par Lucien PAMBOU
Pourquoi certains chefs d’Etat en Afrique francophone s’accrochent-ils au pouvoir même après plusieurs mandats ? Pour les profanes, c’est à dire ceux qui sont non informés de la science politique, ce fait est normal. Pour les autres, il faut absolument mettre hors d’état de nuire le président en place. C’est souvent le cas des politiques de l’opposition ou tout simplement du citoyen qui estime que cela suffit. Pour ma part, je vais adopter une position moyenne tirée de mes recherches en sciences politiques.
Je me suis souvent interrogé sur la notion de pouvoir politique en Afrique en m’appuyant sur les résultats académiques des études de Max Weber, sociologue économiste allemand. Pour Max Weber, le concept de pouvoir politique est défini par le pouvoir de gouverner une société. Ce pouvoir peut être aussi détenu par une personne ou un groupe de personnes qui exercent leur autorité dans la société.
Max Weber distingue trois types de pouvoir qui entraînent trois formes de domination. La domination traditionnelle est liée à un homme qui s’appuie sur la tradition pour exercer son pouvoir. C’est le cas pour les rois Tékés et Loangos. Il y a ensuite la domination légale rationnelle dont le pouvoir s’exerce à travers les institutions (Assemblée, Sénat, Présidence de la République). Il y a enfin la domination charismatique née du pouvoir qu’un homme exerce sur la population.
Ces trois types de pouvoir et de domination montrent que le pouvoir politique est d’abord une relation entre un homme et les autres, mais c’est aussi la probabilité pour un homme d’imposer aux autres sa volonté dans le cadre d’une relation sociale.
En Afrique francophone, la plupart des présidents fondent leur domination sur le pouvoir traditionnel et légal rationnel. Ils puisent dans ces deux types de pouvoir la légitimité de leur autorité et leur capacité d’organiser à leur guise les élections qu’ils définissent comme démocratiques car ils peuvent ensuite, au nom de la bien-pensance traditionnelle, désigner les citoyens élus selon leurs critères. Ce marivaudage politique est monnaie courante en Afrique francophone, surtout centrale, où l’on peut manipuler à sa guise les élections et désigner ensuite les vainqueurs que l’on a choisis, et tout ceci au mépris du suffrage universel.
En Afrique francophone, la plupart des présidents se maintiennent au pouvoir au moyen de la puissance militaire en accumulant les richesses et en renforçant la légitimité de domination grâce au clan et à la protection internationale extérieure. Sur le plan interne, les détenteurs de pouvoir politique peuvent manipuler à leur guise les fichiers électoraux en changeant le code électoral et en accélérant les découpages des circonscriptions électorales.
L’Afrique est pleine de mystère et de surprises, parmi celles-ci on constate que les circonscriptions démographiquement faibles deviennent majoritaires au moment du dépouillement des bulletins électoraux. Cette pratique cynique du pouvoir politique est appelée pratique démocratique par les gouvernants en Afrique francophone car, au nom des élections truquées, on demeure de façon infinie au pouvoir.
Aucune alternance politique ne devient possible et les oppositions politiques sont obligées de rejoindre le réseau social présidentiel car ces hommes et femmes politiques de l’opposition n’ont pas de moyens financiers solides pour espérer une alternance gouvernementale crédible. Au Mali, au Burkina-Faso, en Guinée, le pouvoir politique est détenu par les militaires arrivés aux affaires par un coup d’État. Les problèmes de développement économique, de malnutrition, d’absence de système de promotion de la santé et de l’éducation sont-ils pour autant résolus ? Rien ne permet de le dire car le pouvoir politique militaire arrivé au pouvoir essaie de créer des alliances avec les pouvoirs civils en ménageant l’opposition.
Assez paradoxalement le pouvoir militaire ne résout rien, il essaie de se structurer comme la classe politique traditionnelle et à long terme de confisquer le pouvoir de manière brutale au nom de l’autorité politique. La notion d’autorité chez Max Weber, c’est d’abord le juridique qui explique les lois et qui permet de montrer que le pouvoir légal rationnel est supérieur au pouvoir traditionnel et charismatique.
Pourquoi les présidents africains s’accrochent-ils au pouvoir ? Faut-il en vouloir à ces chefs d’État et surtout à ceux de l’Afrique centrale, comme les présidents Obiang de la Guinée équatoriale, Sassou du Congo-Brazzaville, Biya du Cameroun ? Je ne suis ni juge, ni procureur, ni avocat, mais simple analyste politique. Je continue ici ce que j’avais commencé sur Africa 24 en tant qu’éditorialiste. A ce titre, je note que plusieurs chefs d’État en Afrique francophone ont une conception traditionnelle charismatique du pouvoir politique au sens de Max Weber. Ils estiment qu’ils sont légitimes et que le pouvoir qu’ils ont, ne vient pas des hommes en société mais d’un ordre divin. La légitimité de ces chefs d’État africains est renforcée par le soutien qu’ils reçoivent de l’Occident et principalement de la France.
Voilà l’Afrique confrontée à un projet politique nouveau. Comment arbitrer entre la volonté des chefs d’État de se maintenir au pouvoir et la volonté ambitieuse des populations africaines pour une alternance en matière de gouvernance politique ?
Lucien PAMBOU
Diffusé le 07 novembre 2022, par www.congo-liberty.org
La pensée de Max Weber , est le pendant des attitudes politiques menées par ces dictateurs qui se trompent d’époque.Car Max Weber , c’est le héros de la sécularisation…
» Le désenchantement du monde » , théorisé par Max Weber ,est vu sans l’angle de la dynamique plutôt que de l’impermanence de toutes choses…
Cette idée Weberienne est à l’origine du monde séculier , c’est à dire contester le sacré pour prioriser la raison . Autrement dit , c’est la science et la technique qui doivent suppléer Dieu ..
Vous aurez compris que ,la logique Weberienne est la réfutation des régimes autoritaires , qui s’inscrivent dans l’intemporalité politique.
Le désenchantement n’ est autre que la dynamique qui conteste le statut quo ..
Cher Lucien, c’est un notre Max aussi Allemand mais Karl Max qui disait, la violence est accoucheuse de l’histoire. Pour le cas Sassou Denis, avec un déficit notoire de culture général ne pense même pas à sa descendance qui pourrait plus vivre au Congo à l’instar de celle de Mobutu .
Lire ,,, permanence de toutes choses.
La mentalité autoritaire se développe au sein de la famille et l’école, Celle-ci donne vie à des régimes autoritaires. Il s’appuie sur le contrôle du père sur le reste de la famille. C’est système de pouvoir des hommes sur la nature et sur les femmes, du profit sur le bien-être, de l’immédiat sur le long terme, de la croissance infinie sur le respect des cycles de la nature.
La seule manière de détruire ce système est la création d’un autre, rendant le premier obsolète.
La comparaison des niveaux de vie entre et des problématiques urbaines entre les pays d’Afrique de l’est où l’avènement au pouvoir est la traduction de la volonté populaire , et les pays d ‘Afrique centrale où le pouvoir convoque la force militaire pour se maintenir au sommet de l’État ,est flagrante. ..
Cette comparaison annihile toute explication sociologue y relative ,en ce qu’elle contredit la caractérisation du patriarcat dans la gestion du pouvoir politique…
Je pense qu’il faudrait trouver les causes de cette immoralité politique dans la perception matérialiste du pouvoir et du manque criard de l’amour du pays dont ils osent défendre les intérêts…
Il faudrait bien caractériser l’homme politique de cette Afrique centrale pour en comprendre le disfonctionnement …
La plupart d’eux sont le fruit d’une complicité binaire entre une puissance étrangère et l’homme politique local..Le peuple subit un choix politique dont il supporte les conséquences sans bouger son petit doigt.. Ils relayent l’idée infantilisante de cette Afrique qui récuse les bénéfices d’un développement indépendant de la pression coloniale..
L’homme politique de l’Afrique centrale est un négrier des temps modernes car il prolonge l’enfer esclavagiste dont ont souffert les noirs à une certaine époque..
D’où la nécessité de repenser le pouvoir politique au Congo sur la base de la superstructure mentale , c’est à dire sur l’usage providentiel de l’entendement ..
Le pouvoir politique doit être ,en permanence , l’objet de notre pensée ,donc de connaissance pour mieux l’adapter aux désirs légitimes du peuple…
Si l’homme politique congolais ne se connait pas lui même ;comment pourrait connaître autrui ?..
Le » connais toi – toi même » antique est toujours d’actualité au Congo Brazzaville.
Le sophos ( sage ) antique signifiait que » celui qui sait « . Autrement dit: qui sait est sage « . Le sage congolais est introuvable…
L’être politique congolais vit dans l’état de nature théorisé par Hobbes.. où la barbarie est la justification de l’advenue à la société civile.
Voilà une durée au pouvoir devient une punition nationale… Dommage !.
Sassou est un anté- Nietzschien donc adversaire de Zarathoustra ..Sauf à être garant du Nihilisme congolais….Tel un prêtre qui administre une hostie à un crédule promis au paradis céleste… Ce qui donne cette sentence divino – Sassouiste « : Le congolais est mort « ..
Il ne reste aux Congolais qu’à opter pour la doctrine orphique, celle qui consiste à migrer dans un corps étranger.. Pythagore en avait fait son affaire en la nommant » la métempsycose « . . C’est le voyage de l’âme d’un corps congolais à un autre corps français , allemand , Italien , angolais , ivoirien etc .
Bon voyage ,mes compatriotes…
Lire,, , comment pourrait – il connaître autrui.?
Une durée au pouvoir qui devient une punition nationale…
L’expérience catastrophique politique de Sassou vaut enseignement existentiel dans le subconscient congolais….
Le pouvoir politique au Congo se conçoit comme une escalade de la pyramide de Maslow. C’est la raison première de cette déraison ( folie ) qui animalise le comportement politique de l’être politique congolais..
Arracher l’os des crocs d’un chien famélique relève d’une vertu appelée : courage.
C’est aux Congolais de vider la fonction présidentielle de sa substance institutionnelle pour le ramener à sa plus simple expression empirique. Car elle nous paraît contenir en elle une nature divino – humaine… C’est Nietzsche qui reprochait à l’humanité d’attribuer à Dieu des qualités exceptionnelles dont elle même était pathologiquement envieuse.. c’est à dire un Dieu anthropormophique ( homme créé à l’image de Dieu ).D’où la genèse de la souffrance humaine encouragée par l’idéal ascétique chrétien…
Et les congolais créèrent la fonction présidentielle pour satisfaire le désir infini de l’autre…
Sassou règne,les congolais le Zeusifient .
Les Congolais ont créé des conditions de possibilités de l’avènement au pouvoir d’un congolais transcendant qui règne sur un univers abstrait , métaphysique.Et aujourd’hui ,ils en paient fort le prix..
Personne ne peut prévoir l’animalité qui existe en chacun de nous .Seul le bon sens ou raison est à même d’en anticiper la déraison ou folie…
Le Congo fait face à une folie humaine dont l’ultime sortie est la révolution congolaise à l’instar de la révolution française soufflée par Descartes avec son sujet (je ) dévastateur..
Oui ,les congolais sont dans le dur ,tant leur pays est en état de décomposition ultra avancée…Et par conséquent ,ils doivent se trouver des Descartes congolais pour s’extraire du labyrinthe d’où ils sont engloutis par Sassou …
Par manque de pensée congolaise ,ils se contentent d’être au lieu d’exister…En réalité ,il n’y a pas d’être congolais , c’est l’être du non être congolais qui existe…
C’est comme le vide .Le vide est un non être , mais qui existe ; alors que le vide ontologiquement est un être ..
D’ailleurs , c’est Démocrite qui disait du vide qu’il est indispensable pour les mouvements de ses atomes .. Voilà comment un non être à son être .
Le congolais est un vide ,un néant . C’est la réalité de la réalité du non être ( congolais)… Comme on dit au Congo « : yima yima « …
La typologie du pouvoir énoncée par Max weber présente très peu d’indices de fécondité heuristique dans la connaissance des mécanismes du pouvoir au Congo et en Afrique noire. Et ce, pour trois raisons:
1- le caractère archéologique ou généalogique du pouvoir comme il l’aborde,
2- le contexte socio-culturel de l’Allemagne wébérienne marqué par la rupture avec le moralisme chrétien et catholique autour de la valeur sociale de l’argent et de l’intérêt,
3- le parti pris de Max Weber en faveur du pouvoir comme corpus de rationalité épouse cette idée qu’il existe une corrélation productive entre « l’esprit religieux- protestant au demeurant- et le développement économique et social ». La conduite des affaires religieuses ne devant aucunement s’opposer à l’impérieuse nécessité de
créer de la croissance économique pour le bien-être collectif. Sur terre. Sans attendre l’ouverture des portes du ciel.
Au centre de cette corrélation, il y a la raison-le calcul rationnel- et le pouvoir politique doit être exercé par des compétences, des personnes dotées d’expertise dans leurs domaines. La légitimité de leur pouvoir en exercice trouve son fondement dans cette expertise. Ce qui n’enlève rien à leur charisme. Si elles en ont.
Max Weber est bien loin de ces pouvoirs en Afrique, pouvoirs basés sur les assassinats et dépourvus du moindre enracinement socio-culturel endogène.
L’une des leçons de Max Weber, c’est que la production de la connaissance va avec l’exercice de l’épistémologie et de la généalogie. Autre forme « d’archéologie du savoir » (Michel Foucault).Autrement, le risque est de se retrouver devant des apories.
Lire , labyrinthe où Sassou les a engloutis.
La condition d’une vie meilleure au Congo ,est le bannissement de cette fonction présidentielle dont on suppose qu’elle porteuse des maux qui minent l’unité nationale..
Nous devons nous appliquer ce principe stoïcien selon lequel « : pour devenir ce que nous voulons , nous devons vouloir le vouloir qui nous veut « .
Autrement dit : La palinodie collective est nécessaire au développement de notre pays.. Nous devons changer notre fusil d’épaule en cas des difficultés inhérentes à la gouvernance de la chose publique…
« Le vouloir qui nous veut » , c’est la quête permanente des solutions idoines à nos différents questionnements .. Cette invite constante au réveil d’esprit est la garantie intellectuelle pour ne pas tomber dans l’obscurantisme politique dont les dégâts psychiques semblent pérennes…
Quand on voit Sassou sortir de sa cuisse en or ,tel Zeus à l’image de son fils ,le Dieu des fêtes , Dionysos ,des petits Dionysos faméliques , on se demande ,s’il vaudrait encore la peine pour le Congo de réimprimer une telle page institutionnelle nimbée de présidentialisme …
Car le danger ,si les choses en restent à l’état , c’est que ces petits Dionysos ne seront neufs ,ils sont vétustissimes , c’est à dire ,ils sont dépositaires de tout ce qui les ont précédés en l’occurrence Sassou et autres…
D’où l’obligation nationale de reformuler le pacte institutionnel afin d’anéantir ces microbes en puissance…
La dictature post Sassou sera l’actualisation de la puissance de ces petits Dionysos. ..Un exemple pratique.
Vous avez l’argile comme matière . Pour construire la future poterie , c’est cette matière qu’est l’argile donc puissance qui va être mise en forme pour obtenir la poterie ( acte)… donc la poterie est l’actualisation de la puissance,ou puissance en acte … Cette métaphore artistique vaut son pesant d’or à l’aune de la reconstruction de notre pays post Sassou…
D’où l’idée d’un fédéralisme au Congo donnant la chance aux régions fédérées de gérer leurs ressources locales en dehors du centralisme puéril d’État.
C’est le triomphe du girondisme sur le jacobinisme sur la conception administrative de l’État…
On parle de la région de la Likouala isolée du reste du pays par manque d’infrastructures routières .Dans le cadre fédéral ,les solutions seraient régionales en utilisant les ressources financières locales..
La rhétorique Pctiste alléguant une désunion nationale en cas du fédéralisme est une feinte diabolique s’inscrivant dans l’unique but de s’enrichir au détriment du peuple congolais…
Le cas de la Likouala déconstruit leur funeste idéologie .Où va l’argent du bois extrait des forêts de cette région ?.
Les cadres supposés de cette contrée peuvent ils y répondre ?.
Voilà ,chers compatriotes , comment les Idées claires et distinctes sont vraies car elles relèvent de l’évidence…
Cher doyen lucien Pambou, je suis très étonné que tu n’aies jamais consacré un minimum de temps à ce qu’est un régime tyrannique, voire dynastique, cela élèverait sans aucun doute l’affrontement intellectuel. L’environnement francophone à travers le monde, prouve ses faiblesses depuis le sommet de La Baule en ce qui concerne l’Afrique, une véritable supercherie bien tenue par le franc cfa. Je ne donne pas cher de l’avenir de l’Afrique francophone au sortir de la guerre en Ukraine dès que la France obtiendra des miettes de la part des USA pour la reconstruction de ce pays, elle n’aura d’autres alternatives que de soutenir les fils à papa( Guinée équatoriale, Congo-Brazzaville et le Cameroun) et la boucle sera bouclée, voilà la réalité en préparation pour au plus tard 2025.
La dernière cartouche du CONGO pour abattre la biche tribaliste et la misère endémique collée à la peau congolaise est le fédéralisme comme la voie du salut non monothéiste .C’est la grace fédérale qui va effacer cette prédistination misérabiliste à laquelle nous ont conduit tous ces ratés politiciens dont l’unique sapience était d’améliorer leur vie terrestre en se servant de l’hostie politique .
La preuve nous en est donnée par la racaille politique factuelle .
Le CONGO n’aura jamais été l’objet d’une étude appronfondie sur les causes de son errance socio-économique ,le fédéralisme remet l’église rationnelle au sein du village.Le fédéralisme est né de la lumière rationnelle en vertu de laquelle tout événément est le résultat d’une cause . PRINCIPE DE LA RAISON .
Si la misère est présente au CONGO ,comme effet ,il faut en chercher la cause ou les causes .C’est le travail de l’entendement , au sens KANTIEN , qui va démarrer .
Y ‘aurait – il des causes à priori ,c’est à dire hors de la volonté politique congolaise ou des causes à postériori issues des expériences politiques passées et présentes ?.
Voilà l’analyse intellectuelle à laquelle nous invite le CONGO POST SASSOU …
Que la pré -fête intellectuelle commence ,car il y aurait à boire et à manger au sujet de ces deux questionnements fondamentaux et fondateurs .
Le CONGO , sans SASSOU , c’est le début de l’odyssée de la conscience nationale à travers la nouvelle histoire politique de notre pays marquée par la présence de l’esprit congolais au monde .
Cette odyssée sera ponctuée par étapes successives du type ternaire : thèse (affirmation des idées ) ; antithése ( négation de l’affirmation des idées ) ; synthèse ( négation de la négation de l’affirmation ) ..
EXEMPLE /.
Idée fédérale (thèse ) ; antithèse ( idées contraires ) ; synthèse ( idées consensuelles ) .C’est l’idéalisme HEGELIEN .Si l’histoire humaine procède de la conscience ,alors celle du CONGO n’y échappera point .
C’est l’esprit congolais , à travers sa conscience ,qui va refonder la nouvelle nation congolaise .Difficile de contester l’universalité de cette pépite hégelienne , sauf à être MARX pour qui ,c’est la nourriture (moyens de production ) qui crée l’histoire des hommes .
NB / N’oubliez pas que c’est ENGELS qui lui servait de trésorier personnel .Lui , n’avait rien ..
D’accord avec MARX ,sauf que le partage de la graille au CONGO est mal repartie .D’où le passage obligatoire par le fédéralisme pour enfin disposer de la nourriture adéquate . C’est le matérialisme dialectique au sens de MARX .Mais les congolais doivent opérer une gymnastique cérébrale en associant les deux approches épistémologiques : l’déalisme( hegelien ) , et l’empirisme (MARXISTE ).
Cette synthèse n’est pas statique dans sa mise en oeuvre ,car elle peut aussi être sujette au changement pour se transformer en une nouvelle thèse .C’ est le caractère dynamique de l’esprit , le déploiement de l’esprit .
C’est un parcours dialectique pour construire l’unité du savoir en un mot la vérité( Congo idéel et idéal ). Sa traduction concréte sera l’advenue du fédéralisme au CONGO …
Cette méthode consiste à éliminer des arguments aporétiques ,c’est à dire ceux qui ne débouchent sur rien , (apories ) ou dialléle , baratins , sophismes ,agoras .
La vérité congolaise est l’équilibre socio -économique de la nation congolaise fondée sur les économies régionalement fédérées .
Vous aurez remarqué qu’il faudrait en passer par une méthode discursive pour en extraire la sêve indispensable à l’idéal du vivre -ensemble congolais …
C’est TONTON socrate qui avait dit « : une vie sans examen ne vaut pas d’être vécue « .Alors ,tonton Socrate : les fédéralistes congolais ont soumis le CONGO au tribunal de l’entendement congolais . Car pour KANT .LA RAISON CRITIQUE , c’est la raison décervelée , prétentieuse, voulant connaitre un objet métaphysique comme La preuve de l’existence de DIEU …C’est ce qu’il nomme « antinomie de la raison « .
Ingénieur , philosophe, VAL DE NANTES .
DOMMAGE , pour LE CONGO .
Que puis – je faire ? RIEN .NIHIL .Sinon ,attendre le départ de SASSOU DU POUVOIR .
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la neuralite si kiki sassou pouvait comprendre que ce statut amenera les grandes puissance a ne pas se meler de nos choix donc a ne plus appuyer des coups d etat ou autres moyens de renverser la majorite que d une maniere republicaine