Que reproche t-on à Modeste BOUKADIA ? Par Dr Nadine Nagel-Boukadia

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Modeste Boukadia en meeting à Pointe-Noire

Il y a plus d’un an, le monde s’est appelé  » Charlie ». Cet événement nous rappelle que la Vie et la Liberté d’expression sont des biens précieux.

En arrivant à Brazzaville, le 15/01/2016, Modeste Boukadia fut accueilli par 1900 militaires et fut conduit à la maison d’arrêt de Pointe Noire.

Que lui reproche-t-on ?

Modeste Boukadia, Président du parti Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC) était candidat aux élections présidentielles de 1997. Mais suite au coup d’état du Général Sassou, la démocratie n’est plus depuis 5 ans remplacé par la loi martiale.

Modeste Boukadia et ses compagnons veulent ensemble construire l’avenir du Congo, travailler dans la liberté et la justice. Ils marchent sur les traces des pères fondateurs (messieurs Fulbert Youlou, Jacques Opangault et Felix Tchicaya). Les élections présidentielles de 2009 ont été entachées d’irrégularités. Modeste Boukadia et les membres du CDRC avaient appelé au boycott.

Après l’obtention d’autorisation, Modeste Boukadia a organisé 2 meetings, l’un à Brazzaville, l’autre à Pointe Noire. Du  » Ensemble Construisons l’Avenir », Modeste Boukadia a proposé un gouvernement d’union nationale. La réponse fut l’arrestation de 28 membres du CDRC, kidnappés chez eux.

Ayant pu échapper à cette rafle, Modeste Boukadia, respectueux du Droit et de la Démocratie, en utilisant les voies diplomatiques, interpelle les Organismes Internationaux, les Chefs d’Etat, leurs Ambassadeurs, et leurs présente le mémorandum de l’Etat « Sud Congo ».

En avril 2014, 14 des compagnons de Modeste Boukadia membres du CDRC sont condamnés à des peines de 2 à 7 ans pour atteinte à la sûreté de l’état. Modeste Boukadia sera condamné à 30 ans de travaux forcés, par contumace. Le code de procédure criminelle ne prévoit pas ce jugement par contumace…et de surcroît aux travaux forcés !

Modeste Boukadia mise sur la jeunesse, à qui il veut rendre sa dignité par le travail, la liberté et l’égalité pour tous. L’Afrique, malgré ses douleurs et déchirures, est l’avenir pour ses enfants. Elle est aussi le poumon économique du Monde.

Ce monde en ébullition où le sang et la mort sont quotidiens. Qu’en est-il de 750 000 congolais disparus ?

Les médias, ce contre-pouvoir politique, ne sont-ils plus capables de s’identifier à « J’accuse » de Zola. Avons-nous en 2016, une nouvelle affaire Dreyfus/ Boukadia ?

Rappelons, que le Congo a contribué à sauver la France pendant la seconde guerre mondiale, lorsque le Général de Gaulle avait transféré la capitale de la France à Brazzaville (Brazzaville, capitale de la France libre).

Pour que l’Afrique entre dignement dans le 21ème siècle, que les jeunes africains ne connaissent pas le sort des migrants syriens.

Libérez Modeste Boukadia, ses compagnons, libérez les prisonniers politiques, et ils libéreront le Congo.

Libérez-les maintenant.

Dr Nadine Nagel-Boukadia

Diffusé le 03 mars 2016, par www.congo-liberty.org

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15 réponses à Que reproche t-on à Modeste BOUKADIA ? Par Dr Nadine Nagel-Boukadia

  1. Anonyme dit :

    Bjr mme je suis touchee par votre cri mais vs savez aussi bien que moi les mms organismes internationaux qui soit disant sont garants des droit de l’homme du traite de varsovie sont les mmes qui jouent aux pompiers pyromanes ils se fichent completement de nous tant que leurs interts e sont pas menaces vous devez donc mobilisez ici partt et au congo en ecrivant ou en rencontrant des elus qui doivent poser des questions a valls sur ce qui se passeau congo et qu’elleest la position de la france il faut rappeler qu’ils oublient que paris nous il ya de nombreux franco congolais qui avaient crus en hollande et surtout qui pour la plupart vote a gauche la desolation a fait que la diaspora franco africaine a fait perdre la reion idf a la gauche et continuera avec les presidentielles en 2017 je pense que vous devez vous rapprocher du cnrt pour voir avec eux comment proceder merci

  2. tebola babins dit :

    Pourquoi Boukadia se bat pour la création de l’Etat du sud congo, même si je ne partage pas cette position, car avec un autre dirigeant ou avec un autre régime, je pense que le congo d’aujourd’hui peut faire vivre tous ses fils sans qu’on soit obligé de se séparer. Néanmoins, le régime actuel, pour ne pas dire Sassou Nguesso jouit lorsqu’un fils du Sud, notamment du pool qui ne cautionne pas sa barbarie est en difficulté. La préoccupation première de Sassou est de faire souffir voir mettre à genou les hommes du Sud afin qu’ils aillent lui demander pardon, et finalement pour les faire rentrer dans son giron. Comme la destruction du pays continue sans que personne ne lève son petit doigt. Sassou Nguesso est un dictateur qui maquille son régime avec les instruments de la démocratie. Il n’y a qu’à voir dans quel contexte il a changé sa constitution et demain dans condition il va se nommer président de la République en simulant une élection. Sassou doit quitter le congo et son régime avec, car il est nocif pour le congolais.

  3. Mark dit :

    @Madame Nadine Nagel -Boukadia,

    Que reproche t-on a Paulin Makaya?

    Avant son depart pour le Congo, Modeste Boukadia n’etait t-il pas conscient du danger?

    Pourquoi Mokoko s’echappe t-il de la prison?

    Qui semble etre un danger pour Sassou parmis Mokoko, Makaya, et Boukadia?

  4. OYESSI dit :

    Quand un pays est en manque des vrais démocrates et une société civile qui peuvent faire entendre leurs voix, quand un pays manque un contre pouvoir où la réprésentation nationale est nommée et non votée, quand un pays manque une justice indépendante mais une qui est aux ordres d’un assassin, quand un pays manque une armée républicaine pour défendre un peuple aux mains nues mais se transforme en milice pour être au seul service d’un tiran dictatueur comme sassou et sa bande, ma chère Nadine, nous arrivons à ce que le dictateur et ses affidés peuvent prendre n’importe quel citoyen de ce pays le jeter en prison et le tuer sans que personne ne lève le petit doigt car il n’ y a plus de combattants pour se battre.

    Couper le Congo en deux états comme le prône beaucoup de nos amis du sud Congo ne resoudra jamais le problème de la barbarie de nos politiques. L’état Congolais est mort né depuis son indépendance car la bétise a commencé depuis 1959.

    Sassou qui est le plus grand assassin que le Congo ait connu n’est venu qu’agrandir ce que les autres avaient commencé car les Matsokota ,Nganga Nzazou et bien d’autres sont assassinés bien avant sassou même s’il était déjà dans le giron du pouvoir car quand Youlou perds le pouvoir en 1963 un certain Dénis sassou devenu Dénis sassou Nguesso parce qu’adopté par papa Nguesso est déjà là.

    C’est dire que tant que tous les fils du Congo du nord au sud ne se lèvéront pas comme un seul homme pour chasser les gens comme sassou et ses amis du nord comme les Oko Ngakala, les Obami Itou, Yoka,…..et au sud comme les Mvouba, Mabiala, Manoukou, Koumba, Lenga Placide …au sud, nous ne trouverons jamais de répit car nous avions affaire à une grande association de malfaiteurs prête à tuer et à priver tout citoyen Congolais de ses droits régaliens.

  5. CPI MODI dit :

    Je suis dememe avis que Tebolq Bqbins, rien ne sert de diviser le Congo notre beau pays. Le vrai probleme de chasser SASSOU et son PCT au pouvoir et le pays sera libere.

  6. Isidore AYA dit :

    BONNE JOURNÉE A TOUS LES ESPRITS LIBRES ET RÉSISTANTS CONGOLAIS DE RIVE GAUCHE ET DE DROITE DU FLEUVE CONGO…

    Enjeux éducatifs sur un réseau global: Oui, l’inégalité entre couches sociales, traditions, cultures, sociétés et civilisations n’est pas fondée sur la nature – elle réside dans l’éducation ou l’information qu’on donne à l’individu ou plutôt dans celle qu’on lui refuse. Ceci est un cas de prise de conscience universelle au niveau philosophique, politique, économique, social, culturel, environnemental et sociétal. Élevons ensemble la raison (le doute et la pensée) et éveillons en nous l’esprit humain (l’esprit critique, car la critique aiguise l’intelligence, la créativité et l’innovation et l’éveil de conscience), la liberté de conscience et les valeurs morales (le bien contre le mal). Du stade animal (le sauvage) au chaînon manquant (entre le sauvage et le barbare) au stade inférieur d’humanité ( le barbare) puis au stade d’humanité (l’évolué, le raisonnable, le conscient de ses actes, de ses habitudes, de son comportement et de leurs valeurs morales) et enfin au stade supérieur d’humanité ( le civilisé). L’idée du civilisé peut être interprétée sur différents aspects: anthropologiques, humanistes, amoureux, philosophiques, politiques, institutionnels, économiques, technologiques, sociaux, cultuels, traditionnels, culturels, environnementaux et sociétaux sur différentes échelles. En 1795, dans « Esquisse d’un tableau des progrès de l’esprit humain » de Condorcet, l’idée du civilisé désignait les progrès accomplis par l’individu dans une nation ou société donnée. Il fut possible de passer de la barbarie, à l’état de droit, de citoyen, de civil ou de civilisé, quel que soit le droit positif en vigueur ou les autres facteurs locaux tels que la tribu, l’ethnie, la nationalité ou la religion. C’est pensé par Isidore AYA TONGA, intellectuel congolais, philosophe naturaliste et scientifique environnementaliste !!! https://www.youtube.com/watch?v=FsIRdGhzYvw

  7. VAL DE NANTES ,TOUJOURS PROMPT A LA DIVISION , initiée par sassou dit :

    La mise en prison du mbochi SASSOU des fils du sud CONGO est une arlésienne .Ce sont là des actes qui justifient les arguments de ceux, qui sont pour la division du pays .
    Le fait de dire que , notre pays se divise , au regard des politiques discriminantes à l’égard des autres régions du pays , n’a pas , que je sache, tué des milliers de nos compatriotes , comparé , aux actes de nos compatriotes ayant troué les caisses du trésor au détriment des équipements médicaux , capables de les sauver de la mort .
    Je ne me suis jamais départi de l’envie de séparation de notre pays , si de tels actes tribalistes s’y pérennisent .
    LA MISE EN PRISON DE MAKAYA et DE BOUKADIA est un acte politico- tribaliste, et n’augure en rien , des lendemains meilleurs pour notre pays .
    La revanche , est l’ennemie du consensus , car elle se prend sous l’effet de la colère .
    C’est plus facile de dire aux autres de pardonner , que de poser des actes blessants .
    SASSOU déconstruit le pays , par son tribalisme pathologique , ce ne sont pas tous les mbochis qui en sont responsables , mais sa position présidentielle engage toute sa tribu .
    N’en déplaise aux biens pensants congolais .

  8. MIAKA dit :

    madame quand vous vous posez cette question : « Que reproche t-on à Modeste BOUKADIA ? « . Etes-vous consciente ?

  9. Pierre maboyo dit :

    Mr Boukadia avait il signe des accords avec le Regime de BRAZZAVILLE? Si oui!!!! Alors quels etaient les conclusions? N’etait il pas conscient du Danger qu’il courait en foulant le sol congolais? Alors que bien avant son depart Mr. Makaya Paulin etait incarcere a la maison d’ arret de BRAZZAVILLE.

  10. VAL DE NANTES dit :

    AU REGARD DE LA DEMOCRATIE , ils n’ont rien fait .LEURS PECHES C’EST D ‘être sudistes .
    le reste relève de la gymnastique cérébrale .

  11. Lubu dit :

    A Madame Nadine Nagel -Boukadia,

    Quand Pascal Lissouba disait en pleine guerre de 1997 qu’il ne fallait pas compter sur la communauté internationale, je pensais à l’époque qu’il bluffait, j’étais jeune, je ne comprenais rien à la politique, aujourd’hui j’ai compris. cette communauté crée des dictateurs pour leurs intérêts comme sassou, et demain, il le destitue quand les intérêts sont menacés comme bokassa.

    Voyez-vous madame, pour ces occidentaux, la politique des intérêts passe avant la morale. alors qu’est ce que vous devriez faire en tant que femme ? Créer des associations pour la sensibilisation et l’éveil des consciences des femmes. Quand les hommes vont se lever, les femmes aussi car on ne négocie pas avec un dictateur , on le chasse.

  12. Un homme comme moudilou qui est aller à Brazzaville pour soit disant faire tout pour faire tomber le général mokoko qu’il avait des secret contre le général vraiment c des traite lui qui disait que sassou avait le sida et il avait son dossier il est médecin il travaille à l’hôpital salpetriere c un menteur or c un voyou de château rouge qui se maquille comme leur chef sassou

  13. Revelino dit :

    Il va falloir que nous sortions des discours convenus. Avoir des sentiments ou des ressentiments ne sauvent personne ni un pays de la décadence. Que Sassou s’attaque systématiquement aux congolais dit du sud (je déteste m’exprimer ainsi car je ne perçois pas de différence) pour continuer à faire croire aux esprits faibles que le sud est un problème, c’est une évidence que tout le monde a compris. Que ceux qui se sentent concerner parce que ressortissant du Sud du pays foncent tête baissée pour réclamer une scission du pays, c’est se laisser entrainer par des sentiments ou des ressentiments, fussent-ils justifier, mais qui ne sauvent pas un pays ni les citoyens qui en sont victimes. Si on n’est pas capable de mettre nos sentiments de coté et de trouver des solutions froidement, il est inutile de penser même à la scission. Car c’est la solution de la facilité, du moindre effort. Or, le noir est reconnu comme un partisan du moindre effort. C’est pourquoi, les autres ne nous accordent aucun crédit, aucun respect. Nous n’avons même pas le respect pour notre propre personne. L’exemple du Soudan du Sud devrait faire réfléchir tous ceux qui sont partisans de la solution de la facilité.

    Cette indépendance accordée par la France est un cadeau empoisonné. Quand on n’a jamais souffert pour obtenir sa liberté, on ne peut comprendre l’importance d’être libre et on ne peut s’autoriser à rendre ses semblables esclaves car on a en mémoire les souffrances passées infligées à nos aïeuls par le colon français. Nos pères fondateurs n’ont pas souffert pour obtenir cette indépendance qu’ils chérissaient tous. S’ils avaient la moindre idée de ce que veut dire être libre, ils ne se seraient pas autorisés à nous embarquer dans une guerre civile dès 1959 qui étaient les prémisses d’un Congo en décadence à venir. Les gens qui ont un bien en commun à chérir ne se donnent pas en spectacle en se massacrant entre eux à coup de machette pour des raisons insignifiantes de pouvoir s’ils avaient seulement la moindre idée de ce que veut dire être libre. Ayant hérité d’une démocratie, Youlou nous conduit dans un système politique dans lequel c’est la loi du plus fort qui l’emporte. Résultat des courses, on hérite d’un système politique à parti unique qui a pour corollaire la confiscation des libertés individuelles et le culte de la personnalité car il ne peut en exister qu’un. Avec lui débute un système politique dans lequel beaucoup de nos aïeuls trouveront la mort à cause de l’intolérance érigée en mode de fonctionnement. S’ils avaient compris l’importance de la liberté, jamais Youlou et les autres se seraient autorisés à faire disparaitre le multipartisme hérité du colon pour nous conduire vers un système à parti unique corollaire d’une disparition de la contradiction pour adopter un système du oui oui. Nos pères fondateurs n’avaient aucun idéal pour un Congo uni. Dès qu’ils ont eu la possibilité de prendre les rênes du pays, construit de toutes pièces par les colons français pour répondre à leurs besoins, ils se sont canardés entre eux. Voilà les prémisses d’une indépendance souillée par le sang des innocents. Et vous voudriez qu’il ait la paix aujourd’hui, la tranquillité des esprits, la liberté d’entreprendre, la liberté des opinions, tout ce qui fait l’être humain quand on a commencé par apporter la mort à ses concitoyens qui aspiraient à être congolais pour la première fois de leur existence.

    Je me sens profondément congolais. Et ce qui touche un congolais dans sa liberté me touche. On peut ou ne peut pas être d’accord avec les opinions des uns et des autres, mais une chose que chacun doit prendre en compte comme un marqueur indélébile, la liberté de Makaya, Boukadia et autres est non négociable et ne se monnaye pas. Un congolais ne doit pas être esclave dans son propre pays. Et pour cela, on n’a pas besoin de diviser un pays qui est déjà mal parti dans ses fondements pour en rajouter de nouveaux.

    Quand les congolais auront atteint la maturité politique qui les conduira à privilégier l’intérêt du pays au détriment de l’intérêt individuel, quand le congolais ne portera plus la mort à un autre congolais pour des raisons de pouvoir, ça sera le début du Congo en tant que Nation. Car, nous aurons compris, qu’au-delà de nos divergences, le Congo est sacré et nul ne peut l’avilir. Parallèlement, nous aurons pris nos distances avec le colon français qui ne pourra plus instrumentaliser un congolais pour le faire faire le sale boulot qui consiste à défendre leurs intérêts. Ce congolais cessera d’être le préfet de la France. Ainsi, débutera le patriotisme.

    Vive le Congo !!

  14. DEKELONDY dit :

    Les militants de Modeste BOUKADIA et Paulin MAKAYA devraient travailler ensemble.

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