Pour chasser le tyran Sassou Nguesso, l’urgent est de mutualiser toutes les forces sans exclusive ! Par RIGOBERT OSSEBI

sassou-na-za-idiotIl n’est de jour que de nouveaux méfaits du clan Sassou ne viennent s’ajouter à la longue liste de ceux que nous avions, avec d’autres sites, révélés ou dénoncés.

L’inventaire que l’on peut en faire maintenant est absolument accablant, même si certains d’entre eux, comme la faillite de Banco Espirito Santo dans laquelle le Fonds congolais d’investissements  a laissé des plumes (une bonne centaine de milliards de FCFA), n’ont pas reçu tout l’écho qu’ils méritaient. Encore récemment, les exonérations et dégrèvements abusifs accordés, aux opérateurs téléphoniques par Gilbert Ondongo, vrai pillard et pseudo-ministre des finances, ont été mis en lumière pour un même préjudice causé aux recettes du Trésor Public d’environ 100 milliards de FCFA. Le pétrole (l’Amont, l’Aval), les dépenses somptuaires, les biens mal acquis (avec le fameux triplex de 628m2 du neveu Edgar), les hommes de paille, l’anniversaire de Saint Tropez, le Clan des Mapapa et des Lumandé…  La plupart de nos révélations ont marqué les esprits, ouvert les yeux et interpellé les consciences ; pour certains, ils ont peut-être aussi semé les grains de la révolte…

A l’échelle de notre pays c’est un travail immense qui a été accompli. Il a permis de combler partiellement la disproportion qui a longtemps existé entre la capacité de propagande, de dissimulation et de désinformation dont le pouvoir a usées et le mépris d’un droit à une information véritable auquel se trouvait confronté tout citoyen congolais. C’est ce que Julian Assange, célèbre lanceur d’alerte de Wikileaks a défini comme « l’asymétrie d’information entre les pouvoirs publics et les citoyens ».

Nous pouvons être fiers de compter parmi ceux qui ont été à l’origine d’une véritable prise de conscience militante qui  s’est répandue largement au travers du pays et surtout dans toute la diaspora.

Ainsi des lanceurs d’alerte au pays, anonymes ou pas, nous ont abreuvé d’informations, transmis des documents propres à déclencher nos attaques. Hier encore, on nous rapportait une déclaration du Préfet de la Cuvette, Mr Pierre Cebert Iboko Onangha qui se plaignait des responsables politiques et des membres de la Majorité présidentielle qui se servaient à crédit de ciment et de tôles, sur le Budget de l’Etat Congolais, pour construire leurs maisons ; pendant que les prix du ciment et des tôles  étaient augmentés pour les simples citoyens congolais.

Aussi, l’exemple que vient de nous livrer « le camarade » Guy Marius Okana, Membre du Comité Central du PCT, sans pour autant cautionner ce qui pourrait être un règlement de compte personnel avec le Maire de Brazzaville, est absolument remarquable. Sa démission du poste de Conseiller auprès du gendre-Maire de Brazzaville est un signal très fort et très courageux qu’il nous adresse à nous tous.

Tous les cadres, tous les fonctionnaires et employés « hors clan », qui assistaient jusque-là  « impuissants »  aux abus permanents, qui sont imposés à leur entreprise ou administration, devraient en faire de même.                                                                     .
Que ceux qui ne peuvent démissionner comme Guy Marius Okana, se fassent porter malades, empêchés, éprouvés, souffrants ! Le monde absurde de Denis Sassou Nguesso, le tyran honni ne saurait continuer de tourner sans la multitude de citoyens abusés, malmenés et affamés ! Les Congolais ne doivent plus davantage être les esclaves consentants de ce petit clan.

Denis Sassou Nguesso à la fin de 1990, début 1991 s’était retrouvé à la tête d’un Congo ingouvernable dont toutes les forces vives avaient démissionné de fait ; tout un pays qui était aux abonnés absents ; un bateau ivre que le Commandant (Sassou Nguesso) ne pouvait, ni ne savait plus piloter et dont l’équipage ne répondait plus aux instructions !

Aujourd’hui, le système absurde et défaillant que le tyran a mis en place est arrivé en bout de course ; à bout de souffle et au terme d’une mascarade qu’il nous joue depuis 18 années. La situation est quasiment identique à celle de 1990 décrite plus haut. Nous ne devons pas lui donner une chance ultime de se servir, bien ou mal, des armes dont il ne cesse de passer commandes. Nous ne devons pas le provoquer, ni même légitimement lancer nos jeunes, qui ont déjà brûlé la permanence de Claudia (Koko) Sassou Nguesso, à l’assaut d’autres symboles.

Ce pouvoir, usé jusqu’à la corde, est totalement déconnecté de la réalité. Alors que les ressources pétrolières, du fait de la chute du prix du baril, ont été divisées par trois ou par quatre, les prédateurs n’ont en rien diminué les ponctions qu’ils exercent sur elles ; augmentant ainsi les souffrances subies par la population. Personne ne s’étonne, et encore moins ne se révolte, des 24 enfants morts d’une  récente épidémie de rougeole. L’argent du pays sert à acheter des jets privés, des armes et à organiser des mariages princiers !

Il est grand temps d’agir ! Et le mieux serait de ne plus rien faire afin de rejoindre l’expérience de 1990…

Les Congolais ont-ils d’autre choix que celui-là ?

Aucun autre ! Denis Sassou Nguesso s’apprête, d’une manière ou d’une autre à jeter le pays dans le chaos. Peu lui importe les pertes matérielles ou humaines, nous connaissons le tyran, nous l’avons déjà vu à l’œuvre. Il excellera dans l’affrontement armé avec ses hommes en réserve à Tchambitcho. (Avec quels chefs, quels généraux ? Okoï, comme d’autres, aurait été empoisonné et se trouverait en France pour des soins.)

Qu’auront alors comme choix les populations ? Fuir, se terrer, assister impuissantes aux sacrifices de leurs proches, aux viols de leurs sœurs, épouses et mères ainsi qu’au pillage et à la destruction de leurs biens ?

Si suivre le choix du « Camarade Membre du CC » du PCT, Guy Marius Okana, demande trop de sacrifice ou de courage, si la désobéissance civile exige une coalition politique impossible à former, l’absentéisme généralisé et systématique sera le coup de pied citoyen qui fera tomber le tyran, ses enfants et ses complices .

Avant qu’il ne soit trop tard, et aussi paradoxal que cela puisse paraître, Citoyens, Frères, Sœurs et Chers Compatriotes, l’urgent maintenant est de rien faire !

De ne plus rien faire du tout !

 

Rigobert OSSEBI

Diffusé le 20 avril 2015, par www.congo-liberty.org

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29 réponses à Pour chasser le tyran Sassou Nguesso, l’urgent est de mutualiser toutes les forces sans exclusive ! Par RIGOBERT OSSEBI

  1. pilipili dit :

    Et vous aussi , Mesdames messieurs les journalistes de la presse écrite, parlée et audiovisuelle du Congo Brazza.
    Vous qui avez trahi la Charte d’éthique professionnelle des journalistes en participant activement et en toute connaissance de cause à la désinformation permanente et au matraquage des consciences de la population au profit de cette dictature familiale.

    Vos écrits, paroles et vidéos sont là comme un tatouage indélébile et vous resteront associés pour interpeller votre conscience d’avoir été un des rouages qui a asservi le peuple.

    Vous qui vous êtes fourvoyés, le peuple saura le jour venu vous rappeler toutes vos turpitudes.

    De simples « journaleux » qui se sont fourvoyés et continuent à le faire à longueur de presse écrite ou d’antenne télé (TV- PCT- Congo), notamment un des meilleurs, le chien de son maître, le servile « ANDRE ONDELE » ainsi que celle qui a participée activement à la marche mi putes mi soumises « BIBIANE ITOUA KOULOUMBOU ».
    Transmettez à ces valets zélés du pouvoir que le peuple saura, le jour venu, les remercier comme il se doit pour leur contribution à cette désinformation permanente et ce matraquage des consciences.

    « DEGAGE « « QUITTE LA »

  2. L'EAU C'EST LA VIE dit :

    Merci pour votre texte qui interpelle,la mobilisation est vraiment le moteur de l’action

  3. MUANA MAWA dit :

    Avec une opposition peureuse comme la nôtre et une société civile aux ordres du pouvoir, qui peut bien mobiliser les Congolais et les mettre dans la rue?

  4. TANDOUHAVA dit :

    Nous devons applique cette démarche pour mettre fin à ce régime.

  5. PASQUA dit :

    Osdebi je vous suis mais là il y a trop de fausses informations. Le Congo est très particulier et même un président français rencontre des adversaires français. Lisez le dernier ouvrage de Pierre PEAN et vous allez prendre de la distance dans vos « analyses ».

  6. Silikoté dit :

    Unissons nos efforts sur tous les plans pour une grande réussite et pour mieux régner
    pas de place aux démocrates douteux Bravo à l’auteur de ce texte qui nous dynamise pour le combat
    on ne lâchera rien tous ensemble tous ensemble

  7. MUANA MAWA dit :

    PASQUA.
    je suis aussi OSSEBI,s’il y a trop de fausses informations dans ce qu’il met à notre disposition, il vaut mieux nous en apporter les vrais, ce serait votre contribution au débat.

    La seule fausse note que j’ai pu relèver dans son texte, c’est celle de l’empoisonnement du Général Okoi qui est à Brazzaville et travaille encore puisque hier je l’ai vu à télé/SASSOU/ PCT à BILOLO avec ses troupes.
    OSSEBI a parlé au conditionnel (avec quels chefs , quels généraux? Okoi comme d’autres, aurait été empoisonné et se trouverait en France pour des soins.)

    Il emploit bien le verbe aurait été….. donc il n’est pas sur, la preuve, il met toute cette phrase est ( )

    Pour le reste il faut nous apporter la preuve que le reste est faux.

    En passant, si vous voyez MFoa, dites lui que nous l’attendons, car les choses deviennnent de plus en plus sérieuses.

  8. Petit satan a fait Le choix de mourir au pouvoir pour éviter l’enfer judiciaire relatif à toutes les casseroles criminelles qui collent à la peau. Sachant l’opposition ,qui devait canaliser les ras-bol de la population très faible et couarde, petit satan pousse son avantage au maximum pour donner un semblant démocratique à son dessein de se maintenir au pouvoir.

    Y a-t-il quelqu’un qui le contraindre de partir? C’est le Peuple. Mais est-ce que celui-ci le veut réellement? On ne peut faire une omelette sans casser les œufs. Les autres ne feront pas les choses à notre place.

    Au Burundi et en RDC , les gens etaient et sont dans la rue pour exprimer à leurs dictateurs leurs volontés de les voir partir aux termes de leurs mandats. Au Congo, il n’y a rien de tel. Aussi, petit satan continue de dormir tranquille.

  9. En 1990-91, le peuple s’était identifié aux revendications syndicales, qui portaient le flambeau de la lutte contre la dictature de petit Satan. Face aux rapports de forces défavorables, petit Satan ,tel un roseau , s’était plié pour ne pas perdre sa tête sur le billot. Aujourd’hui, tel un roseau , il s’est relevé. Mieux, il a changé de stratégie alors que ses opposants et le Peuple n’ont aucune stratégie visible et lisible pour le mettre hors d’état de nuire. S’ils en avaient une, ça se saurait.

    Voilà la vérité. Oui, la critique est facile. Certes la critique est facile comme l’est le métier d’apprenti leader politique qui se laisse guider par les émotions et le sentiment de la peur. Tous ont peur de mourir. Pourquoi devrais-je mourir, disent-ils tous en écho. Aussi, ils acceptent docilement l’état d’esclavage dans lequel petit Satan les a enfermé. Mais, la vie est indissociable de la mort. Il n’y a pas deux morts ou trois; il n’y en a qu’une.

    L’histoire nous enseigne que plusieurs peuples s’étaient sacrifiés pour se libérer du joug dictatorial, tyrannique, colonial. Aussi, sans sacrifice, pas de libération à l’horizon. Se sacrifier ne signifie toujours pas mourir. Dans le contexte actuel, il signifie prendre des risques pour provoquer des changements. C’est comme en affaires où sont récompensés des entrepreneurs qui prennent des risques calculés. C’est ce que Kolelas fit en 90-91 au prix de sa vie. C’est ce que firent les syndicats et les élèves et étudiants que nous fûmes à l’époque.

    La presse de la diaspora ne peut, à elle seule, porter le fardeau de la sensibilisation de la population. Chacun à sa place doit jouer sa partition. Il faut aller auprès du peuple en lieu et place des meetings en salle.

    Depuis que le faux debat constitutionnel a cours, quel gain l’opposition ou la société civile a déjà remport face à petit Satan, excepté le dezingage sur le plan diplomatique? On peut continuer avec une stratégie qui ne porte pas des fruits. Si l’opposition congolaise était une entreprise, elle aurait fait faillite faute non seulement de bonne stratégie, mais aussi de bons produits. Le Peuple ne se reconnaît pas dans certaines têtes qui forment cette opposition. Nombre d’entre eux etaient et sont avec petit satan.

  10. Claude Mabondzot dit :

    @Nassimina Mêrii
    L’intérêt de l’idée de ce texte est de s’appuyer sur notre passivité et notre manque d’engagement.
    Il est plus simple de rester chez soi que de sortir dans la rue où vous attendront les snipers du grand Satan.

  11. Delbar dit :

    Ce matin, j’ai appelé un ami de Brazza pour lui demander quel était le climat dans la capitale.
    Il me répond : c’est plutôt calme, on attend.
    Mais, on attend quoi !

  12. Salut Claude,
    J’ai bien compris l’essence de l’article qui se résume à la lutte non violente chère à Jésus Christ, Gandhi et Martin Luther King. Je souscris à cette forme de la lutte à la seule condition qu’elle soit expliquée au Peuple. Sans adhésion du Peuple rien ne peut se faire. Or, force est de constater que rien ne se fait de ce côté. On se ferme dans des salles pour crier, chanter, boire. De qui se moque-t-on ? Voilà 18 ans qu’on s’en ferme dans des salles climatisées à vociférer dans le vide ; et après ?

    Comme je le disais tantôt, si l’opposition était une entreprise, on l’aurait déclarée en faillite. Quand une entreprise est en faillite, soit c’est la liquidation, soit c’est la restructuration. Quand on opte pour la seconde solution, c’est toute la stratégie de l’entreprise qui doit être revue de fonds en comble. Or, force est de constater que malgré l’échec de l’opposition et de la société face à l’usurpateur qu’est petit Satan depuis 18 ans, il n’y a aucune remise en cause fondamentale, je dirai même radicale. On ne peut plus continuer avec ce qui ne marche pas.

    Petit Satan a une stratégie claire et visible : j’y suis, j’y reste contre vents et marées. Et il se donne des moyens. Du côté de l’opposition, franchement, que voyons-nous de concret pouvant faire partir petit Satan? Rien, excepté les meetings en salle.

    Aujourd’hui, tout le monde sait que petit Satan : ne peut tirer sur la foule sans craindre l’ouverture des portes de la CPI; ne peut mettre en prison des politiciens sans braquer sur lui les projecteurs des grands de ce monde comme ce fut le cas avec l’affaire Élie Smith. Malgré cet environnement favorable, rien ne change! On continue toujours avec la même stratégie défaillante qui fait le jeu du régime en place.

    L’opposition lance des ultimatums à petit Satan dont il n’a aucun moyen de mettre en exécution, comme l’ultimatum qui lui était donné d’ouvrir le fameux dialogue au plus tard le 30 mars 2015. Nous sommes à la fin du mois d’avril et le ciel qu’ils disaient aller tomber est toujours au même endroit. Sur cet échec cuisant, c’est le silence total. Pire, quand petit Satan, en réponse à cet ultimatum, dit qu’il va organiser son référendum, c’est toujours le même silence.

    Diable, quand va-t-on réaliser que la stratégie actuelle de l’opposition nous met en situation d’échec total face à petit Satan ? Même le temps, qu’on disait était en sa défaveur, commence à être en sa faveur avec le bras de fer qui se joue au Burundi où il mise gros après avoir perdu des billes au Burkina Faso. S’il gagne son pari du Burundi avec le troisième mandat de l’actuel président de ce pays, petit Satan aura un argument de taille à présenter à ses contradicteurs pour espérer son maintien au pouvoir contre vents et marées.

    Peu importe le séjour d’un tronc d’arbre dans l’eau, il ne finira pas par se transformer en crocodile. Il en va de même de petit Satan qui ne changera jamais. Ce monsieur ne comprend que les rapports de force. En 1977, il se mit en retrait pour ne pas vexer les Kouyou qui pleuraient encore leur enfant. En 1991, il décida de faire profil bas parce qu’il n’avait plus de soutiens dans l’armée et au sein de son parti et de la population. Ce monsieur ne comprend que les rapports de force. Et le monde extérieur, très souvent, n’intervient contre le pouvoir en place que quand il y a des rapports de force en présence. Duvalier bébé Doc a été lâché quand le peuple Haïtien a pris le dessus sur son régime. Les USA avaient lâché le général Raoul Cédras quand le peuple Haïtien avait pris le dessus sur ce dernier. Ferdinand Marcos avait été lâché quand Aquino avait décidé de rentrer aux Philippines pour braver celui-ci au prix de sa vie. Mobutu, le grand-frère de petit Satan, avait été lâché quand Kabila déboulait les routes avec les Rwandais, Angolais et Ougandais. L’Amérique blanche lâcha du lest quand Martin Luther King souleva des foules aux USA. Les Britanniques quittèrent l’Inde quand Gandhi et Nehru réussirent à canaliser les revendications des Indiens dans leur mouvement de non-violence.

    Petit Satan n’est pas invincible. Il est tout puissant parce qu’en face il y a des individus sans vision ni stratégie adaptée à l’environnement actuel. Les sempiternelles analyses de l’état du pays ne suffisent plus. D’ailleurs, elles sont incomplètes dans la mesure où on ne voit jamais une description des forces et faiblesses des parties ou encore les menaces et les opportunités que présente à chacune d’elles l’environnement. Le PCT a au moins l’avantage d’avoir des stratèges qui savent définir une stratégie, même si celle-ci est criminogène et mortifère. Pour preuve, leur dernière stratégie ébruitée par les médias de la Diaspora. En lisant ce document, on pouvait voir qu’au PCT les gens savent ce qu’il leur fallait pour conserver ce pouvoir usurpé. Dans l’opposition, rien !

    Je me demande si l’opposition sait ses forces et ses faiblesses ou les menaces et opportunités que lui présente son environnement ? On passe son temps à dire que petit Satan achète des armes, recrute des mercenaires, dilapide les deniers publics. C’est vrai, mais que faîtes-vous pour contrer ces moyens de l’adversaire ? À la guerre, chacun ses moyens. Au début du siècle, Rockefeller était en compétition avec une autre compagnie pétrolière. Cette dernière pensait que pour battre Exxon, compagnie de Rockefeller, il fallait investir dans le transport de rail pour transporter le pétrole. Rockefeller laissa cette entreprise gaspiller son argent et préféra utiliser les services de transport de celle-ci pour transporter son pétrole. Quelques années après, minée par les dettes investies dans le rail, cette compagnie fit faillite et Rockefeller acheta ses puits de pétrole. C’est dire qu’une organisation doit toujours avoir une stratégie pour faire face à ses adversaires. L’opposition congolaise ne peut y échapper. Aux Assises, les gens l’ont compris. Avec leurs maigres moyens, ils ont dézingué petit Satan sur le plan diplomatique car, ils avaient su analyser les faiblesses / forces intérieures du régime de petit Satan et les menaces que présentait l’environnement international à ce régime dictatorial.

    Bref, reconnaissons nos forces / faiblesses, les menaces / opportunités que nous nous présente l’environnement. Posons le pronostic suivant : que va-t-il se passer si nous continuons avec la même stratégie face à petit Satan ? Ou encore : que va-t-il se passer si petit Satan continue à ne pas rencontrer de résistance digne de ce nom dans l’exécution de sa stratégie criminogène ?

  13. Baliele M. Bakima dit :

    Restez chez soi, dans le contexte congolais, ou l’autocrate a deja fait ses preuves dans des expeditions punitives qui ont ote la vie de ceux qui ne pensent pas comme lui et ses sbires, est une bonne approche, en attendant que la cocotte minute explosee d’elle. Le peuple a certes besoin quelques fois des leaders, mais pas toujours. Est c’est l’opposition qui avait demande aux jeunes gens de mettre le feu au siege de madame Ekia Sassou Claudia et piller tout ce qui pouvait l’etre en Janvier dernier? Non. Une autre erreur d’analyse que l’on observe sur la toile, c’est celle de toujours vouloir globaliser, de generaliser et d’unifier l’Opposition. Alors qu’en realite, on parlerait, de mon point de vue, des oppositions plutot d’opposition. En dehors des plates formes qui regroupent les partis et associations de l’opposition, les itineraries des responsables de ces formations sont disparatres. On trouve parmi eux des opposants sinceres, de jour comme de lui, qui ont a coeur l’interet du plus grand nombre mais aussi des opposants de facade qui dinent le soir avec celui qu’ils predentent combattre. Mais au cela de tout, la vraie opposition c’est le peuple, la rue. Avec cette armee grandissantes de chomeurs et sans emplois, l’absence d’eau et d’electricite, l’absence d’une justice equitable, l’arrogance des nouveaux riches, les populations vont se prendre en charge…Si monsieur Sassou dans la 50 et 60taine n’a pas pu transformer le pays, c’est celui qui est en plein dans ses 70 ans et plus qui fera des miracles? On ne donne que ce qu’on a recu. Le savoir de monsieur est dans les renseignements et la flicaille et non dans l’administration, la gestion des ressources humaines et economiques. C’est pourquoi il est plus facile pour lui d’infiltrer les rencontres de l’opposition, mais tres difficile de faire un bel investissement pour le pays par exemple. Recemment il aurait perdu gros dans un mauvais placement au Portugal. Le pouvoir juste pour le pouvoir ne rime a rien. Et c’est a cela que l’actuel chef de ce qui reste de l’Etat Congolais s’adonne. Mais la fin est pour bientot. Les Congolais vont lui montrer la porte de sortie.

  14. Sitou Mpaka dit :

    Le drame au large de la Libye devraient tous nous interpellés , car les jeunes congolais partent sans rien dire , se retrouve dans ces bateaux de la mort et meurent dans l’anonymat ! Pendant que sassou accuse le colonel ABa Bouya chenzel et sa bande de l’avoir volé 240milliards planqué au cimetière de kona kona !

  15. pilipili dit :

    Pour l’instant le piège à « Cons » tendu par Sassou fonctionne parfaitement.
    Trop de palabres et de diversions, prenons plutôt exemple sur nos frères du Sénégal et du Burkina qui ont créés des mouvements citoyens sous lesquels ils se sont retrouvés pour une cause commune et avec un seul mot d’ordre.

    Sénégal «Wade dégage » et au Burkina « le balai citoyen »

    « DEGAGE « « QUITTE LA »

  16. C. Pias dit :

    Ce qui me fait mal et qui me fait à même temps rire, c’est qu’il y a rien de nouveau dans vos « fameux articles » ou plutôt vos mensonge. le Congo évolue, le débat évolue également à Brazzaville, mais, vous, vous êtes dans toujours statique dans votre manière de penser et de faire.
    Comme vous l’avez titré, pour faire partir Sassou, l’urgent est de mutualiser toutes les forces sans exclusive, mais Monsieur RIGOBERT OSSEBI, ce qui est admissible, ce que vous parlez loin et hors du pays. je vous rappelle que le combat démocratique est mené non dans les restaurants ou chambres dans l’hexagone, mais il faut descendre à Brazzaville pour donner votre point de vue et lutter pour que cette démocratie que crois être la meilleure soit appliquée, sinon, tu ne fais distraire les ignorants vivant en Europe qui sont coupés du reste du pays et qui ne connaissent pas les réalités actuelles du Congo.

    efforces toi à bien juger les choses.

  17. Dieudos Eyoka dit :

    À C. Pias
    Cher frère tu as raison de te moquer de Rigobert Ossebi et des « ignorants » qui le lisent.
    Mais commence par prouver toi-même que tu n’en es pas un !

    « Efforce-toi d’écrire correctement » au moins ta dernière ligne !

  18. rolly7 dit :

    Je crois nous les congolais nous devons être sérieux avec nous mêmes.Quelque soit la haine que l’on nourrit envers Sassou attendons au moins qu’il finisse son mandat. Il ne lui reste que quelques mois et tous les congolais le savent, le président de la république n’a jamais dit qu’il allait briguer un autre mandat. Toute cette littérature teintée de haine, n’ a pas de sens; les mêmes qui sont devenus aujourd’hui ds grands donneurs de leçons ont été les mêmes qui ont affamé le peuple congolais qui commençait à se nourrir des insectes. ce sont les mêmes qui organisent des congrès avec l’argent de Sassou. Vous voulez tromper qui?
    2016 n’est plus loin et jugement au résultat .Et puis un conseil, si vous voulez informer les citoyens congolais, sachez le que la publication d’une information obéit à des critères. Votre article, c’est vraiment du coq à l’âne, on ne sait pas trop ce que vous voulez dire, à moins d’imaginer comme je l’ai fait. cherchez parfois à choisir des angles d’attaque pour que l’on vous comprenne mieux. N’importe quoi.

  19. republica dit :

    Le problème actuel c est l opposition qui en réalité n est qu une association des malfaiteurs étant dans le besoin et essayant de tirer sur eux les projecteurs pour au final s’asseoir avec le clan au pouvoir et participer au boukoutage des petro-CFA. Ils n ont pas un idéal, ils ne savent même pas pour quoi ils font la politique, ils ne pensent qu a leur bien être et non celui du pays et des gens qu ils sont censé représenter. Il y aura un vrai rapport de force que quand on aura une opposition digne de ce nom avec des objectifs communs et clairs ,une opposition qui parlera d une seule et unique voix, une opposition dans laquelle les différents leaders se mettront d’abord au service de la nation avant d être à leur propre service, une opposition dans laquelle ceux où celles qui s y engagent,savent d avance le prix à payer pour une alternance dans le pays en 2016. Nous avons besoin d une opposition digne ,très active et réactive, capable de braver l interdit de mettre en péril la vie de ses leaders pour le bien de tous

  20. REUTERS dit :

    Il y a 2 mondes: le offline et le online. A Brazza c’est calme pour plusieurs raisons. … les gens débattent, font des meetings et congrès financés par le pouvoir (MCDDI selon le dernier Jeune Afrique), reçoivent des Nguiris pour affaiblir l’opposition, savent comment crépitent les armes lourdes, ont peur de l’ethnie d’en face…. les chefs militaires ont des intérêts communs avec Sassou et il n’y a plus de leader courageux. Même Okombi a compris que c’est très dangereux pour lui car le grand maître et ses réseaux corses n’ont pas dit leur dernier mot…. ne critiquez pas les poids lourds de l’opposition. Ils savent ce qui se trame sur le Congo.

  21. kikadidi leo dit :

    appel a la jeunesse congolaise republicaine

    Ne succombez pas a la violence car les faschistes feront tout pour cela comme les partisants de saddam hussein ou de kadhaffi (politique de la terre brulee) prenez l exemple des tunisiens de la revendication par la non violence oui prenez votre mal en patience;

  22. Anonyme dit :

    J’ai suivi Jean Louis BORLOO a BFMTV ce matin avec J.J. Bourdin, je ne savais pas que ce Monsieur était aussi méprisant de la cause Africaine, allant jusqu’à croire que les Africains ont simplement besoin d’Électricité, mais pas de Démocratie. Pendant toute l’émission il a tout fait pour empêcher le Journaliste de lui poser des questions sur les dictateurs Africains qui sont la cause des flux d’immigrés de Lampedouza. Quelle honte pour cet homme qui se disait arrêter la politique pour raison de sante. J’espère seulement que nous nous en sortirons bien et qu’après SASSOU il ne nous amènera pas ses centrales électriques pourries. Ahhhh les blancs pour l’argent, heureusement que le President François HOLLANDE connait la faiblesse des hommes de droite pour les paradis fiscaux.

  23. Marie-Ange Massano dit :

    Ne demandons pas aux autres ce que nous ne pourrions pas faire en allant dans la rue. Ce sont les masses qui font l’histoire. La révolte se fera de façon spontanée.
    Cessons de nous en prendre à l’opposition qui a la tache bien difficile. Que de tractations!
    Que la diaspora s’organise et fasse des marches dans toutes les granddes villes du monde à destination des ambassades congolaises.
    En France, Nicolas Sarkozy serait le plus désagréable des présidents. Il soutiendra Sassou qui le finance.
    Par ailleurs, cessons de nous insulter !
    Sassou demeure l’ennemi du peuple comme en 1990-1991. Après Sassou:

    Qui fera mieux?
    Qui ne volera pas?
    Qui ne pillera pas?
    Qui ne tuera pas?

    Il faut des balises. Cessons de tromper le peuple. Nous voulons des gens sérieux comme son Excellence Monsieur Dieudonné Antoine-Ganga qui reflète la démocratie et l’amour pour son prochain à travers ses écrits patriotiques. Jean Luc Malékat est identique à ce dernier tout comme Madame Gnali et bien d’autres.
    Sachons choisir sans complaisance!
    Le Congo a besoin d’une vraie démocratie et donc, il faut une transition réelle et calme sans Sassou à la tete du pays.
    Sassou dégage car tu enfonces tous les jours le Congo. Ton clan et toi, regardez comment Bébé DOC a fini ses jours, Mobutu, Kadhafi et tout récemment l’assassin de Thomas Sankara, Blaise Campaoré.
    Le Président assassin, Sassou Nguesso, peut faire ses valises pour la CPI dont il a extrémement peur. Naturellement, c’est un peureux. Sassou en liberté sera très nuisible à la reconstruction et la stabilité au Congo.
    Y en a marre

  24. Le 7 novembre 1985, les lycéens et collégiens avaient pris la rue d’assaut contraignant sassou de fuir par hélicoptère. Le pouvoir était vacant suite à cette insurrection des jeunes que poungui ange-edouard qualifia de trublions parce qu’ils revendiquaient le droit à la bourse.

    Ce jour, Brazza était entre les mains des élèves et étudiants, qui embarquèrent que tard dans ce mouvement qui commença le samedi 5 novembre 1985 au Palais des Congrès où sassou fut conspué et lapidé pour la première fois.

    Que s’était-il passé après ? Rien! Pourquoi? Il n’y avait aucune organisation capable de canaliser cette révolte des jeunes.

    Le peuple peut se révolter, mais s’il n’y a pas d’organisation capable de transformer ce mouvement en gain politique, cette révolte n’aura aucun lendemain comme l’insurrection de 1985 qui permit aux jeunes d’être maîtres de Brazzaville pour une journée. Ceux et celles qui vécurent ces événements peuvent en témoigner. J’étais ce jour là et j’ai vu les dégâts que les jeunes avaient fait. J’avais vu Abibi fuir son ministère pour se cacher dans sa maison qui était en face, près de Télé Congo.

  25. MUANA MAWA dit :

    A Marie Ange MASSANO

    Je ne comprends pas ce que vous soutenez, le départ de SASSOU ou son maintien.
    D’un côté vous dites qu’il demeure l’ennemi du peuple et de l’autre vous demandez que s’il part, QUI FERA MIEUX? comme s’il a mieux fait,
    QUI NE VOLERA PAS? comme si avant lui MASSAMBA DEBAT, NGOUABI, YHOMBY et même YOULOU avaient volé.

    YOULOU est mort pauvre sur un banc public en Espagne. La méchancété des Congolais a voulu que ce soit ainsi.

    On ne compte pas des bien immoboliers de NGOUABY et des comptes en banque après sa mort. A Ombélé, son village natal, il n’a laissé qu’une maison en bois qui est entrain de pourrir en ce moment.

    MASSAMBA DEBAT, Prostestant de son état n’était pas attaché aux biens matériels et n’a laissé qu’une maison d’une société immobilière si je ne me trompe pas.

    YHOMBY est un bon vivant certes mais je ne lui connais pas de biens immobiliers dans le monde entier comme SASSOU en possède avec son clan. Sa pauvre maison d’OWANDO a été brulée par les sbires de SASSOU quand on ils ont commencé la guerre du 5 Juin qui a embrassé le Congo pour une affaire de typoye.

    Après SASSOU, il ya des Congolais qui n’ont pas été élévés à l’école du vol et qui sont patriotes, ce qui n’est pas SASSOU car enfant adultérin fait avec un BENINOIS que le vieux NGUESSO n’a accepté d’adjoindre son nom que bien tard.

    Je ne sais pas si celà est vrai, mais je le détiens d’un vieux Monsieur d’ EDOU, raison pour laquelle on ne parle plus souvent que de l’enfant de MOUEBARA et SASSOU le prouve à tous les Congolais car on ne l’a jamais vu officiellement allé déposer les gerbes de fleurs sur la tombe de son père NGUESSO comme il le fait à chaquefois sur le tombe de sa mère et de sa fille.

    Donc Mme ou Mr Marie Ange MASSANO il ne faut pas injurier l’intelligence Congolaise. Après SASSOU, ce ne serait pas le déluge.

  26. Finalement c’est pas l’enfant de nguessou alors parce-que effectivement il ne parle jamais de son père c’est un béninois parce-que je connais une dame béninoise qui travaille à l’hôpital de lonjumeau qui s’appelle sassou elle m’a dit que j’ai le nom de votre président ce pour cela il n’a pas l’amour du Congo un pauvre criminel assassin on en a marre sassou dégage

  27. macktchicaya dit :

    AUX COMPATRIOTES

    Certes comme le dit bien Baliélé Bakima, ici le problème des oppositions est complexe, car toute fois il faut savoir dissocier les opposants fabriqués par le pouvoir (genre association et mouvement pour telle et telle autre cause), les opposants de façade comme les « Bokamba », et enfin les opposants qui ont faim comme on les voit dans la ville de Brazzaville qui acceptent des postes de médiateur ou commissaire (entre autre Marius Mouanbenga.

    Il y a de vrais opposants qui luttent de jour comme de nuit et souvent qui sont traqués par le pouvoir. L’argent qui circule est le fruit des efforts des congolais abusés par le pouvoir,il faut prendre comme le disait Kolélas mais à condition de savoir informer le peuple. Il ne leur appartient pas cet argent, ce qui n’empêchera pas à un opposant de savoir dire non. C’est une idée évoquée par KOKELAS lors de son adversité d’avec le pouvoir.

    Le problème du Congo est connu et souvent il arrive que les intermédiaires du pouvoir tentent les populations en les corrompant de toute sorte.Mais il faut faire attention et ne pas tomber au point d’oublier le combat et son objectif.Prenez l’argent c’est le vôtre réutiliser le pour faire la sensibilisation dans les quartiers, payez de l’essence et des vivres avec lors de vos déplacements dans le pays, achetez des cartes de crédits pour informer la diaspora……car ce pouvoir en donne à qui veut le prendre.

    Mais un combattant reste un combattant et avec un objectif : chasser le tyran et son système révolutionner le pays pour rétablir la démocratie voulue par la conférence nationale souveraine. Attention aux pseudo opposants qui prennent l’argent du pouvoir pour leur propre besoins, le peuple n’est pas aussi bête que l’on pense le jour venu ce même peuple saura faire le tri entre patriotes et non patriotes. Toute lutte politique demande une logistique et des moyens et comment donc les avoir? Il faut prendre là où il est cet argent. Sans hypocrisie les acteurs devrons doubler de malice et de finesse pour troubler les tenants de ce pouvoir.

  28. Lungwila dit :

    Excusez moi de deborder du cadre du sujet.Julien Nguesso n’etait pas le pere biologique de Sassou .Si vous vous rappelez ,lors du deces de Julien Nguesso il n’yavait aucun deuil national alors que pour Ma Mouebara le deuil avait dure une semaine.En plus ,la tele et la radio nationales n’avait jamais annonce l’information sur sa mort.Ce qui veut dire qu’il n’etait pas son vrai pere.

  29. le fils du pays dit :

    Un étranger appelle un autre étranger dit le dicton.Mr Sassou est bien un étranger sur les terres Congolaises.Il inonde le Congo de tous les criminels comme lui venus des quatre coins du pays,les Libanais de la milice du hezbollah font mains basses des richesses du Congo,ils sont les prêts noms,ils circulent dans les villes Congolaises avec des armes,70 libanais débarquent a l’aeroport de pointe noire sans visas et on les laisse passer les frontières,les pakistanais inondent les rues Congolaises,sans parler de nos frères ouest africains qui ont envahi tout le territoire Congolais.Il est grand temps de déloger par tous les moyens ce destructeur du patrimoine commun des Congolais et faire le cleaning a la Jerry Rawling.L’urgence s’impose pour mettre de l’ordre dans la maison Congo.Un nettoyage a fond.

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