Par David LONDI.
Le Congo est un Etat en faillite dans tous les domaines qui a perdu toute crédibilité nationale et internationale, la dignité et la souveraineté économique. La marche forcée vers l’Etat-nation a échoué après 60 ans d’existence, 1/10ème (LCI) de la population sacrifié, un fossé entre les ethnies élargi qui éloigne tout dialogue interethnique franc et une économie en déroute. Mes propos sont corroborés par les différents indicateurs publiés, ci-dessous, par l’université de Sherbrooke dans « Perspectives Monde ». Même si cet indicateur n’est pas le plus efficient, le produit intérieur brut (PIB) est l’indicateur le plus retenu pour évaluer la production de biens et services d’un pays pendant une année. Il illustre l’importance de l’activité économique d’un pays. Cependant, la valeur du PIB en dollars courants peut être trompeuse de plusieurs manières, en particulier lors de comparaisons entre deux ou plusieurs années. D’abord, parce qu’elle peut être gonflée à cause de l’inflation (ou l’inverse à cause de la déflation). C’est pour cette raison que l’on a souvent recours au PIB en dollars constants, c’est le cas ici.
Indicateur sur l’Inégalité : part des revenus pour les 10% les plus riches de 2005 à 2011. Cet indicateur représente la part des revenus ou de la consommation accaparée par les 10% des ménages les plus riches. C’est un indicateur très utile pour cerner la question de la répartition de la richesse dans un pays. Dans un cas de parfaite égalité, chaque bloc 10% de la population recevrait 10% de la richesse. Quand ce pourcentage atteint 30%, cela signifie que la portion la plus riche de la population obtient trois fois la part qu’elle aurait obtenue dans un cas de parfaite égalité. Cette statistique est à mettre en relation avec celle qui vise à comprendre la situation du 10% le plus pauvre.
Indicateur sur l’Inégalité : part des revenus pour les 10% les plus pauvres de 2005 à 2011. Cet indicateur représente la part des revenus ou de la consommation accaparée par les 10% des ménages les plus pauvres. C’est un indicateur très utile pour cerner la question de la répartition de la richesse dans un pays. Dans une situation de parfaite égalité, chaque bloc de 10% des ménages recevrait 10% de la richesse. Plus le pourcentage est proche de zéro, plus cette portion de la population reçoit une maigre part de la richesse produite. Pour y voir plus clair, il convient de mettre cette statistique avec son équivalent pour le 10% le plus riche. Cet état de faits est aussi bien décrit dans le livre « Brazzaville aux carnassiers », chez l’Harmattan.
L’échec patent de l’Etat-nation est mis en évidence par ces 3 graphiques. Le premier montre une croissance presqu’exponentielle du PIB de 1960 à 2010 quand, en même temps, la pauvreté évolue avec presque la même vitesse dans le sens opposé. Pendant ce temps, 90% des Congolais sont devenus de plus en plus pauvres parce que la richesse nationale est accaparée par 10% des citoyens. Ces données sont confirmées par les publications des Paradise et Panama Papers qui relèvent que 9 milliards de dollars environ ont été détournés dans ce pays par 10% de la population. Cette situation n’est possible qu’en l’absence de contrepouvoirs démocratiques, provoquée par la nature du système politique qui installe un monarque à la tête du pays disposant de tous les leviers politiques, financiers et militaires. Sous les Tropiques, ces monarques se transforment en petits dictateurs.
Le monarque actuel dure aussi longtemps au pouvoir parce qu’il dispose d’une base sociale qu’il réactive de temps à autre depuis 1977 (« Bakongos ba bomi Marien ») ; en 1999 avec le discours de Talangaï et l’installation d’un patronage ethnique par affinités ethniques au détriment de la méritocratie depuis 1970 (OBUMITRI : Oligarchie Bureaucratique Militaro Tribaliste), laissant ainsi sur le carreau des milliers de cadres compétents capables de relever les défis auxquels le pays est confronté. Cette philosophie d’exclusion par tribalisme primaire montre ses limites quand le dictateur s’aventure à recruter dans la haute administration des cadres d’origine étrangère. Ces faits tuent l’Etat unitaire. La manifestation la plus explicite de cet état de fait, c’est la non mobilisation des quartiers nord lors du mot d’ordre de désobéissance civile, bonne initiative malgré l’impréparation, lancé en 2016 par le candidat Jean Marie Michel Mokoko, le seul moment où cette dictature a vacillé parce que le dictateur s’est préparé aux actions de violence pas à la résistance passive. Il était démuni.
Ce lourd bilan de 60 ans rend l’organisation de l’Etat-nation illégitime et inopérationnel. Les hommes politiques intègres et les démocrates doivent donc se poser les bonnes questions et chercher les vraies solutions au lieu de s’enfermer dans une langue de bois avec des grands mots comme Nation, Unité, Solidarité qui ne sont pas encore une réalité dans ce pays. L’une des solutions, c’est le Fédéralisme pour un «vivre-ensemble» dans la diversité et la paix au sein d’un même pays. Cette option n’a jamais été prise en compte dans ce pays malgré le cycle de guerres meurtrier, initié depuis 1959 et la débandade économique.
A chaque rendez-vous électoral présidentiel succèdent les guerres ethniques et des génocides. C’est bien la preuve que le suffrage universel direct ne peut être la solution dans ce pays où le vote est ethnocentré comme cela s’est produit en 1992. Or, le contexte politique congolais n’a pas fondamentalement changé depuis cette date, les mêmes causes produiront donc les mêmes effets dès que l’on donnera une seconde chance à la démocratie parce que le ver est dans le système. Les mêmes démons vont se déchaîner. Organiser des élections au suffrage universel direct avec un processus électoral fiable et libre produira donc les mêmes contradictions qu’en 1992 : les mêmes partis politiques ethnocentrés nouant les mêmes alliances improbables. Ce président démocratiquement élu n’aura pas les moyens de sa politique sur le plan militaire face à une armée fortement tribalisée et, in fine, créera une force parallèle d’appoint ou milice pour compenser. Il se trouvera aussi face à un réseau – celui des perdants, animé avec des fortunes (des milliards de dollars) volées pendant les différentes mandatures – prêt à financer des coups tordus pour déstabiliser le nouveau régime. La fragilité du système vient aussi du fait qu’il dispose d’un seul point d’entrée / sortie qu’une force réactionnaire peut bloquer ou contrôler par un coup d’état militaire ou constitutionnel contrairement au fédéralisme qui en possède plusieurs (autonomie des Etats fédérés). Cette propriété d’un seul point d’entrée / sortie rend ce pouvoir plus corruptible et manipulable parce qu’il est plus facile de corrompre un seul individu. Il n’est donc pas certain qu’un président démocratiquement élu termine son mandat dans les bonnes conditions et le respect des institutions même si cela se passe ainsi dans certains pays africains d’où certains pourront tirer des enseignements sans prendre en compte la disparité sociologique, économique et culturelle entre eux.
Loin de toute fiction politique, ce facteur de risque s’est déjà concrétisé (mandat de Pascal Lissouba). Nous en vivons encore les conséquences. C’est pour cela que toute stratégie intégrant le suffrage universel direct est vouée à l’échec dans le contexte politique et « ethno-démographique » actuel. Les ethnies démographiquement faibles ne peuvent conquérir le pouvoir que par la violence ou à travers des alliances dans lesquelles elles seront minoritaires. Objectivement les drames vécus par ce pays depuis 50 ans plaident indéniablement pour un changement de paradigme, d’organisation contournant le suffrage universel direct pour éviter les affrontements nord – sud ou sud-sud ou nord-nord et installer les conditions d’un «vivre-ensemble» dans la diversité et la paix.
Dans n’importe quel pays, n’importe quelle entreprise ou association, un tel bilan aurait nécessité une remise en question profonde de tous les fondements opérationnels et organisationnels qui en régissent le fonctionnement. Le refus d’affronter notre Histoire nous condamne à la revivre systématiquement. Cette persistance dans le déni d’une réalité qui détruit pourtant toute une partie du pays, n’est que la manifestation pernicieuse d’un tribalisme larvé qui ne veut pas dire son nom parce que nous considérons comme exogène tout évènement qui se produit en dehors de notre sphère ethnique. Cela vaut pour toutes les communautés. En effet, quand le dictateur assassine Ikongono certains citoyens congolais regardent dans le sens opposé comme ils le font quand le Pool est bombardé. Le sentiment national n’existe pas, plombé par l’échec de l’Etat unitaire.
Nous avons pourtant des témoignages qui décrivent dans le menu détail le calvaire que vivent les habitants du Pool qui sont massacrés pour ce qu’ils sont et non pour ce qu’ils font (Florence Môrice ; RFI, MSF, etc.). N’est-ce pas là une des définitions du génocide ? Les crimes, les pires ont été commis et continuent à l’être dans le silence assourdissant des autres Communautés de ce pays. Certains vont même jusqu’à justifier l’injustifiable. Ma contribution du jour dans la lutte pour la reconnaissance du génocide du Pool consiste à livrer ce témoignage de MSF sur l’un des aspects les plus pernicieux de ce drame, les viols pendant la période de 1998 – 1999. Ces drames condamnent à vie les victimes et déstructurent tout le tissu social : un père n’osera plus regarder sa fille violée, un mari n’acceptera plus sa femme violée, un frère n’osera plus affronter le regard meurtri de sa sœur, etc. C’est une arme à destruction massive dont les blessures sont invisibles alors qu’elles sont psychologiquement profondes et durables.
Plusieurs mois après le début de l’assistance aux fugitifs, les acteurs de MSF (Médecins Sans Frontières) s’interrogent sur le secours médical apporté aux femmes violées. L’existence et la fréquence des viols sont repérées dès le début du retour des fugitifs : les victimes en parlent. Surtout au moment où elles arrivent et rencontrent d’autres femmes qui les aident et les écoutent. Rapidement, en effet, une organisation catholique de femmes congolaises enregistre les cas de viols, au Centre sportif, premier lieu d’accueil des déplacés. Pendant trois mois, MSF ne prend pas d’initiatives médicales spécifiques, tenant compte du risque de contamination par le VIH. Priorité est alors accordée au traitement des enfants très gravement malnutris. Ce fut une évidence d’action : ces enfants mourraient, s’ils n’étaient pris en charge. D’où l’engagement intense dans cette activité : « nous étions submergés », avouent les médecins. Ils orientent les femmes victimes de violences sexuelles vers une structure d assistance qui existait avant la guerre et dont la responsable, une femme médecin congolaise, a repris ses consultations avec la réouverture de l’hôpital. Mais ce médecin n’a pas de moyens : elle écoute, elle recense, elle délivre des antibiotiques et la pilule du lendemain pour celles qui le souhaitent et arrivent moins de 48 heures après le viol. C’est ainsi qu’entre début mai et fin décembre 1999, 1.190 femmes déclarant avoir été victimes de viols se sont présentées à cette consultation.
L’ONG Crash (Centre de réflexion sur l’action et les savoirs humanitaires) poursuit son rapport sur le témoignage des volontaires du MSF (Médecins Sans Frontières) : [Le plus grand nombre des viols ont été commis lors du retour, dans le « corridor de sécurité » où des groupes de miliciens pro-gouvernementaux de même que des soldats (présentés par les autorités comme des « éléments incontrôlés ») ont établi des « bouchons ». Ils arrêtent les camions qui ramènent des déplacés, sélectionnent des femmes et des jeunes filles. Pour leur part, les jeunes hommes et les adolescents couraient le risque d être qualifiés d’« infiltrés » et d être exécutés sommairement ou mitraillés dans les pieds, dans les jambes. Tous, hommes et femmes, étaient victimes de rackets de la part des miliciens et militaires. C’est ainsi que le « corridor humanitaire» établi par les autorités fut surnommé « corridor de la mort » par les fugitifs qui en réchappaient. L équipe humanitaire constate début mai ces pratiques de viol et leur fréquence : « C’était monstrueux ce que vivaient ces femmes. Tout était mélangé, elles étaient violées et elles avaient leurs enfants très malnutris en train de mourir. Jamais je n ai pensé à ce que Médecins Sans Frontières pourrait faire par rapport au sida, c’est vrai. Parce qu’on avait trop de boulot. Parce qu’il y avait un tel afflux de gens ». C’est fin juillet, qu’un médecin du siège parisien de l’organisation avance les éléments d’une réponse au risque de contamination des femmes par le virus du sida : une prophylaxie par l’AZT réduisant le risque d une séroconversion pourrait être proposée aux victimes de violences sexuelles qui se déclareraient moins de 72 heures après le viol (au-delà de ce délai, cette prophylaxie perd de son efficacité). Cependant les autorités congolaises mirent plusieurs mois avant d’accepter l’introduction d’un traitement préventif par antirétroviraux, délivré gratuitement à cette seule catégorie de victimes. Le programme débuta en mars 2000, soit bien après le pic de brutalité contre les femmes. Dans l’organisation de secours MSF, l’attitude face aux violences sexuelles et au risque de contamination des victimes par le VIH provoqua un débat, un travail d’autoanalyse sur le cas de l’opération conduite à Brazzaville. Aurait-il été possible, était-il urgent d’engager un programme d’antirétroviraux rapidement après le début des retours, au moment du pic des brutalités ? Il y avait deux présentations de l’urgence qui ne concordaient pas.
Lorsqu’ils rappellent le désastre auquel ils étaient confrontés, les intervenants de « terrain » mettent, avec intensité, l’accent sur leur priorité absolue qui était de sauver les mourants, les enfants très gravement malnutris. En outre, des blessés arrivaient. Et l’équipe ne parvenait à prendre en charge ces soins que par «un travail fou». Enfin l’engagement d’une pratique médicale face au VIH ne paraissait pas une nécessité d’action aussi évidente que le secours aux enfants : « On entendait dire : « des miliciens atteints de sida sont envoyés pour nous contaminer, nous exterminer ».
Ainsi, ces secouristes n’ont pas eu le sentiment d’effectuer, au moment du pic d’urgences, un choix entre catégories de victimes : c’est ce qu’ils ne cessent d’affirmer dans leurs récits rétrospectifs et dans les épisodes collectifs d’autoanalyse. Il est vrai que le siège parisien de Médecins Sans Frontières, bien qu’informé des brutalités contre les fugitives, n’avait pas non plus envisagé la mise en pratique d’une prévention du VIH, au moins pendant les premiers mois. Du côté des cadres de l’organisation, impliqués dans la conduite centrale des opérations, il ne s’agit pas d’atténuer l’importance du secours aux enfants et aux blessés, mais de mettre en question le caractère quasi exclusif de l’engagement pour ces catégories de victimes. Au détriment des femmes risquant la contamination par le VIH et gravement choquées.
Il s agit donc de rappeler que la proposition d’un traitement aux femmes n’a pas été envisagée, alors qu’elle aurait pu l’être : il y a donc bien eu, de fait, choix entre catégories de patients et le retour sur les raisons de ce choix est présenté comme d autant plus nécessaire que personne n’a le sentiment de l’avoir effectué, durant les premiers mois de l’intervention. Autrement dit : comment l’organisation de secours en arrive-t-elle à pratiquer (momentanément) une sollicitude médicale sélective, sans le vouloir ?]
Maintenu dans une insécurité permanente et les viols provoquée par les différentes guerres et la crise économique et sociale persistante, le taux de fertilité des femmes s’en trouve affecté (Publications de l’université de Sherbrooke sur le Congo dans perspectives monde) et de ce fait subit une décroissance dramatique que nous observons jusqu’en 2018, soit près de 20 ans après. Le génocide dans le Pool a des implications durables dans tous les domaines. Nous en vivrons encore des impacts trois ou quatre générations plus tard. Devant un drame comme celui-ci l’on trouve malheureusement trois types d’attitude : les concernés qui se battent pour faire reconnaître le génocide ; les sceptiques qui trouvent toutes les explications du monde pour justifier la situation et les indifférents qui considèrent cette situation comme exogène, ne faisant pas partie de l’ethnie des victimes.
Devant un pays en miettes, le changement d’organisation politique est incontournable pour mettre fin à ces drames qui ne sont que l’expression de la compétition générée par l’élection du président au suffrage universel direct. Nous avons donc le devoir de mettre en place une organisation politique, économique et sécuritaire qui va éradiquer cette compétition par la suppression des prérogatives et avantages actuels pour les remplacer par une fonction de représentation et de régulation. Notre choix est fait, c’est l’Etat fédéral : des entités politiques territorialement définies ; la garantie constitutionnelle de l’existence et de l’autonomie de décision ; l’établissement formel de la participation des entités à la prise de décision du gouvernement central sous forme d’une assemblée à 2 chambres ; la définition et la protection des compétences par un statut inaliénable sans consentement ; le non-unilatéralisme du droit de sécession et de la répudiation. Selon le principe général, les États fédérés exercent tous les pouvoirs qui ne sont pas explicitement attribués à l’État fédéral, avec en particulier la gestion de la politique linguistique, culturelle, sanitaire, les services de police et de sécurité, les activités sociales et de développement économique. En matière judiciaire, ils ont compétence d’établir des tribunaux habilités à rendre justice dans tous les secteurs non attribués aux tribunaux du gouvernement central. Quand bien même la texture plurale de la société n’est pas en soi explosive, il semble bien que face à l’enjeu de la quête de l’unité dans la diversité inscrit dans l’agenda officiel de la construction nationale, le fédéralisme est la forme de l’État qui permet le mieux la coexistence de conflits et de coopérations entre les différents niveaux de pouvoir.
Dans le souci d’avoir un débat ouvert, les Fédéralistes ont présenté un programme détaillé dans un livre « Manifeste pour le fédéralisme au Congo Brazzaville – Projet d’une Constitution fédéral » (Edition Bookelis, tags « fédéralisme » ou « Congo »). Ce projet d’instauration du fédéralisme demande un changement en profondeur de l’organisation ou du mode de réflexion. Il implique donc des mécanismes d’accompagnement pour l’installer dans l’environnement politique, économique et social de notre pays qui passe par une information / explication intense du projet auprès de nos concitoyens. Dans cette conduite du changement, les fédéralistes définissent une planification de leur stratégie en 3 jalons importants : lutte contre la dictature, information / formation des acteurs du terrain et déploiement après approbation par référendum de la solution. Les Fédéralistes ont une vision à court, moyen et long terme, le tout s’inscrivant dans une interdépendance totale de toutes les étapes jusqu’au référendum.
David LONDI.
Diffusé le 16 janvier 2019, par www.congo-liberty.org
Cher Monsieur Londi,
Je voulais vous féliciter pour cet excellent article très documenté sur le Congo et qui démontre bien la différence entre un état fédéral et un état unitaire.
La Belgique est par exemple, à l’heure actuelle un pays fédéral, alors que la France est un pays unitaire à régime présidentiel.
La Suisse, bien qu’elle se dénomme confédération, est un état fédéral.
La problématique provient du fait que l’état fédéral nécessite une grande maturité politique et une obligation pour les parties fédérées d’un respect mutuel, d’une écoute permanente et d’une solidarité dans les matières de compétences de l’état fédéral.
Ceci étant, ce type de réflexions me redonne un peu d’optimisme car il; démontre,que dans les rangs des congolais, il existe des personnes capables de faire des propositions constructives quant à l’avenir de cette nation qui nous est si chère.
Très cordialement
FÉDÉRALISME PEUT-ÊTRE, MAIS APRÈS LA JUSTICE.
@Delbar,
cher Delbar, dans l’état actuel du Congo, la seule façon de créer les conditions du « vivre-ensemble » dans la diversité et la paix, c’est le fédéralisme. Nous ne pouvons pas nous contenter de vivre autant de drames sans se poser la question fondamentale d’y mettre fin.
Merci beaucoup.
Très cordialement !
@LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE,
dans toute stratégie de combat ou de lutte, la planification revêt une importance capitale :
1) la désintrégration de la dictature : élaboration des plans d’actions efficaces, j’ai proposé l’organisation d’un réseau de cellules de résistance dans tout le pays, du nord au sud en passant par le sud (projet à challenger par les démocrates) ;
2) la préparation de la phase de transition : proposition des différentes offres politiques aux citoyens, les fédéralistes ont un projet de constitution fédérale ;
3) le référendum pour l’instauration du fédéralisme : campagne électorale passant par le réseau des cellules ayant servi pour la désintégration de la dictature ;
4) le déploiement du fédéralisme si validé par le référendum : déroulement du processus de mise en place de l’état fédéral. Ce processus est défini dans le projet des fédéralistes.
Dans l’élaboration de la stratégie de lutte, toutes ces étapes doivent être intégrées dès maintenant dans les réflexions. Nous devons tirer les leçons de notre Histoire. L’impréparation de l’après-conférence nationale nous a replongés dans les drames que nous vivons actuellement. Il est temps de passer de l’amateurisme à une conduite plus responsable en analysant nos forces et faiblesses et celles de la dictature pour en dégager une stratégie qui couvre les étapes 1 à 4. Commencer à structurer demain maintenant n’est pas antagoniste à la lutte que nous devons mener contre la dictature. Cela va de soi. Les fédéralistes sont pleinement dans la lutte contre la dictature et font des propositions concrètes.
Entre toutes les anecdotes que nous pouvons nous raconter, qui cependant n’ont d’anecdote que les circonstances de temps et de lieu, car elles ruissellent des vérités cruelles, arrêtons nous et froidement questionnons nous. Que Mwangou livre de temps en temps des faits anecdotiques, pouvant être relativisés comme l’apport du grand Oyessi rapportant son vécu du lycéen, l’intimidation récente d’un homme en arme sur l’évêque de Nkayi, lequel homme jette au visage de l’homme de Dieu que c’est notre pouvoir, tout cela nous incite à ne pas jouer à l’ignorant pour se lâcher vers ce temps de réflexion.
Nous avons vu qu’un match de football pouvait être une occasion d’exhibition de l’antipathie de l’autre: quand par excellence, les uns, sudistes, lancent à la face des autres, nordistes, que vous chiez dans l’eau. Nous pouvons par contre souligner l’absence de catastrophisme national à la suite. C’est dans cette lignée idéelle qu’on a entendu dire que malgré tout, les mariages interethniques « se ramassent à la pelle ».
Mais nous avons entendu lancer à la face des autres: c’est notre pouvoir. Là, de toute évidence, il ne s’agit plus d’une banale exhibition d’humeur, la mort physique devenant la sanction apparemment nécessaire, pour mieux faire prendre conscience de cette exhibition. Là on ne badine plus. Car, cette fois-ci, elle interdit tout, sauf ce qui nous est autorisé. Elle interdit à quiconque d’attirer l’attention même à titre préventif. Les catastrophes à Mfilou, Ngamakosso, Kintélé, et on n’en passe, étaient prévisibles, mais l’extrême sensibilité du « c’est notre pouvoir » interdisait de rendre public une telle prévision. Car à celui qui s’en serait rendu coupable, l’interrogatoire qu’il s’imposait c’est, » qu’est-ce que vous visez? ». C’est notre pouvoir signifie simplement qu’il est interdit d’être une force de proposition. Les diplômes, on n’en a que faire. C’est notre pouvoir est en lui-même l’extrême diplôme. C’est ainsi que des anciens élèves très brillants comme Ganongo, Ossebi H., Ondongo G., etc., se sont laissés noyés par le « c’est notre pouvoir ». En bref, le » vous chiez dans l’eau » amuse la galerie; par contre le « c’est notre pouvoir » est d’un sérieux mortifère.
Est-ce parce que le larisme est si hautain qu’il qualifiait l’autre de « Muntu wa mpamba mpamba », que ce dernier, ainsi qualifié, se devait de se venger en usant d’une stratégie de subtilisation pour dominer? Oui, le lari est souvent hautain. Mais cette attitude, le lari ne l’affiche pas exclusivement contre le non-lari. Pour ceux qui ont vécu avec les laris, ils ont peut-être remarqué que le lari insulte beaucoup. Les laris s’insultent énormément. C’est presque un mode de vie chez eux. Et dans ces insultes, il y a cette insulte du « muntu wa mpamba mpamba ». C’est dit à l’endroit de tous sans distinction. On comprend que quand on n’est pas lari, cela prend tout autre dimension…Est-ce cela qui expliquerait les différents événements sociopolitiques au Congo?
Le venezuela qui est une fédération ne se porte mieux que la Bolivie qui ne l’est pas.. La Belgique qui est une fédération ne se porte pas mieux que la France qui ne l’est pas. Le Soudan qui est une fédération ne se porte pas mieux que le Rwanda qui ne l’est pas. La Somalie qui est une fédération ne se porte pas mieux que l’Angola qui ne l’est pas. Le Nigeria qui est une fédération ne se porte pas mieux que le Senegal qui ne l’est pas…………Cela depend de la maturité des peuples, des dirrigeants et comment le fédéralisme est appliqué d’un pays à l’autre.
L’idée est bonne, sauf qu’elle ne peut être conçue comme une solution magique à la situation que traverse le Congo. Au contraire, cela pourrait aggraver la situation.
La solution aux problèmes du Congo est ailleurs notamment une revolution mentale, le respect d’autrui et du bien commun, avoir peur de la loi, avoir une vision du pays, depasser le contexte etno-tribal et regional………………….
Déjà, l’avènement de la democratie était très mal compris par les Congolais. Les partis politiques s’étaient constitués en regroupements ethniques créant des divisions au sein de la population Congolaise.
Je crains que le fédéralisme puisse entrainer la division totale du pays où l’on assisterait à la sécession de certaines régions du pays pour former des Etats indépendants. On a déjà entendu parler d’une République du Congo Sud dans ce site.
@Mark
Il n’y’ a pas si longtemps de cela la question de la division du pays était un sujet tabou on n’en parlait pas pourquoi par ce que les tous premiers présidents croyaient à l’unité du pays ils se sont efforcés de mettre de la cohésion sociale de la proximité entre les congolais les originaires du nord sont venus s’installer au sud sans difficulté ils n’ont pas subi l’ostracisme des sudistes on trouvait normal qu’ils viennent s’installer là point c’était des citoyens comme les autres.
Les présidents originaires du sud n’ont jamais concentrés tous les pouvoirs entre leurs mains aucun d’entre eux n’a pensé à exterminer les populations du nord ni même à élaborer des stratégies pour les exterminer.
Alors pourquoi aujourd’hui la question n’est plus tabou posons nous la question ?
Pour quelles raisons devons nous conserver ces frontières qui nous ont été imposées par les blancs ?
L’histoire a montré que tous les pays qui ont connu des viols en masse et des génocides ont toujours fini par se disloquer le Rwanda aujourd’hui est dirigé par un tutsi qu’arrivera t il si un hutu arrive au pouvoir?
De mon point de vue il faut envisager la séparation du pays en deux entités c’est une question de survie pour les uns et pour les autres.
@Mark dit : « L’idée est bonne, sauf qu’elle ne peut être conçue comme une solution magique à la situation que traverse le Congo. Au contraire, cela pourrait aggraver la situation. »
Je me suis mis dans votre historique en rappel, qui a débouché sur cette idée ci-dessus citée. Puis finalement, vous avez comme qui dirait bifurqué de votre cheminement pour indexer ce qui pour vous est le véritable problème du Congo, savoir l’absence de la peur de la loi, l’apparent impossible dépassement du fait tribal. Et contre le fédéralisme, votre peur c’est « puisse entraîner la division totale du pays où l’on assisterait à la sécession de certaines régions… »
A votre historique, doit-on opposer le fait que cela fait 60 ans que le fait tribal façonne le pays, et que donc selon toute vraisemblance, cela ne changera pas de si tôt, je veux dire que cela ne changera pas d’ici 50 ans. Alors, comme à l’église, patientons. Mais est-on s^r que au bout de cette période de patience, le fait tribal aura perdu de sa superbe?
La Suisse est une fédération, elle ne s’en porte pas si mal. L’Allemagne est une fédération, elle ne s’en porte pas si mal… De même que l’Italie n’a pas de super président, et elle ne s’en porte pas si mal. Mais le fait que le royaume du Maroc prospère, doit-il suggérer aux autres pays africains d’opter pour ce système politique?
Pourquoi cette peur du fédéralisme au travers de ce prisme de la division dès qu’on parle du Congo? Surtout que cet Etat est de cette forme actuelle par la volonté du colonialiste. Où serait donc le problème si les Congolais, après tant d’années d’involution, se tournent vers d’autres horizons, pour tenter autre chose? De même qui peut aujourd’hui soutenir que cette division n’est pas déjà là?
Le Congo Brazzaville se porte t-il mieux que le Nigéria?
@ mwangou
Le Nigeria se porte- il mieux que le Congo Brazzaville?
Comme le dit Mr DELBAR
« La problématique provient du fait que l’état fédéral nécessite une grande maturité politique et une obligation pour les parties fédérées d’un respect mutuel » et je rajouterai qu’il faut aussi de la maturité au niveau de la population pour qu’elle soit prête à en comprendre les enjeux et ça c’est loin d’être gagné.
Alors sans remettre en cause le bien fondé du fédéralisme mais lorsque l’on connait les mentalités diverses et variées de la population qui ont été largement corrompus et sont plutôt sur le chemin du « c’est notre tour » je pense qu’il faudra plusieurs décennies pour enfin apaiser les choses.
@ Anonyme 5
N’oublier pas qu’en 1992-1993, les Laris et les Bembés s’ étaient affrontés. C’ était une guerre entre sudistes.
N’oublier pas aussi qu’ à l’intérieur d’une même région, les ethnies s’affrontent.
C’est pourquoi j’ai dit que le changement de nos mentalités reste le premier combat.
@ Mark
Je suis d’accord avec ce que vous dites sur les Laris et les Mbembés mais qui était derrière
tout ça ? l’ont ils fait de leur propre fait de leur bon vouloir ?
Avant que le Moyen Congo soit rattaché au territoire de l’Oubangui Chari est ce que ces deux ethnies s’étaient déjà affrontées ne fut ce que une seule fois ?
La réalité est que ces deux ethnies ont les mêmes valeurs n’en déplaise à beaucoup elles partagent la même histoire d’aucuns disent qu’elles ont même un ancêtre commun j’ai tendance à le croire car ont trouve les même noms chez les Mbembés et chez les Laris.
Il n’y a pas en fait d’ethnie plus proche au Congo que les Laris et les Mbembés beaucoup de Mbembés parlent correctement le Lari ce qui s’est passé est une véritable tragédie.
Personnellement c’est une des choses que je ne pardonne pas à ceux qui ont fait que ces
deux ethnies s’affrontent.
Donc personne n’est fière de ce qui s’est passé contrairement à qui vous savez pour eux c’est preuve de force, de virilité et autres sottises.
A part cette triste guerre entre les Laris et les Mbembés sauf erreur de ma part il n’y a pas eu d’autres affrontements inter ethniques dans le sud.
On va attendre le changement de mentalités jusqu’à quand ?
@ Mark. Pour dire que je ne suis pas dans la logique des comparaisons. je traite cette question en rapport exclusif de la situation qui est celle du Congo…Voilà le sens de cette interrogation qui s’est tout bonnement rangée sur votre post…
« N’oublier pas qu’en 1992-1993, les Laris et les Bembés s’ étaient affrontés. C’ était une guerre entre sudistes. »
En 1992 -1993, ce sont deux camps politiques qui s’affrontaient et les sudistes étaient dans chaque camp. Du reste, vous l’avez insinué, vous aurez pu le dire aussi clairement que vous l’avez dit sur les sudistes, cet affrontement avait vu aussi les ressortissants du nord sur la même contradiction. La question est de savoir quel était le fondement de ces alliances politiques?
Et là je vous rejoins quand vous pointez la CNS comme moment de ratage de l’initiation à la démocratie. Et ça, c’est aussi à mettre sous le coup des changements de mentalité qu’on avait cru à tort s’être réalisés, subitement.
Il faut parier que ce changement ne sera pas là. Qu’on se souvienne seulement des déclarations des uns et des autres à La CNS, des raisons de l’éclatement des alliances politiques, de l’inconséquence à lire les lois, ce qui nous a conduit à la situation que nous déplorons aujourd’hui.
Par exemple, on n’a pas assez parler de cette crise de 2015, après deux mandats sans opposition au gouvernement, que les choses paraissaient si claires, et pourtant une crise va éclater, pourquoi, comment? On ne s’y est pas intéressé. Des gens au contraire ce sont dit » c’est encore les laris qui nous embêtent ». Et pendant que le prétendu chef lari, ancien candidat, a opté pour une posture de repli jusqu’à admettre la victoire du prétendu gagnant, cela n’a pas mis les laris hors de l’index; tout le contraire de ce que ce prétendu chef lari avait imaginé comme la bonne solution pour mettre à l’abri les laris. Est sorti comme élément gênant, le fameux pasteur. Personne alors ne s’est posé la question de savoir le pourquoi de cette apparition dans un scénario où il était censé ne pas figurer puisque il n’était pas candidat?
Des logiques simples qui peuvent aider à la compréhension des choses, pour de meilleures solutions, sont trop souvent ignorées. Et là-dessus, je cite Anonyme qui écrit que » sont plutôt sur le chemin du « c’est notre tour » », ces populations corrompues ne pourront changer de mentalité même dans 50 ans. C’est donc pour éviter que l’on soit sans cesse dans la chanson de « c’est notre tour », qu’il faut aller explorer d’autres espaces d’idées… Le fédéralisme est un de ces espaces.
@Mark.Mon frérot ,
Je salue ton exponentielle opiniâtreté sur ce sujet dont il faut essorer de toutes peurs irrationnelles .
La peur est le creusé de toute notre existence.Les exemples d’échecs qui couvrent cette peur sont le fait d’une simple aporie.
Les pays cités , sont des démocraties affirmées ayant des institutions décentralisées qui font le bonheur infinitésimal de leurs peuples.
Il n’y a ,certes pas une harmonisation absolue des niveaux de richesse ,entre les États fédérés ,il n’en reste pas moins qu’il y règne un climat de bonheur partagé .
La Bavière est plus riche que beaucoup des États fédérés ,mais les autres Allemands n’en sont pas moins nantis.
Oui,le Nigeria a un développement supérieur á celui du Congo , tous les indices humains de la banque mondiale en fournissent les preuves.
Dans la forme d’Etat actuelle ,le Congo s’en porte t’il mieux.
?
Mon frérot Mark.
Pour moi, le fédéralisme au Congo , c’est parler plus de l’economie que de la politique á la population .
Vous faites référence aux politiciens qui n’auraient pas la capacité de traduire dans les faits ,leurs propositions politiques ,c’est une erreur analytique .
Ils sont soumis á un conditionnement institutionnel d’origine jacobine qui les éloigne des réalités suffocantes du peuple dont il est censé incarner l’espoir du bonheur national .
Pour me résumer , mon cher Mark , nous mettons moins l’homme politique au centre de cette philosophie fédérale que le rapprochement du citoyen de l’économie ayant une approche keynésienne . Car,il s’agira des finances fédérales qui seront investies dans les secteurs d’activités inexploitées issues de ces États fédérés.
Le système institutionnel actuel fait courir au pays plus des risques de déflagration que ne le ferait le système fédéral ,qui a des vertus autant économiques que fraternelles et donc humaines.
Avec la peur ,on reste sur le quai de la gare .
Autre que çà , je me suicide .
Bref; il y a parfois des caprices de la connexion qui font que cliquer sur « laisser un commentaire » ne poste pas le commentaire…
Tout á fait .@Mwangou.
@ Val de Nantes: Bien dit. La peur; c’est notre handicap.Les peuples en Afrique centrale ne semblent pas avoir été préparés à vivre en commun, bien que l’Etat centralisé soit le seul héritage que le colon a bien voulu leur léguer. N’est-il pas temps que ces sociologues, psychologues, juristes, politologues, économistes, médecins, ingénieurs, tout ce monde s’attellent au boulot pour offrir à nos pays des systèmes d’organisation administrative qui répondent mieux à nos cultures?
342.000 km2 surlesquels vivent a peine 2.5 millions de congolais de pure souche. Avec cela, vouloir parler de federalisme dans un espace ou l’on peut faire 100 km a vol d’oiseau sans voir ame qui vive.
1. quel pouvoir economique disposera chacun des micro etats que l’on voudra creer sur cet espace?
2. voudra -t-on creer des etats tribus ( c’est a dire 52 etats) ou des ensembles nord, sud, est et ouest?
3. les federalistes congolais ont-ils conscience qu’ils veulent detruire ce que nos anciens ont patiement construit avec beaucoup d’intelligence, c’est a dire un etat fortement centralise qu’aucun tribaliste ne peut detruire. Si vous avez un doute, rappelez vous de ce que pendant les evenements de Brazzaville, le pouvoir de l’epoque a ete oblige de prendre en charge tous les fonctionnaires malgre sa volonte affichee de vouloir brimer une partie de la population congolaise. Pour dire que ces acquis, nous ne devons pas les perdre juste parcequ’un individu, un simple mortel, se targue aujourdh’ui de vouloir tout prendre pour lui et sa famille. Oublions le, ce n’est qu’un simple mortel. Il passera et le Congo reprendra de l’elan de la maniere la plus superbe.
Patience
@ Louis le grand
Les laris se sont débarrassés des présidents pourtant originaires de leur région qui ne donnaient pas satisfaction alors pourquoi les nordistes ‘en font pas de même ?
@Louis le grand .
Oubliez ,peut être ,cete forme d’Etat qui a sclérosé le pays depuis son indépendance.
Repenser de façon intelligente une gouvernance économique qui réponde aux besoins des populations.
J’écarte expressément l’homme politique Congolais dans mon analyse économique ,car son impact sur l’amélioration du quotidien des populations est nulle et ,je cherche á Maximiser les effets des décisions économiques á travers une action économique immédiate dont la cible est la population.
La question est plus économique que politique .Le système actuel est l’alpha et l’omega de toute la vie de la nation.
D’où , cet apprauvrissement collectif qui est une émanation des dysfonctionnements institutionnels hérités des colons.
Il est quand même étonnant , á l’heure du numérique ,que certaines mentalités préfèrent la rigidité institutionnelle á l’adaptabilité institutionnelle.
La Suisse est elle plus volumineuse que le Congo ?
Lire .Est nul.
@ Frère Val de Nantes.
Je n’ ai jamais rejetté l’idée du frère Londi concernant le fédéralisme.
Seulement, quand je fais le diagnostic de la situation du Congo, la crise est plus morale qu’institutionelle.
Les Etats ou Régions fédéres sont dirrigés par des élus qui en fait sont des hommes et femmes politiques.. On ne peut donc pas dissocier l’homme politique du fédéralisme.
Le Nigeria n’est pas mieux que le Congo. Malgré ses richesses, le fédéralisme n’a pas pu aider le Nigeria. à cause de la crise morale du peuple qui s ‘affronte régulièrement ( Attentats de Boko Haram, affrontement inter -ethniques) rendant le pays instable et dangereux.
Il ya également une crise de morale des politiciens qui dirrigent mal le pays. Conséquence, des milliers de Nigerians font partis de ceux qui meurent pendant la traversée de la Méditeranée . En faisant les routes, avenues et ronds- points des villes d’ Italie, de la Grece, de l’espagne, de la France….les 75% des prostituées noires sont des jeunes femmes du Nigeria……..
Cap sur les USA qui sont la plus grande democratie et la plus grande fédération du monde, la situation est plus catastrophique. Aux USA, vous y trouverez des travailleurs Américains qui habitent dans les voitures, .fourgonnettes….Dans les peripheries des villes comme San Francisco, Seattle…, Portland…..vous y trouverez des quartiers où les Américains habitent dans les tentes, des petites filles de 12 ans -15 ans dans la prostitution……….Aux USA, la pauvreté est grande et les inégalites sont fortes. Comme les hommes et femmes politiques Américaines font de la politique politicienne et n’apportent aucune solution à cette galère, le fédéralisme Américain semble être voué à l’ échec.
Je peux t’avouer mon frère Val De Nantes que la France qui n’est pas une fédération offre à ces citoyens et citoyennes une meilleure stabilité sociale comparer aux USA qui est une grande fédération .
Pour conclure, le fédéralisme est un système pivoté par l’homme. Pour qu’il soit efficace, les hommes et les femmes qui le pivotent doivent avoir un sens de moralité. Aussi, les peuples qui y tirent profit doivent avoir de la maturité.
« Oublions le, ce n’est qu’un simple mortel. Il passera et le Congo reprendra de l’elan de la maniere la plus superbe. »
Le fédéralisme n’est pas non plus à assujettir à la géographie. Quant à savoir si un simple mortel ne doit pas forcer vers l’exploration d’autres idées sur l’organisation administrative, il ne s’agit pas tant de cet immortel et sa famille, mais des animosités devenues culturelles qui ont façonné les gens. Si cet individu est un mortel qui passera, oui, mais lui et son clan ont déjà fait passer tant de gens, fait disparaître tant de villages, créer tant de dysfonctionnements institutionnalisés, convertir des générations entières en gens simples manipulables à souhait dans certaines zones du pays, où un danger social devient permanent, que votre argument ne parait pas très enviable.
Les vœux pieux de voir un Etat centralisé, fort, sont une véritable farce. Une armée congolaise qui va tirer sur des congolais sans armes, des paysans qui rentrent de leur champ, est-ce là le signe d’un Etat unitaire?
Des Etats tribu ou autre appellation, cela n’est pas gênant. Le but poursuivi est que chaque congolais puisse vivre en paix. il n’est pas sain de vivre sous l’angoisse des hélicoptères qui viennent tourner sur vos têtes sans que les gens soient informés de la raison de ce boucan. Parce que là, ce n’est pas cet individu qui est mortel, mais bien des innocents, des simples citoyens qui sont terrifiés par tous ces engins de mort qu’ils voient défiler au sol comme en l’air, qui provoquent des montées de tension, qui précipitent vers la mort.
Si on doit seulement patienter car l’autre est aussi mortel, je ne pense pas que ce raisonnement soit plus édifiant, même pour la sauvegarde de l’Etat centralisé. J’ai eu le malheur d’être à côté d’une femme qui a tout perdu sans comprendre pourquoi, et qui se dit qu’il valait mieux peut-être se séparer, pour avoir la quiétude. Car de voir tout le temps son village brûlé tous les 14 ans, ce n’est pas gai.
Quand on se permet de monter des coups tordus chaque fois, pour soit disant conserver le pouvoir, tout cela contre des gens qui n’ont en rien menacé le pouvoir, il faut peut-être autre chose qu’un simple espoir que l’autre est un mortel et que de patienter un peu, les choses vont s’arranger, car la nature a toujours le dernier mot. Supposons que ce mortel vive encore 25 ans ce qui est tout à fait possible, ne pensez-vous pas qu’au rythme où il concocte des coups contre spécialement une région, cette région sera dépeuplée de ses habitants?
Pour avoir patienté, où en sont les retraités du Congo?
Votre appel à la patience ressemble fort à un soutien à la politique de celui que vous supposez être un mortel. Et voyez-vous, un universitaire parti il y a un an à la retraite, n’a pas eu le loisir de toucher sa pension, est allé mourir à l’hôpital d’Oyo, lui qui était de Brazzaville, parce que le service habileté à prendre en soin le mal dont il souffrait, est celui d’Oyo. Brazzaville, plus de 1.500.000 d’habitants, a son hôpital démuni, Oyo, on suppose 20.000 habitants a son hôpital plus équipé. Incroyable. S’il avait pu toucher sa pension, peut-être que se serait-il envolé se faire soigner au Maroc, ce qui est de mode au Congo.
Je ne suis pas de votre avis, que la patience soit la mère des vertus dans ce cas. Allez voir à la morgue du CHU.
Cher monsieur Londi
Vous ne démordez pas avec votre fédéralisme.
Bien que d’accord avec l’idée, je suggère une expérimentation par un projet pilote de d’autonomie gouvernementale. On peut commencer par la Likouala, la Lékoumou ou la Sangha, et, pendant 12 ans (4 mandats de 3 ans) comment ils s’en sortent, en matière économique, démocratique, administratif et social ou de développement
@Mark,
Grosse validation. tu vois ,comme quoi on peut se retrouver sur certains points .
En fait ,j’exclus à dessein le politique, pour mettre en évidence l’essentiel qui reste la préoccupation de nos concitoyens ..
la politique est un moyen ,mais, qui , utilise mal ce moyen ,pour ne plus atteindre le but attendu.
Sassou en est une belle illustration…
Je priorise l’action .Mais l’action est le produit de la réflexion issue d’un politicien ou d’un citoyen militant, gilet jaune oblige.
La démocratie participative qui concurrence la démocratie représentative pourrait avoir son mot à dire dans les décisions à portée fédérale.
Vous aurez compris que ,pour moi le politique congolais ne peut se targuer de détenir la solution finale .
il ne pourrait plus être le maillon absolu d’une décision absolue.
Une gestion conjointe des affaires qui associe tous les compatriotes me semble normale.
@David londi souligne l’importance de la formation, car, sans formation adéquate des hommes et des femmes, le fédéralisme échouera au congo.
Vulgariser la politique pour ne pas lui accorder une importance économique.
Comme le dit Mark, pour ce faire il faut que les politiques soient mature et que le peuple le soit aussi, vouloir bâtir ce fédéralisme sur le terreau actuel du Congo n’est que pure utopie. Du moins pour la prochaine décennie.
@Mark,
cher frère, un projet comme celui-ci ne peut être abordé sans intégrer les fondamentaux d’une telle démarche (Etudes d’opportunité, de faisabilité, de mise en oeuvre et un plan de déploiement, un plan de gestion de risques et un planning). Toutes tes interrogations ont été développées dans un plan de gestion de risques publié sur ce site, il y a quelques mois :
– premier facteur de risques : dimension des états fédérés (superficie et nombre d’habitants) avec pour risques potentiels : non viabilité de l’économie et banqueroute. A ce facteur de risques nous avons identifié la parade suivante : regrouper les départements pour les ramener à 4 Etats économiquement viables : Etat du septentrion, Etat du Sud-Centre, Etat du Sud Maritime et Etat de Brazzaville. Il faut souligner que la performance économique et sociale d’un Etat n’est forcément proportionnelle ni à sa superficie ni à au nombre d’habitants mais à la capacité de celles et ceux qui l’habitent de produire des richesses (Bahamas : 329 988 habitants pour un PIB de 8,8 milliards de $; le Luxembourg : 602 005 hab. pour un PIB de 62,395 milliards de $; Islande : 355 620 hab. pour un PIB de 16,718 milliards de $ ; etc.). Il faut se rappeler qu’en 2014, le PIB du Congo était de 15 milliards de $ environ (Banque mondiale : courbe présentée au début de l’article) pour environ 5 millions d’habitants ;
– deuxième facteur de risques : hétérogénéité des richesses entre les régions avec pour risques potentiels: faillite de l’Etat et crise socio-économique. A ce facteur de risques nous avons trouvé la parade dans la solidarité entre les Etats fédérés et l’Etat fédéral par l’introduction des fonctions d’allocation / redistribution par péréquation. L’Etat fédéral accompagne les Etats fédérés qui éprouvent des difficultés dans les équilibres macroéconomiques de leur budget jusqu’à leur rétablissement. Pour ne pas pénaliser les Etats ne disposant pas des matières premières, l’Etat fédéral est propriétaire des matières premières solides, liquides ou gazeuses et gère le sous-sol de la fédération. Un pourcentage est reversé à l’Etat producteur pour pallier les problèmes de pollution liés à l’exploitation des matières ;
– troisième facteur de risques : autonomie constitutionnelle et fiscale dans la limite de la loi fédérale avec pour risque principal : sécession. A ce facteur de risque nous avons trouvé la parade suivante : approbation par un vote majoritaire de l’ensemble des habitants de l’Etat et vote à l’unanimité des membres de l’Assemblée fédérale. La scission et la répudiation ne sont donc pas faciles parce qu’il faut réunir les deux conditions. La composition des Etats fédérés ne facilitent pas non plus ce genre de risques : l’Etat du Sud-centre, par exemple, est constitué par les Plateaux, la Bouenza et le Pool. Je ne pense pas que tous les départements composant cet Etat puissent s’entendre pour, à la majorité absolue, demander une scission. Peu probable.
– etc.
Tous ces facteurs de risques sont analysés dans le plan de gestion de risques intégré dans le livre « Manifeste pour le fédéralisme au Congo Brazzaville – Projet d’une constitution fédérale », je ne vais donc pas tous les développer, ici. Ce livre a été produit pour exposer le projet des fédéralistes dans les moindres détails (550 pages).
Il faut savoir aussi que la nation, la devise (unité-travail-progrès) et l’Etat unitaire ne sont que des coquilles vides, des promesses non tenues depuis 60 ans. L’ignorer revient à faire preuve d’un aveuglement intellectuel coupable comme nous l’avons fait pendant 60 ans. Le fédéralisme n’enlève rien aux libertés fondamentales des individus : liberté de circuler, de s’établir, de travailler, de choix et d’expression. Il ne sera pas exigé un passeport pour aller d’un Etat à un autre. Toutes ces libertés sont garanties par la loi fédérale. Il apporte la démocratie à la porte de chaque citoyen parce qu’il administre au plus près des besoins du citoyen. Il y a longtemps que cette fameuse boîte de Pandore est ouverte. Celles et ceux qui en subissent les affres en savent quelque chose. Il faut se mettre à leur place. Comment les congolais analysent-ils la crise des « Gilets jaunes » ? Répondre à cette question aide à comprendre que l’Etat-nation français est moribond.
A bientôt !
@Willy Makambo,
cher Willy, cette solution ne peut être viable parce qu’elle crée deux types de citoyens dans un même pays. Elle enfreint les droits fondamentaux de l’Humain, à mon avis. Dans notre projet, les Départements sont regroupés en 4 Etats fédérés au lieu d’un Etat par Département actuel.
@Anonyme,
n’est-ce pas le même raisonnement que Chirac : »Les Africains ne sont pas prêts pour la démocratie » ?
Mr Londi avec tout le respect que j’ai pour vous ce qui me pose question, n’est pas le fédéralisme ni le travail remarquable que vous avez réalisé mais pour son application je pense que la confrontation avec la réalité du terrain sera un combat des plus hasardeux voir très compliqué.
Je ne dit pas que les Africains ne sont pas prêts pour la démocratie, je dit qu’avec la connaissance du terrain que j’ai de notre pays et surtout des mentalités qui y ont cours je ne vois pas sur une période très courte la génération de la population actuelle prête à ce changement.
C’est mon avis, mon opinion mais je serai le premier satisfait si votre projet voyait le jour rapidement car ce n’est pas de savoir si j’ai raison ou pas, pour moi ce qui compte avant tout c’est le bien être de la population et notamment celle de ma famille au pays.
Continuez votre engagement courageux, je vous admire pour votre pragmatisme.
@Anonyme,
Je sais qui vous êtes et votre implication dans la lutte qui nous menons contre cette dictature qui sévit dans notre pays depuis si longtemps. Je sais que vous êtes intègre et cherchez des solutions concrètes plutôt que de la rhétorique stérile.
Personne ne peut imaginer que le changement radical que va entraîner l’installation du fédéralisme au Congo se fera sans forte implication de celles et ceux qui vont l’initier et déployer. Vous avez raison mais il ne faut pas baisser les bras parce que la situation du pays est critique. Nous devons en sortir.
Très cordialement.
Le fédéralisme deviendra ,á en croire certains médias africains ,une nécessité absolue pour une gestion territoriale des richesses de chaque pays africain .Le fourre-tout a vécu ,avec son lot des cadavres économiques .
L’avenir se conjuguera au fédéralisme car il présente toutes les garanties d’une gestion saine et efficace du produit de notre économie nationale .
Faut il rappeler qu’une économie nationale est une agrégation des économies régionales.
On met le curseur sur les activités productives régionales pour construire, ine fine, une économie nationale qui réponde aux défis de la mondialisation .
Investissements massifs dans les grandes régions ,pour des résultats économiques probants.
100 cfa investis,pouvant rapporter plusieurs milliers de cfa au bout de quelques années.
Construire un cercle vertueux de l’économie en élaguant les pesanteurs nées de l’atavisme institutionnel .
Voilà comment on obtient de la considèration de la part de ses partenaires.
@ anonyme
Allons! Ne perdez pas confiance. Le peuple congolais est capable de comprendre ce qui est bon pour sa vie. Il sera très réceptif à de bonnes combinaisons.
Les craintes sont certes légitimes. Mais l’on pourrait les noyer en instaurant des programmes d’enseignement tournés vers le fédéralisme.
Des programmes à l’intention des futurs dirigeants Congolais, c’est-à-dire : écoliers du primaire, collégiens, lycéens, étudiants. L’école retrouverait ainsi ses principales fonctions: instruire et former de bons citoyens.
Le pourquoi du fédéralisme et ses principaux rouages devront être sus dès le primaire et maîtrisés à la fin du Lycée.
Tout devra être mis en place dans l’éducation de notre jeunesse en perdition depuis des décennies. Comme l’ont dit certains intervenants, la paix est dans la liberté de se soigner correctement, de faire des études, de choisir le candidat que l’on veut ou de le sanctionner à la moindre incartade. Ce bonheur simple mais indispensable à l’esprit, les Congolais l’ont espéré. Ils envient ceux qui en disposent avec avidité dans leurs pays.
La démocratie, on le sait, fut enseignée aux jeunes occidentaux comme étant le meilleur système politique. Il faudra faire ce travail pédagogique dès que possible, sur les avantages du fédéralisme.
Même si certains les nomment des « Etats ethniques, ou des Micro-Etats,l’essentiel de tout citoyen est désormais de défendre non plus un homme, mais son Etat fédéré.
La vraie paix est dans cette communion,cet élan qui conduit au respect de la vie d’autrui et perçu par tous, dans un Congo qui formate ses citoyens dans cette voie.
@passy .Grosse validation .
Loin de parler toujours ,ex cathédra .L’Allemagne est l’un des rares pays européens á dégager des excédents budgétaires . Cette performance repose sur la structuration fédérale de son économie .
Vous Vous doutez bien que les gaulois en sont jaloux .Il en va de l’héritage culturel de chaque pays.
@ Passy: grosse validation. Très très grosse validation;
mais je n’oublie pas l’apport immense de Anonyme par ses préoccupations clairement exprimées. Quand on est sur le terrain, effectivement, la faisabilité de certains projets, surtout lorsqu’ils sont plus ou moins politiques, est et demeure hypothéquée. Avec vous Anonyme, je soutiens que les résistances sont nombreuses et la chasse à l’homme prendre une tournure dramatique.
le fédéralisme à mon sens, n’est pas né sur une base de considérations spatiale, démographique, économique, etc. Oui, ces considérations sont partie prenante. Par contre, le déterminisme culturel est le vrai socle… Puisque on est à l’ère des comparaisons, allons voir l’histoire de la Suisse, et on s’apercevra que l’idée de base de cette confédération est la recherche du mieux vivre ensemble. Ce mieux vivre ensemble qui passe par le respect de l’autre dans sa culture. Et la culture, c’est TOUT.
Les problèmes du Congo sont essentiellement , des problèmes culturels. Les aspects économiques que l’on évoque, ne sont que l’arbre qui cache la forêt. On ne va pas expliquer la période de 2015 à aujourd’hui, par l’économie, les compétences, les doctorats, l’école, l’armée, la police… Si c’est le paysan de Nkankata village, qui par sa situation de misère s’est levé pour aller casser du politique, je le comprendrais. Il se trouve que c’est le politique, le clan et la famille au pouvoir qui s’est levée, fort de ses capacités financières, et à envoyer des soldats massacrer, violer des femmes, brûler des cases en pisé dans les villages…, tout cela sans explication, et narquoisement, on va jusqu’à défier tout le monde entier en reniant qu’il y ait une situation dramatique dans une région… Là l’explication économique ne passe pas, ni même le fait qu’il n’y a pas d’ingénieurs et qu’il y a trop de faiseurs de bruit (juriste, économiste, littéraire, mathématicien à huis clos..)…
J’ai toujours attiré l’attention sur le fait que dans ce pouvoir, il n’y a pas que des idiots, comme on le suppose. Tout ce qui se fait au Congo est une politique, i.e. c’est mûrement réfléchi. Ondongo G. est très brillant; Ossebi H. est très brillant. Je ne prends que ce deux exemples, pour ne pas avoir à citer D. C. Sassou Nguesso, qui est loin d’être un ignare. En face d’eux, leur éloquence, peut avoir raison de tout. C’est en connaissance de cause qu’ils se sont rapprochés de sassou nguesso, qui n’est pas un con. Ce tyran est manipulateur de haute facture. Il est fin.
Les guerres après la CNS ont été savamment orchestrés par lui, pour semer la division, pour après s’emparer du pouvoir, et après pour dissuader le peuple de toute réaction à sa politique. Sassou nguesso avait publiquement dit, répondant à la question d’un journaliste étranger, qu’il n’y aura plus de contestation au Congo, parce que les Congolais savaient ce qu’est la guerre et ses conséquences. C’est bien cela que nous vivons. Ne pouvons-nous pas nous poser la question du pourquoi des gens qui ne sont pas payés, continuent quand même à aller au boulot?
Le fédéralisme est le bon système administratif quand on est en face d’un conglomérat de peuples qui n’ont pas d’histoire commune, mais qui se retrouvent blottis dans un même espace par le hasard d’une action coloniale exogène.
@Mingwa,
cher cousin, tu viens ici faire la vraie plaidoirie pour le fédéralisme que j’approuve entièrement. En effet, l’idée du Fédéralisme est née du besoin profond de réunir les gens malgré leur différence pour manifester leur volonté de vivre ensemble : aux États-Unis, concilier les tenants de l’esclavage du sud et les antiesclavagistes du nord ; en Belgique, flamands, wallons et germanophones ; au Nigéria ; en Éthiopie ;etc. Il est clair aussi que la dimension politique joue un rôle prépondérant dans les conflits qui dévaste ce pays par l’instrumentalisation du tribalisme qui exacerbe les relations interethniques depuis 60 ans. Tu as bien expliqué, dans l’un de tes posts, avec ce cri de « C’est notre pouvoir » quand un clan s’empare de toutes les richesses du pays. Cette situation va durer encore longtemps si l’on ne trouve pas des solutions concrètes rapidement. Le fédéralisme s’inscrit dans cette réflexion.
Je comprends que cette promesse de mutation institutionnelle , qui ressemble á un saut dans l’inconnu ,fasse produire des réactions épidermiques chez beaucoup nombre de nos compatriotes obnubilés par la pédagogie fédéraliste de@David londi.Aussi ,devais je leur rappeler qu’au sortir de notre civilisation bantoue , nous avons dû emprunter une civilisation européenne au travers de ses institutions qui n’étaient conçues pas, selon ,nos coutumes et us.
Nous avons su y faire face ,avec les résultats économiques,sociaux et politiques que nous décrions aujourd’hui .
Pourquoi ,pourfendre une nouvelle forme d’Etat , sachant que ,nous ,Congolais ,n’avons toujours rien inventé dans le domaine institutionnel , qui soit conforme á nos aspirations?
S’arrimer á une forme d’Etat surannée , c’est bien ,pour le moindre effort iintellectuel ,encore faudrait il qu’il solutionne vos soucis existentiels ,auquel cas , ce serait faire montre d’une espèce de masochisme iintellectuel .
Avec la peur ,on n’avance pas.
Bonjour,
Le fédéralisme est une option à explorer et effectivement cette forme de gouvernance doit être amenée de la façon la plus pédagogique pour avoir l’écho et l’impact souhaités.
Certains pays ont un système fédéraliste qui marche plus ou moins mais prenons plutôt les exemples qui marchent et analysons pourquoi ça fonctionne et vice versa. Pour moi, le Nigéria n’est malheureusement pas un exemple à suivre car c’est le K.O. 20% de la population est riche et le reste ? Chez eux c’est « money, money, money » et l’humain ? Les revenus du pétrole sont dans les mains de peu de gens et le reste ? L’école est payante ? Oui Lagos il y a des routes mais bon !
Pour revenir sur le Congo, je crois que parfois le congolais se sous-estime. La population est beaucoup plus vive qu’on ne le pense et je pense qu’elle a les ressources pour réfléchir. La preuve ! Regardez tous vos commentaires, les questions sont posées et les analyses sont faites. M. LONDI nous a fournis un travail de qualité. Le problème au Congo ce sont les soi-disant élites, ces intellectuels qui se croient au dessus de tout mais qui n’ont aucune vision. La population est prête si on lui donne les moyens de s’exprimer. Réunir les gens vous verrez ce qui va en sortir, de l’innovation intellectuelle, le congolais n’est pas bête mais on l’avilise, on le déshumanise.
Le fédéralisme doit s’éprouver! C’est pas tout de suite il faut convaincre moi j’ai déjà commencé autour de moi et chacun devrait faire de même!
Le fédéralisme c’est être plus forts ensemble !! C’est avoir un sentiment d’appartenance à une région, ethnie et pays sans s’en excuser mais vivre dans la bonne intelligence.
Bonne journée!
Comment maintenir une forme d’Etat où les ministres se paient le trésor public á coups des milliards?
L’argument, selon lequel , la faute en incombe á la moralité dévergondée, me paraît souffrir d’une fêlure de cataracte .
Cette forme d’Etat est manipulable á souhait par ces prédateurs en col Blanc et ,qui n’ont de politique que de nom.
Dans ce pays ,on se connaît tous ,du moins sur le plan social .
Ne nous mentons sur nos intentions funestes ,celles de s’enrichir sur le dos du pays .Les mbochis y ont succombé ,d’autres pourraient leur emboîter , car ,il s’agirait d’une revanche familiale sur le reste de la population .
Qui n’est pas enfants de Ntsietie et d’ebina qui veut.
Chers compatriotes, enlevez vos masques , vos désirs de domestication du revenu national sont perceptibles.
Le fédéralisme rétablit et la transparence et l’honnéteté patriotique dans la gestion du revenu national .
Les comptes publics nationaux et fédéraux sont vérifiables par les compatriotes amoureux de la gestion des affaires nationales et fédérales.
Il ne sera plus question d’imaginer le montant du revenu national où fédéral ,leur publication sera diffusée á l’instant , t, et le cas échéant , leur éventuelle ventilation .
Maintenant , comme on a solennalisé cette rhétorique anti corruption ,chers compatriotes ,libres á ceux, qui veulent succéder aux valeureux commerçants précités ,de s’inspirer de leur parcours mercantile .
Le pays n’a que trop souffert des voleurs revanchards.
Tu as étudié ,d’accord , enrichis toi ,sans passer frauduleusement par le trésor public .
Eh,oui.Beaucoup vont se suicider , je l’appréhende déjà .
Les voleurs en salle d’attente de la république ,Sassoufit.
Lire._ ne nous mentons pas. Leur emboîter le pas .
Vouloir subdiviser le Congo en micro etats pour la simple raison que l’on ne soit pas parvenu a chasser le tyran dont les fanakwitis crient a longueur de journee » le pays est dirige », « c’est notre pouvoir », est une attitude defaitiste. Nos anciens ne nous le pardonneront pas.
Autrement que dire des expressions telles que » beto na beto » (Youlou et Massamba Debat), « ya ba colere ve » (Lissouba). Ont-elles conduit a la microdivision du Congo? NON.
Chers compatriotes, le Congo nous est cher a tous; au moment ou le monde se bat pour la constitution de grands ensembles viables economiquement, nous congolais de l’interieur, attendons de notre Diaspora une action dynamique dans le sens de la mise en valeur de toutes nos ressources naturelles. L’exemple de l’Afrique de l’ouest est a copier.
Fasse Dieu que les congolais se retrouvent en conclave a Brazzaville pour revoir de fond en comble l’Acte fondateur de notre Republique, c’est a dire la Constitution afin de donner le pouvoir au peuple par une decentralisation administrative approfondie.
Rectificatif : Commentaire à 11h56 c’est Lilou pas anonyme
La prétention que le fédéralisme va supprimer la pauvreté, ce qu’on évoque dans le cas du Nigeria, n’est pas dans l’esprit du pédagogue Londi. Le recours massif qu’il fait à la science vise à rendre clair le raisonnement; on le suit bien mieux et les choses sont quasiment limpides. Et Bravo!
La pauvreté quant à elle a d’autres tendeurs sur lesquels on joue pour un résultat désiré. La pauvreté au Nigeria n’est pas du fait du système politique; et nous savons que ce problème est loin de s’émincer au niveau mondial, quel que soit le pays. Si la pauvreté n’est pas très visible en Suisse et dans les pays scandinaves par exemple, les faits sociaux qui en sont la cause, sont à rechercher dans les structures sociales démographiquement conditionnées. Ceci me conduit vers l’exploration du Gabon par exemple, intéressé que je suis d’identifier les causes de l’impossible disparition de la pauvreté dans ce pays. Quant au pays qui fait parler de lui en ce moment, notre voisin mais aussi cousin, on ne se sera jamais posé des questions sur l’émigration massive de sa jeunesse (parfois très jeune, par exemple des migrants qui ont moins de 10 ans..) vers notre pays, alors que plus de 2 millions de km2, deux fuseaux horaires, des terres agricoles à perte de vue, des climats au tropical chaud au tropical tempéré, à même de donner satisfaction à toutes sortes de cultures connues sur cette terre, je passe le reste, et que la pauvreté extrême résonne au bout de chaque discours politique…, c’est à n’y rien comprendre. Oui, le bond si fulgurant de la démographie urbaine kinoise a pour cause la pauvreté. Ce n’est dû, ni au fédéralisme, ni à l’Etat centralisé, c’est dû peut-être au « nien nien nienn… » du feu maréchal, un « nien nien nien » traduisant la volonté de la dictature d’être le mode de gouvernement, mode rendu nécessaire par la fumeuse tendance à la séparation ou sécession, partition dans ce pays, que seul le centralisme fort pouvait empêcher.
Aujourd’hui encore au Congo, il y a une disparité salariale qu’on ne soupçonne ni n’imagine pas. Une disparité bien pensée pour servir la cause: Pour ceux qui ont eu des parents retraités jusqu’en 1982… Sachons que dans tout le pays, tous ces retraités relevaient du Trésor public, où un service de pension existait, il n’y avait trois personnes dans ce service. Trois personnes s’occupaient sans problème des pensions retraite. leur salaire était le salaire de la fonction publique. Puis en 1987, on créée la CRF qui est un service à part entière, avec un directeur général et des tas de chefs de services. La CRF a plus de 600 employés, mieux payés que dans la fonction publique. Le résultat se commente de lui-même. Pour ceux qui ne le savent pas, un fonctionnaire qui part à la retraite ce mois de janvier, n’espérera toucher sa pension que dans deux ans; son dossier circulera à travers les innombrables bureaux, et j’en passe.
Le CHU et l’université bénéficient de statuts particuliers. Alors, on envoie tous les cousins et les neveux pour y faire fortune; et comment : pour vous donner une idée, bien des profs de lycée ont préféré abandonné le lycée pour être commis de bureau à l’université. Il gagne une fois et demie en plus par rapport à son salaire de prof de lycée. Toutes les infirmières au CHU ne le sont pas; elles sont là en tant que cas social (l’expression au Congo signifie: ma cousine m’emmerde, je lui trouve un boulot bien payé, et qu’elle ne m’emmerde plus.). Vive les dégâts! je m’arrête là, sinon on citera les douanes, les postes de conseiller et attaché dans les ministères, la police, la gendarmerie…
cher cousin londi, il s’agit bien de Mwangou et non de Mingwa.
@Louis le Grand,
une rectification, nous ne divisons pas le Congo en micro-états mais en 4 entités économiquement viables en essayant de respecter une certaine continuité ethnique ou culturelle. L’attelage, notre pays, hérité de la colonisation n’a jamais été le fait de nos hommes politiques, passés ou actuels. Il était et demeure un pays dont les pouvoirs les plus essentiels (diplomatie et monnaie) sont à Paris par l’indépendance-association imposée par De Gaulle. C’est donc une erreur fondamentale que de penser que ce pays est indépendant.
De 1946 à 1956 : F. Tchikaya et J. Opangault dominaient la scène politique congolaise, l’un représentant le Sud tout entier et l’autre le Nord. Le pays vivait déjà dans une bipolarité politique et ethnique depuis les lois Deferre. Il faut se rappeler que Massamba Débat milite dans le mouvement de Tchikaya avant de se rallier à Youlou, en 1956.
En 1956 à 1959 : l’irruption de Youlou sur la scène politique va changer la donne. Les électeurs du Sud vont avoir deux leaders majeurs (Tchikaya et Youlou) contre un au Nord. Youlou va drainer tout l’électorat du Pool qui votait pour Tchikaya et une bonne partie des partisans de Tchikaya avec le ralliement de Tchitchelle. Suite à cette situation, la stratégie de Tchikaya et Opangault va consister à s’unir pour s’opposer à Youlou. Malgré cette alliance, le duo Youlou et Tchitchelle aura la majorité à l’Assemblée constituante, à une voix, celle de Yambo un transfuge du MSA d’Opangault.
1959 : éclatement des événements de 1959 opposant les laris contre les mbochis, événement qui matérialise la division nord-sud et qui continue à influencer, certainement, certains dirigeants actuels que, jadis, Ngouabi qualifiait de revanchards.
1960 – 1963 : démission de Youlou de la présidence de la République, il sera accusé, à tort ou à raison, par ses opposants. Ici, réapparaît encore cette notion de tribalisme, idéologie d’exclusion de l’autre qui n’est pas de la même ethnie.
1963 – 1969 : Massamba Débat arrive au pouvoir. Malgré sa rigueur dans tous les domaines, surtout économiques, il sera poussé à la démission par un complot soigneusement monté par quelques officiers, originaires du Nord. Il sera accusé aussi de tribaliste dans la dernière partie de son mandat.
1970 – 2018 : instrumentalisation du tribalisme poussée au zénith avec l' »obumitrisation » progressive de l’armée et de la haute administration.
Ce pays a toujours évolué dans des affrontements qui ont fait des milliers de victimes : 400.000 environ (LCI) et l’ONU va jusqu’à dire qu’il manquerait environ 750.000 victimes à l’appel.
C’est une illusion que de penser qu’il existe une nation congolaise, l’unité dans ce pays ne se manifeste que lors de grands événements sportifs. Soixante ans après, la nation n’est pas une donnée au Congo. Pour les habitants du Pool et d’Ikongono, ce n’est pas une simple vue d’esprit. Ce sont des blessures durables qui déstructurent le tissu social et le niveau intellectuel avec un taux d’alphabétisation qui est passé de plus de 93% à moins de 80%.
Je vais aussi ajouter qu’en 1959, Youlou lorgnait vers le projet de Kasa-Vubu qui voulait construire une fédération des Etats d’Afrique centrale regroupant tous les Kongos de l’Angola au Congo belge en passant par le Congo français pendant qu’Opangault s’intéressait plutôt à la fédération de l’ancienne AEF, portée par Boganda. Ces projets échouent sous la pression des anciennes puissances coloniales qui se sont efforcées à valider les frontières imposées par la Conférence de Berlin pour continuer à les exploiter. Nos anciens hommes politiques (Youlou, Opangault, etc.) n’avaient pas forcément le même projet d’un Etat congolais uni. Cette unité matérialisée, en 1961, par Youlou et Opangault va se fracasser contre la réalité ethnique du pays parce que ce dernier en sortira, un an plus tard, en 1962.
Le Congo est une mosaïque d’ethnies qui fait de Brazzaville, la seule ville en Afrique à avoir des quartiers attitrés par ethnie (Bacongo, Makélékélé, Ouenzé, Talangaï, etc.) jusqu’aux équipes de football …
Le problème n’est donc pas relatif au dictateur actuel mais à l’Histoire sanglante de ce pays qui a institutionnalisé des partis ethnocentrés vivant d’un clientélisme ethnique permanent (MCDDI, PCT, UPADS, Yuki, etc.). Toutes les alternances politiques que l’on a eues dans ce pays nous le montrent. Fuir cette réalité, c’est se voiler la face et j’ai toujours l’habitude de dire que si l’on ne fait pas face à notre Histoire on est condamné à la revivre, la nôtre est un drame permanent.
Témoignage ,
Pourquoi suis je tombé amoureux du fédéralisme ?
Après ,ma( remontada ) de Barcelone á Essen ville Allemande de Cologne .J’arrive à Düsseldorf á 2h du matin avec ma terrible dolcinée j’y vois une ambiance stupéfiante,on eût dit ,qu’il était encore midi .Incroyable . Toutes les races s’y mélangent ,s’embrassent,mais très affairistes ,je n’ai pas vu de pareil en France .
Je continuai ma route vers Essen á l’hôtel , 30 minutes après .
Le matin , petite balade .Et ,quelques minutes , c’est la gare ,alors ,pour le pays d’adoption d’Hitler ,c’est une véritable infamie posthume.
Que d’étrangers africains papotant en Allemand . J’ai eu dû mal á en placer une,purééé.
Et , puis je sors de la gare ,je tombe sur un rdcéen ,les incontournables.
Il m’interpelle poliment , vu ma carrure de rugbyman .
Grand frère , me dit il, vous êtes Congolais , oui, pourquoi ,lui rétorquai je.
Votre allure vestimentaire ne trompe pas.
Et,il déroule ,grand frère , depuis que j’ai quitté avec femme et enfants , cette merde de France ,j’y vis très bien et ne souffre plus des maux de tête .
Pourquoi ,il me dit ,ici , les Allemands ne parlent presque pas de politique ,ils n’en ont rien à cirer.Ici , on parle , business et formation ,point barre .
En guise d’aurevoir ,il me conseilla de m’installer dans une ville Allemande,ce qui fut fait ,et ce sera á Cologne .
Alors ,chers amis ,frères et soeurs.
Venez en gare del’Est ,traversez le quai , prenez leTVG Allemand avec 150 euros billets aller et retour ,au bout de 3 heures ,vous êtes á Cologne .
Rarement ,vous verrez un Allemand vous dévisager , un policier Allemand vous emmerdez par des palpations honteuses.
Les Allemands sont d’une politesse légendaire ,qui contrarie avec leur passé histoirique.
J’avoue m’y sentir bien ,á Cologne , c’est une thérapie mentale pour moi.
Les Allemands se préoccupent surtout de deux choses fondamentales,l’economie et la formation ,notamment , l’apprentissage .Les heures de formations pratiques sont supérieures á celles consacrées á la théorie ,et ça marche .
Venez y ,et vous aurez le loisir de comparer l’Allemagne et, cette douce fausse France qui vous ment.
Les États fédérés se livrent une compétition économique bon enfant ,et tout le monde a le sourire et,c’est beau á vivre ,presque ,le paradis .
Pas de fièvre jaune ,pas de migraine , pas des mbochis voleurs et surtout pas d’odeur de Sassou .
Tranquille , je regarde parfois les mouches voler , paipailai.
Sincèrement ,je vous souhaite de vivre cette expérience de changement des moeurs ,ma mère aurait été jeune ,je l’y aurais emmènée .Aaaaaaah,mama .Enfin .Des larmes.
C’est ,la magie du fédéralisme .
désolé, il sera accusé, à tort ou à raison, de tribaliste par ses opposants.
BAILLARD
Merci Louis le Grand de rappeler que le Congo, c’est 342 000 Km2 et surtout, 2,5 millions de congolais de PURE SOUCHE ! Mais, c’est trop d’honneur et même de la provocation que de rehausser le nombre de congolais de pure souche à 2,5 millions. A mon humble avis, et vous le savez bien, il en reste 4 fois moins. Du fait de la spoliation de nos terres immémoriales par les Bantous qui se vantent sans scrupules en être les….. propriétaires !
Vivement donc qu’ils repartent chez eux ! Aux confins du Nigeria ! Leurs terres ancestrales qu’ils n’auraient jamais du quitter ! Ou déserter !
@Baillard
ah bon???
tu es sûr de ce que tu écris??
c’est qui les bantous??
et c’est qui les autres?????
@Baillard,
Je te signale que moi je suis téké(de Djambala et ce depuis plusieurs générations; de père et de mère…).
Toi qui semble maîtriser la question dis moi : je fais parti du groupe Bantous ou les autres ????
Pour quelle raison le peuple du nord ne se lève pas pour chasser le tyran que craint il ?
Sil tient à ce pays s’il aime l’unité si il aime vivre avec les sudistes s’il compatit à la douleur des populations du Pool pour quelle raison ne lève t il pas ?
Le second commentaire est bien de moi Anonyme 5
Et c’est ça le vrai problème tout le reste n’est que bla bla et bons sentiments
@Anonyme 5,
effectivement, la solidarité est la qualité la moins bien partagée dans ce pays. Un peuple solidaire est difficilement domptable politiquement et socialement.
Pouvez vous me donner vous monsieur Londi ou quelqu’un d’autre la question est ouverte un seul bienfait de cette unité juste un seul.
Voyez vous votre fédéralisme me donne le sentiment de mettre la saleté sous le tapis et de masquer en fait le vrai problème celui de la défiance pour ne pas dire détestation entre les populations du nord et celles du sud
@Anonyme 5,
ce constat de manque du fait que le sentiment national n’existe pas. Les communautés se côtoient mais ne se connaissent pas réellement. La recherche doit être orientée vers la recherche des conditions du « Vivre-ensemble » dans la diversité et la paix. C’est bien cela l’objectif du fédéralisme. C’est la solution qui la moins coûteuse politiquement, socialement et sécuritaire puisque l’on retranche rien au citoyen, au contraire on lui apporte des libertés supplémentaires. Chaque citoyen s’investira dans son Etat pour le développer, votera pour sa propre constitution, disposera de ses services publics, de son système éducatif et des ses hommes politiques. L’Etat fédéral ne sera en charge que de la diplomatie et de la monnaie. Il jouera un rôle de régulation pour assurer l’égalité de tous devant la fédération comme cela se passe dans plein de pays fédéraux.
La question que vous posez est un amer constat depuis que ce pays existe : la solidarité n’a jamais existé dans ce pays pour des raisons historiques que j’ai longuement expliquées dans ma réponse à Pierre Legrand !
Puisque vous même vous le reconnaissez le sentiment national n’existe pas la solidarité n’existe pas en tout cas du côté du nord par ce que je suis quasiment certaine que si des populations du nord étaient massacrées par un président du sud les choses n’allaient vraiment pas se passer comme on le voit actuellement bref là n’est pas la question.
Alors pour quelle raison tenez vous à maintenir ces populations dans un même ensemble pour quelle raison on doit garder ces frontières imposées par le colon quel est le bienfait que le nord apporte au sud quel est ce bienfait ?
J’en profite aussi pour vous posez la question si c’était l’inverse les populations du sud resteraient sans réaction selon vous ?
Oui, elles l’ont été quand le dictateur a exterminé les populations d’Ikonongo et des villages autour quand il cherchait à attraper Anga. Personne n’a bougé !
Je veux dire si c’était un président du sud qui extermine les populations du nord est ce que selon vous les populations du sud resteraient sans réaction selon vous ?
j’aurais tendance à répondre par l’affirmative !
Donc si je comprends bien pour vous les populations du sud dans ce cas de figure ne réagiraient pas
Non, elles ne réagiraient pas parce que même entre elles, elles se font la guerre. J’irais même plus loin en vous rappelant l’épisode entre les laris et les kongos de Boko durant la présidence de Massamba Débat, les relations étaient très tendues : Castro et Mabuaka faisaient la loi alors que c’est fondamentalement la même ethnie !
Non monsieur Londi les populations du Pool ne se font pas la guerre elles ne s’exterminent pas arrêtez de prendre vos désirs pour des réalités je vous invite à aller raconter ce genre de choses dans le Pool je gage que les populations vous réserveront un bel accueil.
Les population du sud globalement tout le sud réagiraient dans un tel cas de figure voyez vous c’est ça la grande différence !!!
Nous avons fondamentalement un problème de valeurs entre le nord et le sud et c’est cela qui fait même dans le cas d’une fédération ça ne fonctionnera pas c’est ça le problème monsieur Londi
@Lilou,
merci !
@Anonyme 5,
personnellement mon problème ne s’inscrit pas dans la logique sud contre nord mais dans une logique de construction d’un espace de paix pour les générations futures. C’est tout !
La paix est un préalable á la construction d’une nation prospére .C’est un argument apodictique.Reste á trouver pour le Congo , la nouvelle forme d’Etat qui va avec .Le bon sens est la chose la mieux partagée au monde .
Le fédéralisme est une réparation des erreurs politiques ,économiques et sociales commises par le passé .Il n’est pas ,en soi, une solution divine ,mais un moindre mal.
@ Anonyme 5…
dans l’idée avancée par Londi, il y a le point de départ qui est que ce pays Congo, existe, dans des frontières tangibles; que de ce point de vue, il n’y a aucun problème. C’est à l’intérieur de ces frontières que se pose un problème de management, de gouvernance. Et on tente d’apporter des solutions à ce problème… Voilà. Qu’il y ait un problème de culture entre ces populations, londi ne le nie pas. Bien au contraire; voilà même pourquoi il propose qu’on expérimente le fédéralisme comme solution au problème de l’apparente contradiction entre les cultures. Je pense que c’est très pacifique comme proposition.
On ne peut pas aller jusqu’à remettre en cause les frontières nationales. Là-dessus, cher compatriote, il y a un risque énorme et énormément dangereux que l’on fasse le lit à des revendications du type celles émises plus haut par Baillard. Poser une revendication qui vous conduit tout droit dans le mur, c’est presque vouloir le statut quo sur une situation qui a pourtant des solutions présentant une faisabilité indéniable. le rappel que j’ai fait plus haut de l’histoire de la Suisse, réconforte la démarche de londi, que nous sommes nombreux à soutenir, nous qui avons tant et tout subi. Nous voulons la paix dans ce pays. Nous pensons que cette paix non idéologique mais véritable, est au bout du fédéralisme.
ne nous méprenons pas sur mon raisonnement. la question que vous avez posé à plusieurs reprises à londi est prise en compte dans ce raisonnement. Oui, en 1963, les individus de la tribu de Youlou ont pris part active dans sa chute; on se souviendra de la mise en garde de Youlou à l’endroit de ces « prétendus révolutionnaires » kongo lari, mise en garde qu’il adressa en lari; il pointait un trait de caractère de ces « prétendus révolutionnaires du nord » auxquels les prétendus révolutionnaires du sud s’associaient, en disant, « méfiez-vous, ils ne viennent que pour l’argent, ils n’aiment pas le pays.. ». mais le prêtre Youlou n’est pas l’instituteur-Aspirant Sassou Nguesso. Ce dernier a montré qu’il n’aime pas tergiverser, et londi vous en a donné la preuve, lorsqu’il évoque le cas d’Ikonongo, affaire Anga. On peut dire que connaissant leur type, bien des gens du nord, préfèrent s’en remettre à Dieu ou la nature pour se débarrasser de ce type. Mais on ne nie pas qu’une programmation a été exercée sur des cerveaux qui réagissent négativement à la moindre évocation de l’autre, quand celui-ci n’est pas de la tribu. ce matraquage intelligemment mené, par la conscience que nous en avons, à pousser londi à mener une réflexion sur l’avenir de ce pays et a pensé partager cette réflexion à laquelle bien des compatriotes adhèrent. Le fédéralisme est la potion qui guérira les individus et tout leur groupe culturel de ce sentiment de « détestation » que vous relever bien à propos. Alors, peut-être qu’il est utile de penser dans la simplicité. Notre pays est grand. 342000 km2 pour 5 millions, c’est rien du tout, quand on sait que la Grande Corée du Sud ne fait que le tiers de notre territoire, 100.000 km2 et a plus de 50.000.000 d’hab. Oui le fédéralisme, pour reprendre Val De Nantes, nous aidera à effacer une telle honte.
Bonjour,
Je viens de lire tous les messages qui font suite à l’article de Monsieur Londi.
Ils démontrent que suite à un article de qualité, la réflexion foisonne et est elle-même source de propositions constructives.
Tout ceci est réconfortant bien que je partage l’avis de certains : la tyrannie est toujours là.
Bon week-end
@Mwangou. Exact.
Les fédèralistes n’ont pas la prétention de faire avaler l’hostie une deuxième fois à nos compatriotes.
Les blancs sont venus en Afrique, nous avons les terres et ils avaient la bible.
ils nous appris à prier les yeux ,quand nous les avons ouverts, les blancs avaient la terre et nous la bible.
Telle est la nature des institutions qui régissent la forme d’Etat actuelle.
Le référendum décidera de l’avènement du fédéralisme au Congo.
@Mwangou merci d’avoir pris le temps d’expliciter votre pensée
tout d’abord toutes les nations fédérales que vous citer en exemple je dis bien toute ont soit une histoire commune une civilisation commune ou des valeurs communes soit les trois or au congo il n’y a rien de tout cela comment voulez que cette fédération fonctionne ? en plus s’il n’y avait que des crimes économiques or s’ajoute un génocide or ceci est facteur de dislocation de plusieurs pays y compris des fédérations, le Rwanda s’en sort parce qu’il y’a un Tutsi mais que ses passera t il si un Hutu arrive au pouvoir
Ces frontières ne sont pas un acquis les populations du Sud ont vécu de tout temps ensemble sans se faire la guerre d’où notre idée de réunir ces populations en un seul état pour vivre ensemble et un développement harmonieux.
Monsieur Mwangou ne soyez pas effrayer par l’idée de séparation de toute façon on y est déjà si les populations du Nord tenaient à cette unité elle ne seraient pas aussi passives croyez moi admettons que ce soit un président du sud qui commettait ces actes abominables seraient elles aussi passives ?
Il faut résoudre ce problème entre le Nord et le Sud et la fédération ne le résout pas on met juste le problème sous le tapis.
De plus la séparation sera un bienfait pédagogique pour les populations du Nord elles vont s’apercevoir que si on vole les deniers publics on freine le développement et le pays n’avance pas et vous verrez qu’elles ne toléreront plus le gaspillage il faut que le Nord se prenne en main seul et ne plus compter sur le Sud ni sur sur ces ressortissants deux pays avec des nationalités différentes pour le bien de tous le Sud a trop subi et ce n’est pas normal !
J’invite mes compatriotes les vrais à bien observer la carte de notre pays on voit une sorte de géant au long nez t avec une tête démesurée tassé sur le Sud l le Sud supporte tout le poids
de ce géant ! et cet être bizarre, ce géant semble déféquer (qu’on m’excuse ce mot j’en ai pas trouvé d’autre) oui le Sud en chie en effet !(Qu’on pardonne cette expression triviale)
@ Anonyme 5; je suis dans l’incapacité de prédire ce qu’il adviendra du Rwanda après Kagame. il est fort possible que les deux peuples de ce pays aspirent à présent à vivre en paix… Je l’espère.
Pour notre cher Congo, ce n’est pas d’une peur que je craindrais, mais je pense que malgré tout ce que le sud a subi, je dirais mieux, ce que le Pool, a subi, qu’aucune autre région n’a subi depuis 1930 jusqu’à nos jours, mon souhait va vers la construction de la paix; et je soutiens que cela est fort possible avec le fédéralisme. Et sans malice aucune, je soutiens en m’appuyant sur votre idée que le fédéralisme « sera un bienfait pédagogique pour les populations du nord », mais aussi du sud, donc de tous.
L’histoire de la Suisse est une histoire semée de catastrophe, de guerre et de tout le reste: les Alémaniques n’ont pas d’histoire commune avec les italiens. Et aujourd’hui encore, les différences de mentalité parfois remontent en surface, au moins pour expliquer l’avance de développement de la région alémanique sur la région romande et la suite. Ces peuples ont su se mettre au diapason, pour s’offrir un cadre institutionnel qui garantisse le bien-vivre ensemble.
Suis le premier à dire tout haut avec vous qu’il y a des différences culturelles entre les populations au Congo. J’ai soumis à la mémoire de tous cette situation de 1963, pour appuyer ce constat. je pourrais ajouter ceci que seul un président kongo-lari a sanctionné avec une sévérité exemplaire des contrevenants au processus d’intégration politique en cours, des individus ou groupe d’individus kongo-lari; c’est l’épisode des corbeaux en 1961. Il ne les avait pas faits massacrer, peut-être parce que sa culture ne le lui autorisait pas, ce qui a mon entendement, est le constat vrai et bon et réel.
Aux fameux événements de 1959 que beaucoup citent sans les avoir bien analysés, Youlou avait vite fait de prendre la mesure de l’importance négative de ce fait, pour appeler sans honte, à la cessation des hostilités. On n’avait pas créé un corps d’armée spéciale à cette fin. C’est notre culture de la crainte de l’effusion de sang, qui agissait; ce que d’aucuns ont voulu traduire par « les kongo ne sont pas de vrais militaires ». problème de culture, sans nul doute; car tirer sur des paysans qui rentrent de leur champ et qui n’ont jamais vu une arme de guerre, on ne voit pas en quoi cela fait de cet assassin, un spécialiste de l’art de la guerre.De même qu’un type prétendant être président de la république ne peut pas nier une évidence dans son pays, évidence fait de morts, de viols et de destruction sans honte devant l’opinion internationale.. Un président kongo, n’aurait jamais choisi d’affamer son peuple, alors que les milliards inondent les rues, qu’il préfère les donner à des étrangers…Voyez-vous, j’ai déjà dit cela bien plus dans ce débat… Tout cela connu, nous restons réalistes. La partition, que j’ai déjà évoqué dans un autre débat sur ce site, pour dire que, dans le fond, le pct, parti le plus tribaliste du Congo, a, à mon sens, déjà évoqué cette éventualité. Je pense que si le pétrole était dans le nord du pays, les hommes politiques du nord auraient demandés la partition, vu leur égoïsme et leur tendance à souhaiter le malheur des autres… Vois-tu mon cher, tout cela nous l’intégrons dans notre recherche du mieux vivre ensemble. Parce que notre culture kongo nous le commande.
C’est ainsi que nous en sommes arrivés à cette idée du fédéralisme. car la partition n’a aucune chance de se réaliser, c’est pour cela que les autres ne l’ont pas affiché.
Le débat sur l’instauration du fédéralisme au Congo ne fait que commencer. Je sais qu’il suscite beaucoup de passion et de réticences, voire des oppositions, un peu partout. Quoi de plus normal quand nous sommes face à une modification profonde du système politique qui a été le nôtre depuis 60 ans. Nous avons épousé le mode de pensée imposé par l’ancienne puissance coloniale qui, lui-même, s’essouffle face un déficit de démocratie qui s’exprime à travers des manifestations de colère qui déferlent sur les grandes, moyennes et petites villes de France jusque dans les ronds-points. L’excès de verticalité d’un système finit toujours par restreindre les libertés du citoyen et tarit l’esprit d’initiatives qui dynamise la société.
Dans un Etat-nation, l’ensemble des compétences sont concentrées au niveau de l’Etat. Avec le fédéralisme, on coupe les compétences et on les applique à différents niveaux. Il s’agit du principe de subsidiarité, on le définit selon deux critères :
– L’efficacité : où il est plus efficace d’appliquer la compétence. En prenant ce seul critère, on va forcément centraliser au niveau supérieur, il faut ajouter un autre critère :
– La proximité/l’autonomie : toujours appliquer la compétence au plus proche du citoyen.
L’objectif pour tous les fédéralistes c’est d’assurer la paix par un système dynamique :
Le fédéralisme n’est pas un système statique, étant une façon de trouver des solutions à des conflits, il est mis en œuvre de manière très diverse en fonction du conflit que les entités ont à résoudre. Au Congo, nous sommes confrontés à des conflits nés de la volonté non avouée des hommes politiques qui instrumentalisent le tribalisme pour s’emparer du pouvoir. Ce comportement disparaîtra progressivement dans le cadre fédéral parce que l’objet de toutes les convoitises, accéder à la magistrature suprême, sera supprimé parce que le pouvoir sera régionalisé. La régionalisation ne veut pas dire Ostracisme ou Bunkerisation mais la possibilité donnée aux Régions de stabiliser leurs ressources humaines sur leur territoire pour le valoriser économiquement et socialement. Cette action a un double intérêt : développer les régions d’une façon efficiente et tarir l’exode rural. Le congolais sera avant tout un citoyen de la Fédération du Congo avec tous les droits et devoirs définis dans la loi fédérale, la loi suprême, quelle que soit sa région d’origine.
La formation des systèmes fédéraux
La plupart des fédérations se sont créées sous le coup d’une menace extérieure. Aux Etats-Unis, il y a eu la guerre d’indépendance. En Suisse, il y avait la Prusse, l’Empire Austro-hongrois autour.
Pour d’autres fédérations, la construction s’est faite sur une répartition des ressources, notamment en Amérique Latine avec la mise en place d’un système économique commun.
Un autre facteur de fédéralisation est la gestion des minorités comme en Bosnie ou au Canada ou en Ethiopie, (depuis 1996), où il y a eu la volonté de pacifier la relation entre les différentes ethnies qui se faisaient la guerre depuis des siècles et de prendre en compte les besoins des minorités.
Le fédéralisme sert donc à réunir des différences dans un même ensemble dans la paix et à atténuer ou supprimer les conflits.
Celles et ceux qui portent ce projet sont conscients du chemin à parcourir pour arriver à convaincre la majorité de nos compatriotes. C’est pour cela que le débat dans le respect des uns et des autres est capital. C’est l’exercice auquel nous nous livrons sur ce site. Mes remerciements vont vers celles et ceux qui y ont participé et apporté leurs idées, leurs propositions et parfois leurs réticences pour l’enrichir et qui, je l’espère, aboutira à l’instauration d’un système garant de la paix au Congo.
Très cordialement !
@Mwangou
Lla séparation arrivera si nous Sudistes le voulons réellement via un référendum merci toutefois pour vos réponses, mais nous croyons fermement que seule la partition nous sauvera de la barbarie et du moyen âge et nous n’aurons plus à notre charge des populations qui n’aspirent pas au vivre ensemble non à l’unité subie et à l’unité imposée merci à vous seul le peuple Congolais aura le dernier mot
Malheureusement le Nord n’a rien à foutre de notre culture Kongo il s’en bat les…..
@David londi.Yes.Il faut déprésidentialiser le pouvoir ,excusez , ce neoligisme ,pour remttre ,aux territoires,États fédérés, les moyens économiques et politiques ,afin de maximiser les besoins prégnants des populations qui y résident.
Il faut sortir de cette overdose de la pensée unique ,car,il est des pensées novatrices qui défient la malédiction d’un pays.
Celle , de l’installation du fédéralisme au Congo ,en est une grande première .
Val de Nantes,au lieu de Anonyme .
lire ..néologisme,
Je pense que le fédéralisme est une bonne idée beaucoup y en pensé moi y compris mais le problème ou la question primordiale qui doit être la nôtre c’est ; comment faire partir cette dictature qui dure depuis 35 ans ensuite ont va réfléchir sur le contenu à mettre dans ce système federal afin que la dictature ne puisse pas se réinstalle jattire juste l’attention des gens afin que la charrue ne soit pas placée avant les bœufs , restons donc concentrés sur le moyen de faire partir cette dictature , qui pourra partir que par la force
@Val de Nantes,
merci pour l’énergie que tu déploies pour défendre cette idée si porteuse d’espoirs pour le pays. Nous déplacerons les montagnes parce que nous sommes convaincus de la justesse du combat que nous menons. Tu en vis tous les avantages en Allemagne et ce que tu en dis est loin d’être de la fiction mais une réalité qui a rendu ce pays plus performant et plus stable que la plupart des pays européens.
Merci !
@Maez,
bien sûr, les fédéralistes doivent s’impliquer dans le combat pour désintégrer cette dictature. C’est le premier point, le premier jalon, de la stratégie des fédéralistes. Ils font, d’ailleurs, des propositions concrètes en ce sens. Cher Maez, nous sommes tous d’accord avec vous mais ceci n’empêche pas cela.
Une majorité silencieuse au pays, trépidant d’impatience ,attend langoureusement cette nouvelle pensée politique .La volonté populaire étant la source de l’autorité des pouvoirs politiques ,cette assertion politique retrouvera tout ce sens au travers de cette nouvelle forme d’Etat, dont le leitmotiv est la lutte contre la misère ancestrale par une maîtrise chirurgicale de l’économie partagée et appliquée aux régions fédérées .
Chers amis ,
Je ferai don de ma modeste personne pour voir s’incruster le fédéralisme au Congo.
Je suis décédé ,pardon,décidé ,car je suis au taquet .
Je ne m’imagine plus vivre dans un Congo ,autre que, fédéral . C’est le legs intemporel que j’aurai laissé á mes petits enfants .
Conneries , sur conneries ,
Sassou fit,maintenant .
Ce ne serait pas une avanie que de dire á ceux qui prophétisent une radicalité tribale au sein du fédéralisme une fois installé au Congo , que l’estime de soi permet de mettre le meilleur au service de l’autre .
Connais toi,toi même .Cette saillie socratique est l’essence du fédéralisme ,car elle repose sur la confiance réciproque entre les tribus composant les régions fédérées .
La préservation des identités tribales est un antidote á l’apologie de l’extrémisme tribal .
La culture fédérale absorde le citoyen économique et il n’empêche nullement ce dernier de garder sa culture tribale.
L’avantage du fédéralisme ,cest l’éloge de l’économie au détriment des antagonismes tribus . J’ai dit.
Le fédéralisme ,stricto sensu,c’est l’Etat décentralisé, qui,localement, répond á l’immédiateté économique exprimée par nos compatriotes.
Pendant , 60 ans ,nous avons la guigne , le disque étant rayé , nous ne pouvons nous contenter des mesurettes sous le prétexte d’éviter des frustrations égocentriques entre régions.
La réalité économique prendra le dessus sur les replis ethniques .
Ce dont a besoin un peuple , c’est la satisfaction des besoins ,et non la gestion virtuelle des guerres larvées entre tribus .
L’époque de Jeanne d’arc est révolue et ne peut être transposable dans un espace propice á la célèbration de l’économie .
Le referendum fédéraliste est un choix binaire , oui ou non .Donc,au peuple ,de choisir , entre, se regarder en chiens de faïence , et cultiver un jardin commun, pour le partage égal de la récolte .
Plus clair que çà, je n’en ai plus .
@D. Londi. Merci pour votre abnégation. Un supporter de la première heure.
@Bukulutu,
oui, je sais que vous avez toujours donné un point de vue éclairé sur ce débat. Je l’avoue, j’attendais votre intervention avec une certaine impatience.
Merci.
Il ne faut jamais perdre de vue que le Congo est une émanation coloniale. Trouver une autre voie qui va permettre de mettre en exergue le vivre-ensemble est la bienvenue. Ma position sur le fédéralisme est connue. Ce qui m’intéresse est l’avenir du peuple à choisir un cadre idéal à son épanouissement. C’est pourquoi, je milite pour le fédéralisme.
Bilan de la nation = Bilan de l’union= zéro
Après avoir tout vider, tout piller, tout détruit, ils rentreront chez eux comme les barbares qu’ils n’ont jamais cessé d’être
Avec le fédéralisme ,tout le monde terminus , économie.Nous allons nous défaire des attitudes ataviques pour promouvoir l’économie au service de nos compatriotes.
Le paramètre du fédéralisme ,c’est le combat contre les inégalités sociales et celles á la dotation naturelle des ressources entre régions,c’est ce qui nous particularise des tenants de la pensée unique devenue désuete au regard des nouveaux défis technologiques ,techniques,institutionnels ,environnementaux ,bref tout cet écosystème interactif auquel nous faisons face .
Oui,avec ,le fédéralisme ,nous mathématiserons le comportement économique du citoyen congolais pour l’aider á atteindre l’objectif économique qu’ il s’est assigné.
C’est ce qu’ on appelle en économie ,l’homo-economicus.
Nous nous refusons á croire á la fatalité léguée,et nous proposons une voie, qui nous semble porteuse d’espoir.
Á,l’impossible nul n’est tenu.
Lire ._celles liées á la dotation .
L’union c’est le oui à l’humiliation
C’est l’acceptation
– Du génocide
– Des crimes économiques
– Du sacrifice de plusieurs générations de cadres du sud
– De la barbarie de la cruauté et de la sauvagerie qui a duré plus de 50 ans
– De l’exil forcé de plusieurs génération de ressortissants du sud
– Du viol des femmes du Pool
-De la prostitution des enfants du Kouilou
-De notre mort
L’union c’est le renoncement à notre civilisation notre histoire et nos valeurs
Nous serons tous coupables et lâches aux yeux des générations futures si nous faisons cela !
Nous devons tous être unis pour demander notre autodétermination c’est vraiment désespérant de voir des sudistes qui croient encore à une union possible avec le nord ce n’est plus possible sous quelle que forme que ce soit ce sont des crimes contre l’humanité on ne peut pas passer outre !
Union = bilan zéro pour le Sud et même en dessous de zéro
Nous n’avons nous Sudistes rien gagné avec cette union …. même pas un champion de natation comme l’a dit un de mes amis !
@Anonyme 5…
toute cette analyse et les conclusions que vous en tirez, ne peut laisser indifférent. Il y a seulement quelques deux ou trois années de cela, un ancien militaire de l’armée congolaise, fort de son expérience de vie commune avec les autres, tirait l’alarme à ce propos. peut-être que vous l’aviez lu sur l’un des sites qui proposent des thèmes de réflexion. ce militaire sudiste, martelait du haut de sa belle plume, que les gens du sud ne pouvaient s’entendre avec ceux du nord, car il y avait entre eux le fossé culturel. Il insistait bien que ce n’est pas un problème de scolarité, de formation… Selon lui, les valeurs qui faisaient la culture chez les tribus du nord étaient loin de se concilier avec celles qui faisaient la culture chez les tribus du sud. Et quand deux tribus n’ont aucune valeur commune, comment pourront-elles se concilier? Impossible. Sa conclusion, qui en fait est la conclusion normale, c’est qu’il ne peut y avoir de vie commune entre ces deux entités.
Par exemple, dans le cadre de mariage entre un(e) sudiste et une(un) nordiste, la proportion de l’amour sincère est plus élevée chez le(la) sudiste que chez la(le)nordiste qui chez lui, il y a les traits d’un amour calculé.
L’ancien militaire avait tellement martelé cette argumentation que j’en étais ramené à considérer les choses de par moi-même et à faire plus attention dans mes relations avec les autres. J’en arrivais à peu près à la même conclusion que lui sur le point précis des valeurs culturelles. YOULOU F. mon parent du point de vue du clan (n’sundi) n’avait pas hésité à DEMISSIONNER, pour la paix et la concorde nationale. Aucun président du sud ne s’était ligué contre l’évolution d’une région ou d’une tribu. Et la mauvaise foi et l’esprit rancunier des peuples du nord sont tels que dans leurs milieux, on en est toujours à ressasser le passé, à intoxiquer la jeunesse sur les fameux événements de 1959, sur une prétendue politique de développement séparé de Youlou à propos de la formation-éducation, jusqu’à reprocher que les moniteurs étaient tous des sudistes, ce qui au niveau même de la chrétienté n’a jamais fait raisonner ces peuples sur la mort de Ngouabi, mais surtout sur la mort du cardinal Biayenda. Quand on entend sortir de la bouche d’un intellectuel tout ceci, on tombe des nues, se demandant si l’on se trouve bien en face d’un haut diplômé universitaire: comment peut-on attribuer tant de méfaits à un président qui n’ a été en poste que pendant deux ans et demi juste après la colonisation? Par quel miracle ce président aurait-il pu favoriser la formation des moniteurs rien que pour sa région? Et bien sûr quand un ancien président sort un livre dans lequel il distille ce genre d’idiotie, là c’est le bouquet! Pour justifier ses nombreux points de rancune contre le lari, dans le fleuve le manguier et la souris (ed.lattès), l’auteur prétend que le pouvoir de l’époque lui avait interdit de passer au lycée continuer ses études, lui, l’élève brillant pourtant; et son allégeance à la France s’explique par le fait qu’un militaire français l’avait alors coopté et voilà qu’il se retrouve dans l’armée…Comment un gouvernement pouvait-il s’intéresser au cas d’un élève, surtout à l’époque…? On avait pas compris en faisant lecture de ce livre que ce monsieur projetait de défaire sur tous les plans, la région des lari…; ce que l’on appelle aujourd’hui, « situation du Pool, disparus du beach, …)
Mais, dans toute vision politique, il faut tenir compte des différents mouvements. Il y a bien sûr le niveau national; mais il y a aussi le niveau international que vous n’ignorez pas, je le présume, mais qu’il ne faut pas vouloir braver. Se mettre à vouloir le braver, c’est pratiquement en venir à ce que votre analyse relève et reproche: CAUTIONNER. ce que vous qualifiez d’union, sera une union avec liberté d’action. Ainsi aucun Général de l’armée ne se lèvera devant une tribune pour proclamer très haut : l’avenir de ma tribu.
On se comprend.
Merci Mwangou pour votre post très intéressant
La communauté internationale ne nous obligera pas à vivre avec des violeurs des criminels économiques et des génocidaires c’est même un motif de dislocation nous avons le droit international pour nous.
Aux ressortissants du nord qu’ils se posent eux mêmes la question pour quelle raison le colon n’ a pas développé des infrastructures chez eux ? qu’ils se posent la question c’est aussi la faute du président Youlou et des sudistes ?
Le fédéralisme ,c’est le bing bang institutionnel, et ne saurait être assimilé á l’extinction des tribus et encore moins á la disparition des régions .,lesquelles seraient mues en États fédérés ,selon ,la philosophie fédérale.
Philo (attirance) et Sophia (sagesse).Cette décomposition lexicale est le fondement de l’esprit du fédéralisme .
Attirer ,c’est rapprocher un ou plusieurs éléments .
Sagesse ,c’est la compréhension partagée du but recherché.
Une fois qu’ on a posé ce postulat , on met route les mécanismes de sa matérialisation.
@David londi ,en a, maintes fois,livré les détails.
Voilà ,chers amis , la méthodologie dont procéde le fédéralisme ,sans préjudicier á l’unité nationale que j’estime davantage plaisible dans la sphère fédérale que dans cette forme d’Etat où elle est purement factieuse.
Attention ,á celles et ceux qui sous estiment la capacité de résilience des fédéralistes dont le cuir est tanné que , les petites oraisons funèbres prononcées sur leur balcon , les désolent. .
Car,sur leur agenda fédéral ,il n’y a nulle part,des scènes de tragédies nationales.
Merci .