Le tribalisme, l’idiotie collective

Arrêtons de tourner autour du pot et de nier l’évidence, il y a un problème de tribalisme, dans ses acceptions les plus abjectes comme le chauvinisme ethnique ou le rejet de l’autre, au Congo. Cette question reste vivace, c’est un euphémisme dans ce pays dont l’acte de naissance est un affrontement entre les mbochis et les bakongos, en 1959. Soixante ans après, les plaies restent béantes. Je suis toujours surpris de la violence avec laquelle il s’exprime dans la sphère privée ou sur les réseaux sociaux alors que les hommes politiques l’occultent dans le débat public. J’aurais pensé que ces problèmes seraient débattus publiquement, aujourd’hui, après soixante ans de haine, de discorde, mais en fait non. Ce débat a toujours été éludé alors qu’il fait des milliers de victimes, détruit l’économie et déstructure les liens sociaux. Comme un discours sagement appris et assimilé, les Congolais alignent tous les grands mots, les uns après les autres après les avoir vidés de tout leur contenu depuis 60 ans : peuple, nation ou démocratie, dans une hypocrisie totale. L’instrumentalisation du tribalisme n’est que le corollaire de la compétition instaurée par l’élection présidentielle au suffrage universel direct. Pourtant, en passant, ce mode d’élection avait suscité beaucoup de réticences dans l’un des rares pays européens qui le pratique encore, la France, parce que l’un des présidents élus de cette manière, Louis-Napoléon Bonaparte en 1848, avait enterré la République par un coup d’Etat et, nous le savons, Mitterrand le qualifiait de « Coup d’Etat permanent » après son adoption en 1962. L’instrumentalisation du tribalisme ou régionalisme est un danger qui est apparu dès l’ouverture des élections aux populations autochtones avec la loi Deferre du 23 juin 1956, ministre de l’Outre mer dans le gouvernement Mollet, élaborée avec l’appui d’Houphouët Boigny pour les députés de l’Assemblée territoriale. Déjà à l’époque, les forces politiques se structurent sur la ligne de fracture nord-sud sous la bannière de deux grands leaders : Félix Tchikaya pour le sud et Jacques Opangault pour le nord, même si, quelques années plus tard, ils vont faire alliance pour faire face à la nouvelle force montante dans le sud, Fulbert Youlou. Ce clivage nord-sud symbolise le macro-tribalisme, instrumentalisé par les hommes politiques, qui sous-tend toute la vie politique de ce pays. Comme un malheur n’arrive jamais seul, le micro-tribalisme, opposant sud-sud, apparaît avec l’arrivée de Pascal Lissouba au pouvoir. Celui-ci va provoquer des affrontements fratricides dans le grand groupe Kongo pour la conquête ou la conservation du pouvoir, en 1992/93. Toutes celles et tous ceux qui ont grandi dans les quartiers de Bacongo ou Makélékélé jusque dans les années 80 ont vu les différentes communautés du groupe Kongo vivre dans l’harmonie et la paix. Il a fallu la compétition pour l’élection présidentielle au suffrage universel direct pour introduire le virus de la détestation mutuelle.  Dans ce contexte où le taux démographique ethnique détermine les chances d’accéder à la magistrature suprême, il ne reste plus aux minoritaires que la violence pour arriver ou se maintenir au pouvoir. C’est ainsi que l’on voit un parti politique que l’on aurait qualifié d’extrême droite sous d’autres cieux, le MCDDI, passé des alliances avec un parti qualifié d’ « extrême gauche » le PCT pour gouverner. Ceci montre un vide sidéral de projet politique cohérent. En réalité, l’idéologie dominante reste le tribalisme. L’unité de mesure est le taux de démographie ethnique qui conditionne le sens des associations hétéroclites. C’est ainsi que les Congolais vont chercher des bouffons plutôt que celles et ceux qui ont un vrai programme politique.

Cette plaie est un cancer pour l’évolution harmonieuse d’un Etat qui se dit « État-nation » tel que nous l’avons hérité de la colonisation avec ses règles et son mode de fonctionnement. Cet Etat-nation s’appuie sur des règles draconiennes telles que la majorité ethnique impose sa loi à la minorité par un suffrage qui n’a rien de démocratique parce qu’il s’appuie sur l’expression ethnique. Pour contourner cette situation, la minorité s’impose par la violence. Cette forme d’Etat nécessite l’existence d’un peuple et d’un roman national qui tisse les liens entre les différents groupes ethniques pour former une Nation qui est, à la base, une fiction. Or, l’instrumentalisation du tribalisme empêche la construction de la Nation congolaise. Sans Nation, il n’y a pas d’Etat-nation. Il reste un Etat qui lui-même a été déchiqueté par les hommes politiques qui se sont succédés dans ce pays après avoir cherché à le privatiser au profit d’un clan, essentiellement composé des membres de l’ethnie ou du groupe ethnique au pouvoir. Dans ce pays, le virtuel a pris le pas sur la réalité qui est autrement plus émiettée, ethniquement parlant, qu’on ne le présente. Les populations sont atomisées. Les seules institutions, l’Ecole et l’Armée, qui auraient servi de creuset d’un « melting-pot » ethnique bénéfique pour la construction d’une Nation ont échoué dans leur mission.

Le chauvinisme ethnique nous empêche aussi de faire preuve d’empathie, c’est-à-dire de pouvoir nous mettre à la place de l’autre et voir les choses de son point de vue. Cette question est capitale, car on désamorce bien des tensions, des non-dits délétères et des clashs en se mettant à la place de l’autre, en le considérant, valablement, comme un être humain au même titre que soi-même. C’est ainsi que certains considèrent les différents drames subis par une région comme le Pool comme des événements exogènes qui sortent de leur champ de préoccupation et d’intérêt alors qu’ils ont une portée physique et psychologique considérable. Bref, il s’agit de faire passer la réflexion du cercle restrictif de la famille, du clan, de l’ethnie et de la région à celui de l’universel, de l’Homme en tant que Tout et Un. C’est cela le sentiment national, le peuple qui réagit quand une de ses composantes est menacée ou en danger. L’existence des peuples en compétition et non d’un peuple au Congo promeut le patronage par affinité ethnique au détriment de la méritocratie et, in fine, fait de l’incompétence le seul mode de gouvernement. Ce comportement met sur la touche des compétences pourtant utiles au développement du pays et, surtout, empêche le développement d’une stratégie de lutte à l’échelle du pays pour désintégrer une dictature qui détruit le pays. L’on ne peut décréter l’excellence et la compétence qui sont des qualités qui s’inscrivent dans le temps long. Oublier cette vérité revient à créer toutes les conditions pour plonger le pays dans le marasme économique et social, situation que nous vivons actuellement.

Je maintiens et signe avec la plus grande vigueur que l’on ne peut s’offusquer du racisme et de la haine du nègre dans toute sa violence, sa barbarie et son caractère primitif et en même temps valider les préjugés ethniques qui consistent à exclure l’autre parce qu’il n’est pas de mon ethnie. Car  il faut rester cohérent, on ne peut pas valider le tribalisme et se plaindre de la négrophobie telle qu’elle se manifeste, par exemple, dans certains stades de football français ou européens. C’est de la fausse logique. Et, c’est ce processus qui conduit à la stupidité, l’idiotie générale, l’arrogance et la haine, donc dangereux pour soi-même et pour les autres.

Au lieu de se battre entre nous, nous ferions mieux de tourner nos fourches et nos piques vers la classe politique actuelle qui forme un club des nantis du pays autour du dictateur qui verrouille le système contre l’expression de toute colère légitime des populations. La base sociale ou électorale de cette classe s’organise et se structure autour de l’instrumentalisation du tribalisme qui établit une hiérarchisation dans la pyramide de l’Etat congolais. Le niveau de positionnement politique dans cette pyramide est proportionnel au taux démographique de l’ethnie que l’on représente dans un contexte où l’ethnie minoritaire l’exerce par la violence et de ce fait occupe le sommet de la pyramide. Celui qui est au sommet de la pyramide consolide sa base en ménageant les leaders des grands groupes ethniques qui constituent une digue contre son pouvoir. Il embastille les petits, celles et ceux qui n’ont pas de base sociale forte et ménage les autres. L’instrumentalisation du tribalisme est le sport national, prisé par les leaders politiques. Incapables qu’ils sont de produire des programmes économiques susceptibles de lancer ce pays dans la voie du développement économique et humain. Ils cèdent à la facilité.

Le problème du tribalisme persiste donc parce que les politiques congolais sont incompétents, soumis, pervertis et corrompus. Je le concède, c’est certainement trivial mais la réponse en synthèse c’est ça : ceux qui nous ont fait croire que le pêcheur d’Oyo avait un problème avec le paysan de Madzia sont des incompétents et des menteurs.

Ces gens-là ont intérêt à ce que nous intégrions cette pseudo-lutte à mort car c’est la stratégie du diviser pour mieux régner, tant que les populations se battent contre elles-mêmes, elles ne réalisent pas que leur misère est, dans sa globalité, objective, collective et implacable.

Le plus cocasse dans cette affaire, c’est que les élites politiques tribales  qui sont au pouvoir depuis soixante ans jouent exactement le même jeu que les colons avant eux… Je précise que ces derniers, les colons, après les indépendances, de manière quasi-systématique, ont choisi de nous imposer un système politique dont ils maîtrisent tous les codes jusqu’à la façon de pérenniser leurs avantages en se donnant la facilité de choisir des fantoches comme présidents dans leurs anciennes colonies. Ce système qui fait reposer tout l’édifice d’un Etat sur un seul individu qui, dans notre pays, se transforme en véritable monarque, est l’organisation politique rêvée par l’ex-colon prédateur. Il suffit de corrompre un homme et toutes les richesses du pays sont à tes pieds, exulte-t-il. Cela marche ainsi depuis 60 ans. Cette organisation n’est possible que dans une communauté moins bien lotie, dans laquelle le gâteau à partager est amoindrie par des Présidents-Préfets kleptomanes sous la botte de l’ancienne puissance coloniale et structurée politiquement autour de l’ethnie, ce qui a pour utilité d’amoindrir le niveau de conscience d’une appartenance à une entité commune et ainsi supprimer toute vision nationale à long terme et mener une politique qui se résume au strict consumérisme parasitaire, à la gabegie, à la dilapidation et au bradage des ressources pour le plus grand plaisir des faucons occidentaux en maintenant une balance commerciale penchant toujours en leur faveur.

Toute cette stratégie a aussi pour effet de réduire la capacité de rébellion des néo-colonisés : le président-préfet est plus servile et plus malléable pour l’ancienne puissance colonisatrice, plus prompt à massacrer la population, quand il est soi-même illégitime et qu’il croit que le pays est un champ d’ignames qu’on ne doit jamais céder, considérant les autres ethnies, certaines plus que d’autres, comme des ennemis mortels.

« Diviser pour mieux régner » une formule qui a fait ses preuves, c’est le cas de le dire ! Et pour semer la division dans un état, les Présidents-Préfets appuient toujours sur les lignes de fracture, donc sur les tensions ethniques. Le dictateur l’utilise chaque fois que cela est utile : 1977 (Bakongos ba bomi Marien) et en 1999 (Discours de Talangaï). Des rappels qui ont tué l’Etat en tant qu’entité assurant l’égalité de tous devant la loi.

Le raisonnement qui invalide les préjugés ethniques est à peu près le même que celui qui invalide les préjugés raciaux : La culture ne se transmet pas par le sang !  Les humains a priori sont les mêmes quel que soit le continent, la race et les domaines. Si vous vous amusez à faire une étude objective des populations, vous vous rendrez compte qu’il y a une répartition universelle, homogène et constante de tous les types d’individu. D’un groupe à l’autre, il y a à peu près les mêmes proportions de génies, ou de crétins ou d’imbéciles et de fous à lier : le corps des sapeurs-pompiers, les collègues de bureau, les politiciens, les Inuits, les slaves, les ethnies ngala ou kongo ! Tout cela est régi par la courbe en cloche de Gauss :


La répartition du QI dans la population (GAPPESM : Groupement Associatif Pour les Personnes Encombres de Surefficience Mentale).

Cependant, il ne faut pas nier qu’il y a une forte imprégnation sociale dont il est souvent difficile de se défaire. La culture, je le répète, ne se transmet pas par le sang mais elle se transmet par l’éducation. Il n’est pas rare que les caractères qu’on assimile, à tort ou à raison, à telle ou telle ethnie, se transmettent par l’éducation. Quiconque nie cette réalité est soit un imbécile, soit un menteur et un manipulateur. Il n’y a pas de peuple, de race ou d’ethnie supérieure ou inférieure et il n’y a aucune lutte à mort entre elles, ce n’est pas nécessaire. Rien que ce constat disqualifie tous les partis politiques congolais. Les démocrates devraient faire le deuil de tous ces partis dont les mécanismes de la conquête ou de la conservation du pouvoir sont essentiellement ethnicistes, une hiérarchisation des ethnies.

Il ne faut pourtant pas se voiler la face, tant que les uns seront favorisés ou discriminés à cause de leur nom de famille, ou de leur appartenance ethnique, au détriment ou en faveur de tel autre, le problème persistera. Tant que nous ne changerons pas de paradigmes, de forme d’Etat ou de régime, ce problème fera des ravages humains et économiques. Et, laisser les choses en l’état, c’est préparer le terrain à beaucoup de clashs et de colères malsaines, ce qui, au mieux, empêche de construire quelque chose de commun dans la sérénité et le vivre ensemble… Au pire, ça donne plusieurs « Pool ».

Ce qu’il faut, c’est de la Justice pour tous, ou mieux encore, de l’injustice pour tous ! Traiter chacun différemment de manière à ce que, globalement, les choses s’équilibrent. Aussi longtemps que demeurera un centre politique, objet de toute convoitise, l’injustice et la violence seront au cœur du système. Il y aura toujours des gens pour affirmer le contraire mais, l’Histoire de ce pays ne me donnera certainement pas tort.

Il y a peu de problèmes sociopolitiques plus énigmatiques, cornéliens et importants à résoudre pour le Congo que le problème du tribalisme : une nation qui n’est pas vraiment une Nation, c’est du collage d’ethnies qui, souvent, se méprisaient, ou, au mieux, s’ignoraient royalement la plupart du temps. De fait, c’est une question pleine d’attrait pour les élites congolaises, angoissées par l’aspect du présent et la projection vers l’avenir. Résoudre cette équation ardue est une nécessité, mais il en va de la survie d’un pays uni mais pas forcément sous la forme qu’il a depuis les indépendances, une bêtise selon moi, toutes ces régions auraient dû être rendues autonomes pour mettre fin à une compétition mortifère, ça nous aurait évité bien des problèmes.

Tant que ce problème perdurera, même de manière latente et diffuse, nous sommes vulnérables, assis sur une poudrière, et la moindre manipulation externe ou interne poussera au clash et aux guerres intestines toujours suivant ce clivage Nord-Sud ou même Sud-Sud.

La vérité est que nos pays africains sont des faux pays, de fausses nations, avec des ethnies-nations sans passé commun et sans épaisseur historique au plan global, ce que nous avons en commun ce sont ces frontière artificielles, il est important de le rappeler, voire de le déplorer. Cependant, nous pouvons et devons construire quelque chose en commun, tout en respectant nos particularismes socio-ethniques, pour devenir une nation ou à tout le moins, une fédération solide de Nations. Le problème tribal est violent, subtil et complexe, il convient donc d’y trouver des solutions originales et subtiles. Les fédéralistes ont cette problématique chevillée au corps. A part quelques périodes très courtes (1960 – 1963 et 1992 – 1997), huit ans sur soixante, ce pays a évolué dans un état de dictature permanent (Cf. Graphique, ci-dessous : Données publiées par Perspectives Monde – Université de Sherbrooke, Source : Monty G. Marshall and Keith Jaggers. 2015. Polity IV Dataset).

Niveau d’ouverture [0 à 4]: La désignation des gouvernants découle-t-elle d’un processus où seuls les gens de l’élite restreinte sont admis ou, au contraire, découle-t-elle d’un processus ouvert permettant à des gens qui ne proviennent pas de l’élite politique du pays de gouverner? Le niveau 1 renvoie à la fermeture complète: désignation par hérédité pure; seuls sont admis par la loi des gens issus de la famille du monarque (rois, empereurs, émirs).

Niveau de compétition [0 à 3]: Des différents candidats possibles, comment le gouvernant est-il choisi? La désignation se fait-elle par une sélection (conseil restreint, cooptation, décision militaire ou de parti ou hérédité) ou, au contraire, par une élection où les candidats sont dans une compétition dont l’issue appartient généralement aux électeurs ? Le niveau 1 renvoie à une situation où la compétition est absente; la désignation est le fait d’une sélection opérée par un conseil sans qu’on assiste à une compétition des partis ou acteurs; on y retrouve aussi le cas des désignations héréditaires.

Niveau de limitation [1 à 7]: Une fois désignés, les gouvernants peuvent-ils «tout» faire? Jouissent-ils d’un pouvoir sans limite? Ou, au contraire, ont-ils des contraintes, des limitations et ce peu importe leur mode de désignation? Le niveau 1 présente un pouvoir sans limite, sans contrainte, arbitraire. Ni les tribunaux, ni le pouvoir législatif, ni les autres corps organisés de la société ne peuvent limiter le pouvoir d’un tel dirigeant. Il s’agit d’un dictateur, d’un tyran ou d’un pouvoir totalitaire.

Niveau de participation [1 à 5]: Les organisations qui défendent des opinions politiques jouissent de quelle liberté dans l’espace public? Au niveau 1 toutes les formes d’opposition au gouvernement sont réprimées. On y associe les régimes autoritaires et totalitaires, les dictatures militaires et les systèmes à parti unique.

L’impact des comportements tribalistes sur l’évolution de la société (x 1000)

Source : www.cesbc.org/congo/economie/cgo_population.htm

Les projections montrent une population qui aurait dû atteindre 6 000 000 d’habitants, en 2019, pour une réalité d’environ 4 500 000 habitants actuellement. Quid des 1 500 000 manquants ? VIH /SIDA: 4,3 % par absence d’une politique de santé digne de ce nom (OMS) ; guerres, assassinats et génocides : environ 10% (400 000 victimes, d’après Éric Denécé, Docteur en Science politique, Directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R), LCI) et 3 000 victimes de 2016 à 2018 (Florence Môrice, RFI) ; mauvais état des infrastructures et  des équipements de santé ;  la malnutrition, etc.

Par David Londi

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79 réponses à Le tribalisme, l’idiotie collective

  1. SAMBA DIA MOUPATA dit :

    Le tribalisme au congo c’est l’affaire des Ngallas , ça commence par Marien Ngouabi on dépit de son complot avec Ya Félix Mouzambakani pour évincer le président Massamba Débat , finalement ya Félix a été un ministre de l’intérieur le plus éphémère de l’histoire . Le président Massamba avait un chef d’état Major de la Sangha EBADEP et un ministre des finances de la cuvette Ebouka Babakas . Chose impensable depuis 51 ans de la gouvernance des Ngallas . Marien Ngouabi prônait le régionalisme avec l’apparition des grands médiocres comme Sassou qui au début prônait la mbochitisation et maintenant un pouvoir familiale puisque même Dabira le mbochi du district de NGOKO se plaignait de la famille de sassou qui la empêcher d’être son garde du corps . .

  2. Lucien Pambou dit :

    Merci Londi pour ce long papier concernant le tribalisme congolais comme forme d’idiotie collective et de gouvernance collective. Comment passer d’une homophilie réseautale à une hétérophilie complexe dans la gouvernance politique et économique au Congo.

    Sans faire un commentaire composé et problématisé de ton texte, on peut retenir trois grandes entrées qui permettent de consolider la trame de celui-ci: le chauvinisme ethnique, la fausse logique, la consolidation d’un tribalisme collectif comme mode de gouvernance qui empêche la nation de se construire sociologiquement et à l’Etat nation de s’édifier politiquement.

    Pourquoi les hommes politiques n’évoquent-ils cette question de tribalisme ? C’est la question que vous posez. la réponse est simple: ils appartiennent tous au réseau Congo avec de fausse alternance sur fond de violence politique et de grammaire démographique. Les peuples du sud estiment de bon droit qu’ils doivent gouverner car ils sont majoritaires démographiquement. Le refus des peuples du nord, minoritaires, est structuré par les rapports de force et par la volonté de ne pas se laisser faire. D’ailleurs il ne nous a échappé que des alliances entre minoritaires sont de mise depuis 1959, les Vilis et les MBochis et vous rappelez juste titre l’alliance politique entre Félix Tchicaya et Opangault contre Youlou.

    Le proverbe « Qui se ressemble s’assemble » est largement confirmé par l’analyse réseautale qui permet de mieux comprendre la sédimentation du tribalisme généralisé au Congo et les raisons pour lesquelles les hommes politiques n’en parlent pas. Les relations à l’intérieur du réseau sont politiquement amicales et de circonstances, mais surtout elles sont marquées par l’homophilie et l’homogamie.

    Le réseau personnel des différentes présidents au Congo depuis les années 1960, lors de correspondre à un échantillon au hasard, est toujours un échantillon biaisé par l’homophilie structurée par le tribalisme qui trouve ses racismes dans le clan immédiat avant de toucher les autres ethnies qui demeurent la caution du réseau comme fonctionnant sur un non-tribalisme et sur la volonté de faire société.

    La vérité est long d’être établie car toute l’armature professionnelle, politique et gouvernementale est très proche de l’homogamie clanique. L’hétérophilie réseautale est loin d’être la règle depuis les indépendances au Congo. Chaque Président aux affaires articule à manière ses approches réseautales, clanico-tribales, ce qui permet d’expliquer facilement le déclenchement des guerres ethniques ou identifiées comme telles en 1959, en 1992/93 et en 1997 et récemment avec la fausse guerre du Pool.

    Le réseau est intéressant pour sédimenter le diagnostic et essayer de mettre en route la catégorisation des solutions pour une sorite de crise ethnique qui empoisonne la gouvernance politique et le développement économiquement du Congo. Comment peut-on vivre dans des structures déstructurées si ce n’est qu’un nom de l’injustice politico-sociale ? Cette vision apocalyptique doit faire appel au concept de multiplexité qui permet de reconsidérer la densité des réseau congolais en partant des concepts de ruralité, d’urbanité et du vivre-ensemble dans des villes à construire.

    Il faudra mettre sur la table le concept d’une tribalité active, qu’il ne faut pas refuser mais utiliser de façon innovante, même dans votre fédération à construire cher Londi. Comment articuler la famille avec les cercles modernes de la sociabilité, en clair comment construire le pont entre sociabilité informelle traditionnelle, celle de la famille, et la sociabilité objective moderne de la nation et de l’Etat nation à construire.

  3. Lucien Pambou dit :

    lire sortie de crise au lieu de sorite

  4. alerte generale dit :

    POURQUOI LE DISSIDENT BOAWO A-T-IL BÉNÉFICIÉ D’UN PASSEPORT DIPLOMATIQUE DE SASSOU NGUESSO ?
    NOUVELLE PREMIÈRE MINISTRE ET NOUVEAU GOUVERNEMENT DE SASSOU NGUESSO EN PERSPECTIVE D’ICI PEU : CHARLES ZACHARIE BOAWO EST-IL EN MISSION D’INTELLIGENCE SECRÈTE POUR LA FORMATION DE CE GOUVERNEMENT ET CONTRE AUSSI JEAN-MARIE MICHEL MOKOKO ET POUR QUOI FAIRE? A SUIVRE A TRAVERS TOUS LES RÉSEAUX ET CANAUX DE L’OMBRE AU SERVICE DE LA LIBÉRATION DU CONGO CONTRE LE SYSTÈME SASSOU NGUESSO. http://congo-objectif2050.over-blog.com/2019/04/pourquoi-le-dissident-boawo-a-t-il-beneficie-d-un-passeport-diplomatique-de-sassou-nguesso.html

  5. David LONDI dit :

    Samba dia Moupata,

    cher frère,

    le message principal est la mobilisation des énergies de tous les congolais pour dépasser ce qui n’est qu’une superchérie instrumentalisée pour servir quelques ambitions égoïstes de quelques hommes politiques congolais pour accéder au pouvoir. Il est des moments où il faut sortir d’un cycle de guerres et de génocides qui meurtrit les peuples. Il est donc donné à tous les congolais de chercher les voies et moyens pour se tourner résolument vers l’avenir et arrêter de se jeter indéfiniment la pierre.

    Youlou a instrumentalisé Matswa pour conquérir les voix de ses partisans, essentiellement les électeurs du Pool. Il a procédé ainsi après un échec cuisant aux élections de 1956 pour être député à l’assemblée territoriale. Il les a trahis en exilant la plupart d’entre eux dans la partie septentrionale pour assouvir sa francophilie assumée parce que les « Corbeaux » étaient des ennemis jurés du colon français contre lequel ils avaient combattu. Pour avoir leurs voix, il a caché sa vraie nature. Ces gens, parfois nos pères ou oncles, ont quitté leurs familles et leurs amis pour aller s’installer dans le Nord. Ils y ont fondé des familles, lié d’autres amitiés et travaillé. Cette capacité d’adaptation et l’accueil qu’ils ont reçu dans cette partie du pays témoignent à eux seuls que le tribalisme est plus l’affaire des politiques que des populations.

    Cher frère, si tu as faim à Oyo, une maman mbochi te donnera à manger ou à boire sans considération d’origine ethnique. Le tribalisme n’est pas génétique mais la résultante des forces politiques concourant vers un point unique : la présidence de la république. Cette compétition a vu s’opposer des individus culturellement très proches. Massamba Débat en a fait l’amère expérience quand il a été confronté aux laris qui lui reprochaient d’avoir trahi Youlou. Son pouvoir va finir par se radicaliser après qu’il se soit rendu compte que sa base sociale n’était pas aussi forte parce que réduite aux kongos de Boko. Les Mabuaka vont semer la terreur dans les quartiers comme Bacongo. Aurait-on imaginé que deux groupes aussi proches se seraient faits la guerre ?

    Le tribalisme est une idéologie politique qui a des conséquences sociales et économiques très graves. Les drames successifs du Pool doivent nous faire prendre conscience que l’on peut détruire un peuple à cause de quelques ambitions égoïstes. Nous avons l’obligation de le combattre par tous les moyens. Le dictateur actuel en joue, n’apportons pas de l’eau à son moulin.

  6. David LONDI dit :

    @Lucien,

    oui, au Congo s’est constituée une classe politique qui s’inscrit dans un réseau transéthnique et qui défend les mêmes intérêts. Comment peut-il en être autrement quand ils se présentent aux élections organisées par le dictateur, siègent dans des assemblées qui ne sont que des points décentralisés de la volonté du pouvoir, s’appuient sur une constitution qu’ils ont combattue et dénoncée comme anti-démocratique avec les articles 10 et 96 qui exonèrent le dictateur des crimes commis pendant sa mandature, rester silencieux quand on tue ? En vérité, cette classe politique organise la vie politique en assurant aux uns et aux autres le confort nécessaire dans un pays où l’essentiel de la population vit dans le dénuement le plus total.

    C’est en faisant ce genre de raisonnement que je dénie aux hommes politiques congolais la capacité de sortir les populations congolaises du marasme socio-économique dans lequel elles se retrouvent. Les uns et les autres reproduiront les mêmes schémas, les mêmes erreurs, les mêmes malheurs et les mêmes contradictions. Ils sont les tabacs d’une même pipe. Le réseau qu’ils ont tissé entre eux les met à l’abri de toute colère populaire parce que chaque nœud est une digue qui protège le cœur du système.

    En effet, les entités politiques congolaises sont reliées entre elles de manière volontaire par des intentions fondamentales proches qui créent des potentiels de solidarité et d’apprentissages collectifs, ce qui en retour pousse à des relations durables comme on le voit entre le PCT, l’UPADS, le MCDDI / Yuki, IDC – FOCAD, etc. Ces entités sont toutes les membres d’un même réseau.

    Les membres de ce réseau considèrent toutes les manifestations des populations comme une menace. Ils passent leur temps à brouiller les cartes en instrumentalisant le tribalisme. Les liaisons entre entités politiques sont peu visibles et s’organisent comme un ensemble d’activités confidentielles ou secrètes. Elles sont peu visibles parce qu’elles reposent sur une même idéologie, le tribalisme dont le contexte riche en conflits passés et en cours ne laisse transparaître aucune idée de complicité entendue dans la défense de leurs intérêts communs. Il ne nécessite pas une grande quantité d’échanges de données, chaque donnée ayant un fort contenu informationnel pour les membres du réseau, pas pour les populations qui les suivent et s’identifient à eux.

    Ce réseau existe par la nécessité d’une solidarité entre ses membres, qui, individuellement, se sentent menacés face à une adversité dans leurs intérêts, chacun ne pouvant mobiliser seul une force suffisante et permanente pour la conquête ou la conservation du pouvoir. Ce support solidaire créé des privilèges que ne peuvent obtenir des entités non-membres, même si ces dernières partagent des intentions fondamentales proches : accéder et durer au pouvoir.

    La solidarité nécessaire est le moteur du fonctionnement du réseau. Elle s’effectue tant qu’il existe une menace sur les intentions fondamentales. Elle n’est reconnue que si les entités sont dans leur ensemble capables de la supporter et de l’assurer : il faut donc un nombre minimal (seuil critique) d’entités propre à chaque réseau. Ainsi, si ce seuil critique n’est pas atteint, le réseau ne peut se constituer, quel que soit le niveau de la menace. Par ailleurs, si celle-ci disparaît, la solidarité n’a plus de raison d’être et le réseau se dilue. Au Congo, ce seuil critique est la capacité d’identifier tous les facteurs de risques et de préparer des parades qui sont fonction du degré de nuisance : la capacité de révolte et de résistance de l’ethnie à laquelle appartient le leader politique. Cette capacité de révolte est proportionnelle, pour les membres du réseau, au taux démographique.

    Le maintien de la menace vis-à-vis des intérêts pousse à la perduration des réseaux dès lors que chaque entité ne réussit pas à réunir seule un seuil critique défensif ou offensif.

  7. Melaine dit :

    Je suis tombée sur cet article interessant sur Google. Le tribalisme une idiotie collective. Après avoir lu cet article, Je suis allée sur Wikipedia pour comprendre ce mot tribalisme qui est utilisé dans les gros discours politiques du Congo Brazzaville. À mon sens, le mot tribalisme n’est pas nécessairement un mot négatif. Selon Wikipedia tribalisme est  « à state or fact of being organized in a tribe » . En tout cas, la définition dérogatoire vient en 3ème position. Ceci c’est juste pour dire que la société Congolaise est une société composée de plusieurs tribus et toute les politiques sociales , économiques et culturelles devrait se baser sur le bien être de tous. La nation congolaise est une utopie. En realite, le Congo est composé de plusieurs nations raison pour laquelle les pères de l’indépendance se sont données pour objectif l’unite nationale en voulant créer une nation en voulant détruire la tribu. On peut dire sur ce point que tous ont échoués.En réalité la tribu n’est pas un problème pour le Congo le problème c’est l’objectif des politiques congolais focaliser sur « l’unite nationale » . Et dans la foulée, certaines tribus sont aliénées au detriment des autres et c’est dommage.
    Le Congo doit redonner à ses tribus qui font de lui un pays , la valeur qu’elles méritent . Peut être si l’on commence à mettre en valeur cette diversité des nations, on pourra mieux advocates les intérêts des uns et des autres car dans la notion de l’unite nationale seuls ceux qui gèrent profitent. Le Congo doit être considéré comme les nations unies et les différents pays sont les tribus. Et si l’on repense la structure politique dans ce sens la chacun aura sa part.

  8. David LONDI dit :

    Melaine,

    un raisonnement juste qui épouse toute la conception de celles et ceux qui pensent que le respect des différentes nations congolaises devraient s’organiser pour un « vivre-ensemble » dans la diversité et la paix. Voilà l’option que défendent les fédéralistes : fédérer les nations dans toute leur diversité et la paix. Il est évident que l’on ne peut occulter des entités qui se sont construites sur des siècles, les intégrer dans un ensemble commun qui respecte leurs spécificités socio-culturelles tout en contribuant au développement social et économique du pays. La nation, à la base, est une fiction à laquelle il faut donner une réalité par un roman national ou des repères qui mobilisent toutes les nations. Au Congo sont identifiées quatre nations : les Ngala, les Tékés, les Kongos et les Echiras qui peuvent construire un avenir commun en leur donnant une autonomie qui leur permet de s’épanouir dans une fédération comme c’est le cas en Suisse, Belgique, Ethiopie, etc. La nation est une fiction qui n’a jamais pris corps au Congo comme le peuple congolais qui est une vaste superchérie. Il y a des nations et des peuples qu’il faut respecter. La construction d’une Nation et d’un peuple doit rester une promesse à tenir mais en changeant la façon d’y arriver.

  9. Val de Nantes. dit :

    Balandier ,dont on cannait le magistère intellectuel sur ce sujet ,le qualifie :de fait social .
    Pour moi, c’est une manipulation insidieuse des esprits inconstitués pour la conservation du pouvoir á des fins matérielles.
    En Somme , un refus du progressisme pour prolonger l’ensauvagement de la société dont on est issu .
    Sassou s’auto détruit en réduisant à néant l’évolution mentale de l’homme congolais ,car de cette décadence morale surgira inévitablement une intifada qui le pourchassera ,après son long règne truffé des crimes.

  10. Val de Nantes. dit :

    Encore faudrait il rappeler aux uns et aux autres que le fédéralisme est une gestion économique partagée des territoires et non une section tribale de la géographie congolaise.
    Entre l’enfer congolais né de l’indépendance mal calibrée et la promesse d’un Congo façonné aux exigences de la modernité , le choix coule de source.
    Le tribalisme se nourrit des conflictualités issues de la domination matérielle des uns par rapport á d’autres .
    Le fédéralisme redimensionne l’ambition de la possession matérielle grâce aux efforts mutualisés dans un espace réduit .
    Le fédéralisme ,c’est l’espoir d’un Congo apaisé ,et adossé á ces tribus épanouies.

  11. Anonyme dit :

    Qu’est ce qui vous fait penser que les ethnies du Congo ont envie de vivre ensemble ou d’écrire ensemble un roman national ???

  12. Mallick dit :

    A anonyme. Je suis fédéraliste. Il est souhaitable de construire le fédéralisme au Congo avec toutes les ethnies qui le composent aujourd’hui. Le principe d économies d échelle l impose. Avoir le Cameroun et la Centrafrique comme pays frontière est aussi important pour le Congo fédéral.

  13. Third eye dit :

    Le cas congo se resume a ca, le passe colonial, l independance et le monopartisme avec ses periodes epileptiques de revolution, coups d etats et marxisme-leninisme et une breve sequence obscure de guerre tribale de 58 sans impact considerable a mon sens sur la vie politique ulterieure car resolue par le courage de youlou et opango. Cette triste periode avait ete sanctionne et a moitie traite par la conference nationale. Les veritables periodes de troubles ayant impactees la vie socio politique et economique du congo c’est la periode allant de 1993 a 2015 necessitant une veritable cure par l intervention des congolais de toute part. Le tribalisme n est qu un facteur destabilisant et de mise a nu de l incompetence gouvernemental de sassou et a moindre degre de lissouba. Le tribalisme seul ne peut pas explique ce que vit le congo. Ce pays est en train de subir un processus d entropie par la rarefaction et l epuisement de ses resources pilles par le regime dictatorial et des vautours-escrocs du monde entier, la dette insoutanable liee au favoritisme, au vol et a l incompetence de la classe dirigeante. La ou la ressource humaine competente et dynamique diasporale et locale devrait apporter les solutions palliatives a ces maux, sassou a prefere se renfermer dans le tribalisme et la paresse sans savoir qu il se dirige inevitablement vers sa chute et le chaos car ceci est imperatif, c est juste un probleme de temps. Qui cherche trouve, qui trouve supporte et doit assumer ce qui adviendra avec sa cohorte familiale, tribale et cupide de tout bord du nord au sud.

  14. Bakala dit :

    La lecture et l’analyse sociologiques ne sont plus de mise pour analyser les sociopolitiques ayant cour au Congo tant le contexte a beaucoup changé entre 1968 et 1997. Aujourd’hui, nous sommes en face d’un système mafieux ayant à sa tête un Capo di tutti capi nommé dénis sassou. Aussi, nous avons besoin des outils de la criminologie et du droit pénal pour qualifier les faits qui détruisent le Congo.

    En 1963 et 1963, on prenait le pouvoir au nom d’une idéologie . En 1997, c’est au nom de son bien-être personnel et celui de sa famille biologique que l’on a fait main basse sur un pays comme jadis les frères trechot. On tue, emprisonne et détruit pour amasser des fortunes faites du pillage des deniers publics et des ressources naturelles que l’on exploite avec la complicité des sujets étrangers. Ce n’est pas faire de la gestion de La Cité comme les amateurs de la FEAN et AEC de retour au pays tentèrent de le faire dans les années 60. Ils se battaient au nom d’un certain idéal idéologique. Or, aujourd’hui, tel Toto Rhina et la Camhora, denis Sassou a patrimonialisé le Congo en recrutant une armée de mercenaires congolais et étrangers comme Toto Rhina avait sa brigade des mafiosi.

    C’est trop simple et facile de parler toujours du tribalisme quand il s’agit de parler de ce qui se passe au Congo. Ces mêmes faits quand ils sont jugés à l’étranger , ils sont qualifiés sur la base du droit et de la criminologie. La preuve en est le dossier des biens mal acquis qui sont l’objectif ultime du comportement de ces mafioso. Ils tuent, volent et pillent pour accumuler des bien mal acquis comme Toto Rhina et sa bande qui blanchissaient le produit de leurs vols en achetant des biens mal acquis. Donc, au Congo nous sommes en face des individus du même acabit que les membres des Camorra et de la Dragheta qui recrutent d’abord dans le milieu sicilien comme dénis sassou le fait en recrutant d’abord les gens de son village et des villages environnants. C’est humain que de d’abord recruter au sein de sa communauté pour poursuivre des projets répréhensibles du point de vue du droit. Si leurs projets étaient légaux et licites, ils auraient recruté dans toutes les régions.

  15. Bakala dit :

    Continuer de voir ce qui se fait au Congo aujourd’hui sous l’angle sociologique, voir politique, c’est ouvrir la voie à l’impunité. Or, si nous jugeons ces comportements déviants avec les outils du droit,tous les délinquants répondront de leurs actes qui ont privé les congolais de leurs richesses.

    N’oubliez pas que ce qui est le cœur de ces comportements déviants est la distribution des richesses. Les mafiosi, au lieu de travailler, préfèrent voler la richesse d’autrui. C’est ce que font dénis sassou et sa bande qui privent les congolais du bénéfice des richesses nationales, et ce en s’accaparant de toutes sources des revenus. Du temps du colon, il y avait le mbulu mbulu colon et colonisé pour garantir cette patrimonialisation. Aujourd’hui, le mbulu mbulu vient du village. Il y a rien de nouveau sous le soleil.

    Nous devons criminaliser ces délinquants au lieu de pointer toujours leur tribalisme, qui n’est que le doigt qui cache le visage. En France quand on instruit l’affaire des biens mal acquis, on voit ces délinquants en tant que criminels et non ethnicistes. L’ethnicisme et son petit frère , le tribalisme , ne sont pas des crimes ou des délits.

    Au Kenya, le tribalisme existe. Mais n’empêche ce pays avance à la différence du Congo. En Côte d’Ivoire , il y a le tribalisme, mais ce pays avance.

  16. David LONDI dit :

    @Bakala,

    bien sûr qu’il ne faut pas faire table rase des crimes commis par le système, tout le monde doit en être conscient. Les articles 10 et 96 de sa Constitution n’y feront rien. Le dictateur et tous ses complices seront traduits devant des cours instituées pour des crimes contre l’humanité, le moment venu. Les procès en cours en sont les preuves les plus pertinentes. Ici, nous sommes dans les effets mais il faut s’attaquer aux causes pour éradiquer durablement ce système, comme je l’ai dit, qui génère tant de crimes allant jusqu’aux génocides. Les politiques et certains intellectuels ont l’art et la manière d’éluder ce débat alors que les conséquences sont observables dans tous les domaines. En débattre est l’un des moyens de le dépasser. L’idiotie du tribalisme structure toute la vie politique et économique du pays, le débat doit être posé sur la place publique pour en dénoncer la stupidité. La cause principale de cette idiotie est l’élection présidentielle au suffrage universel direct, simple point de vue.

  17. MOUSSI MASSA dit :

    Monsieur David LONDI

    Votre article est une contribution à la compréhension du phénomène tribal et ses conséquences, mais nos tributs ne sont pas nos sources de malheurs, au point de les mépriser, elles sont toutes porteuses de valeurs.

    Aucun discours même le mieux élaboré n’arrêtera le tribalisme, il faut éduquer les peuples pour qu’ils ne suivent pas les discours négatifs.C’est par le travail qu’on arrêtera le virus du tribalisme.

    Tous les pays d’Afrique noire ont des tributs mais pourtant les choses ne se passent pas de la même manière.

    Monsieur David, au delà de la qualité de vos recherches, votre analyse sur les crises sous la présidence Lissouba vous éloigne de la neutralité du travail intellectuel. voici ce que vous écrivez  » le micro-tribalisme, opposant sud-sud, apparaît avec l’arrivée de Pascal Lissouba au pouvoir. Celui-ci va provoquer des affrontements fratricides dans le grand groupe Kongo pour la conquête ou la conservation du pouvoir, en 1992/93. Toutes celles et tous ceux qui ont grandi dans les quartiers de Bacongo ou Makélékélé jusque dans les années 80 ont vu les différentes communautés du groupe Kongo vivre dans l’harmonie et la paix. Il a fallu la compétition pour l’élection présidentielle au suffrage universel direct pour introduire le virus de la détestation mutuelle ».

    Monsieur David, faites la chronique de l’actualité du 1er jour d’investiture de Pascal Lissouba jusqu’à l’apparition des affrontements sans laisser un seul vide, cela va faire apparaître votre penchant tribaliste en épargnant les barricades de Bacongo et Makelekele et les armes tombés du ciel dans les bras des Ninja la milice de Bernard Kolelas.

    Et les prisons de Bernard Kolelas étaient-elles l’oeuvre du tribalisme de Pascal Lissouba ?

    Monsieur David, que fait un président quand on arme une partie de la population ? ce président devient tribaliste.

    Monsieur David, Pascal Lissouba que vous présentez comme un tribaliste est issu d’une ethnie très très minoritaire, s’il avait été ce tribaliste que vous décrivez, il n’aurait pas été élu.

    Durant sa présidence il n’a nommé qu’un secrétaire d’état de la même tribut que lui.

    Monsieur David Londa, arrêter de souffler sur les braises aussi maladroitement.

    Merci de revoir votre approche des analyses des crises congolaises

  18. David Londi dit :

    @MOUSSI MASSA,

    merci de me donner la possibilité d’apporter quelques précisions à mon article. Je ne peux développer une thèse contraire au titre de mon article : le tribalisme, l’idiotie collective. J’ai développé le micro-tribalisme à travers l’exemple de l’accession de Lissouba au pouvoir, c’est pour mieux stigmatiser que l’élection du président au suffrage universel direct était un facteur de risques majeur qui pouvait produire des comportements aussi stupides que l’affrontement entre des frères, des soeurs, etc. C’est tout. Loin de moi l’idée de porter un jugement de valeur sur Lissouba.

    Les comportements de la famille Kolelas, je les dénonce et je n’ai, en aucun cas, soutenu leurs projets politiques que je condamne avec la plus grande vigueur. J’ai développé, sur ce site, le fait que je comprenais pas les convictions sur lesquelles les gens adhèrent à ces partis politiques éthnocentrés : MCDDI / YUKI, UPADS, PCT, etc. qui n’ont pour seul programme que l’éthnie ou la région et encore l’éthnie ou la région. J’ai même affirmé, ici, que tous les partis qui avaient levé des milices pour tuer d’autres congolais avaient commis des crimes contre l’humanité parce qu’ils ne les tuaient pas pour ce qu’ils faisaient mais pour ce qu’ils étaient. De ce fait, ils devraient être interdits dans l’espace politique congolais.

    Dans le projet fédéral où j’identifie les États, j’associe la Bouenza, les Plateaux et le Pool dans un même État fédéré. Je suis loin de toute considération tribaliste sauf pour poser le débat sur la place publique.

    Cette théorie qui consiste à nier la réalité tribaliste dans l’espace politique congolais est mortifère parce qu’en réalité elle fait de milliers de victimes. C’est le sens profond de mon article.

    Alors, cher MOUSSI MASSA, c’est une erreur d’interprétation ou un mauvais développement de ma part. Je rectifie donc en apportant un peu plus d’eclaircissements à mon propos.

  19. Rabbi dit :

    Lissouba dans son discours de pré-campagne qu’on peut retrouver en ligne, pointait du doigt le fait que les laris, parce qu’habitant au centre, brazza étant dans le pool, occupaient, en tout cas jusqu’à son fameux discours, une place prépondérante dans les fonctions centrales et administratives de l’état…, que le groupe mbochi était un peuple guerrier etc., un tel discours separatiste ne peut que vous interpeller, la visée ethnocentriste qui animait tous ceux qui composaient la salle, sans doute son electorat affectif, était à peine visible. Un pot de 3 palmiers pour sceller l’alliance des trois groupes. Une volonté de suprematie en se constituant en groupe de trois régions. Quelques données pour mettre a portée de tous des éléments portant sur le caractère tribal de LIssouba. Ce sont des réalités historiques.
    Promouvoir la tribu est une très bonne chose en soi, mais cela ne doit pas se faire au détriment d’autres tribus. La compétitivité existe dans tous les domaines lorsqu’elle est loyale, basee sur des principes sains, elle est la source d’un certain progrès, cela est vrai pour les hommes, les régions, départements, nations etc… les régions tout comme les hommes competissent mais doivent respecter un certain nombre de règles prédéfinis, en cela le tribalisme n’est pas une tare cela fait partie de la promotion de son identité culturelle et traditionnelle. Le problème c’est lobcurantisme y relatif, le moindres progrès se fait au détriment de l’autre, en écrasant l’autre.
    Maintenant l’une des méthodes pour parer à tout ce fléau c’est de penser en terme de complémentarité et non de distinction, pire de comparaison. Penser que l’autre nous est complémentaire dans sa différence nous permettra d’apaiser rapports de conflits inter et intracommunautaires voire meme inter personnels. ces rapports conflictuels entre ces groupes doivent être pacifiés et améliorés.
    Nous assistons à une part de mutisme de la part de certains intervenants lorsqu’il s’agit de rétablir la vérité. Le travail de tout intellectuel doit consister a exhorter toutes celles et tous ceux qui aspirent à la vie politique contribuant a son amélioration, de reconnaître les erreurs du passé, afin de ne plus les reproduire et de poursuivre un idéal de paix entre communautés d’un même pays.

  20. OYESSI dit :

    @ Samba dia Moupata,

    Merci de votre lucide et limpide analyse du phénomène traité par notre frère Londi qui a bien mis l’accent que ce phénomène est avant une fabrication des politiques qui ont quelque chose à y gagner.
    Parmi les Matsouanistes envoyés au nord Congo j’ai dans le cimetière familiale de mon village un Malonga qui fût l’époux de ma grande sœur avec qui il a eu 4 enfants et aujourd’hui nous avions 8 petits et en arrière petits enfant qui ont la sang Malonga.
    Dans ma belle famille j’ai 4 sudistes dont 3 Bakongo mariés aux femmes de la Cuvette et là aussi il y a des enfants et des petits enfants.
    C’est juste pour dire que cette histoire de tribalisme n’existe que parce que nos politiques de tout bord soufflent toujours dessus pour les besoins de la cause et nous continuons à en parler parfois maladroitement des évènements de 1959 qui ont opposé les Mbochis et les Bakongos comme si au nord il n’y a que les Mbochis et au sud les Bakongos.
    Un jour nous serons bien obligés d’avoir des états généraux du tribalisme au Congo pour voir exactement de quoi ça retourne parce qu’à la pratique tout congolais a des élans tribaux nonobstant les esprits malins qui croient que c’est le monopole d’une tribu, d’un département, que sais je encore.
    J’ai lu quelque part que Aimée GNIALY a écrit Béto na Béto parlons de Matsokota si mes souvenirs sont exacts; Béto na Béto n’est pas propre aux Mbochis ou au nord Congo.
    J’ai moi même vécu ce tribalisme primaire au Lycée Savorgnan de Brazza quand mes propres collègues kongos se mettaient en travers les filles kongos et moi que je draguais au motif d’être nordiste.
    Arrêtons donc cette hypocrisie qui ne dit pas son nom pour toujours jetté le péché sur les autres citoyens même si je connais que Sassou et son pouvoir ont opté comme mode gestion du Congo le tribalisme dont souffre aussi bien un nordiste qu’un sudiste qui n’est pas aux affaires avec le clan.

  21. anonyme dit :

    Le nord représente un poids pour le Sud et ne lui apporte rien absolument rien le sud n’a aucun intérêt et à être avec le nord et surtout qu’on ne nous dise pas mais c’est pas possible

  22. anonyme dit :

    le nord est un poids inutile pour le sud et cette union est désastreuse pour le Sud

  23. anonyme dit :

    On leur a tout donné notre territoire notre nationalité et qu’est ce qu’on a reçu en échange ???
    Rien que la mort et la misère personnellement je ne supporte plus ces gens

  24. David LONDI dit :

    Ce débat donne lieu plusieurs interprétations, appréciations et contradictions pour ne pas le passer sous le silence. Ce refus d’en débattre laisse le champ libre aux charlatans de tout genre qui en font un usage dangereux parce qu’il aboutit à des assassinats, des génocides (n’en déplaise à certains) et atomise les populations. Nous pouvons l’aborder très sereinement sans parti pris pour démasquer toutes celles et tous ceux qui l’instrumentalisent.

    Merci à tous d’avoir apporté vos contributions.

  25. anonyme dit :

    Ils ne nous méritent pas comme compatriotes te je pense qu’e nous méritons mieux

  26. anonyme dit :

    Je demande aux Sudistes de réfléchir et de tirer toutes les conséquences de cette situation

  27. anonyme dit :

    Nous avons échoué à les intégrer reconnaissons le

  28. David LONDI dit :

    @Anoyme,

    faudrait-il vous rappeler les modalités et le processus à respecter dans le cas d’une scission ? Il est, à mon avis, irresponsable de faire miroiter aux populations des solutions dont la faisabilité est problématique. Mais, nous pourrons en débattre. Comment allez-vous procéder ? Avez-vous fait une analyse de risques sérieuse ? Pourriez-vous nous exposer la stratégie que vous mettez en place pour la gestion de tous les actifs et passifs de l’ancienne république du Congo qui sera caduque ? Comment allez-vous gérer les aspects sécuritaires parce que, comme dans un divorce, il peut y avoir des conflits qui peuvent même être armés ? Autant de questions qu’il faut se poser avant de proposer cette solution au peuple. Nous sommes prêts à en débattre.

  29. anonyme dit :

    Ils ne se lèvent pas pour dénoncer la barbarie et les crimes de leur frère ils vont seulement se lever en cas de scission ??? est ce que vous vous rendez bien compte de ce que vous sous entendez ???
    Donc nous sommes impuissant nous devons les subir ???? il n’y a pas d’autres solutions nous sommes donc condamnés à vivre avec des barbares qui parlent de la rectification démographique comme si c’était quelque chose de naturel oui la scission est tout à fait possible et même souhaitable toutes les autres questions que vous soulevez sont d’ordre techniques et on ne va pas être dépassé par des problèmes d’ordre technique

  30. anonyme dit :

    Qu’ont ils apporté de bien sinon que les guerres les assassinats le viol le pillage on doit accepter bouche bée leur présence par ce qu’on ne peut pas faire autrement ???

  31. anonyme dit :

    L’Allemagne après ses crimes a été scindée en deux et la punition a été collective les innocents et les coupables ont payé les crimes de l’Allemagne Nazie
    Voilà Mr Londi il faut qu’il y’ait une sanction collective

  32. David Londi dit :

    Cher Anonyme,

    la séparation était due à la confrontation de deux superpuissances : L’URSS et les USA. C’est le résultat de la guerre froide. Les vraies forces démocratiques de ces deux pays ont lutté pendant plus de de 40 ans pour une réunification pacifique. Ils y sont arrivés. La scission du Congo s’apparentrait plutôt à celle du Soudan. Jusqu’à présent, le bilan n’est pas positif. Le plus dur, c’est la résolution des problèmes techniques comme dans un divorce. C’est l’étape la plus délicate.
    Montrer l’autre du doigt n’est pas une attitude adéquate pour créer une grande solidarité pour renverser la dictature qui sévit actuellement au Congo.

  33. anonyme dit :

    Le moins que l’on puisse c’est qu’ils ne se montrent pas solidaires vis à vis du Sud

  34. MOUSSI MASSA dit :

    Monsieur David LONDI

    Bonjour, je vous remercie pour votre réponse, c’est un débat serein, c’est réconfortant. votre recherche pose un problème délicat de notre société le tribalisme.

    Mais vous avez manqué une occasion d’être irréprochable dans votre analyse en choisissant maladroitement une cible pour un problème pourtant réel.

    Je reviens sur votre exemple  » le micro-tribalisme, opposant sud-sud, apparaît avec l’arrivée de Pascal Lissouba au pouvoir. Celui-ci va provoquer des affrontements fratricides dans le grand groupe Kongo pour la conquête ou la conservation du pouvoir, en 1992/93″

    Si je comprends bien, si Lissouba n’avait pas existé au Congo, ou ce dernier ne soit pas engagé en politique, il n’y aurait pas de problème entre les communautés sud du Congo au regard des affrontements de 92/93 ?

    Sa seule personne a produit le tribalisme ? Quelle facilité ?

    Cette partie de notre histoire récent ne mérite pas une occultation à cause des plaies et des pertes inutiles que cela a engendré.

    Tenez Monsieur David LONDI, Pascal Lissouba élu provoque les affrontements par ce qu’il voulait perdre le pouvoir, soit il voulait montrer qu’il n’était pas nécessaire d’être élu ? ou bien ceux qui était en face de lui souhaitait une insurrection ou sa démission tout court, qu’est ce qui est plausible ?

    Mais ils sont nombreux dans les quartiers de Bacongo et Makelekele ces dignes compatriotes qui ne voulaient pas un seul instant que les contentieux politique gagnent la rue et divisent les communautés, hélas ils ont été intimidés et marginalisés par le maître absolu qui avait pris les commandes dans cette zone. C’est à eux que je rends hommage sur ces lignes.

    Monsieur David LONDI, n’oubliez pas toutes fois que monsieur Sassou qui perdit le pouvoir en Août 1992 cherchait une proie facile pour manipuler les acteurs politiques et préparer son retour, la suite des événements lui donna raison.

    Mais quel sort a t’il réservé à ceux qui l’on suivi aveuglement, Ndalla Graille, Martin Mbemba, Willy MANTSANGA, Massengo TIASSE, Jean Marie TASSOUA, Marcel TSOUROU, BOWAO, Hilaire BABASSANA, TCHYSTERE TCHICAYA la liste est longue.

    Monsieur David LONDI, comme chercheur vous avez la faculté de le faire vérifier partout en Afrique noire, quand les conflits politiques sont mal gérés par le personnel politique, cela peut déboucher sur la violence. C’est pourquoi le leadership doit être sage, les intellectuels vigilants, ce qui nous a amplement fait défaut jusque là.

    Pourtant il ne manque pas des exemples qui n’ont pas d’égal au Congo et en Afrique en matière de tribalisme. La majorité des généraux de l’armée congolaise aujourd’hui sont mboshi, une seule région détient tous les postes de l’armée.

    – Les finances du Congo, Douanes, Impôts et Trésor, ne sont responsabilisés que les mboshis et autres originaires de la Cuvette région de Sassou.

    – Un groupe d’étudiants envoyé à Cuba pour faire la médecine essentiellement originaire du Nord Congo et surtout Mboshi.

    – Que les détournements de fonds opérés par les mboshis sont tolérés par une impunité sans pareil que seul le caractère tribal du régime peut justifier.

    Par ailleurs, il y’a lieu de souligner que nos lacunes de tribu cachent mal aussi nos complexes les uns envers les autres, telle communauté se sent plus digne ou plus évoluée que les autres, naissent ainsi, des frustrations qui débouchent sur des querelles interminables avant que les politiques n’en tirent exclusivement profit.

    C’est surtout le chantier des intellectuels qui veulent gagner facilement et franchir l’échelle sociale d’user du tribalisme en y entraînant des gens à la conscience fragile. Là commence notre tache, de démasquer ces intrus. C’est un grand combat qu’il vaut mener pour faire reculer ce fléau.

    Merci

  35. Rabbi dit :

    Lissouba dans son discours de pré-campagne qu’on peut retrouver en ligne, pointait du doigt le fait que les laris, parce qu’habitant au centre, brazza étant dans le pool, occupaient, en tout cas jusqu’à son fameux discours, une place prépondérante dans les fonctions centrales et administratives de l’état…, que le groupe mbochi était un peuple guerrier etc., un tel discours separatiste ne peut que vous interpeller, la visée ethnocentriste qui animait tous ceux qui composaient la salle, sans doute son electorat affectif, était à peine visible. Un pot de 3 palmiers pour sceller l’alliance des trois groupes. Une volonté de suprematie en se constituant en groupe de trois régions. Quelques données pour mettre a portée de tous des éléments portant sur le caractère tribal de LIssouba. Ce sont des réalités historiques.
    Promouvoir la tribu est une très bonne chose en soi, mais cela ne doit pas se faire au détriment d’autres tribus. La compétitivité existe dans tous les domaines lorsqu’elle est loyale, basee sur des principes sains, elle est la source d’un certain progrès, cela est vrai pour les hommes, les régions, départements, nations etc… les régions tout comme les hommes competissent mais doivent respecter un certain nombre de règles prédéfinis, en cela le tribalisme n’est pas une tare cela fait partie de la promotion de son identité culturelle et traditionnelle. Le problème c’est lobcurantisme y relatif, le moindres progrès se fait au détriment de l’autre, en écrasant l’autre.
    Maintenant l’une des méthodes pour parer à tout ce fléau c’est de penser en terme de complémentarité et non de distinction, pire de comparaison. Penser que l’autre nous est complémentaire dans sa différence nous permettra d’apaiser rapports de conflits inter et intracommunautaires voire meme inter personnels. ces rapports conflictuels entre ces groupes doivent être pacifiés et améliorés.
    Nous assistons à une part de mutisme de la part de certains intervenants lorsqu’il s’agit de rétablir la vérité. Le travail de tout intellectuel doit consister a exhorter toutes celles et tous ceux qui aspirent à la vie politique contribuant a son amélioration, de reconnaître les erreurs du passé, afin de ne plus les reproduire et de poursuivre un idéal de paix entre communautés d’un même pays.

  36. Djambala dit :

    bonjour à tous

    Ne pas reconnaitre que le congo à un grave problème de tribalisme,c’est faire preuves de cécité intelectuelle.

    Dire que ce fléau a été utilisé par LISSOUBA(ou exploiter pendant sa présidence) est en partie faux.

    Les anciens peuvent témoigner que pendants les présidences de YOULOU et DEBAT,ce fléau bien qu’ancrer en nous n’était pas visible ni en politique ni au niveau de la société dans son ensemble.

    Remarquer la présence des ressortissants de tout bord et à des postes de responsabilités selon leurs compétences et non leurs ethnies(ou leurs provenances régionale).

    Là ou je suis d’accord avec DAVID LONDI(que je suis dépuis …),ce fléau(le tribalisme) à commencer à prendre une forme idéologique sous l’ére NGOUABI et ce jusqu’à ce jour.

    Inutil pour moi de vous dire que SASSOU ne dirige et gère ce pays qu’en ayant comme ligne directrice le tribalisme.

  37. David LONDI dit :

    Cher Moussi Moussa,

    merci d’avoir, encore une fois, pris le temps de faire suite à notre débat en des termes plaisants et sans invectives. J’y souscris et, à mon tour, je reviens vers vous pour continuer à apporter des éclaircissements et dissiper les zones d’ombre qui persistent entre vous et moi.
    Dans un débat comme celui-ci, il est nécessaire de s’attacher aux causes et non aux conséquences parce que c’est la meilleure d’apporter des solutions durables dans un pays où le phénomène de l’instrumentalisation du tribalisme est l’alpha et l’oméga de la politique. Nous devons donc avant tout dissiper certains malentendus.

    Vous relevez de mon article la phrase suivante :

    « Si je comprends bien, si Lissouba n’avait pas existé au Congo, ou ce dernier ne soit pas engagé en politique, il n’y aurait pas de problème entre les communautés sud du Congo au regard des affrontements de 92/93 ?
    Sa seule personne a produit le tribalisme ? Quelle facilité ?  »

    Non, non ! je ne m’attaque pas à Lissouba comme individu qui aurait rendu la société congolaise tribaliste. J’insiste et affirme que sans la compétition engendrée par l’élection au suffrage universel direct, on n’aurait jamais assisté à des affrontements entre les différentes ethnies de ce pays. Ici, je me pose la question suivante : Quelle est l’origine du tribalisme ? Nous avons avons quelques éléments de réponse à cette question. Dans mon article, je reviens sur les lois Deferre qui, à mon avis, sont à l’origine de l’instrumentalisation du tribalisme comme mode d’accès au pouvoir. Le problème du tribalisme s’est posé avec acuité dès que l’ancienne puissance coloniale a donné la possibilité aux autochtones de se présenter aux élections. C’est à ce moment-là que tous les hommes politiques se sont livrés à la manipulation de leurs ethnies, proies faciles parce qu’il suffisait de parler la langue dans un pays où la majorité ne parlait pas le français, pour faire passer des messages de dénigrement de l’autre, l’adversaire politique d’une ethnie différente, pour s’emparer du vote ethnique. C’est ainsi que l’on a assisté à l’éruption du tribalisme dans la sphère politique congolaise dès 1956, phénomène accentué en 1959 avec des émeutes à Brazzaville, une ville dans laquelle vivaient des communautés pacifiques. Cette situation a scellé le conflit nord / sud. C’est selon la même logique que Massamba Débat va perdre le soutien des laris. Je ne reviens pas sur ce point que j’ai développé dans mon article. Au-delà de la période glaciale du parti unique qui voyait la suppression du suffrage universel direct, la prochaine grande crise va intervenir en 1992/93 suite à l’élection du président au suffrage universel direct. Le constat est simple à faire. Quels que soient les protagonistes : Sassou, Kolelas, Lissouba, etc. le constat est le même : l’élection au suffrage universel ravive les tensions intercommunautaires. Mon propos tend à démontrer ce fait. C’est tout.

    Il faut sortir de la logique de défendre des personnalités de Youlou au dictateur actuel qui ont eu à un moment ou un autre à utiliser ce procédé pour accéder ou conserver le pouvoir. Ce ne sont que les conséquences de l’élection du président au suffrage universel direct, l’élection d’un monarque qui donne le sentiment à ses co-régionaires qu’ils sont au pouvoir avec lui. Ils croient qu’ils peuvent disposer de toutes les richesses du pays. C’est faux. Aucun président ne peut satisfaire tous le besoins des membres de son groupe ethnique, à l’exception du clan qui arrive au pouvoir avec le président.

  38. MOUSSI MASSA dit :

    Monsieur David LONDI

    Très satisfait moi aussi que cela reste un partage d’idées, notre société n’a pas besoin de querelles, je suis engagé dans la lecture des phénomènes sociaux, je souhaite qu’à côté de vous qui avez entamé des recherches sur cette question sensibles, que d’autres chercheurs apportent la pierre à l’édifice.

    Nos pauvres populations ne gagnent rien sur ce théâtre de tribus, elles sont au contraire enchaînées, je reste persuadé que c’est par le travail et la compétition qu’on va régler cette tare introduite par le colon et reprise par l’homme politique.

    Mais quel a été le rôle des intellectuels ? Ils ont laissé faire et manqué de courage. Je me souviens du Professeur Comme Mankassa paix à son âme, au début des années 90, il avait perçu le danger mieux que quiconque, mais personne ne prêtât attention à ses observations, au contraire il fut traîné dans la boue et traité de tous les démons.

    Il avait raison avant l’heure. C’est le moment de dire que notre société doit faire attentions aux remarques de ces meilleurs connaisseurs, cela nous épargnerait le temps perdu, des souffrances et des vies humaines.

    Nous ne devons pas avoir honte d’aller observer la gestion des différences ethniques chez nos voisins du cameroun, ou loin du senegal, Ghana et consort, on gagnerait du temps et chacun saura à quoi s’en tenir. Bien sur on fait le tri.

    Heureux pour notre échange cher David

  39. val de Nantes dit :

    Sassou a magnifié le tribalisme politique..Le tribalisme ordinaire est une conséquence de l’extrême pauvreté.

  40. TROUVE POUR VOUS SUR INTERNET dit :

    Le 30 Juin 1885 : voici l’extrait du rapport que fît Edmond Dominique Hubert Ponel premier administrateur de la colonie du moyen Congo et adjoint de De Brazza sur le peuple Mbochis de l’Alima « La ruse et le mensonge sont chez eux des habitudes tellement invétérées que même dans les cas les plus insignifiants, ils en usent comme pour la défense de leurs intérêts les plus graves. Rebelles à tout ce qui leur semble une entrave, orgueilleux, superstitieux à l’excès, les Mbochi sont les être les moins sympathiques qu’il soit possible d’imaginer dans ces contrées. J’en ai eu dix fois la preuve depuis mon arrivée au bord de l’Alima. Ils n’ont aucune notion, même vague, de ce que nous appelons l’honnêteté, fait assez bizarre, car la note dominante de leur caractère est l’esprit de propriété poussé à l’extrême, sous toutes ses formes. Leur avidité, l’âpreté qu’ils mettent dans la conclusion des marchés en font de désagréables clients à tel point que les Affourou ( Tékés ) s’en plaignent régulièrement et refusent de faire commerce avec eux. Il n’y a aucun cas à faire en leur parole. Ils sont paresseux…Ils vivent au bord de l’eau et ne connaissent pas la pirogue…
    Ils ne jurent que par les fétiches appelés onganga.»
    E.D. Hubert PONEL

  41. Anonyme dit :

    Mokongo zoba on lui prend tout son patrimoine et il ne reçoit rien en retour sinon la cruauté et la barbarie mai il continue à répondre unité !

    L’Allemagne a été scindé en deux après la guerre de 1945 le Cambodge et le Vietnam ont été séparée en deux la Corée a été séparée en deux le soudan s’est scindé en deux et l’Erythrée a été séparé de l’Ethiopie
    Donc il est possiblement techniquement de séparer un pays en deux qu’on ne nous dise pas que c’est pas faisable comment donc les autres pays ont ils fait ?

    La scission est la seule solution aux problèmes de ce pays soutenir le contraire c’est refuser de voir la vérité en face

  42. A LIRE ET RELIRE dit :

    EDIFIANT !

    Le 30 Juin 1885 : voici l’extrait du rapport que fît Edmond Dominique Hubert Ponel premier administrateur de la colonie du moyen Congo et adjoint de De Brazza sur le peuple Mbochis de l’Alima « La ruse et le mensonge sont chez eux des habitudes tellement invétérées que même dans les cas les plus insignifiants, ils en usent comme pour la défense de leurs intérêts les plus graves. Rebelles à tout ce qui leur semble une entrave, orgueilleux, superstitieux à l’excès, les Mbochi sont les être les moins sympathiques qu’il soit possible d’imaginer dans ces contrées. J’en ai eu dix fois la preuve depuis mon arrivée au bord de l’Alima. Ils n’ont aucune notion, même vague, de ce que nous appelons l’honnêteté, fait assez bizarre, car la note dominante de leur caractère est l’esprit de propriété poussé à l’extrême, sous toutes ses formes. Leur avidité, l’âpreté qu’ils mettent dans la conclusion des marchés en font de désagréables clients à tel point que les Affourou ( Tékés ) s’en plaignent régulièrement et refusent de faire commerce avec eux. Il n’y a aucun cas à faire en leur parole. Ils sont paresseux…Ils vivent au bord de l’eau et ne connaissent pas la pirogue…
    Ils ne jurent que par les fétiches appelés onganga.»
    E.D. Hubert PONEL

  43. David Londi dit :

    @Anonyme,
    je n’ai toujours pas le mode de scission pour le Congo. La scission de L’Allemagne d’après-guerre est le résultat de la guerre que les Américains et les Soviétiques se livraient. C’est donc la conséquence d’une guerre qui a plongé le monde entier dans une menace permanente qui ne s’est achevée qu’avec la chute du mur de Berlin. La scission de la Corée est aussi la conséquence de la sanglante guerre que se livraient les Américains et les Chinois par Coréens interposés. L’Erythrée et L’Ethiopie se sont affrontées pendant des années pour ou contre cette sécession. Le Soudan est entré dans une guerre dont on ne voit pas l’issue de si tôt.
    Aucune scission, au monde, ne s’est faite pacifiquement. Je suis prêt à être contredit sur ce point si vous m’apportez la preuve du contraire.
    C’est une responsabilité énorme que de faire naître des espoirs que l’on ne saura jamais satisfaire.

  44. David Londi dit :

    @Lire et relire,
    rappelez-moi encore là façon dont les Blancs ont traité les Noirs dans certaines expositions universelles du début du 20ème siècle ? Rappelez-moi les préjugés que certains philosophes occidentaux avaient manifesté vis-à-vis des nègres ? Comment certains supporters de football réagissent-Ils vis-à-vis des joueurs noirs ? Quel crédit accordez-vous à ce genre de préjugés ? Que ressentez–vous devant des actes racistes dont vous êtes victimes ? Ici, je pense que vous devriez vous ressaisir et cessez de créditer des jugements de valeur portés par des Occidentaux qui ne comprenaient pas les cultures complexes qui se présentaient à eux.

  45. Anonyme dit :

    Le nord nous livre une guerre sournoise il faut aller à cette scission c’est la conséquence de cette guerre larvée et sournoise qui ne dit pas son nom notre pays de toute façon n’est pas en paix et votre discours ne tient pas debout !
    Lorsque il y’a scission c’est qu’il y’a un problème c’est qu’à la base il n’y a pas de paix à l’intérieur du pays et c’est bien le cas du Congo Brazzaville ne rejetez donc pas d’un revers de main la solution de la scission c’est vous qui faites naître un espoir fondé que sur vos propres convictions d’une vie commune possible avec des nordistes barbares et arriérés mais malheureusement la réalité dément vos propos.
    La scission est possible n’affirmez pas que techniquement ce n’est pas possible car ce n’est pas les exemples que j’ai donné prouvent le contraire

  46. Anonyme dit :

    lire car ce n’est pas vrai
    Vous personnellement vous êtes prêt a faire cet effort d’avenir commun avec le nord mais ce n’est pas le cas de tout ça aussi c’est une réalité dont il faut tenir compte ne balayez pas cette réalité d’un revers de main car cela aussi peut être source de futurs conflits

  47. Anonyme dit :

    lire ce n’est pas le cas de tout le monde

  48. Gabio dit :

    Anonyme 5, se sentant ignoree, est devenue Anonyme tout court pour esperer une certaine credibilite malgre sa stupidite. Elle ferait mieux de rejoindre tata ntoumi pour une cure contre sa crise de folie tribalique.

  49. Anonyme dit :

    Demande aux militaires tékés de se lever contre la dictature toi qui n’est pas fou et dont les proos sont crédibles

  50. Anonyme dit :

    Les militaires tékés qui soutiennent ce régime barbare occupe toi d’abord de les motiver au lieu de venir délire sur ce site
    Le téké gabio réapparait pour raconter des bêtises et lancer des accusations sans fondement
    va danser ekonga avec tes fréres génocidaires et voleurs donne leur des conseils en tékés puisque vous vous comprenez

  51. Au Bal Masqué - Ba Dédoublements 'Caca' - Ngalifourchon Oyorou Nioumba dit :

    DAMN!

    Il y en a 1 autre qui a tout bêtement laissé son masque gras baiser le sol en chute libre, une fois de plus. D É M A S Q U É, tout simplement, en téké s’il vous plait !

    Non mais, c’est ahurissant et c’est le moins que l’on puisse dire, de lire ce qu’écrivent et pensent les con-go-laids malgré TOUT et après TOUT. On comprend aisément tel que nous le déplorons hélas depuis des lunes alors, pourquoi Takou est T O U J O U R S là. Ce n’est donc PAS Takou qui est si malicieux que ça, mais plutôt et indubitablement ce sont les CON-go-LAIDS qui sont infiniment STUPIDES, NULS comme ZÉRO et apparemment irréversiblement NAÏFS, des cheveux aux orteils, ‘that is’.

    C’est GRAVE !
    Incroyable mais vrai.
    YUCK, mais alors quels dégoût et répugnance !

    M O R O N S – Y U M A S – PRIMATES !

    POUAH !

  52. Jean-Claude MAYIMA-MBEMBA dit :

    Je l’ai écrit dans un de mes livres : « Le Congo est une mosaïque de micro-nationalités en quête d’identité nationale », in « La violence politique au Congo-Brazzaville », L’Harmattan, 2008.

  53. Robert POATY PANGOU dit :

    Mes très chers frères,

    En l’Article et les réactiions j’en déduis ceci :

    1- Que nous prenons les Indépendantistes pour des qui n’avaient rien compris.

    2 – Que nous prenons l’ex-peuple Yougoslave pour des imbéciles.

    NB : N’avions nous pas appris et compris que le Congo actuel n’est qu’une fabrication, creacréa du Côlon ?

    En réalité, nous n’avons pas encore compris pourquoi il y a des morts depuis 1956 jusqu’à ce jour (02 Mai 2019). C’est dommage.

  54. Anonyme dit :

    Mes très chers frères,

    En lisant l’Article et les réactions j’en déduis ceci :

    1- Que nous prenons les Indépendantistes pour des gens qui n’avaient rien compris.

    2 – Que nous prenons l’ex-Peuple Yougoslave pour des imbéciles.

    NB : N’avions nous pas appris et compris que le Congo actuel n’est qu’une fabrication, qu’une création du Colon ?

    En réalité, nous n’avons pas encore compris pourquoi il y a des morts depuis 1956 jusqu’à ce jour (02 Mai 2019). C’est dommage.

  55. Anonyme dit :

    Robert POATY PANGOU

    Mes très chers frères,

    En lisant l’Article et les réactions j’en déduis ceci :

    1- Que nous prenons les Indépendantistes pour des gens qui n’avaient rien compris.

    2 – Que nous prenons l’ex-Peuple Yougoslave pour des imbéciles.

    NB : N’avions nous pas appris et compris que le Congo actuel n’est qu’une fabrication, qu’une création du Colon ?

    En réalité, nous n’avons pas encore compris pourquoi il y a des morts depuis 1956 jusqu’à ce jour (02 Mai 2019). C’est dommage.

  56. David Londi dit :

    @Robert,
    cher Robert,
    tu prends l’exemple de l’ex-Yougoslavie. As-tu oublié les guerres, les bouleversements et les pogroms qui sont la conséquence de ce démantèlement de ce pays ?
    L’Europe ne s’est toujours pas complètement remise jusqu’à présent. C’est l’un des pires exemples que tu puisses prendre.
    Il faut être lucide et aborder les problèmes avec beaucoup de sang froid. C’est important quand on crée des espoirs chez des populations qui souffrent depuis 60 ans, tu le soulignes à juste titre.
    Au-delà de toutes ces remarques il faut nous présenter un projet viable pour en débattre, j’en reviens toujours là parce que le sujet est important. Aucune scission ne s’est faite dans la paix ou cite-m’en.
    Le constat est juste mais la solution bancale et potentiellement dangereuse.

  57. Anonyme dit :

    La yougoslavie qui était une fédération de différentes nationalités a volé en éclat suite à des guerres inter régionales et à des situations de viol comme c’est le cas au Congo Brazzaville pourtant c’était bel et bien une fédération mais elle s’est disloquée après cela donc la fédération n’est pas du tout la solution pour le Congo Brazzaville vous trouvez la scission bancale comme proposition que doit on alors penser de votre solution de faire vivre les génocidaires et les victimes dans un même cadre côte à côte et avoir une nationalité commune donc continuer à être des compatriotes ????
    Il faut savoir tirer les conséquences de ce qui ne va pas

  58. David Londi dit :

    @Anonyme,

    essayez de prendre des exemples qui tiennent la route en les replaçant dans leur contexte. L’histoire de ce pays est liée à la guerre froide dont la fin a fait éclater la fédération de l’ex-URSS, de l’ex-Yougoslavie et a réunifié les 2 Yemens, L’Allemagne, etc. Là création de ces fédérations étaient imposées par les circonstances liées à l’affrontement entre les deux grands blocs. Là fédération au Congo sera un choix démocratique par référendum. Cela sera donc une démarche consentie des populations de ce pays. Rien ne sera imposé. C’est pour cela que j’attends le projet des séparatistes pour le confronter au nôtre.

  59. Anonyme dit :

    Vous ne répondez absolument pas à ma question pour vous la fédération est un projet qui correspond aux réalités Congolaises l’exemple de la yougoslavie avec toutes ces composantes ethniques prouve bien que bien qu’étant une fédération celle ci a volé en éclat en raison des circonstance que j’ai évoqué plus haut

    J’invite donc tous les internautes Congolais à s’intéresser à l’histoire de ce pays et on verra bien qui de vous ou de moi a raison les internautes jugeront.

    Vous recherchez l’exemple d’une scission qui s’est déroulé sans heurt et bien c’est celle de l’ursss.

    Monsieur Londi dites moi ferez vous vivre dans le même habitat le violeur de votre enfant et votre enfant ou celui de votre soeur avec votre soeur simple curiosité

  60. David Londi dit :

    @Anonyme,

    l’URSS ? Que faites-vous de la réannexion de la Crimée et de la guerre que les autorités russes ont activée en Ukraine pour atteindre ce but ? Que faites-vous de la Géorgie qui a vu débarquer des troupes russes chez elle ?
    Voyez-vous, dans le contexte des institutions démocratiques les populations ont toujours le dernier mot. Il faut s’y faire.
    J’attends toujours votre projet. En ce qui concerne l’ex-Yougoslavie, je me permets de vous conseiller de replonger dans L’histoire de ce pays. Vous verrez que cette fédération s’est construite en contrepoids de l’URSS que Tito trouvait très encombrante. Ce n’est nullement une volonté des peuples qui le composaient dont certains se detestaient depuis des siècles. On n’a jamais demandé leur avis, aux différents peuples. Dès qu’ils ont eu la possibilité de se séparer, ils l’ont fait. Il faut savoir que le fédéralisme durable s’appuie sur un contexte démocratique et libéral. Des conditions que ne réunissait pas l’ex-Yougoslavie où régnait un parti unique titiste.
    Présentez-nous, vous les séparatistes, votre projet.

  61. Anonyme dit :

    Vriament désolé pour vous l’ex yougoslavie comportait tout comme le Congo Brazzaville actuel une mosaïque de peuples qui ne s’appréciaient pas vraiment comme vous le soulignez vous même de plus la crise entre la russie et l’ukraine est arrivé bien après la scission

    Laissez les internautes se faire leur propre idée sur l’histoire de la yougoslavie
    Tout le monde n’a pas le temps comme vous de rédiger 500 pages sur un projet mais ce projet verra bien le jour que vous le vouliez ou non
    Je suis vraiment désolé pour vous vous me faites de la peine

  62. Anonyme dit :

    Je vous invite à travailler sur des solutions réalistes et pérennes et non pas à focaliser sur vos propres lubies.
    Vous avez longtemps soutenu que la scission est impossible mais de part le monde on trouve des exemples où cela s’est produit l’Inde et le Pakistan par exemple après l’indépendance donc ce n’est pas aussi irréaliste et irréalisable que vous le prétendez
    Je vous trouve très condescendant vis à vis de Robert Poaty Pangou je vous prierai à l’avenir de vous montrer beaucoup plus respectueux à son égard .
    Je vous en remercie d’avance

  63. Gabio dit :

    LONDI, tu dois avoir vraiment bcp de temps dispinible sinon tu ne le perdrais pas a expliquer et reexpliquer les memes notions a Anonyme 5 redevenue Anonyme. L’urss, la yougoslavie ou la tchecoslovaquie etaient des unions des pays preexistants dont les frontieres etaient clairement definies. A la fin de la guerre froide, chaque pays a retrouve sa souverainete sur ses frontieres d’avant l’union. C’est donc un renouvellement lie a l’histoire. Pour le Congo, quels sont les differents pays unis et ou sont les frontieres d’avant union derrieres lesquelles chaque nation retrouverait sa souverainete?

    S’il faut que chaque peuple ou tribu ou ethnie devienne un pays, il faudrait d’abord detruire tous les pays africains existants parce que certaiins groupes se trouvent sur differents pays souverains. La fameuse scission de poaty pangou se passera comment et par rapport a quelle histoire? Son nouveau pays prendra t-il en compte les autres peuple de sa tribu presents dans d’autres pays frontaliers du Congo?

  64. David Londi dit :

    @Anonyme,
    vous est-il possible d’avoir un débat factuel et suffisamment riche pour avancer vers la vérité. Vous prenez l’exemple du Pakistan et de l’Inde. Êtes-vous au courant de la poudrière sur laquelle sont assis ces deux pays, bombe atomique à l’appui. Vous êtes dans une fuite en avant stérile. Vous devriez prendre le temps d’écrire votre projet pour sortir de l’incantation stérile. Il est toujours passionnant de confronter des arguments au lieu d’un débat fait d’invectives. Le temps, on le prend quand nous sommes dans un pays dans lequel s’enchaînent des drames humains et économiques. N’est-ce pas là ce qui fait l’engagement politique ? Quant à Robert, je le lis et le contredis parce qu’il tient un discours abstrait avec des approximations que l’on ne peut laisser passer. Je ne respecte que la qualité des arguments et non les individus. Nous sommes dans des configurations différentes : séparatistes contre fédéralistes. Quel joli duel si les arguments étaient consistants. Je suis navré de le dire mais les séparatistes n’en ont pas et je le regrette profondément !
    Le peuple tranchera si et seulement si vous mettez sur la table un projet. Prenez le temps de l’écrire ou arrêtez de débattre sur des bases creuses. Ici est mon dernier post dans ce débat que je ne trouve pas passionnant !
    Bonne fin de soirée et bon courage !

  65. Anonyme dit :

    c’est mon dernier post également l’inde est devenue est une des grandes puissances de ce monde et sauf erreur de ma part il n’y a pas guerre entre l’inde et le pakistan ces deux pays.vivent en paix.

    Taiwan s’est séparé de la chine et s’en sort très bien également

    Je ne crois pas avoir proféré d’invectives à votre endroit et mes propos ne sont en rien condescendants vis à vous et on ne peut pas en dire autant de vous

    Contrairement à vous je trouve cette discussion intéressante par ce que je vois vos limites

    Le projet de scission se présentera en temps et en heure ne vous en faites pas
    Ce projet est tout à fait fiable ne vous en déplaise

    Quand à gabio qui est incapable de demander à ses frères tékés qui sont dans l’armée de la dictature de se soulever je n’ai rien à lui dire aucune proposition ne sort de sa bouches sinon que des insultes du dénigrement et des propos diffamatoires je me contrefiche de ce qu’il peut bien penser de moi je n’ai strictement rien à lui dire

    Je n’éprouve pour cet individu qu’un profond mépris hors de mon chemin monsieur allez invectiver vos frères téké qui se battent pour l’armée de la dictature votre haine doit s’adresser à eux et pas à moi

  66. Anonyme dit :

    Dernière chose chose et je m’arrête là la république tchèque et la slovaquie se sont séparés sans heurt exemple sur lequel on peut s’inspirer

  67. Gabio dit :

    Anonyme 5 alias anonyme alias…

    Le chef d’etat major adjoint de l’armee de sassou s’appelle konta, un kongo pur sang venu de mbanza kongo. Il n’y a aucun teke dans le commandement de l’armee de sassou. C’est cette armee codirigee par le kongo konta qui tue et viole dans le pool. Te rappelles tu de willy matsanga, kihouzou… ces kongo au service de sassou? Toi et ton petit copain poaty pangou etes les agents de sassou charges de donner l’impression queles sudistes detestent les nordistes pour faire croire a ces derniers que sans sassou, votre patron, ils seront tues par les sudistes. Vous avez mission de forcer les nordistes a voir en sassou leur parapluie contre le sud. Espece de traitre

  68. Anonyme dit :

    Tu vois ton problème c’est que tu demandes pas à tesfrères téké qui sont dans l’armée de la dictature de soulever contre le génécidaire tu dis rien c’est pas un problème de commandementce n’est un secret pour personne cette armée est remplie de militaires téké parles en au lieu de lancer de fausses accusations dénonce !!!!! les poUr quelle raison ne le fais tu pas ?????
    Prend exemple sur Samba dia Moupata qui critique le comportement de parfait Kolélaqui est pourtant son frère tu vois où se situe le problème ,?????
    Aucune critique des ressortissant téké vis à vis du comportement de leurs fères militaires qui sont complices de la dictature

    ECOUTE CECI UNE BONNE FOIS POUR TOUTES CE NE SONT PAS TES PARENTS QUI MEURENT DANS LE POOL CE SONT LES MIENS CE NE SONT PAS TES PARENTs QUI SONT OSTRACISÉS CE SONT LES MIENS CE SONT PAS TES SOEURS QUI SONT VIOLÉES CE SONT MES SOEURS

    ALORS TU VAS FERMER TA GRANDE GUEULE DE TEKE ET ALLER BOIRE L’EAU SALE DE TON FRÈRE MBOCHI COMPRIS

  69. Anonyme dit :

    TU AIMES LES LARIS TOI ????? TU PASSES TON TEMPS A LES CRITIQUER A TE MOQUER D’EUX ALORS POUR QUELLE RAISON TU VEUX CONTINUER A LES AVOIR COMME COMPATRIOTES ?????
    SÉPARONS LE PAYS C’EST TOUT

  70. Gabio dit :

    Tu ne savais pas que kolelas, originaire du pool, etait teke aussi? Heureusement que malgre ca, il quand meme frere de samba dia moupata. Moi aussi je le critique, je critique aussi mvouba, teke de kindamba et tous les autres tekes, du sud, nord, est, ouest, militaires et civiles, qui sont associes a la dictature de sassou. Dans le pool, mon village a ete reduit de 50 en 1996 familles a 7 en 2019 a cause des expeditions criminelles repetees des ninjas, tes freres co-commandes par ton frere ntoumi et ton patron sassou. Ce sont mes parents, pas les tiens, que tes freres ninjas ont dessime. Tu vois, tu es une pauvre soeur de ninja, soeur de criminel. Il n y a pas de milice teke au Congo. Si tu detestes les tekes, repart en Angola, chez toi.

    En entendant ton retour en Angola chez toi, montres ton fameux plan de scission. Sinon tu la boucles et arretes d’embrouiller les debats des gens en bonne sante mentale.

  71. Anonyme dit :

    DÉNONCE D’ABORD LES MILITAIRES TEKES QUI SERVENT CE REGIME
    TU PARLES SEULEMENT DE KONTA KONTA C’EST UN TEKE ????
    TU DENONCES LES NINJAS LES NINJAS CE SONT DES TEKE ????

    LES MILITAIRES TEKE COMPLICES DE CRIMES, DE GÉNOCIDE ET PROPAGATEURS DES ANTIVALEURS AU CONGO BRAZZAVILLE QUI NE LE SAIT PAS ????

    QUAND TSOUROU ATTAQUAIT LE POOL TU AS OUVERT TA BOUCHE DE TEKE POUR DIRE QUE C’EST TA RÉGION AS TU PROTESTÉ ??? L’AS TU CRITIQUÉ ????

    MBIKI DE NANITELAMIO VIENT DE MOURRIR EST CE QUE TU SOUFFRES ???? MME SOKO TONGO EST DÉCÉDÉE EN EXIL SOUFFRES TU TOI LE TEKE ?????
    JE PARIE QUE TU LA CONNAIS MÊME PAS MOI JE SOUFFRE PAS TOI !!! C’EST ÇA LA DIFFÉRENCE ENTRE TOI ET MOI

    TU REPRENDS A TON COMPTE LES MÊMES ARGUMENTS ET LES MÊMES MENSONGES QUE LES GÉNOCIDAIRES MBOCHIS T’AS PERDU TA CRÉDIBILITÉ

    T’AURAS BEAU PARLER ONT TE CONNAIT DÉSORMAIS

    LE TEKE GABIO N’OUVRE SA GUEULE QUE LORSQUE L’ON PARLE DE SCISSION POUR LES RESTE IL NE DIT RIEN COMME SES FRÈRES DU NORD

    ALORS RAMASSE TES BILOKOS FERME TA BOUCHE DE TEKE ET VA BOIRE L’EAU SALE DE TES FRÈRES MBOCHIS

    VA DÉLIRER ET RACONTER TES SOTTISES CHEZ TON MAÎTRE LE GÉNOCIDAIRE DU PEUPLE KONGO

  72. Anonyme dit :

    TU PASSES TON TEMPS A CRITIQUER LES LARIS JAMAIS LES TEKES C’EST ÇA TON PROBLÈME

  73. Gabio dit :

    Tu sembles detester les tekes du plus profond de ton coeur! Tu ferais mieux de repartir en angola, la bas il y a pas de teke, tu vivras en paix en terre kongo. Mais tant aussi longtemps que tu vivras au Congo mfoa, tu vivras de la realite teke au quotidien dans le pool et ailleurs. Meme ton village dans le pool (si tu es vrament du pool) porte le nom teke. Dans le pool, ils parlent meme en lari et ne soutiennent que les leaders teke-lari autrement dit teke-lali, pas kongo. Tu peux te pendres, cette realite ne changera. Si tu te pends, bon debarras, une folle de moins.

    Ntsourou, je ne l’ai comnu qu’avant sa mort, je ne le connaissais pas avant. Encore une fois, teke, kongo, mbochi… associe a la dictature, ne peut etre que la cible de mes critiques, sans exceptions. Je critique kolelas, mvouba, ntsiba florent, hugues ngouelondele… tous tekes. Donne moi les noms des officiers tekes de l’armee qui dirigent les operations dans le Pool, je vais les critiquer tout de suite. Je n’en connais pas un seul.

  74. Anonyme dit :

    il y’a des militaires téké dans cette armée commence par les critiquer cette armée a occupé le pool et a commis un crime de génocide et de viol si t’es pas capable de dénoncer ça je ne peux rien pour toi je pense qu tu sois aller rendre visite à ton médecin tu ne vois pas les choses que tout le monde voit
    Nous sommes nombreux à vouloir la scission oui sans doute que des fous vous qui avez toute votre tête vous voulez nous obliger à vivre avec des voleurs des génocidaires et des criminels en tous genre
    Continuez à nous traitez de fous et de retourner en angola avec de tels arguments on ira loin dans l’unité et dans la fédération.
    De plus je te redis non seulement tu uses de propos diffamatoires mais tu reprends à ton compte les arguments de la propagande génocidaire mbochi tu as en fait perdu ta crédibilité.
    Ce territoire a toujours fait partie du royaume Kongo la ville de Kinshasa faisait partie du royaume Kongo ce pays s’appelle kongo c’est notre pays toutes les archives le prouvent au moment opportun nous les sortirons et tu fermeras une bonne foi pour toute ta bouche d’où ne sort qu’insultes dénigrements diffamations et propos délirants .

    Je te laisse à tes arguties mensonges et autres débilités

  75. Gabio dit :

    Voila, elle se devoile petit a petit, une adepte de bunda dia kongo et de ses niaiseries. Tout est kongo, kinshasa, kongo dia mbe, kongo dia mfoa, kongo dia douala, l’afrique centrale, voir toute l’afrique et meme tantot toute la planete constituait le tres grand royaume kongo. Le mot amerique, haiti, hong kong… c’est en pur kongo,

    Continue a rever, tu vas finir reveure.

    Apporte le plan de ta scission et fais comme Londi, expliques les details. Si tu n’en as pas, demandes a poary pangou, ton copain reveur. Si ce dernier est ton mari, vous aurez une descendance vraiment stupide, des ninjas en puissance.

  76. Anonyme dit :

    TU DIS QUE TU ES DU POOL TU NE CITES JAMAIS LE NOM DE TON VILLAGE DIS TOUT SIMPLEMENT QUE TU ES TEKE IL FAUT L’AVOUER AU LIEU DE MENTIR ET DIVERTIR LES GENS
    TANT PIS POUR TOI TOUT CE TERRITOIRE APPARTIENT AU PEUPLE KONGO LIS LES LIVRES D’HISTOIRE POUR TE CULTIVER ILS SONT A TA DISPOSITION

    TU N’AIMES PAS LES LARIS MAIS TU NE VEUX PAS DE LA SCISSION QUI EST FOU ,????
    TU DIS QU’ON EST FOU MAIS TU CONTINUES A VOULOIR DISCUTER AVEC DES FOUS ALORS QUI EST FOU !!!!

    VA RAMPER DEVANT TON FRÈRE LE GÉNOCIDAIRE DE L’ALIMA VA LUI LÉCHER LES PIEDS ET BOIS SON EAU SALE EN MÊME TEMPS TOI QUI SOUHAITE LE MAINTIEN DE L’UNITÉ

    TU ES A BOUT D’ARGUMENTS ALORS FERME TA GUEULE ET VA TE FAIRE SOIGNER

  77. Anonyme dit :

    SI CE QUE L’ON DIT N’EST PAS DIGNE D’INTÉRÊT ALORS POURQUOI TU CONTINUES A DISCUTER
    POURQUOI CELA T’EMPÊCHE T IL DE DORMIR TU ÉCRIS TES POSTS AU MOMENT OÙ TOUT LE MONDE DORT

    ALORS QUI EST FOU ????

  78. val de Nantes dit :

    En soi ,le tribalisme est l’arme du pauvre. Je ne pourrai concevoir un déterminisme ethnique sur la base duquel l’on pourrait édifier une organisation et notamment un pays…
    Le sassouisme est une doctrine d’apologie tribale conquérante. Lorsqu’on fait une analyse exhaustive de l’apport économique d’un pays, comme le Congo, il va de soi que, ce déterminisme ethnique est une impasse dans la réalisation des objectifs communs qu’ un peuple se doit d’atteindre…
    Oui ,Sassou a destructuré l’élan patriotique de vivre ensemble pour opposer de façon décomplexée et officielle les uns contre les autres…
    Nous connaissons une période la plus sombre de notre histoire où la parole se libère, car elle vient des souffrances quotidiennes.
    Point n’est besoin ici ,de rappeler la colère des sudistes contre les agissements extrêmes et humiliants de nos compatriotes du Nord dont le sud ne comprend pas le silence…
    Que nos compatriotes du Nord nous prouvent leur volonté de faire partir ce monstre au risque de voir la partition de ce pays…
    Les souffrances des uns ne peuvent se grimer en bonheur des autres..

  79. Bulukutu dit :

    Le bonheur des uns fait le malheur des autres dans le Congo d’aujourd’hui. Peut-on parler de nation dans ces conditions ? Le malheur des uns devrait faire le malheur de tous et inversement dans une nation normalement constituée. Merci à David Londi pour son projet qu’il a si bien argumenté.

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