A la suite de la tenue d’une élection présidentielle sur fond de la vaste tricherie institutionnalisée et que les principales missions d’observations internationales ont remis en cause, notamment le Centre Carter pour les droits de l’homme, la Mission de l’Union Européenne, la FIDH, les principales ONG des droits de l’homme, et auxquelles le chef de l’Eglise Catholique romaine a prêté sa voix. Une violence sans nom et un cycle des crimes se commettent au quotidien aussi sur le territoire congolais que dans les différents pays où vivent les membres de la diaspora congolaise.
Si sur le territoire national congolais les services de l’ordre placés sous le contrôle direct du président sortant et des ses hommes des mains tuent en toute impunité, violent, se livrent aux enlèvements des membres de l’opposition politique, brutalisent et intimident tout celui qui chercherait à remettre en cause les résultats illégaux de la CENI donnant Joseph Kabila vainqueur. A l’étranger, des citoyens congolais sidérés par l’entêtement du gouvernement congolais à valider l’élection de Joseph Kabila ne se gênent plus d’exprimer leur ras-le-bol au moyen des manifestations de protestation et de la chasse à l’homme de tout celui jugé proche du régime politique qui s’impose par la force à Kinshasa.
Après les musiciens congolais qui n’ont plus la possibilité de se produire aussi bien en Europe que sur le continent américain, c’est au tour des hommes politiques en séjour en occident et considérés, à tort ou à raison, comme ayant contribué à la fraude électorale massive lors des dernières présidentielles de payer les frais de leur traitrise.
Et le dernier cas en date et qui continue à défrayer la chronique est bien celui de Léon Lobitch Kengo wa Dondo, actuel président du Sénat congolais, donc deuxième personnalité du pays après Joseph Kabila.
Ancien premier ministre de Mobutu Sese Seko, ancien procureur de la république et trainant derrière lui une triste réputation, en termes de la ’’rigueur’’ dans l’application des mesures de la Banque Mondiale et du Fond Monétaire International et qui ont rendu plusieurs congolais malheureux à jamais. Cet homme politique atypique a été candidat dans les rangs de l’opposition politique aux dernières présidentielles du 28 novembre dernier.
Et le weekend dernier, revenant de Bruxelles et où il était en voyage privé, Kengo wa Dondo a été molesté à Paris à sa descente du train, par des personnes non autrement identifiées, mais dont les sources judiciaires parisiennes soupçonnent leur appartenance aux membres de la diaspora congolaise.
Et pour salir Etienne Tshisekedi, le gouvernement congolais s’est précipité de charger l’UDPS d’avoir commandité l’agression dont le président du Sénat de la Rdc a été victime. Ce que dément formellement l’opposition politique congolaise.
Depuis lors, une polémique sévit au tour de cette agression dont Kengo a été victime et plusieurs sources, aussi contradictoires les unes des autres, se rejettent la balle.
Une compilation sur cette agression
L’agression de Kengo, un complot de Kinshasa.
Par Yves Kongolo
« Message aux Lucifers de recevoir Satan en route pour le nord du paradis », message codé intercepté par le service de renseignement français, envoyé par Séraphin Ngwej ambassadeur itinérant de Joseph Kabila à Kalev Mutond administrateur principal de l’ANR faisant l’intérim d’ambassadeur à Paris à la place de Myra Ndjoku décédé qui a astucieusement répandu la nouvelle.
On comprend facilement que Léon Kengo a été intelligemment livré par Kabila aux combattants pour une correction. L’ex-président de la RDC reproche au président du sénat de n’avoir pas pu jouer son rôle dans l’opposition. Alors qu’il était mandaté pour distraire l’opposition et reconnaitre la victoire de Joseph Kabila, ce dernier s’est embrouillé en demandant d’abord l’annulation des résultats et par la suite shifter en reconnaissant la réélection de Joseph Kabila en s’invitant à sa cérémonie de prestation de serment au camp Tshatshi.
Le président sortant qui n’a pas apprécié ce comportement avait même refusé le jour de la cérémonie, de le saluer alors que le Président du sénat avait déjà tendu sa main. En outre, il y a deux mois, Léon Kengo a échappe à une motion de méfiance de Joseph Kabila, informé par ses sources, l’ancien Premier ministre de Mobutu avait levé la séance au moment où le sénateur kamiikaze était sur le point de prendre la parole.
Ayant compris que la France avait préparé Léon Kengo pour remplacer leur raïs, le clan Kabila s’était décidé de l’humilier devant ses parrains.
L’agression de Kengo est donc un complot préparé par le clan Kabila pour se venger et salir le Président Tshisekedi.
Mercredi 4 janvier 2012, par Jean Paul BWANA , Pasteur évngeliste