MESSAGE DES EVEQUES DU CONGO A L’ISSUE DE LA 45ème ASSEMBLEE PLENIERE DE LA CONFERENCE EPISCOPALE DU CONGO

cecThème : «La paix est un don du Dieu unique. Croyants (chrétiens et musulmans), consolidons ce don au Congo-Brazzaville et dans nos communautés à travers le dialogue. «Je vous laisse la paix. Je vous donne ma paix» (Jn 14, 27).

 

 

PREAMBULE

  1. Réunis pour la 45ème Assemblée plénière de la Conférence Episcopale du Congo, à Brazzaville, du 10 au16 octobre 2016, nous Évêques du Congo, vous adressons à vous tous Prêtres, Personnes consacrées, Fidèles laïcs, femmes et hommes de bonne volonté, ce message d’espérance en vue de promouvoir le dialogue interreligieux pour la paix dans notre pays. Le thème choisi nous invite au dialogue entre les religions comme instrument efficace pour parvenir à la paix : « le dialogue interreligieux est une condition nécessaire pour la paix dans le monde » (Pape François, Evangelii Gaudium, n. 250).
  1. La montée dans le monde du fondamentalisme religieux, notamment islamiste, fait de plus en plus apparaître les religions sous un jour qui tend à laisser croire que celles-ci ne seraient, dans leur prétention universaliste, que des facteurs de division sociale et de violence. Or, comme le dit si bien le pape François dans son discours à Assise le 20 septembre dernier : « La guerre au nom de Dieu est la guerre contre Dieu lui-même… Nul ne peut justifier la violence au nom de Dieu, car seule la paix est sainte et non la guerre. »
  1. Le Congo, notre pays, continue depuis plus d’une décennie de traverser des tribulations sociopolitiques émaillées de violences et d’atteintes à la vie et aux droits humains fondamentaux. Certes, ces violences ne revêtent pas un caractère religieux. Mais l’Eglise Catholique qui est  au Congo ne peut se soustraire à son devoir de solidarité avec l’Eglise universelle, plus particulièrement avec les Eglises sœurs  d’Afrique directement confrontées à des conflits armés à caractère religieux (Cameroun, Nigéria, Niger, RCA, Tchad).
  1. Voilà pourquoi, nous, évêques du Congo, partageant la conviction des Pères conciliaires, à savoir: «Nous ne pouvons invoquer Dieu, Père de tous les hommes, si nous refusons de nous conduire fraternellement envers certains des hommes créés à l’image de Dieu» (Nostra Aetate, 5), avons voulu focaliser notre réflexion sur le thème du dialogue interreligieux, avec un accent particulier sur le dialogue islamo-chrétien en vue d’une paix véritable au Congo et dans le monde.
  1. Pour le bien social de notre pays, nous vous invitons à promouvoir le dialogue et à opter définitivement pour la paix: «Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix» (Jn 14, 27). Ces mots de Jésus, nous rappellent que la paix demeure un don de Dieu, bien précieux, don unique et un héritage donné à l’humanité, héritage que malheureusement nous n’arrivons pas toujours à valoriser; d’où les guerres fratricides et les luttes interminables entre frères qui empêchent finalement le bien vivre social et est par conséquent un obstacle véritable au dialogue et à la paix.
  1. PAIX ET DIALOGUE DANS LA BIBLE
  1. L’Eglise notre mère puise son enseignement et la force de son engagement dans les Saintes Ecritures : « Ta parole est une lampe pour mes pas, une lumière pour ma route » (Ps 119, 105). Depuis le livre de la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, la Bible contient plusieurs épisodes de dialogue (Gn 32, 4-22 ; 33, 1-11 ; Gn 22, 22-33 ; Jos 9, 3-27 ; Ruth 4, 1-17 ;Jn 4, 7-26; Jn 8, 1- 11 ; Lc 19, etc) ; que ce soit entre Dieu et l’homme ou les hommes entre eux. La Bible, en effet, n’est pas un long discours de Dieu adressé aux hommes, ni un monologue, mais un dialogue où différents protagonistes entrent en communication. Ces différents dialogues apparaissent dans leur richesse, leur diversité et leur complexité. Le Christ ne se prive pas d’entrer en dialogue avec l’homme en vue de son salut. C’est dire que Dieu qui a créé l’homme doté de parole, l’a rendu en même temps capable de parler avec lui et de parler avec ses semblables.
  1. Le livre de la Genèse donne quelques exemples, tel que le dialogue entre Abraham et Abimélek qui établissent un pacte de non agression. Ils se jurent mutuellement fidélité et aplanissent ainsi un différend qui aurait entrainé un conflit au sujet d’un puits d’eau. Pour marquer cette entente obtenue à l’issue d’un dialogue, ils concluent une alliance (Gn 21,22-34). Un autre modèle de dialogue nous est donné par le livre de Ruth (Ruth 1,15-17 ; Ruth 4).
  1. Nous pouvons mentionner encore d’autres types de dialogue qui donnent la paix, le salut; par exemple, le dialogue de Jésus avec Zachée (Lc 19,1-10) et avec la Samaritaine (Jn 4,7-26). En dialoguant avec ces catégories de personnes très peu considérées par la société, Jésus montre que le dialogue fait tomber les murs. La personne qui dialogue avec Jésus se sent revalorisée et retrouve la paix intérieure, si elle s’ouvre au message qui lui est annoncé et l’accueille de tout son cœur (Ep 2,11-18), car le Christ est notre paix (Eph 2, 14).

 

 

  1. LA MISSION DE L’EGLISE

 

  1. « L’Eglise proclame l’évangile de la paix » (Eph 6, 15) et invite ainsi ses fils et filles au dialogue comme contribution à la paix (Cf. Evangelii gaudium, n. 239). Dans ce sens, l’Eglise invite tous les croyants à dialoguer davantage, pour être effectivement des «instruments de paix » au Congo et dans le monde. Dès lors, si le dialogue interreligieux est une condition nécessaire pour la paix dans le monde, il devient de manière irréversible un «impératif pour les chrétiens comme pour les autres communautés religieuses» (E G, 250). A travers le dialogue interreligieux, l’Eglise cherche la cohabitation pacifique entre les croyants et entre les citoyens, fils et filles d’une même nation et d’un même Dieu. Ainsi, l’Eglise engagée dans la voie de la nouvelle évangélisation est consciente que «l’évangélisation et le dialogue interreligieux, loin de s’opposer se soutiennent et s’alimentent réciproquement» (E G, 251). Bref, par ce message, nous vos Pasteurs vous invitons au dialogue qui mène à la paix : «Heureux les artisans de paix» nous dit Jésus (Mt 5, 9).

 

 

 

 

III: PAIX ET DIALOGUE DANS LA SOCIETE

  • La paix n’est pas un simple slogan

 

  1. 10. La paix que Dieu donne gratuitement à toute personne se manifeste à travers la vie heureuse dans les sociétés, les villes, les villages et les familles. Il s’agit là d’une sorte de présence de Dieu le Père dans toute société humaine. Saint Paul y fait allusion en invitant les familles à conserver le principe de l’unité comme gage des relations durables dans les communautés humaines (Ep 1, 2 ; 2 Th 1, 2). Cela signifie que seul le lien de la paix, par l’Esprit, soutient les mêmes relations entre les sociétés, entre membres de la famille, entreprises, associations ou mutuelles. C’est cette paix à laquelle aspire le peuple congolais, après des périodes prolongées de troubles sociopolitiques, qui perdurent ici et là. Pourtant, nul ne doit perturber la paix de Dieu dans la société.

B/ Paix et développement

  1. Le discours sur le développement des nations a toujours préoccupé la doctrine sociale de l’Eglise et cela apparait clairement avec le Pape Paul VI dans son Encyclique Populorum Progressio (1967) : « le développement estle nouveau nom de la paix»  (PP, n. 76). Les pouvoirs publics sont tenus de promouvoir le développement intégral du peuple congolais. Malheureusement, le constat est amer, malgré quelques progrès à féliciter dans la mise en place des infrastructures de base (routes, ponts, etc); notre pays est encore loin  des objectifs de développement. Car le vrai développement garantit les biens élémentaires de l’homme (droit à l’alimentation, droit à l’éducation, droit aux soins de santé de qualité, droit à la justice, bref droit à la vie). L’homme n’est en paix que quand il a le nécessaire pour vivre. Malheureusement, comme signalé plus haut, le niveau de vie dans la plupart des familles congolaises laisse à désirer. Il est incontestable qu’au Congo la pauvreté est grandissante, le chômage des jeunes semble sans issue, même celui des diplômés et cela constitue un obstacle majeur à la consolidation de la paix. Elle n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice.
  1. LE CROYANT ET LA PAIX

A/ Le croyant, protagoniste de la paix

 

  1. Croyants, nous avons tous quelque chose en commun : la foi en Dieu, quelle que soit l’appellation des uns et des autres. Nous avons la mission de promouvoir le don de la paix (salaam, shalôm, boboto, kidzunu, etc). Le chant des anges accorde une part belle aux hommes de paix : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’il aime» (Lc 2, 14). Cela signifie que Dieu veut le bien de ses enfants, il veut la paix et ceux qui croient en lui doivent témoigner de cette vertu de paix, d’unité et du dialogue. Cependant, la réalité actuelle contredit cette volonté divine. Elle nous montre un monde déchiré par des conflits, alimentés par la violence et curieusement parfois au nom de Dieu. Le Pape François, à la suite de ses prédécesseurs, ne cesse de répéter que «la guerre au nom de Dieu est la guerre contre Dieu lui-même… Nul ne peut justifier la violence au nom de Dieu, car seule la paix est sainte et non la guerre» (Pape François, Discours à Assise du 20 septembre 2016). De même, au cours de la journée mondiale de prière pour la paix à Assise le Pape François exhorte : « Que les croyants soient des artisans de paix dans l’invocation à Dieu et dans l’action pour l’homme». La paix du monde serait ainsi l’œuvre de Dieu et la réponse de ceux qui croient en Lui. Elle se traduit dans les actes de bonté, dans l’ardent désir du bien commun et dans le banissement sans cesse du mal. Que ceux qui adorent Dieu, le montrent aussi par le témoignage de leur vie.

B//Quelques pistes pour une culture et une éducation véritable à la paix

  1. La paix authentique et durable ne peut pas être le résultat du  travail  d’un groupe de personnes, d’un parti politique, même pas des seuls chrétiens rassemblés au nom de Jésus- Christ, ou des grands leaders récipiendaires du prix Nobel de la paix.  La paix est une œuvre communautaire, collégiale qui requiert une grande vigilance et surtout des politiques adéquates de protection de la dignité des personnes et une garantie des libertés fondamentales. La paix véritable est certes difficile, mais possible à construire.  Elle se construit minutieusement: «La paix est artisanale», dit le Pape François
  1. Notre monde a besoin de paix ; chrétiens et non chrétiens, notre mission dans le monde est intrinsèquement liée à un engagement concret pour la paix. A ce titre, le dialogue interreligieux trouve sa légitimité et sa raison d’être dans une volonté de travailler afin de garantir «l’être-ensemble». Le Concile Vatican II déclare: « Les hommes attendent des diverses religions la réponse aux énigmes cachées de la condition humaine, qui, hier comme aujourd’hui, agitent profondément le cœur humain ; parmi ces énigmes, il y a bel et bien la question de la paix et du dialogue» (Nostra aetate, n. 1). Aussi, que l’on soit chrétiens, musulmans ou adeptes des religions traditionnelles africaines, nous sommes appelés à vivre ensemble dans un même monde, dans les mêmes pays et de plus en plus fréquemment dans les mêmes familles. Il nous faut cultiver les attitudes qui poussent à la paix, qui favorisent la rencontre et la cohabitation, bref « la fraternité universelle », comme dit le Concile Vatican II.

IV : APPELS

  1. Peuple de Dieu, au terme de notre Assemblée plénière et par souci de notre peuple et de notre pays, nous lançons un appel pressant à toutes et à tous, à repousser la violence sous toutes ses formes, à privilégier le dialogue, à promouvoir l’unité et à désirer inlassablement la paix.

A/ Aux ouvriers apostoliques : prêtres et personnes consacrées 

 

  1. La paix est au cœur du message évangélique. Le Christ qui nous a apporté la paix qui vient de Dieu, l’a annoncée et nous l’a laissée: « je vous laisse la paix, je vous donne ma paix » (Jn 14, 27). C’est ce message que nous devons accueillir chaque jour, le méditer, nous en approprier et l’annoncer aux autres. Aussi, vous êtes appelés à vivre, à dialoguer avec tout le monde et à promouvoir toutes les bonnes initiatives en vue de la paix authentique.
  1. Dans votre apostolat, encouragez le dialogue avec les autres religions. La différence de religion et de culture n’est pas un obstacle pour le dialogue. Loin d’être une menace, elle est à prendre comme une richesse. Nous avons tous besoin de la paix ; nos familles, nos communautés, comme notre société en ont besoin. Soyez donc de vrais artisans de paix dans vos communautés sacerdotales, paroisses, instituts, vos écoles, vos familles et dans la société. Soyez de vrais modèles de paix et de tolérance. Soyez vous-mêmes témoins du dialogue, de la paix et de l’unité avant de l’annoncer aux autres.
  1. Priez pour la paix dans notre pays et dans le monde. Demandez-la inlassablement au Seigneur et recherchez-la à travers vos multiples initiatives. Nous encourageons le travail que certains d’entre vous accomplissent déjà dans ce domaine. Nous invitons les autres à faire de même et prions le Dieu de paix pour qu’il vous donne chaque jour la force d’être des apôtres de la paix.

B/ Aux enfants  et aux jeunes

 

  1. Chers enfants et jeunes, gardez présent à l’esprit que la paix est plus qu’une absence de guerres. Elle est un processus positif, dynamique, participatif qui favorise le dialogue et le règlement des conflits dans un esprit de compréhension et de coopération mutuelle. Unissez vos forces pour l’épanouissement d’une culture de la paix fondée sur des valeurs, des attitudes et des comportements qui contribuent à promouvoir la paix en milieu juvénile.
  1. Chers enfants et jeunes, ayez le courage de dire non à la violence et à la guerre ; qu’aucun pouvoir politique ou militaire n’instrumentalise votre enfance et votre jeunesse pour ses propres intérêts; suivez les bons exemples de vie. Le pape François, dans son message lors de la célébration de la journée mondiale de la paix 2016, vous invitait à faire de l’amour, de la compassion, de la miséricorde et de la solidarité, un vrai programme de vie, un style de comportement, dans vos relations les uns avec les autres.
  1. Retenez que vous êtes le présent et l’avenir du Congo et de l’Eglise. Méfiez-vous donc des courants idéologiques qui vous désorientent du vrai chemin. Nous reconnaissons que vous êtes une force dynamique. Mais en même temps vous constituez la couche la plus vulnérable et la plus malléable au regard des manipulations que vous font subir certains acteurs politiques pour satisfaire leurs ambitions personnelles.
  1. Consolidez la paix au Congo, chers enfants et jeunes, en disant non à l’expansion du phénomène des «kata-kata» ou «bébés noirs», «bébés lilis», «douze apôtres» qui terrorisent encore certains quartiers de Brazzaville. Nous condamnons, comme dans le message précédent, ce phénomène et tous les réseaux mafieux qui l’entretiennent (Message de la 44ème Assemblée plénière, n. 27). Parmi vous, que les différends se règlent par des moyens pacifiques, loin de la violence et dans des espaces de rencontre qui favorisent le dialogue et la paix entre vous les enfants et les jeunes des autres religions.

C/Aux familles

  1. Chères familles, dans nos dernières Assemblées plénières, nous n’avons cessé de vous rappeler votre mission dans la société et dans l’Eglise. La famille est « la première cellule de la société et la première école de la vie». Ecole d’enrichissement humain, elle est la «première et irremplaçable éducatrice à la paix » (Benoît XVI, Africae Munus n. 43). La famille est aussi le lieu de rencontre de plusieurs générations  où l’on trouve parfois une diversité de croyances, ce qui rend parfois la cohabitation difficile et trouble la paix. Faites de vos familles des lieux de dialogue, d’entente, au-delà de vos croyances religieuses. Que nos  familles soient et deviennent davantage des «Eglises domestiques», lieux d’accueil réciproque, de pardon, d’unité et d’amour. Ainsi, faisons de nos familles des lieux où l’on respire la paix. N’oublions pas qu’il n y a pas de paix sans justice, pas de paix sans tolérance, pas de paix dans le mensonge, pas de paix dans les accusations de sorcellerie, pas de paix dans la convoitise, bref pas de paix sans Dieu.  Nous sommes convaincus que seuls nous ne pouvons  rien faire (Jn 15, 5), mais avec la grâce de Dieu nous sommes capables de beaucoup d’exploits dans ce domaine (Ps 60, 14).

D/ Aux chrétiens et aux musulmans

 

  1. Le dialogue interreligieux et, particulièrement, la rencontre entre chrétiens et musulmans, constitue un des axes majeurs de la pastorale de l’Eglise depuis le Concile Vatican II  (cf. la Déclaration Nostra aetate). Musulmans et chrétiens, nous faisons référence à Abraham, nous avons tout avantage à mieux nous estimer et pouvoir travailler ensemble au développement de notre société et bâtir ensemble la Cité de Dieu. Nous avons ensemble un grand sens de la transcendance de Dieu qui nous invite à faire route ensemble tout au long de notre pèlerinage sur la terre. Aujourd’hui nous sommes des voisins dans nos quartiers, des collègues sur nos lieux de travail, nous partageons espoirs et souffrances, joies et peines et ce n’est pas toujours facile. La paix du monde dépend aussi de la paix entre nous; « en marchant ensemble sur la voie de la réconciliation et en renonçant, dans une humble soumission à la volonté divine, à toute forme de violence comme moyen pour résoudre les différends, les deux religions pourront offrir un signe d’espérance, en faisant resplendir dans le monde la sagesse et la miséricorde de cet unique Dieu qui a créé et qui gouverne la famille humaine» (Jean Paul II, Message sur le dialogue islamo-chrétien, novembre 2002). De nos milieux, bannissons tout acte contraire à la paix. Et travaillons ensemble pour la consolider.

E/ Aux hommes politiques

  1. La raison d’être du pouvoir politique, dans toutes les sociétés humaines, est l’établissement de l’équilibre nécessaire entre l’ordre social et la liberté individuelle ; car l’obéissance individuelle à la loi de la cité est conditionnée par la capacité du pouvoir de l’état d’assurer la sécurité de chacun et de tous. Et la légitimité d’un pouvoir politique se vérifie par le niveau et la qualité d’une paix sociale pérenne. Aujourd’hui, la paix est menacée dans notre pays à cause, entre autres, de l’absence d’un dialogue national sans exclusive, de l’utilisation de la force pour résoudre les différends politiques, de l’emprisonnement sans procès de certains acteurs politiques, des groupes armés dans le département du Pool (comme les ninjas-nsiloulou).

Appel pressant pour la paix

 

  1. Nous, Evêques du Congo, vous rappelons que le dialogue véritable constitue la pierre angulaire de toute vraie démocratie. Nous demandons vivement à nos responsables politiques d’œuvrer dans ce sens en vue du retour définitif de la paix au Congo en général et dans le Pool en particulier. Que l’Etat prenne ses responsabilités de garant de la paix et de l’unité nationale.

Libération des prisonniers politiques

 

  1. La présence en prison de leaders politiques, de responsables de partis politiques, de candidats aux élections présidentielles et de membres des équipes de campagne des candidats, constitue une souffrance insurmontable, non seulement pour leur famille mais aussi pour tout congolais épris de paix. Cette situation ne peut nous laisser indifférents. Nous, Evêques du Congo, en cette année du jubilé extraordinaire de la miséricorde, demandons au Président de la République, de libérer tous les prisonniers politiques non régulièrement jugés.

-Le devoir de s’asseoir

  1. La classe politique a le devoir de s’asseoir dans l’humilité et de dialoguer sereinement en pensant à sa responsabilité de conduire notre peuple, notre pays vers le bonheur qui passe par la justice, le pardon et la réconciliation : cette réconciliation sans laquelle il n’y a pas de paix.

F/ Aux acteurs des médias

  1. Journalistes, femmes et hommes des médias, nous saluons la grandeur de votre tâche. En même temps nous reconnaissons les risques que vous courrez dans l’exercice de votre mission. Soyez toujours à la hauteur de ce que vous devez être, vivez votre engagement comme un sacerdoce. N’ayez pas peur de dire la vérité ; le grand péché serait pour vous de voiler la vérité et d’être au service d’une idéologie quelconque. Que vos médias soient des instruments de dialogue, de pacification et d’unité.
  1. Nous vous invitons à utiliser les médias à bon escient (internet, télé, radio, facebook, twitter, viber, whatsApp, etc.) ; aidez le peuple à s’informer et à se former, aidez-le à connaître la vérité. Le Pape François vous  fait l’observation suivante : « Il est facile de céder à la tentation….d’alimenter les flammes de la défiance, de la peur, de la haine. Il faut, au contraire du courage pour orienter les personnes dans des processus de réconciliation; et c’est justement cette audace positive et créative qui offre de vraies solutions à de vieux conflits et l’occasion de réaliser une paix durable»  (Pape François, Message à l’occasion de la 50 ème journée mondiale de la communication). Aujourd’hui comme hier, l’importance de votre métier n’est plus à démontrer; soyez tout simplement des femmes et des hommes de média compétents;  distinguez-vous par le savoir-faire et la qualité de vos informations. Mettez-vous ensemble pour résister aux pressions contraires à votre déontologie. Dieu seul vous récompensera et tout  le peuple de Dieu vous en sera reconnaissant.

G/Aux forces de l’ordre

 

  1. C’est pour nous un devoir, comme Évêques et Pasteurs, de vous rappeler que vous êtes au service de la nation. Votre mission première est de garantir l’ordre social et d’assurer la sécurité des citoyens. Nous félicitons tous ceux d’entre vous qui exercent leur mission avec dextérité. Malheureusement force est de reconnaître que certains d’entre vous sont loin de cet idéal. Ils brillent par des comportements contraires aux normes militaires. Le Pape Jean-Paul II, dans la Constitution apostolique spritituali militum curae, du 24 avril 1986, relève deux valeurs fondamentales qu’aucune force de l’ordre ne peut perdre de vue: la valeur de la personne et la valeur de la paix. Ainsi, au nom de Dieu, nous vous supplions, d’être plus proches de la population pour la rassurer, la protéger, la sécuriser. Parmi vous, certains ignorent la déontologie, exploitent la population jusqu’à la terroriser. Votre crédibilité dépend de la qualité de votre service; un militaire ou un policier braqueur ou voleur n’a pas sa place dans l’armée. Que Dieu vous aide, par l’intercession de Saint Michel, des Anges Gardiens et de vos Saints Patrons, à veiller sur les populations; elles comptent sur vous.

H/ Aux femmes et aux hommes de bonne volonté

  1. L’exigence et l’impératif du dialogue dans la vie en société sont sans nul doute, un des gages de la paix véritable et durable. « L’être-ensemble» / « vivre-ensemble » (concept à la mode aujourd’hui) qui est une aspiration naturelle de la vie en société, n’est possible que là où il y a la volonté de dialogue et d’ouverture à l’autre. Nos différences ne doivent pas nous empêcher de dialoguer avec les autres. C’est autant dire que dialoguer et passer par le dialogue pour sauvegarder «la vie commune» est un impératif. Le Pape Paul VI, dans sa lettre encyclique «Ecclesiam Suam», soulignait avec insistance que les chrétiens sont appelés au dialogue, avec tout le monde et dans toutes les directions, notamment avec l’Islam et les autres religions.
  1. Aux Femmes, à vous, Dieu a confié le don de la maternité. Vous, femmes du Congo et particulièrement les femmes catholiques, la paix dépend aussi de vous. Impliquez-vous dans le processus du dialogue avec les autres femmes. Eduquez vos enfants et aidez les hommes à la culture du dialogue. Vous ne devez pas rester indifférentes ni en marge. Pour le Congo, soyez la mère qui enfante, qui éduque et qui encourage toutes les initiatives de justice, de dialogue et de paix. A l’exemple de Marie, ne vous lassez pas d’intercéder pour la paix dans notre société. Que le Seigneur soutienne vos actions et fasse de vous des artisans de paix.

 

CONCLUSION

  1. Filles et fils bien aimés, au terme de ce message, nous disons avec François notre Pape que : «le monde a besoin de paix, il a une soif ardente de paix» ; une paix qui passe par le dialogue, crée l’unité, éloigne la violence, abolit les divisions et crée des ponts. Ainsi, nous vous invitons, à repousser vigoureusement toutes formes de violence et à privilégier le dialogue dans la résolution des conflits. Le monde a besoin d’amour, le monde veut la paix ; construisons notre pays dans l’unité, le dialogue, la justice et la paix. Que le Dieu de la paix inonde de sa paix le Congo, nos familles et nos communautés. Que Marie Regina pacis (Reine de la paix) intercède pour le Congo.

Fait à Brazzaville, le Dimanche  16 Octobre 2016

Les Évêques du Congo

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35 réponses à MESSAGE DES EVEQUES DU CONGO A L’ISSUE DE LA 45ème ASSEMBLEE PLENIERE DE LA CONFERENCE EPISCOPALE DU CONGO

  1. VAL DE NANTES dit :

    SASSOU n’entend que la voix du pape des franc -maçons .Je serai surpris qu’il comprenne le sens du message chrétien .

  2. OYESSI dit :

    C’est bien ce beau discours de nos éminences. Il semble que ce pays était mis aux mains de Dieu à la fin de la CNS ( Conférence Nationale Souveraine) et après le lavement des mains officié par Mgr Nkombo un homme d’église aujourd’hui décédé.

    Merci de prêcher la bonne parole en nous demandant d’adhérer à « une paix qui passe par le dialogue, crée l’unité, éloigne la violence, abolit les divisions et crée des ponts » vous vous êtes poser la question pourquoi l’inexistence de cette paix au Congo et pourquoi toutes ces dérives que vous égrainez dans votre message?

    Non, ne soyez pas hypocrites. Vous connaissez où réside le mal Congolais que vous n’osez dénoncer courageusement et vous nous embarquez dans des histoires à dormir debout.

    Quand vous autorisez à sassou et sa femme d’aller salir la mémoire du Cardinal BIAYENDA, assassiné froidement par ce dernier pensez vous que les chrétiens du Congo sont d’accord avec vous ?
    Avant de nous adresser votre message, commencez par dire clairement à sassou qui a pris tout le Congo en otage de reconnaître qu’il n’a pas gagner l’élection Présidentielle et qu’il cesse le trouble dans le Pool où il tue à longueur de journée sans que vous, hommes d’église ne dites mot.

    Les phénomènes des «kata-kata» ou «bébés noirs», «bébés lilis», «douze apôtres » que vous soulignez n’est que la fabrication du pouvoir en place qui n’a pour méthode de gestion de la cité que créer la peur pour sa survie. Vous êtes Congolais et vous le savez.

    Dialoguer n’a jamais été une mauvaise chose, mais dialoguer avec qui et pourquoi, et que peux t-on attendre d’un dialogue qui n’apporte rien du tout. Il y a eu Ewo, Dolisie, Sibiti. Quel a été le résultat de tous ces dialogues si ce n’est au bout du rouleau la violence à répétition parce que sassou et son clan veulent régner plus qu’un Dieu sur le Congo.

    Pourquoi vous évêques du Congo ne pouvez pas dire à sassou franchement que c’est lui qui pose problème et vous voulez qu’on aille négocier quoi avec un tel personnage qui ne respecte rien du tout même son propre serment.

    Vous, évêques du Congo, aviez vous renier un seul instant votre serment fait le jour de votre ordination? Alors pourquoi pensez vous qu’on aille parlementer avec un voleur qui s’est assis sur le droit le plus élémentaire en matière d’élection, celui de ne pas reconnaître sa défaite pour ôter la vie à autant des compatriotes dans le Pool au motif qu’il doit se maintenir à tout pris au pouvoir qu’il a perdu dans les urnes.

    Vous évêques du Congo, nous attendions de vous, non seulement comme porteur de la parole de Dieu, mais aussi comme compatriotes et faiseur d’opinions pouvant régler par votre position d’hommes d’église les affaires de la cité dès qu’un des bergers de Dieu s’égare du droit chemin voulu par le Seigneur. Or vous nous donnez l’impression d’être complices du bourreau en permettant à celui qui porte dans ses mains le sang de tant de Congolais le soin d’aller souiller éternellement les lieux saints que sont nos églises.

    Sassou ne vous écoutera pas quand vous le demandez mollement la libéralisation des prisonniers politiques. Pour le mettre devant le fait accompli,faites une délégation officielle avec liste des prisonniers politiques à la main et allez lui demander officiellement devant témoins cette libéralisation et l’arrêt du génocide dans le Pool. Quand vous aurez réussi ce coup,vous aurez fait votre part de travail et on pourra envisager peut être un dialogue sous votre gouverne, lequel dialogue n’aura pour but que de renvoyer sassou dans son village sans que les tribunaux du Congo ne le dérange, sauf la CPI pour crimes et génocide afin que Mokoko et Kolélas puissent aller au second tour de l’élection volée par sassou.

    Je sais d’avance que sassou ne vous écoutera pas car il s’en fout de Dieu que vous et moi prions. Son Dieu est ailleurs dans les temples des mages Indoue ou dans celui du Vaudou de son père au Bénin.

    Avec tous mes respects à votre égard chers évêques.

  3. UNITE dit :

    UNITE dit : Aux évêques du Congo. Prêchez la paix c’est bien, mais mettre le doigt là où il le faut c’est mieux. Là où vous êtes tous, vous savez que le mal de notre pays c’est Sassou. Qui a autant tué ses compatriotes dans ce pays pour le pouvoir que lui. En plus vous êtes hypocrites, dîtes aux chrétiens si vous avez une parole devant celui qui vous offre les 4×4 et le confort que vous avez. Nous croyons en Dieu, mais pas en vous, parce que par vos actes vous avez trahi une partie des chrétiens qui meurent sans raison sous les bombes, que sans doute vous n’avez jamais vus. Le jour où vous comprendrez qu’il ne faudrait plus dépendre des décaissements du trésor public pour vos ordinations, ou pour vos cérémonies religieuses, votre parole comptera auprès des chrétiens.

  4. BURKINI dit :

    Pitoyable, une Eglise Catholique incapable d’appeler un chat par son nom, et usant de la langue de bois.
    Pourquoi ne parle t-elle pas clairement de la situation du Pool et ne condamne pas celui qui en est le principal responsable, c’est à dire Sassou Nguesso ?

    Au vu de ce message de l’épiscopat Congo-Brazzavillois, force est de constater que le problème de notre pays, ce n’est pas seulement le tyran d’Oyo, mais sa pseudo élite et les religieux aussi.

    Chers Evêques, prenez l’exemple de vos collègues de la RDC…mais encore faut-il que vous les ayez bien suspendues !

  5. le fils du pays dit :

    Toute religion est un outil de domination.
    Notre commentaire:Toutes les religions de ce monde sans exception aucune(Christianisme,judaisme,Islam pour ne citer que celles-ci) sont concues sur la base de croyances (Alkebulan le vrai du continent) Africaines et revendues aux noirs.Meme l’escroquerie actuelle(une criminalite) appellee franc macon,cette philosophie noble creee par Imhotep egalement pere de la medecine et non hippocrate dont les Europeens attribuent le serment(le fameux serment d’hippocrate pour les titulaires de diplome de medecine) alors que ce dernier aurait reconnu etre le fils d’Imhotep(de point de vue des connaissances et de la pratique medicale ).(I am a child of Imhotep).Comment hippocrate peut-il etre le pere de la medecine alors qu’Imhotep a vecu,il a exerce la medecine et il a construit les pyramides avant lui. Allez y comprendre.Insurpateurs,menteurs et voleurs comme les hommes dits blancs tu meurs.La revision de textes de medecine vient d’etre lancee.Bon, les negres continuent avoir les illusions avec ces fameuses religions venues d’ailleurs,les Europeens n’ont aucune illusion avec la religion qu’ils ont vendue aux noirs .Monseigneur Nkombo croyant avoir plus vu dieu que le reste des Congolais nous a pondu grosse une connerie de lavage ou lavement des mains des criminels qui demolissent le Congo depuis le 31 juillet 1968 a defaut d’un jugement au prealable.Quelle connerie !.
    Les Congolais ne pourront faire partir du perchoir cet indecrottable,incapable,faineant voleur,siphonneur et ses amis (de 40 000 milliards de cfa) decimeur des populations Congolaises,promoteur des anti valeurs,promoteur du flux migratoire des etrangers vers le Congo,valet et agent de l’empire francais que par la force brute.

  6. KONGO DIA NGUNGA OU LE KONGO DE LA CLOCHE dit :

    DANS LES ALLEES DE MBAMOU JONCHENT LES CADAVRES,

    DE CES PAUVRES MARTYRS ET INNOCENTS,

    ET DONT LES LARMES DES ENFANTS A L’UNISSON

    COULENT COMME LES EAUX DE CES RIVIERES ABANDONNEES,

    QUI NE SATISFONT GUERE LES ATTENTES ALTEREES,

    DE CES JEUNES QUI CROIENT PLUS AUX MOTS DE MABIALA MA NGANGA,

    ET DE LEUR MERE QUI LEUR A APPRIS L’EPOPEE DE MAMA NGUNGA.

    NON ! NON ! A LA PAIX DE LEURS AÎNES DU DIEU DE BENOÎT XVI,

    QUI POUR EUX N’EST QUE TROMPERIE ET FAUSSE INVITATION A L’ASCESE

    ILS N’Y CROIENT PAS DU TOUT PREFERANT CELLE DE LEURS ANCÊTRES,

    QU’IL FAUT ALLER RECHERCHER DANS LES EAUX RAFRAÎCHISSANTES DU NIARI,

    AU FIN FOND DE CES ALLEES DES VILLAGES PERDUS DES PAYS BALARI.

    NZAMBI MPUNGU EST LE DIEU DES BASUNDI DE KIMONGO,

    CE DIEU QUI VEUT QUE L’ON COMBATTE LES ENNEMIS DE MBANZA KONGO,

    QUI REFUSE LE FAUX SEMBLANT DE DIALOGUE AU PAYS DES BA-BEMBE,

    ET AU PAYS DE MAKOKO DEPUIS SA RESIDENCE HISTORIQUE DE MBE.

    OUI AU DIALOGUE ET A LA PAIX MAIS PAS A N’IMPORTE QUEL PRIX ! ET NON A DES DECLARATIONS OU INVITATIONS SOPORIFIQUES !

    TENEZ BON FILLES ET FILS DE MBANZA KONGO CAR LA LIBERATION EST PLUS QUE JAMAIS PROCHE.

  7. Kula Kongo dit :

    Tous des vendues, vous connaissez le problème du Congo, indexez la personne au lieu de venir nous pondre des conneries.
    Commencez par demander des comptes sur l’un des vôtres, qui n’a pas de tombe, Emile BIAYENDA et vous reviendrez nous demander de dialoguer.
    Au juste, pourquoi vous intervenez maintenant, vous étiez où depuis le changement de la constitution, le vol du vote du peuple et le début de l’extermination du peuple du Pool pour venir l’ouvrir aujourd’hui.

  8. mwangou dit :

    A Fils du pays
    j’aime ton post. Il dit tout. Il me rappelle celui que tu as déjà mis ici sur « les secrets de l’obélisque »…
    pendant que des prêtres disent des messes, des militaires affectés il y a eux jours à Mabaya, ont cru bon se faire remarquer en faisant le plus de bruit possible avec leurs armes…la population fuie; eux sont heureux… finalement, ils sonnent l’alerte que c’était pour dire qu’ils sont là…et que la population n’a rien à craindre…Ca se passe hier lundi 17/10…
    Dieu ne peut pas tout. Son alter ego Lucifer est aussi puissant; d’où Jésus n’ pu que demander poliment à Satan de le laisser tranquille, scène décrite dans le nouveau testament comme celle de la tentation, bien que cela pouvait être également le moment de l’évaluation des forces de l’un et de l’autre…
    le dimanche 16/10, l’hélico a beaucoup bombardé du côté de Louomo, à une dizaine de kms de Mboukou en regardant du côté de Mbandzandounga…
    Les prêtres, les pasteurs et autres prétendues sommités en matière religieuse, sont souvent les conseillers nuitamment des hommes politiques du pct.
    Une réunion des cadres du Pool au sein du pct a eu lieu, dirigée comme d’hab, par Mvouba, assisté de l’ancien dircab de Ntumi et du trop fameux général Nkonta… l’objet, donné par les discours tenus, était d’incriminer Ntumi et les populations du Pool… Nkonta a donné son expérience dans la lutte contre Anga, se félicitant des la coopération de la population d’Inkonongo avec l’armée, ce qui avait permis l’arrestation de ce rebelle… Alors, s’est-il écrié, pourquoi la population du Pool ne donne pas les infos sur Ntoumi à l’armée? Vraiment des vendus! et j’ai alors pensé à ce que tu nous donné comme document, Fils du pays… ces gens qui ont participé à la sainte Cène, ne sont plus capables de rien…la réunion s’est arrêtée quand un participant s’est levé pour prendre le contrepied du discours tenu et a accusé le pouvoir d’être de mèche avec Ntoumi…
    L’armé congolaise, une armée de miliciens. Voici le nouveau discours des militaires qui en savent assez sur ce qui arrive au Pool, mais ont peur de le dire, et adoptent l’attitude des froussards: ils disent, aux populations du Pool de prendre leur responsabilité de tuer Ntoumi eux-mêmes si elles veulent la paix dans leur région…Dans leur logique, les laris se mettent à chasser Ntumi, sa mort ôtera à sassou nguesso le prétexte de la guerre contre cette zone géographique. La paix se posera alors, dans le style de la chanson de E. Nkombo à la CNS… Curieux comme discours! Pourquoi ne le font-ils pas eux qui ont des perdiems pour ça? Pourquoi pense -t-on que le problème c’est Ntumi, alors que les troubles sont arrivées par des élections orchestrées par sassou nguesso, auxquelles Ntoumi n’était pas partie prenante? Pourquoi ces troubles n’ont pas émergé dans les Plateaux et la Cuvette, respectivement région d’Okombi Salissa et de Mokoko, deux personnalités ayant pris part aux élections et les ont contestées? pauvres cons de militaires! Trou du cul de vos mamans…
    Merci Oyessi pour tes rappels à l’endroit de ces religieux… Le cardinal, des messeigneurs sont sous terre de la volonté de sassou nguesso, et ces prêtres sont là pour nous distraire avec la fameuse paix laissée par le fameux Jésus…C’est pas vraiment le moment! eux oublient que Satan a pris possession de ce pays…

  9. Eyomas dit :

    Vivien Manangou, merci , vous avez fait une bonne prestation, surtout , vous avez bien parlé, je suis très content de vous ; la relève est assurée, il n’ y a que les gens de mauvaise foi qui peuvent dire le contraire, Lisez la lettre que le collectif des présidents a adressé à sassou pour la situation dans le pool, le collectif a appelé Sassou président de la république du Congo, cela suffit pour dire que le collectif des présidents a reconnu le pouvoir volé par Sassou ? Quand Parfait Kolelas a utilisé le mot président Sassou dans son discours , cela a provoqué une levée de bouclier; ces gens de mauvaise foi ont oublié que Sassou est un président de fait. fais ton travail de porte parole ne prête pas attention à ce que les gens de mauvaise foi disent.

  10. La crise congolaise s’invite sur le territoire français: Lles Résistants racontent le Récit de la lutte de liberation dit :

    « Pourquoi j’ai attaqué l’Ambassade du Congo-Brazzaville à Paris »

    Paris Match a rencontré un des trois auteurs de l’attaque à la voiture bélier du 22 juin 2016 contre l’ambassade du Congo-Brazzaville à Paris

    Non-professionnel, il a commis l’impair de laisser des empreintes derrière lui, Herold, 24 ans, a été appréhendé par la police le 6 septembre 2016 sur son lieu de travail, un supermarché à Anthony, dans les Hauts-de-Seine. Ses collègues ne se doutaient pas alors que le jeune homme était un activiste, ayant participé à une opération commando à caractère subversif. Il y a laissé sa voiture et son job.
    Jugé en comparution immédiate, il reconnaît les faits: «j’ai attaqué l’ambassade, j’étais le chauffeur et c’était ma voiture. J’ai forcé la porte. Puis ça a duré deux minutes, on a lancé des cocktails Molotov et on est reparti en courant.»

    A LIRE AUSSI: La crise congolaise s’invite sur le territoire français

    Bilan: des dégâts matériel, et aucun blessé. Aujourd’hui, Herold se confie sur ses motivations: «on a fait ça pour interpeller les Français, pour leur demander de changer leur politique !» Herold s’interrompt puis lâche, dépité: «mettez des dictateurs si vous voulez, mais au moins changez-les!» Au motif politique, s’ajoute une expérience personnelle. Depuis son enfance, il nourrit une haine contre le Parti congolais du Travail (PCT).

    «Mon père travaillait avec Pierre Ngolo, ancien secrétaire général du PCT, raconte le jeune homme. Quand il est mort, ils nous ont abandonnés. On a dit à ma mère qu’il y avait plein de veuves et qu’elle n’avait droit à rien. On a vécu dans la misère parce qu’on n’avait pas les bons passe-droits, ni les bonnes relations.»

    « Lorsqu’on a entendu que Sassou voulait changer la constitution, on a tout compris. »

    «On est arrivé en France en 2012, j’avais 20 ans. Je ne voulais pas que les Congolais vivent ce que j’ai vécu, je voulais libérer ce pays», raconte Herold. Il entre dans un cercle d’activistes et commence à participer à des manifestations où il rencontre Donald «Imperator». Cet ancien gérant d’une bibliothèque de Pointe-Noire a gardé souvenirs douloureux de la guerre civile: une mère battue devant lui, des cousins abattus et lui un pistolet collé sur la tempe à 15 ans.

    «On savait qu’il allait couper l’électricité, encercler les opposants. On savait qu’avec lui personne d’autre ne pouvait gagner.
    Malgré cela, on a voulu y croire. J’ai pleuré le jour où on a annoncé les résultats. Personne ne disait rien, François Hollande, le président français, n’a rien dit. On s’est senti abandonnés et on est partis à la confrontation.»

    Le discours des opposants se radicalise. «Arrivé au pouvoir par un coup d’état en 1997, Denis Sassou-Nguesso ne lâchera rien par les urnes», nous expliquent plusieurs opposants rencontrés à Paris. Le cercle autour du président sortant s’est réduit, de nombreux conseillers l’ont lâchés. Restent ses plus proches, sa famille qui tient les clefs de l’économie dont son fils Denis Christel poursuivi par la justice australienne. Cela ressemble à une fin de règne, mais comme un vieux lion, Sassou s’accroche.

    Le spectacle est peu réjouissant pour les Congolais, mais il y a pire: des vagues de répression dans le Sud de Brazza, des opposants emprisonnés et les bombardements dans le Pool. Herold rejoint le groupe des «Mouvement des combattants congolais à Paris». Il gagne le surnom de «petit maître». «On nous appelle les résistants combattants de Brazzaville», dit-il. Guy Mafimba, un représentant de l’opposant André Okombi Salissa, les encourage ouvertement à agir ces jeunes qu’il qualifie de résistants. Il compare le «Congo Libre» à la «France libre» du général de Gaulle.

    « Brazzaville était capitale de la France libre, aujourd’hui Paris est la capitale du Congo libre »

    Le groupe de «résistants» se contente d’abord de piéger les responsables politiques en déplacement à Paris en leur envoyant des œufs et de la farine. «Notre objectif est de leur faire sentir qu’ils ne sont pas tranquilles quand ils viennent à Paris.»

    Dans l’organisation, Donald dit «Imperator» joue le rôle de tuteur. Ensemble, ils décident de porter un coup aux représentants d’un pays qu’ils n’appellent plus le Congo, mais «Sassouland». Trois jeunes «combattants» vont constituer l’équipe: outre le jeune Herold, Bran dit «Mendela» un ancien enfant-soldat qui vit au Havre et Faye.

    Devant les juges, l’avocat défendra le geste politique, celui de résistants face à l’oppresseur. Il y aurait été question de la France sous Vichy, des actes de sabotages organisés par la résistance aujourd’hui vantés dans les livres d’histoires. Herold n’a pas d’antécédents judiciaires, il écopera d’une peine minimale. Bran va être condamné à une peine de prison ferme à cause d’un antécédent, Faye est jugé aujourd’hui, mardi 18 octobre à la 6ème chambre du Palais de Justice de Paris.

    En attendant que ces amis retrouvent leur liberté, Herald pointe au commissariat chaque semaine et cherche un nouvel emploi. Son rêve: rentrer un jour chez lui dans un Congo qui aura fermé le chapitre du «Sassouland».

  11. Anonyme dit :

    Cette soit disant église du Congo est une HONTE, pour la religion qu’elle est censée représenter.

  12. Mudumango dit :

    Au regret de constater que comme dans tous propos (ecclesiatique ou pas) ‘quand c’est touffu, long et composite, ça entreprends au moins d’une non clarté, au plus d’une confusion (délibérée?). Or il est de notoriété publique que « Quand c’est confus, c’est louche et quand c’est louche c’est qu’il y a un loup »
    LE MEME MESSAGE CHRETIEN D’AMOUR ET DE PAIX A AUSSI ETE DIT PAR UN AUTRE EPISCOPAT CONGOLAIS DE L’AUTRE RIVE. MAIS CELUI – LA A ETE D’UNE CLARTE LIMPIDE : LA DEMOCRATIE C’EST LE RESPECT DES REGLES ET DE LA VOIX DU PEUPLE, ET PUISQUE VOX POPULI – VOX DEI, CEUX QUI S’ACCROCHENT AU POUVOIR AU PRIX DU SANG INNOCENT COURENT LE CHATIEMENT DIVIN

    Une même eglise catholique romaine – 2 épiscopats distants d’à peine 5km et 2 messages de paix et de démocratie! TROUVEZ L’INTRUS!

  13. Londi dit :

    L’Eglise est dans son rôle lorsqu’elle travaille à réveiller les consciences endormies par la peur et la fatalité pour faire face à ce qui se présente ni plus ni moins comme une confiscation de la dignité humaine. La peur, cette arme fatale doit être mise à nu pour sortir progressivement le peuple de cet état qui bloque toute initiative et maintient un statu quo dommageable pour tous ceux qui sont sous les bombes.

    Cette église s’exprime dans un contexte colonisé par le Mythe de la division Nord / Sud, le mal endémique d’une société en mal de leader charismatique qui le tirerait vers le haut de l’entonnoir politique congolais, vers l’ouverture, Ce Mythe influe sur les décisions essentielles que cette Eglise doit pendre. Elles ne peuvent se définir que sur le plus petit commun dénominateur qui consiste à un rappel des valeurs, des règles régissant une société en paix et des outils de gestion de crise comme le Dialogue.

    Le 24/12/2015, tout le monde se rappelle de le Message de Noël 2014 des évêques du Congo, intitulé: «Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’Il aime», dans lequel il donnait leur point de vue sur le référendum de Sassou, qui avait fait couler beaucoup d’encre sur le fait que le document n’avait pas été validé par tout l’episcopat du Congo. Ils se positionnaient clairement pour le maintien de la Constitution de 2002. Cela n’était pas faux. Voilà ce que l’on pouvait lire dans le journal français La Croix,du 24/10/2014, je cite, « La hiérarchie semble paralysée par des contradictions internes. « Les neuf évêques de la conférence épiscopale sont divisés », témoigne un acteur de l’Église congolaise, « les deux originaires du nord, la région de Sassou Nguesso, penchent plutôt du côté présidentiel. Les trois évêques européens, deux Français et un Espagnol, ne se sentent pas autorisés à dénoncer les dérives actuelles au motif qu’ils ne sont pas Congolais. Enfin, les quatre évêques du sud ne veulent pas braquer leurs collègues du Nord. ». Ce mal est aussi présent au niveau de l’Eglise. Ce mythe, cette duperie a colonisé tous les esprits même les environnements les plus inattendus. Il ne faut donc pas s’étonner des prises de position de principe.

    Malgré tout, les Prélats congolais ont proposé dans ce fameux message que « l’alternance au pouvoir devienne une règle intangible et immuable pour notre démocratie. Car, l’Eglise n’approuve pas la Constitution de groupes dirigeants restreints qui usurpent le pouvoir de l’État au profit de leur intérêt particuliers ou à des fins idéologiques (cf. Compendium de la DSE, n°406).
    C’est là le principe de l’Etat de droit, dans lequel la souveraineté appartient à la loi et non pas aux volontés arbitraires des hommes. ». Ce principe qu’ils rappellent, ici, est la contradicition principale de la situation poilitique actuelle au Congo.

    En prenant ces positions, l’Eglise est parfois confrontée à des situations qui peuvent apparaître rocambolesques ou curieuses selon. Aussi curieux que cela puisse paraître, l’Église catholique s’est toujours fermement engagée, dans notre société, pour affronter les crises graves. Point n’est besoin ici de les rappeler, un Curé est même devenu Président. Mais, une chose est aussi vraie, c’est que chaque fois qu’elle est intervenue, les langues se sont toujours déliées, et ce à tort ou à raison. «Aujourd’hui plus qu’hier», beaucoup sont convaincus et pensent qu’en intervenant dans le domaine sociopolitique, l’Église fait la politique. Elle se substitue à un parti politique. Elle s’ingère en politique. Pire, elle se constitue en un parti politique de l’opposition. Dans ce contexte, l’enseignement sociopolitique de l’Eglise est simplement assimilé à un système politique et, donc, à une idéologie, c’est-à-dire à la dictature d’une réalité partielle, qui devient la valeur suprême. Ce faisant, l’Église sort de son terrain naturel religieux (spirituel) pour entrer dans celui de la société, la politique ou l’économique, «le vivre ensemble», une expression tellement à la mode et galvaudée par certains hommes politiques véreux.

    Au-delà, les prises de position de cette Eglise congolaise me paraissent plus ambitieuses que celles de certains de nos opposants. Ils apportent leur pierre à l’édifice en rappelant les principes régaliens qui doivent prévaloir dans un Etat de Droit. Tout le monde a sa part de recommandations et de rappel avec ces mots qui, à mon oreille sonnent très fort, je cite, « « le développement est le nouveau nom de la paix» (PP, n. 76). Les pouvoirs publics sont tenus de promouvoir le développement intégral du peuple congolais. Malheureusement, le constat est amer, malgré quelques progrès à féliciter dans la mise en place des infrastructures de base (routes, ponts, etc); notre pays est encore loin des objectifs de développement. Car le vrai développement garantit les biens élémentaires de l’homme (droit à l’alimentation, droit à l’éducation, droit aux soins de santé de qualité, droit à la justice, bref droit à la vie). L’homme n’est en paix que quand il a le nécessaire pour vivre. Malheureusement, comme signalé plus haut, le niveau de vie dans la plupart des familles congolaises laisse à désirer. Il est incontestable qu’au Congo la pauvreté est grandissante, le chômage des jeunes semble sans issue, même celui des diplômés et cela constitue un obstacle majeur à la consolidation de la paix. Elle n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice ». Ceci me va parfaitement.

    L’Eglise, par définition, est un conglomérat de dogmes non transgressables, son enseignement puise dans ceux-ci pour prêcher la morale, le bien-vivre en société, la justice sociale et la solidarité. Elle couvre un spectre large du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest avec des fidèles aux convictions différentes et des partis politiques éthnocentrés qu’elle doit fédérer. Elle est donc conditionnée par ce contexte et leur message s’en trouve impacté. Nous souhaitons tous qu’elle prenne position clairement contre Sassou. C’est aussi mon souhait mais sur quel mot d’ordre ? Sassou dégage ? Non, elle ne peut prêcher que le dialogue, je cite, « Nous, Evêques du Congo, vous rappelons que le dialogue véritable constitue la pierre angulaire de toute vraie démocratie. Nous demandons vivement à nos responsables politiques d’œuvrer dans ce sens en vue du retour définitif de la paix au Congo en général et dans le Pool en particulier. Que l’Etat prenne ses responsabilités de garant de la paix et de l’unité nationale ». Cette prise de position s’inscrit dans le rôle social de l’Eglise. A moins que l’Episcopat congolais ressuscite la « Théologie de la libération », apparue en Amérique latine dans les années 68 et qui a certainement influencé le Pape actuel sur certains aspects de son discours..

    Que dit la « théologie de la libération »?

    Prenant sa source dans une expérience de contemplation, de compassion, d’indignation et d’engagement aux côtés des plus pauvres, la théologie de la libération offre une réponse spécifique à toutes les communautés opprimées : «La théologie de la libération dit aux pauvres que la situation qu’ils vivent actuellement n’est pas voulue par Dieu», dira Gustavo Gutiérrez.

    Elle repose sur la prise de conscience que les pauvres attendent un libération réelle et qu’il est vain de parler du Christ et du salut qu’il apporte si ce salut n’est pas immédiat. Le critère le plus précis de l’authenticité évangélique est donc la lutte contre la pauvreté. « La création d’une société juste et fraternelle est le salut des êtres humains, si par salut nous entendons le passage du moins humain au plus humain. On ne peut pas être chrétien aujourd’hui sans un engagement de libération » Gustavo Gutierrez

    Mais ceci est une affaire !

  14. VAL DE NANTES dit :

    LES hommes en soutane congolais , sont à l’image de leurs poltrons compatriotes , prolixes en théories futiles , mais incapacitants sur l’action concrète capable d’émousser les ardeurs terroristes de SASSOU ;
    Ceux d’en face ont pris résolument faits et causes pour la population de la RDC , sans être sous la soutane du pape .

  15. Londi dit :

    Il est aussi intéressant, à défaut d’être prolixe, de faire partager les propositions aux autres pour la richesse du débat. Ce qui est plus dommageable, ce sont les préjugés qui consistent à porter des jugments de valeur sans fondement, aucun. Les invectives sont résomument stériles et la critique facile ne peut être que préjudiciable, n’est-ce pas ? Nous attendons ces fameuses actions concrètes de la part de celles et ceux qui s’en gargarisent le palais à longueur des journées. Pour l’instant, rien à l’horizon !

    Les contradictions qui traversent la RDC ne sont pas forcément transponsables en RDC. Affirmer ceci, c’est mal connaître la réalité sociologique de son pays. Jusqu’à preuve du contraire leur épiscopat n’est pas traversé par les mêmes problématiques, éthnocentrées, qu’au Congo.

  16. Londi dit :

    Lire, Les contradictions qui traversent la RDC ne sont pas forcément transponsables au Congo. Désolé !

  17. mwangou dit :

    Si on devait tout se dire, tout raconter, il faudrait alors que cessent les discours… on entend des militaires miliciens qui, finalement se retrouvent sous et avec leur conscience, dire : »mais qu’est-ce que sassou a contre les laris? »
    le dimanche, l’hélico a tellement bombardé qu’une messe dans le village Makana a du être interrompue, le prêtre lui-même ayant pris peur, a-t-on appris… Comme quoi, on peut aussi bien se méfier de la paix du Christ quand les armes sont si proches…
    soyons compatissants. Mais surtout, revenons sur terre…on ne condamne personne, mais le premier principe de la paix, c’est de savoir que la vie est une nécessité.

  18. Anonyme dit :

    « Si tu es neutre en situation d’injustice, alors sache que tu as choisi le côté de l’oppresseur. »
    Desmond TUTU

    Les Evèques du Congo n’en sont pas moins des hommes et lorsqu’on est en face d’une barbarie que l’on soit homme d’église ou pas il faut savoir s’impliquer et désigner le mal ou il se trouve.
    Ces hommes d’églises cohabitent pour la plus part depuis 33 ans avec sassou, ils en connaissent tous les rouages et les turpitudes alors rester dans le statu quo c’est prendre fait et cause pour le bourreau.

    Ils ont un devoir moral envers le peuple et leur fonction les rends encore plus responsable de ce fait.
    Aucune excuse ne peut leur être accordée face à cette infamie..

  19. enfant de Komono dit :

    l Egise catholique = Jesuites = Ordre de Malte = beaucoup de sectes obscures = franc macons = sassou = egale , egale , …. meme Equipe . donc en conclusion , Sassou est le maitre des eveques du Congo , parceque il parle avecleur Chef sans protocole , leur prix c est le sang , donc cette declaration fait partie du protocole

  20. VAL DE NANTES dit :

    @ANONYME UN LITRE DE NTSAMBA , je valide .ON VEUT DU CARDINAL MALOULA , pour croiser le fer avec ce monstre .
    Les postures mielleuses , ne les honorent pas .La petite récitation de l’enfant de KOMONO , mérite méditation .

  21. MOUYONDZI dit :

    Chers évêques, avant tout, je vous exhorte de restituer la dotation des véhicules 4×4 reçus de Sassou, ainsi que des sommes d’argent. Ce n’est qu’à ce moment où vous pouvez avoir une conscience libre et tranquille. Posez vous la question de savoir pourquoi la RCA vient d’avoir un cardinal et non le Congo. Vous êtes une honte pour l’église catholique, votre silence est coupable et assimilable à la traîtrise. Je suis un catholique pratiquant de la paroisse saint Jean Bosco de Fonds Tié-Tié à Pointe Noire, depuis un certain temps, je n’assiste plus aux messes car déçu par l’attitude mafieuse de l’épiscopat Congolais. Dieu=Eglise=Peuple.

    Nous allons lancer sous peu une campagne de dénonciation au niveau de la jeunesse de la paroisse Saint Jean Bosco pour mettre à nu votre traîtrise.

    Votre,
    Cordialement

  22. haitienne dit :

    Le congolais lambda qui vit au Congo comprend l’attitude prudente de l’épiscopat catholique obligé de naviguer dans les eaux boueuses et dangereuses à l’excès du fleuve tribalisme notamment avec son point d’orgue: le clivage nord/sud. Tous les congolais savent que si l’église prend parti pour l’un des deux camps ; le pays s’embrasera au bout d’à peine 48 heures. Ne l’oublions pas, le congolais est très, très, très violent.

    Solution: prenons notre mal en patience : celui qui a pris la peine de nous envoyer sur cette terre ne nous abandonnera jamais.

  23. Anonyme dit :

    haitienne
    Dans la vie il faut savoir prendre parti lorsque la morale et la vie des gens est en jeux. Nous ne faisons pas face à une simple altercation entre deux camps mais à la domination et l’asservissement de tout un peuple par une famille qui pille et détruit allègrement le pays à ses seuls fins personnelles.
    Trop facile de dédouaner l’église qui sait et se taie, lorsque l’on se tait devant tant d’injustices et que l’on a une haute fonction morale on est dans la compromission.

  24. Londi dit :

    Une action concrète que j’approuve complètement, lancer des pétitions au sein des paroisses respectives pour mettre les curés sous pression. Toute initiative pouvant acccélérer le processus de prise de conscience et accélérer l’insurrection populaire est la bienvenue. Les outils de résolution de ce conflit se trouvent entre les mains des groupes organisés, comme les paroissiens, les syndicats et les corps institués, même si nous sommes conscients qu’ils sont pour la plupart noyautés par le pouvoir.

    Les curés doivent porter les revendications de leurs ouailles, de leurs fidèles. Structurer la lutte en petits groupes pour lancer une dynamique de dépassement de la peur parce que le petit dictateur de Brazzaville exploite l’arme de la peur pour se maintenir au pouvoir. Il faut impulser cette idée au niveau de toutes les paroisses pour interpeller tout le clergé.

    Merci Mouyondzi !

  25. Pierre MOUKALA dit :

    La Bible, on peut la lire et l’interpréter dans le sens qu’on veut, surtout, pour des fonctionnaires de Dieu, ayant les poches pleines, vivant à des années lumières de la misère du pauvre paysan du Pool ou d’ailleurs.

    Il s’agit avant des spécialistes d’homélie dans lesquelles ils récitent leurs cours de théologie qui n’ont rien à avoir avec leur vie pratique.

    Autrement, se seraient rendus compte que dans la Bible, il y a aussi les versets suivants:

    De 31:8 L’Eternel marchera lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t’abandonnera point; ne crains point, et ne t’effraie point.

    2Ch 32:7 Fortifiez-vous et ayez du courage! Ne craignez point et ne soyez point effrayés devant le roi d’Assyrie et devant toute la multitude qui est avec lui; car avec nous il y a plus qu’avec lui.

  26. mizon dit :

    Message très important et bien reçu par ceux qui ont des oreilles pour entendre!

    Sans la paix, rien ne peut se faire.

    On comprend aisément que la paix du Congo dépend de la paix au Pool. En effet, lorsqu’un membre souffre, l’ensemble du corps souffre. Le Pool est un membre du corps appelé CONGO. Or, à chaque fois, pour un rien, le Pool fait les frais d’intrigues politiciennes et la guerre arrive si vite ! Comme si, presqu’à tous les coups, on attend que ça!

    Qui est derrière cette situation récurrente?

    Est-ce que pour tuer une mouche, on a besoin d’un fusil?

    L’hélico a été acquis pour la défense du pays contre des envahisseurs et non pour être utilisé maladroitement, sans efficacité, avec des dégâts collatéraux pour le peuple qui n’a rien à voir avec le pouvoir !

    S’ils savent qui fout la merde au Pool (Ntumi, par conséquent!), pourquoi tardent-ils à le cueillir ? Faites vite, débarrassez-nous en!Car, un réel fils du Pool ne peut s’amuser à faire souffrir ses propres parents, c’est insensé et diabolique !!!.

  27. mwangou dit :

    A Mizon
    c’est bien dit. Mais par ailleurs, qui aujourd’hui pense un seul instant à la suite des faits politiques depuis le 20/10/15? Sassou nguesso va ainsi récidiver avec des trucs du genre transition flexible, et autre trouvaille pctéenne…Qui se pose encore la question de savoir, quelle est la période de validité des dispositions transitoires de la constitution actuelle? Personne… c’est cela entre autres, la raison des faits dans le Pool… Il ne s'(agit pas plus de Ntoumi, que de saborder la capacité de réflexion de tout le monde, pour mieux imposer ses vues…Personne ne saura crier au viol constitutionnel, car tout le monde sauf sassou nguesso bien sur, regarde le Pool…
    Dans la semaine africaine d’hier, une madame Adoua témoigne sur la mission que lui a confiée la vierge marie… voilà qu’on va dans le bon sens pour sassou nguesso…Vive la tranquillité des esprits! Repentons nous même après avoir sacrifier l’avenir des autres, favoriser les meurtres et assassinats, l’appauvrissement des uns et l’imprescriptible enrichissement des autres qui ont le culot de se faire passer pour des donateurs heureux, ceux qui pensent aux orphelins, pour ainsi gagner le pardon de dieu lui qui est si juste et dont la justice ne peut se discuter…qu’un jour, vous vous retrouvez au paradis avec sassou nguesso, ne soyez pas surpris…car lui aura financé la construction des églises en favorisant la casse des écoles…

  28. Dieu m'a dit Honte à vous hommes d'Eglise dit :

    Ah enfin une parole officielle de l’épiscopat congolaise? Moi qui ait promis ne plus commenter l’actualité brulante du pays mais m’abîmé dans la prière, Je suis contraint de sortir de mon désert hurler haro contre cette prise de position tiède insipide et hypocrite. Mais comment se taire face à ce topo faux des hommes sensés marchés dans la vérité du Christ et porteur de la bonne nouvelle? Mais hélas qui font tout le contraire incapable de clamer une parole forte contre le génocide qui se poursuit au Pool, incapable d’appeler à des actions symboliques en faveurs de la paix de la prière et des populations du Pool tuées et meurtries dans leur chaire, comme le font les congolais de la diaspora.
    Je suis catho pratiquant et je ne nie pas ma foi mais j’ai honte de l’Église de Brazzaville parce que c’est d’Elle qu’il s’agit. Un Évêque en l’occurrence Mgr Milandou qui porte le discours officiellement de sassou dans sa soutane et dans sa bouche en disant clairement et devant tous  » que le mal du Pool c’est Ntoumi  » et que lui ne se sacrifierait pas pour le pool ou le Congo. et Bloquons du coup toutes les initiatives des autres prélats de l’Église de Brazzaville . Ah la honte. Corrompus Ils le sont jusqu’à la moelle épinière. Responsable du génocide du Pool Ils le seront devant Dieu et les hommes.

  29. le fils du pays dit :

    @Mr Mwangou,merci pour notre texte qui nous edifie sur la situation de notre pays.
    Decimer les populations Congolaises,une operation planifiee longtemps entre Mr Sassou et ses officines.
    Je tiens a le réitérer que le Congo a cesse d’exister depuis le 31 juillet 1968 date a laquelle Mr Ngouabi et ses amis bien manipules par les services français sont arrives au centre du pouvoir, dans son sac a dos un servile de l’empire français(Mr Sassou).
    Jusqu’a present a mes yeux,seuls les cadres Congolais qui ont fait partie de l’équipe du President Massamba Debat et ceux de l’équipe de Mr Milongo qui se sont distingues, c’est a dire qui sortent du lot (par leur competence,leur capacité de discerner, leur amour pour le pays et leur moralité).
    Le Congo d’aujourd’hui ne possède les cadres civils et militaires que de nom.
    Comment Mr Nkonta et Mr Mvouba pour ne citer que ces deux peuvent -ils assister a les tueries des populations Congolaises sans se démarquer de l’homme qui les orchestre.
    Hier Mr Moudilou dans un texte faisait de façon subtile les éloges du machiavélisme de Mr Sassou alors qu’il se dit être l’homme de droit.C’est hallucinant,le comportement des fameux cadres Congolais dans leur grande majorité.

  30. le fils du pays dit :

    Bon,je peux affirmer sans équivoque que la proliferation des fameuses Eglises au Congo est financée par le regime en place.Les fameux pasteurs qui n’ont de pasteurs que le nom touchent les salaires mensuels pour ce travail de détournement de l’attention du peuple Congolais sur les vrais problèmes du pays qu’ils font.Je connais un cousin(pasteur) d’un ami qui figure sur cette grille salariale.Il touche 200,000 cfa chaque mois.
    Quand je parcours les commentaires sur cette page certains intervenants continuent a croire que tout ce qui est dans la bible est vrai. Arretez d’avoir les illusions avec les religions venues d’ailleurs a travers par exemple la fameuse mission civilisatrice( une escroquerie).Les français (les blancs)eux memes n’ont aucune illusion avec la religion chrétienne etc..
    Je leur recommande d’aller l lire es anciens textes Kemet(Egyptiens),la vraie vérité s’y trouve.

  31. DOMINIQUE MAF dit :

    BANDEKO BA CONGOLAIS,
    IL NOUS REVIENT DE VOUS DIRE QUE MGR ERNEST KOMBO; LE CARDINAL EMILE BIAYENDA; MGR BARTHÉLEMY BATANTOU; MGR SINDA; LES DEUX ABBÉS ABATTUS AU BOULEVARD DES ARMÉES CONDUISANT LES RÉFUGIÉS DU SEMINAIRE DE KINSOUNDI VERS BRAZZAVILLE NORD; LES PASTEURS KIMBAGUISTES, SALUTISTES, PROTESTANTS, LES PRÊTRES CATHOLIQUES ROMAINS ET ORTHODOXES MASSACRÉS À MINDOULI, ETC… QUAND TOUS CES RELIGIEUX MORTS POUR LA CAUSE DU CONGO ENTENDENT CETTE TRICHERIE DE DISCOURS DE NOS ÉVÊQUES AU FOND DE LEURS TOMBES, ILS PLEURENT, OUI, ILS SE DISENT OÙ EST CE QU’ILS AMÈNENT CETTE ÉGLISE CES EVEQUES DE SASSOU NGUESSO, UNE EGLISE HIER POURTANT PROTECTRICE DE LA CAUSE SOCIALE DU PEUPLE, PROTECTRICE DE LA NATION …..
    QUAND LES ÉVÊQUES ONT PEUR DE DIRE LA VÉRITÉ; QUAND ILS TRICHENT POUR NE PAS ETRE DU COTÉ DE LA VÉRITÉ, ALORS, L’ÉGLISE S’EST EFFONDRÉE…
    DANS LEUR DISCOURS, CONTRAIREMENT À LA PRÉSIDENCE DE MGR AIMÉ PORTELLA LUI QUI AVAIT DIT À SASSOU NGUESSO DE NE PAS CHANGER LA CONSTITUTION, AUJOURD’HUI LES ÉVÊQUES PROTÈGENT SASSOU NGUESSO QUI EST DANS LE FAUX, C’EST INCROYABLE. LES ÉVÊQUES QUITTENT LA MISSION PASTORALE POUR REGARDER LE MATÉRIEL, C’EST HONTEUX , TRISTE ET RÉVOLTANT…
    LES ÉVÊQUES FONT HONTE À L’ÉGLISE. SI EN RD CONGO, RCA, GABON, COTE D’IVOIRE, CABINDA, ETC… L’ÉGLISE EST DU COTÉ DU PEUPLE, AU CONGO-BRAZZAVILLE SASSOU NGUESSO A ACHETÉ CETTE MÊME ÉGLISE . AINSI, IL EST IMPOSSIBLE POUR UN INTELLECTUEL CONGOLAIS SÉRIEUX DE CAUTIONNER CETTE BÊTISE. COMMENT CONSTRUIRE LA PAIX QUAND VOUS PROTEGEZ SASSOU NGUESSO QUI BRISE LA PAIX DEPUIS PLUS DE 40 ANS…..

  32. Anonyme dit :

    Les Évêques du Congo et surtout pour le premier d’entre eux ….Milandou , une honte pour le pays, une honte pour la religion.

  33. VAL DE NANTES dit :

    MGR MILANDOU une erreur de casting religieux ,il faut l’admettre .Véritable souche au milieu d’un champ de ruines .
    Bientôt il priera avec les oiseaux venus du pool , car il aura laissé exterminer , par peur politique , ces propres parents .
    MILANDOU ou un hibou satanique contemplatif , PORTELA doit en penser beaucoup . Du coup il rata la possibilité d’être cardinal ,alors que son petit de BANGUI en est devenu .

  34. Dieu m'a dit Pensés profondes pour le Pool et Congo Unissons nos prières dit :

    L’arme de l’ Église est sa force morale. L’Église est un objecteur de conscience. Nos évêques corrompus ont plus peur d’un homme en l’occurrence sassou que du diable. Ils n’ont plus la crainte de Dieu. En ces tristes jours où le Pool est bombardé et entrain d’être rayé de la carte du Congo qui lui même est au fond du gouffre tant les souffrances des congolais sont innommables, pensées profondes et prières pour ses enfants ses jeunes ses femmes ses hommes et toutes ses personnes blessés et sans soins ou affamés et errant dans les forêts lorsqu’ils ne sont pas tout simplement abattus comme des chiens.
    Que la Puissance salvatrice de YAHVÉ nous vienne en aide, stimule les consciences, abaisse l’orgueil et libère le Congo tout le Congo.

  35. Dieu m'a dit Pensés profondes pour le Pool et Congo Unissons nos prières dit :

    ….personnes blessées… affamées …

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