Où est passée l’Élite du Congo-Brazzaville ?

Le Congo notre pays, est depuis plusieurs années confronté à diverses crises : politiques, sociales, économiques, financières, socio-éducatives et spirituelles. Son régime dirigeant est caractérisé par une cleptomanie d’état sans précédent, érigée en véritable système de gestion mafieuse et nauséabonde.

 L’opinion nationale et internationale s’émeuvent sans cesse et ce à juste titre. Des condamnations se succèdent quotidiennement, provenant aussi bien d’acteurs politiques que de membres de la société civile ou du milieu associatif.

Nous sommes cependant interpellés par le manque de réflexion crédible, représentant une alternative à la politique médiocre qui est actuellement mise en place.

Où sont donc passés les intellectuels congolais : sociologues, philosophes, économistes, juristes, médecins, universitaires, écrivains ou poètes qui faisaient naguère la fierté de notre pays. Celui-ci était en effet promis à un bel avenir après les indépendances, à l’instar du Sénégal et de la Côte d’Ivoire. De quelques bords ou sensibilités politiques qu’ils soient, les intellectuels doivent retrouver leur place sur l’échiquier national et cesser de monnayer leurs savoirs. Notre pays est aujourd’hui totalement à reconstruire, tant l’échelle des valeurs a été inversée. La médiocrité, la servitude et l’appartenance ethnique ont pris le pas sur les valeurs morales et intellectuelles. Ces perversions offrent dorénavant davantage de possibilités d’ascension sociale que le mérite basé sur l’acquisition de connaissances académiques, d’expériences professionnelles ou l’obtention de diplômes.

Il nous paraît aujourd’hui indispensable que cette élite ne se laisse plus berner ou attirer par les sirènes du pouvoir et de la politique. Elle doit se retrouver autour de concertations pour influer sur l’homme politique. L’intellectuel doit demeurer ce creuset d’où émerge des pistes novatrices de réflexions nécessaires pour bâtir un Congo nouveau.

Toutefois, force est de constater, qu’Il est aujourd’hui difficile de hiérarchiser les priorités d’actions tant les besoins de base des populations congolaises n’ont pas été comblés par la classe dirigeante. Citons pour exemple, l’accès à l’eau potable, à l’électricité, à l’éducation ou aux soins médicaux.

Il convient que les sachants se retrouvent autour de sujets de société qui relèvent de leurs compétences afin de proposer des solutions cohérentes et conformes à notre niveau de développement. On ne peut en effet, laisser cette charge entièrement aux politiques qui malheureusement ne restent guidés que par l’appât du gain et l’exercice du pouvoir.

Les défis à relever sont à notre portée. “Yes we can” à l’image de Barack Obama doit constituer notre idéal.

Il est en effet utile que les économistes dressent un bilan sans complaisance, objectif et exhaustif de notre économie nationale. Il sera ainsi nécessaire de répertorier les avoirs exorbitants des ressortissants congolais, dissimulés dans les paradis fiscaux. Ceci permettra d’étudier les voies et moyens visant à réintroduire ces fonds dans le circuit économique pour appuyer le développement du pays.

De même, les juristes spécialistes du domaine devraient se servir des informations crédibles et disponibles pour dresser la liste des biens acquis frauduleusement par les différents acteurs politiques de notre pays. Pour ce faire, l’indépendance de la justice du pouvoir politique doit demeurer le socle de la société congolaise. Ainsi les propriétaires de biens pouvant les justifier par leurs émoluments n’auront rien à craindre d’une telle justice.

Les universitaires auront la charge de redorer le blason de notre université, ternie depuis de longues années et qui n’est plus que l’ombre d’elle-même. L’université congolaise doit être réhabilitée pour redevenir ce temple du savoir et non plus être le lieu de distribution de notes et de diplômes de complaisance, abritant des scandales financiers. Par ailleurs, celle-ci est souvent reléguée aux dernières places, voire absente, des différents classements internationaux ou continentaux. 

Les professionnels de la santé ne doivent pas rester en marge de cette évolution. Il leur incombe d’assainir notre système de santé par une analyse rigoureuse de ses performances et une correction des insuffisances constatées aussi bien structurelles que matérielles ou humaines. Un regain de confiance des populations à leur égard est à ce prix. Un contrôle des compétences et qualifications des agents de santé, par une commission indépendante spécialement dédiée à cette tâche, est vivement souhaitable.

Les pharmaciens auront la lourde charge d’assurer le contrôle du circuit du médicament afin d’éviter la circulation de faux médicaments sur le marché ainsi que la vente illégale de produits pharmaceutiques qui exposent les populations à des risques sanitaires.

Les professionnels des travaux publics auront pour mission d’évaluer l’état de notre réseau routier proportionnellement à son coût. En effet, les montants des fonds alloués depuis de nombreuses années ne peuvent justifier les résultats médiocres décriés par les populations sur l’ensemble du territoire national. L’état de décrépitude de ce réseau pourtant récemment renforcé en dit long.

Les sociologues doivent se pencher sérieusement sur l’épineuse question de l’ethno-tribalisme qui mine notre société depuis plusieurs décennies. Il faut enfin réussir à extirper de la communauté nationale cet agent pathogène qui nous a tant déchirés et dont se sont servis avec délectation nos colonisateurs, pour mieux nous diviser et nous asservir. Les histoires du Rwanda et du Burundi devraient nous servir de leçons.

Les enseignants occupent une place fondamentale dans notre société, car par leur rôle éducatif, ils ont en charge la qualité de la formation de la jeunesse sur qui repose l’avenir du pays. Force est de constater que notre jeunesse est malheureusement en déliquescence, s’adonnant à des activités peu recommandables au Congo. De plus, les étudiants congolais à l’étranger pourtant boursiers de l’état sont livrés à eux même et vivent dans des conditions précaires et parfois insalubres, par défaut de versement de leur bourse.

Le monde rural, agricole et artisanal doit trouver auprès des pouvoirs publics tous les soutiens nécessaires au renforcement de ses capacités en vue d’un rendement optimal de ce secteur qui contribue fortement à la richesse nationale. L’auto-suffisance alimentaire, galvaudée sous formes de slogan et de propagande doit devenir un objectif à atteindre tel que le Cameroun l’a expérimenté avec succès.

Aussi, la communauté nationale toute entière doit se sentir concernée par la protection et la préservation de l’environnement, en évitant les déforestations, l’exploitation non contrôlée des richesses du sous-sol et la pollution en rapport avec un traitement irresponsable des déchets industriels ou ménagers qui mettent en péril la santé des populations.

Enfin, les forces de l’ordre et de défense nationales doivent retrouver leur statut républicain et jouer leur rôle régalien.  Tout citoyen vivant sur le territoire national doit se sentir en parfaite sécurité et non plus être livré à des troupes à la solde de sinistres personnages ou à de vulgaires délinquants protégés par les autorités publiques.

Bien entendu, tous les sujets sociétaux n’ont pas été ici abordés, tel que le tourisme ou les transports. Cependant, voici des pistes non exhaustives de réflexion qui doivent conduire l’élite congolaise à s’interroger, se ressaisir, se retrouver pour échanger et innover. On ne peut en effet, bâtir une société nouvelle, sans en corriger les imperfections. Un sursaut de l’élite est à ce titre indispensable car on ne peut confier aux générations futures un pays dans un tel état et pour lequel elles n’ont aucune responsabilité.

Le temps des condamnations viendra. Mais il est aujourd’hui urgent de poser les bases d’une réflexion constructive et responsable devant aboutir à des propositions réalistes pour le bien-être de l’ensemble de la communauté congolaise.

On a que trop longtemps attendu l’homme providentiel qui tarde à arriver. Il faut probablement unir nos forces et intelligences au-delà des différences et des clivages politiques, ethniques, religieux, sociologiques pour poser les bases d’une réelle reconstruction de la Nation congolaise.

Par Calixte MAFOUTA

Diffusé le 25 avril 2019, par www.congo-liberty.org

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23 réponses à Où est passée l’Élite du Congo-Brazzaville ?

  1. Val de Nantes. dit :

    L’élite est bloquée en Europe ,pour cause de tribalisme primitif et dégradant .

  2. Val de Nantes. dit :

    Ainsi l’etat du pays est á l’image du désert intellectuel qu’ affiche l’administration Congolaise.
    Un exemple stupéfiant qui confirme la noyade intellectuelle de notre pays : c’est celui de la construction des hôtels et autres ERP desservis par des pistes inaccessibles ,qui font office des routes pour sapeur-pompiers en cas d’incendie.
    C’est á mourir de pitié et de peine .
    Oui, le pays a sombré dans la négation absolue de l’intelligence au profit de la jouissance matérielle non renouvelable.

  3. OYESSI dit :

    Belle interrogation sur l’élite Congolaise. Savez vous au moins que le Congo est sous l’emprise d’un système non démocratique? L’élite qui a pris le risque de rester au pays est débordée par le système composé en plus grand nombre des imbéciles qui ne voient que la richesse devant eux. Elle est devenue les portes valises des idiots qui nous gouvernent et dès qu’elle lève leur tête,elle se retrouve en prison sans que personne ne lève le petit doigt et si vous osez protester ce sont les armes de la milice du pouvoir qui se retrouve en face de vous et la suite vous la connaissez.

    Le tribalisme primitif et dégradant est permanent tant que ce système inique n’est pas détruit. L’élite qui a choisi de rester en Europe a peur d’affronter de face le système Sassou et estime que ce travail doit être fait par les autres restés au pays et qui vivent en réalité la cruauté du système oubliant que c’est ici que ça se passe et nul part ailleurs. C’est pourquoi j’ai beaucoup d’estime pour Paulin Makaya qui avait choisi de tout abandonné en Europe pour venir affronter le pouvoir.
    Si tout ceux qui se terrent en Europe et attendent un sauveur pour qu’ils rentrent au Congo qu’ils sachent une fois de plus que Sassou ne partira du pouvoir que parce que les Congolais qui sont au Congo se seront soulevés en inversant les rapports de force qui aujourd’hui sont à la faveur de sassou et sa milice parce que on ne va pas la bataille ou à la guerre les mains nues. Dans un pays démocratique oui, pas au Congo où sassou a verrouillé tout son système sur tous les plans: Armée, administration etc. accompagné en cela par tous les griots du nord au sud. Qui ne le sait pas du Congo à la diaspora?
    Pour résoudre une équation il faut connaître les théorèmes tout comme pour résoudre un problème il faut connaître les causes. Le mal du congo c’est sassou, son clan et tous ceux qui le soutiennent donc tout le système qu’il a mis en place pour y demeurer éternellement au pouvoir. Comment faire pour détruire ce système? C’EST L’ÉQUATION QUI SE POSE AUX CONGOLAIS QUI VEULENT LE CHANGEMENT ET NON AUTRE CHOSE.

  4. OYESSI dit :

    C’est pourquoi j’ai beaucoup d’estime pour Paulin Makaya qui avait choisi de tout abandonner en Europe….

  5. Val de Nantes. dit :

    @oyessi,
    Dommage que vous vous serviez du cas de Makaya ,alibi expiatoire ,pour instruire un procès de l’élitisme diasporique dont vous dites qu’ elle est plus attentiste que active.
    De Gaulles n’avait il pas vociféré ,depuis Londres .
    N’y ‘a-t’il pas de victoire par délégation ?
    Faudrait il brûler toutes les munitions pour une bataille contre un monstre hydrique ?
    Ne faudrait il pas en garder quelques unes sous les coudes?
    Au Congo , la rengaine diasporique est un exutoire des congolais en mal de solution endogéne.
    L’équation politique est d’ordre matriciel ,dont les composants sont malheureusement multiples.

  6. OEIL POUR OEIL, DENT POUR DENT dit :

    Là où le bât blesse, c’est quand on arrive au constat que toute l’élite congolaise vivant au Congo et tous les membres de la diaspora, aussi intelligents soient ils, n’arrivent pas à mettre hors d’état de nuire un nigaud, un béta, un yéza comme sassou nguesso.

    Et cela dure depuis plus de 30 ans maintenant.

    Aujourd’hui l’heure n’est plus aux théories ou aux philosophies quelconques, mais à l’élaboration des stratégies pour mettre sassou nguesso K.O ou même six pieds sous terre.

    Toute l’intelligentsia congolaise ne doit bosser et cogiter qu’à cela.

    Comment abattre ce diable malfaisant qui est entrain de TUER tout un pays ?

    C’est la seule préoccupation IMPORTANTE qui doit guider tous nos actes.

    Le reste n’est que bla bla et masturbation intellectuelle sans intérêt.

  7. Lucien Pambou dit :

    A Calixte Mafouta et à tous mes compatriotes congolais : les enseignements de l’analyse réseautale concernant l’élite congolaise à trouver

    Votre analyse est exacte et juste. L’intellectuel congolais, plutôt versé dans la littérature et les sciences sociales n’existe pas au plan scientifique et technique. Il y a quelques congolais qui se battent pour faire la gouvernance scientifique et technique au Congo. Peine perdue car l’analyse réseautale démontre avec précision que depuis les indépendances les Congolais préfèrent une gouvernance politique structurée autour des réseaux tribaux et ethniques. Cela est vrai de toutes les gouvernances depuis les indépendances à nos jours.

    Les différents présidents qui ont gouverné ce pays s’entourent de leurs clans en faisant de fausses ouvertures vers les autres ethnies pour montrer que tous les fils du Congo sont aux affaires, ce qui n’est pas la réalité et seule l’analyse réseautale permet de le montrer. Où sont les intellectuels congolais dites-vous ? Même ceux de la diaspora ne réfléchissent pas, se contentent de la bière et de la semoule et de l’infidélité à eux-mêmes et à leurs options politiques. Il n’y a pas de débat économique en France au sein de la diaspora. On se contente de fausses réunions politiques. La victime de référence est Sassou. Je vais recevoir des volées de bois vert en le disant. Il est en partie responsable de ce qu’il se passe au Congo mais il profite de la cupidité, de la gourmandise des Congolais de la diaspora en France et à l’étranger et des faux « intellecruels » de l’intérieur pour sédimenter son pouvoir. On a dit de Sassou que c’était une mukento, une femme.. et ben la femme est en train de vous montrer, vous les mâles, que vous êtes des nazes. Vous dites aussi que Sassou n’a pas fait d’études, l’idiot Sassou vous montre que vous les intellectuels brillants vous n’êtes rien, incapables de stratégie politique. Un doctorat ne fait pas de vous un intellectuel. Vous êtes des liseurs cd’ouvrages dont vous faites la synthèse pour produire un travail faussement scientifique. Relisez les travaux de Karl Popper, vous comprendrez ce que je veux dire. Mon analyse est fondamentalement réseautale et ça vous dérange que je vous aide à comprendre ce que vous êtes et que vous voulez garder caché. Les Congolais ne s’aiment pas. Nous sommes que des tribaux avec de fausses ouvertures vers les autres.

    Voilà les enseignements du réseau. Les Congolais préfèrent l’argent au travail, comme leurs maîtres français. ce sont des gros bavards, beaux parleurs et incompétents. La différence est que la France a disposé de l’intelligence économique et gestionnaire des Etats Unis après la second guerre mondiale pour développer les entreprises que tout le monde connait, comme Carrefour ou Leclerc, dont les propriétaires ont fait de longs séjours aux Etats Unis.

    Où sont les intellectuels congolais de la diaspora qui préfèrent les sit-in à la gare du nord ou à Chateau-rouge ? La compétence professionnelle des congolais est discutable. Où sont les ingénieurs capables de construire un pont entre les deux rives du Congo, voire un tunnel sous le fleuve Congo ? Où sont ces scientifiques en physique et en chimie capables de maîtriser les éléments naturels pour construire des industries, des routes sans l’apport des Chinois ?

    Nous sommes des grandes gueules, incapables, qui ne pensons qu’à la chair féminine et nourricière. Il faut qu’on accepte le principe de la bêtise et de l’idiotie qui nous caractérise en tant que Congolais. Kagame du Rwanda est noir, mais Kagame a structuré autour de lui un réseau qui articule gouvernance politique et gouvernance économique. Le Congolais de Brazzaville, c’est la baise, la bière, la semoule et la soumission dans le réseau national et international. Il ne réfléchit plus, il ne travaille plus intellectuellement. Il ne pense qu’à baiser et à se plaindre. la France n’en a rien à foutre. Elle défend ses intérêts à travers sa partie réseautale vis à vis du Congo Brazzaville dont la plupart des intellectuels de la diaspora attendent qu’un frère les appelle depuis Brazzaville pour un poste éventuel et pour renforcer la médiocritude du réseau Congo.

    Voilà modestement des observations d’un analyste du réseau Congolais, qui n’en veut à personne de façon nominative, mais qui assiste médiothiquement à la baisse du niveau de l’intelligence dans son pays.

  8. VAL DE NANTES . dit :

    @grand lucien ,
    J’ai du mal à vous suivre dans votre épopée litanique concernant un corps technique auquel j’appartiens et que je voudrais disculper du catastrophisme intellectuel et technique que connait notre pays .
    Avez vous vu afficher ,une seule fois ,à l’ambassade du CONGO des offres d’emploi ,d’ingénieurs émanant de notre pays ?.
    Je puis vous assurer de ma disponibilité intellectuelle à aider notre pays , et encore faudrait il que les autorités en sentent le besoin .
    Y aurait il une vérité existentielle qui vous aurait échappé sur la nature exacte du régime discriminatoire et discriminant de Sassou pour vous lancer dans une avanie intellectuelle en l’encontre de ceux qui ne demandent qu’à rentrer ?
    Votre parapluie réseautal vous expose plus qu’il ne vous protège .

  9. SAMBA DIA MOUPATA dit :

    Frère Mafouta , ça fait plus de cinquante ans qu’on ne plus parler d’élites au congo Brazzaville, Sinon l’époque de Massamba Débat avec une équipe très restreinte qui comptait les André Milongo , Ebouka Babakas , Paul Kaya avec un bilan très élogieux ! Après les médiocres ont pris le pouvoir , tous quasiment au même profil que Ngouabi et Sassou cadre moyens et maintenant certains diplômés tous de même profil aussi ils sont juristes , économistes , sociologues , historiens , pas toujours compétents , à l’instar de kolélas , Thierry Moungala , Zoniaba serge , Collinet Makosso , Gilbert Ondongo; ou encore notre frère Lucien aspirant éternel au à la mafia Mbochi , tous ces voyous se disent universitaires , mais ne compter sur eux pour redresser le pays !

  10. alerte generale dit :

    APRES SASSOU NGUESSO, LES MBOCHIS DANSERONT-ILS ENCORE AU CONGO BRAZZAVILLE?
    Le 30 Juin 1885 : voici l’extrait du rapport que fît Edmond Dominique Hubert Ponel premier administrateur de la colonie du moyen Congo et adjoint de De Brazza sur le peuple Mbochis de l’Alima « La ruse et le mensonge sont chez eux des habitudes tellement invétérées que même dans les cas les plus insignifiants, ils en usent comme pour la défense de leurs intérêts les plus graves. Rebelles à tout ce qui leur semble une entrave, orgueilleux, superstitieux à l’excès, les Mbochi sont les être les moins sympathiques qu’il soit possible d’imaginer dans ces contrées. J’en ai eu dix fois la preuve depuis mon arrivée au bord de l’Alima. Ils n’ont aucune notion, même vague, de ce que nous appelons l’honnêteté, fait assez bizarre, car la note dominante de leur caractère est l’esprit de propriété poussé à l’extrême, sous toutes ses formes. Leur avidité, l’âpreté qu’ils mettent dans la conclusion des marchés en font de désagréables clients à tel point que les Affourou ( Tékés ) s’en plaignent régulièrement et refusent de faire commerce avec eux. Il n’y a aucun cas à faire en leur parole. Ils sont paresseux…Ils vivent au bord de l’eau et ne connaissent pas la pirogue…
    Ils ne jurent que par les fétiches appelés onganga.»
    E.D. Hubert PONEL: https://www.youtube.com/watch?v=Mk1uyIvyUU8&feature=youtu.be

  11. Lucien Pambou dit :

    A VAL DE NANTES

    Cher frangin je ne remets pas en cause les competences individuelles de chaque ingenieur congolaise dont les tiennes

    En revanche je mets en doute la capacite globale de queleques ingenieurs regruoipes en reseau de contribuer au developpement technique dans notre pays compte des univers differents de vos formations( cuba russie chine france allemagne etc)
    voila
    bonne journee

  12. Uppercut! dit :

    QUAND UN PAYS EST DIRIGE PAR DES CANRES, LES MEDIOCRES PIETINENT L’ELITE.

  13. VAL DE NANTES; dit :

    Ine fine ,l’élite congolaise s’ennuie à mourir .Elle est passée sous les décombres de la dictature vengeresse de ceux qui n’avaient pas rien à proposer au pays .
    C’est la victoire du cancre sur le renard .Le CONGO , pays ,où l’intelligence s’est brisée ,telle une abeille sur une vitrine .
    A partir ,du moment où ,c’est le RWANDA qui cofinance la paie des fonctionnaires congolais ,il y a lieu de se poser la question de son existence légale .
    Si ces propos rapportés par un fonctionnaire du ministère des finances sont avérés ,le CONGO est à vendre au plus offrant .Et ce sera la fin d’une comédie de survie qui n’a que trop duré .
    Le corbillard , longtemps stationné prés du cadavre ,pourra faire le reste .

  14. e professeur Bowao est en France depuis hier soir. Il est venu sur un vol régulier d'air France avec un passeport diplomatique. dit :

    je croyais qu’il ne pouvait pas sortir du pays? M’aurait-on donc menti? De surcroît avec un passeport diplomatique alors que le décret Signé le 20 février 2018, et rendu public le même jour, le décret n°2018-55 qui modifie les articles 8-9-10 et 12 du décret n° 2013-418 du 12 août 2013, portant institution du passeport diplomatique le lui interdit. Selon ce décret les anciens ministres, les députés, les sénateurs et les autres membres des institutions de la République ne figurent plus sur la liste des bénéficiaires ».

    Dites moi en quel qualité Bowao a t’il un passeport diplomatique?

  15. Lucien Pambou dit :

    A TOUS MES COMPATRIOTES CONGOLAIS

    EXPLICATIONS. ALLEZ VISITEZ LE RESEAU ET VOUS AUREZ LA REPONSE COMME JE LE DIT TOUJOURS

    OU SONT LES OPPOSANTS OU SOIT DISANT OPPOSANTS AU CONGO

    REPONSE DANS LE RESEAU

    ALLEZ BONNE SOIREE NE BUVEZ PAS TROP DE BIERE

    COMME QUOI LE RESEAU EST UN PUISSANT OUTIL ANALYTIQUE DE LA VIE POLITIQUE

    CONGOLAISE SI L INFO CONCERNAT LA VENUE DE BOWAO EN FRANCE AVEC UN

    PASSEPORT DIPLOMATIQUE EST CONFIRMEE

  16. Lucien Pambou dit :

    LIRE CONCERNANT AU LIEU DE CONCERNAT

  17. val de Nantes dit :

    Bowoa ,un sous marin ,de Sassou ?
    Pourquoi, pas.?
    On en a vu ,des choses au Congo …

  18. Anonyme dit :

    Un État c’est comme un corps humain. Si vous donnez un bistouri à un non médecin chirurgien pour opérer un humain,Il finira par le tuer. De même si vous donnez la gestion d’un État à un analphabète,de surcroit sauvage ,ne vous attendez pas à des miracles . Comme on dit une bonne pomme dans un pannier de pommes pourries ,finira par pourrir . Ne demandez pas où sont passés les intellectuels congolais ..

  19. John DIBOYO dit :

    @Anonyme

    Totale validation.

    Bravo pour la démonstration.

    Et j’ajouterais même qu’au Congo, les Élites qui n’ont pas voulu s’aligner sur le système MEDIOCRATE mis en place par les cancres nguessoïstes sont soit au chômage, soit au placard dans des administrations fantômes, soit au cimétièrre comme mon excellent professeur MAVOUNIA qu’on appelait jadis « Mwana moundélé » tellement son élocution était parfaite.
    Mr MAVOUNIA, un juriste d’une rare élégance et d’un comportement digne et exemplaire que cet de sassou a sacrifié pour avoir refusé la compromission.
    Une pensée pour mon Ami l’avocat Rémi FOUANI que sassou a encore fait empoisonné parce qu’il refusait aussi l’idiotie et la soumission esclavagiste aux médiocres. >

  20. Anonyme 5 dit :

    @ John DIBOYO je suis entièrement d’accord avec vous et en plus vous avez trouvé le mot juste pour décrire la situation de notre pays LA MÉDIOCRATIE.
    Ce sont des interventions comme la vôtre qui font la richesse de site

  21. val de Nantes dit :

    Quand un pays se donne le luxe fantasque de se faire diriger par un malade peu instuit , le climat ne peut y être que délétère.
    L’époque lui est totalement hostile et de ce fait, Il a du mal à nous faire avaler les hosties de sa gouvernance erratique empreinte de discrimination ethnique…
    En dépit, de son vibrato sur le vivre ensemble dont on devine aisément l’astuce ,Sassou doit se rendre à l’évidence.
    Ce monde ,quoiqu’ il ait fait, lui échappe…

  22. MAB dit :

    pour se dire la vérité mes amis : il nous faut en 1è: un état de droit;puis des responsables dignes et non hors la loi.Le grand chantier est d’unir le peuple congolais pour un bonheur commun de paix et de prospérité.

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