« Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre. »
Winston Churchill
Pouvons-nous éviter la guerre sans tomber dans le déshonneur ?
Depuis le début de cette crise, nous avons tenté de prêcher la voie du milieu, celle du bon sens élémentaire : Mettre l’église au milieu du village, rassembler et reconstruire. Oublier ce qui nous divise pour être plus unis que jamais comme le recommande notre hymne national. Les choses étaient simples et claires : Après deux mandats constitutionnels, Sassou devait quitter le pouvoir pour établir une tradition d’alternance pacifique au Congo. Craignait-il pour ce qu’on aurait pu lui reprocher, nous nous engagions en échange à lui garantir une sortie honorable. Il ne l’a pas fait, malgré les multiples appels à la raison.
Est-il trop tard maintenant ?
Ayant forcé le changement de constitution et anticipé l’élection présidentielle, Sassou se retrouve dans une situation inconfortable. On lui a certainement fait croire qu’il pouvait gagner cette élection. Tout le monde constate que la victoire imposée est pire qu’une défaite acceptée. Ce triomphe sans gloire le pousse aujourd’hui à réclamer la reconnaissance de ses challengers. La nouvelle constitution impose-t-elle au vainqueur de l’élection d’attendre la reconnaissance des vaincus avant de pouvoir régner ?
La situation tourne même à l’absurde. Mokoko était à deux doigts de reconnaître la victoire de Sassou. La télé était déjà devant sa villa, prête à recueillir sa déclaration. Tout le monde sait aujourd’hui que l’ex-ambassadeur français Vidon et l’homme d’affaires Olivier avaient réussi à le convaincre. Prétextant l’insoutenable souffrance imposée aux populations du Pool, Mokoko était sur le point de signer la reconnaissance exigée de lui par le pouvoir. Les raisons qui l’ont poussé à se rétracter à la dernière minute restent mystérieuses. Mokoko serait-il aujourd’hui en prison s’il avait reconnu la victoire de Sassou ?
Mokoko pris au piège infernal du schisme nord-sud
Le sud du Congo, Pointe-Noire en tête, où la soif d’alternance était et reste toujours immense, a voté pour Mokoko. L’espoir était probablement le suivant : En tant que général, Mokoko tiendrait tête à Sassou. En tant que nordiste son positionnement allait priver Sassou de l’épouvantail que constitue pour beaucoup de nordistes la perte du pouvoir en faveur du sud. Les résultats électoraux du nord restent à ce jour, sujets à caution, étant donné le fait que l’opposition n’avait pas assez de représentants dans les bureaux de la partie septentrionale. Il est donc difficile d’évaluer l’adhésion du nord-Congo à la candidature de Mokoko. Une nouvelle thèse a vu le jour : Mokoko était le cheval de Troie que les sudistes ont utilisé afin qu’il récupère le pouvoir fort du nordiste Sassou avant de se le faire voler par les méchants sudistes. Pauvre Congo !
Mokoko avait-il un plan B ?
Tout le monde y a cru ou a voulu y croire. Au vu de ce qui se passe aujourd’hui, on peut supposer deux choses : Soit il avait un plan B qui n’a pas fonctionné, soit il n’en avait pas du tout. Inutile à présent d’épiloguer sur la responsabilité des uns et des autres. La question qui doit nous préoccuper est la suivante : Comment sortir Mokoko de la prison où il croupit pour des raisons purement politiques, fallacieuses et connues de tous ?
Trois possibilités peuvent être évoquées :
- Les populations qui ont soutenu Mokoko exigent sa libération. Elles l’imposent au besoin par une grande manifestation. Elles ont confié leur espoir à Mokoko qui s’est engagé à les libérer d’un régime qui viole la constitution et étouffe la démocratie. Le minimum qu’elles doivent à Mokoko, c’est de le soutenir dans les épreuves qu’il subit injustement. Or, à voir la passivité de la population, on est en droit de se poser des questions.
Les chances de réussite de cette possibilité sont très faibles. En effet, le peuple traumatisé par de longues guerres dévastatrices ne se voit pas en mesure de venir à bout d’un régime enfermé dans une fuite en avant. D’autre part, qui ira sortir Mokoko de sa prison ? Les Sudistes qui l’ont plébiscité ou les Nordistes dont il est apparenté du point de vue ethnique ? Les idéalistes font des incantations selon lesquelles, le peuple uni du nord au sud ira un jour au secours de Mokoko. Le peuple désabusé aurait-il cru à un miracle en envoyant le général au casse-pipe ? L’histoire nous le dira.
- Des militaires organisent une opération pour obtenir la libération de leur frère d’armes.
Des bruits courent que des unités entières de l’armée auraient été désarmées à la dernière minute avant la présidentielle de mars 2016 pour éviter des mutineries. Y aurait-il eu un plan B qui aurait été éventé ? Le pouvoir a-t-il agi par anticipation ? L’armée a-t-elle été prise de court par ce fait accompli ? Autant de questions et bien d’autres qui restent sans réponse aujourd’hui. Là aussi, l’histoire nous dira ce qui s’est réellement passé.
Ces deux hypothèses restent du domaine du possible. Cependant, elles exigent du temps pour se mettre en place. Or l’état de santé de Mokoko se dégrade à vue d’œil. Nous courons droit vers l’irréparable. Les dernières images du général ne sont pas rassurantes. Chaque jour qui passe le rapproche de l’issue fatale. La mort de Mokoko déclenchera-t-elle la révolte tant attendue et tant souhaitée par les uns et tant redoutée par les autres ? Ou au contraire restera-t-elle un dégât collatéral dans la tumultueuse vie politique d’un pays qui se prépare déjà en coulisse à une nième guerre civile ?
On a entendu les gens de Makoua menacer de descendre sur Oyo au cas où il arrivait quelque chose à Mokoko. Aux dernières nouvelles, ils auraient été largement corrompus pour ne pas bouger. On a entendu des Congolais prédire un bain de sang au cas où le pouvoir traverserait la ligne rouge. Mokoko a été emprisonné, personne n’a bougé le petit doigt. A l’allure où vont les choses, Mokoko pourrait mourir demain, nul ne sera étonné que rien ne se passe. Et sa mort aura été cruelle, diabolique, inutile et programmée.
La diaspora
De nombreuses voix s’élèvent au pays pour demander à la diaspora de faire quelque chose. Inutile de répéter que la solution au problème congolais devra se trouver au Congo et entre Congolais. Si la diaspora et la communauté internationale peuvent apporter leur contribution, c’est en appoint aux solutions recherchées sur place par ceux qui vivent quotidiennement une tragédie à huis-clos. D’une part, ceux que hante la peur de perdre le pouvoir et de l’autre, ceux soumis à la répression d’un pouvoir déstabilisé par une crise post-électorale sans précédent couplée à une crise économique dévastatrice. Nul ne peut ignorer que la diaspora joue un rôle important dans la sensibilisation de l’opinion publique internationale sur la situation du Congo. Elle participe à la pression financière et économique dans le but de pousser le pouvoir à la négociation afin d’aboutir à une solution politique globale. Sur ce point, un certain succès a été atteint. La diaspora aurait-elle choisi son camp, celui de l’opposition ou peut-elle user du détachement que permet la distance pour encourager le vrai dialogue qui fait tant défaut au Congo ?
Malheureusement, la grande majorité de notre diaspora ne brille pas par la modération et la pondération. A des milliers de kilomètres de Brazzaville, nombreux sont nos concitoyens qui ne mettent jamais les pieds à Brazza au prétexte que leur vie serait menacée mais qui passent leur temps à insulter le pouvoir pour sa tyrannie et l’opposition pour sa couardise. Nous aurions même l’opposition la plus bête du monde et le pouvoir le plus idiot de la planète. Eux seuls, irréprochables immaculés à la science infuse auraient la clé du problème congolais. Ils seraient prêts à aller libérer le peuple congolais de la barbarie et nettoyer le paysage politique congolais des miasmes du PCT et affiliés. Leur arme de prédilection ? Appeler le peuple à sortir dans la rue pour renverser le pouvoir. Leur argument ? On ne chasse pas une dictature sans prendre les armes. On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Et qui sont les œufs ? Pas eux, bien sûr, mais le pauvre peuple qui doit se mettre en avant. Eux, ils sont justes bons à bomber le torse dans le dos des autres. Ils seront pourtant les premiers à revendiquer la victoire et à se partager les postes ministériels bien avant la chute du pouvoir.
Où sont donc ceux qui depuis Paris avaient organisé l’arrivée triomphale de Mokoko à Brazza ? Pourquoi ne l’ont-ils pas accompagné à Brazza ? Pourquoi ne descendent-ils pas au Congo sortir le général des griffes du pouvoir ?
La troisième voie
Soulignons d’emblée qu’elle sera totalement inutile si le pouvoir arrive à s’imposer ou si l’opposition arrive à prendre le dessus. Dans les deux cas, les risques d’une guerre civile à la libyenne, irakienne ou syrienne sont très réels. Pour le moment, nous n’y sommes pas encore et tant que c’est le cas, il faut continuer à prôner un dialogue franc basé sur l’exigence démocratique d’une alternance pacifique. Utopie ? Bien sûr ! Car pour le pouvoir le dialogue a longtemps été synonyme d’escroquerie politique tandis que l’opposition le considère comme une perte de temps. Et le peuple, que pense-t-il ?
Nous parlons tous au nom du peuple, mais feignons d’ignorer que le peuple est profondément divisé entre le nord et le sud. De surcroît, ce peuple craint la guerre comme une peste pour l’avoir éprouvée dans sa chair et ses biens pendant de trop longs mois et de trop longues années. Nous faisons semblant d’ignorer que le Nord-Congo n’est pas rassuré par l’après-Sassou. Ce dernier sera-t-il fait de règlements de compte aveugles où tout nordiste sera tenu pour responsable de la gestion du PCT ? Nous fermons les yeux sur les mega-meetings d’octobre 2015 et de mars 2016 pendant lesquels les refrains en Kongo et kituba n’avaient rien de rassurant, quand on entendait des masses hurler « Kongo dieto bâ mbuta ba sisa dio » (Le Congo, un héritage de nos ancêtres). Je ne sais pas si à ce moment, les Kongo qui hurlaient croyaient qu’ils avaient les mêmes ancêtres que les Ngalas. Et que dire du refrain « Tata pesa beto ngolo, ya ku nuane mvita yayi…Sassou me kuamisa beto, beto ke vutuka manima vé » (Dieu, donne-nous la force de mener ce combat….Sassou nous a harcelés…nous ne reculerons pas. » Ceux qui le chantaient, se sentaient-ils réellement solidaires des galériens de Talangaï-Mikalou ou Impfondo ou pensaient-ils plutôt leur heure de gloire enfin venue ?
Diaspora : Démarche pratique
Comment la diaspora peut-elle contribuer à décrisper la situation au Congo ? Nous proposons une démarche simple : Organiser un voyage groupé (par charter ?) pour aller exprimer sur place notre ras-le-bol et proposer un dialogue réellement inclusif et responsable avec des objectifs bien précis basés sur la garantie de l’alternance politique. C’est l’occasion de voir le courage de ceux qui, cachés derrière des écrans d’ordinateurs et des pseudonymes demandent sans cesse à nos compatriotes de descendre dans la rue. Le courage d’aller affronter le pouvoir les mains nues par la seule force de nos arguments. Ceux qui passent leurs journées à insulter le pouvoir et l’opposition sont invités à descendre les premiers sur le ring des arguments et à faire ce qu’ils ont toujours demandé aux autres : manifester face à un pouvoir violent. Nous irons ensemble demander la libération de Mokoko et la tenue d’un vrai dialogue.
J’entends déjà des voix s’élever pour critiquer la naïveté et l’utopie de la démarche. Peu importe. Je m’adresse ici au CONGO ETERNEL, celui qui veut se construire dans la paix et le rassemblement de tous, dans la justice et le progrès. Ce Congo-là n’a pas peur de se retrouver face à Sassou et de lui parler droit dans les yeux le langage de l’unité et de la concorde qui commencent par le strict respect des règles établies. Le langage de la paix et de la dignité que nous défendons tous. Et c’est au nom de cette dignité que nous exigeons la libération de Mokoko, de Paulin Makaya, de Libongo-Ngoka, de Modeste Boukadia et de tous les autres prisonniers politiques.
Modalités pratiques : Nous voulons organiser le plus tôt possible un vol de 250 ou 500 volontaires (et pourquoi pas plus ?) Nous associerons la presse internationale et des politiciens européens et américains pour témoigner sur le niveau de « démocratisation du Congo ». Chacun supportera son billet. Une contribution volontaire sera demandée à ceux qui soutiennent l’initiative, mais ont peur de faire le voyage. La contribution des peureux est aussi la bienvenue. Que le pouvoir nous arrête tous et nous enferme dans la même prison que Mokoko.
Nous voulons éviter la guerre au Congo, mais pas au prix du déshonneur et de la lâcheté. C’est pourquoi nous irons voir Sassou pour parler du CONGO ETERNEL, les yeux dans les yeux. Nous irons rassurer chaque Congolais qu’il y a un avenir national après Sassou. Et de même que nous exigeons aujourd’hui la libération de Mokoko et des autres prisonniers politiques, nous exigeons aujourd’hui et exigerons demain, avec la même force et le même courage, une retraite tranquille pour Sassou. Nous nous opposerons avec la même énergie à quelle que chasse aux sorcières que ce soit.
VIVE LE CONGO ETERNEL !
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Par Pascal MALANDA
Diffusé le 09 août 2016, par www.congo-liberty.org
Le général Jean Marie Michel MOKOKO a été lâchement abandonné par tous ceux qui bien avant qu’il se présente réclamaient sa candidature à cors et à cris.
Ne demandez pas demain à un autre Mokoko de se présenter pour défendre la cause lorsqu’on voit avec quelle ingratitude on laisse tomber l’homme qui voulait redonner sa fierté et sa dignité au peuple.
Pauvre Congo.
Enfin un article responsable digne d’un patriote.
UNITE dit: Dommage que les congolais n’aient pas compris que Mokoko seul ne pourra rien contre Sassou et son système mafieux. A ceux qui ont encore un brin de patriotisme, il n’est pas trop tard pour sauver les meubles.
MOKOKO N’EST PAS DALADIER!
MOKOKO n’a jamais voulu éviter la guerre au prix du déshonneur; Mokoko a suivi son tempérament de militaire formé dans le loyalisme de l’armée envers la république et ses institutions tel qu’enseigné en France!
Personnellement le problème se situe sur son attitude personnelle durant la crise de mars et avril où sa réapparition après une semi-clandestinité a été une grosse erreur.
Je ne le juge pas compte tenu de son grand age, mais que pouvait il attendre d’un rancunier comme Sassou en rentrant tranquillement chez lui???
Sassou n’a pas hésité à embastillé NSOUROU; ou faire torturer RUFIN KATAS, le Cobra qui avec de simples PMAK avaient mis neutralisé le commando qui devaitt foncer sur son domicile de MPILA. Sur les 5 qu’ils étaient seuls 3 sont tomb »s en défendant sa fameuse résidence de MPILA.
Pour le pouvoir Sassou est pret à tout, alors pourquoi MOKOKO n’a pas pris les précautions pour avoir une planque meme dans une ambassade amie???
Comment peut on se rebeller pour un leader dont le légalisme frise le mépris pour la rébellion? telle est la question pour moi.
J’adhère aux propositions relatives à un plan d’action tout en essayant de demeurer dans l’action clandestine.
Sassou commettra une grave erreur en tuant Mokoko ! Mokoko sera comme Lumumba . Le genre d’hommes qui n’ont pas besoin de gouverner pendant des décennies pour marquer l’histoire de leur pays car ils sont des martyrs ! Le contraire des dictatos qui meurent au pouvoir et que l’on a hâte de vite oublier.
L’exemple de Mobutu est épatant .Qui sait où il est enterré et qui pense encore à lui aujourd’hui ?
Un article patriotique écrit avec beaucoup de responsabilité et de réalité. Mokoko n’avait pas à prendre les précautions pour aller se planquer même dans une ambassade amie.
« Mokoko a suivi son tempérament de militaire formé dans le loyalisme de l’armée envers la république et ses institutions tel qu’enseigné en France! » comme souligné sur ce post. Mokoko n’est pas le genre a fuir ses responsabilités même à mourir.
Monsieur Malanda,vous aviez fait une belle analyse en faisant le tours de toute la situation politique en évitant de tomber dans cette fixation nord sud qui n’a d’existence que ceux des congolais qui croient éternellement au pouvoir ethnique et clanique refusant que la démocratie s’installe au congo.
J’ai aimé votre analyse sur la diaspora et les propositions que vous faites les concernant. Nous attendons qu’elle réagisse.
Libérer les Congolais en prison et tout le Congo n’est pas seulement le devoir des militaires,c’est la tache de tous les Congolais.Il y a des civils courageux et très aguerris qui peuvent faire mieux que ceux qui sont sortis des écoles militaires.
Les Congolais croisent,ils jouent a l’inaction,ils espèrent surtout ils attendent voir d’autres personnes faire le travail a leur place.Les Congolais doivent savoir qu’ils n’ont pas d’amis,ils doivent compter sur eux memes car personne, absolument personne ne viendra a leur rescousse.
Ils faut s’organiser et trouver les moyens propres pour mettre fin a ce regime.
Faites les collectes de fond, 1 euro par chaque Congolais.On peut faire de grandes choses avec les moyens de bord,d’autres peuples de la planète l’ont deja démontré.
La passivite ne mene nulle part.
Voilà un autre Paulin Makaya! Nous avons besoin des gens come vous au Congo! Si vous venez, nous marcherons avec vous. Vous faites la différence avec ces tocards qui sont assis dans leurs fauteuils et qui attendent que sassou les appelle pour venir prendre le pouvoir sur un plateau.
Les autre ne sont que des couards qui ont des gros mots mais ne savent rien faire. Ils sont nombreux; il n’y a qu’à les lire sur les Net. Ils veulent pousser les autres et les enfants des autres à la guerre, ils attendent la fin pour venir constater les massacres ou prendre les gros postes parce qu’ils sont le gros français.
Descendez au Congo, nous marcherons avec vous!
Et puis, cessez de parler de mokoko comme si c’est lui qui devait sauver le congo! il est mbochi comme son parent. Dans sa vidéo il avait déjà démontré qu’il avait une aversion pour les gens du sud!
Quand nous avions des opposants comme Tsaty Mabiala, Kolélas, Moukouéké, Pouélé et bien d’autres comme Dzon qu’on entends plus tous à la solde de sassou et qui ne savent que destabiliser les vrais opposants négocient en solo un semblant dialogue en catimini avec leur maître à penser, comment voulez vous que le sinisme de l’assassin sassou ne le conforte pas pour maintenir les Boukadia, Makaya, Mokoko, Tsourou, Limbongo Ngoka en prison.
Tant que ces nguirisés ne penseront qu’à leur petite personne et à leur avenir, sassou aura toujours la part belle pour pisser sur nos têtes. Nous passons notre temps ici à se lamenter mais personne ne propose rien de concrêt.
Malanda a proposé à la dispora de s’organiser pour venir en grand nombre et en une seule fois accompagnée des observateurs étrangers par vol spécial pour demander à sassou d’arrêter sa connerie.
Si celà peut se réaliser et que la diapora commence à mettre celà en oeuvre, qu’elle nous dise dans quel compte nous devons contribuer pour verser notre contribution. On verra comment sassou mettra toute la diaspora et tous les congolais ,opposition encore libre comprise qui viendront l’accueillir.
C’est un challenge qui, même audacieux vaut le coup d’être essayer car l’opposition avait râté l’occasion de faire partir sassou lors de son méga meeting au boulevard Alfred Raoul quand le peuple demandait d’aller au Palai pour réveiller encore sassou et lui dire que çà suffit.
Lui, sassou qui était dans la garde de Youlou en 1963 sait de quoi est capable le peuple quand il se revolte.
Aux Malanda, Mebilemono, Aya de Makoua, Mingwa, Otta, tous les membres des Assises de Paris, enfin tant d’autres de la diaspora nous vous attendons ici.
« J’entends déjà des voix s’élever pour critiquer la naïveté et l’utopie de la démarche »,
Voilà ce qui vous fait écrire l’intelligence intuitive, votre âme que vous feignez de ne pas écouter! Pourquoi ?
Ah Tâ Malanda!
CONGO ETERNEL ou NAIVETE ETERNELLE?
Au risque de titiller votre égo, l’intelligence collective congolaise ne vous a pas attendu pour imaginer ce retour groupé pour aller parler gentiment et poliment à Tâ Sassou.
RENSEIGNEZ-VOUS SUR CE QU’EST ADVENU DE L’OPERATION « EXODUS » DEJA PROPOSEE PAR LE PLUS AVERTI ET INCORRUPTIBLE PARMI NOUS!
Quand on semble dépasser par les évenements, on prends le temps de l’introspection et surtout du silence qui est d’or! (Conseil très amical)
Puisque le « Congo Eternel » n’a encore que 56 ans, je serais le 56ème inscrit de la liste de réservation pour le charter. Rappeler-moi quand les 55 premiers se seront déjà inscrits!
L’analyse étriquée est toujours un danger dans la période que nous traversons. Quand un frère comme Malanda parle du Congo entier, il ya quand même ceux d’ente nous qui continuent à parler nord sud. La fameuse vidéo dont un certain Mandilou se reclamait le montage pour se faire les poches à sassou ne finira jamais de couler autant d’encre.
Extrait de Brazzanews.
Tony Gilbert Moudilou le piégeur
La convocation du général s’est appuyée sur une vidéo (devenue célèbre par les soins du pouvoir de Sassou) où le prévenu envisageait faire un coup d’état .
L’auteur de cette vidéo qui « tue » (selon Marion Mandziba et Me Massengo Tiassé proches du général) serait Tony Gilbert Moudilou.
Le nom du « metteur en scène » était resté jusque là discret.
Pour la petite histoire
Tony Moudilou aurait contacté le général Mokoko en vue d’une banale affaire de titre de séjour de son fils. Pendant la conversation, Moudilou entraînera subrepticement son interlocuteur sur la politique de Sassou et l’éventualité de mener une action contre lui.
Le sieur Tony Moudilou mettra alors en contact le général Mokoko avec le faux agent de la DST qui apparaît dans le document filmé. Tony Moudilou, metteur en scène de la mortelle vidéo l’aurait ensuite vendue à Sassou moyennant 150 millions de fcfa, (30.000 euros).
Voilà pour le piège de Moudilou Tony.
Joint au téléphone, le supposé auteur de la vidéo a nié en bloc. « C’est de la diffamation, de la masturbation intellectuelle » a dit, très remonté Monsieur Tony Moudilou.
Cependant, dans un article paru dans Zenga-Mambu, celui qui se dit avocat écrit être l’auteur du « coup d’Etat » qu’on attribue à Mokoko.
Cet aveu de Mandilou a été publié le : 20/02/2016 dans Zenga Mambu. comme ci après.
Auteur: Tony Gilbert Moudilou.
Titre: « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant »
Même s’il peut se dédire comme tous les voleurs qui ne disent jamais la vérité cet article est encore présent dans zenga mambu. En droit, l’aveu est la reine des preuves. Mandilou qui se dit avocat le sait.
Munu, ne ramenez pas toujours le congo en terme du nord et sud. Cette recette ne donne que du poil à sassou qui manipule les exprits mesquins du sud au nord.
Au moment où nous parlons, c’est POUELE, MOUKOUKEKE, TSATY MABIALA et KOLELAS qui négocient avec sassou pour organiser un unième dialogue pour rechercher les postes pendant que Mokoko, Limbongo Ngoka, Tsourou, Banagadzala, Ngouabi etc et d’autres du nord supposés être au pouvoir du nord croupissent en prison.
N’ eût été des vaillants fils du sud comme Boukadio et Paulin Makaya, aucun sudiste de grande envergure comme vous aime ce vocable ne serait en prison.
Ne continuez pas donc à nous distraire à longueur de journée. Mokoko qui s’était senti piègé avait apporté cette vidéo à sassou lui même et cette affaire était close entre les deux puisqu’il a fait de lui par la suite son conseiller.
Aujourd’hui elle est denenue politique parce que sassou n’a pas voulu que MOKOKO soit candidat et l’a jetté en prison après qu’il ait volé l’élection qui conduisait Kolélas et Mokoko au deuxième tours.Kolélas s’est débiné et a préfèré reconnaître que c’est le 3è qui a été élu.
Il s’était peut être dit que devant MOKOKO, il ne passera pas et il valait mieux négocier avec sassou comme lui et ses amis le font en ce moment.On ne peut donc compter sur eux, ils ont choisi le camp de la facilité. Lumumba est mort pour le congo,il est devenu immortel. Mokoko est un mortel, s’il a été dit qu’il mourra pour la cause du congo seule l(histoire nous le dira.
….comme vous aimez ce vocable…..Aujourd’hui, elle est devenu politique……
bien dit mr Malanda
Shhhhhhhhh, faites ce que je vous dis, mais ne faites pas ce que je fais…
(oh oh oh, si ngué sika, oohh, ngué me séka! Hi hi hi hiiiiiiiiiiiiii!). Non, je ne rigole pas comme certains abonnes pretexteront de l’imaginer. Non, pas necessaire de torturer les machoires et les poumons.
Par ailleurs, pour revenir au sieur Malanda:
[…avec la même force et le même courage, une retraite tranquille pour Sassou. Nous nous opposerons avec la même énergie à quelle que chasse aux sorcières que ce soit.]
*Don’t you just love it, folks?* Sans commentaire supplémentaire. Cough!
Tiens, je pensais au Dreamliner d’Ethiopian Airlines (on pourrait aider dans ce sens, dans la faisabilité)… Peut-être que la dream-team des téméraires pourrait ainsi aussi descendre au Congo avec de ‘la manière’. Et sans oublier quand même, un petit tapis synthétique rouge, pour le petit gaillard quoi.
Veuillez toujours aviser, le cas échéant_
Chers compatriotes,
@ Cher Auteur, Pascal MALANDA
Je m’en doutais déjà depuis des mois, que certains compatriotes ne baisseront pas leurs bras de dispatcher çà et là le spectre d’une guerre entre les congolais du Nord contre les congolais du Sud.
Ce fond de commerce ne peut plus avoir de la conjoncture dans notre pays. Notre pays le Congo va trop mal. Le dénominateur commun qui fait de nous congolais s’appelle la constitution. Et celle-ci a donné à Sassou la chance de diriger le Congo avec un mandat qui termine dans quelques jours.
Je rappelle ici à tous ces marchands et autres adeptes de guerres tribales, que notre pays le Congo a tout donné à Sassou. Même la chance d’une sortie avec honneur à la fin de son règne.
Mais hélas, ce Monsieur Sassou n’a pas voulu entendre çà de cette oreille. Dans tous les cas, il est désormais trop tard pour lui et aussi pour vous cher auteur anonyme.
S’il existe des compatriotes qui trouveraient que c’est de lèse majestueux de demander à Sassou de respecter la loi fondamentale de son pays à la même enseigne que ses autres concitoyens, eh bien à ces congolais, tout comme à Mr Pascal MALANDA l’auteur, de cette dissonance, je leurs demanderai humblement d’aller se faire foutre. Sassou doit recevoir la pédagogie du commun des mortels. Il n’est pas plus congolais que les autres.
Nous exigeons de Sassou qu’il puisse respecter la loi fondamentale du Congo comme le font chaque jour des milliers et milliers des congolais. Il ne peut pas se substituer en un dieu dans notre pays.
Ce fond de commerce à base d’un tribalisme trivial que vous revenez nous vendre sous forme d’une guerre civile chaque fois que votre champion est en défensive, ne doit plus continuer de faire son ménage au Congo. Nous combattrons tous ces petits sorciers le moment venu.
Oui chers compatriotes, prenez espoir car il y a des congolais qui sont déterminés à éradiquer ce fléau anti social que nous appelons le tribalisme.
Après le départ de Sassou, nous imposerons un système des partis politiques ancrés dans une concurrence de philosophie idéologique sur la bonne gouvernance du pays et non des partis à appartenances tribales, claniques, d’épiceries familiales sans oublier le fanatisme aveugle de leurs adeptes.
Il n’y a pas de projet de guerre entre les congolais. Nous voulons tout simplement que chaque congolais respecte la loi de son pays et Sassou ne peut pas faire l’exception.
Et nous sommes prêts à le lui faire savoir dans quelques jours. Oui, chers compatriotes : Sassou doit quitter la tête du pays par tous les moyens. Que vous appeliez cela la guerre du Sud contre le Nord, cela n’engagera que votre mauvaise culture démocratique et surtout votre mauvaise foi intellectuelle.
Un nouveau CONGO naîtra après Sassou.
Vive le CONGO
Dans la lignée du machiavélisme du prefet-zident, il est fort à parier que si son intention est de liquider Mokoko, nous recevrons les nouvelles de sa mort longtemps après l’exécution du forfait. Le prefet-zident est joueur et aime s’adonner à ce jeu d’échec grandeur nature en imposant son timing. Pour le reste, continuez à vous dresser les uns contre les autres à la grande satisfaction du prefet-zident, en stigmatisant tout le monde. On ne va pas éternellement se renvoyer la faute. Les prisonniers politiques il y en a eu au sud dans les premières heures des indépendances, la période PCT 1.0 et pendant la colonisation. Aujourd’hui, il en a au nord, on ne va pas compter les points, car c’est juste ridicule. Quoiqu’il en soit, ce problème nord-sud, devra être mis à plat afin que nous passions à autre chose. L’ignorer serait faire comme le pouvoir actuel, c’est à dire la fuite en avant.
MOKOKO va peut être mourir de la conspiration objective des militaires du nord .Comment comprendre que , parmi ces hauts gradés , personne ne soit capable de tousser , afin de torturer les oreilles du coté des plateaux ,??
Le peuple congolais n’y pourra rien , si toutes choses égales par ailleurs ,c’est à dire que si des militaires courageux ne montrent pas le chemin .
C’est vrai que la tasse est pleine , mais malheureusement l’eau ne coule point .
L’une des explications fondamentales à cette déconfiture mokokienne , c’est l’antagonisme pouvoirique nord et sud, que brandissent les affidés du pouvoir .
Selon eux , perdre le pouvoir , c’est ne plus exister au CONGO BRAZZA ;
Mon cher Pascal Malanda, je suis avec plaisir vos analyses et propositions sur la situation de notre pays, le Congo. Je suis flatté par votre humilité quand je sais ce que vous êtes et ce que vous faites dans la vie. J’ai cependant une double requête à vous faire après lecture de ce dernier article. D’abord la réalité dite diaspora. Que regorge t-elle? Toutes les sensibilités sociopolitiques avec toutes ses divergences ou simplement une frange de personnes qui, du fait de vivre hors du pays, partagent la même conviction sur le Congo? Cette question est motivée par le projet que vous soumettez au public de la diaspora pour aller parler et entendre raison à Sassou. Ensuite, envisagez-vous de parler de Sassou non pas comme d’une personne mais comme d’un système? A mon avis il y a là un véritable enjeu. Sassou c’est des tentacules ad intra et ad extra. Négocier le départ de Sassou, comme je vous l’entends dire suppose une prise en compte de cette réalité. Les malheurs du Congo sont liés à un système.
Pour terminer, j’aimerai vous lire un peu plus sur le concept du « Congo éternel ». Il y a sûrement là une inspiration à situer les vicissitudes de ce temps-ci dans une perspective globalisante. Très fraternellement.
ISSEMI
Bonjour mr Malanda,
Qu’avez vous proposé quand le Pool est attaqué injustement par jalousie ?
LLL
Un monument d’enfantillages se voulant une analyse sérieuse. Mokoko vit une situation tragique et injuste. Sa place n’est pas en prison comme d’autres prisonniers d’opinion enfermés dans les prisons congolaises. Son refus de reconnaître le hold up électoral perpétré par Sassou est tout à son honneur et doit faire la fierté de tous les congolais. Maintenant, prétendre qu’attendri par la situation du Pool martyrisé il était prêt à reconnaître la victoire du tricheur Sassou mais, on ne sait pour quelle obscure raison il se serait ravisé, c’est du grand n’importe quoi. Arrêtons nous à son refus glorieux de refuser de reconnaître la victoire de Sassou. Ce geste est suffisant en soi.
Par ailleurs, prétendre qu’il aurait été plébiscité dans le sud relève de la propagande. Rappelons que selon les chiffres livrés après moults tergiversations par Bowao, Parfait Kolelas est arrivé en tête avec 30,5% des suffrages, Mokoko le suivant de près avec 28%. Dans ces conditions, qui est plébiscité au sud ? Mokoko ou Kolelas ? Soyons un brin sérieux. C’est ici le lieu de rappeler que les 8% attribués à Sassou correspondent au décompte insidieusement diffusé par Marion Mandzimba et compagnie plaçant Mokoko en tête avec 37%, Kolelas 19%, Tatsy Mabiala à 17%, Okombi à 13% ! Il a fallu une réaction énergique du clan Kolelas pour que Bowao rectifie le tir. Le malaise entre Kolelas et ses partenaires de l’opposition tire peut être sa source de cet épisode… Notons que le décompte présenté par Kolelas livré à la BBC est différent de celui de Bowao. Et comme si ça ne suffisait pas, depuis quelques mois on nous sert matin midi et soir du « Mokoko véritable vainqueur de l’élection » là où l’intéressé lui même affirme sur Rfi que « personne ne pouvait gagner cette élection au premier tour ». Tout ceci ne concourt nullement à la cohésion de l’opposition.
Il est également répété à l’envi que craignant sa défaite vis à vis de Mokoko, Kolelas aurait fait le choix de reconnaître la victoire de Sassou pour se ménager la position de futur chef de l’opposition après que les mêmes aient prédit qu’il visait le poste de Premier ministre sinon un poste au futur membre du gouvernement de Sassou. On le sait, il n’en a rien été. Un proverbe Fang dit » Tu tues le lion, tu le mange. Tu le blesses, tu es mangé ». Sasssou ne lui fera aucun cadeau. Il a largement démontré qu’il le briserait et ça a débuté avec l’interdiction à lui faite d’utiliser le sigle du MCDDI juste après qu’il ait placé le frère, Landry à la tête du parti. Par ailleurs, lors des législatives à venir, il ménagera des postes à Silou, Mvouba, Tchimbambéléla et Mampouya Hellot sans compter Yoka qui souhaitera peut être repiquer. Kolelas n’a à mon avis aucune chance de devenir le chef de l’opposition. En toute logique, la meilleure position pour lui (mais il est bien entendu trop bête pour le comprendre) est d’aller au second tour où il serait bien entendu balayé par Mokoko, les Mokolâtres qui bien entendu ne sont pas des tribalistes, imaginant mal que les gens du nord portent leur suffrage sur un mokongo…… de surcroît avec les chiffres surévalués du fichier électoral tant décrié, sa position dans cette hypothèse de puissant dauphin lui ouvrirait plus de perspectives (surtout si le fichier électoral est révisé) plutôt que d’attendre le plan de « délimitation des sols » de Sassou.
Quant à la constitution d’une délégation de 250 à 500 personnes devant se rendre à Brazzaville, il est toujours permis de rêver. La réponse a récemment été donnée par Donald Emperator, chef des combattants congolais Interviewé après le très récent congrès des congolais de la diaspora. Que nous dit-il ? « lorsque l’information se répand que Mabiala se trouve à l’hôtel…(j’ai oublié le nom), nous ne sommes que 3 ou 4 pékins à faire le pied de grue devant l’hôtel »…. Voici pour le courage de la diaspora. Quelqu’un a par ailleurs évoqué l’opération « EXODUS » préconisée par un autre zozo de la diaspora…
Quant aux scenarii proposés par l’auteur, une révolte populaire relève une fois de plus (hélas) du fantasme, face à des individus incapables de se regrouper pour développer ensemble dans la confiance, des initiatives de liberté. Les gens ont peur de partager leur haine de la dictature, leur soif de liberté. C’est qu’ici, contrairement à la théorie marxiste, la conscience de classe est détournée, sinon subsumée par d’autres formes de subjectivations en particulier, le tribalisme….
Il suffit de lire les posts adressés par les uns et les autres pour réaliser que les congolais vivent dans un climat de défiance généralisé. Pour faire court, le peuple congolais est introuvable, la Nation est un leurre, la République, une lubie. La victoire de l’OBUMITRI est totale. Sassou, son grand chef a mené à son terme, le projet des ethnocrates de 1968.
La révolte de la pseudo armée est un fantasme supplémentaire car, en guise d’armée, nous avons une milice. Mokoko ne l’avait pas assez mesuré. Le cas Ntsourou, bon connaisseur de l’institution et un de ses piliers, aurait d’ailleurs du l’alerter sur la véritable nature de cette prétendue armée qu’il conviendra de détruire un jour, afin que les congolais puissent se parler sans arme pointée sur la tempe. Il est des pays en effet qui n’en possèdent pas et ne se portent pas plus mal (Le Costa rica, Panama, Ste Lucie et autres). Car, comme disaient les Guevaristes, nous n’avons pas besoin de casernes mais des écoles, universités, hôpitaux, bibliothèques, nous n’avons pas besoin de fusils, mais d’ordinateurs, livres, stylos etc..
Je doute fortement que Kolelas, Mokoko, Tsaty Mabiala, Munari aient la volonté de détruire, l’OBUMITRI, cet hydre décrit par Oyessi (qu’il me plait de lire de temps en temps), à plusieurs têtes. Nous avons affaire à des réformateurs et non à des révolutionnaires !
Désolé à tous d’avoir été aussi long
LLL
Après relecture, je m’aperçois que mon intervention comporte une répétition des termes « bien entendu ». Je sollicite votre indulgence.
LLL
Mais pour qui vous prennez-vous – vous pour exiger « une retraite tranquille » pour Sassou? On a fait un lavement des mains pendant la conférence nationale, et pour quels résultats? Ce même Sassou est revenu en 1997 après une guerre violente qui a fait des milliers de morts, et il continue à perpétrer la mort. Tous les congolais doivent comprendre que la vie humaine est sacrée, et qu’on ne peut pas tuer volontairement un être humain pour quels que motifs que ce soient. Je vous rappelle que la peine de mort n’existe plus dans le droit congolais, mais il reste la prison à vie. Si votre protégé Sassou a peur d’être exécuté, comme il l’a fait et sait le faire pour les autres (le goût du sang… le sang et les larmes des autres), il faut lui dire que le droit sera appliqué, et que Sassou doit répondre de ses actes. Il finira certainement sa vie en prison dans une cellule à la maison d’arrêt. Si votre protégé Sassou, a peur de finir en prison, alors qu’il aille se cacher chez ses amis chinois, où nous aurons beaucoup de mal à aller le chercher. Nous voulons construire un Congo, où le crime doit être banni, et donc puni sévèrement. De même, nous voulons construire un Congo, où l’enrichissement illicite sera interdit, et sévèrement sanctionné.
Malanda,
Tu nous sers un plat réchauffé que tu nous avais déjà fait goûté plus d’une fois. Pour toi, la solution = dialogue avec sassou.
Depuis que je suis sur congoliberty, c’est ta principale préoccupation. Déjà dans les coulisses, tu militais pour une sortie honorable pour sassou. L’avant référendum et le référendum sont passés. On croyait que le discours allait changer, malheureusement tu nous as resservi le même plat. Pendant les élections, le discours avait quelque peu changé avec le Cheval Okombi. Peu de temps après, te revoilà avec le même discours.
Malanda, nous sommes fatigués d’entendre le même refrain. Pourquoi? Parce que sassou ne veut pas de votre dialogue. Sassou veut mourir président et voir les congolais ramper sous ses pieds. Malanda, faut-il sortir de West Point ou de Cambridge pour saisir cette vérité?
Sassou nous a bien dit: celui qui prendra sa place n’est pas encore né! La vidéo est encore sur la toile. Vous voulez quoi? Une photo pour comprendre son état d’esprit?
Ne divertissez pas les congolais avec votre dialogue. Sassou ne dialoguera avec personne. Sassou ne permettra à personne de lui voler le pouvoir par des subterfuges du genre dialogue.
Les congolais n’auront pas Sassou deux fois avec le dialogue. Il a tiré les leçons de 1991-1992. Pour vous en convaincre, lisez l’interview qu’il donna à Jeuneafrique en 1991. Pour Sassou, le dialogue issu de la conférence nationale était une trahison; un coup de poignard dans son dos par des gens que son Antou avait invité à sa table.
Malanda, parlez d’autres choses à Sassou et son Antou; mais évitez de leur parler de dialogue qui ne leur sert pas. Le dialogue de 1991-1992 avait meurtri ce couple.
Bref, vous ne pouvez pas aller à la guerre sans connaître la psychologie de votre adversaire.
Vous parlez de la division nord-sud. Aujourd’hui, cette prétendue division est moins sûre car, de plus en plus des compatriotes du nord réalisent qu’ils sont pris en otages et exposés aux mêmes châtiments que leurs concitoyens du sud advenant une révolte de leur part contre Sassou. La preuve est que les politiciens du nord et leurs supporters se retrouvent en prison, certains tués ou disparus.
Le sudiste Kongo-Téké que je suis eut les larmes aux yeux quand je vis un jeune Mbochi s’en prendre à un adjudant-chef qui voulait l’empêcher de brandir une pancarte contre Sassou. C’était lors des manifestations de septembre 2015. L’événement eut lieu à Talangaï et Brazzanews avait publié cette information. Un parent de ce jeune était aussi contre Sassou.
les lignes bougent aujourd’hui en ce qui concerne cette barrière sud-nord. Le phénomène Mokoko a contribué à démonté ce piège tendu aux congolais en mars 1977.
Les congolais de 1977 ne sont pas les mêmes que ceux d’aujourd’hui. Beaucoup de gens sont allés à l’école et Internet et autres médias sociaux sont à leur disposition. Aussi, ne continuons pas à voir les choses avec les lunettes de nos grands-parents qui voyaient tout en sud et nord.
Merci, frère, je ne souhaite pas dire autre chose que « Merci « . Voilà un article qui fait une introspection de la situation dans laquelle se trouve Mokoko et les conclusions devraient être approuvées par tout le monde, ici. Il y a une proposition concrète sur la table. Débattons-en. Cherchons les voies et moyens pour pouvoir la rendre viable.
Quelle idée !! Laisser la vie sauve et tranquille à Sassou? Non jamais.
C’est une mauvaise renaissance pour le pays. Le nouveau Congo sera guidé par la justice, la démocratie et l’égalité.
Aussi, ceux qui violent et tuent des compatriotes, qui pillent ou bradent les richesses du peuple souverain, devront absolument rendre des comptes. Question d’éthique et pédagogique.
Sassou ne peut donc exiger ou supplier un départ sans procès . Aucun Etat normal au monde n’ a pardonné le despotisme ni les crimes de toutes sortes sur ses citoyens.
Tout voyou politique sera jugé et puni. Personne ne vivra au- dessus des lois dans un Etat de droit.
Il est toujours de rigueur que « Jus est ars boni et oequi » ( Le droit est l’art du bien et du juste). Ce principe simple et connu de tous, Sassou le putschiste récidiviste l’a foulé aux pieds.
Il a ainsi lui même taillé le costume du gibier de potence qu’il se reconnaît!
——————COMMUNIQUE—————-
L’HEURE DU RENDEZ-VOUS AVEC LE FUTUR ET DU SOLDE DE TOUT COMPTE DU PASSE ET DE SES CONSEQUENCES QUI BRISENT LES VIES DE NOMBREUSES GENERATIONS DEPUIS 58 ANS EST ARRIVEE:
REFERENDUMS POUR L’AUTODETERMINATION DU CONGO ET DU SUD CONGO!
LES CONGOLAIS FACE A LEUR DESTIN, L’INITIATIVE DU COURAGE ET DE LA RESPONSABILITE!
A LIRE ABSOLUMENT: http://independancesudcongo.blogspot.fr/2016/08/referendums-dautodeterminations_9.html
du point de vue de l’enchainement, le point de vue ici émis est très éloquent… la proposition en bout de course est aussi une preuve forte de la volonté de sortir de l’impasse politique actuelle .j’y souscrit bien qu’étant sur le terrain…..
mais pour INFO, sassou nguesso a acheté 24 hélicos de guerre en plus…, a renouvelé le stock de kalachnikovs et paye fort les miliciens sous tenus de police…
Etes-vous surs que le mandat de sassou nguesso prend fin ce 13/08/16? et de quelle constitution parle t-on à ce jour? Que fait-on du serment récemment prêté par sassou nguesso?
Pour dire seulement que si l’on tient à voir partir de la tête de l’Etat congolais, il est impératif de concocter sa stratégie sur les faits actuels réels et non sur le virtuel?
Hier j’ai fait un aller-retour sur Mindouli, je peux affirmer que sassou nguesso commande si on en juge par l’arrogance de ces miliciens, qui ont élevé le niveau d’extorsion des commerçants transporteurs à qui ont fait supporter les frais de maintien de l’ordre de sassou nguesso…
Moi, je suis avec vous, à condition de raisonner sur le vif et le réel: sassou nguesso est au pouvoir, que faire pour le déloger?
Qui peut encore croire que la soit disant fête du 15 aout est la fête de la nation Congolaise.
Cette manifestation qui devrait se dérouler sur l’ensemble du territoire, avec et pour la population mais rien n’est fait en ce sens par contre tout est à la gloire du maître sassou et tout est concentré sur sa personne et ces joyeux lurons qui se retrouveront en petit comité au palais présidentiel nouvellement construit pour festoyer et ripailler jusque tard dans la nuit.
(1 palais par an juste pour une soirée réservée aux nguesso)
Alors allons seulement ……et vive le 15 aout de denis sassou nguesso
@mesdouze jean claude. Je suis assez perturbé par vos propos, notamment sur les origines de la méfiance entre Kolelistes et Mokokistes. Vous êtes un des rares à en faire état de manière très claire, ce qui est très instructif ,et je vous en remercie. Cependant, je retiens une phrase de vous qui résume le réalité de ce territoire: [le peuple congolais est introuvable, la Nation est un leurre, la République, une lubie]. Et j’ajouterai le Congo uni fantasmé par certain, n’existe pas. Il doit être construit. La question est comment? avec qui ?sur quelle base ? Car ce qui se passe au sein de la diaspora est le parfait miroir de ce qui se passe au sein de la société congolaise : la méfiance. Et ce que j’apprends sur le différent entre kolelistes et Mokokistes est édifiant et traduit bien cette méfiance qui s’appuie sur une trame bien connue : le tribalisme maladif des congolais. A ce qui nous dise que le tribalisme n’existe pas au congo sont fous et je pèse mes mots.
Lire… ceux qui nous dise que le…
Mon frère Mwangou,
Ce que tu donnes comme info sur l’achat des ustenciles de guerre que sassou ne cesse d’acheter pour nous exterminer n’est rien. Va te planter dans la broussaille autour de l’aéroport d’Ollombo, en face de Tsokia chez Oba Pierre, tu verras ce qui est déchargé comme armement nuitamment par cargos entiers.
Le pouvoir de sassou est un pouvoir armée et nous le savons tous.
Bon, merci pour l’info.
Dans la rue congolaise, le » phénomène nord/sud » est inexistant. C’est quand on sort du pays que l’on remarque le » phénomène de la démarcation physique » , naguère imposée aux militants de l’ujsc par ceux de la feanf. Très facilement, le mauvais congolais a assimilé l’ujsc au nord du pays et donc la feanf au reste de la république. Ainsi, de fil en aiguille – tout comme avait apparu le phénomène tutsi/hutu inventé de toutes pièces par les belges au Rwanda – les congolais sont entrain de tomber dans un piège que leur tendent des gens manifestement mal intentionnés; fussent-ils nationaux ou étrangers.
Vous, de la diaspora congolaise, abandonnez cet esprit de couardise qui vous empêche d’être en contact avec la réalité nationale. A lire vos posts, on penserait que le Congo est à feu et à sang: cela crée une situation de stress notamment auprès de la population jeune de la diaspora dont il faut craindre une rapide radicalisation.
Certes, nous n’avons pas la chance d’avoir une classe politique de bon niveau ( c’est maintenant qu’elle découvre l’importance de l’agriculture…) mais faisons deux choses:
1- dans la paix, de manière sereine et avec méthode, faisons prendre conscience à notre personnel politique actuel de la nécessité pour le peuple congolais d’avoir affaire désormais à une classe politique éduquée et formée à la gestion rationnelle de la chose publique;
2- ensuite, dans une atmosphère d’amnistie généralisée, demandons au vieux personnel politique de quitter la scène politique que l’on destinera dorénavant aux deux partis politiques, que l’on créera par loi. Nous aurons ainsi mis fin à notre malheur.
Ces actions ne peuvent être menées qu’au cours d’un BONGUI NATIONAL (dialogue?)
Quelques remarques suite au survol des premières réactions à cette réflexion ainsi qu’aux échanges tant téléphoniques que par courriel que j’ai eu avec les uns et les autres.
J’ai souhaité placé cette démarche sous le signe de la LUMIERE et le texte qui m’inspire et me guide est le suivant :
Une Lumière se lèvera sur la Galilée (Isaïe 8, 23- 9,1-3)
« Dans les temps anciens, le Seigneur a couvert de honte le pays de Zabulon et le pays de Nephtali ; mais ensuite, il a couvert de gloire la route de la mer, le pays au-delà du Jourdain, et la Galilée, carrefour des païens.
Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre, une lumière a resplendi.
Tu as prodigué l’allégresse, tu as fait grandir la joie : ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit en faisant la moisson, comme on exulte en partageant les dépouilles des vaincus.
Car le joug qui pesait sur eux, le bâton qui meurtrissait leurs épaules, le fouet du chef de corvée, tu les as brisés comme au jour de la victoire sur Madiane. »
Ouvrier de la LUMIERE, je m’adresse au divin en chacun de nous et je laisse chacun gérer sa part d’ombre. En faisant sur les routes d’Asie le salut oriental ‘Namastey’, j’ai appris à reconnaître le divin en chacun de mes interlocuteurs. « Namastey » a une signification simple et profonde : ‘Le divin en moi salue le divin en toi’.
Le retrait paisible de Sassou avec toutes les garanties possibles :
Dès le début de cette crise artificielle, j’ai choisi mon camp, celui de la paix et de la non-violence, mais également celui de la rigueur et de la cohérence. Sassou a fini ses deux mandats constitutionnels, il doit partir avec les honneurs liés à la fonction. En se maintenant par la force, lui et ses partisans créent (sans le savoir ?) les conditions d’un effondrement national. Sassou doit transmettre de son vivant les rênes du pouvoir à son successeur démocratiquement élu dans la plus grande transparence. L’alternative est un immense saut dans l’inconnu avec des conséquences inimaginables.
Cette démarche est destinée au peuple et au divin en Sassou. Oui, je sais que cela fait bondir nombreux d’entre nous. Mais l’ouvrier de la LUMIER doit savoir que le divin réside en chacun de nous, or Sassou est un homme donc le divin est en lui aussi (syllogisme de Socrate : Tout homme est mortel, or Socrate est un homme, donc Socrate est mortel).
Mokoko était sur le point de reconnaître la victoire de Sassou
Le dire ne revient pas à nuire à l’aura de Mokoko. Il s’agit d’un fait dont le devoir de réserve et la déontologie m’imposent de taire la source. Dès l’entrée de Mokoko en scène, je m’étais opposé à sa démarche. J’avais ici même écrit que Mokoko n’avait aucun intérêt à se positionner comme candidat à la présidentielle, mais plutôt à se mettre comme dernier recours en cas de dégradation de la situation. Il aurait conservé son immunité diplomatique et servi plus le Congo. On a tiré sur moi à boulets rouges sous tous les prétextes possibles. On a oublié que j’avais ajouté ceci : Si Mokoko se retrouve face à Sassou, je soutiendrai Mokoko ; non parce que je déteste Sassou (j’ai toutes les raisons de le détester, mais ma qualité d’ouvrier de la LUMIERE me l’interdit) mais parce que Mokoko est du côté de l’alternance. On ne réécrit pas l’histoire et j’assume mes choix. C’est pourquoi j’apporte mon infime contribution à la libération de Mokoko et au triomphe du bon sens élémentaire.
Exodus de Tougamani
Cette démarche ne s’inscrit pas en contradiction avec telle ou telle autre démarche. Bien au contraire. Ayant lu ce reproche, j’ai pris le soin de jeter un coup d’œil dans les archives. Notre frère Ntougamani a en effet proposé une démarche similaire dans un autre contexte. S’il y a des convergences (départ groupé) il y a aussi des divergences (objectifs et durée). On avance qu’en se hissant sur les épaules des prédécesseurs. Je m’engage donc à contacter Tougamani le plus rapidement pour profiter de son expérience et pourquoi pas développer des synergies.
Qu’ai-je fait pour le Pool ?
A ma grande honte, pas grand-chose en dehors de dénoncer comme tout le monde le martyr de cette région. Nous avions un temps abordé la question d’organiser une collecte de dons et une mission humanitaire depuis l’Europe avec la demande d’arrêt des hostilités, mais l’idée n’a pas suffisamment avancé. Il serait peut-être judicieux d’inscrire un volet Pool dans la démarche actuelle. Il y a urgence.
Kolélas ou Mokoko ?
Ma position est restée constante. Cette élection basée sur un fichier tronqué et dans des conditions d’opacité abominable n’avaient qu’un but : prouver l’inconséquence et l’irresponsabilité du scrutin et de ses organisateurs. Ce but a été atteint puisque nous sommes aujourd’hui dans une impasse juridique. J’ai écrit à Bowao pour souligner l’incohérence de se baser sur ces résultats pour justifier un deuxième tour entre Kolélas et Mokoko. La CTE a avoué avoir compilé 25% des bulletins auxquels elle a eu accès et sur ces 25%, seuls 80% étaient irréprochables. Les données existent, sont archivées et ont été transmises aux chancelleries. On peut donc les consulter et montrer qu’elles n’ont pas plus de légitimité que celles de la CENI. D’où sort donc cette nième querelle dont les Congolais ont et le secret et l’art ? Le bon sens élémentaire recommande de tout recommencer depuis la constitution d’une commission électorale réellement indépendante, pérenne qui reprendrait tout à zéro sur la base des recommandations des dialogues d’Ewo, Dolisie, Sibiti et Diata. Les textes existent, il suffit d’un peu de bonne volonté pour les appliquer.
Naïveté et légèreté d’une pensée inconsistante ?
J’assume l’une et l’autre avec équanimité
Le Congo éternel ?
C’est la terre qui nous a vus naître, que nous avons reçue de nos ancêtres et que nous devrions transmettre en meilleur état à nos descendants. Ouvriers de la LUMIERE, nous devrions en faire un espace de prospérité, de convivialité et de paix partagées, un espace ouvert sur le monde et le progrès tout en restant ancré sur les valeurs ancestrales positives.
Il s’agit bien sûr de Benjamin Toungamani.
Toutes mes excuses frangin, pour avoir écorché ton patronyme.
Bien de bonnes choses à toi
Je suis déçu de voir combien les Congolais ne comprennent pas encore la source des problèmes. Alors il est difficile de trouver la solution ou les solutions.
Désolé, le spirituel n’est pas matérialisé quand l’Esprit ne l’a pas permis.
Désolé ! Comprendre de quoi souffre le peuple Kongo, c’est comprendre le Congo « Kongo ». Même plus de 250 personnes de la Diaspora à Brazzaville ne changeront rien. Sassou quitte, un autre « Sassou » sera créé. Oui, peuple, ANALYSE FAITE ICI sur les CAUSES est fausses.Donc, la solution est fausse.
Contactez moi par le biai de ce site.
Je suis le Pasteur D. MIZELE
Merci Monsieur MALANDA pour votre analyse pertinente, appréciable et qui laisse place au débat. Mais cependant nous pouvons ajouter ou compléter d’autres propositions dont voici la mienne.
Ma proposition c’est que je veux rendre votre proposition plus efficace: Pour moi, les opposants doivent aider la diaspora à former une délégation de 250 à 500 personnes (et pourquoi pas plus?) comme il est dit, mais COMPOSÉE UNIQUEMENT d’hommes avec des FAM (pas de femmes)… mais hommes armés de FAM de AK 47 et de F16, pas pour aller caresser SASSOU NGUÉSSO (76 ans) dans le sens de ses vieux poils tout en le suppliant de foutre le con, mais pour aller reprendre Brazzaville et tout le pays que Abou-Bakar AL SASSOUFFIT et ses terroristes tiennent en otage depuis le 20 Mars dernier.
MOI, CITOYEN DU CONGO, BRAVE COMBATTANT DE LA LIBERTÉ, JE SUIS VOLONTAIRE POUR ACCOMPAGNER OU POUR PRENDRE LA TÊTE D’UNE TELLE DÉLÉGATION. Si satan en face joue et nargue le peuple comme il veut, c’est parce qu’il y a rien ni personne en face de lui pour l’arrêter. Tout ce qu’il voit c’est des intellectuels qui aboient mais pas d’actions, pas de mesures fortes, rien. Former un délégation, que ce soit avec toute la diaspora, tout le Congo, toute la communauté internationale ou même avec le Pape pour aller parler à un terroriste comme SASSOU me paraît non seulement trop, mais trop laxiste envers le puissant terroriste, mais il va aussi bien rigoler parce que la délégation n’aura aucun pouvoir, ne sera pas efficace pour le faire bouger d’un seul iota. Le terroriste sera même renforcer en se prenant pour un chef d’état avec qui on vient négocier. Et c’est un démon, ne l’oubliez pas. THAT IS THE TRUTH!
Vive le Congo #free MOKOKO! El peuplo vencera!
La responsabilité de SASSOU NGUESSO (terroriste, 76 ans) est totalement engagée à partir de maintenant pour la vie du général MOKOKO. NOUS EXIGIONS SA LIBÉRATION PAR LES TERRORISTES mais s’il arrivait quelque chose à ce dernier ou si un seul cheveu venait à manquer sur sa tête, le terroriste SASSOU en assumera PLEINEMENT la responsabilité ainsi que toute sa famille. J’IRAI CETTE FOIS DANS LE MAQUIS AVEC MON GROUPE DE COURAGEUX POUR SAUVER MA PART DU CONGO. Le Congo appartient à 4 briques de Congolais. TROP C’EST TROP!
Vive le Congo! Vive le général MOKOKO!
Ce que révèle mesdouze jean claude, prouve que notre combat à été sacrifié sur l’autel des calculs tribaux des écuries politiques. C’est révoltant de voir que les mêmes qui nous servent leur soupe nauséabonde d’unité nationale, s’adonnent à des machinations pour se positionner dans l’après prefet-zident. Les mêmes qui nous servent leur soupe nauséabonde depuis les indépendances continuent à croire qu’on leur a donné le droit d’agir en notre nom. Les mêmes qui trahissaient dans les années 90 continuent leur traîtrise. Si c’est ce qui nous attend, c’est à dire un simple ravalement de façade, je dis non. Il va falloir changer les Hommes aussi. Vous ne pouvez faire tourner un nouveau logiciel dans un vieil ordinateur.
Mr MALANDA nous propose une n-ième ronde: Aller au Congo pour y affronter Sassou. Mais vous avez oublié la France de qui Sassou tient son pouvoir!
Pourquoi les Congolais ne se rendent pas à l’évidence que la clé du mal congolais se trouve dans les rapports entre la France et le Congo via la Communauté franco africaine mise en place le 28 septembre 1958? Et, pourtant Mr MALANDA fait mention des pressions exercées par la France sur Mr MOKOKO. Lui est il venu l’idée de nous expliquer où la France trouve-t-elle le droit de s’immiscer à ce point dans la politique congolaise? Pourquoi Sassou s’est il cassé en quatre allant jusqu’à brader toujours plus les ressources du pays pour obtenir son sésame du Président Français?…La raison de tout cela est l’indépendance de façade, inachevée du Congo et qui enchaine le Congo à la France.
Voilà pourquoi rien ne peut se résoudre au Congo sans avoir clarifier la question de l’indépendance du Congo à l’égard de la France. Telle est l’une des contributions majeures des Tenants de la scission du Congo. À moins que Mr MALANDA considère comme un acquis qui ne doit souffrir d’aucune remise en cause, le statut d’Etat colonisé du Congo sous tutelle du Congo française?! Pourquoi ne pas faire corps, dès lors qu’on a bien identifié la source de nos maux, pour SE METTRE TOUS ENFIN DEBOUT ICI en Europe face à la France et d’en finir avec cette situation?
Ne voir que Sassou est une vision incomplète de la situation. Car, au fond, la France en raison de sa qualité de haute autorité de la Communauté et en raison de son soutien à Sassou est co-responsable des tragédies vécues par les Congolais sous la main de son serviteur Sassou. Ayons donc le courage d’affronter cette réalité!
Aujourd’hui encore, il y a des congolais qui ignorent même que ce sont les français via Sassou qui ont tué Ngouabi, comme ils ont assassiné après Sankara via Compaoré, au Burkina Faso. Et ailleurs!
La malice sauvage et sorcière innée du cochon gratté de la Gaule a toujours été fatale. Il faut agir.
Cher CD-Jumeau
Je comprends votre rage et votre envie d’en découdre. Je reste toutefois convaincu que la violence n’est pas la meilleure solution car comme l’argent appelle l’argent, la violence appelle la violence et cela s’appelle escalade. En 1997, on pensait que l’escarmouche du 5 juin allait durer 48h ou 72 heures, la durée classique d’un coup d’Etat. L’escarmouche s’est arrêtée 5 mois plus tard, le 15 octobre avec plus de 10.000 morts et des destructions apocalyptiques.
Il y a peut-être d’autres pistes à explorer avant de sombrer dans l’irréparable.
Pasteur Mizélé
Je reste sur la position que je vous ai exprimée au téléphone. L’Etat du Sud-Congo n’est pas une fatalité. Mais si la haine, l’animosité et l’absurdité l’emportent dans le cœur des Congolais, si la convivialité devient impossible, alors j’accepterai (de guerre lasse) cet Etat. Mais ce sera la mort dans l’âme.
Le rôle de la France ?
Je serai le dernier à nier la perfidie de la France dans ses anciennes colonies, surtout dans ce qui constitue le cœur de la présence française en Afrique : le Pré-carré (Sénégal, Côte-d’Ivoire, Gabon Cameroun et Congo-Brazzaville).
Une petite nuance quand même. Depuis 1960, la Côte-d’Ivoire et le Congo sont sous le même ‘’joug’’ néocolonialiste. En 1960 Brazzaville, capitale de l’AEF était loin devant Abidjan en matière d’infrastructure. En 2016, le Congo, malgré ses revenus colossaux est à la traîne dans le Pré-carré. Si Abidjan a des allures de métropole et est surnommé la New York d’Afrique, Brazza peine à se libérer de son image de sale bidonville. Les Français auraient-ils une dent spéciale contre le Congo ? J’ai mes doutes
L’idée du dialogue inclusif s’éteint au fil des jours
Mokoko en prison, la possibilité d’un dialogue inclusif sous l’égide de la Communauté internationale, voulue par cette apposition inaudible, devient une utopie. Ce serait une aberration que d’aller dialoguer alors que l’un des principaux vainqueurs de la dernière élection présidentielle est embastillé. Tout le combat de l’opposition devrait tourner autour de la libération des prisonniers politiques. Le reste ne serait que diversion. A défaut de mener ce combat, les opposants devraient remettre sur la table l’idée de se constituer eux-aussi prisonniers. Jacques Opango en son temps l’avait pour soutenir Fulbert Youlou.
Il est acquis que les prisonniers politiques congolais sont seuls, dans tous les sens du terme. Plus personne ne pense à eux (2 mois déjà pour Jean-Marie michel Mokoko, 5 mois pour Jean Ngouabi, 7 mois pour Modeste Boukadia et 9 mois pour Paulin Makaya). Du moins les mots employés à leur sujet sont inappropriés, comme si les opposants de l’air libre accusaient un déficit de vocabulaire. « La cause des prisonniers politiques doit être la priorité », rappelle un ancien ministre, avant d’ajouter : « Sassou ne veut plus du dialogue car il n’est pas question pour lui de libérer Mokoko. » Et on voit des gens proches du pouvoir marteler à grand renfort de phrases toutes faites que le dialogue est anticonstitutionnel : il y a eu une élection présidentielle. En vérité, un argument préside au refus du dialogue par Sassou et ses affidés : Mokoko doit rester en prison jusqu’à la fin de sa vie.
Mais cette folie, c’est-à-dire cette volonté de puissance affichée par Sassou et ses sbires, reste bâtie sur du sable. « Denis Sassou Nguesso donne l’illusion d’éternité et de dynastie à son clan. A sa chute, même sa sépulture n’existera pas », persifle un célèbre prisonnier politique depuis sa cellule. Sassou, en effet, devrait relire l’histoire de Mobutu, Sadham Hussein et Kadhafi, des dictateurs beaucoup plus puissants que lui mais qui n’ont pas de sépultures dignes de ce nom..
L’opposant et candidat à la dernière présidentielle en République du Congo devra se présenter en chambre d’accusation de la cour d’appel de Brazzaville, accusé pour atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et détention illégale d’armes et de minutions de guerre.
Jean-Marie Michel Mokoko sera pour la première fois en audience publique devant un juge trois mois après son arrestation.
Plusieurs acteurs politiques du Congo, en détention à la maison d’arrêt, comparaitront également.
La chambre d’accusation va donc confirmer ou pas les charges retenues contre le général Mokoko. Si ces faits ne sont lui sont pas reprochés, il sera relâché et le procès n’aura pas lieu.
Par ailleurs, l’affaire d’une vidéo qui circule à Brazzaville, montrant le général Mokoko en train de préparer coup d’Etat contre le régime de Sassou N’Guesso en 2007, peut également surgir dans ce dossier.
L’audience qui s’ouvre ce jeudi à la chambre d’accusation de la cour d’appel de Brazzaville aura également le mérite de présenter devant le public d’autres détenus à la maison d’arrêt. Anatole Limbogo Ngoka, Jean Ngouabi, Jacques Banagandzala, tous proches de Jean Marie Michel Mokoko, sauront enfin ce que le parquet leur reproche. Ils se sont toujours considérés comme des détenus politiques.
Malanda,
» Mokoko ; non parce que je déteste Sassou (j’ai toutes les raisons de le détester, mais ma qualité d’ouvrier de la LUMIERE me l’interdit) »
On verse maintenant dans la franc-maçonnerie?
Donc ton statut de franc-maçon te demande d’aménager une sortie honorable à Sassou?
Eh oui, ce pays n’est pas prêt de sortir de l’auberge. Je comprends mieux la prédiction de Sassou: il n’est pas encore né celui qui prendra ma place.
J’ai vraiment pitié pour le Congo! Au nom de la franc-maçonnerie, on vend son âme au diable.
Malanda,
L’histoire nous a donné des colonisés franc-maçons qui avaient des idéaux qu’ils n’ont jamais renié malgré leur appartenance aux loges maçonniques dominé s par les colons. Il s’agit de George Washington, Benjamin Franklin, André Grenard Matsoua, Abdelkader, Agostino Neto, etc.
Ces grands ont combattu l’oppression et les injustices sans se compromettre ou renier leur combat parce que les oppresseurs avaient tout pour eux.
Vraiment Sarkozy avait raison quand il dit que l’africain n’est pas suffisamment rentré dans l’histoire. Vous les franc-maçons congolais lui donnaient raison car, la plupart d’entre vous ont les deux genoux par terre pour baiser les pieds de Sassou. Aucun idéal. Seuls comptent vos intérêts matériels.
En leur temps, des Washington, Matsoua et autres ce sont battus pour émanciper leurs peuples. Vous, votre ambition est de se rapprocher de Sassou.
Bref, merci pour ta franchise et ton aveu.
Talaka ngo kuna, ndé sakola kitoko, sakola!
Le général Mokoko à été lâché par le peuple mais ça n’a rien de surprenant qu’en on voit le peu d’énergie et d’engagement de son comité de soutien parisien à l’instar de son porte parole Marc Mapingou toujours dans l’analyse feutrée envers les mafieux alors que celui qu’il est censé représenter croupi en prison.
Cher Bakala
Vous dites:
« Vraiment Sarkozy avait raison quand il dit que l’africain n’est pas suffisamment rentré dans l’histoire. Vous les franc-maçons congolais lui donnaient raison car, la plupart d’entre vous ont les deux genoux par terre pour baiser les pieds de Sassou. Aucun idéal. Seuls comptent vos intérêts matériels.”
Est-on obligé de manger dans la main de Sassou pour exister? Je vous laisse le loisir d’y répondre.
Les francs-maçons en général et ceux du Congo en particulier, n’ont pas le monopole de la LUMIERE. On peut donc être au service de la LUMIERE sans poser un seul genou en terre devant Sassou ou quelque autre maître terrestre.
La sagesse universelle recommande le cheminement suivant : « Cherchez la sagesse dans les livres, cela vous conduira à un maître en chair et en os et ce dernier vous conduira au Maître en vous qui n’est autre que la LUMIERE divine.
La LUMIERE est en chacun de nous , il suffit de la chercher, non pas à l’extérieur mais au fond de soi. J’espère vous avoir rassuré sur mes allégeances spirituelles.
Je suis au service de la LUMIERE universelle, celle que vénère toutes les grandes civilisations et cultures, celle qui brille sur les méchants et les justes. Qui brille sur le juste que vous êtes et qui souhaite le départ de Sassou, même au prix de son sang. Mais elle brille aussi sur le méchant que je suis, qui souhaite une sortie honorable de Sassou au nom du caractère sacrée de toute vie.
Vous dites : « Sassou a raison de dire que celui qui le remplacera n’est pas encore né. »
Oh que non ! Celui qui remplacera Sassou est déjà né depuis longtemps. C’est peut-être vous ou moi. Encore que moi, la fonction présidentielle ne m’a jamais vraiment tenté (trop dangereuse au Congo). Sur 6 présidents que le pays a connus depuis l’indépendance, 2 sont morts dans des conditions atroces, un est mort en exil, un végète en exil, un vit en « clochard de la république » après 11 ans de prison, des années d’exil. Enfin, l’actuel locataire de la présidence voit le diable partout et est assis sur un siège éjectable. Il faut être un vrai casse-cou pour aspirer à ce poste à haute mortalité. Et vous, Bakala-Telema, vous êtes peut-être cet être providentiel qui s’ignore, mais que le Congo attend avec impatience. Votre pseudonyme est tout un programme. Si l’HOMME qui est en vous se lève, que pourra Sassou ? Que pourras la France ? Ayez confiance en vous et en votre LUMIERE.
La France et (est) le malheur du Congo
Ok, je vous le concède depuis longtemps, la France contribue au malheur du Congo. Il faut être d’une mauvaise foi abyssale pour le nier. Mais là où nous divergeons, c’est sur la part qui revient à la France dans notre tragédie.
Je vais lancer ici une affirmation gratuite, mais qui a sa part de vérité. « Le malheur du Congo provient à 1/3 de la France et à 2/3 des Congolais. » Et en le disant, je suis encore trop clément.
Zinsou, le candidat de la France au Bénin a été battu, le Bénin n’a pas sombré dans une guerre. Malgré l’ingérence de la France, le Burkina a chassé les pions de la France, Campaoré et Dendéré, le Burkina n’a pas brûlé.
Au Congo, le peuple, à travers la CNS et des élections libres s’est débarrassé du candidat de la France. Mais Lissouba n’a pas perdu le pouvoir à cause de Sassou ni des Français. Il a perdu le pouvoir à cause de Kolélas et des Congolais, à cause de Mbéri, Moungounga et co.
En 92-93, Kolélas, battu aux élections présidentielles, a refusé le poste de vice-président que lui offrait Lissouba sur un plateau d’or, pour céder aux sirènes de Sassou et déstabiliser la jeune démocratie naissante en se lançant dans une guerre idiote et fratricide dans le Pool. La France a-t-elle poussé Lissouba à la guerre contre les Laris en pilonnant Bacongo à l’arme lourde ? Le pouvoir de Lissouba n’a été sauvé, in extrémis, que par les réflexes de Mbéri, ancien de la JMNR. C’est lui qui lance la première milice au Congo : les Aubevillois. Ninjas, Cobras, Mambas, Requins, Nsilulu, bébés-noirs suivront allègrement. Est-ce la France qui crée et entretient toutes ces milices ?
En 1997, lorsque Sassou déstabilise le pouvoir de Lissouba, ce dernier compte à nouveau sur le « génie » de Mbéri. Mais Lissouba découvre à sa grande stupeur que Mbéri, son ministre d’Etat est en France. Plus grave encore, non seulement le président ne sait pas que son ministre d’Etat est en escapade sanitaire en France, il sait encore moins qu’un pilier de son pouvoir est passé dans le camp Sassou avec armes et munitions. Est-ce la France qui a jeté Mbéri dans les bras de Sassou ? Non, c’est Moungounga qui a écœuré Mbéri pour une banale histoire d’achat de villa.
L’histoire de cette villa est des plus cocasses. Un dignitaire du PCT, probablement en difficulté financière décide de vendre sa villa à Mbéri pour quelques broutilles (quelques centaines de millions de cfa). Mbéri s’adresse à son frère Moungounga, tout-puissant ministre des finances. Ce dernier, non seulement lui refuse la rallonge demandée, mais se tape sans gêne la même villa. La France était-elle dans la transaction pour brouiller ces deux membres de la fameuse bande des 4, piliers du pouvoir de Lissouba ? Non, non et non ! Lorsque Lissouba demandera Mbéri de lui sauver la mise une deuxième fois, il n’aura que ses yeux pour pleurer son pouvoir. A Boabdil, dernier calife de Grenade, chassé par la reconquête des Rois catholiques d’Espagne, sa mère avait dit : « Pleure comme une femme, ce que tu n’as pas pu défendre comme un homme. »
Arrêtons de charger la France pour tous nos malheurs, commençons par nous mirer dans la glace de nos petites traitrises. C’est là que nous découvrirons l’hideuse image que nous renvoient nos félonies légendaires que la France exploite pour contrôler le Congo.
Si je ne peux pas juger la France (quel impact aurait ma condamnation de cette dernière), je peux au moins interpeller notre anthropologie et notre sociologie qui nourrissent une politique abjecte, taillable et corvéable à souhait par les intérêts français. C’est pourquoi je m’adresse plus au Congolais dans une démarche patriotique.
Eh OUI.
Finalement tout tourne autour du Problème NORD/SUD ( né le 15 Octobre 1958 ) auquel s’ajoute celui de l’indépendance de ce Congo ( né le 12 Juillet et le 15 Août 1960).
En quoi vous pensez que le Peuple Yougoslave était moins sage que nous ?
En quoi vous pensez que la Guinée Conakry( le 28 Septembre 1958) et l’Algérie( le 1 er Juillet 1962) sont moins intelligents que nous ?
Prenons le temps de mieux cerner le problème au lieu de continuer à épiloguer sur des personnes.
Posez-vous les vraies questions.
Réglons les vrais problèmes.
Mon frère Pascal,
A un moment je constate que tu ne sais pas ou plus où aller.
Tu fais bien de parler de la France à travers son Ex-Ambassadeur qui est allé voir MOKOKO.
Poses toi la question de savoir : pourquoi lui et pas un autre Ambassadeur ?
Tu relèves aussi le problème NORD /SUD à travers le nombre et la circonscription qui vote MOKOKO.
Ne vois-tu pas en ces constats, la réalité sur un réel problème concernant l’Indépendance d’une part et d’autre part l’épineux problème NORD/SUD ?
Pascal,
Le 05 Juin 1997, OKOMBI SALISSA avec son Front 400 a fait ce avait à faire.
Le 05 Juin 1997, MOKOKO est resté observateur.
Et pourtant il y a eu des milliers de morts.
Pascal LISSOUBA est tombé.
Tu as oublié tout cette Tragédie que le SUD a connu ?
L’Ex-Ambassadeur va voir MOKOKO, et quelques jour après il est jeté en prison.
Alors Pascal, pourquoi tu tiens à éviter de voir clair ? Pourquoi ?
Pascal,
Allons aux thèses et arrêtons avec ces hypothèses.
@ M RPP. Le problème nord-sud n’est il pas soluble dans le départ du prefet-zident ? Ou alors vous préférez l’inverse. Dans tous les cas, ce que je lis plus haut montre très clairement la bêtise de certains hommes politiques du sud comme vous dites, même si on ne peut exclure la manipulation du prefet-zident. Mais il en demeure pas moins qu’on s’est toujours servi des faiblesses de certains hommes politiques (du sud) pour déstabiliser la démocratie (cf. Dernier article paru sur le site de Brazzanews). Ce qui permet à certains aujourd’hui, d’inverser les rôles dans ce qui constitue le film de la destruction programmée du congo ou du Kongo (au choix). Dans ce film, les mauvais sont les bons, et les bons sont les mauvais. Encore et toujours la pyramide inversée. Et le jour où il faudra re écrire l’histoire du congo, la ligne de démarcation entre les traîtres et les patriotes ne sera plus aussi claire. Chaque camp aura alterné entre traîtrise et patriotisme sur une échelle historique longue d’au moins 70 ans. C’est peut-être aussi cela un pays, avec ces revers historiques et ces morceaux de bravoure. Tout ceci nous montre à quel point la bêtise n’est pas l’apanage d’une seule catégorie. C’est l’une des tares les mieux partagées chez l’homme. La question est qu’elle histoire voulons-nous raconter à nos enfants ? Quel mythe voulons-nous créer pour que le Congo de demain fasse rêver? En sommes, quels sont les histoires de rois et reines nous raconteront à nos enfants ?
Pour ma part si nous n’avions pas connu la Colonisation, certainement que nous serions dans 2 voire 3 Royaumes différents.
Certainement que le problème du Pouvoir entre le NORD et le SUD ne se serait passé.
N’oublions pas qu’il a existé avant l’arrivée des Colons 2 Royaumes ( Loango et Teke) puis 2 Chefferies ( MBochi et Likouba).
Voilà notre passé réel.
Nous perdons trop de temps à parler des gens qui ont tous été au service de SASSOU NGUESSO.
Il y a des gens qui n’ont jamais été au service de SASSOU NGUESSO, alors parlons d’eux.
MOKOKO n’a t- il pas traité les Sudistes de Revanchards et de Tribalistes ?
Je pense que nous devrions nous attaquer à la racine du mal c’est à dire notre Indépendance jamais acquise puis le problème du Pouvoir entre le NORD et le SUD.
Arrêtons avec ces débats qui concerne des gens qui ont été au service commandé de SASSOU NGUESSO.
Les hommes Saints, il y en a et il y a le problème du Pouvoir entre le NORD et le SUD.
Très cher RPP
Ce qui nous unit, toi et moi est plus fort que ce qui nous oppose. Je sais que tu le sais et pour cela, je suis serein. Je ne vois pas trop sur quel point nous divergeons, si ce n’est la méthode.
Tu veux protéger les enfants de Ntotéla en coupant le Congo en Nord et Sud. Je me bats pour la prospérité d’un Congo apaisé du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest dans le respect des différences et de la riche diversité culturelle de sa population. Ma conviction est que dans un Congo apaisé, les enfants de Ntotéla seront forcément protégés et vivront en harmonie avec leur frère du Nord.
Tu es de Pointe-Noire et tu as dû voir la boulimie constructive et parfois anarchique sur le bord de mer. De passage dernièrement dans la ville océane, j’ai demandé à un vieil ami de la place dont je tais le nom ce qui expliquait cette rage du béton. Sa réponse m’a fait froid dans le dos : « Ce sont tes amis du Nord qui sont en train de rapatrier les sous volés qu’ils avaient placés dans des paradis fiscaux occidentaux. Comme l’occident s’est lancé dans la guerre contre le blanchiment qui profite aux terroristes, ils sont obligés d’investir dans le béton au bled. Ils ne confient pas les travaux aux locaux, mais aux Chinois et aux Libanais. Mais pourquoi ne vont-ils pas construire à Oyo ou à Mpila. Ils viennent coloniser nos terres après nous avoir privés de tous les postes administratifs et politiques. Tout le business est dans leurs mains. On a l’impression d’être étrangers dans notre ville natale.» Le jeune homme qui l’accompagnait a ajouté d’un air rassuré : « Laissons-les construire, une fois qu’on les aura chassés, on récupérera sans problème ces biens mal acquis. »
Voilà le Congo de l’unité nationale tronquée et germe de véritables catastrophes. Je me bats contre ce Congo de l’injustice criarde. J’espère que les politiciens du Nord et du Sud se rendent comptent de cette nouvelle donne qui ne tardera pas à empoisonner la vie de tout le monde. Cher RPP, le jour où tu obtiendras l’indépendance du Sud-Congo, il faudra prévoir des enclaves nordistes à Pointe-Noire et Brazzaville. Car je ne vois pas comment des officiers armés jusqu’aux dents qui se sont construit une Riviera à Pointe-Noire et des quartiers luxieux de logements « sociaux », abandonneront ‘’leurs » biens pour tes beaux yeux d’indépentiste.
Non je ne fais pas dans la surenchère ethnorégionaliste, je pose un œil clair d’analyste sur des dérives. Je compare ces dérives à ce qui se passe ailleurs (Nagorny Karabakh, Bosnie Herzégovine etc.) Au moment des séparations, il y a parfois de grandes surprises, des cadavres dans les placards. J’aimerais bien me tromper, mais les contours de la balkanisation du Congo sont en train de s’installer.
Sommes-nous condamnés à ces scénarii-catastrophes ou pouvons-nous faire preuve d’intelligence en revenant aux fondamentaux dans une anticipation responsable ?
Cher RPP, je résume ma pensée : Je suis pour un Congo uni et prospère, mais pas au prix de l’esclavage d’une partie de la population. Quand j’aurais épuisé toutes mes pistes d’exploration, face à la bêtise humaine, je rejoindrai ton combat. Mais encore une fois, ce sera la mort dans l’âme.
Petite question cher RPP : Les Nibos et les Tcheks ont-ils attendu le feu vert de Sassou pour s’étriper de Diata-Moutabala à Makélékélé-Madibou ? As-tu prévu des garanties pour qu’ils ne nous fassent pas un remake de ce film sordide et horrible ?
Bien à toi
Penses-tu que cela avait commencé comme par enchantement et que ‘ton Sassou’ et son feu vert ou orange n’y était pour rien, directement ou indirectement?
Pour bien conter une histoire, il faut commencer au début!
Mon très cher Pascal,
Nous nous comprenons assez-bien. C’est là l’important.
C’est quoi en réalité le fond du problème à l’origine de la Tragédie que travers le SUD ?
Mon très cher Pascal,
Pour le Congo aurait-il fallu parler de « Union » en lieu et passe de « Unité » ?
Car les 2 mots ne visent pas la même finalité.
En effet il est possible de confondre le terme « Unité » au terme « Fusion » or ce n’est pas le cas du terme « Union » au terme « Fusion ».
Malheureusement au Congo quand en parle « Unité », on pense à « Fusion » c’est-à-dire que c’est comme si nous étions au Congo dans état de fusion.
Cette confusion est celle-là qui croire qu’il y a « Fusion » entre le NORD et le SUD. Or NON.
Il y a Union et non pas Unité.
En chimie minérale nous constatons mieux la différence entre le BAUXITE d’une part et d’autre part l’oxyde de fer et silice.
Bref le Congo aurait pu être considéré comme du BAUXITE et pas comme de la SILICE (Oxyde de silicium).
Le BAUXITE est une « Union » alors que la SILICE est une « Unité ».
Alors le Congo : « Union » ou « Unité » ?
Le Congo est une « Union », comme l’Union Française durant la 4ème République Constitution de 1946.
Dans l’Union Européenne on ne parle pas de l’Unité de l’Europe.
Dans l’Unité des USA, on ne parle pas de l’Union des USA.
Le SUD est une « Unité »
Le NORD est une « Unité »
Au Congo, nous avons confondu « Union » et « Unité ».
C’est dans cette confusion, que Denis SASSOU NGUESSO se permet de tuer dans le SUD.
C’est dans cette même confusion que le FRONT 400 d’ André OKOMBI SALISSA s’est permis de massacrer les Peuples du SUD.
Ceci n’était pas possible avant l’arrivée du Colon qui est venu fabriquer ce pays.
Mon très cher pascal,
Quand 2 frères ou 2 sœurs se battent, il y a le lien de SANG donc d’appartenance qui les arrêtent de suite et naturellement.
1 – Au SUD : C’est ce qui s’est pas entre le Pool et les pays du Niari en 1993 et 1994. La preuve est qu’en 1997, c’est le Pool qui protège tout le Peuple du Niboland.
Dans la foulé, Bernard BAKANA KOLELAS accepte de devenir Premier Ministre de Pascal LISSOUBA.
2 – Au NORD YHOMBI OPANGO, Jean Marie Michel MOKOKO , Jean Michel BOKAMBA YANGOUMOU se réconcilient tous avec Denis SASSOU NGUESSO.
NB : Pour avoir grandi à Brazzaville, j’ai vu des choses, des réalités.
Dès qu’il y avait une situation militaire dans Brazzaville, les Sudistes prenaient la Nationale 1.
Les Nordistes prenaient la Nationale 2 (Route du NORD).
Voilà la réalité mon très cher Pascal.
Mon très cher frère, Robert POATY PANGOU,
Parfois il faut savoir restituer la vérité historique car elle est très têtue. »
« N’oublions pas qu’il a existé avant l’arrivée des Colons 2 Royaumes ( Loango et Teke) »
sauf que vous manquez de dire quels espaces ils occupaient et que le premier roi loango est d’origine téké venu expressement du royaume téké pour initier le premier roi loango aux servititudes royales. »
« puis 2 Chefferies ( MBochi et Likouba » qui étaient étaient où? Vous aviez surement trop lu le chef de la Région de la Likouala Mossaka Georges Mazenot de ses écrits sans faire une analyse critique de son oeuvre afin de restituer valablement ce que vous connaissez de votre pays pour penser qu’au nord il n’y avait que les chefferies Mbochi et Likouba. Pouvez vous me les situer exactement au congo?
« Arrêtons avec ces débats qui concerne des gens qui ont été au service commandé de SASSOU NGUESSO »
On peut tout dire, ton beau frère a été président de ce pays. puisque son mandat se termine ce 15 Août si je m’en tiens à sa constitution de 2002.
Les gens qui ont travaillé avec lui étaient au service de l’état à moins que vous me dites que l’état c’est sassou. Je ne vois pas en quoi, ils seraient vilipender comme si le congo qui les a formé devait les envoyer travailler ailleurs au motif que c’est sassou qui est président.
« Quand 2 frères ou 2 sœurs se battent, il y a le lien de SANG donc d’appartenance qui les arrêtent de suite et naturellement
« Au SUD : C’est ce qui s’est pas entre le Pool et les pays du Niari en 1993 et 1994. La preuve est qu’en 1997, c’est le Pool qui protège tout le Peuple du Niboland.
Dans la foulé, Bernard BAKANA KOLELAS accepte de devenir Premier Ministre de Pascal LISSOUBA »
Non en 1993 et 1994 le peuple du Niboland a été chassé de Bacongo comme étant des étrangers au point que ce peuple s’est replié sur Diata devenu leur quartier. Dire que le niboland et le pool sont frères, c’est prendre les gens pour idiots. Les frères ne se trahissent pas. Le pool a fait la chasse au niboland en 1993/1994 et Kolelas a préféré sassou à son frère Lissouba. Si les deux s’étaient mis ensemble dès 1992 après le premier tours de l’élection présidentielle, nous n’en serions pas là aujourd’hui.
Le Pool et le NIBOLAND aiment bien ton assassin de beau frère. Regardez ce qui se passe aujourd’hui et vous aurez compris combien il ya des traites dans cet espace.
Dans quelle foulée, KOLELAS n’est devenu premier ministre de LISSOUBA que par opportunisme et au moement où le pouvoir était IWIRI. S’il n’avait pas signé un accord de dupes avec le satan de ton beau frère sassou, peut être que nous aurions pu éviter la guerre que sassou nous a imposé et nous impose jusqu’à ce jour. C’est ce même KOLELAS qui a accepté de ton beau frère les ninjas formés par celui ci afin de combattre le pouvoir élu de Lissouba pourtant son frère du sud.
« Pour avoir grandi à Brazzaville, j’ai vu des choses, des réalités » « Dès qu’il y avait une situation militaire dans Brazzaville, les Sudistes prenaient la Nationale 1.Les Nordistes prenaient la Nationale 2 (Route du NORD) »
Vous qui aviez grandi à Brazzaville et qui aviez vu des choses, ne mentez pas car il y a aussi d’autres qui ont grandi à Brazzaville et qui n’ont jamais vu le congo en terme du nord sud votre fond de commerce. A brazzaville vous habitiez quel quartier. Moi je suis enfant de Poto Poto où j’ai fréquenté à la grande Ecole jusqu’au CM2. Sur 4 copains que j’avais, 3 étaient du sud. Et vous? En dehors de 1997, la seule fois que j’ai vu les nordistes et les sudistes fuirent en grand nombre qui au nord , qui au sud, le congo n’était pas indépendant. Nous étions en 1959 et le bruit de bottes tribal n’a duré qu’une semaine au plus. J’ai été surpris pendant ces évènements à Bacongo où j’étais accompagné un de mes copains pour rendre visite à son oncle qui repartait à BOKO. Je n’ai été nullement inquiété et faute de regagné Poto Poto, je suis resté coincé chez la tante de mon ami chez qui son oncle était descendu. Pendant ce temps, j’étais considéré comme mort par mes parents qui étaient en deuil.
Youlou et Opangault dignes fils du congo ont remis les choses en ordre.
Votre affaire du nord sud est une connerie que les enfants de Brazzaville n’accepteront jamais.
En dehors de 1997,qui se prolonge jusqu’à ce jour par le fait de votre beau frère, vous pouvez me donnez une situation militaire qui mettait les sudistes et les nordistes sur leur route respective?
En 1997, le pool n’a pas seulement protégé le peuple du niboland qui s’est replié chez lui en se souvenant justement des évènements de 1993 1997.Le pool a protégé tous les congolais. Mes beaux parents et ma femme ainsi que beaucoup d’autres nordistes ont passé toute la guerre imposée par ton beau frère dans le pool.
Mon très cher Pascal Malanda, il ne vous dit pas la vérité. Il entretient plutôt la confusion pour permettre à son beau frère de continuer à tuer comme il veut.
Mon très cher frère « OYESSI »,
Quand vous écrivez ce qui suit,
« Non en 1993 et 1994 le peuple du Niboland a été chassé de Bacongo comme étant des étrangers au point que ce peuple s’est replié sur Diata devenu leur quartier. »
Vous avez vous oublié de dire qui est l’origine des hostilités.
Nb : Durant toutes ces hostilités je suis dans Brazzaville SUD. J’ai donc suivi le début et la fin.
Jusqu’à la constitution de la délégation des Parlementaires qui est allée au parlement Américain.
Une délégation au départ prévue que pour les députés du Pool et des pays du Niari. Mais à laquelle ceux du NORD ont voulu s’adjoindre alors que les mêmes ont chanté :
« ba bomana, ba yokana bango na bango ».
Quand vous dites ceci :
« Mon très cher Pascal Malanda, il ne vous dit pas la vérité. Il entretient plutôt la confusion pour permettre à son beau frère de continuer à tuer comme il veut ».
Ceux qui ont vécu tous ces événements à Brazzaville et Dolisie s’auront distinguer le vrai du faux.
Bref : 2 frères peuvent se battre. Aussitôt, ils se ressaisissent car ce qui les unis est plus fort que ce qui les divise.
Les massacres sans fin dans le SUD démontrent que ce qui nous divise est fort que ce qui nous unis.
Jean Maie Michel MOKOKO est très clair dans sa vidéo quand lui général, traite les Sudistes de Revanchards et de Tribalistes.
Jean Marie Michel MOKOKO a reconnu et authentifié sa vidéo.
« Ba kongo, ba bomi Marien » Vendredi 18 Mars 1977 dans les rues NORD de Brazzaville. Une invention qui a coûter la du Cardinal, du Président Alphonse MASSAMBA-DEBAT
« Même les tékés veulent commander ! »parole de Maître Jacques OKOKO
Mon très cher frère « OYESSI »
Vous allez pas dire que c’est moi Jacques OKOKO ?
Mongouna NAHNIiiiih, Massamba Débat; mobomi NAHNIiiiih, Kikadidi !?!?!?
Mon cher Oyessi, j’ai souvent apprécié vos prises de position au point où j’avais un temps demandé au modérateur de vous transmettre mon désir d’échanger avec vous en privé sur l’avenir du Congo. Permettez-moi donc de vous signifier mon désaccord sur un point.
Sassou entretient le tribalisme, mais il n’en est pas le créateur. Le tribalisme ne disparaitra pas avec la mort de Sassou. Il ne disparaîtra que si les filles et fils du Congo s’engagent à prôner une vraie philosophie du vivre-ensemble non pas à l’image de la parodie organisée dernièrement par Clément Mouamba, mais une véritable convivialité basée sur le respect de l’autre.
Nier l’impact destructeur du venin tribal distillé par les partisans du pouvoir clanique et familial ne contribue en rien à résoudre le problème de fond. Pour surmonter nos difficultés actuelles, il nous faut avoir le courage de regarder la vérité en face. Quelle que désagréable qu’elle soit! Et cette vérité est la suivante : pour conserver le pouvoir, certains n’hésitent pas à brandir la menace des sudistes. Il est difficile de nier les manœuvres de certains dignitaires qui, toute honte bue, vont voir les proches de Mokoko pour leur dire d’influencer ce dernier afin qu’il ne commette pas l’erreur de travail pour les sudistes qui se débarrasseront de lui à la première occasion. Les mêmes dignitaires ont envoyé 4 notabilités de la Likouala pour demander à Bowao de rentrer dans les rangs « nordistes » s’il ne veut pas se faire écraser par le pouvoir. Cette dernière information est de source très sûre. Si vous avez des contacts avec Bowao, demandez-le-lui. D’ailleurs, il ne cesse d’évoquer les menaces dont il est l’objet. Anga, Katali, Motando sont morts parce qu’ils ont voulu contester le monopole de la représentativité du nord par des ressortissants d’Oyo. Remarquez qu’ils ne parlaient pas de la représentativité absolue, mais par un groupe.
Mon cher Oyessi, les dernières nominations qui privilégient les ressortissant d’un certain terroir sont symptomatiques d’une clanisation poussée à l’extrême du pouvoir et même d’un repli familial, signe avant-coureur d’un effondrement. Le nier, c’est faire preuve de naïveté ou de complaisance coupable. Le dénoncer, ne signifie aucunément stigmatiser une tribu ou une région. La critique sociale nous condamne à la rigueur. Quand les Mbembé ont commencé à monopoliser le pouvoir de Lissouba, je n’ai pas hésité un seul instant à dénoncer la dérive de la bande des quatre. Je ne pouvais pas taire cette bêtise (qui a contribué à la chute de Lissouba) au seul motif que la bande des quatre était des sudistes comme moi. Quand les ressortissants de Tsinguidi, le village natal de Lissouba ont commencé à se plaindre des nominations qui les marginalisaient, je n’ai pas hésité à dénoncer les intégrismes tribaux. Quand, élu maire de Brazzaville, Kolélas a transféré le dépôt des bus municipaux de Mpila au Centre sportif de Makélékélé, quand le lari est devenu la langue de travail à la mairie de Brazzaville, je n’ai pas hésité à condamner une dérive patente.
Les identités sont meurtrières, comme l’écrit Amin Maalouf dans son essai du même titre :
« Amin Maalouf prend le cas d’un homme né en Allemagne de parents turcs : « Aux yeux de sa société d’adoption, il n’est pas allemand ; aux yeux de sa société d’origine, il n’est plus vraiment turc. » Plusieurs questions se posent alors : pourquoi de telles personnes ne peuvent-elles pas assumer leurs appartenances multiples ? Pourquoi sont-elles constamment mises en demeure de choisir l’une ou l’autre ? L’auteur tente d’y répondre : « À cause de ces habitudes de pensée et d’expression si ancrées en nous tous, à cause de cette conception étroite, exclusive, bigote, simpliste qui réduit l’identité entière à une seule appartenance2. » L’auteur se propose d’éclaircir ce constat dans les chapitres suivants. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Identit%C3%A9s_meurtri%C3%A8res
Le phénomène identitaire est global. Il ne faut pas avoir honte de ses origines. La difficulté commence à partir du moment où l’on érige son appartenance ethnique en valeur absolue devant laquelle toutes les autres identités doivent se soumettre. Je le sais pour avoir travaillé pendant trois ans dans une ONG dont le but principal était la résolution non-violente des conflits identitaires. J’ai fait mes premiers ateliers sur le Kossovo et le Rwanda. Des conflits qui m’ont marqué par leur violence. J’y ai appris par exemples l’existence des Gachachas (tribunaux populaires rwandais où les victimes devaient juger leurs bourreaux à certaines conditions).
Après le génocide rwandais de 1994, personne n’aurait l’audace de nier ce qui a opposé (et continue d’opposer) la majorité Hutu (85% de la population) à la minorité Tutsi (14% de la population). Oui, vous avez bien fait vos calculs, 85%+14% = 99%. Il reste bien 1% et ce sont les Twas (sorte de Pygmées ou peuples premiers), premiers habitants de la région avant l’arrivée de Bantus (Hutus) et plus tard au XVII siècle des Nilotiques (Tutsis).
Nord et Sud Congo ne sont pas encore au niveau de l’antagonisme Hutus-Tutsis, mais faut-il attendre un génocide pour prendre conscience des dérives contemporaines?
Cher Robert, tu ne me vendras jamais l’idée que c’est Sassou qui a poussé Kolélas contre Lissouba. Kolélas n’a jamais pardonné (à tort ou à raison, ça c’est une autre histoire) au Niboland de lui avoir volé la victoire à la présidentielle de 1992. Pour le Pool, le président du Congo en 1992 devait sortir de cette région martyre qui avait été aux avant-postes de la Conférence Nationale Souveraine et payé le prix fort pour son avènement. Il y a eu certes Bokamba et Gongara, mais toujours pour le Pool, leur rôle était secondaire.
Est-il étonnant dès lors d’entendre des voix du Pool dire : « Cette fois, les Nibos n’ont qu’à aller se battre contre Sassou, ils ne nous joueront plus le coup de 1992. A l’époque, nous nous étions battus et eux avaient raflé la mise » N’est-ce pas ce qui justifie le jeu du chat et de la souris auquel se livrent Kolélas et Tsaty en filigrane pour le poste de futur chef de fil de l’opposition, tandis qu’ils laissent à Mokoko, Bowao et Okombi (tous nordistes) le soin de régler son compte à Sassou. Et si Munari, Mabio et d’autres sudistes y figurent, c’est pour amuser la gallérie. Quand un peuple descend aussi bas, c’est que les identités meurtrières ont empoisonné l’espace public.
Le seul moyen de sortir de ce bourbier est de prôner une véritable politique de modernisation sociale basée sur le respect de la diversité et la rigueur de la gestion. Les colons faisaient des études de notre anthropologie non pas pour la noblesse des sciences sociales mais surtout pour la gestion des « macaques » que nous étions à leurs yeux.
« Connais-toi toi-même et la vérité t’affranchira » disait un grand philosophe au service de La LUMIERE »
Mon cher Oyessi, j’ai souvent apprécié vos prises de position au point où j’avais un temps demandé au modérateur de vous transmettre mon désir d’échanger avec vous en privé sur l’avenir du Congo. Permettez-moi donc de vous signifier mon désaccord sur un petit point.
Sassou entretient le tribalisme au Congo, mais il n’en est pas le créateur. Le tribalisme ne disparaitra pas avec la mort de Sassou. Il ne disparaîtra que si les filles et fils du Congo s’engagent à prôner une vraie philosophie du vivre-ensemble non pas à l’image de la parodie organisée dernièrement par Clément Mouamba, mais une véritable convivialité basée sur le respect de l’autre.
Nier l’impact destructeur du venin tribal distillé par les partisans du pouvoir clanique et familial ne contribue en rien à résoudre le problème de fond. Pour surmonter nos difficultés actuelles, il nous faut avoir le courage de regarder la vérité en face. Quelle que désagréable qu’elle soit! Et cette vérité est la suivante : pour conserver le pouvoir, certains n’hésitent pas à brandir la menace des sudistes. Il est difficile de nier les manœuvres de certains dignitaires qui, toute honte bue, vont voir les proches de Mokoko pour leur dire d’influencer ce dernier afin qu’il ne commette pas l’erreur de travailler pour les sudistes qui se débarrasseront de lui à la première occasion. Les mêmes dignitaires ont envoyé 4 notabilités de la Likouala pour demander à Bowao de rentrer dans les rangs « nordistes » s’il ne veut pas se faire écraser par le pouvoir. Cette dernière information est de source très sûre. Si vous avez des contacts avec Bowao, demandez-le-lui. D’ailleurs, il ne cesse d’évoquer les menaces dont il est régulièrement l’objet. Anga, Katali, Motando sont morts parce qu’ils ont voulu contester le monopole de la représentativité du nord par des ressortissants d’Oyo. Remarquez qu’ils ne parlaient pas de la représentativité absolue, mais par un groupe.
Mon cher Oyessi, les dernières nominations qui privilégient les ressortissant d’un certain terroir sont symptomatiques d’une clanisation poussée à l’extrême du pouvoir et même d’un repli familial, signe avant-coureur d’un effondrement. Le nier, c’est faire preuve de naïveté ou de complaisance coupable. Le dénoncer, ne signifie aucunément stigmatiser une tribu ou une région. La critique sociale nous condamne à la rigueur. Quand les Mbembé ont commencé à monopoliser le pouvoir de Lissouba, je n’ai pas hésité un seul instant à dénoncer la dérive de la bande des quatre. Je ne pouvais pas taire cette bêtise (qui a contribué à la chute de Lissouba) au seul motif que la bande des quatre était des sudistes comme moi. Quand les ressortissants de Tsinguidi, le village natal de Lissouba ont commencé à se plaindre des nominations qui les marginalisaient, je n’ai pas hésité à dénoncer les intégrismes tribaux. Quand, élu maire de Brazzaville, Kolélas a transféré le dépôt des bus municipaux de Mpila au Centre sportif de Makélékélé, quand le lari est devenu la langue de travail à la mairie de Brazzaville, je n’ai pas hésité à condamner une dérive patente.
Les identités sont meurtrières, comme l’écrit Amin Maalouf dans son essai du même titre :
« Amin Maalouf prend le cas d’un homme né en Allemagne de parents turcs : « Aux yeux de sa société d’adoption, il n’est pas allemand ; aux yeux de sa société d’origine, il n’est plus vraiment turc. » Plusieurs questions se posent alors : pourquoi de telles personnes ne peuvent-elles pas assumer leurs appartenances multiples ? Pourquoi sont-elles constamment mises en demeure de choisir l’une ou l’autre ? L’auteur tente d’y répondre : « À cause de ces habitudes de pensée et d’expression si ancrées en nous tous, à cause de cette conception étroite, exclusive, bigote, simpliste qui réduit l’identité entière à une seule appartenance2. » L’auteur se propose d’éclaircir ce constat dans les chapitres suivants. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Identit%C3%A9s_meurtri%C3%A8res
Mon frère Malanda,
Je viens de lire vos deux posts. Je suis tout à fait d’accord avec votre analyse. Je ne retiens que ceci qui résume tout.
» Sassou entretient le tribalisme au Congo, mais il n’en est pas le créateur. Le tribalisme ne disparaitra pas avec la mort de Sassou. Il ne disparaîtra que si les filles et fils du Congo s’engagent à prôner une vraie philosophie du vivre-ensemble »
Vous comprenez pourquoi je me suis toujours retrouvé entrain de combattre ceux d’entre nous qui surfent sur la problématique nord sud au lieu qu’ensemble , on cherche à combattre un système qui s’en sert pour diviser perpétuellement.
Le phénomène de repli identitaire est global et planétaire. Il ne faut pas avoir honte de ses origines. La difficulté commence à partir du moment où l’on érige son appartenance ethnique en valeur absolue devant laquelle toutes les autres identités doivent se soumettre. Je le sais pour avoir travaillé pendant trois ans dans une ONG dont le but principal était la résolution non-violente des conflits identitaires. J’ai fait mes premiers ateliers sur le Kossovo et le Rwanda. Des conflits qui m’ont marqué par leur violence. J’y ai appris par exemples l’existence des Gachachas (tribunaux populaires rwandais où les victimes devaient juger leurs bourreaux à certaines conditions).
Après le génocide rwandais de 1994, personne n’aurait l’audace de nier ce qui a opposé (et continue d’opposer) la majorité Hutu (85% de la population) à la minorité Tutsi (14% de la population). Oui, vous avez bien fait vos calculs, 85%+14% = 99%. Il reste bien 1% et ce sont les Twas (sorte de Pygmées ou peuples premiers), premiers habitants de la région avant l’arrivée de Bantus (Hutus) et plus tard au XVII siècle des Nilotiques (Tutsis).
Mon très cher frère Robert POATY PANGOU,
J’aurai bien voulu que vous me fassiez une analyse de toutes les récitations que vous ne cessez de reciter sans dire dans quel contexte elles ont été prononcées.
Si quelques fous comme les OKOKO ont pu faire des déclarations à l’mporte pièce pour que ce soit un sujet de débat, je ne vous suis pas. « bA bacongo ba bomi Ngouabi, » c’est votre beau frère qui a mis cela dans la bouche des ses affidés pour créer la confusion et assassiner Massambat Débat et le suite.
Jusqu’à ce jour l’affaire de la vidéo de Mokoko ne nous a toujours pas livré ses secrêts car un certain MANDILOU avocat se reclame de la parternité de cette vidéo pour soutirer un peu d’argent à ton beau frère. L’article est encore dans Zenga Mambu.
Quant à Mokoko, il dit bien qu’il se savait piègé,et comme pour confondre tout le ponde , il a apporté lui même à sassou cette vidéo. Pourquoi ce dernier ne l’a pas mis aux arrêts pour avoir fomenté un coup d’état et a fait de lui son conseiller pour ne fouiller de ses tiroirs que parce que MOKOKO se présentait à celle élection qui a placé ton beau frère 3è avec 8%;
Il n’ ya que les exprits tordus pour ne pas comprendre.
Cher Oyessi
Entièrement d’accord.
Notre passé était acceptable, notre présent est exécrable, nous pouvons bâtir un avenir vivable.
Merci bien cher Pascal. A bientôt
NON, Pascal regarde ce qui commence à se passer au Rwanda avec des Révisions Constitutionnelles qui ne font que commencer.
Les criminels ne pourront jamais cesser d’être ce qu’ils sont.
MOKOKO est ce qu’il est. Il nous l’a signifié à nous Sudistes.
Ce »tout sale’ Moudilou a-t-il aussi mis ou (piégé) ces paroles vénimeuses dans la bouche du général ???
Aaaaahhhhh, MAWA HEIN !
Imaginez-vous maintenant si c’était le colonel A. Portella qui avait opiné dans ces circonstances !
PFFFFFFFF !
Chers Robert et Tambola na Makoulou
J’ai critiqué ici-même sur ce site la gravité des propos de Mokoko sur les sudistes. J’avais exigé qu’il fasse un mea-culpa pour sa tirade nauséabonde. Non, personne n’avait mis ces propos dans la bouche du général. Personne ne l’avait forcé à cautionner l’exécution de quelque 15 citoyens pendant ce pseudo-putsch : Le directeur de la police nationale, le ministre de l’intérieur, etc. Non, on ne parle pas de tuer des concitoyens avec une telle légèreté. Il y a forcément un fond dans sa pensée de « guerrier du nord qui va jusqu’au bout de sa logique » Les propos sont de lui, je ne fais que citer. La vidéo est disponible sur le Net.
J’ai été critiqué pour avoir touché à l’icône Mokoko à qui je reprochais l’inconséquence et la légèreté. On l’attendait le 19 octobre 2015 en qualité de recours protégé par son immunité diplomatique internationale, il s’y était engagé. Au lieu de cela, il a atterri le 12 février 2016 pour se positionner là où il ne le fallait pas. Il a démissionné de son poste à l’Union africaine, n’avait pas de plan B ( ?) et a fait confiance à un peuple qui le laisse croupir en prison.
La critique est trop aisée après les événements. J’avais pris mes responsabilités au moment où tout le monde encensait Mokoko. J’ai reçu des menaces de la part de certains de ses supporters qui croyait que je voulais torpiller sa candidature. Les gens avaient oublié ce détail capital à mes yeux : j’avais conclu mon article en disant que « si Mokoko se retrouvait face à Sassou, ma préférence irait sans équivoque vers Mokoko. » Non pas parce que Mokoko, « guerrier du nord » était meilleur que Sassou, un autre «guerrier du nord », mais parce que Mokoko était du bon côté de l’histoire, celui de l’alternance politique.
Aujourd’hui, tout le monde se rend compte de l’impasse. Les supporters de Mokoko rasent les murs. Je reste fidèle à ma parole, je soutiens la libération de Mokoko malgré ce qu’il a dit sur les sudistes et malgré le fait qu’il soit du nord. Je combats l’injustice, qu’elle soit du nord ou du sud, française ou congolaise. Mokoko est victime d’une injustice criarde.
Ce matin dans la chapelle, j’ai eu une pensée envers Mokoko en écoutant ces paroles écrites il y a plus de 2500 ans. L’injustice n’a pas d’âge. Remplacez Jérémie par Mokoko et vous comprendrez le sort de Mokoko. Où sont les Ébed-Mélek congolais ? 500 ans avant Jésus, cet Ethiopien s’est porté au secours d’un Juif. Les Congolais qui ont plébiscité Mokoko le renient comme Judas
dimanche 14 août 2016
1ère lecture : Lecture du livre du prophète Jérémie (38, 4-6.8-10)
En ces jours-là, pendant le siège de Jérusalem, les princes qui tenaient Jérémie en prison dirent au roi Sédécias : « Que cet homme soit mis à mort : en parlant comme il le fait, il démoralise tout ce qui reste de combattant dans la ville, et toute la population. Ce n’est pas le bonheur du peuple qu’il cherche, mais son malheur. » Le roi Sédécias répondit : « Il est entre vos mains, et le roi ne peut rien contre vous ! » Alors ils se saisirent de Jérémie et le jetèrent dans la citerne de Melkias, fils du roi, dans la cour de garde. On le descendit avec des cordes. Dans cette citerne il n’y avait pas d’eau, mais de la boue, et Jérémie enfonça dans la boue. Ébed-Mélek sortit de la maison du roi et vint lui dire : « Monseigneur le roi, ce que ces gens-là ont fait au prophète Jérémie, c’est mal ! Ils l’ont jeté dans la citerne, il va y mourir de faim car on n’a plus de pain dans la ville ! » Alors le roi donna cet ordre à Ébed-Mélek l’Éthiopien : « Prends trente hommes avec toi, et fais remonter de la citerne le prophète Jérémie avant qu’il ne meure. »
Cher frère Pascal Malanda,
Je pensais qu’aujourd’hui on s’était mis d’accord mais ton dernier post me fait réagir à nouveau. Prière m’en excuser. Je ne retiendrai de vous que ce que ce qui attire mon attention et pour chercher à comprendre.
C’est pourquoi quand je lis des phrases comme celles ci dessus.
« Il y a forcément un fond dans sa pensée de « guerrier du nord qui va jusqu’au bout de sa logique » Les propos sont de lui, je ne fais que citer. La vidéo est disponible sur le Net »
« Aujourd’hui, tout le monde se rend compte de l’impasse. Les supporters de Mokoko rasent les murs. Je reste fidèle à ma parole, je soutiens la libération de Mokoko malgré ce qu’il a dit sur les sudistes et malgré le fait qu’il soit du nord. Je combats l’injustice, qu’elle soit du nord ou du sud, française ou congolaise. Mokoko est victime d’une injustice criarde. »
Je souhaiterai que vous laissiez à Mokoko le soin de nous rendre compte un jour pour nous expliquer comment il a pu dire des choses aussi graves s’agissant de ses compatriotes. Lui qui aspire à diriger ce pays.Nous l’avions tous entendu sur la vidéo disponible sur le net.
Revenir à chaquefois dessus et introduire à chaquefois la notion nord sud ne sait qu’activer ce que vous et moi condamnons et ne voulons pas entendre à moins que cette notion nord sud vous est cher au point qu’elle vous titille tout le temps pour ne plus s’en passer.
Je sais que vous n’êtes pas au congo, mais vous n’ignorez pas que nous sommes sous une démocratie armée qui ne laisse à personne le soin de bouger. Les supporters de Mokoko ne rasent pas les murs contrairement à ce que vous pensez mais continuent de travailler chaque jour qui passe sans bruit.
Demain c’est aussi un jour. On peut perdre une bataille parce que la stratégie a été mauvaise et gagner la guerre après avoir ajusté sa stratégie. Le combat politique est une course de fond semée d’obstacles. Sassou a beau joué,c’est un homme qui est arrivé au bout de la course même s’il contunue à gesticuler.
Et si nous sommes dans l’impasse ce n’est pas du fait des supporters de Mokoko qui allait au deuxième avec Kolélas qui s’est dégonflé et a préfèré reconnaître la victoire de l’imposteur sassou. Il est donc inutile que nous, supporters de ou non fassions une fixation sur l’injustice subit par le général Mokoko. N’oublions pas Boukadio, Paul Makaya, Tsourou, Limbongo Ngoka, nos enfants victimes des rafles à Bacongo, Makélékélé et dans le pool sans avoir commis un crime si ce n’est manisfester leur soif d’être libres.
Nous devons lutter tous ensemble pour leur liberté dont ils sont privés pour avoir choisi de défendre la liberté au nom de tous les congolais du sud au nord.
Je pense que vous et moi sommes d’accord sur le principe. Oeuvrons pour celà.
C’est pourquoi j’aime bien quand vous terminez votre post par un enseignement biblique.
Ceux qui ont des comptes à rendre au peuple le rendrons un jour. J’ajouterai ceci.
Après le nombril, la bouche est une porte si ce n’est la plus grande que Dieu ait créee et tout ce qui en sort peut, soit vous condamnez soit vous sauvez.
Quand la police vous arrête aux USA, elle vous demande de vous taire et ne parler qu’en présence de votre avocat car tout ce que vous dites peut être retenu contre vous.
Mokoko s’expliquera bien un jour sur son affaire de vidéo, soyons patients et cherchons d’abord à nous occuper de l’essentiel qu’est le départ de sassou s’il plait à Dieu.