Moshen Hojeij volera bientôt dans l’avion de Sassou Denis – Les photos exclusives du Falcon 7x

Notre adieu en quelques photos

La communauté libanaise du Congo Brazzaville, à l’approche de la vente du Falcon 7X présidentiel, le 3 octobre prochain, est très remontée contre Moshen Hojeij. Elle n’est pas tendre avec celui que le Congo avait accueilli et qui lui avait accordé un statut de réfugié. Ses affirmations sur les origines de la créance de Commisimpex rejoignent, toutes, le témoignage du ministre Jean-Luc Malekat que Congo Liberty avait publié au début de l’année 2021.

La justice congolaise n’a jamais combattu la société de Moshen Hojeij, au Congo,  qu’à fleuret  moucheté. Ce qui lui a été d’un grand bénéfice devant les tribunaux français où il apparait comme une grande victime du système Sassou, alors qu’il en est un « coucou », un usurpateur davantage qu’un bénéficiaire…

Nous arrivons donc à l’épilogue de ce long bras de fer aéronautique par la vente de l’avion présidentiel. Les équipes congolaises de juristes, comme les françaises ont été en dessous de tout. Et tous les officiels incompétents, mouillés dans cette affaire, restent à leur poste de Florent Tsiba au ministre Bininga en passant également par leurs conseillers…

Très curieusement, comme il est possible de le découvrir dans le cahier des charges de la vente aux enchères, le créancier poursuivant (Commisimpex) pourra participer aux enchères le 3 octobre prochain, à Bordeaux.

Assuré de remporter la vente ainsi faussée, qu’il pourra payer avec la monnaie de singe de sa créance, il est fort à parier que le patron de Commisimpex s’en servira avec le double délice d’une victoire sur la République du Congo et sur Denis Sassou Nguesso.

De source officielle congolaise contactée par Congo Liberty, les décisions de justice qui ont autorisé la vente du Falcon 7X ne comportaient cette tolérance, curieux passe-droit, d’une participation du « créancier poursuivant » à la vente aux enchères qu’il a obtenue. Ce qui laisse penser que jusqu’à la dernière minute cette vente, dans ces conditions, pourrait être contestée.

Néanmoins, Congo Liberty vous propose de vous rendre sur le site InterEnchères .com pour dire adieu à ce bien de la République dont Sassou Nguesso a longtemps joui. Rien n’a jamais été trop beau lui, l’ancien ministre de la défense de Marien N’Gouabi qu’il a égorgé. « Tout pour le peuple, rien que pour le peuple ! »  https://www.interencheres.com/vehicules/dassault-falcon-7x-615557/lot-73424699.html 

Les Congolais pleurent misère comme jamais ! Et ce Falcon 7X,  a été offert à Commisimpex via des protocoles suspects, rédigés 5 ou 6 semaines après l’arrivée au pouvoir de Pascal Lissouba, par Clément Mouamba (ancien conseiller économique de Sassou 1) évidemment complice pour plomber son mandat ; puis, par la suite, par Jean Dominique Okemba qui n’en avait pas la légitimité et tout autant complice…

Demain, comme cet aéronef, notre pays sera vendu à l’encan au terme des décennies de son pillage organisé par Denis Sassou et son clan. Combien de millions de Congolais nous rejoindront  dans la Diaspora, remplacés par des Chinois, des Turcs, des Libanais et des Rwandais ?

Bel avion ! Très bel avion ! Les selleries ont été fournies par Hermès. L’habillage intérieur de l’appareil est souligné d’acajou de Cuba… Le désordre apparent de la cabine, protégée pour les visites avant la vente, masque la beauté de l’appareil. Voilà le luxe dont se satisfont les Nguesso et qui bientôt se retrouvera sur l’aéroport de Beyrouth !

Dans quelques jours Congo-Liberty vous offrira des photos de l’intérieur du dernier palais volant de l’Empereur Denis Sassou Nguesso.

Ecair, feue compagnie nationale congolaise, avait commandé deux Dreamliner chez Boeing, via Privatair, (la compagnie privée suisse, rachetée en sous-main par les Nguesso et acculée à la faillite). L’un a été vendu à Roman Abramovitch, le célèbre oligarque russe, qui en a fait son avion personnel. Le jour du déclenchement de « l’opération spéciale » déclenchée par Poutine, l’ami personnel de Denis Sassou Nguesso, l’avion était stationné sur l’aéroport de Nice. Il a vite été mis à l’abri en Turquie. L’autre Boeing d’ECair est passé de main en main, afin de brouiller les pistes, et serait celui qu’utilise maintenant Denis Sassou Nguesso. Lors de son dernier voyage à New-York, de crainte qu’il ne soit saisi, l’avion est reparti aussitôt sur Dakar. Il est revenu aux USA qu’à la fin du séjour new-yorkais de Denis Sassou Nguesso.

Un jour ou l’autre, tous nos voleurs, sans exception, seront repris et répondront de leurs crimes !

La Rédaction

Diffusé le 27 septembre 2023, par www.congo-liberty.org

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5 réponses à Moshen Hojeij volera bientôt dans l’avion de Sassou Denis – Les photos exclusives du Falcon 7x

  1. Samba dia Moupata dit :

    Dans cette affaire, Sassou Denis doit répondre devant un juge indépendant pour haute trahison contre le Congo Brazzaville ! En effet c’est Sassou Denis qui en connivence avec Moshen Hojeij invente un emprunt pour nuire le professeur Lissouba ! Voilà les retombées d’un fou furieux a la tête du pays ! Aujourd’hui le pays perd tous ses biens immobiliers en France à cause de la folie d’homme.

  2. Val de Nantes. dit :

    Sassou jouit impunément de l’argent public, avec la prétention d’en être le propriétaire..
    Voilà où nous mène la pseudo démocratie, qui se contente de servir les libéralités criminelles d’un satrape venu d’oyo.
    L’argent public il en fait ce qu’il veut. La trame institutionnelle taillée à sa mesure l’y autorise,tant les congolais, ignorants des visées hédonistes de son chef mafieux, ne se rebelleront jamais…
    Dans quel pays africain, a – t-on vu une telle infamie ??.. Cela montre l’étendue de la médiocrité congénitale de Sassou, dans la supposée gestion des affaires du pays.

  3. BEMBA dit :

    J’ai du respect et de la considération pour Jean Luc Maleka et le site Congoliberty. Mais j’ai l’impression que JLMaleka fait le médecin après la mort. Les gens attendaient les révélations depuis des mois voir des années pour coincer les maffieux. Aujourd’hui..

  4. Commissaire Priseur agréé dit :

    En dehors de toute considération politique sur la capacité des intervenants qui agissent au nom de la République du Congo, on ne peut que regretter leur incapacité manifeste à défendre les intérêts de ce pays.
    Comment peut-on tolérer que le Commissaire priseur, qui a été désigné par une décision de justice française, publie des photos de la cabine du Falcon 7X Présidentiel, dans un pareil état de désordre et avec une paire de chaussures (sales) en plein milieu de l’allée ?
    Le premier devoir d’un Commissaire Priseur est de mettre en valeur le produit qu’il propose à la vente. Pour un bien de cette qualité, il aurait fallu le mettre en scène, de la même manière qu’il est d’usage de le faire pour un hôte de marque. L’appareil doit être parfaitement rangé et pourquoi pas agrémenté de quelques décorations florales. Des bijoux, ou des montres de valeur, sont photographiés dans leur écrin ou sur un beau support, pas sur un coin de table ou un papier journal !
    La personne physique ou morale qui a les moyens et le désir de s’offrir un jet privé de cette qualité ne peut qu’être dégoutée par cette paire de chaussures et craindre un état de saleté avancée de l’intérieur de cet appareil. Bien entendu, cet avion a été parfaitement entretenu, et il serait étonnant que cela soit le cas.
    Ce que nous pouvons déduire de cette présentation peu appétissante, c’est qu’il y a une volonté, de la part du Commissaire Priseur et du créancier dont il est question dans votre article, de voir partir l’avion présidentiel au prix le plus bas possible. Ce qui n’est pas l’intérêt de la République du Congo et sème le doute sur les intentions réelles des organisateurs de cette vente.
    Que font les ministres, les conseillers, les juristes qui voient comme nous les photos en question ?
    Quelle incompétence !!!

  5. Val de Nantes. dit :

    Le malheur du Congo Brazzaville est celui d’avoir rencontré Sassou. En soi le Congo Brazzaville est un pays béni par dame nature ; mais la cupidité,la mauvaise foi, l’a- patriotisme de Sassou l’ont transformé en usine à gaz.
    Les situations ubuesques dont est il victime sont la manifestation de l’incompétence d’un homme dont le pouvoir politique résulte de la violation incessante de la volonté générale.
    Le problème du Congo Brazzaville a un nom : Sassou. Coopté par la France,du fait de son immoralité légendaire ,marquée par des coups d’État, qui ont détruit tant de vies des congolais , l’homme semble se prendre pour le Dieu du Congo Brazzaville,lui , pauvre villageois venu d’Edou…
    De la démocratie libérale le Congo Brazzaville ne connait que le nom . L’expérience d’une vie démocratique demeure une énigme existentielle pour nombre des congolais épris de justice sociale et de patriotisme… pour qui le concept de paix sociale est un horizon imaginaire , une fiction.
    Le Congo Brazzaville,tel Sisyphe,est un éternel recommencement, où le début d’une meilleure vie se termine par une désillusion politique. Ce qui motive les plus éclairés à conceptualiser des nouvelles installations pouvant garantir de manière pérenne et irréversible au peuple congolais un cadre de vie politique taillé à la réalité sociologue, économique, et anthropologique de notre pays.
    La transposition la pensée institutionnelle française au Congo Brazzaville a montré ses insuffisances économiques et politiques.
    Une meilleure constitution pensée à l’aune des nouvelles exigences mondiales dont la question écologique…
    Le Congo Brazzaville aura l’obligation intellectuelle de se singulariser sur le plan institutionnel,au niveau de l’Afrique centrale pour prouver à la communauté internationale sa transubstantiation politique. Autrement dit, le passage de la démocratie autoritaire à une démocratie véritablement libérale ,fondée sur l’autonomie des économies régionales..
    La gestion centralisée des ressources naturelles constitue jusqu’à ce jour un talon d’Achille pour le commun des politiques congolais, d’où l’évidence d’un modèle économique de type fédéral..
    Maintenant,ceux qui ont idéalisé un modèle économique idyllique et infaillible, peuvent se faire connaître au moyen d’une dialectique institutionnelle… Le débat est lancé…
    Le Congo Brazzaville que nous nous représentons, après Sassou sera celui,soumis au tribunal de la raison plutôt qu’à l’aventure politique…
    Nous aurons trop souffert pour nous servir une autre pénitence… Comme dirait le grand Aristote _: la cause efficiente de ce nouveau Congo Brazzaville sera le congolais érudit._. »..

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