Message pour la restauration et la refondation de la démocratie en république du Congo (signer la pétition)

Sauvons le Congo – Les Assises a lancé cette pétition adressée à Les forces patriotiques en république du Congo

A l’occasion du 30ème anniversaire du Vote à l’unanimité

de la Souveraineté de la Conférence National

MESSAGE POUR LE RASSEMBLEMENT DES FORCES PATRIOTIQUES,

LA RESTAURATION ET LA REFONDATION DE LA DEMOCRATIE

EN REPUBLIQUE DU CONGO

Un enjeu vital : Donnons la priorité au Congo et à l’Afrique.

Tel est le consensus des Forces patriotiques au Congo.

Or la situation actuelle, dans notre pays placé sous le système de l’Etat – P.C.T (Parti congolais du travail) avec Denis Sassou Nguesso à sa tête, ne traduit nullement la prise de conscience de cet enjeu vital  par les gouvernants. Et pourtant, le Congo a eu de grands dirigeants politiques qui nous ont transmis cette conscience par leur pensée et leur pratique, chacun à sa manière : André Matsoua, Jean Félix-Tchicaya, Jacques Opangault, Fulbert Youlou, Alphonse Massamba-Débat, Marien Ngouabi, André Milongo, Pascal Lissouba.

La situation du Congo va nécessairement s’assombrir davantage si se réalise ce qui se prépare en ce moment au niveau de l’Etat P.C.T, dans la perspective de l’élection présidentielle de mars 2021.

C’est pourquoi, NOUS, Signataires,

Adressons un Message Collectif qui, dans ses grandes lignes, explique la situation de catastrophe généralisée à laquelle le peuple congolais fait face aujourd’hui. Nous présentons en conclusion les engagements pour l’action immédiate des patriotes et des démocrates conséquents.

I.    QUEL EST LE SENS DE LA CANDIDATURE DE DENIS SASSOU NGUESSO À L’ELECTION PRESIDENTIELLE DE MARS 2021 ?

L’ »Empereur » Denis Sassou Nguesso – ainsi qualifié par certains de ses pairs africains parce que, depuis belle lurette, il gère le Congo comme si c’était un Empire – a annoncé une énième candidature à l’élection présidentielle, celle du mois de mars 2021.

Au total, hormis la parenthèse enchantée ouverte par la Conférence Nationale Souveraine de 1991 à 1997, l’ »Empereur » Denis Sassou Nguesso a exercé le Pouvoir à la tête de l’Etat – soit en équipe avec quelques autres responsables (Etat-major révolutionnaire spécial décembre 1975, Comité Militaire du Parti mars 1977), soit seul pour le reste du temps jusqu’à ce jour–soit durant 41 ans !

A chaque fois que Denis Sassou Nguesso est parvenu à la tête de l’Etat, c’est TOUJOURS à la suite d’un coup d’Etat : coup d’Etat des tenants de l’hégémonie tribaliste du Nord du 18 mars 1977 soldé par l’assassinat des présidents M. Ngouabi, A. Massamba-Débat et du cardinal E. Biayenda  notamment ; coup d’Etat politique avec la conspiration de l’appareil du Parti Congolais du Travail le 5 février 1979 qui a abouti à la chute et à l’emprisonnement du général Yhombi-Opango; coup d’Etat armé de l’Entente Françafrique–Elf(Total) – Dos Santos de l’Angola en octobre 1997 qui a mis fin au régime du président Pascal Lissouba issu d’élections démocratiques et enfin coup d’Etat institutionnel en octobre 2015 – une fois encore avec le soutien de la Françafrique – contre sa propre Constitution de janvier 2002– porte d’entrée de sa prise de pouvoir par effraction sur fond de résultats électoraux falsifiésalors que ceux -ci ont permis d’enregistrer au 1er tour l’arrivée en tête de Jean Marie Michel Mokoko et Guy Brice Parfait Kolélas.

Une seule fois, l’ »Empereur » Denis Sassou-Nguesso n’est pas parvenu à faire un coup d’Etat pour accéder au pouvoir : C’est le 2 août 1992. Cette fois-là, ce ne sont pas les structures mises en place par ses soins qui organisaient les élections, mais le Parlement et le Gouvernement de Transition issus de la Conférence nationale souveraine, née d’une action collective du Peuple pour instaurer la démocratie au Congo. Denis Sassou-Nguesso n’a même pas pu accéder au 2ème tour de l’élection présidentielle, et ce, malgré le fait qu’il était Président de la République en exercice et aux Affaires depuis  décembre 1975!

Denis Sassou Nguesso est donc de nouveau candidat à l’élection présidentielle de mars 2021. Mais pourquoi ?

Le peuple congolais a encore en mémoire le projet de société du P.C.T version Comité Militaire du Parti, à savoir : «Vivre durement aujourd’hui, pour mieux Vivre demain », en abrégé : V.D.A

L’Administration P.C.T nous a servi par la suite, à l’occasion de différentes campagnes de l’élection présidentielle de Denis Sassou-Nguesso différents autres projets de société lancés à grand bruit :

«Autosuffisance alimentaire d’ici à l’an 2000», «la Nouvelle Espérance», « les municipalisations accélérées »  «le Chemin d’avenir», «le Congo émergent d’ici à l’an 2025», ou encore «le Congo en marche vers le développement» !

Ces projets sont restés tous des slogans creux, vide de sens, comme le montre l’examen de la situation générale catastrophique que traverse le pays et qui correspond au bilan de Denis Sassou Nguesso et du système de l’Etat P.C.T.

II.      LE BILAN DE DENIS SASSOU NGUESSO ET DE L’ETAT  – P.C.T

Sur le plan des relations extérieures :

·      En Afrique centrale, Denis Sassou Nguesso va asseoir, à la mort du président Omar Bongo et avec l’aide de la société pétrolière Elf (Total)et de la Françafrique, son rôle de relais dans les relations ambiguës et opaques, mêlant réseaux d’influence, affairisme et financements douteux qui lient plus ou moins étroitement la France à ses anciennes colonies africaines depuis 1960.

·      Sassou Nguesso s’est aussi évertué à prendre l’apparence de l’homme incontournable et s’imposer dans le règlement des conflits dans la Sous-région. Il s’est présenté comme celui qui symbolise la stabilité en Afrique et particulièrement en Afrique centrale. En fait, en distribuant de colossales sommes d’argent par-ci et par-là, Sassou Nguesso achète des consciences et attend qu’en retour les bénéficiaires puissent lui en être reconnaissants et travailler pour son maintien aux Affaires, quelles que soient les circonstances. En fin de compte, toutes ces médiations n’ont rien donné de positif. Son rôle a été ainsi décrié par les Centrafricains qui, tout récemment, ont déploré que « le dialogue proposé par la CEEAC( Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale )avec les ennemis de la paix vise à pérenniser la crise en cours ».

·      Denis Sassous Nguesso a également voulu s’impliquer en Libye. Il s’est assuré pour cela les services de la « Fondation Brazzaville », basée à Londres, où le français Jean-Yves Ollivier – de la Françafrique – est devenu son envoyé spécial auprès des acteurs de la crise libyenne. Denis Sassou Nguesso a même dépensé 15 milliards de FCFA pour l’organisation à Brazzaville d’un vain sommet  sur la Libye. Les dernières évolutions dans la résolution de la crise libyenne ont montré la défiance des protagonistes de cette crise vis-à-vis de son rôle.

Sur le plan économique et financier et des relations avec le FMI ;

Les faits marquants suivants montrent que la situation de l’économie congolaise n’est pas reluisante.

·         Le Congo occupe la 180e place sur 190 dans le classement Doing Business 2020, avec un score de 39,5.

·         Malgré la restructuration de la dette avec la Chine et le retour de l’aide du FMI en 2019, les estimations sur la croissance du Congo font ressortir une chute du PIB à-7% en 2020. Tous les spécialistes s’accordent à dire que c’est une récession dont le Covid-19 n’est pas le seul responsable.

·         Le classement des pays africains selon la croissance prévue en 2021 (Banque mondiale) place le Congo au 50e rang sur 52 pays répertoriés, avec une croissance estimée à -2%. A titre de comparaison, on peut voir que le Sénégal se place au 18e rang avec une estimation à 3,5%. La République centrafricaine, pays en guerre, occupe la 21e place avec 3,2% de taux de croissance estimée en 2021.

·         Le taux de pauvreté est alarmant (plus de 43% selon le PNUD). Moins de 4,9 % des congolais pauvres sont couverts par des programmes de protection sociale. Le pays est classé 138e au monde selon l’indice de développement humain 2019).

·         La dette publique du Congo dépasse les 12.5 milliards de dollars, selon les dernières révélations de Global Witness. Il s’est avéré par ailleurs que les créances chinoises, qui représentent presque la moitié de la dette congolaise, ne sont en fait que des créances vis-à-vis de caciques du PCT, comme Jean-Jacques Bouya, Gilbert Ondongo ou Denis Christel Sassou Nguesso, qui se cachent derrière des sociétés écran chinoises.

·         Le FMI a consenti un prêt de 48,6 millions de dollars US sur 3 ans. La feuille de route qui l’accompagne est drastique pour le Gouvernement congolais : restructuration de la dette du pays, amélioration des performances de la Fonction publique et des Entreprises d’Etat, réduction de façon notable du train de vie de l’Etat et lutte contre la corruption. Le Gouvernement congolais n’ayant pas pu réaliser cette feuille de route notamment concernant l’opacité des comptes publics, le FMI a suspendu ses décaissements. On peut lire à ce propos dans le journal Jeune Afrique Economie&Finance, du 30 août 2020 : « Pour le FMI, la gouvernance congolaise laisse à désirer. L’augmentation massive des investissements publics n’a été accompagnée ni d’une planification, d’une exécution et d’une évaluation adéquates des investissements, ni de pratiques transparentes dans la passation des marchés publics ».

Sur le plan social(habitat, eau, électricité, emploi, santé, arriérés de salaires, de pensions et de bourses d’étudiants) ;

·      Le taux de chômage au Congo était d’environ 10,4% en 2019 (Banque mondiale).Un peu plus de 30% des jeunes de 18 à 24 ans sont sans emploi.

·      Le Congo occupe au plan mondial, le 179e rang en matière d’accès à l’électricité, devenue la denrée la plus rare, à Brazzaville comme à Pointe noire, surtout aux heures de couvre-feu, augmentant ainsi le sentiment d’insécurité dans la population.

·      « Au Congo, l’eau est partout sauf dans les robinets » ! Tel est le titre d’un reportage diffusé il y a quelques mois sur la chaîne de télévision française France 24. Moins de 50% de la population urbaine a théoriquement accès à l’eau potable en 2019 et moins de 10% des habitants ont accès à un réseau d’eau potable dans les zones rurales.

·      Les impayés s’accumulent vis-à-vis des entreprises locales, les chantiers s’arrêtent. Les opérateurs économiques locaux, réclament le paiement d’une dette intérieure estimée à près de trois mille milliards de FCFA. Les pensions des retraités accusent plusieurs mois (dix-sept à vingt-neuf mois pour nombre d’entre eux) de retard de paiement. Les arriérés de certaines Mairies accusent des retards de huit mois pour Brazzaville, douze mois pour Pointe noire et… quarante-huit mois pour Ouesso. Les bourses des étudiants ont plus d’un an d’impayés, à telle enseigne que les étudiants à l’étranger (Burkina Faso, Niger, Sénégal, Cuba, Russie, Gabon, Chine, Togo, Maroc, Bénin, Ghana, Afrique du Sud etc.) organisent régulièrement des manifestations de protestation et de réclamation de leur dû. Même Christel Denis Sassou-Nguesso s’était autorisé, à  titre personnel, d’offrir des bourses pour des études à l’étranger. Les règlements desdites bourses n’ont tenu que quelques mois !

·      Les entreprises d’Etat sont liquidées les unes après les autres. Les entreprises privées sont fermées en cascade, notamment dans la sous-traitance pétrolière, au port de Pointe-Noire et dans les travaux publics, à l’instar de BOSCONGO, qui a cessé ses activités en privant plus de 1000 personnes de leurs emplois (emplois directs et indirects).

·      L’apparition du Covid-19 a mis en évidence la situation de délabrement avancé des services sociaux : habitat, eau potable, électricité, hygiène publique, infrastructures sanitaires. En plus du manque criard des équipements et des mesures appropriées pour la riposte face à la pandémie, on constate l’incompétence et l’absence de compassion de l’administration P.C.T face à la détresse de la population devant cette crise sanitaire majeure.

Sur le plan de l’éducation nationale,

·         Le Congo qui était l’un des pays africains les plus scolarisés a vu son système éducatif se dégrader à cause de l’incurie de l’administration PCT. Selon les statistiques du système des Nations Unies, il y a un manuel pour 150 élèves congolais et un taux de redoublement de l’ordre de 45% en moyenne!

·         Dans le domainedes études universitaires, on constate que, contrairement à des pays voisins  comme le Cameroun ou le Gabon en Afrique centrale, qui comptent au moins trois universités publiques, il n’en existait qu’une seule au Congo jusqu’à un passé récent. L’Université de Kintélé – pompeusement baptisée « Université Denis Sassou Nguesso », qui a été construite pour faire ombrage à Marien Ngouabi- dont le nom donné à l’Université de Brazzaville ne l’a pas été de son vivant -débute mal, très mal. L’appel d’offres lancé par l’Administration P.C.T et son Gouvernement pour recruter à l’étranger des enseignants nationaux ou non-nationaux a été un fiasco total : personne n’y a répondu! Du coup, l’ »Empereur » et les princes qui gouvernent le Congo ont rappelé dare-dare les enseignants partis à la retraite et viennent de repousser l’âge de départ à la retraite : 70 ans pour les maîtres de Conférence et 75ans pour les Professeurs, au lieu des 65 ans  actuels !

S’agissant de la réparation par l’Etat des préjudices causés à diverses catégories de population.

La politique désastreuse de l’Administration P.C.T et de son chef Denis Sassou Nguesso a fait plusieurs victimes qui réclament aujourd’hui réparation. Il s’agit de :

·         victimes des multiples bombardements meurtriers dans le département du  Pool ;

·         victimes des explosions meurtrières à la  caserne de Mpila dans le département du Pool du 4 mars 2012 ;

·         victimes des opérations policières meurtrières, notamment celles de 2015  à Pointe noire et à Brazzaville, précisément à l’occasion du referendum anticonstitutionnel de 2015 ;

·         victimes des arrestations arbitraires, dont celle qui a frappé une dizaine de dirigeants de la Fédération de l’Opposition LONGTEMPS incarcérés en 2017 dans les locaux de  la DGST(Direction générale de la sécurité du territoire) sans contact avec l’extérieur, ni avec leurs avocats et leurs familles ;

·         Victimes des diverses autres violences policières, notamment celles qui ont atteint  les 13 jeunes gens assassinés au Commissariat  de police de Chacona à Brazzaville. Ils n’étaient pas des délinquants. Les policiers les ont enlevés au hasard, certainement pour bander leurs muscles. Une des parties civiles et oncle d’une des 13 victimes, le nommé Jeannot Hombessa a témoigné comme suit :

«La veille du drame, j’avais apporté à manger à mon neveu. Promesse m’a été faite de le libérer le lendemain. Hélas, le lendemain j’ai retrouvé son corps dans une morgue ».

Puis le témoin a ajouté : «Mon neveu n’était pas un bandit. Il a été arrêté devant notre parcelle alors qu’il jouait juste aux cartes avec ses amis… » (Hebdomadaire Nouvel Horizon du 14 août 2018)

·         Victimes des procès instrumentalisés sur fond de règlement de compte politique avec comme accusés ou prévenus :Colonel Mpika, Colonel Ntsourou,  Modeste Boukadia, Paulin Makaya, Jean Ngouabi, Bananganzala, Limbongo, JMM.Mokoko, N. Dabira, JM.Mbemba et Okombi Salissa.

Les organes de décision des Nations Unies, en particulier le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire, ont jugé la presque totalité de ces affaires en 2013, 2017 et 2018,et ont conclu que les citoyens congolais ont tous fait l’objet de détention arbitraire et que le Congo avait l’obligation de les libérer et de les indemniser.

Un aspect alarmant : l’achat massif des armes de guerre

Alors que le Congo n’est en guerre contre aucun pays étranger, l’hebdomadaire britannique The Continent du groupe de presse The Mail&Guardian a publié le 20 février 2021 un dossier d’investigation sous le titre : « Congo Brazzaville repressive government buys secret weapons haul from Azerbaïjan »  (« Le gouvernement répressif du Congo-Brazzaville achète des armes secrètes transportées depuis l’Azerbaïdjan »). Les faits établis par ce journal s’ajoutent à bien d’autres dont les Congolais et les amis du Congo trouvent des preuves régulièrement auprès de sources sûres. Par exemple, lorsque chaque année ils constatent que le Congo est le troisième ou le quatrième pays d’Afrique parmi ceux qui ont le plus grand « budget défense par habitant », d’après L’Année Stratégique, un rapport annuel de cette respectable institution française qu’est l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (I.R.I.S). Comment Denis Sassou Nguesso peut-il expliquer une performance aussi sinistre alors qu’il est établi que la dette du Congo est totalement et durablement insoutenable avec 170% du PIB, d’après une étude publiée en ligne en  février 2021par l’organisme français COFACE qui est réputé dans le monde entier, notamment dans la Zone Franc, pour sa connaissance des réalités en matière de crédit  –   assurance et de «risque – pays ».

III.  UNE QUESTION PRINCIPALE SE POSE : Pourquoi le bilan de l’ère Denis Sassou Nguesso est-il si catastrophique? C’est principalement pour, entre autres, les motifs suivants :

Le soutien des réseaux de la Françafrique

A l’instar des présidents africains qui ont construit des réseaux d’influence et de lobbying, à la suite du réseau Françafrique construit par Foccart, Denis Sassou Nguesso est de ceux qui se sont maintenus au pouvoir pendant des décennies, grâce à ce réseautage. Il est devenu, à la fin des années 1970, le meilleur allié d’Elf(Total) aux dires des dirigeants de cette compagnie. Il compte sur le soutien de ses puissants amis à Paris, pour échapper, tant au dossier de l’affaire dite des « Biens mal acquis », qu’à celui de l’affaire des «Disparus du Beach » qui est toujours en examen dans les tribunaux français et belges sur la base onusienne du principe de la compétence universelle.

La corruption et le népotisme à grande échelle et au sommet de l’Etat

·           Dilapidation/dissimulation des 14 mille milliards des Générations futures.

Plus de 14 milles milliards de francs CFA, soit- disant destinés aux Générations futures se sont évaporés dans la nature. L’actuel premier ministre Clément Mouamba a, lors d’une conférence de presse, déclaré que le gouvernement aurait été contraint de recourir à ces fonds pour le fonctionnement de l’État. Pourtant, aucun collectif budgétaire ni aucune disposition relative à l’utilisation d’une partie de cet argent n’ont été initiés auprès du parlement.Certains dans le clan de Sassou Nguesso s’accusent même entre eux d’avoir mal géré les fonds des Générations futures.Quant à la « Commission nationale de la lutte contre la corruption », aux ordres,elle n’a jamais, jusqu’à ce jour, désigné officiellement les responsables de ce grand vol à la nation.Tous les Congolais avisés savent pourtant que certains caciques du clan d’Oyo s’en sont servis à volonté. Les noms généralement cités sont ceux de Jean jacques Bouya, Gilbert Ondongo, Denis Christel Sassou Nguesso et lui-même Denis Sassou Nguesso.

·      Les commissions astronomiques dans le circuit pétrolier et la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC).

A la fin de l’année 2018 la SNPC devait 2,7 milliards de dollars (l’équivalent de 24 % du PIB congolais) à des géants pétroliers, officiellement au titre des coûts opérationnels couverts par celles-ci pour le compte de l’entreprise d’Etat. Un rapport de Global Witness révèle en fait que ces sociétés pouvaient recouvrer une grosse partie de ces dépenses en évitant de faire passer dans ces frais des (prêts fictifs), comme Elf (Total) qui aurait réussi à faire passerun « bonus de signature » de 50 millions de dollars – une commission unique versée à la signature d’un contrat- comme l’un de ses frais, et donc à facturer au Congo des intérêts sur ce soi-disant «prêt».

Entre 2016 et 2018, 156 millions de dollars de dividendes destinés à l’Etat congolais ont par ailleurs disparu, sans que personne ne sache où est passé cet argent. Le rapport de Global Witness révèle encore qu’à la fin de 2018, des entités non-identifiées devaient 1,18 milliard de dollars à la SNPC. À qui la SNPC a-t-elle prêté de l’argent et pourquoi?

Les enquêtes menées par Public Eye (une association suisse) ont par ailleurs révélé que des préfinancements offerts par Gunvor (une société suisse de trading pétrolier) en échange de livraisons de pétrole, « ont été utilisés à des fins problématiques ». Initialement destinés au développement des infrastructures pétrolières, ces fonds ont servi à financer des marchés publics d’une valeur de plus d’un milliard de dollars dont l’octroi a donné lieu à de nombreux paiements suspects. La société brésilienne Asperbras a été la principale bénéficiaire de ces contrats publics. Elle facturait ses prestations à l’État congolais à des prix jusqu’à dix fois supérieurs à ceux pratiqués dans d’autres pays pour des travaux similaires.

Ces enquêtes ont par ailleurs mis à jour la mainmise du clan de l’ethnie mbochi de Sassou et ses alliés sur le pétrole congolais, notamment avec des stratégies appliquées par les dirigeants successifs de la SNPC qui ont toujours été de l’ethnie de Denis Sassou Nguesso.

Ayant succédé à Jean Richard Itoua (ancien DG de la SNPC) dans ce rôle, Christel Denis Sassou Nguesso s’est révélé comme la « plaque tournante » par laquelle sont négociées les différentes commissions distribuées au clan. DG de l’aval pétrolier jusqu`à récemment, il est celui par qui Gunvor a signé un contrat avec la SNPC en 2010. Plusieurs millions de dollars américains sont distribués par Gunvor en rémunération de cargos de fuel qui lui sont « cédés ». Plusieurs membres du clan ont ainsi bénéficié des commissions reversées : Denis Sassou Nguesso ; Claudia Sassou ; Lucien Ebata patron du groupe Orion et qui a créé Forbes Afrique rebaptisé Forbes Sassou; Gilbert Ondongo (par le biais d’Asperbras) ;  Jean-Jacques Bouya (qui serait le propriétaire de la Société Atis Ltd basée à Hong Kong) ; Denis Gokana partenaire public et privé, ancien DG de la SNPC et qui possède plusieurs sociétés actives dans le pétrole dont AOGC Congo (AfricaOil&Gas Corporation)et Jérôme Koko (ex DG de la SNPC) ; Raoul Ominga (actuel DG de la SNPC) ;  Blaise Elenga et Claude Wilfrid Etoka, entre autres. Ce dernier est le propriétaire des deux firmes chargées de la recherche et de la production du gisement de pétrole qui aurait été découvert dans la Cuvette, au Nord du Congo. Les deux sociétés sont inconnues des spécialistes internationaux des marchés des matières premières.

Comme il convient de remarquer, ils sont tous proches parents  de Denis Sassou Nguesso ou de la même appartenance ethnique !

·      Les scandales des Panama papers et de Paradisepapers.

Les richesses du Congo s’évaporent dans des complexes circuits financiers offshore que seuls maîtrisent certains membres de la famille présidentielle et une poignée de traders qui leur sont proches.

Un Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), a dévoilé, en avril 2016, le résultat d’une enquête de neuf mois intitulée « Panama Papers ».Elle rend publique l’identité des clients de Mossack Fonseca, une firme panaméenne chargée de créer et domicilier des sociétés basées dans des paradis fiscaux. Denis Christel Sassou Nguesso a été ainsi accusé de disséminer des fonds détournés dans une foultitude de banques dont entre autres : Banco Privée d’Andorre, Jyske Bank(Gibraltar) Limited, EFG Bank (Gibraltar) Fidelity Bank (Cayman) Limited, Arab African International Bank (Dubai).Il y a aussi Bruno Jean Richard Itoua, actuel ministre de l’enseignement supérieur, ancien Conseiller du Président sur les dossiers pétroliers et Directeur général de la SNPC jusqu’en 2005. Durant son mandat à la tête de la SNPC, M. Itoua a été mêlé à d’importants détournements de fonds via des sociétés fictives, selon une enquête de la Cour fédérale américaine.

Le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a par ailleurs publié, en novembre 2017, des révélations d’une nouvelle enquête, baptisée « Paradise papers ». Il ressort de cette enquête que l’actuel Ambassadeur du Congo en France, Monsieur Rodolphe Adada, détiendrait une fortune colossale cachée aux îles caïmans et Belize, soit 421 784 000 000 FCFA ! Monsieur Adada a été pendant un peu plus de dix ans Ministre des hydrocarbures du Congo, puis Ministre des Affaires étrangères pour une période identique et enfin Ministre d’Etat, Ministre des Transports.

Un compte attribué par ailleurs à Jean-Jacques Bouya, le Ministre de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux a été récemment découvert à Dubaï, aux Emirats arabes unis. Le compte ouvert au nom de l’entreprise VISION JIANGSU INTERNATIONAL, n’est autre qu’une branche de l’entreprise VRD (VISION REAL DEVELOPMENT), gérée par un prête-nom de Jean Jacques Bouya à Dubaï.

D’autres cas d’évasion fiscale opérés par des proches du pouvoir dont le Ministre Ondongo Gilbert, ont été dénoncés au Portugal (Affaire Asperbras-Congo) et en Australie (w).

·       De nombreuses poursuites judiciaires sont initiées au titre de l’affaire dite des « Biens mal acquis »  notamment en France, aux USA, au Portugal, au Canada.

En France, cette affaire, c’est celle du clan Sassou NGuesso. Une famille d’autocrates emmenés par leur chef, Denis.  Il a utilisé – et utilise encore – les moyens de l’État congolais pour servir ses propres intérêts, après avoir détourné des sommes d’argent considérables en  dans les caisses publiques, plus de 100 millions d’euros d’après les enquêteurs français !

Wilfrid Nguesso, un neveu de DSN est accusé par les autorités canadiennes d’appartenir à une « organisation criminelle » et se retrouve cité dans une procédure judiciaire aux Etats-Unis. Il est interdit de séjour sur le territoire canadien pour cause de criminalité organisée.

Une politique sécuritaire lourdement répressive

·         à l’endroit des travailleurs en grève; à l’endroit des journalistes ; à l’endroit des étudiants ;

·      à l’endroit des membres des familles d’exilés ou de la diaspora ; à l’endroit des simples citoyens

·      du fait de l’enfermement de citoyens sans motifs probants dans les Commissariats, à la DGST et dans les maisons d’arrêt.

L’instrumentalisation des Institutions judiciaires et de la Cour Constitutionnelle

L’Etat-P.C.T, dans le domaine de la Justice, a placé à sa tête un Premier Président inamovible, cumulard à l’extrême puisqu’il est en même temps président de la Commission électorale. Par ailleurs, il a dépassé l’âge de départ à la retraite, comme son compère de la Cour constitutionnelle.

Les têtes pensantes de l’appareil de Justice au Congo sont  passées maîtres dans l’organisation de procès politiques sans fondement ni preuves. Ainsi au mois de mars 2018, la Cour d’Appel de Brazzaville publie une liste de plus de 160 citoyens appelés à être traduits en justice, à l’évidence pour des motifs politiques.

Rappelons la résistance farouche opérée par la population dans le département du Pool, depuis les bombardements à l’arme lourde déclenchée en avril 2016, ainsi que l’opposition de l’ensemble du peuple congolais à cette guerre que l’on peut considérer comme un  génocide, « une guerre dont on ne connaît ni les tenants ni les aboutissants » comme le remarque le Message de évêques  congolais du 2 février 2021. Tout cela a conduit l’Etat-PCT et son chef Denis Sassou Nguesso à opérer une reculade en rase campagne en proposant au CNR l’Accord de cessation des hostilités en décembre 2017. D’où le retrait de la liste des accusés de la Cour d’Appel de tous ceux – plus de 150 qui sont du CNR ou supposés être en rapport avec le CNR. De cette liste ainsi expurgée, il ne restait plus que le Général Jean Marie Michel Mokoko, le Général Norbert Dabira, Maître Jean Martin Mbemba et le ministre André Okombi Salissa. Leurs condamnations qui ont suivi des procès dignes de l’époque du monopartisme ont été décriées par toutes les institutions internationales de défense des droits de l’homme, particulièrement le groupe de travail des Nations Unies.

L’organisation d’élections « qui fragilisent la cohésion sociale »,

Telle est l’appréciation majeure qu’expriment les Evêques du Congo dans leur Message de haute portée nationale datée du 2 février 2021.

Pour qu’une élection ne fragilise  pas la cohésion sociale, il faut la faire sans les a priori  du genre : « on n’organise pas une élection pour la perdre » ou encore « il nous faut réussir un coup K.O. »

S’agissant de notre pays, des bases saines ont été proposées par l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), à l’issue de sa mission d’évaluation effectuée du 30 novembre au 7 décembre 2013.

Selon l’OIF, la production de listes électorales pour les compétitions électorales au Congo devrait se faire comme suit : «Le schéma souhaitable est celui d’un état civil représentatif alimentant un fichier électoral fiable et accepté tant par les partenaires politiques que par la société civile… L’état civil est donc la source principale du fichier électoral…Et cet état civil couvrirait tout le territoire et serait complet, c’est-à-dire qu’il enregistrerait l’ensemble des 10 actes possibles, de la naissance au décès ».

Or, souligne le rapport de l’OIF, « les services sources de l’état civil au Congo (hôpitaux, morgues, tribunaux, consulats congolais à l’étranger, offices notariaux, etc.) ne fournissent pas d’informations aux bureaux d’enregistrement des mairies et sous-préfectures sur les actes relevant de leurs compétences. Il en ressort une vision très limitée de l’enregistrement des actes d’état civil dans les bureaux locaux. »

Enfin, l’OIF rappelle que «la création en Afrique de Commission autonome  ou indépendante pour organiser les élections crédibles en lieu et place du ministère de l’intérieur est perçu comme un gage d’indépendance et de transparence et procède de la méfiance ou du manque de confiance en l’Administration »

Or, dans le cadre du Congo, la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) – comme d’ailleurs la Cour Constitutionnelle –inspirent plus de méfiance encore étant donné leur soumission frappante à l’Administration P.C.T et à son chef Denis Sassou Nguesso. D’ailleurs le président de la Cour constitutionnelle et le premier président de la Cour suprême, par ailleurs président de la CENI restent fidèles à leur ancien parti –  le P.C.T -puisqu’ils y ont milité.

Sur  la soumission de la  Cour constitutionnelle à l’Administration P.C.T.

Le professeur Jean François Akandji Kombe, doyen honoraire de la Faculté de droit de l’Université de Caen et professeur de droit constitutionnel à Paris I Panthéon Sorbonne, sollicité à son temps par l’Association franco-congolaise de binationaux (AFC) sur l’avis de la Cour constitutionnelle en rapport avec le changement de constitution en octobre 2015 a écrit à ce sujet :

« Ni l’ampleur, sensiblement exagérée en l’espèce, de la réforme constitutionnelle envisagée, ni le caractère fondamental de certaines institutions créées, ne permettent d’établir un état de nécessité propre à justifier un changement de Constitution. A contrario, cela veut dire que parce que la présente opération constituante n’ambitionne pas autre chose que de faire évoluer les institutions selon la propre terminologie des acteurs, la procédure de révision prévue de la Constitution de 2002 apparaît comme la voix juridiquement la plus appropriée, voire, la seule pour entreprendre ces réformes ».

Or la procédure de révision constitutionnelle – tant dans la Constitution de 1992  que dans celle de 2002 –  interdit de façon absolue de réviser certaines dispositions fondamentales, dont celle portant sur le nombre de mandats du président de la République.

Toujours sur ce changement de Constitution en 2015, le professeur J.F. Ajandji Kombe dit encore :

«Il est juridiquement et logiquement inconcevable qu’une autorité instituée par la Constitution reçoive de celle-ci pouvoir pour poser un acte qui aurait pour conséquence l’abrogation de cette Constitution. Ce raisonnement vaut, bien sûr pour le Président de la République. Mais il vaut aussi pour la Cour constitutionnelle en tant qu’organe institué (article 144, alinéa 1 de la Constitution…).  C’est dire que la Cour constitutionnelle ne saurait détenir en vertu de la Loi fondamentale, un pouvoir d’interpréter en dehors de, et contre cette dernière.

Et l’éminent professeur conclut ainsi son avis juridique sur l’acte perturbateur posé par la Cour constitutionnelle en 2015 :

« Qui a pris connaissance de la décision du 17 septembre 2015 de la Cour constitutionnelle sait qu’il n’y a pas été procédé à cette appréciation rigoureuse de la constitutionnalité de la démarche du Président de la République. On ne peut qu’en déduire que la Cour constitutionnelle  n’a pas rempli son office de gardienne du texte fondamental, autorisant par la même une violation manifeste de celui-ci ».

Sur la soumission de la CENI à l’Etat-P.C.T  et à Denis Sassou-Nguesso

Il suffit, pour s’en convaincre, de se reporter aux résultats scandaleux proclamés par la CENI au lendemain du 1er tour des élections législatives du 16 juillet 2017.

Ainsi de nombreux caciques du P.C.T. ont été élus avec un score révoltant comme :

Roland Bouiti-Viaudo, élu avec un score 100% de votants ; Mabiala Pierre, élu avec un score 100% de votants ; Mouamba Clément, élu avec un score 100% de votants ; Ngouelondele Hugues, élu avec un score de 100% de votants ; Bernadette Ondze, élue avec un score de 100% de votants ; MboulouZephirin, élu avec un score de 100% de votants ; Ondele Jean Jaures, élu avec un score de 100% de votants ; Ondongo Gilbert, élu avec un score de 100% de votants ; Bouya Jean Jacques, élu avec un score de 100% de votants ; Ayessa Firmin, élu avec un score de 100% de votants ; Ominga Raoul, élu avec un score de 100% de votants ; Ikemo Theodore, élu avec un score de 100% de votants ; Ferdinand Sabaye, élu avec un score de 100% de votants ; Djombo Henri, élu avec un score de 99,14% de votants ;

Sassou Nguesso Denis Christel, élu avec un score de 99,39% de votants ;Koumba Justin, élu avec un score de 98% de votants ; Doukaga Destiné, élu avec un score de 93% de votants etc…

Pourquoi rappeler tous ces faits qui remontent à 2015, 2016, 2017 ?

Pour au moins trois raisons :

1° La logique de tricheur invétéré que pratique l’Etat-PCT, se traduit par des résultats scandaleux qui expriment à l’évidence le niveau de soumission de la CENI au pouvoir politique.

2° La couverture de cette logique de tricherie systématique par la CENI doit être considérée comme un vice constant à la base de tout processus électoral au Congo.

Aussi, pour 2021, nous faisons nôtre cette appréciation majeure émise par les Evêques du Congo dans leur Message précité :

« Nous émettons de sérieuses réserves qu’une élection présidentielle apaisée, participative, transparente, libre et crédible puisse être organisée dans les conditions actuelles »

3° La couverture garantie par la Constitution de 2015 a toutes les pratiques de tricherie de l’Etat-PCT et de son Chef Denis Sassou Nguesso comme le dit explicitement l’article 96 de ladite Constitution, laquelle grave dans le marbre le principe d’impunité : « Aucune poursuite pour des faits qualifiés crime ou délit ou pour manquement grave à ses devoirs commis à l’occasion de l’exercice de sa fonction ne peut être exercée contre le Président de la République après cessation de ses fonctions »

Dès lors, étant donné qu’on s’achemine vers un « coup K.O » en mars 2021 au Congo si cette mascarade a lieu, les autres citoyens candidats devraient proposer leur retrait, comme l’ont fait tout récemment  les candidats de l’opposition  démocratique ivoirienne, parmi lesquels le président Konan Bédié et le premier ministre Affi Nguessan, alors que leurs candidatures avaient été validées par la Cour constitutionnelle.

Le déroulement de la pré-campagne au Congo, qui enregistre pour la première fois dans notre pays, la participation publique et officielle du corps de magistrats (particulièrement à Pointe noire) comme de la direction de l’Université Marien Ngouabi en faveur d’un candidat, en l’occurrence Denis Sassou-Nguesso, ne peut que nous inciter à proposer ce qui vient d’être souligné.

« La Concertation de Madingou » n’a été qu’une réunion du P.C.T, du ministère de l’intérieur et des « voix de ses maîtres », aux dires mêmes de ceux de l’opposition qui y ont pris part à titre de simple information et qui ont été bien déçus, faute d’accord sur des points majeurs. Et par-dessus tout, la révision des listes électorales qui se font précipitamment n’inclut pas les ressortissants congolais de l’étranger alors qu’il y a un ministère intitulé Ministère des Affaires Etrangères… et des Congolais de l’Etranger !La République du Congo est l’un des rares pays francophone qui ne fait pas participer aux élections ses centaines de ressortissants résidant à l’étranger.

L’exil de masse.

Des cadres de haut niveau dans divers domaines de la société se retrouvent en exil du fait de la politique inique de l’Administration P.C.T et de son chef  Denis Sassou Nguesso. Ils sont chercheurs, enseignants, médecins et infirmiers, avocats et autres professions libérales, journalistes, ingénieurs, économistes, techniciens supérieurs, travailleurs à divers niveaux, anciens responsables politiques et administratifs d’âge avancé.

Pire, des dizaines d’entre eux y trouvent la mort et ne peuvent être inhumés au Congo, soit à cause de la non-assistance du Congo sur des bases d’hégémonie tribale, soit, s’agissant des autres, pour des motifs de convenance morale et d’éthique étant donné la situation politique actuelle au Congo.

L’adoption et la mise en pratique d’une loi scélérate du 12 mai 2017 avec effet rétroactif sur les nouvelles conditions de création ou d’existence de partis politiques.

Cela a entrainé l’élimination officielle d’un certain nombre de partis politiques crédibles de l’Opposition. Dans la foulée, des Partis politiques d’envergure, tels l’UFD(Union des Forces Démocratiques ) de Charles David GANAO ou la CNDD de Lambert Ngalibali et Joseph Miokono ont été avalés par le P.C.T. !

– enfin, mise en place d’une stratégie de domination ethnique d’essence hégémonique dans tous les domaines décisifs de la vie nationale ;

Cette politique de type ethno-familiale s’appuie sur 4 pôles de domination obéissant à une stratégie de conservation du pouvoir par le biais  de la prévarication et la corruption (Forces armées et Forces de l’ordre ; Haute Administration, notamment les régies financières ; secteur pétrolier comme analysé plus haut ; Administration de la Justice).

IV. QUE FAIRE ?

Devant pareille situation de catastrophe généralisée, nous devons nous engager à agir ensemble pour sauver notre bien commun, le Congo.

La persistance des faits oblige à se convaincre que la contradiction principale est devenue patente entre, d’une part,  les aspirations du peuple congolais axées sur la restauration et la refondation de la démocratie –  conditions nécessaires de la reconstruction et du développement du pays – et,  d’autre part, la restauration des pratiques de gouvernance de l’Etat-P.C.T. dirigé par son chef Denis Sassou Nguesso

V.  NOS ENGAGEMENTS POUR L’ACTION IMMEDIATE

Nous, Signataires,

Adressons ce Message Collectif, afin de :

–          Lutter pour réussir le Rassemblement des Forces patriotiques en vue de faire triompher la restauration et la refondation de la démocratie dans la voie ouverte par la Conférence nationale souveraine de 1991. Et ceci, avant, pendant et surtout la mascarade électorale du 21 mars 2021 ;

–          Mettre tout en œuvre, sur le fondement des décisions des Instances des Nations Unies, notamment le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire, afin de parvenir à la libération des prisonniers politiques et l’annulation des condamnations politiques prononcées par les Tribunaux et les Cours criminels, ainsi que le retour au pays des exilés ;

–          Soutenir toutes les Forces sociales engagées dans le combat  pour la restauration et  la refondation de la démocratie, conditions nécessaires pour  la reconstruction et le développement du Congo, en République;

–          Persuader les candidats à l’élection présidentielle du 21 mars 2021 autres que Denis Sassou Nguesso de se retirer de cette mascarade électorale suivant tant  l’exemple congolais de André Milongo à l’occasion de l’élection présidentielle de 2002 que l’exemple des démocrates et patriotes ivoiriens à l’élection présidentielle de 2020 dans leur pays. Faute de quoi, le peuple souverain constatera qu’ils ne sont ni plus ni moins que des accompagnateurs de Denis Sassou Nguesso pour le « partage du gâteau » ;

–          Parvenir, en définitive,  à la réalisation du Dialogue national inclusif, franc et sincère que demandent les Forces Vives du Congo, parmi lesquelles les Evêques qui l’ont exprimé avec force dans leur Message du 2 février 2021 et dans leurs autres interventions sur la situation du pays depuis 2014-2015.

Fait à Paris et à Brazzaville, le 25 février 2021.

CONTACTS DES PORTE-PAROLES :

–          Anicet Kythouka : Tél : 06.70.42.89.08 ;   email : [email protected]

(Plateforme d’associations et de partis  SAUVONS LE CONGO)

–          Djess dia Moungouansi :Tél : 06.04.39.34.94 ; email : [email protected]

(Plateforme associative ASSISES NATIONALES DU CONGO)

LES  SIGNATAIRES

DU MESSAGE  POUR  LE  RASSEMBLEMENT DES FORCES PATRIOTIQUES, LA RESTAURATIONET LA REFONDATION DE LA DÉMOCRATIE EN RÉPUBLIQUE DU CONGO

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Une réponse à Message pour la restauration et la refondation de la démocratie en république du Congo (signer la pétition)

  1. bape dit :

    I wish to show my gratitude for your kindness for people who have the need for assistance with that subject. Your real dedication to passing the solution all-around ended up being astonishingly significant and has all the time permitted many people much like me to get to their targets. Your personal important report signifies much to me and substantially more to my fellow workers. Thanks a lot; from each one of us.

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