Mingwa Biango appelle à la libération du Général Mokoko et de la nécessité d’une Transition démocratique au Congo

Mingwa Biango appelle à la libération inconditionnelle des prisonniers politiques, le Général Mokoko et l’ancien ministre Okombi Salissa, dont le seul crime aux yeux de Sassou Denis est d’avoir concouru contre lui à l’élection présidentielle de mars 2016.

Mingwa Biango parle également de la solution politique pour sortir le Congo-Brazzaville de la crise multidimensionnelle, dans le cadre d’une Conférence Internationale comme le prône Modeste Boukadia

Diffusé le 20 janvier 224, par www.congo-liberty.org

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6 réponses à Mingwa Biango appelle à la libération du Général Mokoko et de la nécessité d’une Transition démocratique au Congo

  1. Anonyme dit :

    le fils du pays
    A mon humble avis, seules les methodes coercitives marchent avec Sassou Denis et son systeme.Passer sur les plateaux de televisions ou sur le reseaux sociaux pour demander a Sassou Denis de faire quoi que ce soit c’est une perte de temps.
    Mr Biango l’histoire enseigne que les valets des empires n’entendent que le langage de la force.

  2. Rudy MBEMBA dit :

    Mon très cher frère MINGWA, merci beaucoup pour ton interview. Les raisons pour lesquelles tu sollicites la libération de Mukoko me paraît raisonnables et dignes d’un humaniste que tu es viscéralement. Cependant, je crains que ton appel puisse toucher ce président de la république avec une perception qu’il a de l’autorité qui est loin de nos valeurs muntuistes. Vraiment ravi de t’avoir écouté !

    Ton frère Rudy MBEMBA

  3. Lucien Pambou Mkaya Mvoka dit :

    Réponses à Mingwa Biango / Comment trouver des solutions aux dossiers brûlants du moment au Congo-Brazzaville

    par Lucien Pambou Mkaya Mvoka

    Premier dossier: la libération du Général Mokoko, du Ministre Okombi Salissa et des autres prisonniers politiques

    La démarche de Mingwa est claire et précise: il faut libérer le Général Mokoko, Okombi Salissa et les autres prisonniers politiques qui ne sont pas des prisonniers de droit commun mais des prisonniers politiques selon le bon vouloir du Président Sassou.

    La solution posée par Mingwa suppose un accord global de la communauté congolaise sur les motifs politiques ou non de l’embastillement du Général Mokoko. Son seul tort, comme celui de Okombi Salissa, est d’avoir voulu être un candidat opposé au Président Sassou.

    Le Général Mokoko a une position claire qui consiste à éviter l’abaissement vis à vis du Président Sassou. Les conditions de sa libération sont donc extérieures à lui. On peut se demander où sont les membres de la première heure qui ont fait campagne avec le Général Mokoko, tous ne sont pas en prison, il leur reste à organiser les conditions politiques de sa libération qui doivent utiliser tous les moyens de discussion avec le régime politique du Président Sassou.

    Mingwa demande que le Président Sassou exerce son droit de grâce. Le Général Mokoko et Okombi Salissa sont-ils prêts à reconnaitre leur défaite politique, leur embastillement et de facto le droit de grâce du Président Sassou ? Mingwa pense qu’une conférence internationale, voire un Mbongui à la congolaise, peuvent être des voies possibles de solution.

    Le Président Sassou, dans une interview à France 5 ou TV Monde, estime de façon sibylline que la constitution lui donne le droit de se représenter à la présidentielle de 2026. Si Sassou utilise le droit de grâce avec des conditions contraignantes, obligeant Mokoko et Salissa à ne pas se présenter à l’élection présidentielle de 2026, les deux impétrants en sont-ils d’accord ? L’action des associations qui demandent la libérations sans condition du Général Mokoko est salutaire mais insuffisante car les hommes politiques qui ont accompagné Mokoko se cachent, se terrent, ont peur et attendent la victoire de Sassou en 2026 pour aller à la table des agapes présidentielles.

    Ainsi va la vie politique congolaise avec des politiciens de l’opposition qui ont le mot de l’alternance à la bouche, mais sont incapables de façon concrète d’exercer leur opposition démocratique face au Président Sassou qui le sait et qui en joue.

    Deuxième dossier: une conférence internationale pour une transition démocratique

    Une conférence internationale, oui, mais pour quoi faire ? Cette remarque provocatrice est volontaire car elle essaie de camper ce qu’il se passe au Congo. La gouvernance congolaise est décriée par l’opposition car certains estiment que le clan Mbochi et le réseau Mbochi gouvernent le Congo et ne laissent aucune chance aux autres ethnies.

    Nous sommes là au coeur d’un débat socio-politique. Un débat social car, pour vivre ensemble, il faut que toutes les couches et toutes les ethnies de la Nation soient représentées aux affaires et dans les différents postes de l’Etat et des entreprises en fonction de leurs compétences et de leurs mérites professionnels. Si, pour des raisons socio-stratégiques, on fait le contraire, on crée, sans le savoir, les germes de révolte et de révolution imprévisibles futures.

    Sur le plan politique, le PCT, parti majoritaire et soutien du gouvernement, peut à juste titre dire que la transition démocratique ne s’impose pas, que le déroulement constitutionnel est respecté et qu’il faut attendre les élections de 2026 pour une alternance politique éventuelle. Ce légalisme politique est indiscutable , même si, en termes de légitimité, des questions se posent car une partie de la population se sent déconsidérée, abandonnée, marginalisée; et ne parlons même pas des difficultés réelles pour aménager le territoire congolais et asseoir un développement décentralisé et durable.

    Troisième et dernier dossier: l’élection présidentielle de 2026 et la participation du Président Sassou à cette élection

    Mingwa n’en parle pas mais volontairement j’en fais état. La question d’un nouveau mandat du Président Sassou est dans toutes les têtes, au nom du principe sacré qui est gravé dans le marbre en Afrique: on n’organise pas les élections pour les perdre.

    Le Président Sassou a le droit, comme la constitution le fait savoir, de se présenter à l’élection de 2026. Ma question est: qui peut l’en empêcher et que va faire l’opposition au-delà des discours dithyrambiques sur l’alternance et sur le dégagement de Sassou de la sphère politique congolaise pour une retraite politique que lui, Sassou, ne souhaite pas et ne veut pas ?

    Je suis gourmand épistolairement et j’attends vos analyses.

    par Lucien Pambou Mkaya Mvoka

  4. Val de Nantes. dit :

    Reste à savoir si vous partagez les mêmes valeurs que celles qui régissent le cerveau de Sassou. Ce dont je doute…
    Libérez Mokoko et Okombi , c’est se passer la corde autour du cou. D’où l’impossibilité d’une telle initiative.
    Chez Sassou, tout est pouvoir..

  5. le fils du pays dit :

    le fils du pays
    Les Congolais peuvent ecrire des tonnes de textes ou faire de milliers de reunions sur le sujet Sassou,son clan et ses amis ils seront entrain de prendre leur temps.Pour preuve Sassou est toujours au perchoir depuis son enieme coup d’etat de 1997.
    Les Congolais doivent comprendre une chose une fois pour toute que Sassou Denis c’est un agent et valet de l’empire francais au Congo.L’histoire enseigne que seules les methodes coercitives marchent avec les cas Sassou en l’occurence la force des canons.

  6. Anonyme dit :

    SASSOU NGUESSO est convaincu du bien fondé de sa politique. Ces griot lui lance des fleurs à tout va. Il n’entend pas une autre voix.
    J’ai bien peur que le changement au Congo ne puisse passer que par le violence!

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