Messe Solenelle présidée par le Cardinal Pietro PAROLIN, peut-être l’annonce de la Béatification du cardinal Emile BIAYENDA assassiné le 23 mars 1977 ?

Le mardi 04 août 2020, la fête du Saint Curé d’Ars sera sous le signe de la Béatification du Cardinal Emile BIAYENDA . Une messe solennelle sera présidée par le Secrétaire d’Etat du Vatican, son Eminence le Cardinal Parolin, accompagné de Monseigneur Milandou, Archevêque de Brazzaville.

Dans l’après-midi (selon Vatican News), le Cardinal Pietro Parolin tiendra une conférence sur le thême : « Le Pape François et les prêtres, en chemin avec le peuple de Dieu ». On ne peut imaginer, justement dans le très long cheminement de la Béatification du Cardinal Emile Biayenda, que le Secrétaire d’Etat du Vatican ne partage pas, avec l’assistance, quelque bonne nouvelle relative à l’attente des fidèles des deux rives du fleuve : Cardinal Emile Biayenda Santo Subito !

Alors que d’importantes livraisons d’armes en provenance de Turquie, depuis ce 1er août sont encore en cours de débarquement au Port de Pointe Noire, des missiles, des véhicules blindés et autres engins de mort destinés à maintenir indéfiniment au pouvoir le dictateur prétendument éclairé Denis Sassou Nguesso, à 17heures ce 4 août à Vars, est prévue « une inauguration et bénédiction de la 1ère étape du parcours Biayenda et du futur Mbongui » !

Quarante trois années après son cruel assassinat Notre Cardinal, le très Saint Emile Biayenda, sera-t-il enfin porté à la lumière ? L’annonce d’un futur Mbongui est également bienvenue. Avec une bonne nouvelle de sa béatification, les Congolais n’auront plus peur d’aucune arme ni d’aucun tyran. Le Vatican connait très bien l’importance de la Turquie dans le dispositif sécuritaire de l’autocrate d’Oyo. Rome sera sûrement très contente de laver l’affront de la Basilique Sainte Sophie, très récemment, convertie en mosquée… !

Aussi, il ne faut pas oublier que notre Cardinal a été enterré vivant au pied de sa montagne !  « Etouffé ! » il y a 43 ans, dans un silence assourdissant aujourd’hui insupportable car récemment sont morts étouffés Georges Floyd aux USA, Adama Traoré en France ainsi que quelques autres victimes lors d’interpellations « musclées ». Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, volontairement ou involontairement, a choqué la famille de Cédric Chouviat, pour avoir dit s’étouffer lorsqu’il entendait parler de violences policières… « Etouffé », en France, et dans de très nombreux pays, est très lourd de signification. Alors très sûrement, le Vatican  ne veut pas, s’agissant de notre Cardinal, qu’une certaine indifférence lui soit reprochée….

Santo  Subito, que le Vatican y trouve aussi une très saine réplique pour Sainte Sophie, car nous résisterons beaucoup mieux aux livraisons d’armes des Ottomans ! 

Rigobert OSSEBI

Diffusé le 04 aout 2020, par www.congo-liberty.org

Le Cardinal Emile Biayenda est mort, par deux fois, étouffé… Par RIGOBERT OSSEBI

Le cardinal Biayenda et le Président NGouabi assassinés en mars 1977

Depuis quelques temps, on constate que la vie et la mort du Cardinal Biayenda interpellent bon nombre de personnes et que sa courte et tragique destinée est même honorée par les plus improbables d’entre elles.

Sa disparation, qui suivait de peu celles de Marien N’Gouabi et de Massamba Débat, coïncide avec un basculement profond de notre société dans de limbes obscures dont elle ne parvient toujours pas à s’extirper. Ambroise Noumazalaye, dont on ne sait ce qu’il pouvait bien avoir à se reprocher, avait coutume d’avouer : « le Congo est maudit depuis l’assassinat du Cardinal ! »

Ces assassinats et combien d’autres, les guerres civiles à répétition, les explosions de Mpila, constituent des évènements gravissimes qui n’ont jamais attiré la curiosité de médias internationaux et je défie quiconque, à part quelques minutes sur la guerre du 5 juin 97, de citer un reportage digne de ce nom et à la hauteur de chacun de ces évènements.

Plusieurs quartiers d’une capitale comme Brazzaville rasés par des explosions, des milliers de morts en réalité, pas une seule caméra de télévision internationale est venue y pointer le bout de son objectif. Notre diabolique président et ses alliés ont-t-ils corrompu les médias de la terre entière ? On pourrait l’affirmer mais la démonstration ne serait pas très aisée.

Pour l’assassinat du Cardinal, il est néanmoins intéressant de se livrer à cet exercice.

Pour cela, un petit retour historique sur l’industrie pétrolière au Congo s’impose. Le code pétrolier congolais exigeait le principe d’association de sociétés différentes dans chacun des permis attribués. Petite compagnie au début des années 70, le pétrolier français ELF en avait été désigné « l’opérateur ». ELF avait alors fait le choix de l’Italien AGIP, propriété d’ENI, pour être son associé dormant (sleeping partner). ELF pensait à tort que le pétrolier italien était d’une envergure financière inférieure à la sienne. ENI a son siège à Milan en Italie.

Marien N’Gouabi avait une toute autre vision de l’exploitation du pétrole congolais que celle que pouvaient avoir ses partenaires industriels et politiques. Il comptait plutôt la ralentir que la développer. Il gênait beaucoup. Sa mort survint en même temps que Jacques Chirac était élu Maire de Paris. Jacques Chirac avait pour camarade de promotion, à l’ENA, André Tarallo. Ce dernier veillait dans un tout petit bureau de l’avenue Foch à Brazzaville, avec Angélique Bongo Nouara et l’assistance temporaire de Jean Aymon Massie (pygmalion de Denis Gokana et partenaire de Sphynx à sa création) à la jeune destinée d’ELF Congo.

Emmanuel Yoka à cette époque, de nationalité française, officiait comme Juge au Tribunal de Caen en France. Avec ses amis d’enfance, Corses, du Congo, il travaillait à la promotion de son neveu ministre de la Défense, Denis Sassou Nguesso, auprès des milieux d’affaires et pétroliers français. Tout – le renversement de Marien N’Gouabi – devait se dérouler parfaitement sauf que l’imprévisible et incroyable bain de sang survint. Dans des circonstances abominables deux Présidents et un Cardinal périrent assassinés…

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4 réponses à Messe Solenelle présidée par le Cardinal Pietro PAROLIN, peut-être l’annonce de la Béatification du cardinal Emile BIAYENDA assassiné le 23 mars 1977 ?

  1. Jules Jules Sita dit :

    « Avenue Foch à Brazzaville »? Connaissez vous une ville, un village en France avec le nom d’un personnage comme Fulbert Youlou, Jacques Opango, Kikounga Ngot? Congo Zoba. C’est bien vrai. Il doit falloir qu’un jour des congolais commencent à réecrire leur vraie histoire. A bakongo et à Makelekele c’est rempli de rues et avenues portant des noms des colonisateurs comme si c’est bien d’être éternellement des colonisés. On doit arrêter avec ces histoires.

  2. Poati Basile dit :

    Le Néron tropical Sassou Denis, est la pire des choses que notre pays le Congo ait connu.Ce criminel,soutenu par la France le paiera très cher,sa descendance y compris.

    Vive le Congo libre.

  3. Abbé Luc Itoua Ngambolo (Historien) dit :

    Une remarque essentielle à ajouter à cet article:
    Le cardinal Biayenda a été assassiné avec la complicité du Vatican et de la loge P2, responsable de l’assassinat du Pape Jean Paul 1 .
    Et ce Cardinal Parolin, un mafieux, participe au groupe Gidelberg, de la haute finance mondiale en sa qualité de délégué du pape françois.
    En conséquence, les peuples du Congo, qui vénèrent déjà leur ancêtre Biayenda, n’ont nullement besoin de cette bande de criminels corrompus du Vatican pour une quelconque reconnaissance.
    L’heure vient, où Tata Biayenda aura, sur la terre Congo, une ville en son honneur.

  4. Anonyme dit :

    Bien dis tata Itoua et bravo

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