Congo-Brazzaville : Les turpitudes d’un clergé à la dérive !

Par David LONDI

Dans le débat, les drames et les blessures que subissent les populations congolaises, je me permets de publier ce texte de mon frère de promotion au séminaire, un esprit intègre qui ne se reconnaît plus dans un clergé dont il est l’un des membres très actifs et qu’il interroge. Il a préféré l’exil pour continuer son apostolat, loin des terres congolaises. Les questions qu’il se pose et pose par rapport aux dérives actuelles de l’Eglise congolaise trouvent une forte résonance à la lumière des événements d’Oyo, lors de la bénédiction de la fameuse « Basilique ». Cet épiscopat, traversé aussi par le tribalisme (La Croix, Avril 2015), constitue l’un des quatre piliers qui maintiennent cette dictature en vie : une opposition politique interne corrompue, un syndicalisme payé par le pouvoir, une instrumentalisation du tribalisme permanente (1977 : Bakongos ba bomi Marien et 1999 : discours de Talangaï, etc.), une Eglise qui a perdu toutes ses valeurs et une Communauté internationale corrompue omniprésente (DSK, Borloo, Ollivier, Pigasse, Saussez, Attali, Probst, Ecorcheville, Séguéla, etc.) qui a introduit le dictateur dans toutes les sphères de décision occidentales. Les démocrates doivent les combattre tous, sans exception avec la même vigueur et ténacité. Le dictateur a posé deux actes majeurs : l’assassinat du Cardinal Biayenda et le tarissement des ressources financières qui a rendu tous les acteurs majeurs du Congo des mendiants pour mieux les asservir et les domestiquer, l’Eglise catholique n’y échappe pas. Il a fait des acteurs de cette Eglise des mendiants qui se précipitent à 100 à l’hôtel quand le tyran est présent dans l’édifice pour quelques centaines de milliers de francs CFA, aumône du dictateur. Le veau d’or trône désormais au centre de cette Eglise en perdition. Certains d’entre les prêtres prennent part aux « Bacchannales » organisées par le dictateur. C’est ainsi que l’on comprend qu’ils ont une tribune du haut de leurs chairs respectives qu’ils n’utilisent pas contre la dictature, pressés d’aller boire à la source du dictateur qui le leur rend bien : réparation de Sainte Anne, rénovation de l’église Saint Paul de Madibou, construction du siège de la SERAC, etc.). Cette Eglise souille le sang du Cardinal pour quelques clopinettes. Enfermé dans la nasse du dictateur, l’épiscopat congolais ne fera jamais sienne la fameuse « Théologie de la libération » portée par l’Eglise sud-américaine et qui a, en partie, permis de chasser les régimes dictatoriaux des années 70/80. Derrière cette nomination que dénonce mon frère, il faudrait, peut-être, voir la recherche permanente d’un équilibre politico-religieux (les évêques du nord acquis aux idées du dictateur ; ceux du sud sans avis tranché et les Européens, neutres) qui favorise le dictateur. Cette Eglise, se rappelle-t-elle seulement de l’Abbé Badila et de Mgr Mbemba qui osaient braver un pouvoir « pseudo-marxiste » et portait l’Evangile en étendard ? Mon frère, blessé dans sa foi, en parle mieux. Je lui laisse la parole. Il est loin, le temps où, jeune grand séminariste et professeur à Mbamou, Mr l’Abbé Anatole Milandou que nous appelions affectueusement « Mbappé » nous servait de guide et de modèle. Ce temps-là est révolu ! « Miserere nobis » !

[La Croix, le 25/02/2013 à 13h30

Benoît XVI a nommé samedi 23 février le salésien Miguel Angel Olaverri Arroniz, nouvel évêque de Pointe-Noire (sud-ouest du Congo). Ce missionnaire espagnol de 64 ans était administrateur apostolique du diocèse depuis mars 2011 et la révocation, pour « de graves problèmes de gestion au sein du diocèse, entre autres de gestion économique » et « de fortes tensions dans le diocèse », de Mgr Jean-Claude Makaya Loemba.

Un rêve brisé en profondeur

Tout a subitement pris figure de nuage sombre venu ternir l’ambiance d’allégresse témoignée par tous lors de ces célébrations enchaînées les unes après les autres. Je me dis que tous ces événements vécus en trois jours d’affilée auraient pu être porteurs de sens et de renaissance si la déposition de Mgr Makaya Loemba dont les rumeurs annonçaient déjà le départ, n’avait pas été validé juste à ce moment-là. Tout concorde à penser que l’information qui se modelait dans les coulisses, au gré des humeurs variantes, remontait à trois ou quatre années en arrière.

La chronique allait bon train, vérifiée par la présence épisodique des légats de Rome mandatés pour tenter de ramener à l’ordre le prélat soupçonné de quelques maux, de quelques bavures incompatibles avec les humeurs ecclésiales au sommet.

Quoi qu’il en soit, cette décision longtemps annoncée aurait pu attendre que l’Eglise du Congo puisse continuer avec la même ambiance les célébrations de l’installation des nouveaux pasteurs et assouvisse sa joie du moment pour être publiée, et de manière moins laconique comme cela a été. Cela s’appelle aussi charité, respect de l’instant et de l’événement présent.

La manière dont cette information a été donnée a indisposé plus d’une conscience entendue. La délicatesse de la chose aurait voulu que sa diffusion soit remise à un autre moment. La procédure choisie n’a servi que de rabat-joie, de pisse-vinaigre et de coupe-gorge à l’euphorie d’allégresse suscitée par les festivités corrélatives à la nomination de nos deux nouveaux pasteurs. Des femmes simples, sans culture académique, blessées, ont réagi en stigmatisant que l’on ne saurait parler de joie chez une mère qui accouchant, à peine des jumeaux, vient à perdre la seconde d’après, l’aîné de ses enfants. On aurait plutôt souhaité voir le fils aîné partager la joie de la venue au monde de ses deux frères cadets.

Souvenons-nous de l’émotion suscitée par les pas de danse esquissés par Mgr Itoua au stade Eboué même pour manifester sa joie à la vue des deux jumeaux donnés à l’Eglise, ses cadets dans l’épiscopat.

Cette joie aurait été plus intense encore dans le cœur de Mgr Makaya si la nouvelle de sa révocation n’était pas tombée comme un couperet fatal, et au lendemain même de l’ordination de ses deux confrères.

Mais non ! Il a fallu sacrifier un fils dans le berceau des jumeaux et au mauvais moment. Pourtant ce n’était pas trop demander que d’attendre quelques jours, au plus, deux semaines que l’Eglise et le pays tout entier aient fini de faire la fête et de rendre grâce pour que nous affrontions sereinement cette mauvaise nouvelle et portions avec courage et objectivité cette nouvelle croix, la cinquième du genre.

Jamais un sans deux…jamais deux sans trois…

Mon âge ; mes cheveux blancs et mon expérience me donnent quelque peu le privilège de me poser et de poser à mon Eglise, à l’Eglise universelle quelques questions de fond. Notre pays, le Congo, avec ses six cents prêtres congolais, a connu une histoire bien tourmentée. Cinq évêques déposés en moins de quarante ans. Cela doit impérativement nous interpeller, chacun à son niveau pour amorcer quelques pistes de sortie de crise. Sommes-nous plus pécheurs que d’autres pour mériter les foudres du fameux Droit canonique qui, sans cesse, vient semer troubles, émoi et désolation dans le peuple  de Dieu?

Le Congo démocratique, le Cameroun, le Togo, le Gabon ont connu, eux aussi, de l’avis de nombreux observateurs des crises bien plus profondes que les nôtres. Médiatisées, elles n’ont pas suscité autant de remous. Rome qui sait tout, entend tout et voit tout a pourtant rarement opté pour des solutions aussi radicales et draconiennes provoquant autant d’avalanches au sommet, comme c’est le cas chez nous.

Deux poids, deux mesures…

Le Congo demeure à ce jour l’un des rares pays où sont encore nommés des évêques européens à la tête des diocèses. Deux en moins de trois ans. Le Cameroun et le Centrafrique qui ont jadis battu le record des évêques étrangers au sein des conférences épiscopales africaines, se refont aujourd’hui une certaine genèse en matière de potentialité locale. Le Congo, lui prend le chemin inverse et, avec la nomination du nouvel administrateur apostolique de Pointe-Noire, porte à trois le nombre des membres étrangers du collège épiscopal national. Preuve de fierté ou d’aliénation ?

Ces évêques qui nous arrivent de l’occident avec pour mission d’annoncer l’évangile, sont-ils plus méritants que ceux vers qui ils sont envoyés (si encore l’épiscopat était à prendre pour un mérite au lieu d’un service) ?

Devant eux, une impression se dégage pour dresser au final un portrait peu commode du prêtre congolais. On l’accuse de tout ce qui avoisine la magie, le sexe, l’argent, le goût du pouvoir, la luxure, etc. Soit. Mais doit-on penser que les Africains sont plus pécheurs que d’autres ? Beaucoup de prêtres de l’hémisphère nord, même des Evêques, ont des penchants très marqués pour la pédophilie, l’homosexualité et le bradage sexuel, etc. Les gens pérorent souvent en stigmatisant certes le mal que cela constitue : sauf que pendant longtemps un voile pudique a été jeté sur ces comportements. Pour que cela aille plus loin, il a fallu que les victimes, devenues adultes, et parfois cinquante ans après, s’en plaignent et portent plainte pour que Rome puisse s’en émouvoir. Par contre l’Afrique n’est pas ménagée dans ce sens. Le Congo surtout. Les raisons, personne ne les maîtrise dans le fond. On ferait vite d’adapter notre situation à la fable de Jean de la Fontaine sur « Les animaux malades de la peste. »Nous revivons, au ralenti les tribulations du pauvre âne sacrifié pour une petite herbe tondue dans un pré de Moines alors que le lion massacrant gens et bêtes est blanchi comme neige. Et la leçon en vaut la peine d’être tirée :

« Selon que vous serez faible ou puissant/La raison des hommes vous rendra petit ou grand. » L’Eglise verse-t-elle dans la vision de deux poids, deux mesures ? 

Tout est grâce…

Mon propos est-il une manière d’occulter les vrais problèmes qui se posent à l’Eglise du Congo, en particulier et à l’Eglise universelle quant à l’identité du prêtre dans la société d’aujourd’hui? Disons le sans détour : nos comportements sont à blâmer. Il nous faut ouvrir les yeux et nous regarder en face pour débusquer les maux qui minent notre Eglise du clergé au dernier des laïcs. Posons-nous les bonnes questions et recherchons les bonnes réponses.

Où est réellement la place de l’évangile dans nos manières de vivre, d’être et de faire ?

Il nous faut redéfinir coûte que coûte le rôle-clé du prêtre dans cette période postindépendances. Quelle nouvelle évangélisation pour notre pays qui a connu et qui connaît encore la déstructuration économique, sociale, morale et religieuse due aux faits de guerres qui ont sévi dans notre pays ?

Comment promouvoir une réflexion apaisée et concertée quant à la répartition des biens dont regorge notre pays ?

En cinquante ans d’indépendance, il s’est forgé chez nous une petite bourgeoisie, une classe possédante. Comment hommes d’Eglise, au lieu d’être des éternels flatteurs, forger une nouvelle vision et de nouveaux comportements en étroite adéquation avec l’évangile (comportements et manières destinés à nous convertir et avec nous, les nouveaux riches  de notre société)?

Ce sont là, voyez-vous, des questions qu’en toute évidence et en toute logique, nous aurions dû aborder ensemble lors des dernières assises du clergé congolais tenues au Grand séminaire Emile Biayenda, en septembre 2009. Il nous a manqué de courage, de vérité et de discernement pour recenser, déballer et mettre au grand jour ces questions si pertinentes et si essentielles pour la vie de notre Eglise. Les avis des uns et des autres auraient largement contribué à une meilleure assimilation des gestes et des paroles au service d’une vraie inculturation de l’évangile.

Il s’agit, là, à mon humble avis de se dire les choses sans détour, sans hypocrisie et sans préjugé. C’est à une véritable Catharsis que nous sommes conviés. Une véritable « aggiornamento » est indispensable pour se poser en Eglise et en toute fraternité les vraies questions de notre Eglise avec un esprit de dépassement, de discernement au travers de l’histoire tumultueuse de notre pays et de notre Eglise.

Le visage du présent

La déposition de Mgr Makaya est une vive interpellation qui met chacun de nous, prêtre, religieux, religieuse, laïc engagé, chrétien du dimanche et homme de bonne volonté au devant de nos responsabilités de chrétien ou de citoyen honnête.

Car, il convient de s’asseoir pour étudier, dans les détails près, avec la plus grande minutie, la situation financière, sociale et économique du prêtre, sa relation avec le monde environnant, son regard évangélique face à la misère ambiante, sa parole évangélique vis-à-vis des acteurs politiques, sociaux et économiques.

Tout cela suppose la mise sur pied des politiques de pastorales appliquées et adaptées à la réalité du moment. De cette attitude concertée émergera, à coup sûr, la liberté du prêtre par rapport à son milieu familial, à l’environnement magico-religieux dans lequel il baigne tous les jours

Tout devra alors s’élucider avec la confirmation définitive du statut sacerdotal et social du prêtre.

Le prêtre est-il d’une ethnie, d’une région ou plutôt le médiateur entre Dieu et les hommes, à la manière du Christ lui-même, vrai Prêtre?

La déposition de Mgr Makaya nous ramène une fois de plus, à la case-départ pour revoir les couleurs de notre ministère et l’élan de cœur de notre engagement chrétien. Elle nous renvoie, à coup sûr, les images de médisances et de règlements de comptes, des coups bas qui pavoisent nos vies en ballottage et empoisonnent notre existence.

Les enjeux qui ont entouré cette déposition donneront longuement à réfléchir. En même temps que les rumeurs inspirées des humeurs et les réactions spontanées qui s’en sont suivies. Rien ne sert, franchement parlant, d’évaluer à chaud les réactions des uns et des autres, suite à l’annonce de la révocation de Mgr Makaya. Nonobstant tout ce que cet homme d’Eglise a pu faire et qui a irrité la hiérarchie vaticane, Rome aura pour des raisons que la Raison comprend assurément, crucifié, humilié, écartelé et mortifié une Eglise déjà affaiblie par des querelles intestines, inutiles et stupides. Elle s’apprêtait, notre Eglise, à vivre, dans la ferveur et la piété, une histoire différente de celle que les violences fratricides ont quasiment dominée par des comportements anachroniques puisés au sein des rancœurs mal digérées et des haines rentrées accrues. Rome a enfoncé le clou pour porter le coup fatal à une Eglise agonisante en lui faisant miroiter les jets de lumière ruisselant sur un avenir morose. Rome a prêté sa main et son cœur à un clergé divisé, sans réflexes de fraternité sacerdotale jadis en ébullition chez nos anciens comme Ndangui-Maloumby, Badila-Békia-Béka, Ouamba-Nkalla, Miayoukou-Milandu Okoumou-Kiyindou, Poaty-Batantu, Mbindi-Ondia, Ndamba-Ngambanou et j’en passe. Rome a jeté en terre, avec notre complicité, les bases d’une Eglise de poltrons, une institution en perte de vitesse, en perte de repères avec des individus sans personnalité prêts à se vendre pour un rien en échange de la dignité.

Et- nous ?

Et si Rome nous avait piégés en exploitant notre naïveté et notre manque de cohésion et de discernement pour nous envoyer creuser le trou de notre perdition ? Rome regarderait-elle encore le Congo, notre Eglise avec des yeux de tolérance, de générosité et de miséricorde ? Rien ne le laisse prédire, vu ce que nous subissons et qui nous bloque dans nos engagements divers.

Rome devrait nous interpeller du simple fait que nous soyons catalogués et comptés dans le lot des mauvais élèves à cause de la floraison des scandales.

Rome devrait, en toute logique, au regard de son acharnement sur nous, favoriser notre attachement à la référence, au repère qu’est Jésus-Christ, Epoux fidèle, mais souvent exposée aux gestes de trahison ou de déraison.

Rome ; Mère et Maîtresse , qui aime et qui corrige, devra s’attendre à ce que nous nous réveillions enfin pour éviter de nous jeter continuellement des peaux de banane les uns les autres, de nous couper l’herbe sous les pieds afin de développer chez nous et en nous les réflexes de fraternité, de partage et de collaboration sincère pour que naisse l’Eglise-Famille, l’Eglise-Peuple de Dieu.

Nous serons alors capables de privilégier le souci des autres par rapport à nos intérêts égoïstes et partisans. Nous serons à coup sûr des frères, des fils d’un même père, les ouvriers d’une seule Parole (l’Evangile), les gérants d’une même richesse. C’est une gageure que de construire cette Eglise-là, une Eglise tournée vers Dieu et vers les hommes. Car, dans chaque tierce qui sonne à la pendule de l’histoire, sont présents les signes de la présence d’un Dieu, ami des hommes. Ceci au prix des souffrances, quelquefois inexprimables, les souffrances et les gémissements d’un nouvel accouchement d’idées et de mentalités et de comportements en faveur d’un véritable retournement de consciences.

Beaucoup d’entre nous, reprenant les mots de l’évangile, aiment à terminer leurs prédications par : « Que celui qui a des oreilles, pour entendre entende ! »

Pour terminer, j’aimerais parodier la formule souvent reprise par un aîné qui dans ces écrits dit toujours :

« J’ai vu et je signe ». Vous aussi, faites de même.

MBUTA-LABE]

PS. Le titre original : Le Point de vue d’un prêtre congolais

sur la déposition de Mgr Makaya

David Londi

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19 réponses à Congo-Brazzaville : Les turpitudes d’un clergé à la dérive !

  1. VAL DE NANTES dit :

    Il méritait bien son nom prémonitoire « mbappé « .Un mbappé de la corruption spirituelle et financière .
    Un berger d’une rare race ; celle du silence communicatif avec le tueur .
    Bref , ce Milandou est une curiosité ecclésiastique dont on aimerait vite se passer .

  2. Anonyme dit :

    Difficile de critiquer la nomination d’étrangers à la tête des diocèses quand les hommes d’églises Congolais sont eux totalement corrompus et font parti intégrante de la mafia sassouhyène à l’instar du sieur milandou.

  3. SAMBA DIA MOUPATA dit :

    Cher frère David Londi , je viens t’exprimer mon admiration pour le franc parler et ton courage ! Trop c’est trop Ya Milandou doit se remettre en question parce que la neutralité n’est pas chrétienne . Anatole Milandou ami du couple Sassou ,il nomme Jonas Kourissa comme aumônier de fils et filles de sassou Nguesso ,son autre petit de confiance Mesmin Massengo s’est transformer en véritable homme d’affaires ,il officie les messes chez Ndenguet l’assassin des quatre cent jeunes kongos du Beach . A ma dernière rencontre avec Ya Milandou je lui est dit de vive voix qu’il doit résister à la tentation des cadeaux du couple sassou ! Depuis silence radio ya Milandou ne répond à mes appelles téléphonique . Me dit on qui serait entrain de prépare Urbain Ngassongo pour le remplacer à l’archevêché de Brazzaville sur ordre de Sassou .

  4. Anonyme dit :

    SÉRIEUSEMENT QU ‘EST CE QU’ON FAIT ENCORE AVEC CES GENS ???

  5. Anonyme dit :

    NOTRE SILENCE EST TOUT AUSSI COUPABLE QUE CELUI DU NORD
    SÉPARONS NOUS
    POINT

  6. Anonyme dit :

    CE N’EST PAS LEUR PAYS C’EST NOTRE PAYS !

  7. Le Curé se prosterne devant Takou ! Quelle hont ! dit :

    Un prêtre qui courbe l’échine devant un président de surcroît assassin d’un Cardinal !!!!

    on aura tout vu. Même pas honte.

    Pays de merde !

    Armée de merde !

    Police de merde !

    Opposants de merde !

    Gouvernement de merde !

    Clergé de merde !

  8. David Londi dit :

    @SAMBA DIA MOUPATA,

    le cas Massengo, ce prêtre officiellement vicaire judiciaire du diocèse de Brazzaville, à la tête des corrompus de la dictature, sera traité avec la plus grade minutie. C’est tout simplement par manque d’éléments probants que je m’abstiens de le déshabiller des habits de corruption et de trahison dont le dictateur l’a habillé. Il faut continuer à constituer les dossiers sur tout ce monde qui forme une digue autour du dictateur contre la colère légitime des populations assassinées, affamées et humiliées. Le dictateur tire sa force de tous ces corrompus. Il faut étaler leurs méfaits à la face des congolais, la dictature n’a plus le monopole de l’information. Battons-nous avec les armes que nous avons : les réseaux sociaux. Massengo est la courroie de transmission entre la dictature et l’épiscopat. Nous publierons tout ce que nous savons sur lui : des preuves rien que des preuves.

  9. Val de Nantes. dit :

    A bon chat ,bon rat .Telle est l’alliance entre Sassou et Milandou .
    Il sert Sassou , ad libtium .

  10. Anonyme dit :

    PARCE QUE LE COLON NOUS A IMPOSÉ DES FRONTIÈRES DE MERDE NOUS SOMMES DONC TENUS DE LES RESPECTER ???

  11. David Londi dit :

    Les actions à mener, ici, sont claires. Tous les démocrates doivent prendre conscience que le dictateur n’est fort que par toutes ces forces réactionnaires qui l’entourent et collaborent avec lui. Toutes les actions posées par ce régime ne sont pas le fait du dictateur mais de tous ces hommes politiques, syndicalistes, clergé et pseudo-experts étrangers corrompus. Au-delà de l’organisation de la résistance dans ce pays dans un travail en symbiose entre les diasporas et la résistance interne, chaque congolais doit se transformer en journaliste d’investigation et publier sur les médias qui dépassent le cadre congolo-congolais pour avertir les opinions qui vous élèvent ou vous abaissent dans les démocraties. Combien de dignitaires le journal Le Canard enchaîné a-t-il fait tomber en disgrâce ? Un paquet.

    Si nous apportons un papier bien documenté à Médiapart, par exemple, celui-ci le publiera. L’Afrique est devenue l’Eldorado des pseudo-cabinets de Conseils avec des créateurs qui ont pignon sur rue, en France. Nous les connaissons, j’en ai cité quelques-uns dans mon article, cherchons les moyens de les détruire par des dossiers bien ficelés sur chacun d’entre eux. Au 21ème siècle, toutes les informations peuvent être trouvées sur internet. Allons-y, fouillons et publions sur tous ces hommes qui se drapent des habits d’honorabilité dans leurs pays respectifs. Il est des mots qui sont aussi forts que les armes, de cela le dictateur a peur.

    Il faut aussi souligner que la Communauté internationale fait sa part de dénonciation dans la lutte contre les dictateurs qui sévissent en Afrique, que font les africains en retour ? Des scandales sont publiés (Panama Paradise Papers, Opinion internationale (site de Michel Taube) pour dénoncer le génocide dans le Pool, FMI avec la dette insoutenable du Congo …), les Africains devraient s’en saisir pour parachever le travail accompli par ces médias et organismes. Arrêtons de pleurnicher et agissons. Les faits et gestes du dictateur ne sont pas suffisamment exposés pour le rendre infréquentable. C’est notre principale faiblesse. Nous n’utilisons pas d’une façon efficiente tous les outils que les nouvelles technologies mettent à notre disposition. Notre faiblesse de communication fait la force du dictateur !

  12. Jean Jacques TCHILOEMBA dit :

    Mesmin Massengo, ami de Jean François, Ndengué est l’un des pretres congolais les plus corrompus. Pour de l’argent, il est pret à sacrifier mèmes ses amis pretres comme il a fait au pere joseph brillant curé de sainte anne entre 2007 et 2013 année de sa distitution. Ce franc maçon aux moeurs douteuses, qui a fait allégeance au régime sassou cherche a tout prix devenir eveque pour diriger un diocèse.

  13. Jules Jules Sita dit :

    Le Congo a besoin des bons pasteurs qui protège et prend soins du peuple de Dieu que l’Eglise le leur à confier.Les eveques du Congo ont laissé le berger mercenaire Sassou Nguesso entrer dans l’enclos pour disperser les brebis, les assassiner et les broyer. Il est temps qu’il change.

  14. David Londi dit :

    Que toutes celles et tous ceux qui ont des informations sur le cas de Massengo les communiquent. Pas de la calomnie mais des faits vérifiables.

  15. Val de Nantes. dit :

    C’est le mariage de la Sassoufolie et de l’églisefolie.Pauvre Congo .

  16. HONTE A L'EGLISE CATHOLIQUE SATANISTE dit :

    UN ÉVÊQUE QUI COURBE L’ÉCHINE DEVANT UN ASSASSIN ??????????

    De quoi dire que l’église catholique n’a pas honte et a vendu son âme au diable.

    Pouaaaaaaahhh !

    Vomitif !

  17. Anonyme dit :

    Rome a abandonné l’église du Congo depuis la mort du cardinal nos prêtres et évêques sont abandonnés à eux même c’est ça la réalité ils se débrouillent comme ils peuvent comme la majorité des Congolais

  18. Anonyme dit :

    Je vous cite: «  » » nos prêtres et évêques sont abandonnés à eux même c’est ça la réalité ils se débrouillent comme ils peuvent «  » ».

    Pour vous reprendre, ces prêtres et évêques corrompus ne sont pas, que je sache, des citoyens lambda mais des hommes qui ont choisis une mission dans la religion et en acceptant cette charge ils se doivent d’être intègre au services des citoyens les plus démunis. Alors au vu de leur autorité morale ils n’ont aucune excuse quand à leur comportement qui accompagne cette dictature infâme.

  19. Pierre Boudzoumou-Nganga dit :

    Le mal est profond. Dans son histoire, l’Eglise catholique s’est toujours compromise avec les puissants, contrairement à celui dont il se réclame, Jésus (Yeshwa). Conséquence de cela: il s’y est développé une mondanité rampante qui ne dit pas son nom avec tous les scandales qui vont avec. Sodoma nous apprend que le Vatican est un nid d’homosexuels, les procès de prélats (et non les moindres)pour pédophilie n’en finissent plus, la banque de Vatican qui verse dans la concussion avec la pègre romaine, et on n’en finit plus d’égrener le chapelet de scandales impliquant les religieux catholiques. Des religieuses sont chassées du couvent après être tombée enceinte et dont les auteurs (prêtre sûrement) ne sont jamais sanctionnés.Tout le monde y perd son latin, au point que l’Hebdomadaire protestant d’actualité la Réforme dans son N°3785 du 17 janvier 2019 – intitulait son sommaire :Où va l’Église catholique?
    Bennett Richard, ancien prêtre défroqué en 1985, après 21 ans de sacerdoce a publié récemment un ouvrage intitulé : Eglise catholique où vas-tu ?
    Cette Eglise qui nous a nourris de ces principes moraux est devenue méconnaissable.
    Le cas de cette Eglise du Congo est lamentable. Rattrapée par le tribalisme distillé par les ordonnateurs politiques, elle n’est plus à l’image de l’abbé Badila et Monseigneur Mbemba qui surent s’opposer au pouvoir politique quand celui-ci prenait les chemins de traverse; et cette image de Monseigneur Milandou, « Ya Mbappé », comme nous l’appelions affectueusement au petit séminaire de Mbamou se courbant devant un pouvoir temporel, qui plus est, est entaché du sang du cardinal E.Biayenda, du président A. Massamba D.et de bien d’autres victimes innocentes est plus qu’ humiliante.
    Mes interrogations sur le pourquoi et le comment restent.

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