OSER LA FOI ! Par Erutan Kibembe

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Diffusé le 19 octobre 2016, par www.congo-liberty.org

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SASSOU-NGUESSO PROMET DE FAIRE GOUTER LE SANG AUX CONGOLAIS ! (Juin 2015 à Kinkala)

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5 réponses à OSER LA FOI ! Par Erutan Kibembe

  1. Londi dit :

    Je profite de cet article très riche et qui apporte un éclairage sur le précédent article sur la position de l’Episcopat congolais pour exposer, modestement, ma vision sur les modalités d’action pour contribuer au débat.

    Proposition 1 – Coups d’État

    Un coup d’État militaire contre une dictature peut paraître un des moyens les plus faciles et rapides d’éliminer un régime corrompu. Néanmoins, cette option pose de graves problèmes. Le plus important est qu’elle laisse en place une mauvaise distribution du pouvoir entre la population, l’élite au pouvoir et la force militaire. Le renvoi de certaines personnes et cliques des postes gouvernementaux facilitera tout simplement l’occupation de ces postes par d’autres personnes. Celles-ci auront peut-être un comportement plus tempéré et seront éventuellement plus ouverts à des réformes démocratiques, mais ils peuvent aussi, à l’inverse, être plus corrompus que ceux dont ils prennent la place. Il n’y a pas de sauveur miraculeux. Toute situation politique se construit selon une stratégie bien menée et conduite par des hommes responsables.

    Après avoir consolidé sa position, la nouvelle clique peut se révéler plus impitoyable et plus ambitieuse que la précédente. Ainsi, malgré les espoirs qu’elle apportait, elle sera libre de faire ce qu’elle veut sans se préoccuper de démocratie ou de droits humains. Cela ne peut donc pas être une réponse acceptable au problème de la dictature.

    Conclusion

    En ce qui me concerne, cette solution renferme des éléments qui peuvent aboutir à une confiscation du pouvoir par les forces qui auront emporté la victoire. Devant une opposition faible, la tentation est grande. Cette solution ne peut donc être viable que si et seulement si l’opposition est fortement impliquée. Combien de régimes militaires sont nés de cette stratégie, le pouvoir n’a jamais rétrocédé au peuple souverain ? Cette solution je ne la privilégie pas.

    Proposition 2 – Sauveurs étrangers

    On comprend que certains compatriotes placent leurs espoirs de libération en des entités tierces, en une force extérieure qui peut être les Nations Unies, un autre pays, ou encore des sanctions économiques et politiques internationales. Une telle vision est confortable, mais elle pose de sérieux problèmes. Cette confiance accordée à une puissance extérieure peut être très mal placée. Dans cette situation nous devons garder à l’esprit que notre dictateur a construit un réseau qui touche tous les organes importants du monde (UE, UA, OIF, etc.), l’opposition ne peut rivaliser. En plus, le plus souvent aucun sauveur étranger ne se présente, et si l’un d’eux le fait, on ne devrait probablement pas lui faire confiance. Car de dures réalités sont à considérer avant de s’en remettre à une intervention étrangère :

    • Fréquemment, les puissances étrangères tolèrent et même soutiennent une dictature afin de faire avancer leur propre intérêt économique et politique.

    • Certains iront jusqu’à trahir le peuple opprimé plutôt que de tenir leur promesse d’aider à sa libération, cela afin de poursuivre un autre objectif. Hollande, à qui l’on reproche le fameux discours de Dakar, ses promesses non tenues, peut s’incrire dans cette perspective.

    • D’autres agiront contre la dictature pour mieux maîtriser le pays aux plans économiques, politiques ou militaires. Tout le monde a lu les articles sur les ravages du franc CFA dans nos économies et le vol systématique de nos richesses par des industriels véreux étrangers, en tête desquels les Français Total, Bolloré, etc..

    • Les puissances étrangères s’investissent parfois de manière positive pour le peuple opprimé, mais seulement si le mouvement intérieur de résistance a déjà ébranlé la dictature au point d’attirer l’attention internationale sur la nature brutale du régime. C’est vraissemblablement ce qui s’est passé au Burkina, le peuple a pris ses responsabilités et la communauté internationale l’a accompagné.

    Conclusion

    Les dictatures existent principalement à cause de l’insuffisante répartition du pouvoir dans le pays lui-même. La population et la société sont trop faibles pour poser des problèmes sérieux au pouvoir dictatorial, la richesse et le pouvoir sont concentrés en trop peu de mains. La survie des dictatures dépend principalement de facteurs internes, même si elles peuvent être renforcées ou affaiblies par des actions internationales.

    Ces pressions internationales peuvent être utiles lorsqu’elles soutiennent un puissant mouvement intérieur de résistance. Ainsi, les boycotts économiques internationaux, les embargos, la rupture des relations économiques, l’expulsion des organisations internationales, ou la condamnation par les Nations Unies, par exemple, peuvent être utiles. Mais en l’absence d’un fort mouvement intérieur de résistance, de telles actions ne risquent guère d’être entreprises.

    Faire face à la dure vérité. La conclusion est difficile à accepter.

    Proposition 3 : L’insurrection populaire

    La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 énonce en son article 2 le droit de résistance à l’oppression parmi les quatre « droits naturels et imprescriptiles de l’homme ».

    La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793 énonce en son article 35 : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

    • Renforcer la détermination de la population opprimée et sa confiance en elle-même, et améliorer ses compétences pour résister. Il doit dépasser ses peurs, tous les peuples opprimés, de l’esclavage, ont cherché à briser leurs chaînes pour tous les moyens;

    • Fortifier les groupes sociaux indépendants et les institutions qui structurent la population. Des ;

    • Créer une puissante force de résistance interne en rassemblant, se réunissant autour d’un leader unique ;

    • Développer un plan stratégique global de libération judicieux et le mettre en œuvre avec compétence.

    Une lutte de libération est un temps d’affermissement de la confiance en soi et de renforcement de la cohérence interne des groupes combattants. Au pays plusieurs groupes s’organisent en dehors des mouvements politiques pour mener une lutte, certes difficile, mais qui ne laisse pas le pouvoir indifférent puisqu’il embastille à tout va certains de ces jeunes combattants. Jusqu’à présent, certains de la diaspora se sont impliqués dans ces structures mais il est nécessaire d’en faire plus.

    Ces mouvements doivent être les têtes de pont de la diaspora sur le terrain. Elle doit les soutenir stratégiquement, matériellement et financièrement. Ce sont les forces agissantes devant une opposition qui n’existe presque plus ou inaudible malgré la situation catastrophique sur tous les plans. Nous devons organiser ces mouvements de jeunes scientifiquement avec un quadrillage du pays de ces petites cellules. Finis les grands meetings sur les grands boulevards ou des salles mais la lutte doit être ramenée dans les rues, par petites unités harcelant sans cesse le pouvoir sur toute l’étendue du pouvoir.

    Ces petites unités existent dans les principales villes du pays, il faut leur apporter tous les moyens possibles. A la tête de chacune d’elles, un relais qui est en contact direct avec la diaspora à travers une structure comme les Assises. Les grandes manifestations sont plus faciles à réprimer, à cause de sa massification et concentration, les petites sont volatiles et disséminées dans le pays. Sassou, occupé qu’il est dans le Pool, ne pourra pas faire face à tous les fronts qui seront ainsi ouverts. Le Dictateur n’a pas une armée de 4 millions de militaires et pas assez de prisons pour enfermer tous les insurgés.

    Nous ne devons compter que sur notre propre détermination… Aidons-nous en nous soutenant les uns les autres… fortifions ceux qui, parmi nous, sont faibles… unissons-nous, organisons-nous et nous gagnerons…

    Quand la dictature doit faire face à une force solide, sûre d’elle-même, dotée d’une stratégie intelligente, avec des actions disciplinées, courageuses et vraiment puissantes, elle finira par s’écrouler. Mais, au minimum, les quatre conditions énumérées ci-dessus devront être remplies.
    Comme nous venons de le montrer, la libération des dictatures dépend finalement de la capacité des peuples à se libérer eux-mêmes. Les expériences réussies de défiance politique – ou de lutte non violente à buts politiques – cités précédemment prouvent qu’il est bel et bien possible pour les populations de se libérer par elles-mêmes.

    Coclusion

    C’est la solution, à mon avis à privilégier. Elle a fait ses preuves à travers l’Histoire :
    – la guerre d’indépendance irlandaise (1919 – 1920);
    – l’insurrection de Varsovie du 1er août au 2 octobre 1944;
    – la libération de Paris en août 1944;
    – l’insurrection de Budapest en 1956;
    – l’insurrection du peuple Burkina bé en 2014.

    Proposition 4 : Dialogue

    CONFRONTÉS AUX GRAVES problèmes de la dictature au pays, certains de nos compatriotes s’installent dans une attitude de soumission passive. D’autres, ne voyant aucune possibilité d’aller vers la démocratie, concluent qu’ils doivent composer avec cette dictature apparemment indestructible, en espérant que, grâce à la « conciliation », au « compromis » et aux « négociations », il sera possible de sauver quelques éléments positifs et de mettre fin aux brutalités. En apparence et faute d’alternatives réalistes, cette option en séduit beaucoup.
    Une lutte sérieuse contre une dictature brutale n’est pas une perspective agréable.

    Pourquoi faut-il l’envisager ?

    Ne pourrions-nous pas être raisonnables et trouver des moyens de discuter, de négocier des solutions pour supprimer graduellement la dictature ? Les démocrates ne pourraient-ils pas faire appel à l’humanisme des dictateurs, les convaincre de réduire peu à peu leur domination, et peut-être, à la longue, ouvrir la voie à l’établissement de la démocratie ?

    Tout le paysage politique, associatif et ecclesaistique congolais est envahi par ce débat. Il est dit parfois que la vérité n’est pas uniquement d’un seul côté. Les démocrates auraient peut-être mal compris les dictateurs qui, pour leur part, auraient peut-être agi pour de bons motifs dans des circonstances difficiles. Certains penseront que les dictateurs n’attendent que quelques encouragements ou incitations pour se retirer de bonne grâce de la situation difficile à laquelle le pays est confronté. On pourrait aussi avancer l’idée de proposer aux dictateurs des solutions gagnant-gagnant dans lesquelles tout le monde trouverait son compte. Les risques et souffrances de futurs combats pourraient être évités si l’opposition démocratique se contentait d’apaiser le conflit par des négociations (qui pourraient même être menées avec l’assistance de personnes compétentes ou d’un autre gouvernement). Cela ne serait-il pas préférable à une lutte difficile, même si elle est non violente plutôt que militaire ?

    Mérites et limites du dialogue

    La négociation est un outil très utile dans la résolution de certains types de problèmes et ne doit être ni négligée, ni rejetée lorsqu’elle est appropriée.
    Dans certaines situations qui ne portent pas sur des questions fondamentales et donc sur lesquelles un compromis est acceptable, la négociation peut être un moyen appréciable pour régler des conflits. Une grève ouvrière pour une augmentation de salaire est un bon exemple de conflit pouvant se traiter par la négociation : on trouve un point d’accord situé entre les propositions des parties en présence. Mais les conflits sociaux impliquant des syndicats reconnus sont bien différents de ceux dont l’enjeu est l’existence même d’une dictature cruelle ou le rétablissement de la liberté politique.

    Lorsque les enjeux sont fondamentaux, qu’ils affectent des principes religieux, des libertés humaines ou le développement futur de toute la société, les négociations ne peuvent pas trouver une solution acceptable. Sur des questions fondamentales, il n’y a pas de compromis possible. Seul un changement radical des relations de pouvoir en faveur des démocrates peut assurer la sauvegarde des enjeux fondamentaux. Un tel changement s’obtiendra par la lutte et non pas par des négociations.

    Conclusion

    Cela ne signifie pas que la négociation ne doive jamais être utilisée mais plutôt qu’elle n’est pas un moyen réaliste pour renverser une puissante dictature quand une forte opposition démocratique fait défaut.

    Cependant, il arrive que la négociation ne soit même pas une option. Les dictateurs solidement retranchés et en position de sécurité peuvent n’avoir aucune envie de négocier avec leur opposition démocratique. Ou alors, lorsque des négociations auront été initiées, les négociateurs du camp démocratique disparaîtront à jamais ou corrompus.

    Et puis des dialogues, il y’en a eu un paquet au Congo, pour quels résultats ?

  2. K dit :

    Comme l’a déjà dit JMD. Cela est très « scandaleux et inhumain de faire la fête ou d’organiser des meetings pour les législatives pendant qu’une partie du Congo est soumise à des intenses bombardements « . Il est trés inquiétant de voir des gens éduqués , des cadres venant en partie aussi du Pool, du sud qui ont le zèle à servir un grand criminel, un putschiste despotique , Kleptomane, génocidaire qui commet pendant des années des crimes contre l’humanité. Les gens du Congo, les cadres du Congo qui soutiennent Sassou Nguesso se rendent ils compte que ce qu’ ils font n’est pas du tout juste. Le Congo est’ ils devenus un pays de non droit et tous ces gens qui organisent la fête et la font évoluent t’ils dans un autre monde, que nous connaissons tous
    entant qu’humains de ce monde moderne.Face à ce que fait Sassou Nguesso et sa clique au Congo depuis des années est impardonable et aucun esprit saint éclairé,au Congo ne devrait se demander qui est responsable du drame actuel qui se joue dans le Pool. Les faits sont là et n’importe qui qui les facultés de refléchir, analyser sait bien que la responsabilité incombe en totalité au tyran sanguinaire Sassou Nguesso et sa clique. Il est très curieux et à la fois dangereux de voir des gens soits disant léttrés, responsables qui recommandent encore à Sassou Nguesso, au pouvoir sanguinaire ,tribaliste de « mettre la main sur Ntoumi, dont aucune preuve de que lui reproche le pouvoir illégal de Sassou Nguesso
    n’est demontrée. Sassou Nguesso et sa clique sont responsables du massacre du Pool, comme ils le sont déjà pour ceux des disparus de Beach, des tueries chez Ntsourou. Sassou Nguesso avec ses tueries, génocides qu’il a commencés depuis les années 1972 contre Dawara et membres en Passant par ceux de 1977 avec la mort des présidents Ngouabi, Massamba Débat, Monseigneur Biayenda, son putsch de 1997, transformé en guerre civile et la première épuration éthnique de 1998 à 2003, ne pouvait nul part ailleurs qu’au Congo, continuer à commettre tants de crimes contre l’humanité. Congolais! Il est temps de se réveiller et se comporter en hommes civilisés. La place de Sassou Nguesso et complices, c’est la prison à vie. Aucun humain responsable ne peut tolérer les agissements de Sassou et sa clique pour tout l’argent du monde.

  3. mwangou dit :

    J’ai une tout autre solution: sensibiliser le Pool sur son refus de participer désormais à la vie politique au travers des élections et autres formes d’expression politique… Que les partis politiques aillent ailleurs et laissent vivre la région en paix.

  4. mwangou dit :

    A prendre en considération ceci dans vos réflexions: Des MILITAIRES déployés sur le terrain, certains d’entre eux se demandent, je cite de mémoire, « mais qu’est-ce que sassou a contre les gens du Pool »?.
    Si des militaires tiennent un tel langage, c’est surement parce qu’ils n’ont rien vu de tout ce qu’on leur a dit, quant à la région; et de 2, c’est aussi signe que nos militaires ne sont plus de vaillants patriotes, mais qu’ils donnent la priorité à leur vie, même devant ce qui se pose à eux comme un vari défi: matraquer son propre peuple sans raison militairement valable, pour le compte d’une obsession du pouvoir de quelques individus.
    Conclusion: n’espérez rien de ce côté là.
    même la milice privée en habit de police ne sait plus sur quel pied danser… finalement, elle a commencé à se prendre pour une vraie police, qui doit donc sanctionner avec motif… d’où, elle passe le clair de son temps à manger, boire et essayer de draguer…
    conclusion: n’espérez rien de ce côté là, même si les finances sont ainsi saignées à blanc….
    conclusion générale: si vous voulez aider le peuple à se sortir des griffes de ce satanique personnage, prenez votre courage.

  5. VAL DE NANTES dit :

    L’histoire politique et l’histoire intellectuelle de cette région , expliquent la jalousie meurtrière de SASSOU contre les habitants de celle ci .;
    D’ailleurs , il ne fait pas exception en la matière , nombre de nos compatriotes n’ont jamais accepté , la suprématie des LARIS KONGO dans divers domaines régissant la vie de notre pays .
    D’aucuns les ont comparés aux juifs ,tant leur entregent saute aux yeux .
    Ce génocide , est un coup de bâton dans l’eau .La population de cette région s’est longtemps urbanisée , et constitue 75% de la diaspora européenne et américaine , et africaine .
    Vous pouvez déjà imaginer , le futur CONGO , envahi , par des fils et petits fils issus de cette tribu LARI KONGO .
    En résumé , SASSOU de par ce comportement criminel , contre cette tribu , contribue à démultiplier la puissance messianique de cette région .
    L’holocauste ,a comme pour revers ,le sentiment de supériorité sur les autres .Malheureusement SASSOU s’y emploie avec méthode .

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