Parfait Kolelas
Le B A-BA d’une élection libre et transparente est le fichier électoral nous apprennent les nombreux scrutins à travers le monde, sauf dans un pays, le Congo-Brazzaville.
Depuis l’annonce de l’élection présidentielle anticipée que le tyran de Brazzaville, Denis SASSOU-NGUESSO a imposé le 20 mars 2016, les candidatures à la magistrature suprême foisonnent et la dernière en date est celle de Parfait KOLELAS qui a été intronisé à cette folle course par ses militants, le 06 février 2016 au Palais des congrès de Brazzaville.
Le premier enseignement de la candidature de celui que ses partisans appellent le « Docteur » Parfait KOLELAS, est qu’il n’a plus le droit d’utiliser l’appellation « MCDDI » qui revient de plein droit à son frère cadet et ministre Landry KOLELAS, que Denis SASSOU-NGUESSO a consacré sur le plan administratif, seul patron de ce grand parti… malheureusement familial. Son financement public sera attribué de droit à Landry et non plus à Parfait. Ce dernier se présente donc sous le sigle de la Conférence des Démocrates Humanistes Africains (CODEHA) dont l’un des membres très influent est le Général et grand flic de son Etat, Emmanuel NGOUELONDELE-MONGO.
Le deuxième enseignement de cette mascarade électorale dont personne ne conteste le caractère frauduleux et anti-démocratique, y compris l’homme providentiel que certains congolais attendent, le Général Jean-Marie Michel MOKOKO qui a démissionné de ses fonctions de conseiller spécial du dictateur de Brazzaville, le 03 février 2016, a réussi à transformer l’IDC-FROCAD en une armée mexicaine à savoir, son incapacité à diriger avec plusieurs donneurs d’ordres incohérents, et surtout une organisation où tout le monde occupe un poste honorifique, mettant à jour l’égocentrisme et l’irresponsabilité de ses leaders, incapables de s’entendre sur l’essentiel.
Peut-être que pour tous ces candidats dont Parfait KOLELAS, l’essentiel est de participer…bien que leurs partisans répondent à qui veut l’entendre : le pouvoir se gagnera dans la rue et non dans les urnes !
A ce stade actuel de la Présidentiellerie 2016, le boucher de l’Alima est pour le moment le seul gagnant, car le scrutin du 20 mars, aux yeux de la communauté internationale n’est pas discriminatoire en terme de candidature et s’annonce ouvert à tous.
Cette même communauté internationale qui s’appelle la France au Congo-Brazzaville opposera à ces mêmes candidats lorsqu’ils contesteront ce scrutin, qu’avoir participé sous-entendait être en phase avec cette élection et que toutes réserves à celle-ci auraient dû être faites en amont. Le Quai d’Orsay sortira de ses archives et mettra à jour son communiqué appelant tous les acteurs congolais à la retenue. Lorsqu’on sait que la fameuse communauté internationale (La France) privilégie la pseudo stabilité, la paix des armes et des cimetières à la démocratie en Afrique…il ne faut pas avoir une boule de cristal pour imaginer la suite…
Nous souhaitons néanmoins Bonne chance aux apprentis sorciers !
La Rédaction
Diffusé le 06 février 2016, par www.congo-liberty.org
Les Congolais me laisseront toujours pantois par leur naivite.Ils vont tous participer a l’election présidentielle d’un seul tour organisée par le mercenaire des multinationales françaises et de l’empire français.Je poserais la question suivante Jean Marie Mokoko c’est un autre ou le meme dont Elf avait donné l’argent pour faire le coup d’état afin d’empêcher la transition menée par Milongoi.Si la réponse est oui,alors je peux dire sans équivoque que les Congolais sont maudits.
C’est avec les canons que le peuple Congolais se libérera du joug colonial,il faut la force brute pour sortir le Congo de l’emprise de la france et ses multinationales.
Je conseille à P. Kolelas, Tsaty Mabiala, C. Mierasa, O. Salissa, et les autres de soutenir J. M. Mokoko et de retirer leurs candidatures. Entendez vous pour faire gagner Mokoko afin de dirriger une transition de quelques années, occasion de convoquer une nouvelle conférence nationale qui conduira au vote d’une vraie constitution et à des élections libres et transparentes. Il n’a ni Homme providentiel ni magie ni miracle ni fetiche pour convaincre Sassou (c’est un psychopathe) ni pour éviter un autre bain de sang et des troubles socio-poligiques dans notre pays où le peuple souffre déjà beaucoup trop. Je crois personne ne désire voir le sang des innocents couler bêtement pour les mêmes bêtises. Fabriquer une solution pour simplement se débarrasser de Sassou et aller à autre chose, passer aux vraies choses. Je ne pense pas que Le général Mokoko viendra se dresser en dictateur contre les congolais. C’5ma proposition. Personne d’autre que Sassou ne gagnera cette simili élection où tout est déjà fait même les résultats sont déjà prêts avant même l’élection. Réfléchissez et priorisez l’intérêt national. Oubliez les bains de foule et les conseils de vos militants/électeurs ( qui ne sont que les gens de votre région). Ça n’a pas de sens de prétendre gagner l’élection de Sassou par Sassou pour Sassou. Si vous soutenez tous Mokoko, on est sur qu’il gagnera dans toutes les régions avec l’aide de la vigilance de vos militants et de l’armée (dont laquelle il jouit aussi d’une bonne réputation,). Réfléchissez vraiment! Bonne chance!
C’est vrai qu’il y a une réforme de l’orthographe française, est ce que le verbe « rebâtir » s’écrit maintenant avec e à la fin?
Pourquoi des affiches en français quand on ne maîtrise pas cette langue? Ne serait-il pas mieux d’écrire en kituba ou en lingala? Le drame au Congo est que tout le monde se croit présidentiable, même sans programme. Pas étonnant que l’autocratie ait un avenir assuré
Je suis tout à fait d’accord avec la Duchesse de Linzolo. Sassou ne se maintient au pouvoir que par les armes, or s’il a en face de lui un militaire de la trempe de Mokoko, l’armée sera divisée et c’est sur que sassou aura du mal à imposer son dicktat.
Il ne pourra compter sur ses de ventripotents très enrichis de généraux et ses nombreux colonels malheureusement pour lui, ce ne sont pas eux qui vont à la bataile mais les laissez pour compte qui sont les hommes de troupe, les sous officiers( sergents, sergents chefs adjudants …).
Sassou le sait puisque même dans sa maison ou dans son clan les vols d’argent sont légions tellement çà traine de partout. Ses militaires au petit grade ont marre de ne servir qu’eux pendant qu’ils souffrent alors qu’ils se sont battus de 1997 à 2002 pensant que c’était leur pouvoir à eux tous. Il suffit d’être du milieu et écouter ce que ces pauvres soldats entendent reserver à sassou et son clan le jour J surtout que sassou veut leur imposer un « zairois » comme héritier du pouvoir conquis par le sang. Sassou et les siens le savent.
Si toute l’opposition laissait tous ses égo de côté et soutenait Mokoko avec qui elle se serait d’abord mis d’accord pour une transition pour remettre le congo sur les acquis de la CNS, je paris qu’au soir du 20 Mars, sassou n’aurait que deux choix:
Accepter la victoire de l’opposition par Mokoko interposé, ou se déclarer vainqueur et en ce moment là, il aura choisi de partir en exil parce que cette fois ci ce sera le peuple contre lui et son clan et non son coup d’état contre le Président Lissouba élu démocratiquement pendant qu’ il n’est sorti que 3ème dans une élection régulièrement organisée.
La france n’aura pas de choix que d’être du côté du peuple si seulement si elle veut encore sauvergarder encore ses intérêts au Congo.
Pour ceux qui croient toujours que Mokoko avait reçu l’argent d’Elf pour faire un coup d’état contre Milongo et que nous rêvons ou sommes maudits se trompent.
Qu’avait Milongo comme poids militaire pour qu’à cette époque Mokoko ne puisse pas faire son coup d’état alors que c’est ce même Mokoko en tant que CEMG avait refusé à sassou de torpiller la CNS laquelle a permis à Milongo d’être élu premier Ministre de la transition.
De ce que je connais de cet AET, puisuqe sorti de la même école, c’est que c’est un véritable patriote et si je soutiens que si l’opposition doit se ranger derriere lui pour mettre sassou hors d’état de nuire, c’est parce que je connais l’armée divisée en ce moment entre les sacs à dos et les militaires ayant suivis un cursus militaire régulier qui n’acceptent plus d’être ridiculisés par les cobras et autre milice.
Souvenez vous de l’arrivée de Marien Ngouabi au pouvoir en 1968.
Eh oui mon frère Seba, il me semble que c’est encore un docteur, je ne sais en quoi. Et on veut être président du Congo en 2016. Pourtant, le temps de » Muéssé a kalissi dégué » du vieux Opangault est revolu.
On peut bien avoir des coquilles dans un texte, mais sur une affiche d’un candidat à l’élection présidentielle, c’est gros quand même.
NE PAS FAIRE LIRE CES TEXTES PAR CES CONSEILLERS ASSERMENTES EST UN SIGNE DE DICTATURE LATENTE .
LE DOCTORAT ne dispense pas de faire des coquilles ,encore faut il se remettre en question pour performer son doctorat .D’où le recyclage de nos diplômes et on se forme tout le long de notre vie .
Je suis indigné de voir fleurir tant des fautes sur les annonces de KOLELAS , il n’en est pas à sa
première coquille .Au point de douter de ces qualités intellectuelles .
A , ce niveau de compétition intellectuelle , politique et morale , on se doit d’être au top .
Mon cher frère Webmaster Mingwa
La « démocratie à la congolaise selon l’angle des maîtres de Paris » s’apparente à une guerre dans les forêts tropicales de l’Amazonie ou de la Cuvette Ouest.
Rien n’arretera cette folie de la France avec ses valets contre un peuple …si ce n’est la rue qui le fera.
Apparemment, tout le monde est pris dans ce tourbillon des défaites de la raison.
Cette même ici sur ce même site (candidature de Okombi), je disais que les candidatures de Kolelas, Mabonzo munari, Dzon, Mpouélé, Oba, Bowao, etc, suivront dans la semaine.
Nous y sommes.
Le dictateur peut danser à joie dans fin.
Mawaaaa.
Demain, quand Sassou annoncera sa victoire dès le soir du 20 mars 2016, puisque la date du second tour n’est prévue nulle part, personne ne la contestera. M. Sassou se prévaudra des nombreuses candidatures du FROCAD et de l’IDC ici évoquées. M. Sassou et son clan diront que l’élection a été démocratique. Pour preuves, cette multitude de candidatures ! Aujourd’hui, les autres oublient qu’ils servent de FAIRE-VALOIR pour justifier la CANDIDATURE UNIQUE du patron du PCT qui est revenu aux méthodes et pratiques du Parti Unique, du monopartisme. Mais qui contestera cela ? Personne ! Sauf à crier à la FRAUDE !
Bsoir à tous!
Avec mon conscrit Oyessi, je tiens le même raisonnement. On a tant débattu de cette question de candidatures et de leur logique qu’on n’en oublie certains aspects. J’ai soutenu l’idée qu’il faut un militaire comme candidat unique de l’opposition parce que cette élection n’est pas comme toute autre élection; elle n’est pas politique; elle est sur un théâtre militaire.
Kolélas, Okombi, et autres, le 20/10 dernier, vous avez été assignés à résidence, qu’avez-vous fait contre? rien. et aucun de vos prétendus militants n’est venu organiser une manif de soutien à votre cause. Ma conclusion sur cette date est que vous n’avez aucun poids politique réel. Du reste, le MCDDI est passé de 28 députés en 1992, et l’UPADS plus de 40 députés à moins de 12 députés aujourd’hui pour chacun d’entre vos partis. Ca signifie bien quelque chose. Cela signifie simplement que vous n’avez plus la capacité de contester, voilà pourquoi aux élections passées, vous n’avez jamais pu contester la tricherie, la fraude, la corruption, et la répression.
Vous n’avez plus la capacité de contester les nominations des maires, alors qu’ils devraient sortir des urnes.
Ecoutez la sagesse de la Duchesse de Linzolo, et le bon conseil patriotique de Oyessi. Pensez d’abord à la libération du Congo de la dictature de ce tricheur et on verra après. Faites signez, si vous n’avez pas confiance, un protocole d’accord que Mokoko en cas de victoire devra instaurer une transition de 3 ans, à l’issue de laquelle il ne pourra se présenter aux élections présidentielles qui en suivraient. Vous aurez alors le loisir de concourir dans un scrutin loyal; après tout, vous avez encore pour vous votre âge, qui vous aidera dans cette bataille le moment venu.
Mokoko est bien plus patriote que bien d’entre nous et le fait qu’il ait été conseiller chez sassou nguesso n’a jamais entamé son patriotisme…Il ne sert à rien de soulever à chaque fois des faits qui souvent ne sont pas si déterminants. je vis au Congo, je connais quand même la mentalité des gens. Si on devait étaler les faits politiquement peu corrects, il n’y aurait pas de candidat quelque peu sérieux en face de sassou nguesso ; il faudra alors aller chercher un congolais dans la brousse qu’il faudrait lui opposer à ce type à qui la chance sourirait encore une fois de plus…
Je souscris à la thèse développée par la Duchesse de Linzolo, Oyessi et Mwangou. Au point où nous en sommes, il est souhaitable que tous se range derrière Moukoko pour se débarrasser du sanguinaire fou. Rien qu’à l’idée de penser qu’il pourra se succéder à lui-même, même de façon frauduleuse, me donne des ulcères. Je n’ose même pas y penser.
Si ces opposants avaient le sens patriotique, ils privilégieraient l’intérêt national. Il en va de la survie de tout un peuple. Ce qui tue les africains, c’est l’absence du sentiment national.
J’ose espérer que ses pseudo opposants sauront faire taire leurs égoïsmes pour entendre raison, la raison du peuple. L’histoire leur sera reconnaissant d’avoir été capable de s’effacer pour privilégier l’intérêt de tous.
Vous êtes tous stupides, comme si vous ne connaissez pas le gagnant des présidentielles de mars.
Un coup vous refusez de voter, un coup accepter de participer au vote.
Vous ne savez même pas ce que vous voulez.
Arrêtez de faire tuer les gens pour rien, bande de guignols.
Les Congolais sont vraiment des esclaves je constate que le français pour certaint Congolais devrait etre une langue que nous devrions maitriser non , je dis non c’est la langue de celui qui nous tue , pour les Congolais faire des fautes en français c’est etre idiot changer se comportement le Congolais na pas besoin du français pour vivre les chinois ont beaucoup d’ingenieur qui ne parle night ecris le français
Congolais esclave idiot du tueur français
Cet non événement , son porte serviette Manangou l’avait déjà annoncer , les enfants kolelas sont des minables ! Parfait à vendu son âme au diable , comment comprendre une telle décision si c’est n’est pas que pour l’argent du crime ! Votre père à déjà fait beaucoup des victimes dans le pool a cause de sa position girouette motivé par l’argent sale et vous continuez dans la bêtise! Franchement quel est l’idiot qui peut croire à la sincérité de sassou et sa bande des mbochis à vouloir organisé une élection claire et transparente ? Alors dans les voeux de AYESSA Firmin aux personnels de la présidence il déclare que la tempête est passé le pouvoir a tenu bon ,plus de peur que de mal le pouvoir nous appartient encore pour très longtemps, lançait Ayessa à Bénoit Moudélé Gollo et à Basile IKOUébé !!!
Que proposez-vous pour faire partir le fils de satan? Vous passez votre temps à critiquer les candidats, mais vous n’apportez aucune solution. que de la critique stérile.
Vous demandez aux candidats déclarés de s’écarter au profit de Mokoko en alléguant qu’il serait le seul capable de battre le fils de satan militairement. Mais dites-nous comment Mokoko, un général sans armée depuis 1993, peut-il affronter le fils de satan sur le plan militaire là où Tsourou, le colonel ayant des troupes?
Sincèrement, le fils de satan a bien détruit le congolais au point où on nous pond des analyses qui oublient la sociologie politique du Congo.
Quel est ce Kongo ou ce Téké qui acceptera de voir deux candidats de la cuvette s’affronter dans une élection alors que leurs tribus sont extra-minoritaire démographiquement? Qui a oublié que les gens de la cuvette sont au pouvoir depuis 1968 pour accepter encore de voir les mêmes figures?
idée qui es-tu? Qui sers-tu?
Les gens qui militent pour la candidature unique de l’opposition sont au service du fils de satan sachant le tribalisme actuel au Congo. En effet, jamais un lari-kongo du Pool, un kongo-téké du Grand Niari, un téké des Plateaux ou un vili votera au premier tour pour un candidat qui n’est pas de sa région ou de son groupe ethnique ; idem pour les ethnicistes klepto-sanguinaires mbochi qui ne jurent que pour le fils de satan. Il ne peut voter qu’au deuxième tour pour un candidat non issu de son groupe ethnique. Aussi, ceux qui poussent pour une candidature unique de Mokoko ne font que travailler pour le fils de satan, car c’est le moyen le plus sûr de motiver les gens, qui ne verront pas le candidat de leur groupe ethnique concourir à la présidentielle, de rester chez eux.
Bon, depuis le début , j’aimais bien ce site; mais je suis au regret de constater que quelque chose a bien changé depuis le lancement de cette campagne.Bref, aux congolais, je dis que sassou va partir ce printemps. Aussi, ne vous laissez pas divertir par ces oiseaux de mauvais augure englué comme ces animaux recouverts de brut chaque fois qu’il y a une catastrophe pétrolière aux larges des côtes d’un pays.
Ayez le courage, car la fin est proche.
Que Dieu vous bénisse !
Même Mokoko reconnait que le vote au Congo est influencé par des variables ethniques. Ah les sassouistes! Bref, ce printemps, vous Allez vider le carreau.
LU POUR VOUS
Jean-Marie Michel Mokoko : « Je suis candidat à la présidentielle pour porter la voix des Congolais »
Propos recueillis par Joan Tilouine
LE MONDE Le 07.02.2016 à 20h48 • Mis à jour le 07.02.2016 à 20h49
Le général Jean-Marie Michel Mokoko, à Bangui, le 19 décembre 2013.
Depuis Bangui, le général Jean-Marie Michel Mokoko annonce au Monde Afrique sa candidature à l’élection présidentielle du 20 mars au Congo. Représentant spécial de la présidente de l’Union africaine (UA), chef de mission pour la Centrafrique et l’Afrique centrale, il a démissionné le 3 février du cabinet présidentiel, où il était, depuis 2005, conseiller chargé des questions de paix et de sécurité.
Cet ancien chef d’Etat major des forces armées congolaises (de 1987 à 1993) jouit toujours d’une certaine popularité dans son pays. Lors de la Conférence nationale, en 1991, il avait notamment persuadé Denis Sassou-Nguesso de se retirer du pouvoir et a contribué à l’avènement du multipartisme.
Toujours en fonction à l’UA pour qui il a mené ces dernières années des missions de médiation au Mali, en Côte d’Ivoire, ou en Centrafrique, Jean-Marie Michel Mokoko prévoit de rentrer à Brazzaville le 9 février. A l’élection présidentielle du 20 mars, il affrontera le chef d’Etat sortant, Denis Sassou-Nguesso, au pouvoir depuis plus de trente ans, et plusieurs figures de l’opposition.
Pourquoi annoncez-vous maintenant votre candidature à l’élection présidentielle ?
Au regard de la situation qui prévaut au Congo, le moment est venu pour moi de me présenter pour porter la voix du peuple. Car l’heure est grave et la situation politique du pays n’a cessé de se détériorer. Il est temps d’écouter les Congolais qui veulent reprendre leur destin en main. Le président Denis Sassou-Nguesso doit l’entendre et se retirer comme un homme de paix. C’est un tournant dans ma vie. J’ai pris le temps de réfléchir. Je suis prêt.
N’est ce pas trop tard ?
Je ne crois pas. Tout le monde se préparait à une élection présidentielle prévue en juillet. Elle a été avancée au 20 mars. Dont acte. J’entends le chef d’Etat et l’opposition parler de paix. J’en prends note. Mais rien de concret n’a abouti. Or, le temps presse car la période électorale peut donner lieu à une crise grave si rien n’est fait. Je reste sceptique quant à un processus électoral transparent promis par le pouvoir en place. En m’engageant dans cette campagne, je vais poser le débat très clairement sur les conditions du scrutin.
« UN SOULÈVEMENT POPULAIRE ET PACIFIQUE N’EST PAS À EXCLURE. MOI, JE ME RANGERAI DU CÔTÉ DU PEUPLE »
Mais pour moi c’est très clair : si la commission électorale indépendante ne devient pas vraiment indépendante et si la transparence du scrutin n’est pas garantie, alors il faudra réagir. Ce sont les Congolais qui décideront de la suite. Un soulèvement populaire et pacifique n’est pas à exclure. Moi, je me rangerai du côté du peuple.
Vous aviez timidement pris position contre le changement de constitution voté par référendum en octobre 2015 dans des conditions décriées par la communauté internationale. Pourquoi n’avez-vous pas répondu aux appels de certains manifestants et membres de l’opposition qui sollicitaient votre retour à ce moment-là ?
Pour le compte de l’UA, je suis l’évolution de la situation régionale de très près. A mon sens, au Congo, depuis deux ans, il y a un débat porteur des germes d’une crise qui peut toujours survenir. L’opposition et le pouvoir de Denis Sassou-Nguesso, qui cumule plus de trente ans à la tête de l’Etat, ne sont parvenus à établir les conditions d’un dialogue.
« AU CONGO, DEPUIS DEUX ANS, IL Y A UN DÉBAT PORTEUR DES GERMES D’UNE CRISE QUI PEUT TOUJOURS SURVENIR »
En octobre, des manifestants se sont tournés vers moi dans l’espoir que j’intervienne. Certains sont morts sous les balles de la police. J’ai senti un frémissement autour de mon nom, mais j’ai souhaité mûrir ma décision.
Il est aujourd’hui clair que cette modification constitutionnelle n’avait pour but que de faire sauter les verrous de l’âge et de la limitation de mandats prévus dans la précédente loi fondamentale pour permettre à Denis Sassou-Nguesso de se représenter. C’est sans doute une erreur de sa part. Dernièrement, j’ai été contacté par de nombreux émissaires et porteurs de messages venus me voir à Bangui, m’appelant à m’impliquer clairement. Une opinion du peuple se dégage, et je me suis toujours senti être un homme de devoir.
Lire aussi : Congo : l’opposition attend une présidentielle transparente
Plusieurs figures de l’opposition ont déjà annoncé leur candidature à la présidentielle, qu’en pensez-vous ?
Avec plusieurs candidatures de l’opposition, personne ne gagnera au premier tour. Je pense avoir une assise nationale et pouvoir être au second tour. A ce moment-là, nous discuterons des alliances en fonction de nos projets et visions. Et si je ne suis pas au second tour, je soutiendrai alors le candidat dont je me sentirai le plus proche. Il faut être clair : ce sera difficile pour l’opposition d’affronter un président sortant qui jouit d’une force de frappe financière sans égale. Et il ne faut pas non plus nier que le vote au Congo est influencé par des variables ethniques et régionales.
Lire aussi : Présidentielle au Congo : le premier parti d’opposition désigne un candidat
Comme Denis Sassou-Nguesso, vous êtes originaire du nord du pays. Comment comptez-vous réduire la fracture politico-ethnique qui divise le nord et le sud du Congo ?
Je crois que dans le passé, j’ai démontré que je n’étais pas l’homme d’une région, d’une ethnie, d’un clan. En tant que militaire, j’ai toujours œuvré au nom de l’intérêt national, pour l’unité. Aujourd’hui, comme candidat indépendant, je ne me sens ni du nord ni du sud du pays, mais plus que jamais congolais. Et je veux croire que les Congolais sont prêts à gommer cette fracture Nord-Sud si on leur propose un projet de développement national. Je veux un Congo où chacun dispose des mêmes chances, et où l’on privilégie les compétences qu’importe l’origine ethnique.
Lire aussi : « Sassou », maître du Congo jusqu’en 2031 ?
Avez-vous été récemment en contact avec les leaders de l’opposition ou avec le pouvoir ?
J’ai envoyé une lettre de démission du cabinet présidentiel le 3 février. Elle est claire. Et je n’attends pas de réponse de la part du président. Avec les personnalités politiques de l’opposition, je n’ai pas encore entamé de prise de contact officielle. Jusqu’à ce jour, j’ai travaillé dans l’ombre. Je rentre le 9 février à Brazzaville et je m’entretiendrai ensuite avec les responsables politiques de l’opposition.
Lire aussi : Le général Mokoko quitte Denis Sassou-Nguesso, avant de l’affronter à la présidentielle
Avec quels moyens allez-vous faire campagne, et sur quels thèmes ?
J’ai travaillé à mettre en place des comités de soutien dans tout le pays. Je sais bien que le président sortant mènera une campagne à l’américaine avec beaucoup de ressources dont on peut deviner la provenance. Je compte faire de mon mieux avec peu de moyens. Je n’irai sans doute pas courtiser des chefs d’Etat et des partenaires étrangers. Je parlerai directement aux populations, dans les villes et villages, je ferai du porte-à-porte et je défendrai un discours d’intégrité et de valeurs. Pour moi, la première urgence est de changer les mentalités, moraliser l’appareil d’Etat, éliminer la corruption et regagner la confiance de la communauté internationale.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/02/07/jean-marie-michel-mokoko-je-suis-candidat-a-la-presidentielle-pour-porter-la-voix-des-congolais_4861020_3212.html#YwXX5fTLc7oHKsGI.99
Le général mokoko à vous attendez à bras ouvert je suis tellement contente avec vous le tribalisme va disparaître sassou nous a amener la division depuis 32 ans nous étions un seul peuple du nord au sud ouest notre congo doit revenir comme on était avant que dieu vous bénisse mon général on est ensemble
La Duchesse de Linzolo, Oyessi, Mwangou, Revelino.Je valide à 100% vos propos.Tout est bien dit. Informons nos familles,amis, connaissances… au pays qui ont l’âge de voter,de voter pour J MM Moukoko. C’est main tenant qu’il faut commencer. Je suis pour J MMM.
AVANT DE LIRE LE TEXTE
L’AFFICHE MERITE D’ETRE MODIFIER. ON NE DOIT PAS LAISSER CETTE COQUILLE SUR L’AFFICHE D’UN GRAND PARTI COMME LE MCDDI.
MERCI
@ A mon frère BAKALA TELEMA,
Les phrases suivantes dans votre post ont retenu mon attention et si je réagis c’est que je fais partie de ceux qui critiquent l’opposition, non par plaisir mais simplement parce que ceux qui l’a composent ont choisi comme fond de commerce la politique et nous sommes ceux à qui elle vient demander les voix pour aller au soleil source d’enrichememnt au Congo.
Et comme tel, leurs actions sont surveillées à la loupe, c’est pourquoi les membres de l’opposition doivent être constants et éviter de nous servir à chaquefois de la connerie. Elle doit éviter à tout pris de nous dire une chose aujourd’hui et son contraire demain.
Tous les congolais ne sont pas de cons qui applaudissent même les fous pour peu qu’on leur donne une primus et un billet de 1000 fcfa dévalué.
Ceci étant vous dites » Vous passez votre temps à critiquer les candidats, mais vous n’apportez aucune solution que de la critique stérile ».
Je souhaiterai savoir quelle solution apportez vous puisque nous autres n’avions que la critique à la bouche. Rien, donc il vaut mieux se taire que de nous vilipender alors que dans nos post, nous prenons bien une position. Dans le cas présent nous donnons notre avis par rapport à l’arrivée du général Mokoko sur l’échéquier électorale alors qu’il s’est toujours mis en retrait.
Et vous ajoutez « Même Mokoko reconnait que le vote au Congo est influencé par des variables ethniques. Ah les sassouistes! Bref, ce printemps, vous Allez vider le carreau. » mais vous ne dites pas comment les sassouites vont vider le carreau au printemps. Tiens au congo, nous avions le printemps? Première nouvelle!!! Aliénation, tu me tiens.
Franchement, pensez vous que Mokoko est un extra terrestre qui ne connaît pas ce qui se passe au Congo au point où çà vous surprends que même Kokoko… pourquoi même?
Qui ne sait pas qu’au Congo le vote est avant tout tribal. Pouvez vous me citer un seul Député au Congo élu hors de son petit village? Vous me direz surement Yoka nommé à Vinza, qui n’était qu’une opération de charme politique où les gens de Vinza n’avaient rien à perdre si ce n’est à gagner pour peu qu’on leur apportat un peu du riz.
Après tout Yoka est l’oncle de sassou et le poisson ne suit que le cours d’eau tout comme la plus belle femme ne peut te donner que ce qu’elle possède.
Pour terminer, vous enfoncez le clou en disant:
« Quel est ce Kongo ou ce Téké qui acceptera de voir deux candidats de la cuvette s’affronter dans une élection alors que leurs tribus sont extra-minoritaire démographiquement? Qui a oublié que les gens de la cuvette sont au pouvoir depuis 1968 pour accepter encore de voir les mêmes figures? » Ah tribalisme quel malheur pour le Congo!!!!
C’est justement pour celà que nous soutenons que les membres de l’opposition composée de l’IDC et FROCAD appartenant à tous les coins du congo se mettent en ordre da bataille tous ensemble avec le général Mokoko. Ce ne serait pas deux candidats de la cuvette, mais un candidat de la cuvette, sassou contre Mokoko qui, bien qu’ Akwa, natif de la cuvette sera soutenu par l’ensemble de l’opposition représentant tous les congolais puisqu’il n’a pas de parti constitués sur la base tribale et regionale aura la chance non seulement d’émietter les voix de sassou dans la cuvette mais pourra engrenger celles de toute l’opposition.
Aussi, tous ceux qui militent pour le départ de sassou iront chacun dans son fief électoral puisqu’il est avant tout tribal, régional avant d’être républicaine pour mobiliser leur électeurs et leur expliquer pourquoi ils ont désiter en faveur d’un seul candidat, l’union faisant la force. Immaginez vous la somme des voix de Mabiala dans le NIBOLAND, Kolélas dans le Pool, Okombi, Mierassa dans les Plateaux, une partie de celle des deux Cuvettes ,de Likouala parce que Boawo est là aussi…….alorq que parti dispersé, sassou attribuera à chacun des voix comme il l’entends et s’attribuera le reste. La stratégie d’encerclement ne peut marcher que si l’on a des structures non inféodées au régime corrompu comme celui de sassou.
En voici les raisons qui nous poussent à croire à cette startégie puisque vous voulez savoir ce que nous proposons.
D’abord, l’opposition et le général Mokoko signeront très rapidememnt un accord qu’en cas de sa victoire, il conduira une transition de deux à trois pour remettre tous les ingrédients propre à la gestion d’une bonne démocratie et qu’après ce travail, une éléction sera organisée sans qu’il n’en soit candidat. Je sais que le général Mokoko pourra tenir une telle promesse parce que je le sais patriote qui a encore le sens de l’honneur.
Pendant cette transition un gouvernement de large union nationale sera constituée dans laquelle ne sera admis que les techniciens et non les politiciens puisqu’il ne préparera que les conditions idoines pour aller à une élection libre et transparente. Pourquoi ne même pas repartir sur les bases de la CNS puisque ses conclusions étaient un conscensus de tous.Les politiques pourront profiter de cette période pour affêter leur armes afin de se mésurer par la suite.
Pourquoi Mokoko? eh bien parceque c’est un militaire et la situation d’aujourd’hui est plus que militaire puisque sassou intimide, tue les congolais se maintient au pouvoir en se servant de l’armée.
J’ai lu quelque part que Mokoko n’a plus de militaires avec lui.Je n’en suis pas sur et je n’en dis pas plus, même ancien AET.
Enfin, nous avions vu comment sassou et son armée de mercenaires ont maltraité cette opposition qui ne gère que la parole sans aller au bout de sa logique décourageant ainsi ses miltants.
Si Tsourou s’était mal pris, je ne suis pas certain que Mokoko commettra les mêmes erreurs. Sassou sait qu’avec l’arrivée de Mokoko sur le théâtre politique, l’armée sera divisée un de ces matins. Nous aurons un avant goût demain quand Mokoko arrivera à Brazzaville.
Le problème c’est l’organisation de cette élection , qui l’organise ? On ne voit que Boulou à la manœuvre jusque-là , personnage très douteux , un du premier cercle de la mafia d’oyo , même si il est natif de Mpouya , parfait Kolelas est bien gentil de nous racontés des bêtises , mais la réalité c’est celle là ! Et le conseil constitutionnel reste aux mains des mafieux des pro sassou , comme Iloki ou Encore Ballay Mégot Justin ect..Cher parfait l’ennemi du Monsonges c’est le temps !
Allez expliquer aux paysans de Louvakou, apres que le Mbochi SASSOU ait chassé LISSOUBA par les armes, qu’ils doivent voter un autre Mbochi en l’occurence MOKOKO qui est également militaire comme Sassou. Et pourquoi les mbochis ne doivent leur salut du pouvoir que par des militaires. Nommez nous un seul President du Sud qui ait été Militaire. Pour ma part, j’ai confiance en l’instinct des paysans. Encore un militaire, par sûr qu’ils s’en contentent.
Ce qui est hallucinant, c’est que Sassou à un pe plus d’un mois du scrutin illégal n’est même pas encore candidat et que nous savons tous qu’il gagnera cette élection truquée.
Tout est dit et tous ceux qui participerons à cette mascarade ne feront que renforcer la dictature.
Les congolais de la diaspora cultivent l’aliénation culturelle, alors qu’ils peuvent être à tout moment déchus de leur double nationalité française. Ceci dit, le francais est élastique, chacun le tire à sa manière. D’ailleurs c’est une langue étrangère. Les étrangers parlent ils nos langues nationales ? Il y a quelques passionnés de cultures africaines et Bantous, c’est à peu près tout. Pendant ce temps les africains se chamaillent pour des détails, ils sont prêt à défendre mordicus une langue qui n’est pas la leur. Mais il est vrai qu’il s’agit tout de même d’un candidat à l’élection présidentielle. Apres tout cela arrive à tout le monde, car l’erreur est humaine.
@ Leo,
Ah vous aussi, faites un effort de ne pas penser que tous les nordistes sont Mbochis. Le général Mokoko né à Mossaka est AKWA plus connu par tous les congolais de Makoua.
Outre celà il ne veut pas venir au pouvoir par coup d’état comme les autres du nord et qui vous dit qu’il s’imposera président après son élection.
Bon allez dire aux paysans de Louvakou de voter sassou qui ne leur fait que du bien pendant que nous cherchons à soutenir quelqu’un qu’on peut opposer à ce diable de sassou qui ne peut avoir peur que d’un militaire comme lui. Pour preuve, il a fait callaisser son cortège à son arrivée le 9 Février, c’est que la peur a changé de camp.
A l’arrivée d’Okombi salissa de france, vous aviez vu son cortège se faire callaisser? Non, alors vous devez en tirer les conclusions.
Que sassou aille entourer la résidence de Mokoko comme il l’a fait pour Kolelas et Okombi, vous verrez ce qui va arriver car il aura jouer avec le feu porté par le peuple et non les armes qu’il affectionne pour terroriser les Dzon , Miérassa, Okombi, Kolélas et les autres membres de l’opposition. Le général Mokoko ne s’oppose à personne, il est candidat indépendant et du peuple. Nous devons le soutenir pour remettre le Congo sur le chemein de la Démocratie. Tous les militaires ne sont pas des putchistes comme sassou.
Lire: caillasser et non callaisser verbe inexixtant en français, c’est donc du boka boka quoi!!!