Les folies dépensières de l’autocrate congolais se cantonnaient, il y a encore quelques années, à la célébration des mariages de sa trop nombreuse marmaille et d’anniversaires fastueux. Le Trésor Public congolais, qui paye tout en espèces, a à peine digéré les deux forums qui viennent de se dérouler à Brazzaville, qu’il se prépare à un décaissement massif pour couvrir un important voyage en Chine. L’occasion en est la célébration du 50ème anniversaire des relations sino-congolaises. La Cour de Mpila-Oyo s’y déplacera au grand complet pour fêter, fêter et fêter encore !
La population à 90% sous le seuil de pauvreté, à 40% souffrant de malnutrition, regarde encore impuissante, et sans piper mot, les parasites indigènes et exotiques dévorer la richesse nationale dans ses folles cérémonies et réjouissances.
Les récentes manifestations organisées par Richard Attias à Brazzaville, bien qu’elles avaient ravi de plaisir l’autocrate congolais et comblé son ego, n’ont eu aucun retentissement à l’international dans quelque média influent, de la presse écrite ou télévisée. Un écho complètement nul !
Dans cet environnement d’un pouvoir congolais dédié à l’ostentatoire et au superflu, Il ne se passe pas de jour, au moins de semaine, que le nouveau riche, propriétaire d’un Etat pétrolier, ne s’engage dans une folle dépense. Il y a un mois c’était un pipeline de Pointe Noire à Oyo d’un milliard de dollars (500 milliards FCFA); il y a quelques semaines un cadeau fiscal de 550 milliards de FCFA (1,1 milliard de dollars) sur 3 ans (2014-15-16) à un ami pétrolier (bloqué temporairement au Sénat) ; Un engagement de 90 millions d’euros pour Africanews (60 milliards FCFA), le complexe sportif de la CAN 2015 à réaliser pour un montant de 380 milliards de FCFA ; l’extension du port minéralier de Pointe Noire pour également près de 500 milliards de FCFA et le tout dernier projet, un mémorial de l’esclavage à Louango confié à l’architecte français Wilmotte, sûrement une petite folie à 100 milliards ! Tous ces engagements décidés en petit comité familial et qui ne tarderont pas bientôt à sur-endetter le Congo sans que les conditions de vie de la population s’améliorent, bien au contraire… !
A l’instar de Monsieur Jourdain, le Bourgeois Gentilhomme de Molière 350 années plus tôt, le magot dont il jouit à sa guise a fini par attirer la convoitise de vautours et de coquins. L’essentiel était de le flatter et de prétendre travailler à sa gloire ; ce qu’apprécie par-dessus tout celui qui se voit président à vie, et même éternellement président grâce à quelques fétiches ! Depuis une quinzaine d’années, le filon ne s’est pas tari, bien au contraire. Des chefs d’Etat sont venus y piocher. Jacob Zuma, Boni Yayi, Faure Eyadema et même Ouattara n’ont pas raté une occasion de venir y remplir leurs poches. Backchichville méritant plus que jamais son surnom.
Le Forum Forbes Africa, en juillet 2012 et 2013, avait attiré quelques demi-pointures entrainées par Lucien Ebata ; Dominique de Villepin, Jean François Copé, Christine Ockrent, Dov Zerah ancien patron de l’AFD. Les manifestations organisées par Richard Attias ont rassemblé, elles, des personnalités importantes ; éminentes peut-on souligner avant qu’elles ne soient venues se déshonorer et se salir dans une des pires dictatures qui sévissent actuellement en Afrique.
Quatre prix Nobel, un ancien président du Mexique, des journalistes « has been » (qui ont compté, mais ne comptent plus), des tas d’autres invités. N’allez surtout pas croire que ces personnes soient venues pour les beaux yeux de l’Empereur ! Toutes ont été payées ! Sûrement même avant de prendre l’avion. On se croirait au début de l’ère coloniale lorsque nos ancêtres échangeaient l’or et les diamants contre de la verroterie et de la pacotille… !
Alors que la misère n’a jamais été aussi grande, le dictateur a dû dépenser au moins 500 millions de FCFA pour faire venir les prix Nobel à Brazzaville : l’Irlandaise Mary Robinson, le Finlandais Martti Ahtisaari, l’Egyptien Mohamed al-Baradei et le Bengladeshi Muhammad Yunus. En voici la preuve !
Il ne faut surtout pas croire que l’organisateur de ce couronnement de la cupidité et de la bêtise humaine, soit un génie des relations publiques. Il existe des agences comme Celibrity Talent International (http://www.celebritytalent.net/index.php ) chez lesquelles vous pouvez engager tout ce que le monde compte de célèbre dans n’importe quel domaine : sport, politique, musique, art etc.. Il suffit de payer ! Dans le monde actuel, tout se paye ou s’achète ! Pour le plus grand bonheur de l’autocrate congolais, qui enrichit au passage quelques intermédiaires… !
De Bill Clinton, à Tony Blair en passant par Schroeder et Sarkozy ; pas l’ex-femme, l’ex-président ! Clinton est à 250 millions de FCFA (500.000$) les deux heures, Schroeder à 75 millions FCFA (150.000$) et François Fillon seulement 20 millions de FCFA. Mais ceux-là ne viendraient pas à Brazzaville même pour 3 fois plus !
Le Nobel de la Paix Muhammad Yumus a dû facturer au tarif fort sa prestation et son déplacement, comme ses collègues. Quant au coût total de l’organisation des deux forums, on peut tabler raisonnablement entre 7 et 10 millions d’euros (5 à 7 milliards de FCFA). Il faut surtout remarquer que les hommes politiques français évitent maintenant de se montrer à Brazzaville au côté de Sassou NGuesso, dorénavant infréquentable ! (Sauf Jean-Yves Le Drian, Centrafrique oblige… !) Ils ne sont pas venus ! Yamina Benguigui pourtant une habituée de Mpila n’y pas montré le bout de son nez. Il est vrai qu’après la remarque du président congolais sur Thomas Fabius l’exercice n’est plus très aisé… !
Oui, les salles étaient pleines, les buffets garnis et le champagne coulait à flots comme c’est l’habitude au Congo. Ces profiteurs de la misère congolaise n’ont pas cherché à la voir, aveuglés qu’ils sont par les fortunes que le dictateur jette à leurs pieds.
Ce déplacement à Brazzaville restera à vie comme une tâche dans leur biographie, mais le calvaire des Congolais, malgré le soutien que ces invités et leurs organisateurs apportent à leur tortionnaire, prendra bientôt fin.
Quant à la « fondation pour la paix » que l’homme du 16 décembre 2013 (1), destructeur multirécidiviste de Brazzaville à l’arme lourde, a décidé de créer, elle apparaitra vite comme une supercherie de plus.
Dans sa « philosophie de l’histoire », Hegel s’appuie sur le principe que « la raison gouverne le monde » ! « C’est la prise de conscience, d’une part, du véritable but ultime du monde, d’autre part, de la réalisation de ce but dans le monde : devant cette ultime finalité et sa réalisation dans le monde, le mal ne peut plus subsister et perd toute validité propre. »
Le mal ne peut plus subsister car la raison gouverne le monde ! Le mal absolu qu’est Sassou NGuesso disparaîtra avec ses folies dépensières et la raison prévaudra de nouveau, bientôt, au Congo !
Rigobert OSSEBI
Diffusé le 17 février 2014, par www.congo-liberty.org
(1) Arrestation du Colonel Marcel Ntsourou
NOIR C’EST NOIR, IL N’Y A PLUS D’ESPOIR, VOILÀ COMMENT UN PRÉSIDENT NÈGRE DISTRIBUE L’ARGENT DE SON PEUPLE À UN RAMASSIS DE VAUTOURS ET DE COURTISANS.
SASSOU NGUESSO EST MAUDIT ET FOU, ET LES CONGOLAIS AUSSI CAR IL LE VALENT BIEN.
LA RACE NOIRE EST ET SERA TOUJOURS LA DERNIÈRE DU MONDE !
Nous sommes tous des menteurs. Nous savons tous depuis Ngouabi, sassou détournait l’argent public. Nous l’avions chassé mais alors quels sont ceux qui sont allés à Maya-Maya pour l’attendre à sa descente d’avion? Nous savons aussi qu’il est sanguinaire mais alors pourquoi avions chassé LISSOUBA? Aujourd’hui personne ne descend dans la rue pour crier sassou a tout volé et si c’était un gouvernement de civils, les « ministrables » sortis de grandes écoles de Paris allaient mettre les bâtons dans les roues de ceux qui veulent réellement travailler pour le Congo. Maintenant danser, :pleurnicher votre salut viendra de « dieu » des nguesso.
CONGOLAISES ET CONGOLAIS SACHEZ TRES BIEN L’IMAGE DU CANCRE SASSOU EST EXACTEMENT CELLE DE BOKASSA. IL ROULE SON PEUPLE COMME AU MOYEN AGE.
POUR CEUX QUI CONNAISSENT L’HISTOIRE DE BOKASSA, NE ME DIRA PAS LE CONTRAIRE.
J’AI PEUR QUE LE CONGO SE RESSEMBLE A LA CENTRAFRIQUE, APRES LE DEPART DE CE CANCRE.
LE POISSON POURRIT-IL TOUJOURS PAR LA TÊTE?
le poisson pourrit toujours par la tête ; ce proverbe chinois est bien connu. Il signifie dans les grandes lignes que lorsqu’il y a un dysfonctionnement dans une organisation, qu’elle soit entreprise, association, état…, c’est celui qui est à la tête qui en est responsable.
Quand la tête est pourrit, elle est pourrit…
LE POISSON POURRIT-IL TOUJOURS PAR LA TÊTE?
le poisson pourrit toujours par la tête ; ce proverbe chinois est bien connu. Il signifie dans les grandes lignes que lorsqu’il y a un dysfonctionnement dans une organisation, qu’elle soit entreprise, association, état…, c’est celui qui est à la tête qui en est responsable.
Quand la tête est pourrit, elle est pourrit…
Le Congo du roi Dictateur Sassou Nguesso est à l’image d’une grande cour de récréation que chacun de nous a peut-être eu l’occasion d’observer dans les cours d’école de n’importe quel pays – cela veut dire que nous sommes en présence d’une gouvernance juvénile et infantile où les règles du jeu sont fixées ou dictées par le(s) plus fort(s) de la cour de récré.
Il faut donc des adultes pour dire aux enfants – stop, la grande récré c’est fini !
sassou a confiance a la france il sera la pour tjr car la politique francaise le soutien
Tous ces faits montres que la psychiatrie lourde doit s’imposer à la l’individu Sassou nguesso Denis et puis l’internement à ville Evrard ( hôpital psychiatrique ) vraiment même les supporters de sassou sont des fous !!!!