÈRE

    VOILÀ

    LE PEUPLE DU SUD JUGERA

  71. Anonyme 5 dit :

    NOS FRÈRES DU NORD DITES VOUS MAIS SE COMPORTENT ILS COMME DES FRÈRES ?

    ARRÊTEZ DE RACONTER VOS BÊTISES ET DE NOUS RABÂCHER LE MÊME SEMPITERNEL DISCOURS

  72. VAL DE NANTES dit :

    @OYESSI ,
    Pour être clair et moins freudiste , j ’emploierai le terme d’affectio sociétatis dont manquent nos frères du nord .
    Affectio – sociétatis ,est une composante essentielle de l’existence d’une société : contrat de société .
    Chacun apporte ces biens pour constituer une société dont les profits sont partagés à parts égales entre sociétaires .
    Ce terme transposé sur le prisme de notre analyse politique congolaise ,le nord ne semble pas mettre toute son énergie à mettre fin à cet odieux régime .
    Mon profil fédéraliste me dispense de toute haine tribale , d’où ne sort que misère sociale .

  73. Anonyme 5 dit :

    C’est quand même incroyable dès qu ‘on dénonce le comportement de la population du nord on est taxé de tribaliste en même temps cela fait plus de 40 ans que nous subissons leur haine

  74. OYESSI dit :

    Il y a un proverbe Congolais qui dit que lorsque tu es entrain de te laver et qu’un fou emporte tes habits et que tu sortes de l’eau nu pour le poursuivre vous deviendrez le deuxième fou.

    Qu’il y ait des frères qui fondent leurs analyses par des aprioris et restent collés à une analyse qui se limite au nord sud, je ne les suivrais jamais sur ce terrain parce que ce ne sont pas tous les nordistes qui soutiennent le pouvoir de Sassou nonobstant ce que pensent beaucoup d’entre nous sur ce site.
    Quand on mélange toute la population du nord et ne pas savoir que le nord ne se limite pas en pays Mbochi, c’est triste pour des Congolais qui se disent pas tribalistes.

    Quand mon frère @ Val de Nantes écrit que « le nord ne semble pas mettre toute son énergie à mettre fin à cet odieux régime » Je souhaiterai qu’il me cite une seule personne qui s’appelle le nord au Congo et qui est complice du pouvoir Sassou.

    Quant à mon frère @ Anonyme 5,qui est plutôt intéressé par les âges des gens, je ne vois pas en quoi cela nous avancera dans le débat.

  75. Anonyme 5 dit :

    QUE LES NORDISTES QUI NE SOUTIENNENT PAS LA DICTATURE SE LÈVENT C’EST CE QU’ON LEUR DEMANDE MAIS ON NOUS A REPONDU MAIS EUX AUSSI ILS ONT PEUR NOUS DISONS QUE CECI N’EST PAS UNE RÉPONSE MAIS BIEN DU FOUTAGE DE GUEULE COMME ILS ONT TOUJOURS EU L ‘HABITUDE

  76. Anonyme 5 dit :

    LIRE COMME ILS EN ONT TOUJOURS EU L ‘HABITUDE

  77. val de Nantes dit :

    Béchir est parti à la Bouteflika.
    Une addition des souhaits de tous les compatriotes finit par faire chuter un dictateur…..
    Deux récents exemples de soulèvement populaire doivent nous servir de fil conducteur dans la lutte contre la tyrannie qui s’abat sur notre pays…
    Une seule condition s’impose à nous ,être tous à l’unisson….

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