Qui est Jean Félix-Tchicaya ?
Fils de Félix Tchicaya et de Antoinette Portella, Jean Félix-Tchicaya naquit le 9 novembre 1903, à Libreville. Orphelin de très bonne heure, il fut recueilli à Loango par son grand-père maternel, Louis Portella, alors grand commerçant et notable. Après ses études à la mission catholique et à l’école officielle de la localité, en 1914, le jeune Jean-Felix obtint une bourse pour l’école urbaine de Libreville. Brillant élève, il sortira major de sa promotion en 1918 et sera admis à la prestigieuse Ecole normale William Ponty de Gorée, au Sénégal, ou il aura, entre autre pour condisciple : Félix Houphouët-Boigny, Mamadou Konaté et Mamba Sano qu’il retrouva un peu plus tard à l’Assemblée nationale constituante française, respectivement comme députés des territoires de Cote d’Ivoire/Haute-Volta, du Soudan (actuel Mali) et de Guinée Conakry. Avec eux, il créera le Rassemblement Démocratique Africain (RDA). Sorti de l’école William Ponty avec mention honorable, Félix Tchicaya sera rappelé au Congo sur instruction de son tuteur et grand père, pour être employé au magasin de ravitaillement de la main d’œuvre de la société de Batignolles, pendant les travaux de construction du Chemin de fer Congo océan (CFCO), avant d’être promu commis aux finances, au centre de sous ordonnancement de Pointe-Noire.
En 1939, il est mobilisé sous les drapeaux pour défendre la métropole. Pendant la Seconde guerre mondiale, il servira des forces françaises libres, en Oubangui, au Tchad et en Algérie, puis il sera affecté à Paris au ministère de la guerre, à la libération. Décédé le 15 janvier 1961, à l’hôpital Adolphe Sicé de Pointe-Noire, il sera inhumé à Loango, la terre de ses ancêtres. Le dernier vœu de l’illustre disparu a été que les nouveaux Etats indépendants d’Afrique rachètent une partie de leur patrimoine culturel éparpillé dans divers musées européens. Il donnera à la République du Congo l’un de ces plus grands écrivains, son fils Gérard Félix Tchicaya, connu sous le nom de plume, Tchicaya U’Tamsi.
Lauryath Cephis Bikouta
Diffusé le 18 janvier 2019, par www.congo-liberty.org
Á,l’époque ,il y avait un peu de l’intelligence .Aaaah,les tchibamba.Mon grand Felix , actuellement , Sassou ,le soudanais immigré nous emmerde.
LES AFRICAINS N’ONT JAMAIS ÉTE LES DERNIERS DE LA CLASSE. NOUS AVONS TOUJOURS EU AFFAIRE À DES BLANCS MAL ÉDUQUÉS QUI ONT SU, PAR TOUS LES MOYENS, RETARDER NOTRE ÉVOLUTION.
CONTINUONS DE PRENDRE CONSCIENCE. ÉDUQUONS NOS ENFANTS AFIN QU’ILS ÉVITENT LE CHEMIN DE NOTRE IDIOT NATIONAL sassou ET DE SA CLIQUE DES OPPORTUNISTES.
Tout simplement merci pour cet article sur ce grand homme du pays, Félix Tchicaya !
AUX GRANDS HOMMES, LA PATRIE RECONNAISSANTE
Un pays ne vaut que par ce que valent ses hommes!
Je salue cette initiative consistant à rendre hommage au grand homme que fut Ya Tchicaya N’tu Nene »Le grand Tchicaya la grosse tête », comme l’avaient sunommé à juste titre ses contemporains du Loango. Ceci en raison de son immense bagage intellectuel et pour le fait d’avoir été le premier Noir de l’AEF à cotoyer des députés blancs à l’assemblée constituante à Paris, où il s’était fait remarquer par ses brillantes interventions relatives à la défense des intérêts des africains de l’empire colonial français. C’est ici l’occasion de rappeler.une de ses célèbres assertions qui est restée dans la mémoire collective au Loango comme une prophétie, à savoir matshini n’kwiisa »Des infortunes sont à venir. » Cette prophétie a fini par se vérifier, tant elle est même d’actualité! En effet, nous avons tous présent à l’esprit l’histoire politique sanglante du Congo depuis la prétendue indépendance à nos jours. Le triste constat c’est que les politiciens ont dévoyé la politique au point de faire de notre beau pays une jungle où prévaut la bêtise humaine et surtout la loi du plus fort, caractérisée notamment par la logique du pouvoit au bout du canon. Il convient également de souligner que pour des motifs bassement matériel, ils ont mué le Congo en un antichambre de l’enfer.
En somme, le moins que l’on puisse dire c’est que non seulement Félix Tchicaya fut un éminent homme politique, mais il était doté de vision sinon de préscience. Une qualité qu’il avait en commun avec l’abbée Fulbert Youlou qui lui emboitera le pas en déclarant : »Un jour le Congo sera dirigé par un fou. » Nous y sommes!
A YA RENÉ,
NOUS SOMMES TOUS DES FOUS À DES DEGRÉS DIFFÉRENTS.
NOTRE IDIOT NATIONAL, NON SEULEMENT C’EST UN FOU QUI AIME LES ARMES, IL EST AUSSI UN ESCLAVES VOLONTAIRE DES BLANCS MAL ÉDUQUÉS DESCENDANT DE CEUX QUI ONT EMPÊCHÉ L’ANCIEN ET LES AUTRES DE METTRE LE PAYS SUR LES BONS RAILS.
hommage et respect a ce republicain .
l esprit republicain existe et existera toujours au congo et en afrique.cependant hormis le senegal et l afrique du sud ,les elections au suffrage universelle direct pose un probleme recurant les conflits.nous nous devont d innover pour venir a bout de ces conflits.un debat national sur les formes de suffrages adaptees au contexte et un debat sur le statut de l opposition..de son cote l opposition devrait se deradicaliser pour devenir republicaine.elle devrat organiser une election pour avoir un representant legitime.cela lui donnera une legitimite pour obtenir une aide humaine et materielle de la part des partis republicains occidentaux pour vulgariser la constitution et pour la formation des agents electoraux .proposer la creation d un concouts national plus un statut pour les agents electoraux.et une loi qui prevoit des sanctions lourdes pour les actes malveillant des agent s et responsables electoraux..des moyens de communications pour nouer des contacts avec les partis republicains de la ceac afin d harmoniser nos institutiopns republicaines pour la stabilite et le developpement de notre communaute.
A YA ( grand pere)FELIX TCHICAYA
que la terre depuis longtemps continue a etre légere pour toi et pour ton fils tonton U ‘TAMSI ainsi que je l ‘appelai dans son appartement du 15eme arrondissement quand fraichement arrivé en france mon oncle maternel ZEPHO zephirin son ami d ‘enfance m ‘a emmené le voir
je retiens de lui un mot « .la pollution négre » pour designe rla musique qui envahit les esprits des congolais et qui les empeche de lire et de travailler les textes pour se construire une conscience militante de contradiction et de révolte INTELLECTUELLE
il avait tout dit le congolais est apathique et inconsistant preferant les joyeusetes musicales en se dehanchant au travail de reflexion à partir des textes et des materiaux historiques
RESPECTS ELOGIEUX YA FELIX TCHICAYA ET MAKASSI U’TAMSI
Eternelle reconnaissance pour le debat intellectuel rationnel et organisé transmis à votre petit fils et neveu social lucien PAMBOU n’tekolo( petits fils ) de iNIACE BATCHI TAILLEUR A DIOSSO ENSEMBLE AVEC SON AMI JACQUES BOUITI morts deja trop fort longtemps
je me posai la question de savoir si à Brazzaville, il y a une avenue F. Tchicaya? Il y a cependant l’avenue Ch. De Gaulle et une avenue de France, deux avenues M. Ngouabi, … peut-on s’étonner du fait que dans ce pays, la pratique politique en matière d’hommage aux vaillants congolais, est de les confiner dans les chefs-lieu de leur région d’attache ethnique, en ne reconnaissant leurs mérites que dans les limites de leur appartenance tribale. C’est ainsi que le pct n’avait trouvé comme lieu de mémoire pour l’action d’un Matsoua, qu’à Kinkala, et que la commune d’Oyo est le lieu d’exaltation de la mémoire de feue madame Bongo Odimba…Vive le Congo!
Lorsqu’il faudra débaptiser et renommer tout ce qui actuellement porte le nom de nguesso, il y aura de quoi faire.
@Mwangou,
A Bacongo, il y a la rue Félix Tchikaya, anciennement rue Lamy.
Voilà ,un aïeul ,plus intelligent que Sassou .On aurait imaginé le contraire ,évidemment.La discipline administrative était le produit des valeurs morales qui guidaient cette génération imbue d’un patriotisme sans tâches .
On en vient á en redemander presque . C’est un aveu d’échec qui se cacherait derrière cette idolâtrie icônique,car nous avons fait tomber le bâton de relais ,sur de fond ,des motivations a -patriotiques.
Le patriotisme est devenue une vieille lune qui n’éclaire que ceux qui ont opté pour la destruction physique et morale du pays .
S’il lui était donné la possibilité christique de ressusciter ,tout le monde en aurait pris pour son grade ,tant le niveau de développement escompté ressemble á l’épaisseur d’une lame de rasoir de Sassou .
60 ans , après ,le train reste toujours á quai .
60 ans , aucune coupe n’a été amènée á la maison.
Sauf,celle de 1972,vous aurez deviné ,de quoi il retourne .
Bonjour Londi. Dans l’esprit des gens, c’est toujours l’ancienne appellation qui est restée. du reste c’est aussi toujours l’ancienne appellation « Lamy » qui figure sur les murs des maisons.. En fait ma gêne est qu’une grande avenue devait porter ce nom : »Avenue F. Tchicaya ». Et c’est mérité. Dire qu’on a banalisé son action et sa préséance dans l’action, en lui consacrant une petite statue au même titre les musiciens, c’est tout simplement regrettable.
Ecole primaire Jean Félix Tchicaya C.E.G. Jean Félix Tchicaya – Pointe Noire
Je suis tellement fière d’avoir fréquenté cette école primaire qui portait ton nom enfants nous sentions que tu étais un grand homme mais on ignorait à quel point quel parcours prestigieux !
Nous aurions tellement aimé qu’on nous enseigne ton brillant cursus si élogieux, nous aurions fait davantage d’efforts à l’école et on aurait été tellement fiers !
Au lieu de ça on a dû apprendre et répéter tous les jours les dix commandements du pionnier un exercice abrutissant qui ne nous sert à rien aujourd’hui !
Nous étions si heureux on ressentait ta présence paternelle et bienveillante nous sommes tellement reconnaissants et c’est avec joie que nous te disons cette phrase célèbre.
AUX GRAND HOMMES LA PATRIE RECONNAISSANTE
Brazzaville votre chère capitale est devenue un dépotoir et un mouroir Pointe Noire votre ville bien-aimée est méconnaissable et très délabrée notre seule et unique consolation est que vous ne soyez plus de ce monde pour voir tout ce désastre
Nos larmes ne s’arrêtent pas nos larmes ne s’arrêtent plus