L’UNITÉ NATIONALE AU CONGO-BRAZZAVILLE : VŒU PIEUX OU IDÉAL ÉPINEUX ? Par Gisèle Patricia GOULOU

Gisèle Patricia GOULOU

Gisèle Patricia GOULOU

Les évènements que le Congo a connus, au cours du mois d’octobre 2015, ont mis en relief, non seulement, des entorses à certains principes démocratiques, mais aussi et surtout, des violences incompréhensibles, ayant suscité des replis identitaires. De cette situation dramatique, se sont élevées des voix, qui s’interrogent, de plus en plus, sur la portée réelle de l’unité nationale, tant encensée à l’envi. Que vaut-elle encore, cette unité ?… Que peut-on pour sa sauvegarde ?… Tant d’autres questions, gravitant autour du vivre-ensemble, se posent avec acuité. Tenter d’y répondre aiderait certainement à la transcendance, pour les protagonistes, afin d’envisager un meilleur avenir pour le Congo et les Congolais.

L’UNITE NATIONALE SERAIT-ELLE UN VŒU PIEUX ?

Cette question, qui résume le questionnement sur l’unité nationale, n’aurait pas de sens sous d’autres cieux. Dès lors que le respect des règles, en général, et de la Loi fondamentale, en particulier, s’applique à tous citoyens, sans exception aucune, la conscience collective s’imprime alors en chacun, comme une seconde nature. Par conséquent, les ressortissants des quatre points cardinaux, demeurent, d’abord et avant tout, des compatriotes, avec lesquels la Nation doit être bâtie, pour la hisser au firmament des pays de bonnes cotes.

Sans tremper dans les méandres statistiques, quelle cote peut être attribuée au Congo, dans les domaines sociopolitique, économique, sanitaire, éducatif, etc. ?… La réalité du vécu de chaque congolais, prise dans sa globalité, serait plus plausible que tout autre indicateur, aussi scientifique soit-il. Au lieu d’un progrès, qui impliquerait une alternance politique pacifique, on assiste à une régression, qui conduit à la résurgence des considérations ethniques. En effet, la perception de la notion d’ethnie, s’impose pour saisir ce qui peut, en l’espèce, altérer l’unité du Congo, laquelle unité est constituée par une grande diversité d’ethnies. Ces ethnies peuvent être réparties en trois groupes, à savoir les Kongos, Tékés et Mbochis.

En se fondant sur la réalité objective, par des critères comme la langue, les coutumes et le lien d’ascendance, Paul Mercier considère l’ethnie ou le groupe ethnique, comme l’ensemble d’individus se reconnaissant par ces critères. Cependant, Max Weber, qui fait partie des auteurs, qui ont adjoint à la notion d’ethnie, la dimension subjective, laquelle intègre l’identité comme un construit social, dans lequel se reconnaît l’individu. En faisant évoluer le concept d’Ethnie en « Ethnicité », cet auteur, prend en compte l’interaction, qui induit au sentiment d’appartenance à un groupe ethnique. Pour ce dernier, cette notion intervient, « non seulement comme une construction sociale, mais aussi comme un moyen d’instrumentaliser les luttes sociales et politiques ». Partant, les évènements survenus pendant et après la campagne référendaire, pour le changement de constitution, peuvent être ainsi mieux appréhendés.

D’emblée, il importe de rappeler que l’opposition congolaise, qui a tant dénoncé, par des arguments juridiques, la tenue de ce référendum, n’a pas participé à cette campagne. Mais, elle a opté, plutôt, pour des manifestations pacifiques dans les grandes villes, en lançant un ultimatum, soumis à l’annulation du référendum, par le Chef de l’État. Au lendemain de l’expiration de cet ultimatum, la grande manifestation, qui devait préluder à la destitution du Chef de l’État, selon l’opposition, pour avoir maintenu son projet référendaire, n’avait pu se tenir, d’autant que la force publique avait investi les artères menant au lieu de rassemblement. Va alors s’ensuivre une répression, focalisée, curieusement, dans les quartiers Sud de Brazzaville, se soldant par plusieurs morts et blessés, dont les enfants. Pendant ce temps, dans les quartiers Nord, la vie semblait suivre son cours, y compris la campagne référendaire.

Ce contraste imagé a provoqué de nombreuses réactions. Les unes, pour s’insurger contre le pouvoir, qui aurait pourchassé, par les armes, les jeunes pacifistes venus des quartiers Sud ; les autres, pour reprocher aux habitants des quartiers Nord de s’être désolidarisés d’eux, au pire, de s’être moqués du malheur de leurs semblables ; d’autres encore, pour accuser le pouvoir d’avoir voulu diviser les Congolais, du Sud et du Nord, afin d’assoir son autorité.

Une frange de la diaspora congolaise en France, qui soutient depuis longtemps des thèses sécessionnistes, a saisi cette occasion pour monter au créneau. Pour les ténors de cette frange, le Sud, désignant le groupe ethnique Kongo, subit le martyr depuis une éternité ; le Nord, fort d’un contrôle d’au moins 90% du haut commandement militaire et civil, cherche toujours à dominer le Sud, y compris par la force armée ; et le vivre-ensemble est donc une façade. Pour épargner le Sud des injustices sociales et d’un génocide éventuel, pour ces derniers, la solution serait la scission du Congo-Brazzaville en deux. Subséquemment, ceux-ci opposent au référendum pour le changement de Constitution, un référendum supranational d’auto-détermination pour la création de l’État du Sud Congo. D’après eux, la délimitation territoriale, les armoiries, et tout ce dont dispose un État, auraient été déjà soumis à l’appréciation de l’ONU.

Manifestement, ceux qui usent de la puissance militaire, pour mener une répression sélective, d’un côté, et ces sécessionnistes, de l’autre, fonctionnent selon la même logique, laquelle consiste à instrumentaliser les luttes sociales et politiques, par le fait ethnique. Heureusement, l’écrasante majorité des Congolais, enclins au bon sens, n’adhèrent point à cette logique. Aussi, les Congolais, devraient-ils, s’investir réellement pour l’unité nationale, au risque de donner raison aux partisans de cette logique extrême, lesquels continuent à faire des émules.

Toujours est-il que la tenue de ce référendum a été marquée par des arrestations arbitraires, des réseaux de communication et d’information altérés, des libertés en privation, et le suivi de la désobéissance civile dans un certain nombre de départements. Curieusement, les résultats officiels ont affiché un taux de participation de 72,44 %, pour une adhésion au référendum à 92,26%. Ce taux de participation, surréaliste et suspect, pourrait corroborer les doutes qu’avait exprimés l’opposition, quant à l’indépendance, la transparence et à la fiabilité d’un tel scrutin.

Au vu de ces résultats, il est possible que les tenants du pouvoir poursuivent leur démarche coercitive, pour adopter la nouvelle Constitution. Ils opteraient définitivement pour une instabilité politique chronique, dont les méfaits s’avèrent multiples, pour ne citer que le désengagement des investisseurs lié au risque-pays. Au demeurant, l’opposition, après les cérémonies pour honorer les jeunes manifestants tombés sous les balles à Pointe-Noire et à Brazzaville, reprendra, à nouveau, sa lutte de mobilisation citoyenne. Par ailleurs, la raison, voire, l’intérêt général, recommanderait, comme l’a suggéré la communauté internationale, de s’accorder sur la gouvernance électorale, qui s’avère être l’unique point consensuel entre les protagonistes. Sur cette base, les résultats du fameux référendum devraient être annulés. La République renaîtra de ses cendres, pour un nouvel élan démocratique. De cette manière, pour faire évoluer les institutions de la République, ne serait-il pas possible, de procéder à une révision constitutionnelle, qui conjuguerait les Constitutions de 2002 et de 2015, en gardant les articles intangibles pour la première, et en remplaçant tout le reste, par la seconde, sans les articles incongrus ? Autrement, d’autres points d’accord doivent être décelés, pour se sortir, enfin, de ce dédale constitutionnel.

L’UNITE NATIONALE : UN IDEAL EPINEUX.

L’unité nationale, perçue sous l’angle d’une construction sociale, dans laquelle s’est greffée une diversité d’ethnies sur le territoire congolais, peut se définir comme un idéal, comportant naturellement des épreuves non-insurmontables.

A l’intérieur de chacun des trois groupes ethniques susmentionnés, il ressort que certaines ethnies revendiquent leurs particularités, qui peuvent affecter l’unité ethnique, sans pour autant la disloquer. Ces situations, qui englobent des épreuves, de toute nature, peuvent être causées par un individu, quelques individus ou par une seule ethnie. Mais l’ensemble du groupe finit par se transcender, parfois au moyen de sanctions exemplaires, en vue des solutions meilleures pour l’intérêt collectif. Au gré des épreuves, les interactions sociales ayant été créées, les individus deviennent si liés que leurs différences intrinsèques s’évanouissent, ou sont occultées par des règles établies, de manière tacite ou formelle. Sans utopisme aucun, le même schéma est observé dans le cas de la Nation congolaise, où les populations, abstraction faite de leurs origines ethniques, sont liées, solidaires, conciliantes et bienveillantes. Ce sont davantage des luttes politiques que sociales, qui viennent compromettre le vivre-ensemble, pour satisfaire des aspirations égoïstes de quelques-uns.

Au Congo, les faits historiques attestent que l’accaparement du pouvoir, lorsqu’il atteint un certain seuil, les masses se lèvent, dans l’unité, pour clamer leur mécontentement. Cependant, les maniements politiques sont parfois parvenus à muter cet entrain en clivages ethniques. Ce qui était vrai par le passé, ne l’est plus aujourd’hui. Car le monde évolue, et avec lui, les mentalités. Certes, la plupart des partis politiques, sinon tous, par leurs leaders, étalent un pouvoir à dominance ethnique. En revanche, les groupements politiques, en l’occurrence, les partis actuellement au pouvoir et ceux de l’opposition, réunissent, en leur sein, à des taux variables, tous les groupes ethniques. En conséquence, les luttes politiques entre le pouvoir et l’opposition, ne saurait être assimilé à un antagonisme entre groupes ethniques. De surcroît, le jeu des alliances politiques favoriserait la cohésion entre ces groupes ethniques, et par ricochet l’unité nationale. Dans ces conditions, l’accession à la magistrature suprême, sous-entendrait un rassemblement au-delà d’un groupe ethnique, aussi peuplé soit-il, par une large coalition politique. Quand bien même, l’électeur congolais, jusque-là, a tendance à adhérer à un parti politique ou à voter sur des bases ethniques, il faut le comprendre et lui laisser le temps de s’adapter aux vraies valeurs républicaines, grâce aux réalisations d’hommes politiques d’envergure, qui privilégieraient l’intérêt collectif et l’unité nationale. Comme ce qui se passe, de mieux en mieux, dans certains pays anglophones d’Afrique, le militant ou l’électeur congolais agiraient, naturellement, au fil du temps, en fonction de ses convictions profondes et des intérêts de la Nation.

Il sied aussi de relever l’importance que revêt le brassage ethnique dans l’idéal, qui est suscité par l’unité nationale. Des générations, de plus en plus nombreuses, mettent en évidence leur appartenance aux trois groupes ethniques. Les exemples, qui attestent ce fait social, sont légion. Et la femme congolaise, qui est au cœur du tissu social, œuvre, avec les moyens du bord, pour le consolider. Cette grande tâche qu’elle se déploie, tout le temps, à accomplir, notamment auprès de la jeunesse, contribue inexorablement à renforcer le sentiment d’appartenir à la Nation congolaise, pour son unité. Cette jeunesse, en proie à de sempiternelles difficultés, expriment, sans cesse, son besoin d’éducation, de travail, de démocratie, de liberté, etc. Loin d’eux l’idée de demander la lune, les jeunes congolais, disposés à participer à l’édification de leur pays, réclament des emplois, afin de ne plus être une lourde et éternelle charge pour leurs parents, et d’envisager leur avenir sous d’heureux auspices. Répondre efficacement à leurs préoccupations, sans interférences ethniques, ce qui n’est pas toujours le cas, aurait des effets bénéfiques, non seulement, sur l’unité nationale, mais également sur la concorde et la sécurité nationales.

Dans la même optique, la majorité des Congolais, qui côtoient la misère au quotidien, ne peuvent que s’insurger contre les abus, dont font impunément étalage ceux-là, qui les paupérisent en continu. Le Congo n’est-il pas un bien commun, pour cette majorité qui croupit dans l’indigence ? La fracture sociale est patente, elle semble empirer, et son remède ne saurait être un musellement par la force, mais plutôt une gestion saine des ressources publiques, qui profiterait à tous les Congolais, pour ainsi dire cristalliser en chacun des espérances, et du même coup, accentuer le sentiment d’appartenance à la Nation congolaise, avivant aussi le bien-fondé du vivre-ensemble.

C’est bien beau de se focaliser sur l’émergence, mais cette orientation plutôt économique, expérimentée ailleurs, a montré ses limites, quant à ses incidences sociales, en particulier. En effet, l’émergence, comme telle, s’appuie sur des agrégats économiques, pour atteindre des objectifs fantastiques, en dédaignant les priorités sociales. C’est une évidence, à telle enseigne que cette option économique obéit à des logiques capitalistes, qui contribuent à accroître les gains capitalistiques de quelques-uns. Dans un pays si riche en dotations naturelles, il est aberrant que plus de la moitié de la population vive en-dessous du seuil de pauvreté. Il est donc nécessaire d’intégrer, de façon significative, en toutes politiques publiques, l’approche de la satisfaction des besoins essentiels de la population, qui passe par l’eau, l’électricité, la santé, etc. De cette manière, en se basant sur les atouts d’un développement économique et social intégral, prenant en compte toutes les composantes ethniques, en toute impartialité, le Congo-Brazzaville confortera son unité nationale, pour demeurer un et indivisible.

En définitive, comme ils l’exaltent dans leur devise nationale, les Congolais aspirent à l’unité, au travail et au progrès. Dans la bonne intelligence, ils continueront de mettre en pratique le refrain de leur hymne, en l’entonnant en chœur : « Congolais debout fièrement partout !… Proclamons l’union de notre Nation !… Oublions ce qui nous divise !… Soyons plus unis que jamais !..».

 

Gisèle Patricia GOULOU

Diffusé le 04 novembre 2015, par www.congo-liberty.org

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106 réponses à L’UNITÉ NATIONALE AU CONGO-BRAZZAVILLE : VŒU PIEUX OU IDÉAL ÉPINEUX ? Par Gisèle Patricia GOULOU

  1. GABOMA GAME CITY dit :

    MAIS QUE FAIRE MAINTENNENT AVEC CETTE REGIME BARBARE ET NON CIVILISE’ QUI CONTUNUE A TUE LES CONGOLAIS , NOUS ON NE VEUX PAS CASSER ET BRULER LES BIENS DES FRANCAIS ET DU REGIME ET EMPECHER TOUT LES COMPAGNIES PETROLIERE DE TRAVAILLER MAINTENNENT FAIRE ?

  2. Kouilou dit :

    Sassou et son clan nous bassinent à longueur d’année l’unité nationale, c’est bien beau mais que constate t-on en définitive? ce sont toujours les mêmes ( originaires du nord ) qui contrôlent tous les postes de direction politique, économique et militaires. Toujours les mêmes ( originaires du sud ) qui sont massacré. Le nombre de tué et disparu dépasse l’imaginaire d’un homme civilisé.(Les documents secrets signé par sassou et transmis à son clan sur l’organisation du génocide des Kongos existent, il suffit de chercher sur le net.) Dans le sud il y a encore au moment ou j’écris ce commentaire des familles qui n’ont pas encore fait leur deuil car ils ignorent où Sassou avait jeté les dépouilles de leurs pères, frères ou enfants. Et récemment qu’a t-on vu? c’est encore et toujours le sud qui pleure ses enfants tué par la milice de sassou pour avoir osé demander le droit de vivre dignement dans leur propre pays, le droit a l’éducation, le droit d’avoir des soins digne quand on est malade, le droit au travail. Ces gens qui manifestaient ne demandaient pas la lune, non, juste le droit de vivre dignement comme les autres. Ils ont été tué parce qu’ils étaient Kongos et les Kongos doivent la fermer et se soumettre aux mbochis et non parce qu’ils étaient des fauteurs de trouble. Ils étaient bras nu sans armes, personne ne peut dire le contraire. Comprenez que trop c’est trop. Le vivre ensemble devient impossible entre Kongos et mbochis. La seule solution qui s’impose au peuple Kongo si elle veut sa survie c’est la création d’un État dans la partie sud du pays où tout Kongo vivra en paix sans avoir la crainte d’être tué par le seul fait d’être Kongo. Dans un mariage quand ça ne va plus, on divorce.

  3. SIMON KIMBANGU dit :

    Madame GOULOU, l’erreur de notre histoire nationale se trouve justement dans l’hymne national : oublier ce qui nous divise ne fait pas disparaître les facteurs de division mais les aide à prospérer et à proliférer. Il faut au contraire regarder en face ce qui nous divise et essayer une politique de remédiation. Or, on se contente de jouer à l’autruche. Quand arrivera l’heure du souvenir de ce qui nous divise, et d’ailleurs une frange ne l’a jamais oublié, quand tous se rendront compte que nous sommes divisés et ne pourront plus l’oublier, que se passera-t-il ?

  4. KARL MARX dit :

    Bonjour madame GOULOU
    Bonne analyse, mais que faisons-nous alors ? Devrions-nous continuer à vivre ensemble avec des sauvages qui n’ont que le langage de la force et de la barbarie ? Le peuple du sud est un peuple civilisé, réfléchi et respectueux des valeurs humaines et humanistes, ce qui n’est pas le cas du peuple de ces animaux du Nord n’obéïssant qu’à son instinct grégaire. Entre les sauvages violents du Nord et le peuple civilisé, pacifiste et intelligent du Sud, il ne peut y avoir de passerelles. Oublions ce qui nous rassemble à date , béant est le fossé intellectuel qui sépare l’homme du sud et les cancrelas du nord( pas tous).L’Unique solution est d’appeler à un référendum d’auto-détermination du peuple du Sud. Le jour J, combien de militants de Mathias ZION ou de Okombi-Salissa avez-vous vus dans la rue ? combien de bonobos avez-vous vus ?
    Pour ma part, la seule solution qui vaille est la scission du pays.Il est inutile de passer le temps à réfléchir longtemps. Vive La République du sud Congo.

  5. Christel Prosper dit :

    Madame Goulou, il m’arrive de penser à la partition du Congo comme solution pour fuir la domination du Nord, mais lorsque je réfléchis sérieusement, là je me rends compte que c’est une fuite en avant, c’est être défaitiste que d’abandonner le combat contre le tyran Sassou, c’est pourquoi la raison me ramène à l’unité, qui est possible, mais pas facile, surtout avec quelqu’un qui fait d’abord peur à ses frères nordistes que si lui Sassou perd le pouvoir, les gens du Nord seront pourchassés à leur tour. Ce qui n’est pas vrai, même s’il y a quelques extremistes chez nous au Sud, il faut les comprendre, c’est leur manière d’exprimer leur ras le bol.

    Maintenant, comme vous le dites si Sassou confirme les résultats du référendum donc sa nouvelle constitution, ce sera une totale et chronique instabilité politique, avec des journées villes mortes, des désobéissances civiles et des représailles partout. Là j’avoue que l’unité nationale va prendre un sacré coup. Mais si on maintient la lutte, Sassou va finir par perdre son pouvoir. La lutte doit continuer pour gagner et assurer finalement l’unité nationale sans Sassou.

  6. Kuna dit :

    Peuples qui marchez dans la longue nuit,
    Le jour va bientôt se lever.
    Peuples qui cherchez le chemin de vie,
    Dieu lui-même vient vous sauver. (2)

    1 – Il est temps de lever les yeux
    Vers le monde qui vient.
    Il est temps de jeter la fleur
    Qui se fane en vos mains

    2 – Il est temps de tuer la peur
    Qui vous garde en ses liens.
    Il est temps de porter la croix
    jusqu’au bout du chemin.

    3 – Il est temps de bâtir la paix
    Dans ce monde qui meurt.
    Il est temps de laisser l’amour
    Libérer votre coeur

    Je dédie ce poème à nos victimes pour la plupart fauchées à la fleur de l’âge, à la lutte du Peuple congolais car c’est maintenant ou jamais. Ce ne sera pas facile. Mais avec détermination, abnégation, courage, sacrifice…Certains des nôtres tomberont encore, Maintenant, nous sommes condamnés à chasser ce monstre, ce diable fait de chair, j’ai nommé: Sassou Nguesso et toute sa progéniture.

  7. congopage dit :

    Tout d’abord félicitaions pour le papier qui a le mérite d’ouvrir un vrai débat d’actualité au Congo…. je tiens à préciser que le nord du Congo ne s’arrête pas aux groupes mbochis, qui en réalité sont concentré dans la cuvette ouest..il ya deux autres grandes régions sangha et likouala qui ont des ethnies diverses. Je suis originaire de l’extrême nord congo et j’ai eu l’ocasion de parcourir ce pays dans une bonne partie de son térritoire du nors au sud. Le congo a une grande diversité ethnique, avec un trait commun qui est la pauvreté et la misère de ces populations nordistes ou sudistes. mais l’élément frappant au Congo, surtout de la part des dirigeants, est la disparition totale d’un sentiment de destin commun dans une nation, d’un sentiement patriotique. Le pays a été transformé en caisse privée des chefs au pouvoir et ses habitants sont devenus les valets de ces rois. Les évenements de ces dernières semaines ont remis en relièf cette division nord sud et même au-délà une vraie fracture sociale dans divers domaines. Il est inutile de le nier, depuis que le PCT dirrige le Congo, le pays a été balkanisé au profit d’une ethnie, d’un clan, et d’une bande de militaires qui prennent en otage tout un peuple. Il n’y a qu’a voir Brazzaville…je ne sais pas si il existe une autre capitale au monde aussi divisée, Brazzaville nord et brazzaville sud, y a comme un mur de berlin au milieu, une ville où subsiste un vrai apartheid géographique et social. Cela est copieusement entretenu par le pouvoir, qui concentre ses quelques maigres réalisations uniquement dans brazzaville nord….pas dans le but d’en faire profiter la population, mais pour des visées propagandistes, afin d’utiliser cette population nordiste comme bouclier lors des diverses crises et susciter un repli identitaire. Je suis très pessimiste sur l’avenir du pays, car les conditions d’un génocide sont réunies, aussi bien par les dirigeants tribalistes du PCt qui n’imaginent même pas que les sudistes sont aussi des congolais et ont des droits, que par les sudistes qui un jour, lorsque l’opportunité se présentera, auront envie de vengeance par rapport à tout ce qu’ils ont eu à endurer. Mais mon plus grand chagrin est pour cette jeunesse congolaise, nord comme sud, totalement sacrifiée, sans éducation, sans perspective d’emploi, a qui Sassou leguera à sa mort un pays profondément divisé et ruiné…Ce jour la, faudra trouver un Kagamé congolais.

  8. LE SUDISTE dit :

    LE SUDISTE
    Encore une emmerdeuse qui vit dans l’illusion d’une nation qui n’existe pas.Probablement une téké du nord qui a peur de la fin du règne du <>. Notre volonté de construire l’état du SUD-CONGO est plus que jamais légitime au vu de ce que vous nous faites subir depuis plusieurs décennies . Si le fait de croire que nous ne sommes qu’une poignée de sudistes à vouloir la fin du CONGO actuel vous rassure dans votre basse besogne, tant mieux pour vous . J’attire juste votre attention sur le fait que vos illusions ne sont pas la réalité. La réalité est toute différente
    Nous sommes cent fois plus nombreux que vous ne le croyez . Que cela vous plaise ou non le SUD-CONGO est en route vers son indépendance. La libération c’est maintenant ! J’exalte rien qu’à l’idée de savoir qu’on ne sera plus compatriotes avec les nordistes en général et les Mbochis en particulier,parce que trop c’est trop.

  9. habibah natah dit :

    https://www.youtube.com/watch?v=yvtT0QexkDY STOP A LA POLITIQUE DE RÉCUPÉRATION–ROBERT POATY PANGOU–STOP STOP!STOP! PENS A LA ONFERENCE NATIONALE ET LES ELEPHANTS DU CONGO—QUI EST LA PREMIERE DAME AU CONGO???UNE VILLI???
    LE MARIAGE VILLI BOCHIS=SASSOU+ANTOINETTE =FIASCO=SORCELLERIE=STERILE=AVEUGLEMENT

  10. Olivier M. dit :

    Mon cher Sudiste comme moi-même. Ce n’est pas parce qu’on est sudiste qu’on doit partager la même opinion, comme tous les Mbochis en tant que groupe ne partagent la même opinion que Sassou et son clan, car il y a des gens de la Likuala et de la Sangha, sans oublier les tékés que vous excluez dans votre projet du Sud-Congo. Je voudrais vous rappeler que le tékés sont plus proches des laris, avec lesquels ils partagent le pool. Ce qui confirme l’entente parfaite entre Kolélas et Okombi. En plus on trouve les tékés dans la Lékoumou. Enfin les laris et les kongo cohabiteraient plus facilement avec les tékés des plateaux qu’avec les vilis ou les Nibolek.

    Réfléchissez à cette réalité avant de vous lancer dans des projets fous d’un nouvel état, où l’unité n’est pas a priori gagné. Rappelez-vous ce que s’est passé entre 93/94, entre les ressortissants du groupe Kongo. Au lieu de combattre le mal du Congo qui est en un seul homme et son clan, vous fuyez la difficulté pour vous replier sur la partition d’un pays, sans réfléchir sur ce qui est en train de se passer au Sud Soudan. On risque d’avoir bientôt trois ou quatre Etats soudanais, c’est ce qui risque d’arriver dans l’Etat du Sud, avec les laris ou les kongo, d’un côté, et les Nibolek de l’autre, puis les Vilis de leur côté, car les différences existent entre ces trois peuples; Attention !

    Pour votre information mon cher Sudiste, vous qui vous cachez derrière un tel pseudo, vous n’avez pas un seul instant réfléchi que Madame Goulou que vous appelez une emmerdeuse téké, qui aurait peur du règne de Sassou, en étant femme, pouvait porter le nom de son mari ? Eh bien oui, je vous le confirme pour être du même village que son père. Cette courageuse et intelligente femme est Kongo par sa mère et lari par son père, je pense qu’elle doit se considérer avant tout congolaise à part entière. Je suis désolée pour elle de venir parler de ses parents sans son accord, heureusement qu’elle ne pourra pas m’identifier. Mais j’ai pensé qu’il était important de répondre au Sudiste, qui croit que tous le monde doit accepter son idée du Sud Condo. KUNA qui nous a dédié un beau poème est de mon avis, on doit continuer à lutter pour chasser Sassou du pouvoir, comme l’ont fait beaucoup d’autres peuples ailleurs dans l’unité.

  11. S. NKALA dit :

    J’ai l’impression que dans son beau texte, Mme GOULOU, partant d’un constat avéré ne poussen pas assez loin son analyse en distinguant le conjoncturel du structurel, en partant d’une approche socio-historique.

    Quand notre sœur GOULOU parle de résurgence de sentiment ethnique suite aux événements de ces dernières semaines, tout se passe comme si elle ignorait le quotidien des congolais fait de frustration, d’une confiscation des leviers du pouvoir par un clan essentiellement mbochi(inutile de faire un catalogue factuel qui est connu de tous).

    Les constants faits des événements de ces dernières semaines ne sont que des symptômes d’un problème structurel, lié au partage d’un espace contractuel géographique hérité, dont le fonctionnement actuel nous renvoie aux descriptions de PONEL dans sa lettre du 30 juin 1885.
    Pour prendre l’exemple du 20 octobre 2015, le sort réservé aux quartiers sud n’était pas un fait du hasard, mais le reflet d’un mode de pensée qui structure le pouvoir autoproclamé du Congo.

    Cette pensée, héritée des sociétés organisées en chefferie tend à privilégier le règne du plus fort au détriment de la règle de droit établie à partir des institutions extra-claniques.

    Ce qui est sidérant, à quelques exceptions prêts, c’est le silence de bon nombre de membre de l’opposition qui se focalisent sur les questions subsidiaires, sans pour autant poser les problèmes de fonds.

    Quand nous avons des témoignages faisant étant de personnes qui passaient de « parcelle en parcelle » dans les quartiers Nord pour dire « Ne faites pas l’erreur de Bokamba qui a favorisé le retour du Sud au pouvoir », ceux qui ont reçu ce genre de message devraient être les premiers à dénoncer les faits et à venir en soutien à leurs frères assiégés, passant outre le dispositif de répression, comme cela se ferait par ailleurs.

    L’évêque Desmond TuTu disait : « Si vous êtes neutres devant une situation d’injustice, c’est que vous avez choisi d’être du côté de l’oppresseur. »

    La conscience d’appartenir à un groupe humain différent des autres et de le revendiquer ne peut à mon sens être dissociée de la formation de l’Etat moderne.

    Le problème vient de l’adaptation des individus venus des univers différents, associés par un concours de circonstances impérialistes.

    Certains de ces individus associés au sein d’Etat post-colonial n’ont historiquement pas connue la culture d’une société globale.

    L’’ethnologue, considère qu’à chaque société globale correspond une culture particulière faite d’objets matériels, de comportements institutionnalisés, d’organisations sociales, de connaissances techniques, de conceptions philosophiques et religieuses, de créations esthétiques. Cet ensemble, propre à chaque groupe, constitue un héritage collectif que chaque génération reçoit de la précédente, modifie quelque peu, et transmet à la suivante.

    Or, quand les compagnons de Brazza arrivent au XIXe, ils sont surpris de constater le décalage entre d’un coté l’existence de sociétés globales dans le bassin du Congo, et de l’autre des peuples qu’ils considèrent comme étant à l’état sauvage.

    Quand on prend les exemples des royaumes Téké ou Kongo, ces entités sont composés de sous groupes ayant des particularités ou variantes linguistiques entre autres, mais se reconnaissant sous l’autorité d’un seul monarque.

    Ce qui n’est pas le cas de ces peuples qui se regroupent petite chefferie, qui manifestement rencontre des difficultés d’adoption d’une société globale, et se retrouvent à transposer des modèles culturels régressifs dans la sphère républicaine.

    Si nous voulons construire ou renforcer l’unité nationale, cela doit commencer par la prise de conscience de la diversité de composantes de la république, de leurs parcours historique et des enseignements pertinents que l’on peut y tirer.

    Je peux encore remplir des pages, mais, je reste persuadé à l’idée que l’on ne peut pas parler d’unité nationale avec des gens sans scrupule, n’ayant pas le sens de l’honneur, qui continuent à entretenir des milices semant la terreur, alors que les autres parties qui en avaient, après avoir subie les foudres d’une coalition multinationales entre 1997 et 2000 ont désarmé et que l’on se trouve aujourd’hui face à une opposition qui combat les mains nues…

  12. Kouilou dit :

    A ceux qui veulent diviser notre peuple pour mieux nous massacrer. Le Royaume Kongo fut un empire qui s’étendait du nord de l’Angola en passant le Cabinda, l’extrémité occidental de la RDC, le sud du Congo Brazzaville pour finir dans une partie du Gabon. Le peuple Kongo est composé de Bembe, Dondo, Kamba, Kugni, Lari, Sundi, Vili, Yombé, Kongo de Boko,Manyanga, Woyo, Kotchi, Lindji, Zombo, Solongo, Zombo, et beaucoup d’autres car la liste est un peu longue.Il a toujours été uni jusqu’à l’arrivé du colon qui la divisé et l’obligé a vivre avec d’autres peuples plus ou moins évolué. Nous parlons tous le Kikongo avec diverses variantes et le Kituba qui est un créole Kikongo simplifié. Le Royaume Kongo fut le plus organisé de l’Afrique noire, c’est un peuple pacifique et travailleur où on reconnait la valeur de l’Être humain.Nous savons que les mbochis vont tout faire avec le soutient de quelques traites pour nous diviser, leur tentative est voué à l’échec les derniers événements ont fini par radicaliser les derniers qui espéraient le vivre ensemble encore possible. Si nous Kongos du Congo Brazzaville demandons la création d’une république dans la partie sud, c’est que la cohabitation avec les mbochis est devenu impossible. Par contre si le peuple téké souhaite cohabiter avec nous pourquoi pas, le vivre ensemble est possible avec eux.

  13. MDR dit :

    S. NKALA dit:

    « L’’ethnologue, considère qu’à chaque société globale correspond une culture particulière faite d’objets matériels, de comportements institutionnalisés, d’organisations sociales, de connaissances techniques, de conceptions philosophiques et religieuses, de créations esthétiques. Cet ensemble, propre à chaque groupe, constitue un héritage collectif que chaque génération reçoit de la précédente, modifie quelque peu, et transmet à la suivante. »

    Excellemment dit.

    Nially Gomes, Ancienne ministre de Sassou, Intellectuelle et brave femme Vili disait « Comprendre le Kongo-Lari, c’est d’abord se rendre à l’évidence qu’il porte l’amour du CONGO depuis son berceau. C’est à croire que cette transmission se fait de manière mécanique. »

    Tous ces jeunes pour la plupart citadin qui ont tenu le pavé à P/N, à BZV dans une sorte d’hysterie collective, dont certains étaient carrement en transe, en chantant ‘’Kongo dieto bâ mbuta bâ sinsa diô ‘’ autrement dit le Congo est un legs des anciens (au sens non inclusif) est la preuve que cet héritage est non négociable. Djess, dans sa légèreté qui parle de la fameuse chorale de Kolelas, ignore que ce n’est point une chorale mais un mode de transmission qui affermit notre résistance contre l’oppression. Hier contre la coloniale, aujourd’hui contre l’oppression d’une certaine nomenclatura.

    Et cela nous ramène à la question suivante :
    Est ce un niveau de conscience propre à toutes les communautés au Congo?

    La réponse est évidemment non.

  14. MAFOUTA-MADIBOU-NGANGA-LINGOLO dit :

    Beaucoup à dire à Ma Gisele NGOULOU (pcq sauf complexe de colonisée, GOULOU ne veut rien dire ni chez les Mbossi, ni chez les Tékés et encore moins chez les Kongos)!

    Une fois que vous vous etes assumé dans votre pleine identité congolaise de FEMME NOIRE, BELLE (c’est pas une flaterie, vous l’êtes bien), INSTRUITE, PROBE (on peut sauf erreur le penser) ET ENGAGEE (Nous n’en avons pas des masses au Congo, on ne va donc pas bouder le plaisir de vous avoir), après tout cela donc on peut se dire des franchises d’HOMMES A HOMMES.
    – Les sassouistes et les partisans de la scission du pays renvoyés dos-à-dos sous prétexte tous extrémistes, révèle d’emblée votre esprit partisan pcq nonobstant les arguments des uns et des autres (que chaque congolais peut librement apprécier y compris subjectivement), vous tentez de diluer les responsabiliités crimininelles et génocidaires imprescriptibles des premiers avec la virginité des seconds qui posent un problème justié factuellement. Vous osez même qualifier les crimes contre l’humanité clairement établient par des juridictions sérieuses, de « GENOCIDE EVENTUEL », voilà où vous vous démasquer ma chère.
    CETTE METHODE DE FAUX-SEMBLANT DE NEUTRALITE EST UNE PROPAGANDE BIEN CONNUE, voilà pourquoi Desmond TUTU a bien justement conclut que « Face à l’injustice, la neutralité révèle une prise de position pour l’Oppresseur ». VOUS ETES DONC FAUSSEMENT NEUTRE ET VERITABLEMENT SASSOUISTE.

    – Ce qui le confirme, toujours dans cette partie de votre litanie de mots, c’est VOTRE PROPOSITION SAUGRENUE DE SYNTHESE ENTRE LA CONSTITUTION DE 2002 ET CELLE DE 2015 pour en sortir je ne sais quel mixture. VOUS NE PENSEZ MEME PAS A CELLE DE 1992 QUI FUT LA QUASI UNANIMITE ET QUE VOTRE MENTOR A PUREMENT ET SIMPLEMENT BALAYER SUR DES TORRENTS DE SANG CONGOLAIS. Voilà comment se font avoir les apprentis cancrelats saupoudrés pour tenter de tromper la vigilance de la poule!
    C’est peine perdue!

    L’UNITE NATIONALE EST BIEN UN VOEU PIEUX, UN LEURRE POUR LE MAINTIEN DE L’ASSERVISSEMENT DES AUTRES, QUI Y PERDENT LEUR VIE PAR GENOCIDE ET CRIME CONTRE HUMANITE AVERES ET NON PAS QU’EVENTUEL
    Relisez l’histoire à peine cinquantenaire de cette République depuis sa prolamation ratée, parceque unilatérale (Opangault et le MSA étaient partis dans l’Oubangui). Un autre de chez vous avait bien justement dit « qu’il ne faut jamais raté les débuts », LE MARIAGE AVAIT RATE DEPUIS LE DEBUT D’OU LE CHIMERE CONGO: UN MONSTRE A DETRUIRE POUR PROTEGER LES VIES QU’IL DETRUIT!

    J’ai arrêté là ma lecture, votre 2nd chapitre devenait dès lors inutile!
    Bonne continuation tout de même!

  15. lecongo2016 dit :

    En faisant le tout des medias français vous vous rendrez conte que la position de la France n’a pas du tout changée, la France est restée attacher a au criminel sanguinaire sassou. La France revient avec deux solutions :
    1- La France est a la recherche du soutient dans sa démarche, Comme l’UE et Les USA ne sont pas en commun accord avec la France, cette dernière se rabat vers la Russie, alors que cette même France veut donner les leçons de démocratie a la Russie. Mais peine perdu car PUTIN a déjà donné sa position, IL EST CONTRE LE CHANGEMENT DE LA CONSTITUTION.
    http://www.sukissa.co.uk/?p=15792
    2- Dénigrer notre opposition, en le trainant de non unit des incapables, ceci pour deux raisons, les découragés, pour qu’ils puissent faire des concessions, la deuxième raison c’est de les pousser en erreur vers la brutalité, pour que le pays bascule en guerre civile.
    http://www.rfi.fr/afrique/20151103-desobeissance-civile-opposition-congolaise-s-embrouille
    Nous demandons aux représentants du peuple de ne pas céder toute les populations congolaise est avec vous.
    VIVE LE CONGO LIBÉRÉ
    VIVE LE CONGO UNIT

  16. Unité Congo dit :

    Une analyse pertinente qui mérite d’etre prise eu sérieux.
    Car en effet, autant le combat actuel est accentué autour du clan sassou qui fait subir des misères au peuple congolais, autant il ne faut pas oublier que ce n’est pas avec la bénédiction de tout le groupe d’ethnie mbochi que sassou oeuvre pour exercer sa tyranie au peuple congolais.
    A observer le paysage politique autour de sassou d’une part et à voir les manoeuvres qu’il exerce à ses partisans, l’homme s’appuie sur un levier ethnocentriste qui vise à faire comprendre aux mbochis que sans lui,le nord du congo sera un misérable pétit coin abandonné et méconnu dela planète. Les esprits faibles y adhèrent fermement , meme si la conscience profonde de chacun se trouve en déphasage total avec ces idéaux machiavéliques.
    Ma soeur pose là, les vraies bases auxquelles il faudrait faire attention au fur et à mesure que le combat de la libération du Congo poursuit son cours, sinon nous allons plonger le pays dans des moments pire que ce que nous vivons aujourd’hui.
    En effet, une des grandes betises que le président Lissouba avait comise à son époque,c’est bien évidemment pronner cette division tout le long de son mandat.Tout ceci, en dépit des efforts de réconciliation issue de la conférence nationale qui a été materialisé par une cérémonie de « lavement des mains ».
    J’avoue que le combat de la libération du Congo sera long et il faut une vraie synergie venant de tous les 4 coins du Congo et à cet effet, je m’insurge contre tous ceux qui pensent à la division du Congo en deux états (Nord et Sud ), car les à l’ère où la mondialisation bat son plein, la population,la diversité culturelle,l’étendu du territoire,… sont des atouts non négligeable pour se faire une place dans ce monde au risque d’etre facilement écrasé.

  17. MDR dit :

    Corruption, Désinformation et usage de faux.
    La mafia du Pct pris en fragrant délit la main dans le sac.
    Un encart se félicitant de la bonne tenue du référendum et signé d’Europe Ecologie Les Verts d’Aquitaine a été publié dans « la semaine Africaine  du 30 Octobre» ainsi que dans les dépêches de Brazzaville ».
    Encart du 30 Octobre : Cet encart est un FAUX

    « Message de félicitation
    d’Europe Ecologie Les Verts Aquitaine (France)
    Europe Ecologie les Verts Aquitaine félicite les électeurs congolais qui se sont rendus
    aux urnes, le 25 octobre dernier, pour se prononcer par référendum sur le projet de
    loi constitutionnel.
    Nous, élus EELV Aquitaine, encourageons le peuple congolais dans le processus
    démocratique.
    Fait à Bordeaux, le 29 Octobre 2015
    Le Secrétaire Régional,
    Stéphane SAUBUSSE »

    EELV les verts à fait paraître un démenti dans la parution du mardi 03 novembre

    « Démenti
    de Stéphane
    Saubusse, régional
    d’E.e.l.v Aquitaine

    «message de félicitation au peuple congolais, à la suite du référendum
    constitutionnel du 25 octobre 2015».
    «Il s’agit d’un faux, un de mes courriers ayant été piraté…», a-t-il précisé.
    «Pour que le peuple congolais bénéficie, enfin, des richesses de son pays
    et de la liberté, E.e.l.v Aquitaine appelle à une transition pacifique, avec des
    élections libres et transparentes, sans modification intempestive de la
    Constitution. C’est pourquoi nous déplorons le résultat du référendum organisé par
    le pourvoir et soutiendrons toutes les initiatives soutenant la démocratie et
    la paix en Afrique centrale» »
    .
    A quand le démenti dans les dépêches de brazza ????

  18. Roland OBAMBI dit :

    1- Vous ne pouvez obtenir un résultat si au fond de vous-même, vous n’avez pas l’intime conviction qu’il se produira : La Paix ne se réalise que si celui ou celle qui la veut y croit de toute son âme.
    Vous la gagnerez si vous en rêvez et n’abandonnez jamais.
    2- Qui veut faire la Paix doit savoir faire des compromis et accepter d’en faire.
    Il aura a prendre beaucoup de risques, y compris pour sa réputation et sa vie.
    3- J’ai chéri l’idéal d’une société démocratique et libre dans laquelle nous vivrions tous ensemble, en harmonie et avec des chances aussi égales que possibles pour tous.
    Cet idéal j’en ai fait le but de ma vie, je l’ai jugé accessible et j’ai aussi accepte de courir le risque de mourir pour qu’il se réalise.
    4- Le courage, ce n’est pas l’absence de peur, mais la capacité à la dominer.
    L’homme brave n’est donc pas celui qui n’a pas peur, c’est celui qui triomphe de sa peur.
    5- Lorsque j’ai franchi la porte de ma cellule, puis celle de la prison vers la liberté, je savais que si je ne laissais pas derrière moi l’amertume, la haine et la rancœur, je resterais a jamais leur prisonnier.
    6- Les négociations pour la paix et la réconciliation sont en elles-mêmes une thérapie.
    Elles ne peuvent aboutir que si vous avez la volonté de regarder au plus profond de vous-même, dans les replis de votre âme pour extirper les démons qui l’habitent.
    L’une des choses les plus importantes que j’ai apprises en négociant la paix est que si je ne changeais pas moi-même, je ne pouvais pas changer mes interlocuteurs.
    Car ils sont des êtres humains, comme moi, avec leur passé, leurs mythes, leurs blessures, leur soif de dignité, leur esprit d’être toujours supérieur, leur vision d’être le début et la fin de toutes choses, leur aspiration d’être parmi les géants.
    7- Seuls les êtres humains libres sont a même de négocier et de prendre des engagements et qu’ils doivent les tenir au prix de leur sang même, braver les attentes même de sa propre famille et entourages.

    J’avoues moi-meme je suis partisan de Congo du Sud, quand Impfondo voudras s’attacher a la nouvelle republique la carte sera redessiner ainsi de suite puisque pour certains Sassou est dieu, apres lui le congo disparait sur la carte geographique du monde. Tous je vous ais lu, et moi je viens de quitter mon quartier de naissance (Nord Brazza) par ce que je me sens en securite vue j’ai denonce les choses qui nous depassent,
    Pendant leur pseudo vote, voir les enfants de 15 ans, 16 ans, 17 ans votes, c’est le vol qu’on apprends a ces enfants, a Ouesso ou j’ai eu mes amis militaires et les membres de bureau de vote remplir les urnes au moins 50 bulletins par personne parcque le peuple a boyicotte le scrutin
    Et revenants sur la journee du 20 octobre, avant Mr Sassou (pour moi il a cesse president le jour ou il a convoque le scenario de dialogue) avait precher son evangile de toujours « Le Grand Nord est en Danger) et Lui et son clan sont passe a distribuer de l’argent dans la zone nord de BZV en pretextant de ne pas aller a la mobilisation, et proceder aux menaces quiconque essayerais dans ces zones.
    Donc dans cet etat Mme GOULOU, pouvons esperer d’un Monsieur qui est prete a tous pour diviser les congolais? Pour moi Mme Il y a pas de mixage de constitution, car Mr Sassou est la pur honte qu’a coucher le congo en general et ses parent, et un mauvais exemple pour l’Afrique je penses Mme GOULOU, je vous suggeres, Ecrivez Lui une lettre ouverte avec les mots qui serons les votres, Demandez lui, est-ce, Il est croit de tout son coeur que 95% des congolais l’aime, ou c’est ce qu’on lui fait croire par ces siens?
    Houphouet a dit  » Une erreur en politique, on peut la corriger, mais en education…. » Nous considerons que l’idee du referendum est une erreur. et qu’il prenne courage d’annuler cela il n’est pas trop tard car malgre notre quotidien, il y’avait pas tout ce que nous vivons. Qu’il ecoute la voix du peuple, et le vrai peuple c’est celui qui lui dit NON, PAS DE CHANGEMENT DE CONSTITUTTION non ses leches vitrines
    A la question s’il faut etre aimer par son peuple, que de s’etre aimer par qui ne sont la que pour assoupir leurs soifs? Sassou doit faire un choix
    A vous mes compatriote pour la liberte totale du Congo, De Canan en Egypte les juifs ont trois jours mais le sens inverse leurs avaient pris 40 ans, donc la lutte continues
    Vive le CONGO sans Sassou et son clan

  19. Roland OBAMBI dit :

    Mes excuses mes compatriotes, ces 7 premiers points ne sont de moi, mais de Nelson MANDELA la vraie fierte d’Afrique, Lui meme au plus profond de sa tombe pourra parler a l’Afrique et pour l’Afrique et non d’autres….

  20. Félista dit :

    Madame Goulou, c’est la deuxième fois que j’interviens sur ce site pour faire des commentaires. Je vous dis mes félicitations pour votre excellent texte et également courage à vous pour votre engagement en tant que femme, ce qui n’est pas facile au milieu des hommes machistes qui sont nos compatriotes.

    D’origine kouyou, je ne me reconnais pas du tout dans les pratiques ignobles de Sassou, ce sont les esprits faibles qui tombent dans son piège alors qu’il est seul avec son clan à profiter de toute la richesse du Congo qu’il va dilapider dans le Kouillou avec la complicité des vilis comme Gomez, Antoinette sa femme et son valet Collinet Makosso. Sassou est capable de tuer même au sein de sa famille si on ne lui obéit pas. Je suis sûr que si on lui de demander de sacrifier un de ses enfants ou sa femme pour garder son pouvoir, il n’hésitera pas. Point besoin de vous rappeler ce qu’il a fait à Owando chez nous dans la Cuvette, pour combattre Anga, dans le pool pour combattre les Ninja et dans le grand Niari pour combattre les Cocoyes. Notre ennemi à tous du Nord au Sud, c’est Sassou. Comme vous le démontrez si bien la solution ce n’est pas la division, mais l’unité nationale qui deviendra réelle une fois on sera débarrassée de notre ennemi commun.

    C’est pourquoi je conseille à mes beaux-frères Kongos, car mon mari est vili, de revoir leur projet d’un deuxième dans quelque temps lorsque tous ceux qui luttent contre Sassou auraient échoué, mais tant que les opposants sont en train de braver l’autorité de Sassou sur place à Brazzaville, eux qui sont tranquilles en France parlent dans leurs bureaux de luttes pour créer un autre Etat, c’est indirectement faire le jeu de Sassou pour le réconforter dans sa folie meurtrière. Et madame Goulou, vous avez raison que Sassou comme mes beaux-frères séparatistes sont pareils, sur ce point précis de la division pour assouvir leurs ambitions. Enfin j’espère que mes enfants qui sont à la fois du Nord et du Sud n’auront pas à vivre une telle partition du Congo.

  21. Félista dit :

    Excusez-moi, j’ai failli oublier de dire à mes beaux-frères que si on tarde à publier les faux résultats du fameux référendum, c’est parce que l’opposition est en train de mettre la pression pour qu’ils soient simplement annulés, comme l’a recommandé Madame Goulou. Une fois ces résultats, tout deviendra très compliqué pour Sassou, car si on fait de vraies élections quelque soit le projet, même son référendum, il va lamentablement perdre. Et tout sera perdu pour lui. mais s’il s’entête, car la communauté international n’est pas avec lui, sauf peut-être la France, l’opposition sera en face de lui, même avec son armée, il sera vaincu. Alors mes chers beaux-frères, prenez votre mal en patience, car la victoire pour la libération du peuple congolais est certaine, bien qu’elle sera peut-être éprouvante voire très éprouvante, ce sera le prix à payer pour la victoire finale. Courage à tous !

  22. Roland OBAMBI dit :

    Felista, ma soeur certes ce que tu dis la est juste, mais je suis du nord comme toi, de meme ethnie que ce diable de Sassou, mais quand le mal vient de votre maison, il faut les siens le combattent, peut tu comprends que les autres ont defier la peur, les gaz comme au temps de hitler, les balles reelles, les bebe sont mort dans l’hopital de makelekele et pour ceux qui etaient dans les maisons n’en parlons pas, pitie comment veux-tu qu’ils disent, tant l’assasin, le sorcier est de chez nous serons toujours la cible de tous qui te font mal, alors cet a nous de couper ce mal par les racines, pour quoi aujourd’hui il ya des touristes? Appellons nos sages, nos notables et les chefs militaires dignes de ce pays, il temps de mettre aux arrets Mr Sassou car le fait nous nous disons qu’il a des armes, et il le plus fort, il finira nous detruire tous sans exception. Dominons nous. et dire sassoufit. Acceptons ce que disent les autres car nous avons pas les trippes a dire « Degage » mais on a preferer l’argent la place d’un combat juste pour tous meme DIEU nous tient coupable de ce massacre du 20 octobre.
    Pour une toi je n’ais jamais vu une vilis notable comme la mere etre enterer en terre etrangere comme la mere de Antoinette sauf s’elle aussi etrangere….
    Et je comprends aussi ta reaction, cette unite du pays, sache avec Sassou le congo n’etait jamais unis, car son seul programme de societe et son PCT chers a sa bouche La paix dont son credo est la division….

  23. Christel Prosper dit :

    Moi, je suis Congolais, mais j’ai honte parfois devant mes collègues européens en général, à cause d’abord de Sassou, qui confond d’époque, il doit vivre dans une bulle, alors que le monde a évolué, l’alternance pacifique est un impératif en démocratie pluraliste. Ensuite, à cause de tous ceux qui croient avoir découvert la solution la meilleure, en usant de la même logique que ce général nombriliste, j’ai cité les apprentis séparatistes.

    Figurez-vous qu’il n’y a pas que les Congolais qui vous lisent, alors tachez d’être cohérents, réfléchis et réalistes. En ce qui concerne ce général dictateur, cela n’étonne plus personne qu’il utilise des armes pour pourchasser des pauvres civils pacifistes, y compris les enfants, notamment par ce qu’ils sont originaires du Sud. Sa politique consiste alors à diviser pour mieux régner. Les esprits faibles du Nord, croient que s’ils les a épargnés, c’est parce qu’ils les aime, c’est faux, Il n’aime que son pouvoir et son clan, car au Congo, les gens du Nord et ceux du Sud, connaissent les mêmes difficultés.

    Ceux qui viennent d’être piqués par le virus de la sécession, sont aussi tribalistes que Sassou.. S’ils venaient à diriger le Congo actuel, ils ne seront pas aussi criminels que Sassou, mais aussi incompétents que lui, car ils se laisseront menés par la vengeance ou les affres du tribalisme. Veuillez me suivre pour l’illustration.

  24. Christel Prosper dit :

    Pour illustration, grâce à la conférence nationale, tous les Congolais venaient de sortir de la tyrannie de Sassou, en mettant tous leurs espoir en un certain professeur, qui aurait pu mieux faire, et qui avait sûrement des très bonnes idées pour le Congo, et très compétent à ne point en douter, mais qui s’est laissé manipuler par sa bande de 4, composés des ministres les plus influents, par le fait qu’ils étaient du Niboland.

    Et va commencer la série d’erreurs, commises parce que les considérations tribalistes avaient pris le dessus sur la raison et le bon sens, ce sont les laris et les Kongo, qui ont en payer le plus lourd tribut, personne ne l’a oublié. Comme aujourd’hui, les Mbochis avec Sassou, les Nibolek étaient de plus en plus présents partout… Puis en mai 1996, je ne m’abuse, lors d’une réunion de la fédération France de l’UPADS, on ne sait par quel miracle, un message avait été fait passer uniquement aux Nibolek, alors que dans la salle de réunion, il y avait des Laris, Kongo, Tékés et quelques Mbochis, membres du Parti. Le message demandait à tous les Nibolek de se retrouver entre eux pour une nouvelle réunion, au cours de laquelle on fit passer l’information qu’il fallait tout faire, et oui utiliser tous les moyens, pour garder le pouvoir pendant 30 ans. C’est l’un des Nibolek, un vrai démocrate, désabusé, dénonça de telles ambitions, puis diffusa les conclusions de cette réunion tribale. La suite, on la connaît, même si Sassou avait l’intention de reconquérir le pouvoir, c’est Lissouba, qui lui avait donné l’occasion, n’oubliant pas qu’au début de la guerre, le duel était entre Les Cobras et les Cocoyes, Kolelas est intervenu à la fin, après avoir été corrompu d’accepter le poste de premier ministre en plein guerre civile.

    Resaisissons-nous, c’est vrai que le combat contre un tyran ne se gagne pas facilement, mais évitons les raccourcis du genre gesticulations intellectuelles avec des projets d’un nouvel…

  25. Christel Prosper dit :

    Enfin, je vais agir par rapport à deux commentateurs qui m’ont marqué:

    @Roland OBAMBI, vous êtes du Nord, et clairement contre Sassou, mieux encore, vous comprenez les plaintes des vos compatriotes du Sud, en souhaitant même que ceux du Nord puissent se lever contre Sasou, car tous les Congolais souffrent, sauf Sassou et son clan. Pour vous rassurer, le combat est engagé, et malgré tout ce que Sassou et les siens font, ce sont leurs dernières tentatives, car ils se sentent perdus et cherchent partout des appuis parfois à coup de millions. Continuez votre combat avec les moyens dont vous disposez, d’autres font de même, et ensemble, nous ferons tomber Sassou et les Siens.

    Rassurez-vous le jeu que joue Sassou pour diviser, il ne le fait pas qu’au Nord. Vous savez qui a déclaré le premier que Sassou avait tellement bien travaillé qu’il lui fallait continuer à travailler, tel un vrai bâtisseur infatigable, c’est un certain ministre deas affaires foncières, Pierre Mabiala, Nibolek et dans le Nibolek, au grand étonnement de toute l’asssistance, d’ailleurs soutenu par un certain Justin Koumba, président de l’assemblée nationale, c’est ce même Justin Koumba, Nibolek, qui a accompagné Sassou chez les Mbochis pour définir sa conception du pouvoir qui est comme un animal qu’il faut bien saisir au risque de vous échapper, et d’ajouter que celui qui le remplacera n’était pas encore né. Pour finir, c’est un certain Placide Moudoudou, Nibolek, qui coordonné la rédaction de la nouvelle Constitution qui scelle l’impunité de Sassou pour des crimes d’avant, d’aujourd’hui et de demain. Enfin, c’est Moungalla, encore un Nibolek, qui a travesti son savoir pour débiter des âneries pour transformer notre République en Monarchie. Enfin, lors du fameux référendum, on a vu le maire de Makélélélé organiser la fraude en faveur du Oui, on a vu aussi,Landry Kolélas et sa soeur députée, jouer au même jeu, tous des laris et Kongos. Allez donc comprendre !!!!!!!!!!

  26. Christel Prosper dit :

    Pour terminer mon intervention, je vais réagir par rapport à deux commentaires qui m’a marqué :

    @MAFOUTA-MADIBOU-NGANGA-LINGOLO,

    je vous prie, mon frère, de vous ressaisir, car le vrai combat n’est pas dans la division, mais dans l’union, comme a su le démontré Madame GOULOU, que vous préférez désigner par NGOULOU, en oubliant qu’un commentateur a indiqué que c’est le nom de son mari, qui a dû l’hériter de son père, et que ce dernier a dû l’avoir par déformation de la transcription de son acte de naissance à l’époque coloniale, ce qui est d’ailleurs courant. Au Congo, il existe des noms sans signification, et le nom GOULOU, vous le trouvez ailleurs en Afrique, comme le nom Samba, est-ce le résultat de la colonisation, ou une fantaisie, pour ne pas vouloir assumer son identité congolaise, c’est à vous de trouver la réponse, puisque c’est nom marital.

    Si vous faites partie des partisans du sécessionnisme au Congo, j’ai déjà eu l’occasion de vous répondre, comme d’autres commentateurs, en réaffirmant ici que madame GOULOU a raison de mettre dos à dos avec Sassou, car vous utilisez les mêmes méthodes pour affirmer, les divisions ethniques, l’ethnie devient pour vous un moyen pour instrumentaliser les luttes politiques. Sur ce point, vous faites comme Sassou, vous risquez de diriger le Congo, comme lui.
    Lorsque vous parlez de génocide, qui selon le dictionnaire, est une extermination systématique d’un groupe ethnique, vous ne pouvez pas l’appliquer dans la barbarie de Sassou, car ce n’est pas une extermination systématique, Sassou travaille avec des Kongo, et certains sont même prêts à mourir pour lui. Madame GOULOU parle à juste titre d’un génocide éventuel. Vous savez pour certaines accusations que nous utilisons, nous pouvons nous retrouver au tribunal et être condamné. Remarquez que les Kouyous auraient pu dire la même chose sur les tueries d’Ikongono, à Owando.

    Madame Goulou dit, comme par ironie, si on veut vraiment faire évoluer les institutions de la Républiques, pourquoi ne serait-il pas possible de faire cette combinaison entre les Constitutions de 2002 et de 2015, c’est un piège qu’elle tend à Sassou, pour le mettre au pied du mur, mais elle le fait si habillement que même vous, vous tombez dans ce piège. Il faut savoir lire entre les lignes.

    Unité, unité et toujours unité, nous vaincrons Sassou, son clan et ses partisans du Nord au Sud.

  27. Christel Prosper dit :

    @Roland OBAMBI,

    Je vous prie, mon frère, vous qui êtes du Nord, et qui combattez Sassou, faites les choses comme vous pouvez, le mouvement est en marche de moins en moins de gens croient aux foutaises de Sassou et ses partisans, même s’ils arrivent encore à atteindre certains esprits faibles vous le dîtes, et vous comprenez bien ce que nous ressentons au Sud, mais en même temps, ce n’est pas parce que certains des vôtres ne suivent pas le vent de la libération avec nous, qu’ils sont avec Sassou, non je ne le pense pas. Sassou et les siens usent toute leur énergie pour conserver ce pouvoir sans lequel leur existence n’aurait plus de sens, c’est dire quel combat nous avons à mener. Faites ce que vous pouvez autour de vous, puis progressivement, on y arrivera tous.

    Je vais finir mon propos d’énormes paradoxes :

    – Celui qui le premier a déclaré que Sassou avait tellement bien travaillé pour le Congo, qu’il avait encore de grandes choses à faire pour le Congo, en clair pourquoi ne pas changer de Constitution, c’est un Nibolek et dans le Niboland, en la personne de Pierre Mabiala, Ministre des affaires foncières, soutenu par Justin Koumba, Président de l’Assemblée nationale, Nibolek comme son jeune frère Pierre Mabiala.

    – C’est le même Justin Koumba, qui a acompagné Sassou devant les sages Mbouchis, auprès desquels il déversait ses théories primitives sur le pouvoir qui serait un animal, qu’il faut bien saisir au risqu’il s’échappe, et celui qui devait le remplacer à la tête du Congo n’était pas encore né.

    – Ceux qui ont pesé de leur poids à Sibiti comme opposition, selon eux Républcaine, pour contrer jusqu’à ce jour avec une nouvelle plate-forme qui veut la confirmation des résultats du référendum, ce sont encore nos frères Kongo comme le Nick Filla.

    – Celui qui a coordonnée la rédaction de la nouvelle Constitution, qui institue les règles d’impunité à Sassou pour ses crimes d’avant, d’aujourd’hui et de demain, c’est un certainPlacide Moudoudou, Professeur de droit, Nibolek.

    -Et celui qui fait la propagande de Sassou, en diffusait des âneries, jusqu’à priver les Congolais à accéder aux moyens d’informations et de communication, c’est un autre Nibolek, en la personne de Thierry Moungalla.

    – Ceux qui ont permis à Sassou et aux siens de s’accaparer non seulement des revenus pétroliers mais de la terre de nos ancêtres Vilis, c’est Antoinette Sassou, Vincent Gomez et Collinet Makosso, car plus de la moitié de Pointe-Noire appartient maintenant à Sassou et les siens.

    – Le maire de Makélékélé a mis en place un système éhonté de fraude lors du vote pour le référendum, Landry Kolélas, Ministre, et sa soeur députée, qui ont trahis leur frère, ont joué au même jeu de fraude pour faire gagner le oui, puis Sassou en 2016, pour une présidence à vie, c’est à ne rien comprendre.

    mais ceux-là que je viens de citer, ont vendu leur intégrité et le peu de savoir qu’ils possédais pour la régression du Congo, qui sera heureusement relevé par le concours de tous les vrais démocrates du Nord au Sud.

    la lutte continue pour un Congo plus que Jamais uni.

  28. val de nantes philosophe dit :

    C’est bien l’étage des dispositions littéraires qui sortiraient du collège de France .L’histoire politique
    de notre pays , est sertie , des incompréhensions comportementales qui nous ont parfois amené
    à nous interroger sur le nous .
    Peut on séparer , le nous , du désir égoiste et hédoniste d’accomplissement du moi ?.
    En fait , la nation qui est le creuset réceptif de nos aspirations communes , est anéantie par la tendance paternaliste de la chosification du moi .
    Dans une famille , il se trouve toujours , quelqu’un, qui a tendance à s’approprier d’une manière mécanique le bien commun, qui fonde la raison de l’existence de celle ci .
    D’où la dérive immorale de sassou , qui déstructure le nous ,comme compromis social , au bénéfice d’un moi irrationnel , qui ensauvage l’être primaire , c’est à dire cette transgression du contrat social , libère chez les uns et les autres, des sentiments irrationnels et incontrôlés

  29. Lubu Telewo dit :

    @ Christel Prosper
    Votre intervention est pertinente, mais elle ne retire en rien le fait que pour le moment c’est uniquement les populations du sud qui réclament le retour d’une véritable démocratie au Congo, et pour cette raison elles se font massacrer sous le regard indifférent et le silence complice de leurs compatriotes du nord…
    Il suffit juste que nos chers frères de Brazza nord disent « SASSOUFIT !!! » pour accélérer la chute de ce dictateur et nous pourrons rebatir la NATION Congo (je dis bien NATION, et non pas pays) sur des bases nouvelles et saines…

  30. S. NKALA dit :

    C’est vraiment lamentable, sinon ridicule de vouloir renvoyer dos à dos des partisans de la séparation et ceux qui profitent de la situation de pouvoir pour asservir les autres au moyen de la force, de la corruption ou d’association avec des puissances étrangères, en quête de ressources à bon marché.

    Il n’y pas de comparaison à faire entre d’un coté un régime génocidaire, dont les principaux tenants sont liés à la quasi-totalité des événements tragiques qu’aient connue notre pays, parmi lesquels on pourrait citer la déstabilisation du pouvoir de Lissouba, débouchant sur une guerre fratricide, et de l’autre les velléités séparatistes dont le principal mobile est la volonté d’échapper à la furie des êtres en mal d’encrage dans la modernité.

    Les velléités séparatistes peuvent avoir plusieurs motivations, comme nous pouvons l’observer en Corses, aux Antilles, chez les catalans ou les irlandais.

    Cette volonté de faire monde à part ne saurait être assimilée à de la haine de ceux dont on veut se séparer.

    La charte des Nations Unies reconnait le principe d’autodétermination des peuples.

    Le débat se situe autour du contenu que l’on peut donner à la notion de peuple.

    Chez nous au Congo, de part notre parcours historique, il est indéniable que la notion de peuple ne peut pas, ne pas avoir une corrélation avec le fait ethnique vue comme un ensemble d’individus qui partagent un même patrimoine culturel et historique, des langues, des valeurs et des représentations religieuses.

    Ainsi, devant l’impossibilité de mettre en place les mécanismes d’une gestion équitable de la chose publique, dans l’intérêt de l’ensemble de la collectivité se reconnaissant sous l’entité Congo, on ne peut qu’envisager des thérapies de chocs de manière à endiguer l’hémorragie qui frappe essentiellement les populations non mbochis.

    Lorsque ceux qui profitent de ce système, incapable de révolte, se comportent en véritables spectateurs du sang et des larmes des autres qui ne cessent de couler, c’est qu’il ’y a bien quelque part un manque du sens du progrès, de l’honneur et de l’intérêt extra-clanique, comme le dirait PONEL.

    Comme disait, Frantz Fanon, « L’immobilité à laquelle est condamné le colonisé ne peut être remise en question que si le colonisé décide de mettre un terme à l’histoire de la colonisation, à l’histoire du pillage, pour faire exister l’histoire de la nation, l’histoire de la décolonisation. »

    Il est temps d’agir.

  31. Sitou dit :

    Chère sœur , vous posez un sérieux problème sur table! Cependant la misère n’a pas de couleur du nord au sud ! Mais les cadres Ngalas ne sont pas des hommes libres ni de bonnes Mœurs à l’instar du Général Hyombi , Bokamba , jaques okoko, , Okiemy et surtout notre Égyptologue national Obenga qui dans son livre appelait sassou à changer la constitution ! Alors que ces derniers devraient se désolidarisés de sassou et l’amener à la conscientisâtion ! Le frère Robert Poaty pose des vrais problèmes , demain faudra faire le rééquilibrage de l’armée , l’administration publique et les bourses d’études l’étranger !

  32. Anonyme dit :

    A tous ceux qui veulent d’un nouvel Etat, allez sur ce lien, puis approfondissez vos recherches sur le Soudan de toujours, qui a pour capitale Khartoum, et le Sud-Soudan qui a proclamé son indépendance en 2011, mais peine à avoir l’unité et la paix, et risque d’ailleurs une nouvelle partition, car le virus de la partition appelle à une autre partition. A bon entendeur salut !

    http://www.afriqueredaction.com/soudan-du-sud-les-rebelles-signent-un-accord-de-paix-le-gouvernement-refuse

  33. MAYISSA dit :

    A tous ceux qui veulent d’un nouvel Etat, allez sur ce lien, puis approfondissez vos recherches sur le Soudan de toujours, qui a pour capitale Khartoum, et le Sud-Soudan qui a proclamé son indépendance en 2011, mais peine à avoir l’unité et la paix, et risque d’ailleurs une nouvelle partition, car le virus de la partition appelle à une autre partition. A bon entendeur salut !

    http://www.afriqueredaction.com/soudan-du-sud-les-rebelles-signent-un-accord-de-paix-le-gouvernement-refuse

    Encore un autre lien pour des sanctions de l’ONU contre le Sud-Soudan à cause des complication pour la signature d’un accord de paix, alors que ces illuminés croyaient en une nouvelle invention en créant l’Etat du Sud-Soudan, maintenant ils sont face à la même réalité ethnique qu’ils pensaient avoir échappée en quittant Omar El-Béchir et le Soudan- Maison mère, qui se porte même mieux par rapport au Sud-Soudan. Allez comprendre !

    http://www.afriqueredaction.com/le-soudan-du-sud-laccord-de-paix-brise-lonu-menace-de-sanctionner

    Une dernière chose, comme dans le cas du Soudan, la communauté internationale, va par nos divisions dans l’opposition, c’est-à-dire l’opposition radicale (IDC-Frocad), l’opposition républicaine et l’opposition séparatiste, je disais la communauté internationale va préférer faire confiance à Sassou qu’à cette opposition divisée, s’il n’en ressort pas un vrai leader charismatique capable de faire l’unanimité pour ratisser large et faire tomber Sassou. Vous aurez compris que les divisions telles qu’elles se présentent sont en faveur de Sassou, donc à son crédit pour bénéficier de la confiance de la communauté internationale.

    Encore à bon entendeur salut !

  34. VAL DE NANTES dit :

    Notre pays, est voué à la séparation, tant la détermination des sudistes à faire bande à part , est devenue le bréviaire de la retrouvaille , de la civilisation sudiste .
    Cette séparation , est en soi , une forme d’émancipation , du progrès de l’humanisme et de l’humanité .Car, cette concurrence, perverse de l’acquisition des moyens de l’Etat, à des fins de conserver les pouvoirs ,ne pourrait qu’ obscurcir le désir inabouti de vivre ensemble .L’utilisation
    irrationnelle et différenciée,des pouvoirs est la manifestation clinique de la volonté non assumée
    sinon déclarée ,de séparation de fait , dont le responsable est le sieur SASSOU .
    En clair , la séparation nous est déjà imposée , le sud en fait le constat, par la pratique anxiogène et continue d’un apartheid économique , financier , administratif entretenu , par SASSOU , dans lequel le sud est enfermé .
    Il est donc légitime , que le sud , dénonce ce contrat social et sociétal dont il n’assure plus la maitrise .
    QUI DE ROBERT POATY, ET DE SASSOU, EST PLUS SEPARATIF ?

  35. EL MANISERO dit :

    Anonyme alias MAYISSA, plusieurs incohérences dans votre commentaire :

    – La libération des peuples sous l’oppression ne s’est toujours pas faite sous l’impulsion d’un leader charismatique. Ce raisonnement tend en réalité à donner l’impression que le criminel Sassou, qui maintient au pouvoir par la mitraillette serait le seul capable de diriger le pays. La réalité est qu’il est celui qui le divise et le fait régresser. Il suffit de comparer les 5 ans d’Alassane Ouattara (au pouvoir bien que je préfère Gbagbo), en terme économique, il a fait avancer les choses dans son pays.

    – La séparation du Sud Soudan a été le résultat d’un concours de circonstance favorisé par la Communauté internationale ; la partie sud regorgeant d’importantes réserves de pétrole.

    – Pour rappel, vous avez dans la partie Nord, des communautés noires qui sont en rebellions, du fait qu’elles refusent la partition et revendiquent l’égalité des droits avec les arabes.

    – Il n’y a pas d’opposition républicaine au Congo. C’est une notion mise en avant par les communiquant du pouvoir pour distinguer ceux qui refusent la compression avec un pouvoir tyrannique d’une frange des hommes politiques qui soutiennent le pouvoir pour des raisons beaucoup plus subjectives(nguiris, clientélisme, mbochisation…)

    – C’est au peuple congolais qu’il revient d’écrire son histoire et la communauté internationale finira par s’accommoder des changements que nous pourront engager. Ce n’est pas parce qu’un dictateur fait le jeu des multinationales que le peuple doit se résigner ou attendre le messie pour se libérer.

    – L’opposition, dans sa forme actuelle a fait un travail considérable d’information et de conscientisation des peuples opprimés. Le salut viendra de ce travail et de la capacité du peuple à s’opposer à un tyran dont le modèle de gouvernance est plus proche d’une société féodale que d’un Etat moderne, ayant signé des conventions internationales garantissant les libertés individuels et la transparence dans la gestion publique.

    – Ce que les congolais recherchent, ce n’est pas un dirigeant qui fait le jeu de la communauté internationale et des multinationales. Ils veulent un dirigeant qui défende avant tout leurs intérêts, face à un univers néocolonialiste, qui préfère l’exploitation dans la soumission, à une liberté d’action et de choix des dirigeants dans les zones d’influences.

    http://youtu.be/2iis5ONdUK4

  36. Roland OBAMBI dit :

    Mon frere Christel Prosper, je te remercies de m’avoir compris et je voudrais te dire ta comprehension est a travers, Tu sais etant donne les partisans de la separation nous reclament un geste de bonne foi, alors donnons leur, ceci est une gage pour eux, mais si nous continuons a les laisser murir ce chemin ni trop tot ni trop tard dans un sens ou autre cela nous causera un grand prejudice,
    Meme le grand pere Abraham fut amene a se separer de son neuveu Lotte, tu sais pourquoi? par ce que ce dernier avait d’autres aspirations c-a-d un autre genre de foi qui derangeais l’unite de la Nation, ainsi pour Le pere de la Foi, pour essayer d’aider son neuveu le seul issu etait de se parer, mais il savait par La volonte de DIEU, ils seront unis car le neuveu finira par abandonner les sa foi en des choses auxquelles il croyait et qui m’etaient l’UNITE DE LA NATION JUIVE en peril.
    Par consequent, je vis ici a brazza, le quoditien peut etre tu la mesure pas, certainement pas c’est horrible, et le climat actuel laisse envisager tant aussi vite possible nous nous debarssons pas de ce dictateur rien, rien ne seras agreable, le temps presse mon ami.
    Peut etre qu’ils ont raison de faire chemin et qui dis qu’il yaura des bochis, Koyous, Katangais, Tekes ainsi de suite, mais ceux qui auront les memes aspirations. Prenons garde c’est pour cela j’ai demande s’il ya encore ceux qu’ils croient encore dans le vrai vivre ensemble dans l’egalite sociale, economique, judiciaire, democratie pluraliste, mettons au travail pour chasser ce demons,
    comment comprendre ils confisque tout l’argent public, pour qu’ils se fassent des dieux, et ils en decident sur quoi faire avec, alors qu’il ya des appareils appropries pour ce genre de travail,
    Peut-on comprendre Ton homonyme Christel Sassou est devenu la DEOB, du congo, de quel droit? Cet argent n’est-il pas le bien du peuple? Mon chers ami reflechis, je voudrais bien convaincre les separatistes avec mes moyens de bord a renoncer mais si c’est bien qui fait mal alors il est aussi concevable qu’il y est un mal qui fait du bien, n’est ce pas mon chers?

  37. Lubu Telewo dit :

    @ MAYISSA

    Votre discours témoigne malheureusement d’une vision d’un autre temps. L’Afrique en général et plus particulièrement le Congo n’a pas besoin de leader charismatique comme vous dites, qui dictera sa science infuse et prétendument éclairée à un peuple de moutons qui devra le suivre sans broncher… Dites moi si Obama, Cameron ou aucun autre leader occidental est « charismatique » ??? Foutaises… Nous avons besoin de dirigeants honnêtes et intègres, ayant le sens du bien commun qui pourront nous sortir du marasme économique, social, intellectuel (et j’en passe) dans lequel le dictateur Sassou nous a plongé.
    Le discours sécessioniste n’est que le fruit de l’exaspération des ressortissants du sud à voir leurs frères cadres et intellectuels du nord ne pas désaprouver les pratiques criminelles du dictateur Sassou issu de leur zone géographique. C’est un cri d’alarme qui devrait les interpeller afin qu’ils se joignent enfin à ceux qui veulent d’un Congo prospère et juste pour toutes ses filles et ses fils, libéré de la dictature d’un homme et de son clan.

  38. Mayissa dit :

    Bonsoir EL MANISERO,

    lorsque vous parlez des incohérences dans mon commentaires,, vous devez plutôt vous adressez ainsi au site Afrique Rédaction, d’où j’ai pris les deux articles qui montrent à suffisance les difficultés que rencontrent ceux qui ont voulu quitter le Soudan pour créer leur Sud-Soudan. D’accord, ce sont les occidentaux qui ont contribué à cela, car la partie Sud du Soudan possède de grandes richesses naturelles. Vous ne trouvez pas que si les occidents ont encouragé cette séparation, c’est pour mieux profiter des ressources du Sud-Soudan, sans Omar El-Béchir qui ne leur faisait pas de cadeau. Mais le problème, ce sont les mêmes occidentaux, qui saisissent la moindre occasion pour les diviser davantage. Mon propos se limite alors simplement au fait que comme au Soudan, on risque de vivre la même chose à l’avenir, dès l’instant où les occidentaux vont s’en mêlés. Comme le dit si bien le Belge à la fin, c’est à cause de nous, pour désigner les Européens, les autres, pour désigner les anciennes colonies, vivraient mieux. Voilà notre point de jonction, les séparatistes congolais risquent d’être surpris, car ils ignorent les pièges des occidentaux, qui ont toujours œuvrer pour leurs intérêts et à notre détriment.

    Enfin, s’agissant de l’apparition d’anonyme comme pseudo, cela se fait automatiquement par le site Congo-liberty, lorsque vous ne mettez pas de nom. Comme je n’avais pas encore fini mon commentaire, la validation était faite, et j’ai dû reprendre mon commentaire que j’ai compléter en suivant, ceci pour dire qu’il y avait aucune intention de dissimulation. Et chaque fois que vous trouverez un anonyme, ne vous référez pas systématiquement à moi. Merci.

  39. MAYISSA dit :

    @LUBU TELWO,

    Je pense que vous avez mal saisi mon propos, lorsque je parle d’un leader charismatique, je ne parle pas d’un homme qui va mener tout le monde du bout du nez, non !… Je parlais d’un leader politique qui peut rassurer l’occident, car qu’on le veuille ou pas, à un moment donné, même si c’est le peuple qui fait partir les dictateurs partout, c’est tout de même l’occident qui fait le jeu pour positionner celui qu’on peut parfois appeler leur valet, mais quelqu’un qui va garantir leurs intérêts.

    Et dans la division que créer le pouvoir avec sa plate-forme d’opposition républicaine, qui accepte tout du pouvoir, le dialogue de Sibiti, le référendum et la nouvelle constitution, on a l’impression qu’il n’y a pas une symbiose dans l’opposition, qui est divisée en opposition radicale et républicaine, vous conviendrez avec moi, que les séparatistes congolais qui traînent en France ne viennent que compliquer le combat de l’opposition radicale, qui est pourtant en bonne marche faire la victoire contre la dictature de Sassou, qui est un processus dont la durée dépendra de la détermination et la cohésions dans l’opposition.

    Lorsque l’occident va trouver un ou deux leaders susceptibles de maîtriser la situation militaire, sécuritaire et sociale, vous verrez que les choses vont allez très vite, car c’est qui est un mal nécessaire pour eux, est en train de devenir un épine. Unissons nos forces, nous vaincrons Sassou, et les frustrations ressenties par ceux qui prônent aujourd’hui la partition du Congo vont sûrement s’étioler.

  40. Sankara dit :

    MAYISSA, je pense que vous ne devez pas être un africain de par un raisonnement qui fait l’éloge de la vassalité.

    Ce qui pose problème en Afrique, ce n’est pas l’absence de leader, mais le manque de patriotisme qui fait que des hommes comme vous tournent leurs regards vers l’Occident et attendent tout de lui.

    Pas étonnant que ce genre de personnes soient traités de paresseuses de des siècles.

    C’est aux africains de se prendre en mains et de choisir les dirigeants qui leurs conviennent.

    Ce travail est très avancé dans les pays non francophones.

    Il suffit d’écouter Robert Mungabe plaisanter et disant que dans ces pays, toutes les richesses appartiennent à la France.

    C’est justement parce nous avons des hommes aussi barbares que Sassou, que l’on continue à faire le beau temps des puissances étrangères , au détriment du bien être des peuples.

    Il y a bien en Afrique des contrexemples de pays qui n’attendent pas la communauté internationale pour décider de leur avenir.

    Et, c’est vers cela qu’il faut tendre.

    Votre modèle est celui de Sassou, qui terrorise une population opprimée et désarmée, pour le maintenir au silence et afficher une image d’un homme qui garantit la paix.

    Mais, cette technique, héritée des peuplades sauvages a des limites et nous sommes maintenant à la croisée des chemins.

    La cocotte a tellement bouillie que ni les intimidations, ni les manipulations ne pourront plus la contenir.

    Il y a toujours eu dans le monde des peuples qui refusent la soumission, et d’autres vivant au bord de l’eau sans connaître la pirogue, attendant qu’on leur apporte tout. Sinon c’est la guerre, le vol , donc la sauvagerie.

    Je pense que l’Afrique a une nouvelle génération qui comprend mieux les enjeux et qui va se battre contre le paternalisme que vous venez vendre par ici.

    http://youtu.be/USSalF8Oo1E

  41. Babin dit :

    Mayissa, est-ce que massacrer ou tirer à bal réel sur la population, c’est garantir la sécurité ?

    http://youtu.be/xm414_-doWw

  42. MAYISSA dit :

    Chers compatriotes, Sankara et Babin, en vous appelant ainsi, vous comprenez bien que je suis congolais. Lorsque je vous décris un fait avéré, vous déduisez que c’est mon opinion, tout au moins je la défends. Je vous prie de faire un effort de discernement, vous trouverez la nuance.

    Dans le premier cas, je ne prône pas la vassalité, mais je dis ce qui est vrai et réel, ce qui semble s’imposer à nous. Lorsque François Hollande a changé casaque, en reconnaissant à Sassou le droit de consulter son peuple. ceux qui se sont insurgés, ont également interpellé les occidentaux, en leur demandant de dire quels sont les intérêts qu’un démocrate ne peut pas garantir pour eux, ce sous-entend que Sassou garantit leurs intérêts, sinon qu’il monte les enchères en bradant nos richesses. La vérité, que vous semblez nier, est celle-là, je ne suis pas leader politique, mais le soutient des occidentaux, en l’occurrence celui de la France rassure et fortifie. D’aucuns ont déclaré que C’est Hollande qui a redonner du tonus à Sassou, l’encourageant à s’imposer par la force armée. Il y a même un commentateur qui reprochait à Kolélas d’être un français sans avoir de vrais soutiens en France, sinon Sassou ne l’aurait pas emprisonné à ciel ouvert. Le moment viendra où la Françafrque disparaîtra, mais pour l’heure, des pays comme le Congo subit ses affres.

    Dans le deuxième cas, franchement, mon cher Babin, comment pouvez-vous imaginez que je soutiens Sassou qui maintient l’ordre par la force armée, tout simplement parce que j’ai dit qu’aux yeux des Occidentaux, dont la France, il faut qu’il y ait à la tête des pays comme le Congo un dirigeant capable de maintenir l’ordre, même avec une répression sanglante, parce qu’il se réfère à ce qui est arrivé après Sadam Hussein en Iraq et Kahadfi en Lybie. Pour eux, un dirigeant africain qui tue par moments, c’est tolérable que d’avoir un foyer de terrorisme ou encre un grand départ de candidat à l’imigration vers l’Europe, c’est encore la vérité, mais que je ne soutiens absolument pas.

  43. Christel Prosper dit :

    @Roland OBAMBI,

    Mon frère Roland, je tiens à te féliciter d’être à Brazzaville, certainement au milieu des gens du Nord, dans des quartiers Nord, comme aiment le dire mes frères du Sud, et d’arriver à mener d’une certaine mesure un combat contre Sassou, mais aussi contre nos frères du Nord, qui ne sont pas solidaires avec nous du Sud, même avec toi, qui est sur place avec eux. Comme je l’ai déjà souligné, il est très difficile qu’il y ait un grand soulèvement venant des quartiers Nord, voire même des départements du Nord, à l’exception de la Sangha, qui boude ouvertement Sassou et ses partisans. Je disais qu’il est un peu difficile pour eux, car c’est vraiment la minorité, à laquelle tu fais partie, qui est fustigée sinon menacée, et même enlevée. Toi qui est à Brazzaville, tu sais qu’on a brûlé une station Service Total à Ouénzé entre le 20 et le 23/10, il y a eu des arrestations, certainement pour intimider les rares qui veulent se révolter. En plus lorsqu’on leur demande de se souvenir du pouvoir de Lissouba, qui a été en réalité favorisé par Sassou, dont le report de voix ne pouvait pas profiter à Kolélas qui était accusé de revanchard, ayant promis de renvoyer tous les Nordistes chez eux en pirogue. Mais c’est surtout Bokamba Yangouma qui avait réussi à faire chuter Sassou, avec l’appui du Chef d’Etat-major, Mokoko. Tout le monde a vu comment Lissouba s’est comporté vis-à-vis des autres, y compris des Laris et Kongo stricto sensu. Il y a donc des gens du Nord, qui semblent hésiter de reproduire le même schema.

    Cependant, cela n’empêche pas que Okombi, par exemple, de mobiliser autour de lui, des jeunes du Nord à Brazzaville, rappelle-toi la chasse qui est faite aux membres du CADD. Depuis plusieurs mois, ils sont pourchassés, emprisonnés, dont certains ne donnent plus signe de vie, on ne sait pas ce qu’ils sont devenus. Moi, je félicité tous ceux qui bravent l’autorité de Sassou et sa soldatesque, car eux aussi ont peur, et dans leur répression, ils vont finir par faire des erreurs. Sassou est soutenu réellement par une faible minorité. Ce sont les Mbochis très proches de lui, puis tous ses courtisans venant de tous les coins du Congo. Parce que tous les autres congolais souffrent, mais en plus, ils sont nargués par les nouveaux riches qui dilapident les deniers publics. C’es pourquoi, je disais tu fais ce que tu peux, par la sensibilisation, tout en faisant attention aux traîtres, car c’est ainsi que beaucoup se font arrêter, avant d’avoir commencé le combat, c’est dommage. On verra bien ce qui se passera à la prochaine marche pacifique. Bon courage à toi, car ce n’est pas facile sur place. Contrairement à nous, comme mes frères séparatistes, nous nous excitons devant nos écrans, alors que les opposants et tous ceux qui sont avec eux sur place, risquent leur vie tous les jours. C’est cela la lutte, il faut la mener courageusement jusqu’au bout, avec un peu plus d’organisation et de concertation, le pouvoir de Sassou va tomber…

  44. N'GABARU dit :

    Cher MAYISSA, quand la révolte de la population avait commencé en Tunisie, votre fameux occident recherchait les moyens d’aller aider la police à réprimer les manifestants.

    Mais, c’est la population qui a eu raison des calculs de ces occidentaux et leur protégé Ben Ali a fini par quitter le pouvoir.

    Vous avez un raisonnement d’une autre époque ; raisonnement qui favorise le maintien de l’Afrique, particulièrement francophone sous la domination de l’occident.

    Heureusement qu’il y a un espoir qui est en train de naître sur ce contient et le Burkina Faso nous a montré la voie.

    Avant d’en arriver la, il y a eu des hommes comme Thomas Sankara qui y ont laissé leur vie. Aujourd’hui, les burkinabé sont partis pour ne plus laisser les autres leur choisir les dirigeants.

    Diendere en a fait les frais, malgré son carnet d’adresse tant vanté par les médias occidentaux.

    Vous êtes donc un homme du passé, votre grand maître Sassou, avec.

    Un chef d’Etat ne peut être imposé de l’extérieur, dans un contexte de prise d’otage de la population par hommes sans foi ni loi, travaillant au service des puissances étrangères.

    Chose curieuse, ce même Sassou, installé par les puissances étrangères, se taille une constitution sur mesure, en anticipant un éventuel revirement de ses maîtres qui pourraient le livrer à la justice internationale si jamais la peuple venait à l’emporter.

    L’opposition au Congo est dans une logique de promotion des valeurs démocratiques et des lois applicables à tous.

    Du respect de ces règles pourra découler la liberté de choix des dirigeants.

    Même en occident, il n’y a pas de leaders qui font l’unanimité. Mais, par les jeux de coalitions, il peut se dégager une tendance majoritaire.

    Le problème au Congo est que nous avons des escrocs de votre acabit qui veulent faire croire au monde que nous sommes dans un univers dangereux, où ne peut régner que celui qui sait faire taire les autres en distribuant la mort, comme Sassou depuis son adolescence.

    Or, dans le cas du Congo, il est connu de tous que le véritable fauteur de trouble, direct ou indirect, c’est Sassou, de par son héritage tribal.

    Beaucoup d’africains, de tendance afrocentriste, sous l’impulsion des grands africanistes comme Cheik Anta Diop, développent depuis des années, une approche de développement qui passerait pas l’afrocentrisme : afrocentricité et renaissance africaine.

    Cette renaissance ne peut avoir de sens que dans la mesure où l’on pourrait puiser dans notre passé culturel, des ressources susceptibles d’être mis à profit du progrès économique et social.

    Il se trouve que notre gangster national n’a pas un parcours historique qui pourrait profiter à la collectivité, si ce n’est la détruire, étant issu d’une chefferie.

    D’où, un bilan macabre à son actif, qui conduit nos compatriotes du Sud à imaginer un regroupement avec des gens plus civilisés.

    Cette approche est tout à fait pertinente dans la mesure où les peuplades kongo, venus du Kongo dia Ntotéla cohabitent avec les tékes, au point de former des sous-groupes difficiles à distinguer de nos jours, sinon que l’on pourrait situer d’un coté ou de l’autre, comme les laris.

    Mais, du coté mbochi, nous avons l’impression d’un sentiment de rattrapage historique, en voulant spolier un patrimoine qui a tant d’histoire et de richesses, pour en faire une monarchie des criminels, un BOKO HARAM en pleine Afrique centrale.

    Non, ça ne passera pas. Il finira par nous tuer tous.

    https://youtu.be/hyqPSiGtMZo

  45. MOUNK dit :

    Madame GOULOU, je suis attaché à l’UNITE NATIONALE au Congo, alors que ma vie personnelle pouvait me dissocier et me pencher à une radicalisation! ce n’est pas mon cas! Ceci étant! J’y crois à l’unité du Congo, notre traverser de l’histoire d’aujourd’hui, s’explique à ce que tous autres pays de la planète ont traversés où traversent! De mon vivant ou ma progéniture, vivront autres choses de mieux au Congo, je l’espère pour eux. C’est intéressant de traverser cette partie de l’histoire! L’Unité nationale, ce n’est pas qu’un « vœux pieux »!

  46. MAYISSA dit :

    @N’GABARU,

    Si vous m’avez bien lu, vous comprendrez aisément que je ne soutient nullement Sassou, mais je suis réaliste, contrairement à vous qui êtes très utopistes, vous confondez les espérances et les conditions de leurs réalisations. La réalité, je ne cesserai de le répéter, peu importe ce que le peuple congolais va pouvoir faire, même chasser Sassou du pouvoir, il faut bien à un moment donné, qu’il y ait un homme lié à l’occident, sinon ce dernier connaîtra le sort de Sankara ou encore récemment de Lissouba, car pour leurs intérêts, les occidentaux feront tout pour l’éjecter de là. Blaise Compaoré n’avait certainement pas l’intention d’éliminer son ami de longue date, mais Mitterrand et Ophouét Bouagni l’ont conduit à le faire, rassurez-vous que même les séparatistes congolais, s’ils arrivaient à créer leur Etat, pourraient tomber dans ce piège, il suffit que les occidents mettent en évidence les grands traits de friction entre les Vilis, les Nibolek, les Laris et les Kongo stricto sensu, j’espère que vous comprenez ce que je veux dire par là.

    Rassurez-vous que j’aimerais tant que l’Afrique en général, et le Congo en particulier, par leurs dirigeants, n’aient pas de compromissions avec l’occident, pour évoluer correctement. Mais pour l’heure, c’est une vraie illusion. Ne me prenez pas l’exemple de Mugabe, dont je félicité le courage et l’aversion contre l’occident, mais par son affront envers l’occident, son peuple souffre, malgré les terres qu’il avait ravis ou expropriés aux occidentaux, ils sont incapables de les optimiser… Je vais conclure mon propos par l’exemple de l’Hayatolla Homény, qui quitte la France, après plus de 15 ans d’exile, envoyé en Iran par les Américains et les Français pour prendre le pouvoir à la place du Sha, et continuer à servir leurs intérêts. Lorsqu’il arrive à ses fins, cet Hayatolla s’assure de la protection et du patriotisme des siens, pour se retourner contre les Américains, et les humilie, jusqu’à évoluer aujourd’hui, au point de leur tenir tête, avec ses projets nucléaires.

    Vous aurez compris qu’il ne suffit pas de vouloir être autonome ou de se débarrasser des occidents, il faut parvenir à créer véritablement les conditions de cet affranchissement, sinon on vivrait des situations de fiasco, pour avoir péché par naïveté, par ignorance ou encore utopisme, comme vous le faites. Nous avons, vous et moi, les mêmes espérances, les mêmes aspirations, se débarrasser du joug occidental, du joug de Sassou, il faut que nous nous donnions des moyens efficaces, et non pas des rêves ou du tâtonnement.

  47. Jules NGOYO dit :

    @MAYISSA, contrairement à votre théorie de « d’homme providentiel ou charismatique », la politique africaine de l’occident ne semble pas s’appuyer sur ce genre de considérations.

    Prenez le temps de lire davantage pour comprendre les enjeux de la politique africaine des pays comme la France, pour réaliser qu’il y a bien une prise de conscience des mouvements de sociétés civiles qui se développent et qui conduit à imaginer des perspectives de recentrage et d’anticipation en matière de partenariat avec ce continent.

    La destitution des dictateurs doit être l’œuvre des populations africaines et non le résultat de l’interventionnisme occidental qui n’a pas les mêmes motivations ou aspiration que les attentes des africains.

    Ces pays de l’occident finissent toujours s par se plier à la volonté du peuple, lorsqu’il est en capacité d’aller jusqu’au bout d’un mouvement de révolte.

    La jeunesse africaine est de mieux en mieux avertie et finira par vaincre une classe politique déconnectée de la réalité et qui continue d’appliquer des schémas d’une autre époque, celle des généraux autoproclamés, prêts à asservir et assassiner tout une partie de la population afin d’’offrir au maître occidental toute la richesse du pays en échanger d’une reconnaissance du pouvoir immaculé du sang et des larmes des autres.

    En réalité, en véhiculant vos idées saugrenues, vous êtes aussi dangereux que des hommes comme Sassou, produits de la France-Afrique.

    A mon sens, malgré les résistances que tentent de faire des criminels comme Sassou, les peuples africains finiront par triompher de ce genre de primates qui retardent le développement du continent, en prenant leur pays pour des sociétés traditionnelles n’ayant connue d’ancrage avec un début de civilisation comme il en est le cas chez les mbochis.

    Pour vous aider à ne plus venir débiter des conneries, voici un extrait d’un rapport datant du 15 avril 2015 :

    « Commission des affaires étrangères .
    Mercredi 15 avril 2015, Séance de 9 heures 45
    Compte rendu n° 70

    …La communauté internationale, et la France, privilégient l’apaisement de court terme sur le traitement de fond des problématiques de stabilité et de développement, qui, seul, pourrait avoir une chance de les résoudre avec succès, même s’il s’agit de s’atteler à une tâche autrement plus complexe.

    Il est paradoxal que notre pays, reconnu pour la connaissance qu’il a du continent, grâce à des africanistes dans de multiples disciplines, des centres de recherche de très grande renommée, comme le CIRAD, l’IRD, ou encore le réseau des IFRE, ne réussisse pas à mettre en œuvre des politiques qui permettraient d’anticiper sur les crises à venir, d’agir en prévention, et de définir des politiques de développement qui prendraient en compte le temps long, à savoir des échéances de quinze ou vingt ans. La France reste sur le court terme, faute d’intérêt politique à agir avant que les crises n’éclatent, en répliquant des schémas simples, qui reproduisent ce qui marche chez nous, sans vraiment se soucier de leur adaptabilité. Mieux utiliser les travaux scientifiques permettrait de proposer des politiques plus adaptées aux réalités locales, et consécutivement, plus acceptables et plus efficaces.

    De cette absence d’anticipation découle directement une politique africaine qui réagit plus qu’elle n’agit, faute de voir venir les crises. Cela a été le cas en Côte d’Ivoire, cela s’est répété au Mali ou en Centrafrique. Il était notamment indispensable d’intervenir au Mali pour éviter que le pays ne tombe aux mains des terroristes. Mais cette politique est coûteuse. La France budgète plus de 180 millions par an pour sa contribution aux opérations de maintien de la paix de l’ONU en Afrique francophone et le surcoût global de nos OPEX est supérieur à un milliard par an… Cela n’est ni soutenable ni efficace. C’est une politique qui aborde la problématique de la résolution des crises en Afrique francophone essentiellement sous l’angle de la sécurisation formelle à court terme sans se soucier suffisamment des causes profondes qui sont à la racine des tensions.

    … il est paradoxal de constater que l’image de la France est aujourd’hui contestée sur le continent, que dans le même temps, nombre de gouvernements se plaignent d’être délaissés par notre pays et que nous ne nous rapprochions pas des mouvements de jeunesse citoyenne qui émergent çà et là, qui font très vite tâche d’huile.

    http://www.civox.net/Stabilite-et-developpement-de-l-Afrique-francophone-Ce-que-dit-le-rapport-francais-Une-refondation-de-la-politique_a6373.html

    «Le monde est dangereux à vivre, non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire» (Albert Einstein)

    Si les mbochis laissent faire Sassou, c’est qu’ils sont aussi dangereux.
    Et, d’autres congolais ont choisi de dénoncer les crimes et de rechercher des voies de sortie, d’où l’émergence de l’idée de la scission.

     » Chaque fois que tu t’apprêtes à poser un acte, poses-toi la question de savoir quelles sont les conséquences de cet acte sur le plus faible et le plus petit d’entre nous. Si les conséquences sur cette personne sont négatives, c’est que l’acte que tu t’apprêtes à poser n’est pas légitime. » (Gandhi)

  48. MAYISSA dit :

    @Jules NGOYO,

    Vous savez, cher Monsieur NGOYO, lorsqu’un débateur, comme vous semblez en faire la preuve, se permet d’invectiver son contradictoire, comme s’il avait la science infuse, il démontre par la même occasion ses limites et son incapacité à convaincre avec courtoisie, vous savez bien que ce genre d’individus sont simplement qualifiés de prétentieux, qui aiment à discutailler. Si vous m’avez bien compris, ce n’est point une injure, mais une façon de rappeler qu’il existe le droit à la différence, il faut respecter l’opinion des autres, sans pédanterie. Dites-moi donc, de quel droit voulez-vous m’empêchez de venir m’exprimer sur ce site ? Je ne crois pas que vous en êtes un sociétaires, même si c’était le cas, je n’ai injurié personne, moins encore vous. Vous qui vous acharnez sur les dictateurs, rien nous dit qu’à leur place, vous ne feriez pas pire?… Encore une fois, ce n’est pas une invective, mais un droit de s’interroger sur une attitude, la vôtre, qui laisse très perplexe.

    Cela étant dit, voici dans mes trois derniers paragraphes, les extraits de votre intervention qui justifient mon interpellation sur votre attitude condescendante, alors à l’avenir, soyez plus modeste, si vous avez des arguments percutants, ils seront perçus comme tels, même par vos contradicteurs que devrez apprendre à respecter, y compris leurs opinions.

    Toutes les théories que m’avez étendues, je les connais, certainement plus que vous, je pourrais vous en apportez la preuve, si vous le désirez.
    Je tiens à vous rappeler que ce n’est pas parce qu’on fait constater une vérité, qui est vécue, donc devient réalité, qu’on l’approuve. Donc loin de moi l’idée de venir diffuser des idées saugrenues que vous le dites avec une telle légèreté, qu’on croirait avoir affaire au professeur Tournesol de Tintin, pas celui qui n’a pas pu mettre en pratique ses théories, car envahi par l’obsession de conserver le pouvoir, sous l’instigation de son entourage atteint par le virus du tribalisme, comme Sassou actuellement, et peut-être vous, si vous devenez président au Congo…

    Enfin, les occidentaux, ou les Français, ne sont pas pour moi, ceux sur qui il faut compter pour libérer le Congo de son dictateur, ne dit-on pas que ce sont les masses qui font l’histoire, mais dans le fond, il faut un leader sinon des leaders pour porter le mouvement vers le haut, alors même vos détracteurs suivront. Je vous rappelle que depuis 2012, une partie de l’échiquier politique français, pas la moindre, ne fait que dénoncer les pratiques d’un autre âge usitées par Sassou, mais rien ne suit et ne suivra comme actes, Hollande nous l’a encore prouvé. Encore une fois, dans la situation du Congo, on doit certainement dénoncer les mêmes maux, mais on ne propose pas les mêmes moyens, vous, vous êtes dans l’utopie, et moi, dans la réalité, la vraie que vit le peuple congolais face à l’oppression et la répression, le combat doit continuer, quelles qu’en soient les circonstances, ce peuple vaincra in fine, mais prôner la division, par les uns ou les autres, c’est affaiblir l’élan de la libération. Restons ensemble pour libérer notre cher beau pays, l’union fait la force, et l’unité, la force d’une Nation.

    « « Prenez le temps de lire davantage pour comprendre les enjeux de la politique africaine des pays comme la France, pour réaliser qu’il y a bien une prise de conscience des mouvements de sociétés civiles qui se développent et qui conduit à imaginer des perspectives de recentrage et d’anticipation en matière de partenariat avec ce continent. » »

    « En réalité, en véhiculant vos idées saugrenues, vous êtes aussi dangereux que des hommes comme Sassou, produits de la France-Afrique. »

    « Pour vous aider à ne plus venir débiter des conneries, voici un extrait d’un rapport datant du 15 avril 2015 : »

  49. Uhem mesut dit :

    Corée du Nord / Corée du Sud. Pour prendre que l’exemple du Soudan ?

  50. Uhem mesut dit :

    Après quelques lectures, j’ai cru comprendre que le concept kongo, ne désigne pas uniquement un groupe éthique, mais avant tout une entité politique reconnu par tous les groupes qui la composent. Ainsi, les laris, seraient un mélange entre différents groupes kongo sur et le groupe tékés témoignages de leur bonne entente. Et à priori, au Congo, tous les peuples dont l’ancrage territoriale se répartis entre Pointe Noire et Brazzaville font partie du groupe Kongo.

  51. Anonyme dit :

    A l’attention de Uhem mesut,

    A mon humble avis, l’exemple Corée du Nord/ Corée du Sud, ne convient pas au cas du Congo, car vous avez d’un côté, la Corée du Nord, soutenu par le blocus communisme, notamment la Chine et l’URSS, et de l’autre, la Corée du Sud, par le bloc occidental, notamment les Etats-Unis. La guerre froide, qui est à la base de cet antagonisme, met en évidence les grandes puissance dans leur quête d’hégémonie, en allant jusqu’à pouvoir ces deux Corées des techniques nuclaires, pour dissuader le camp adverse. On peut ici prendre l’exemple des deux Allemagnes, la RDA, pro-communiste, et la RFA, pro-occidental.

    Or l’exemple du Soudan est probant dans le cas du Congo, avec les circonstances actuelles, puis les considérations ethniques. Ce sont des facteurs qui n’ont pas existé dans le cas des deux Corées.

  52. EL MANISERO dit :

    Cher MAYISSA, après votre théorie de l’homme charismatique que les occidentaux attendraient pour nommer un préfet, vous ferrez mieux de prendre congés et de cesser la distraction de la masse.

    Nous devons compter avant tout sur nous même, sur chaque force opposée à la barbarie et l’escroquerie mbochi, peu importe le nombre d’opposants, pourvu que nous avancions avec ceux qui regardent, sincèrement, dans la même direction.

    Comme cela été dit tantôt, vous donnez davantage l’impression d’un mercenaire de la plume, au service du fils de Satan que notre beau pays a eu le malheur de voir naitre sur ses terres, que d’un africain en quête de liberté d’action en vue du progrès économique et social.

    La comparaison de la situation du Soudan à celle du Congo relève de l’amateurisme ou d’un débat du niveau des cours de récréations.

    Pour votre gouverne, l’œuvre de division de Soudan a été pilotée de l’extérieur.

    En ce qui concerne le cas du Congo, l’aspiration à la division est le résultat d’une incapacité des mbochi à prendre le train de l’histoire, en abandonnant les habitudes des sociétés primitives gérées par des instincts grégaires et non la raison dictée par le couplage culture africaine/adaptation aux mécanismes de fonctionnement du monde moderne.

    Si nous avions un homme issu d’un peuple civilisé, entre le 27/09 et le 25/10/2015, ce chef du gang de l’Alima aurait abandonné le pouvoir, de par la mise à nue de son impopularité, de son rejet par la majorité de la population.

    Mais, étant généré au monde par un environnement qui ne connait ni sens de l’honneur, ni respect de la parole donnée, de par ce que nous continuons d’entendre des proches de ce gang, il semble prêt à étaler, encore davantage, sa barbarie aux yeux du monde entier, pour conserver les privilèges de son clan.

    Mais, cette fois, avec ou sans l’aide de ceux qui attendent l’homme charismatique, il aura en face une marrée humaine qu’il ne pourra exterminer devant la communauté internationale, même avec les coupures d’électricité et de réseaux sociaux.

    Ce que je peux tirer comme leçon du Soudan, c’est justement le fait de ne pas laisser le pilotage de la résolution des conflits internes à des acteurs dont les intérêts ne sont pas forcément convergents à ceux des peuples en difficultés.

    Pour vous aider à mieux comprendre la différence entre le cas du Soudan et le Congo, voici quelques éléments de réponses à votre inconséquence d’analyse :

    * Au lendemain de l’indépendance, le Soudan, qui est le plus grand pays d’Afrique, présente une situation particulière. La partie Nord qui gouverne le pays est composée de musulmans qui ne peuvent composer avec Israël tandis que le Sud est occupé par les Chrétiens. Devant cette réalité, Israël a décidé de soutenir les rebelles noirs et chrétiens du Sud dans le but de punir le pouvoir islamiste soudanais qui avait soutenu le camp des pays arabes durant la guerre des Six Jours.
    Israël a également noué des relations très étroites avec l’Ouganda, en soutenant ouvertement Idi Amin Dada qui a suivi sa formation militaire en Israël afin de surveiller le nord du Soudan de plus près à partir du Sud-Soudan. Israël s’est rapproché du Sud avec l’intention cachée de contribuer à l’éclatement du pays. L’État hébreu, qui a été rejoint par les États-Unis et la Grande-Bretagne dans son combat contre le Soudan, n’a jamais abandonné son idée de contribuer à la division du Soudan afin d’affaiblir ce pays et d’avoir un contrôle sur la partie Nord.

    * La guerre froide a gelé la poursuite de cette stratégie qui n’a finalement été réactivée qu’après le départ de l’URSS du continent. Le passage du pétrole soudanais entre les mains de la Chine a renforcé la conviction de faire éclater le Soudan. Israël s’est appuyé sur le soutien américain et sur les hommes de l’ombre pour faire aboutir ce projet. Les uns et les autres ont toujours pensé qu’ils ont l’obligation de lutter contre un ennemi commun : l’islamisme.

    * Pour les raisons ci-dessus, les Anglo-Saxons et Israël ont exploité à fond le narcissisme des Sud-Soudanais pour les opposer aux Nord-Soudanais afin de diviser leur pays mais les Sud-Soudanais, surexcités par l’idée de devenir indépendants, ont oublié que les Anglo-Saxons et Israël travaillent pour leurs propres intérêts et jamais pour ceux des Soudanais.

    * Le Soudan séparé, il deviendra facile de mettre la main sur son pétrole. Seulement les raffineries se trouvent au Nord du pays !

    Sources :
    – Fweley Diangitukwa, Stratégies pour la conquête, l’exercice et la conservation du pouvoir, Saint-Légier (Suisse), éditions Monde Nouvevau/Afrique Nouvelle, 2011, 236 pages ;
    – Pierre Péan, Carnages. Les guerres secrètes es grandes puissances en Afrique, Paris, Fayard, 2010, 570 pages ;
    – Charles Onana, Menaces sur le Soudan et révélations sur le procureur Ocampo. Al-Bashir et Darfour. La contre-enquête, Paris, Duboiris, 2010, 475 pages ; Ces tueurs tutsi au coeur de la tragédie congolaise, Paris, éd. Duboiris, 2009, 317 pages.

  53. Anonyme dit :

    Uhem mesut , vous avez écrit ce qui suit :

    « Après quelques lectures, j’ai cru comprendre que le concept kongo, ne désigne pas uniquement un groupe éthique, mais avant tout une entité politique reconnu par tous les groupes qui la composent. Ainsi, les laris, seraient un mélange entre différents groupes kongo sur et le groupe tékés témoignages de leur bonne entente. Et à priori, au Congo, tous les peuples dont l’ancrage territoriale se répartis entre Pointe Noire et Brazzaville font partie du groupe Kongo. »

    D’abord, je suppose que vous avez voulu écrire groupe ethnique, au lieu de groupe éthique. Je voudrais d’abord vous rappeler l’existence des royaumes Loango et Kongo, avec des organisations politiques distinctes. Pourquoi voulez-vous que le peuple du royaume Loango accepte que son entité soit phagocytée par une autre entité, qui est le royaume Kongo ? L’existence de ses deux royaumes, montre pour la suite de la démonstration qu’il y a une grande probabilité que les Vilis, entant que peuple du royaume Loango, ne se reconnaissent pas comme Kongo, la langue, les caractéristiques socio- économiques et politiques les diffèrent. Le Kongo, entendu par là Lari et Kongo stricto sensu, est très courageux, dynamique et rebelle, contrairement au Vili. Il reste toujours probable qu’une fois, le Vili a la possibilité de profiter réellement de son territoire, ce qui peut être initié par les occidents, d’abord et avant tout dans leurs intérêts, ce dernier, donc le Vili voudra s’imposer sans partage à Pointe-Noire et le reste de son territoire, pour éviter par exemple l’envahissement des autres peuples Kongo. Cela n’est pas exclu. C’est ce qui est arrivé pour le Sud Soudan, à cause des Américains, pour leurs intérêts.

    Enfin, ce sont des chercheurs, notamment des ethnologues, qui pour simplifier la représentativité des composantes ethniques au Congo, ont trouvé judicieux de répartir les ethnies congolaises en trois groupes (Kongo, Téké et Mbochi). Seul le groupe téké peut revendiquer une certaine homogénéité structurelle, bien que vivant au Nord, au Centre et au Sud. Même dans ce cas précis, les tékés du Nord sont très proches des Mbochis, ceux du centre des Laris et ceux du Sud des régions autour de la Lékoumou.

  54. Anonyme dit :

    Uhem mesut,

    Toute cette démonstration que je viens de faire sur les ethnies, c’est aucune mauvaise intention, ma vraie intention que nous Congolais, nous restons plus que jamais unis pour combattre par tous les moyens Sassou jusqu’à ce qu’ils quittent le pouvoir, car il n’est plus légitime moins encore légal comme prédisent. Nous devons agir partout où nous sommes, au Congo ou à l’étranger. Voici quelques exemples à suivre pour notre combat pour la libération du Congo :

    https://web.facebook.com/CharlesZBowao/posts/1521604891498670:0

    https://www.facebook.com/sadiokante.kantemorel/posts/771817382963597

    https://www.facebook.com/sadiokante.kantemorel/posts/771414303003905

  55. Uhem mesut dit :

    @anonyme. Comme pour les européens de cette époque là, l’organisation du territoire du Kongo à surpris l’intelligence de nombreux étrangers européens, ce qui explique beaucoup d’imprécisions ou erreurs d’appréciation dans les chroniques d’époque. Le royaume kongo avait une superficie d’environ 2 500 000 km² au xvie siècle, soit la moitié de la superficie de toute l’Europe occidentale. On comprend que sa structure confédérale favorisa son dépeçage par les Européens après d’innombrables intrigues sécessionnistes au cours des siècles suivants. Ainsi naquit à partir du xviie siècle de cette vaste construction politico-administrative une myriade d’État-nations autonomes sous l’effet des bouleversements engendrés par l’économie négrière atlantique. Donnez moi la date de création du royaume Louango que vous évoquez?
    Lu pour vous.
    « Les chroniqueurs européens ont fait beaucoup de confusions dans leurs estimations du territoire d’un royaume dont ils ignoraient l’organisation administrative. C’est ainsi que certaines provinces qu’ils rencontrèrent loin de la capitale Mbanza Kongo devinrent des « royaumes » à part entière sous leur plume. Il s’agit généralement des localités traversées par les voyageurs européens, depuis les ports de la côte atlantique, d’où ils débarquaient, jusqu’à la ville de résidence du Mwene Kongo située à 150 milles dans l’hinterland ». C’est exactement l’inverse de ce que vous dites dans votre post. Nous devrions être d’apprendre qu’un royaume aussi puissant ait pu exister et fasse parti de notre patrimoine culturelle, évitant ainsi des chamailleries inutiles qui font le lit de la division.

  56. Uhem mesut dit :

    Concernant les deux Corées, il s’agit ici de voir qu’il y a d’autres exemples de scission qui bien qu’étant le produit d’une rivalité issue de la guerre froide, ont été créées après des guerres sanglantes (guerre de Corée, deuxième guerre mondiale pour l’Allemagne). À combien de guerres fratricides sommes nous au Congo aujourd’hui ? Le sud Soudan, bien qu’étant une création occidentale, a connu des inégalités ethniques qui ont permis aux occidentaux de s’appuyer dessus pour favoriser la scission a l’issue de plusieurs guerres. Au congo, nous avons depuis au moins les années 70, des inégalités ethniques qui touchent la majorité de la population, subi plusieurs guerres fratricides. Les conditions sont donc réunis pour une scission du Congo, sauf si le peuple se lève comme un seul homme contre la dictature actuel.

  57. Ubuntu dit :

    Jacques Foccart reconnait dans ses mémoires qu’il téléphonait au moins une fois par semaine à Houphouët-Boigny pour donner des instructions et recevoir des suggestions du « vieux », sur quel dirigeant africain il faut punir pour avoir pris des distances vis-à-vis des intérêt français ou quel autre il faut récompenser pour avoir sacrifier son pays à l’autel de la Françafrique. Le préfet zident n’ayant jamais été puni, on peut donc considérer qu’il ne s’est jamais éloigné des intérêts français.

  58. macktchicaya dit :

    A MADAME GOULOU,

    très flatté par vos écrits ,du fait de leur pertinence j’en viens à conclure qu’il important que vous veniez souvent sur cet espace pour continuer tant peu soit-il encore que vous êtes presque la seule à le faire ; d’apporter un éclairage sur des sujets prépondérants concernant le CONGO. Je ne reviendrais pas ici sur ce que vous avez avancé mon intervention ici requiert une seule préoccupation c’est -à-dire : faire savoir savoir qu’au delà de tout ce que nous pourrions dénoncer comme quoi le congo est divisé et qu’il y a des ethnies qui se croient être supérieures aux autres , oui il existe cela dans le subconscient de certains des nôtres, mais au final lorsque l’on observe bien tous ces agissements ont une seule provenance c’est le fait politique et donc l’homme politique. L’ethnie ou la tribu devient un outil que l’homme politique utilise lorsqu’il a échoué partout sur toute la ligne et comme incapable de rendre le tablier de peur de se faire juger dans un cadre alors il manipule et comme par aliénation même ceux qui n’ont rien à avoir avec le pouvoir et donc qui n’en bénéficient pas se rangent aux côté de celui qui se victimise. C’est le cas de ce gouvernement avec comme chef son premier ministre et président passé (en l’occurrence Sassou).

    Le problème du Congo est simple car le Congolais n’est pas tribaliste ni régionaliste ce sont des simplement des fibres qu’utilise un pouvoir pour faire croire que l’on est menacé parce que l’on ne veut pas de nous par tel ou tel autre groupe ethnique,,,,si les lois étaient respectées et que la corruption était réprimée je pense que l’on ne parlerait pas de tribalisme au Congo,,,,mais malheureusement les incapables ont pris ce pays, par la force et terrorisés les peuples et voilà la débandade lorsque le peuple comprend qu’il est manipulé,,ces vieilles recettes ne passent plus auprès de la jeunesse ,,sauf qu’il existe encore des abrutis qui pensent que le peuple du sud comme disent certains est tribaliste et en veut au peuple du nord et d’ailleurs c’est une aberration de poser le problème en ces termes sinon c’est faire les choux gras à ce pouvoir ,,,ils ont échoués et ont montré leur incompétence à être aux manettes, alors qu’ils cèdent la place aux congolais vigoureux et capables de faire que ce pays avance.Tous les mbochi ne viennent pas de la région de Sassou et tous ne voient pas les choses comme lui et sa famille et donc son clan si non que dire des kouyou, des souanké et des likouala et makoua qui en majorité n’adhèrent pas à sa logique politique.

    Oui, le pays est militarisé et tribalisé c’est par celui qui est au pouvoir mais à coup d’argent,,,,de discrimination c’est vrai, ,C’est pour terminer en fait à dire que le fait politique étant dominant celui qui est aux manettes utilise ce faisceaux pour faire pérenniser son mandat ,,,tombant pas dans le piège,,,mais cette histoire de toujours aller s’attaquer aux populations du pool ou du sud est un cas de génocide il faut dire les choses comme elles sont et ceci fasant donc l’objet des poursuites de la part des tribunaux internationaux

  59. N'GABARU dit :

    @Anonyme et Uhem mesut, une petite parenthèse sur vos commentaires truffés d’erreur ou de contre vérité de façon à ne pas laisser indifférent.

    Vous écrivez : « Seul le groupe téké peut revendiquer une certaine homogénéité structurelle, bien que vivant au Nord, au Centre et au Sud. Même dans ce cas précis, les tékés du Nord sont très proches des Mbochis, ceux du centre des Laris et ceux du Sud des régions autour de la Lékoumou. »

    1- La notion d’homogénéité structurelle des tékés est discutable selon ce que vous qualifiez de structures. De par la reconnaissance de l’autorité d’Anko ou de valeurs culturelles, je serais d’accord avec vous. Mais, au delà, on observe autant de sous-dialectes chez les tékes que les kongo (lisez par exemple Vanzina pour en savoir plus, à défaut de faire une expérience personnelle)

    2- Vous avez apparemment une méconnaissance de la géographie du Congo. Les tékes du centre sont dans les Plateaux et ceux du Nord dans la Cuvette. Les tékés qui ont une proximité avec les laris sont ceux du Pool et de Brazzaville et non du centre comme vous semblez l’affirmer. Les tékes du Pool sont plus proches de ceux de la Bouenza(ou de Kinshasa) que de ceux des Plateaux, Niari ou Lékoumou.

    3- Le lari est un produit de brassage kongo-sundi avec les tékés qui occupaient toute la région du Pool avant la vague de migration Kongo. Ce mot lari est venu de Laali, autrement dit une des variantes tékés qui peuplaient le Pool. Vous pouvez lire dans les récits des explorateurs du XIXe pour en savoir plus, à défaut de faire recours au profil généalogique de bons nombres de famille

    4- La proximité des tékes et mbochis, vient de la vague de migration de ces hommes venus d’ailleurs, vivant en chefferie et dont les autochtones tékés se serviront dans les activités à fort intensité de mains d’œuvres. C’est ainsi qu’ils commenceront à apprendre l’usage de la métallurgie, de la pirogue…(Lire Dupré)

    5- Mais, d’après le témoignage de PONEL, leur tendance à la paresse, le manque d’honnêteté, le coté sauvage et le non respect des règles de collectivité n’ont jamais contribué à une cohabitation consensuelle avec les tékes. Tout est chez eux une affaire de ruse et d’usage de la force et non pas de valeurs morales et de respect d’une autorité pouvant s’imposer à tous. PONEL nous rapporte d’ailleurs les difficultés des tékes à faire des affaires avec eux en 1885.

    En conclusion, nous avons d’un coté une intégration réussie kongo-téké et de l’autre, un groupe ethnique qui a commencé à semer la zizanie au Nord et qui l’a transposé dans l’ensemble du territoire, jusqu’à Pointe Noire, profitant de la création d’un État postcolonial.

    D’où, la nécessité aujourd’hui de s’en éloigner, et de demander à nos frères des Plateaux de choisir leur camp, entre la continuité de la civilisation dans la diversité, et l’union de la ruse et de la fourberie.

  60. Anonyme dit :

    Uhem mesut,

    J’ai lu avec attention votre réaction par rapport à l’existence du royaume Kongo et celui de Loango, qui pour moi étaient deux royaumes distincts, même si une époque Les Kongo, qui voulaient assoir leur hégémonie ont annexé le royaume Loango, celui-ci a pu se libérer par la suite. Si vous tomber sur un texte qui vous parle de ctte période d’annexion, vous allez croire que les Kongo et les Loangeais (appelation coloniale) étaient dans un même royaume. De grâce, n’allez pas dire aux sages Vilis que leur royaume n’a existé que comme province Kongo, comme l’indique le texte que vous m’avez propose disant que c’était une impression des occidentaux. Pour moi, et ‘après mes modestes connaissances, et surtout mon expérience pour avoir vécu avec eux, les Kongos et les Vilis auront du mal à vivre ensemble, ce que démontrent les écrits que je vais vous proposer plus loin.

    Lorsque vous posez la question suivante :Donnez moi la date de création du royaume Louango que vous évoquez?

    J’ai toujours eu en tête que c’est au XV ème siècle, mais les textes choisis pour vous sont on ne peut plus explicites.

    Bonne lecture.

  61. Anonyme dit :

    Uhem mesut,

    Le Royaume de Loango est un État de la côte d’Afrique centrale, fondé au tournant du XVe siècle et aboli en 1885. Opulent voisin septentrional du Kongo (lequel a su mieux conserver ses spécificités et son mystère que celui-ci), son territoire s’étendait, le long de la côte atlantique, entre le cap Lopez et le Zaïre sur ce qui est aujourd’hui le quart sud-ouest de la République du Congo et le sud du Gabon. Primitivement, l’enclave de Cabinda, en Angola, et la rive nord du fleuve, dans la République démocratique du Congo, y auraient été incluses. Sa capitale, Loango, a été éclipsée dès avant guerre par le port en eau profonde construit sur le site voisin de Pointe Noire.
    Donnez moi la date de création du royaume Louango que vous évoquez?

    Le royaume du Loango est le fruit d’une lutte de plusieurs années entre un prince Yombe originaire du Cacongo, c’est-à-dire du sud de la région, et un rival de Tchilongo, village situé au nord du Kouilou, pour l’hégémonie sur les chefferies voisines, Wansi, Piri, Louangiri, Louangomongo, Mayombe. La victoire du premier, rapportée à une époque de cannibalisme rémanent et une civilisation de la chasse par une tradition orale recueillie au XVIe siècle, indique ainsi que le Cacongo faisait primitivement partie de l’ensemble qui reçut le nom de Loango. Cette fondation, parallèle et indépendante du Kongo, date vraisemblablement de la fin du XIVe siècle ou du début du XVe siècle.

  62. Anonyme dit :

    Uhem mesut,

    Le premier document mentionnant le Loango est une lettre adressée en 1535 par le Manikongocatholique Alphonse au roi du Portugal Manuel, dans laquelle, fort des conquêtes que lesarquebuses fournies lui ont permis de conduire, il en revendique la suzeraineté2. Sont aussi listés deux états qui séparent le Loango du Congo Zitadyanza, le Ngoyo et le Cacongo2. Confinant aux royaumes de « Pangu Alumbu »2, actuel Gabon, et d’Anzico2, pareillement revendiqués, ce territoire correspond aux bassins du Kouilou, de la Noumbi, la Conkouati, et la Nyanga versant des monts Chaillu et Mayombe.
    La tradition recueillie au XXe siècleH 4, rapporte l’origine des clans fondateurs du Loango à la ville deLândanaH 5, dans une région encore aujourd’hui habitée par les Yombé. Que le Loango ait été créé à la fin du XVe siècle par réaction à l’offensive du Manikongo Jean armé par les marins de l’amiral du Portugal Coatanlem contre les Woyo et les Tékés de la rive nord du Zaïre.

    • Vers 1400, fondation à Boari de la première dynastie du Loango par conquête des principautés voisines.
    • XVe siècle, expansion du Loango entre Zaïre et Ogooué vers l’est minier.
    • Vers 1518, le Manikongo Alphonse armé par le Portugal annexe le Loango à l’empire du Kongo. Au sud de l’empire, le Ngola du Ndongo tente de s’émanciper en 1518, coup d’état qui échoue en 1520.
    • Vers 1565, Njembe mène le Loango à l’indépendance et fonde la troisième dynastie.
    • 1766, révolution des notables esclavagistes de Diosso. La frontière nord recule sur la Nyanga.
    • 1773, fondation à Diosso de la quatrième dynastie.
    • 23 mars 1883, protectorat français, fin de l’indépendance.
    • 1885, crise de succession et vacance du trône.
    • 1886, transfert par décret du ministre des Colonies de l’administration royale du Loango au lieutenant-gouverneur du Congo français.

  63. Anonyme dit :

    A l’attention à N’GABARU,

    @Anonyme et Uhem mesut, une petite parenthèse sur vos commentaires truffés d’erreur ou de contre vérité de façon à ne pas laisser indifférent.

    J’ai apprécié vos commentaires, bien que vous soyez condescendant, mais en ce qui me concerne, j’ai l’honnêteté de reconnaître quelques erreurs lapidaires dues à la précipitation, mais cela n’enlève en rien la pertinence et le fond de mes propos.

    Merci à vous et à tous mes autres contradicteurs pour vos interventions, qui ne peuvent que contribuer à élever le niveau des uns et des autres, car la lumière et l’élévation viennent dans la confrontation des idées.

    Mais je reste dans mes convictions d’un Congo véritablement uni, après la chute de Sassou pour laquelle nous nous battrons jusqu’au bout.

    Bonne journée, je dois aller au boulot.

  64. UHem mesut dit :

    @anonyme. Votre démonstration vient conforter mes propos ci-dessous que je maintiens.

    « Les chroniqueurs européens ont fait beaucoup de confusions dans leurs estimations du territoire d’un royaume dont ils ignoraient l’organisation administrative. C’est ainsi que certaines provinces qu’ils rencontrèrent loin de la capitale Mbanza Kongo devinrent des « royaumes » à part entière sous leur plume. Il s’agit généralement des localités traversées par les voyageurs européens, depuis les ports de la côte atlantique, d’où ils débarquaient, jusqu’à la ville de résidence du Mwene Kongo située à 150 milles dans l’hinterland. Je suis fier de savoir qu’un royaume aussi puissant ait pu exister. Il n’y a pas d’opposition entre l’existence d’un royaume louango face à l’existence d’une entité politico administrative qu’était cette fédération de royaumes dénommée royaume Kongo. Et j’insiste pour dire que le termes Kongo ne désigne pas uniquement une ethnie, mais ensemble politique, culturel, spirituel, économique,… partagé par tous les états fédérés qui la composent. Pour finir, le terme Kongo n’est pas exclusif aux laris ou laali comme vous semblez le croire. Plusieurs ethnies revendiquent l’appellation kongo parce qu’ils en font partie. De le reconnaître n’empêchera pas l’union nationale si elle est voulu par tous. La diversité culturelle n’est pas un frein à l’idée de nation, ou fédération, mais une richesse. L’histoire du royaume kongo est une richesse et une fierté nationale du fait de son extraordinaire sophistication qui a échappé à beaucoup d’explorateurs, mais aussi à beaucoup de nos compatriotes. Et je finirai par ceci : l’organisation politico administrative du royaume kongo pourrait devenir une source d’inspiration pour les congolais d’aujourd’hui afin de proposer un système politique qui s’appuie sur notre culture ancestrale, respectueuse de notre tissu social.

  65. Le Congo est deux pas de sortie de la francafrique dit :

    CA VA SE FAIRE ET CA DEVRA SE FAIRE…
    La sortie du Congo Brazzaville de la Francafrique sera d’abord une démarche souveraine nationale. Dès la chute annoncée de Sassou Nguesso – un référendum sera vite organisé sur la problématique Francafrique. En effet, les accords militaires et le francs cfa seront remis en cause.

    Cela veut dire qu’à l’issu de ce référendum, le Congo Brazzaville pourrait abroger ses accords militaires avec la France et trouver d’autres coopérations militaires. Cela veut enfin dire que le Congo Brazzaville aura après ce référendum sa propre monnaie et sans oublier d’autres problématiques sensibles entre le Congo et la Francafrique qui seront posées à cet effet.

  66. Roland OBAMBI dit :

    On dit souvent il faut battre le fer quant il est chaud, pour ainsi dire pendant que nous passons notre dans l’histoire, le dictateur du congo avance, en faisant assoir sa suprematie, vous etes au courant de la promulgation de l’objet de son coup d’etat constitutionel,

    Et je vous apprends, d’apres mes enquetes, ils vont assoir un projet sur l’audition des nos appels sur nos mobiles et des sms intercepter au travers les operateurs dont les equipements sont loges dans les locaux du PCT qui font office des bureaux du conseil national de la securite,
    Moi je propose, et j’en appelle a nos webmaster de initier sur net une petition comme plainte dont il faut chacun de nous signe par oui ou non soit traduit en justice internationale, envoyer ensuite a l’UA et ONU.
    Et appellant tout africains chaque fois que ce monsieur et famille se deplacent a l’etranger qu’il soit huer, jeter les tomates ou autre choses, et empecher de participer a n’importe qu’elle reunion internationale comme la COP21, surtout s’en prendre aux interets francais et aux francais ici et ailleurs.
    Car chaque etape que Sassou franchis ici, il recois l’ordre de Mr Hollande en meme temps il demande les opposants de negocier sur la gouvernance electorale prochaine qui est un piege pour le peuple congolais. Posez-vous cette question pourquoi son ministre a fait le periple de l’europe? Consequence directe juste apres Promulgation…
    Les ambassades du congo soient mise en impossibilite de travailler voire subsister.
    Ce monsieur c’est lui qui soutient KURUZIZA (la preuve le mercenaires burundais etaient present a bacongo et devant le perimetre de parfait kolelas avec nos uniformes militaires), et conseil KA BILA d’utiliser la meme methode, il a mit le feu en RCA et du jour au lendemain il se fait sapeur pompier et la suite toujours lui qui continue de destabiliser ce pays en pronant le paix d’une part et creant les incidents d’autre part, le cas le plus odieux vouloir faire au Burkina comme il avait fait ici avec Lissouba.
    Mes chers compatriotes l’heure ne se presente plus pour les lecons d’histoire, mais pour les strategies. A bon entendeur salut

  67. MAYISSA dit :

    Cher EL MANISERO,

    Je vous ai déjà souligné que vous étiez prétentieux et prolixe vainement, ainsi pour conclure que moi, j’étais dans la réalité, donc réaliste mieux encore pragmatique, tandis que vous, vous êtes dans l’illusion, donc illusionniste voire utopiste. Vous verrez qu’au terme de mon propos, j’aboutirai à la même conclusion.

    Voici ce que vous me dites entre parenthèse, puis en suivant mes réponses :

    1/« Cher MAYISSA, après votre théorie de l’homme charismatique que les occidentaux attendraient pour nommer un préfet, vous ferrez mieux de prendre congés et de cesser la distraction de la masse».

    Je ne sais pas comment vous faites pour ne pas comprendre que quel que soit le mouvement populaire au Congo, aidé ou pas, soutenu ou pas, par les occidentaux, il faut un leader charismatique, qui rassure et fédère. Des vois se sont même levées ici et là pour souhaiter que les leaders de l’IDC et le Frocad, mettent leur ego de côté, pour mettre en avant un et seul vrai leader, pour conduire le mouvement, la majorité semblait se porter sur Kolélas. Voilà des gens qui ont ce qu’il est pragmatique. Loin de moi l’idée de vouloir qu’un leader soit désigné par les occidentaux comme un préfet, comme vous le dites. Revoyez l’histoire des mouvements populaires, j’espère que vous comprendrez enfin mon propos.
    Vous savez, il y a des gens qui ont lu abondamment des auteurs, comme Karl Marx, Adam Smith, John Maynard Keynes ou Milton Friedman, mais qui n’arriveront jamais à saisir et transmettre correctement ce qu’ils veulent mettre en avant. Malheureusement, c’est l’impression que j’ai en vous lisant, j’espère autant que cette impression ne devienne pas une conviction, grâce à l’effort de compréhension, dont vous allez faire montre.

    2/« Nous devons compter avant tout sur nous même, sur chaque force opposée à la barbarie et l’escroquerie mbochi, peu importe le nombre d’opposants, pourvu que nous avancions avec ceux qui regardent, sincèrement, dans la même direction. »

    Dans ce paragraphe, je vous rejoins totalement, comme quoi je ne suis pas systématiquement opposé à vos points de vue.

  68. SASSOU DEGAGE dit :

    @Anonyme
    @UHem mesut,

    Au delà de l’appréciation que je peux avoir de vos analyses sur le rapport à l’histoire et les apports potentiels de notre héritage culturel, je reste persuader qu’il y a des incidences perceptibles dans le vivre ensemble suivant le stade d’évolution atteint par chaque entité composant la république postcoloniale.

    Par conséquent, vouloir se voiler la face sans mettre en évidence l’existence d’un système construit autour d’une ethnie, en l’occurrence les mbochis, reproduisant un mode de vie « chefferique » dans une république qui se veut moderne, cela revient à peindre un tombeau en blanc.

    Je suis de ceux qui pensent qu’il faut percer l’abcès, trouver les vraies causes de nos malheurs afin de mettre en place des solutions de long terme.

    L’une des aberrations du pouvoir autoproclamé du Congo, c’est de voir occulter l’histoire du Congo, en fabriquant des historiens de complaisance, cherchant trafiquer le passé pour donner une place aux mbochis, à travers des récits dont vous ne trouverez aucun équivalent chez les explorateurs, missionnaires ou historiens n’ayant pas baigné dans l’Alima.

    Dès que le peuple congolais sera délivré des griffes de ces barbares de l’Alima, il va falloir revoir l’enseignement de notre progéniture de façon à leur donner des bases de la construction d’une société du futur basée sur des valeurs morales.

    Il est impensable qu’une personne, venant d’un milieu civilisé, puisse se tailler une constitution sur mesure, lui permettant de voler et tuer à volonté, sans inquiétude, amnistiant ses crimes potentiels.

    On veut dans nous ramener dans un univers moyenâgeux, ou le seigneur aurait droit de vie ou de mort, sinon de propriété sur son espace de conquête.

    Au delà de la constitution, on peut aussi observer le comportement des milices, ou de ces officiers de pacotilles, qui s’accordent le droit de procession sur tous les terrains ou logements de Brazzaville qu’ils souhaitent, dès l’instant ou le propriétaire n’est pas mbochi.

    Chacun de nous connaît autour de lui des personnes spoliées de leurs terrains acquis à la sueur de leurs fronts, par des paresseux qui ne vient que de pillage de deniers publics.

    Vouloir nous faire croire que cela n’est pas un comportement lié à ce passé que nous a tant décrit PONEL, c’est être complice des crimes potentiels que ces barbares commencent et s’apprêtent encore à commettre pour conserver le contrôle de la chefferie.

    Comment pouvez-vous expliquer que des individus organisent en toute impunité des rafles ou enlèvement des jeunes, particulièrement dans les quartiers sud de Brazzaville, des paisibles citoyens qui vaquent à leurs occupations, et dont on retrouve quelque fois plus de trace.

    De la, à penser qu’ils sont restés dans leur rituels fétichistes nécessitant des sacrifices humains, il n’y a qu’un pas. PONEL ne disait-il pas que ces agents étaient attachés aux fétiches ?

    Nous avons donc aujourd’hui à mener un combat non seulement de reconquête de l’espace national, mais aussi de civilisation des personnes qui se trompent d’époque et qui refusent le fonctionnement du monde moderne, au point de vouloir même envoyer balader le représentant du secrétaire général de l’ONU, la représentante de l’UE qui a établie une feuille de route tout à fait estimable, pour un dialogue avec un pouvoir qui n’en mérite pas par ailleurs.

    La séparation des hommes civilisés de ces barbares qui ferment les yeux devant les actes d’un clan, alors qu’ils sont placés aux postes stratégiques pouvant leur permettre d’arrêter la machine à tuer et à piller, reste une option salutaire.

    Autre observation à UHem mesut, le royaume kongo a fait l’objet de plusieurs écrits dès le XVe de par sa situation géographique, étant le premier à être atteint par les portugais sur la cote.

    Cependant, il ne peut être considéré comme le seul repère historique en matière d’organisation, bien que nous puissions reconnaître, à travers les récits de l’époque, l’existence de structures organisationnelles assez avancée.

    Cependant, il faut aussi tenir compte, de l’existence d’autres peuples organisés dans la région, n’ayant aucun rapport avec les kongo.

    Exemple, un extrait de lecture d’une biographie De Brazza, dans la partie qui concerne cette supercherie de traité du 10 septembre 1880 :

    « Il est à l’origine de l’A.E.F. et à la disparition progressive du royaume Téké (ou royaume d’Anzico), l’un des mieux structurés de l’Afrique Centrale au XIX ème siècle et même de toute l’Afrique bantoue. Sujet à caution dès sa publication, le traité de Mbé a aussi engendré un sérieux litige diplomatique entre la France et la Belgique. C’est même ce litige qui a favorisé l’organisation de la célèbre conférence de Berlin au cours de laquelle les puissances européennes accordèrent leurs violons pour dépecer l’Afrique sur papier… avant de tailler, à la hussarde, des territoires grossiers sans tenir compte des réalités préexistantes ! »

  69. MAYISSA dit :

    Cher EL MANISERO,

    3/« Comme cela été dit tantôt, vous donnez davantage l’impression d’un mercenaire de la plume, au service du fils de Satan que notre beau pays a eu le malheur de voir naitre sur ses terres, que d’un africain en quête de liberté d’action en vue du progrès économique et social ».

    Ici, vous comprendrez que si je vous ai rejoint totalement plus haut, je ne peux correspondre à la description que vous faîtes de moi, tant soit peu une impression.

    4/« La comparaison de la situation du Soudan à celle du Congo relève de l’amateurisme ou d’un débat du niveau des cours de récréations. »

    « Pour votre gouverne, l’œuvre de division de Soudan a été pilotée de l’extérieur. »

    « En ce qui concerne le cas du Congo, l’aspiration à la division est le résultat d’une incapacité des mbochi à prendre le train de l’histoire, en abandonnant les habitudes des sociétés primitives gérées par des instincts grégaires et non la raison dictée par le couplage culture africaine/adaptation aux mécanismes de fonctionnement du monde moderne. »

    La comparaison entre le Soudan et le Congo ne relève point de l’amateurisme, car tout est maintenant possible que les occidentaux excitent les séparatistes congolais, pour qu’on arrive au même résultat, à savoir mieux assouvir leur désir de contrôle des richesses. Si un soutient conséquent était proposé aux séparatistes par les occidentaux, en contrepartie de concessions ou cessions quelconques, croyez-vous qu’ils soient en mesure de refuser, ils auraient alors signé un pacte avec le même prédateur, j’ai nommé l’Occident. Mon propos est corroboré par la suite de vos écrits, lorsque vous insistez sur le fait que c’est d’abord et avant tout pour leurs intérêts, que les occidents ont divisé le Soudan ou vont saisir cette opportunité que leur offrent les séparatistes pour favoriser la scission du Congo. Rassurez-vous, dès lors que ce processus commencera réellement à se mettre en place, si Sassou est encore au pouvoir, cela ne fera que renforcer son pouvoir.

  70. MAYISSA dit :

    Cher EL MANISERO,

    5/« Si nous avions un homme issu d’un peuple civilisé, entre le 27/09 et le 25/10/2015, ce chef du gang de l’Alima aurait abandonné le pouvoir, de par la mise à nue de son impopularité, de son rejet par la majorité de la population.
    Mais, étant généré au monde par un environnement qui ne connait ni sens de l’honneur, ni respect de la parole donnée, de par ce que nous continuons d’entendre des proches de ce gang, il semble prêt à étaler, encore davantage, sa barbarie aux yeux du monde entier, pour conserver les privilèges de son clan. »

    Ici, je n’ai rien à dire, c’est que je pense foncièrement.

    6/« Mais, cette fois, avec ou sans l’aide de ceux qui attendent l’homme charismatique, il aura en face une marrée humaine qu’il ne pourra exterminer devant la communauté internationale, même avec les coupures d’électricité et de réseaux sociaux. »

    Par contre ici, dans ce paragraphe, c’est de l’utopisme, vous venez auparavant de décrire un homme sans foi ni loi, qui se moque du nombre de morts, voir même de la communauté international, il vient encore de le prouver en bravant tout le monde, avec la promulgation de sa nouvelle Constitution. Sans vergogne, Sassou est prêt à tirer sur une marée humaine, car il sait que son sort sera remis entre les mains de la CPI, s’il ne se protège pas, c’est ce qui a fait en instaurant les articles 10 et 96 de sa Constitution, qui le protègent à vie. Hormis les moyens à mettre en œuvre pour que le Congo devienne ingouvernable, il faut malheureusement trouver une solution efficace pour l’éliminer physiquement, une fois la tête du système sera décapitée, personne n’osera le remplace, même pas ses généraux Mbochis, on ne sera plus dans la configuration de 1977, où la vacance du pouvoir sera comblée par ceux qui ont instauré ce système illégal, mafieux et illégitime de gouvernance.

    Quant à la suite de votre propos, vous argumentez sur la différence entre les soudanais et congolais, j’en conviens, mais la suite des évènements deviennent concordants. A ce stade de notre débat contradictoire, je pense qu’on s’est suffisamment compris pour revenir sur les mêmes choses, qui à mon humble avis ne devraient ni avancer le débat ni nous faire évoluer.

  71. MAYISSA dit :

    Cher EL MANISERO,

    Pour mon dernier paragraphe, je vous prie de lire plutôt ce qui suit :

    Quant à la suite de vos propos, vous argumentez sur la différence entre les cas soudanais et congolais, j’en conviens, mais la suite des évènements deviennent concordants dans les deux cas.

    a ce stade de notre débat contradictoire, je pense qu’on s’est suffisamment compris, pour revenir sur les mêmes choses, qui, à mon humble avis, ne devraient plus, ni faire avancer le débat, ni nous faire évoluer.

    Je vous remercie de votre apport et de votre compréhension.

  72. Mo leki nzela dit :

    Petite leçon à @MAYISSA qui croit qui nous fait croire que les congolais doivent attendre que la communauté internationale leur désigné un préfet qui défendrait leurs intérêts, une autre Afrique est possible :

    Robert Mugabe: «l’Afrique n’est indépendante qu’à moitié»Au terme de sa visite d’Etat de deux jours effectuée en Afrique du Sud, le président du Zimbabwe, s’en est pris aux Occidentaux, et notamment à la France l’accusant d’avoir fait main basse sur l’Afrique.

    Le président du Zimbabwe Robert Mugabe|Reuters.
    Robert Mugabe était allé à Pretoria pour négocier une coopération économique entre le Zimbabwe et l’Afrique du Sud. L’économie du Zimbabwe, mal en point, a besoin d’être relancée. Lors de sa visite, le président Robert Mugabe s’en est pris aux Occidentaux, à l’ONU, à la France. Répondant à ceux qui le critiquent pour sa réforme agraire, il a estimé que la lutte d’indépendance a justifié les invasions de fermes détenues par les Occidentaux.

    Mugabe n’a pas manqué l’occasion de dénoncer le pillage de ressources naturelles du continent africain par les occidentaux. S’adressant à des chefs d’entreprises jeudi à Pretoria, le président Mugabe a justifié sa politique de nationalisation des entreprises, rappelant que les ressources naturelles de l’Afrique appartiennent à l’Afrique.

    Le Président en exercice de l’Union Africaine a appelé les pays francophones à reprendre leur indépendance économique, notamment de la France soulignant que l’indépendance n’a été obtenue qu’à moitié dans la plupart des pays africains.

    «Certains ne contrôlent même pas leurs ressources naturelles. Allez au Gabon, toute la richesse du sous-sol est détenue par la France. C’est l’accord qui a été passé, et c’est la même chose dans la plupart des pays francophones. Ils découvrent du pétrole, c’est pour la France. Ils découvrent des diamants, c’est pour la France. Et les mineurs bien entendu français. Et qu’est-ce que vous obtenez en échange ? 12%, peut-être 15% des revenus ? Et c’est pour cela que ces pays sont victimes de tentatives de coup d’Etat l’un après l’autre. Mais malheureusement les Espagnols, les Français, tous sont derrière ces coups d’Etat», a déploré Robert Mugabe au micro de Rfi.

    Par ailleurs, le président zimbabwéen a demandé à l’Afrique du Sud de contribuer au développement de la région et exhorte les hommes d’affaires sud-africains à venir investir au Zimbabwe.

    «Nous nous sommes battus pour vous, pour que vous ayez la liberté de pouvoir utiliser les ressources naturelles comme actifs dans vos affaires. Je peux vous assurer que le Zimbabwe est ouvert pour les affaires», a-t-il déclaré.

    Mugabe n’entend pas abandonner sa politique d’indigénisation, qui prive les entreprises étrangères du contrôle de leurs filiales locales et qui inquiète fortement les investisseurs étrangers.

    Le voyage en Afrique du Sud lui a permis d’appeler la diaspora zimbabwéenne à revenir investir au pays.

    «La politique de diaspora nationale entend créer des opportunités pour les Zimbabwéens à l’étranger pour qu’ils puissent contribuer via leur investissement, leur expertise, au développement économique du pays», a-t-il annoncé.

    En Afrique du Sud, on compte plus d’un million de Zimbabwéens ayant fui la pauvreté et les violences politiques qui ont cours dans leur pays.

    Oeil d’Afrique

  73. MAAYISSA dit :

    Cher Mo leki nzela,

    C’est très regrettable que vous ayez comme référence Robert Mugabe, vous devez certainement faire partie de ceux qui vont acclamer le Front national, parce qu’un de leur leader aurait contredit François Hollande, pour la cause du peuple, pour tenter de soutenir ce pauvre peuple. Mais c’est vraiment être naïf, en oubliant la vraie idéologie de ce parti, et quelle politique de récupération est-il capable de mener, d’abord et avant tout pour lui, on a par exemple les régionales qui approchent, allez comprendre.

    Revenons sur Robert MAGABE, pour votre information, Sassou est appelé ainsi par ses proches, parce qu’il tiendrait tête aux occidentaux, en se maintenant au pouvoir. Vous avez pris un très mauvais exemple sur la personnalité, la politique et les ambitions de ce dernier.

    Allons maintenant à vos propos, je vous cite :

    « Petite leçon à @MAYISSA qui croit qui nous fait croire que les congolais doivent attendre que la communauté internationale leur désigné un préfet qui défendrait leurs intérêts, une autre Afrique est possible :

    Robert Mugabe: «l’Afrique n’est indépendante qu’à moitié»Au terme de sa visite d’Etat de deux jours effectuée en Afrique du Sud, le président du Zimbabwe, s’en est pris aux Occidentaux, et notamment à la France l’accusant d’avoir fait main basse sur l’Afrique. »

    Pour votre premier paragraphe, j’ai déjà largement argumenté là-dessus qu’on a pas besoin d’un aval venant des occidents, mais on a besoin d’un homme fédérateur, qui propulserait le mouvement populaire, au point de rassurer, tout le monde, y compris les occidentaux qui ont de gros intérêts chez nous, au risque qu’ils lui mettent les bâtons dans les roues. Une fois installé, le leader peut agir comme l’Hayatolla Houmeny en 1979 contre les Américains et les Français. Mais si ce leader iranien avait raisonné comme vous, il serait mort en exil en France, avec de bonnes idées pour son pays, sans avoir eu la possibilité de les appliquer. Voyez ce qu’est devenu l’Iran aujourd’hui, une puissance qui fait peur, tout est parti par un et seul homme, Houmeny, exilé plus de 15 ans en France. J’espère que vous avez enfin compris mon propos.

    Pour votre deuxième paragraphe, c’est un constat fait et connu par tous, y compris par ceux-là qui subissent l’exploitation occidentale. Mais la solution, ce n’est pas celle de Robert Mugabe, qui non seulement à exproprier les occidentaux, qu’il chassé, mais il a été incapable d’exploiter ces terres aussi efficacement que les occidentaux, car il a oublié que lorsqu’il n’y a pas un réel transfert de technologie, vous n’y pouvez rien. Les Chinois l’ont compris au grand dam de leurs partenaires. Lorsque vous n’êtes pas préparez, vous ne vous êtes pas donnés les moyens nécessaires et suffisants, pour affronter votre adversaire, il faut éviter le combat, sinon accepter temporairement son hégémonie, le temps de découvrir ses faiblesses, pour pouvoir l’évincer. Encore un élément que les Chinois ont compris.

    Robert Mugabe, qui va solliciter le concours des Sud-africains, il ignore comme vous, qui me prenez son exemple, que les Noirs Sud-africains contrôlent plus ou moins la politique, car ils sont plus nombreux, et susceptibles de toujours gagner les élections; mais leur économie est totalement contrôlée par la minorité blanche, celle qui n’épouse pas les politiques aberrantes de Robert Mugabe.

    Pour le reste, vous aurez compris qu’avant de s’opposer à quoique ce soit, il faut s’assurer de votre capacité d’opposition, sinon vous allez être surpris par votre adversaire, comme nous avons été surpris, en annonçant à Sassou que nous allons le destituer le 20 octobre, qu’il allait nous laisser faire, il a, non seulement, immobilisé les deux seuls leaders d’opposition d’envergure, maois ensuite, il a mis en marche sa machiner à tuer, à tricher, jusqu’à la promulgation de sa constitution, pour devenir finalement intouchable…

    Cher compatriote, c’est bien de discutailler pour passer le temps, mais pas pour avancer, tant intellectuellement, que pour la lutte que nous devons mener pour le départ de Sassou, peu importe le prix à payer, sinon, nous et toutes nos descendances seraient des esclaves dans notre propre pays. Merci de votre compréhension.

  74. MAYISSA dit :

    Cher Mo leki nzela,

    J’ai failli oublier de dire, pour un conseil amical, il faut éviter de prendre pour exemple des gens comme Robert Mugabé, Paul Biya, Idriss Deby, Obiang Nguema, etc. Aussi prodigieux que soit l’acte qu’ils vont poser, leur longévité au pouvoir, qui n’est que la résultante d’une dictature, avec tous les inconvénients s’y rattachant pour leur peuple, ne saurait relever votre argumentaire, sinon l’altérer.

    Sassou et Mugabé doivent certainement être acclamés par les leurs, qui les prennent pour des durs à cuir, pour leur courage, que moi, j’appellerai leurs bêtises.
    Pour tous ces individus que je viens de citer, je suis persuadé, qu’avec le vent de la démocratie, leur pays auraient progressé, sans eux, car ils incarnent tous l‘immobilisme, l’archaïsme, le nombrilisme, etc.

    L’Afrique a besoin d’hommes nouveaux enclins au respect des règles, soucieux du progrès de leurs pays, comme c’est le cas déjà, dans certains pays d’Afrique.
    Nous devons conjuguer nos efforts, en soutenant le progrès de L’Afrique, et du Congo en particulier, dans nos débats et nos actions.

  75. Mo leki nzela dit :

    @MAYISSA, c’est écœurant de lire vos écrits qui font l’apologie de la dépendance, tout en prenant des exemples qui contredisent votre analyse, comme sur la Chine.

    Le fait de prendre Mungabe sous l’ongle de son parcours politique ne saurait relever le niveau de votre analyse, de par l’incapacité à pouvoir faire une lecture « comptable » en termes de bilan où l’on aurait un actif et un passif.

    Vous vous mêlez complètement les pinceaux et j’aurais du mal à vous ramener à la rasions, tellement vous partez de si loin, au point où je pourrais monopoliser l’espace de discussions.

    Votre problème est celui de la fascination de l’occident et de l’acceptation de la domination, ce qui est loin d’être le schéma de la Chine qui a conquis son indépendance politique, puis construit son économie sous un modèle atypique.

    Si vous étiez aussi érudit comme vous semblez le prétendre, vous seriez en mesure de distinguer l’idée d’indépendance vis-à-vis des occidentaux avancée par Mungabe et les conditions de son maintien au pouvoir. Il s’agit de deux sujets différents.

    Autrement, avec votre raisonnement, il ne viendrait à l’esprit de personne de citer de prendre des exemples précis sur Cuba, Singapour…où des hommes, à l’esprit patriotique, mais en bafouant les libertés fondamentales ont réussit des progrès appréciables dans certains domaines.

    Voici un extrait de bilan de la réforme agraire qui contredit vos âneries :

    « En l’an 2000, le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, décidait d’accélérer brutalement la mise en œuvre de la réforme agraire dans cet État d’Afrique australe. Dix ans plus tard, 8 millions d’hectares auparavant répartis entre 4 500 fermiers blancs avaient été transférés à plus de 160 000 foyers, selon les statistiques officielles.

    Scoones et ses collègues se sont penchés sur le sort de 400 familles devenues propriétaires de fermes dans la région de Masvingo, dans le sud du pays. Leurs conclusions mettent à mal plusieurs des « mythes » entourant selon eux la réforme agraire. Non, affirment-ils, cette réforme n’est pas l’« échec total » si souvent dénoncé. L’économie rurale ne s’est pas effondrée : « Plus de la moitié de ces 400 foyers de nouveaux fermiers constituent des stocks et procèdent à des investissements, ils emploient souvent de la main-d’œuvre et intensifient la production », affirment Scoones et l’un de ses coauteurs, dans le Guardianbritannique. Les chercheurs réfutent l’idée selon laquelle la production agricole nationale se serait effondrée après 2000, générant une insécurité alimentaire chronique. Ils reconnaissent, certes, que les productions de blé, de maïs, de tabac, de café et de thé ont chuté ; mais celles de haricots, de coton et de certaines céréales ont progressé ou sont demeurées stables. Enfin, la réforme agraire n’aurait pas exclusivement bénéficié aux amis de Mugabe. Les auteurs de l’étude affirment que seuls 5 % des propriétaires qu’ils ont étudiés ont reçu des terres en raison de leurs liens avec « l’élite politico-militaro-sécuritaire ».

    Quant à l’Afrique du Sud, elle est passée d’un système fait d’exclusion et d’inégalité à un système de participation inclusif basé sur l’égalité.

    Grace au Le « Black empowerment » (BEE), il y a eu émergence d’une classe moyenne multiraciale ; ainsi qu’une élite inexistante sous l’apartheid.

    Le BEE impose aux entreprises de promouvoir à des postes de direction du personnel, c’està-dire toutes les communautés délibérément brimées sous le régime de discrimination raciale, Africains, Indiens et Métis–, de former du personnel noir et de s’approvisionner auprès d’entreprises noires.

    Nous sommes donc loin d’un système de résignation, mais de reconquête de l’espace économique, avec tous les aléas que cela peut comporter.

    Quand vous parlez de la Chine, vous oubliez que vous faites allusion à un pays communiste, qui certes a amorcé des réformes socioéconomiques, mais conserve un modèle politique qui a à son actif Tienamen.

    Les leviers de la croissance en chine ont été : la productivité de la main d’œuvre, la capacité d’absorbation des systèmes de production à forte intensité de la main d’œuvre, la remontée de filière, « la stabilité politique »…

    Dans tous les cas que vous citez, nous sommes loin d’un schéma de domination assumée comme vous le prétendez avec suffisance, mais aussi médiocrité.

    Bref, vos commendataires en lisant vos commendataires, si tous les africains raisonnaient comme vous depuis des siècles, nos ancêtres auraient refusé la décolonisation du fait de ne pas être préparé à la gestion des Etats modernes, malgré l’existence de quelques supplétifs de l’administration coloniales.

    Reconquérir ses droits est un devoir tout à fait légitime. Quand au bon usage de ces droits, cela est tout à fait un autre sujet.

    Je pense comme les autres que vous n’êtes pas africain. Autrement, vous devez être un danger pour certains lecteurs qui aspirent à reconquérir toutes les libertés.

  76. MAYISSA dit :

    Mo leki nzela,

    Je viens de vous lire avec attention, malgré la propension qui est la mienne à respecter mes contradicteurs et leurs opinions, je vais finir par croire que vous êtes tellement obsédés par l’idée de se libérer du joug occidental, que vous ne vous donnez même du mal à réfléchir, car confondre à ce point une stratégie à adopter pour arriver à des fins escomptées, et faire l’apologie de la dépendance, il y a là un fossé que je pourrais assimiler à l’abêtissement, j’en désolé, car il y a pas d’autres mots pour qualifier votre attitude.

    Pour le reste, je vais en demeurer-là en espérant que les évènements futurs vous aident enfin à entendre raison, vous pouvez dès à présent m’épargner de vos inepties relatives à votre soif de liberté dans l’irréalisme, dans l’illusionnisme, comme votre référent Mugabe, qui après avoir exproprier les occidentaux, ne peut rien faire, au point d’aller quémander leur aide, car en Afrique du Sud, ce ne sont pas Noirs mais les Blancs, qui ont le pouvoir économique et financier.

    Je vous souhaite bonne continuation dans vos illusions…

  77. EL MANISERO dit :

    @MAYISSA, un petit cadeau pour votre formation.

    Ce que dit Mugabe(fut-il une crapule), un nigérian, l’un des plus riches d’Afrique le dit aussi. Il reste à MAYISSA de lui trouver des tares ou une excuse, comme il en a le talent.

    Comme le dit l’autre compatriote, apprenez un peu les notions de compta en faisant la part des choses entre les différentes parties de l’actif, du passif et le résultat(positif ou négatif).

    Pour remplacer le criminel et sauvage de Sassou, ce n’est pas en termes d’homme nouveaux que nous devons raisonner, mais d’hommes compétents, avec une expériences significatives(surtout pas de promoteurs de l’inertie).

    1/04/2015(presque à la même période que Mugabe):
    Aliko Dangote : « Les pays africains francophones ne contrôlent pas leurs économies »

    « L’entrepreneur nigérian, Aliko Dangote n’est pas allé du dos de la cuillère lorsqu’il s’était agi de se prononcer sur les économies des pays africains. Dans un entretien accordé à Africa 24, l’entrepreneur nigérian pense que les pays africains ne contrôlent pas leurs économies et que celles-ci sont contrôlées par des étrangers. »

    https://youtu.be/4dewjSyfcWo

  78. MAYISSA dit :

    Cher EL MANISERO,

    Le constat que fait l’Africain, voir le Noir, le plus riche du monde, est connu et approuvé par tous les Africains, sauf les valets des occidentaux, ceux qui servent leurs intérêts. Mais là ne s’arrête pas la problématique, il faut avoir toujours les moyens de sa politique pour parvenir aux résultats escomptés, ce que je dis au travers de mes propos. Loin de moi l’idée d’être pro-occidental, mais je suis réaliste, puis je persiste et signe que Robert Mugabe est le mauvais exemple à prendre pour une illustration, car on ne peut pas être l’un des plus riches présidents d’Afrique, prôner l’indépendance économique vis à vis de l’occident, en dédaignant même les interactions dues à la mondialisation, contribuer à la paupérisation de son peuple par son nationalisme, agir en dictateur, sans donner la possibilité à un autre Zimbabwéen de prendre sa place, avec l’espoir qu’il fasse mieux que lui, tout au moins avec l’alternance, la probabilité reste forte pour un nouvel élan, qui induirait le renouveau et sûrement la compétence, que vous réclamez tant, si les résultats ne sont pas au rendez-vous, le verdict des urnes imposera un autre plus compétent, ainsi évoluera le Zimbabwéen… Qu’Est-ce que vous ne comprenez-pas ?

    Je vais vous citer ce que je vous ai déjà écrit sur votre problème de compréhension, qui risque de vous causer du tort un jour….

    « Revoyez l’histoire des mouvements populaires, j’espère que vous comprendrez enfin mon propos.
    Vous savez, il y a des gens qui ont lu abondamment des auteurs, comme Karl Marx, Adam Smith, John Maynard Keynes ou Milton Friedman, mais qui n’arriveront jamais à saisir et transmettre correctement ce qu’ils veulent mettre en avant. Malheureusement, c’est l’impression que j’ai en vous lisant, j’espère autant que cette impression ne devienne pas une conviction, grâce à l’effort de compréhension, dont vous allez faire montre ».

    Excellente soirée et bonne méditation !

  79. Anonyme dit :

    @UHem mesut,

    Comme vous avez dû le remarquer, je n’ai pu réagir hier, après le boulot, car j’étais crevé.

    Je vous ai bien compris sur la confusion qu’il y a pu avoir dans la différence entre les royaumes Loango et Kongo. En revanche, ce que j’apprécie ce sont vos conclusions, notamment sur l’unité nationale, auxquelles j’adhère.

    Ci-après deux extraits de votre intervention. Je dois aller au boulot…

    « @anonyme. Votre démonstration vient conforter mes propos ci-dessous que je maintiens. »

    « Plusieurs ethnies revendiquent l’appellation kongo parce qu’ils en font partie. De le reconnaître n’empêchera pas l’union nationale si elle est voulu par tous. La diversité culturelle n’est pas un frein à l’idée de nation, ou fédération, mais une richesse. L’histoire du royaume kongo est une richesse et une fierté nationale du fait de son extraordinaire sophistication qui a échappé à beaucoup d’explorateurs, mais aussi à beaucoup de nos compatriotes. Et je finirai par ceci : l’organisation politico administrative du royaume kongo pourrait devenir une source d’inspiration pour les congolais d’aujourd’hui afin de proposer un système politique qui s’appuie sur notre culture ancestrale, respectueuse de notre tissu social. »

  80. Babin dit :

    MAYISSA, cessez de venir à chaque fois jouer au rattrapage en venant se justifier et courir après les arguments des autres.

    Sur le fond, quoi que vous écrivez, votre théorie de la domination assumée plombe tout.

    La liberté s’obtient de longue si on en croit les chinois qui disent :

    « MIEUX VAUT ÊTRE ENDURANT QUE CONCILIANT. »

    Battons nous pour une vraie liberté, pas celle qui consiste à remplacer un préfet barbare par un autre plus instruit, mais aussi soumis par ailleurs.

    Je pense que tous ceux qui se disent opposants de DSN ne le sont pas réellement. Ils viennent pour passer des messages subliminaux du genre : laissez vous dominer.

    Pour ce qui est du sujet de la division du pays, je pense que nous sommes à un stade où il faut choisir entre l’adhésion aux valeurs de la république juste et solidaire et le retour à l’ordre pré-colonial.

    Le constat sur la mbochisation du pouvoir n’échappe à personne.

    Il semblerait que le préfet de pointe noire serait remplacé par une personne du Nord.

    Il y a donc bien un cela qui agit au nom d’une tribu et il fa savoir vu mettre fin.

    Il ne faut pas parler de l’unité pour la beauté du mot dans la mesure ou la réalité nous montre au chose.

  81. MAYISSA dit :

    A vous Babin,

    je ne me souviens pas avoir eu un échange avec vous, à moins que vous n’utilisiez plusieurs pseudonymes, ce qui relèverait de la malhonnêteté intellectuelle. Si vous voulez soutenir certaines thèses défendues par mes contradicteurs, je vous comprendrai, et vous aurez droit à une riposte convenable. En revanche, vous n’avez aucunement le droit de m’interdire de m’exprimer ici, quels qu’en soient mes arguments, même si elles ne vous conviennent pas, le droit à la différence et son respect s’imposent, tant que je n’invective personne, sinon ça devient de la dictature.

    Vous parlez de la domination assumée venant de moi, parce que vous n’avez rien compris, car on ne peut prôner la résistance, une option à laquelle j’adhère et accepter la domination dans la résignation, ce petit parallèle peut vous aider, enfin, à mieux appréhender mon point de vue, sinon je crains d’avoir affaire à une tête de mule.

    Je réitère ma défense pour l’unité nationale, qui, comme nombre de Congolais le croient, ne serait une réalité que si elle est vécue et ressentie comme telle par tous les Congolais. Partant, Madame GOULOU, qui nous adonné l’opportunité d’avoir ce débat, montre à suffisance que l’unité nationale un idéal épineux.

    Ce n’est pas parce que le combat est rude, qu’il faut l’esquiver pour tremper dans les mêmes tares que votre adversaire, aussi rigide soit-il, j’ai nommé Sassou, pour dire que ceux qui font l’apologie de la division, font le bonheur de Sassou, et du coup son jeu. Cependant, les vrais résistants, comme il en existent de plus en plus, au coup et à l’étranger, vous finir par y arriver, avec des comités de résistance ou des opérations clandestines d’envergure, visant à rendre le pays ingouvernable, ce que Madame GOULOU appelle l’instabilité politique chronique, y compris en sabotant les intérêts occidentaux, ce qui pourrait les conduire à lâcher leur valet, qui est Sassou.

    Si vous ne comprenez toujours pas ma logique, je crains que vous soyez si borné dans votre logique séparatiste, que toute personne qui ne pense pas comme vous, tel est mon cas, devient un contradicteur à abattre….

    Comme je l’ai fait à certains de mes contradicteurs, qui ont fait montre d’une incompréhension ahurissante, je vous invite à lire cette parenthèse édifiante :

    « Revoyez l’histoire des mouvements populaires, j’espère que vous comprendrez enfin mon propos.
    Vous savez, il y a des gens qui ont lu abondamment des auteurs, comme Karl Marx, Adam Smith, John Maynard Keynes ou Milton Friedman, mais qui n’arriveront jamais à saisir et transmettre correctement ce qu’ils veulent mettre en avant. Malheureusement, c’est l’impression que j’ai en vous lisant, j’espère autant que cette impression ne devienne pas une conviction, grâce à l’effort de compréhension, dont vous allez faire montre ».

    Bonne compréhension !

  82. macktchicaya dit :

    AUX PARTISANS DE LA SEPARATION DU CONGO EN SUD ET NORD

    L’heure est arrivée pour vous dire que vous n’aviez toujours pas compris que vous naviguez sur un océan de perdition car aucunement vous aviez la certitude ni la maîtrise suffisamment aguerrie de contrôler les émanations ethniques de ceux des frères de la contrée intermédiaire je voulais dire le sud est répartie en région mais toujours pas en bonne intelligence avec les autres. Au delà de cette vue de l’esprit et donc cette chimère que nous reste -t-il? l’idée de voir le grand peuple Téké vous poser la question des limitation de votre imaginaire rétrograde? puisque géographiquement le peuple Téké s’étend de la cuvette ouest à la Lékoumou en passant par la région centre du pays, et au delà voir le Gabon et la Rdc,,,,c’est pourquoi je considère que cette attitude nous ramène à dire que ceux qui pensent en ce net moment de la sorte sont ceux là qui donnent à ce gouvernement vampire du grain à moudre et par conséquent continuer à tisser dans cet espace où la division de vient le maître mot.

    A mon sens il est urgent de quitter cette voie et revenir aux vraies problématique du pays c’est -à-dire comment chasser de ce pays tous ceux de ces fils et filles qui le pillent et le condamnent à la déchéance? la grande lutte est celle de voir Sassou et son système quitter ce pouvoir. le reste viendra une fois que cette question trouvera une solution réfléchie.

    Les élucubrations maladives de certains évoquant ainsi leur état pathologique devraient ne plus prendre corps chez des congolais sensés amener ce pays sur la route du développement. Madame Ngoulou s’évertue ici à nous persuader de trouver le juste milieux de manière que l’ensemble des congolais aspire à cette jouvence mais malheureusement il y a des compatriotes qui sont figés et qui révèlent ici alors leurs états d’âme à la manière similaire de ce que nous reprochons et condamnons chez ceux là qui sont aux commandes.

  83. macktchicaya dit :

    COMPATRIOTE MAYISSA

    J’aborde dans le même sens que vous et je pense que ceux des frères qui œuvrent pour la séparation ou division du Congo n’ont pas compris à quel jeu ils se livrent,,,,mais malheureusement ils sont moins nombreux que ceux qui ont compris qu’il ne faut pas faire le jeu de Sassou la preuve comment est -il arrivé lui Sassou à diviser la famille KOLELAs? et pourtant originaire du sud du pays par leur père,,,,,,et croyez vous que les kouyou à part Yhombi sont-ils de l’avis de Sassou? cher Mayessa le devoir de ce moment est celui d’unir et de faire que le diable quitte le pays c’est ainsi je vous soutiens dans cet élan de pédagogie et de sensibilisation dont vous faites montre au travers de vos écrits ici ,,,,,,bonne continuation ainsi qu’ à madame Ngoulou.

  84. MAYISSA dit :

    Mon cher compatriote macktchicaya,

    Je viens de lire vos deux derniers commentaires avec une attention particulière, je dois tout de suite reconnaître que vous m’avez émerveillé par votre lucidité, qui me conforte dans mon élan combattif pour le départ de Sassou, par nous tous et par tous les moyens possibles.

    Je vous en remercie sincèrement.

    Que Dieu bénisse le Congo, un et indivisible.

  85. N'GABARU dit :

    @ macktchicaya, vous dites:

    1- « Au delà de cette vue de l’esprit et donc cette chimère que nous reste-t-il? l’idée de voir le grand peuple Téké vous poser la question des limitation de votre imaginaire rétrograde? … »

    • L’idée de la séparation du Congo n’est pas nouvelle. Elle a peut-être dans le milieu Kongo. Mais, à force de critique, il y a une prise de conscience de la diversité ethnique du Sud, au de faire évoluer la sémantique. De la théorie de 3 Etats de RPP, on est passé à l’Etat du Sud pour tenir compte de la complexité.
    • Il est arrivé dans mon parcours d’entendre parler de voir cette hypothèse de scission, être envisagée par les tékés du Sud, vivant en cohabitation avec les kongo, et bien connus sur la scène politique. Il ne faut donc pas se précipiter avec des réflexions assez réductrices.
    • La problématique de la scission est bien au delà du simple fait ethnique, même si elle est perçue par ceux qui la porte en publique comme une histoire Nord-Sud. Il s’agit avant tout d’un conflit civilisationnel, à y regarder de plus près. Et, ce type de conflit ne peut se résumer à ce que vous qualifiez de « chimère ou pathologie ».
    • Pour prendre un exemple de ce qui se passe ailleurs, quand j’entends une députée française dire à des personnes de retourner en « Musulmanie », aussi regrettable que cela puisse être, il y a bien l’expression d’un conflit, non pas avec des personnes, mais avec une certaine expression culturelle porteuse de violence, minoritaire mais faisant tache d’huile…

    2- « La grande question est celle de voir Sassou et son système quitter ce pouvoir. Le reste viendra une fois que cette question trouvera une solution. »

    *Dans l’analyse systémique, on distingue plusieurs éléments : les structures, leurs interactions et leurs rapports à l’environnement, les frontières…
    Dans le cas du système Sassou, tout renvoie à un noyau central mbochi autour duquel gravite des électrons dont le rôle, au rôle est tout à fait secondaire, mais bénéficient d’une bienveillance qui leur permet une reproduction dans ce système.
    *Ce système, basé sur un noyau central mbochi n’existerait pas, si les mbochi refusaient de jouer la carte ethnique.
    *C’est la où se situe votre erreur d’analyse avec MAYISSA, théoriciens de la domination occidentale. Dans des pays aussi riches et stratégiques comme les nôtres, tant que nous aurons des matières premières convoitées, il est préférable pour l’occident d’avoir un corrompu, si impopulaire soit-il, capable de bâillonner un peuple en quête de liberté et de bonne gouvernance.
    * Dans ces conditions, lorsqu’il y a un putschiste imposé de l’extérieur, celui-ci peut se permettre de couper des têtes émergentes susceptibles de lui faire de l’ombre. D’où, l’on ne peut plus raisonner aujourd’hui en termes d’homme charismatique, théorie chère à MAYISSA.
    * On doit raisonner aujourd’hui en termes d’éveil de la population, de sensibilisation sur les problématiques des freins au développement et du partage équitable de ressources.
    *Il se trouve que sur ce point, les derniers événements semblent plutôt donner du grain à moudre aux partisans de la scission. On observe bien incontestablement des réactions à géométries variables à la problématique de la déconstruction du système Sassou. Il y a bien disproportion entre les réactions Nord/Sud.
    * Il est donc hasardeux de vouloir se couvrir de bonnes intentions et de se limiter à une analyse superficielle du concept de l’unité.
    Si l’on prend le cas, Youlou, ce dernier regrattait, dans un discours en lari, la participation de ces partisans à sa destitution. Il n’avait pas constitué une machine de guerre destinée à conserver le pouvoir en marchant sur des milliers de cadavres.
    C’est exactement le contraire qui se produit aujourd’hui. Avec un soutien actif ou passif des nordistes, Sassou peut se permettre de venir tuer au Sud, au centre comme avec le cas Ntsourou qui y a échappé in extremis.
    * Pour moi, il se pose la un problème de civilisation, du rapport à l’autre et à la chose publique qui peut différer selon des groupes d’individus, suivant leur parcours, leur histoire.
    Votre difficulté vient de l’incapacité à distinguer le sentiment de révolte faisant émerger l’idée de scission, des véritables causes du problème qui nécessitent une réflexion et une solution à long terme.
    * Je pense que la question de la scission a le mérite d’être posée et je compte y participer à en mettant un accent sur la prise en compte de la diversité ethnique, de façon à se focaliser sur la question civilisationnelle.

    * Que ait RPP et Mboukadia aient mal abordé la problématique est une chose. Mais, de la à qualifier tous ceux qui abordent la question comme des malades, ce à mon sens un manque de perspicacité.

    Si vous luttez pour l’émergence d’une société démocratique, il faut souffrir de voir s’imposer dans le paysage politique, des approches sociétales qui pourraient prendre la forme d’association, de parti…
    Vouloir classer toutes les idées que l’on ne partage pas sous l’ongle de la pathologie correspond à une forme de dictature de la pensée.

    J’en connais qui souhaitent prendre part au débat par la proposition d’un projet politique à soumettre à l’ensemble des compatriotes, en exposant les tenants et les aboutissants de la diversité ethnique, de façon à proposer un referendum d’autodétermination.

    Si ce rêve venait d’aboutir, je pense que vous serez les premiers à être surpris du résultat.

    3- « et croyez vous que les kouyou à part Yhombi sont-ils de l’avis de Sassou? cher Mayessa le devoir de ce moment est celui d’unir et de faire que le diable quitte le pays c’est ainsi je vous soutiens dans cet élan de pédagogie et de sensibilisation dont vous faites montre au travers de vos écrits ici… »

    *Vous récusez l’idée de résoudre le problème du système Sassou par une approche étatique basée sur l’ethnie, et vous parlez des kouyous qui pourraient ne pas être en phase avec Yhombi.
    Pourquoi une identification de la réaction par rapport aux origines ethniques ? Mon frère, vous nous donnez inconsciemment, ou involontairement raison. Je vous conseille de lire un texte lire ce qui a été rapporté de la commission assassinant de la CNS concernant les motivations de l’assassinat de Ngouabi(faites en un rapprochement avec l’inertie de la partie Nord le 20/10/2015).
    *J’ai déjà eu vous lire un peu plus excellent. Mais, de la à voir de la pédagogie dans ce qu’écrit MAYISSA, je suis tombé de nu.

  86. Keita dit :

    Bonjour Madame GOULOU,

    Manifestement, vous êtes partout avec votre excellent article, que je viens de voir, avec un immense plaisir, dans le dernier numéro de la semaine paru hier mardi.

    Connaissant la sélection faite pour avoir un encart pour une tribune dans ce journal, qui est l’un des plus sérieux, sinon le seul qui est peu ou prou impartial, j’avoue que c’était une agréable surprise, je vous tire mon chapeau…

    En plus, le journal est diffusé en format papier, mais également numérique, avec la possibilité de le télécharger, ce que j’ai pu faire dans ses archives :

    http://www.lasemaineafricaine.net/index.php/archives

    Félicitations, Madame GOULOU, de votre travail, qui est autant apprécié par nous, fidèles de Congo-liberty, qui offre à tous la possibilité de s’exprimer librement dans des débats que je reconnais d’un niveau plus qu’acceptable, et bien d’autres au pays.

  87. macktchicaya dit :

    CHER NGABARU, il y a des questions relatives à la nation qui ne se traitent pas comme vous le souhaitiez, malheureusement il est de mon devoir de constater que vous n’aviez pas compris mon intervention ici par rapport à la problématique que pose madame ngoulou, et au delà l’imposture des sécessionnistes sans tenir compte des aspirations profondes du peuple congolais, mon souci majeur est de voir Sassou et son système, partir, nous ne sommes pas en plaine campagne où il faut chercher le meilleurs des idées ou du candidat nous recherchons le départ de l’imposteur de la république,,,c’est tout,,,,,merci de me comprendre,,,,

  88. macktchicaya dit :

    CHER COMPATRIOTE NGABARU
    Vous dites que: « vous tombez de nu » lorsque j’évoque un aspect celui de la non acceptation du pouvoir de Sassou par les kouyou sauf l’ancien président Yhombi qui jusqu’à la dernière minute continue de soutenir ce pouvoir malgré tout ce que l’on sait. Cet exemple est simplement un point de discorde qui porte à suffisance de la dissension qui existe entre mbochi et kouyou pour en venir au fait de la partition du pays comme le proclame l’adepte poaty pp, donc penser que le nord dans son ensemble est pour le système Sassou c’est faux et d’ailleurs même chez les makoua il ya cette envie d’en découdre avec ce système car au demeurant ils reproche à ce pouvoir le fait d’avoir laminer les cadres de cette contrée. Pour revenir à l’aspect selon lequel tout le nord serait acquis à Sassou, au final j’en déduit que le problème du congo n’est pas au niveau d’un tribalisme de personne , non au contraire d’une envie de tous de voir ces hommes et femmes au pouvoir de quitter le navire quoi qu’étant presque tous ressortissants du clan d’amis et parent de Sassou, le tribalisme est un outil de manipulation pour le pouvoir et qui aujourd’hui regorge des traitement inadmissibles envers une partie de la population au point que s’opère un génocide abrupte du côté de ceux là que le pouvoir qualifie de réfractaires ou réactionnaires; de fait il incrimine donc sans raisons apparentes les régions ou ethnies n’œuvrant point pour la cause de ce pouvoir. Si l’alternance est respectée et que la démocratie bien assise tous ces comportements disparaîtrons d’eux-mêmes. Mais ne nous voilons pas la fasse ces phénomènes existent bien au Congo et certaines gens en utilisent volontiers ce qui explique par ailleurs notre sous développement mental et culturel car ne pouvant accepter nos différences.

  89. MAYISSA dit :

    Bonjour cher Webmaster,

    Je voudrais particulièrement vous remercier de nous laisser librement nous exprimer sur votre site, malgré les appels à la censure lancés par quelques commentateurs, qui ont probablement une affiliation quelconque avec vous, pour s’octroyer un tel droit.

    J’avoue que sur votre site, les débats sont d’un niveau convenable, sinon peu ou prou élevé, ce qui est très enrichissant pour les uns et les autres.

    Je vous avez donc mes encouragements, puis mes félicitations.

  90. MAYISSA dit :

    Bonjour mon cher compatriote Macktchicaya,

    Je réitère mon adhésion à votre analyse, que je reconnais être très limpide et plausible. Plus loin, j’en profiterai de répondre directement à N’GABARU, qui m’a encore interpellé, alors que je pensais notre débat était clos, quitte à ce que chacun garde ses positions, au lieu de discutailler.

    Partant de votre bonne analyse, je m’interroge simplement sur ce qui va maintenant se passer, après la promulgation de la nouvelle Constitution, et sûrement avec la nomination d’un premier ministre que la malignité de Sassou va trouver dans l’opposition, le nom de Mpouéré est cité par exemple pour l’être, tout au moins ministre. En outre, il est possible que quelques autres opposants, même radicaux, fassent partie de ce gouvernement, qui sera désigné d’union nationale, avec une sorte de parité Homme/ Femme, mais surtout Nord/Sud.

    Or, l’objectif de tout faire pour rendre le pays ingouvernable risque d’être altéré, et penser maintenant à l’élection présidentielle 2016, c’est laisser Sassou s’affirmer avec des institutions illégales, pire avec une gouvernance électorale étriquée, d’autant qu’aucun accord n’a pu sortir des négociations entre le pouvoir et l’opposition, comme l’indique le communiqué du 07/11 de l’IDC et FROCAD, qui rejettent la promulgation de la nouvelle Constitution, en demandant la reprise de la désobéissance civile. Je l’ai trouvé à la page N°6 du journal Lasemaine du 10/11 que j’ai pu télécharger gratuitement.

  91. MAYISSA dit :

    @N’GABARU,

    Lorsque vous avez répondu à Macktchicaya, vous m’avez interpellé deux fois, c’est pourquoi j’espère vous répondre pour la dernière fois, car je ne sais plus comment vous faire comprendre des choses limpides, comme l’a fait clairement Maccktchicaya.

    Vous avez dit :

    « …D’où, l’on ne peut plus raisonner aujourd’hui en termes d’homme charismatique, théorie chère à MAYISSA. »

    Vous et moi, sommes à l’étranger, alors que de braves gens luttent contre la tyrannie, au péril de leur vie, je vais prendre l’exemple d’un compatriote qui propose parfois des tribunes sur ce site, a même tenu des discours agressifs contre le pouvoir pendant les manifestations, il s’agit de Félicien Wilfried Diabélo KIVOUVOU, Président du Mouvement la conscience libre. Il a accordé une interview au journal Lasemaine du 10/11 gratuitement téléchargeable. Le titre est :
    Notre ambition est de promouvoir une candidature de rassemblement. Dans l’une de ses réponses, il dit clairement qu’il faut régler la question du leadership, les opposants doivent laisser de côté leur ego, pour vaincre la nébuleuse régnante. Ce compatriote connaît, vit et subit plus que vous et moi, la réalité sur le terrain, il confirme, dans ses propos, mon point de vue.

    Ensuite, lorsque vous faites votre démonstration, pour conclure que vous êtes tombé des nues, de constater que Maccktchicaya adhérait à mes vues, alors là, vous exagérez, à croire que vous avez la science infuse, si ce n’est pas du zèle, voire de la prétention fieffée.

    Pour vous confondre, hormis Maccktchicaya, je vous faire lire une liste non exhaustive des compatriotes de plusieurs bords, qui abondent dans mon sens.

  92. MAYISSA dit :

    Pour vous N’GABARU,

    1.VIEUX NGANDO dit :
    05/11/2015 à 12:18
    Et oui le discours est toujours tribal comment voulez-vous que les nordistes se séparent de Sassou ? Même Okombi et Ehuango se plaignent des propos tenus lors des réunions de IDC-FROCADRE

    2.Mayélé dit :
    05/11/2015 à 15:41

    …Face à un régime violent et meurtrier, il serait totalement absurde et suicidaire de nous priver des actions clandestines susceptibles de le déstabiliser en lui rendant coup pour coup : sabotage des entreprises du clan Sassou, incendies des commissariats et des prisons, destruction des véhicules policiers et militaires. Nous sommes aujourd’hui en guerre contre ce régime, une guerre que Sassou nous a imposée. Mais ne disposant pas des mêmes moyens que lui, nous devons nous montrer plus imaginatifs et plus audacieux que Ndénguet et ses tortionnaires, en commençant par refuser de subir sans réagir.
    le terroriste n’est autre que Sassou, dont le nombre de morts à son actif se compte par milliers.
    « les leaders de l’opposition doivent se faire violence en acceptant de se fondre dans une seule formation capable de transcender les « frontières » ethniques et de contribuer à l’émergence de ce sentiment national qui nous fait tant défaut. Sans quoi, la république, la nation et la patrie resteront à jamais des concepts creux et vides de sens, pour le plus grand bonheur de Sassou dont la force, outre la violence, la cohésion et la fidélité de son clan autour de sa personne, est incontestablement l’éparpillement des opposants. Le dictateur ne nous laisse pas d’autre choix si nous voulons conserver intact l’espoir de bâtir dans ce pays, une société démocratique, libre et juste.

  93. MAYIISSA dit :

    Pour N’GABARU,

    3.Unité Congo dit :
    05/11/2015 à 16:23
    Chers tous,
    On dit souvent que « si tu te chamailles avec un fou, tu es plus fou que ce fou » en d’autres termes, si nous accusons Sassou d’ethnocentriste, nous devons etre exemplaires dans notre démarche qui devra montrer l’unité d’un peuple autour de son hymne et de ses valeurs très diversifiées.
    Mais en adoptant un langage qui s’accentue autour de la division de notre cher et beau pays, je ne pense pas que nous ferons mieux que Sassou, peut etre meme que nous ferons pire !
    L’idée d’une division de cet pétit état de 342000 Km2 est à banir et je vous encourage à adopter un comportement plus responsable si nous voulons construire cette nation en embrassant tout le monde, partant de l’extreme nord d’impfondo à l’extreme sud de Tchamba nzassi, car tous sont des congolais qui souffrent et partagent la meme peine que tous les démocrates Congolais.
    Ne rentrons pas dans le jeu de la Division, car il peu nous couter très cher comme le cas du rwanda.
    Vive l’unité du Congo.

    4.MDR dit :
    05/11/2015 à 17:02
    On ne combat pas le tribalisme par le tribalisme.

  94. MAYISSA dit :

    @N’GABARU,

    Figurez-vous que nous sommes très nombreux faire des commentaires plus ou moins dans le même sens ceux ci-dessus exposés. Et n’allez pas vous imaginer que nous nous sommes entendus, pour nous liguer contre vous. Rassurez-vous que nous n’avons aucun intérêt à le faire, nous voulons libérer notre pays, qui est pris en otage, ainsi son peuple, par un seul et unique individu, soutenu par son clan et quelques corrompus, qu’il faut tous combattre jusqu’au bout, pour léguer aux futures générations un Congo libre, uni et prospère.

    Enfin, je vous invite à mûrir votre réflexion, pour d’autres débats, car nous avons fait le tour des questions qui nous opposent, à moins que vous en inventiez.

    Bonne compréhension.

  95. macktchicaya dit :

    A MAYISSA félicitation,,,,,pour votre contribution,,,

    pour aborder dans le même sens la bible nous dit quelque part à travers les paroles du christ: » lorsqu’un membre de ton corps te gène il faut le couper »,,,le peuple congolais fait donc corps avec toute la population et si par malheur un membre de ce corps nous gène jusqu’à nous entraîner dans un suicide collectif que ferions nous? pour sauver la collégialité et donc l’esprit républicain? et comme NGABARU est du côté de l’axe du mal; puisque l’ayant compris ce qui nous reste c’est de l’ignorer et aller sur d’autres débats plus consensuels que diviseurs. Le mal du Congo est connu et ne nous voilons pas la face sauf chez ceux des Congolais où l’esprit est étriqué et souffrant d’une constipation mentale les empêchant de voir sinon prévoir plus long que le bout de leur nez,,,,avec ce système actuel (pct) le ruban de l’obscurantisme est encore très épais et il nous faudra des costaux pour en détrôner les racines encore une fois courage à vous MAYISSA dans cette recherche des voies et moyens de libération du Congo. Au delà de chercher ici une récompense ou une gloire, l’important reste la fusion des forces et idées pour toujours éclairer le peuple.

  96. Anonyme dit :

    Le vendredi 20 décembre 2013 lors du Sommet européen à Bruxelles, le président français François Hollande parlant du conflit armé en République Centrafricaine(RCA) déclare « la France est en RCA pour le rayonnement et la grandeur de l’Europe. Déjà le drapeau français flotte dans le ciel centrafricain au cœur de l’Afrique. Mon souhait le plus vif est que le drapeau européen également y soit hissé. La France est en RCA pour l’Europe ».Voilà qui est clairement dit sur les raisons profondes de la mission de Paris dans ce pays africain.

    Une déclaration qui rappelle la principale résolution prise par le Général de Gaulle le 06 février 1944 aux termes de la Conférence africaine française de Brazzaville qui s’est tenue dans cette ville du 30 janvier 1944 au 06 février 1944 et qui stipule : « les fins de l’œuvre de civilisation accomplie par la France dans les colonies écartent toute idée d’autonomie, toute possibilité d’évolution hors du bloc français de l’Empire; la constitution éventuelle, même lointaine, de self-government dans les colonies est à écarter ».C’est l’axiome autour duquel la France a bâti sa politique africaine faite de brigandage, de pillage, de prédation sur fond d’assassinats de leaders politiques et qui maintient l’Afrique Noire sous sa férule. Une politique qui, au fil des décennies a émasculé et vider les populations africaines de leur dignité laissant croire que l’Hexagone en était devenu un horizon indépassable.

    L’Afrique Noire francophone est en guerre contre la domination de la France et de ses multinationales sur son espace. Une guerre multidimensionnelle et certainement de longue haleine avec malgré tout et en fin de compte une inévitable victoire. En effet, la lame de fonds d’hostilité et d’inimitié envers la présence de la France et de ses symboles en Afrique francophone en est une parfaite illustration. L’on peut citer à titre les débats en cours sur la monnaie coloniale, le FCFA, celui concernant les bases militaires et l’avenir même de la langue française …etc.

    Les agitations médiatiques et de lobbying de la vieille barbouze en mission commandée dans la capitale camerounaise et qui tient lieu d’Ambassadrice (Mme Christine Robichon) ne parviendront pas à inverser cette tendance lourde malgré les tentatives de corruption des medias locaux observées ces dernières années. Les Africains et plus particulièrement les Camerounais ont définitivement pris conscience d’une donnée géopolitique majeure : la France n’est pas ce qu’elle prétend être. Elle est plus fragile que jamais, au point où ses autorités commanditent des études mois après mois énoncées dans les divers Rapports élaborés aussi bien par des Parlementaires que d’anciens ministres, notamment le Rapport Védrine, le Rapport Attali, le Rapport Lellouche. Tous ces Rapports se concluent par un sombre et inquiétant constat : « l’Avenir de la France est en Afrique ».Quel cynisme !

    Pendant que les autorités françaises pourchassent les Africains de leur pays à longueur de semaines et de journées, elles osent déclarer sans la moindre pudeur ni honte que l’avenir de la France est en Afrique. Une véritable déclaration de guerre. Quand un Etat qui a une longue et vieille tradition de domination et qui en parasite et sangsue bien connue proclame à la face du monde que son avenir et celui de ses populations sont en Afrique, il y a lieu de s’attendre un inéluctable affrontement armé entre ces Français et les populations africaines.

    L’AFRIQUE NOIRE FRANCOPHONE EST EN GUERRE.EN GUERRE CONTRE LA RECOLONISATION DE LEUR ESPACE PAR LA France. Ne pas le reconnaître c’est être intellectuellement myope. Et dans cette guerre que Paris a déclarée au Continent Noir, le Cameroun en est désormais l’épicentre et le quartier général d’où partent déjà de nombreuses initiatives. C’est au regard de cela que Paris, depuis quelques semaines, concentre l’essentiel de son offensive sur notre pays, oubliant le contentieux historique toujours pendant entre le peuple camerounais et la France, oubliant que « le Cameroun c’est le Cameroun ».

    La France est plus fragile que jamais d’où la nervosité et la fébrilité observées auprès de sa classe politique dès que les Africains dans de nombreuses chaînes de télévision soulèvent les problèmes relatifs à la souveraineté monétaire, économique, aux matières premières …A la lumière de sa politique, de ses ambitions et de ses prétentions en Afrique Noire, comme un ver de terre, la France est nue. Et les Rois n’aiment les gens qui les ont vus nus. De tous les Africains sans doute, les Camerounais sont ceux qui connaissent en profondeur la nudité de la France et des Français. C’est pour cette raison que le Cameroun est le théâtre des opérations de guerres multiformes. Le sort et l’avenir de l’Afrique francophone se joue au Cameroun.

    Aux Camerounais de tout bord nous demandons de prendre conscience des enjeux actuels et d’être plus vigilants que jamais. Nous interpellons à cet effet les autorités de Yaoundé pour qu’elles prennent cette situation très au sérieux et qu’elles élaborent des scénarii pour ne pas être prises de court. Qu’elles sortent de leur léthargie habituelle. Il n y a pas d’amitié entre Etats ; il n ya que des intérêts. C’est connu. Ceux des Chefs d’Etat africains qui continuent en 2015, à croire en l’amitié de la France et des Français se trompent lourdement et mentent à leurs populations. Ils seront comparables à Meka : héros de l’œuvre LE VIEUX NEGRE ET LA MEDAILLE du romancier camerounais Ferdinand Léopold Oyono (de regrettée mémoire) qui, dès l’obtention d’une médaille décernée par l’Administration coloniale française avait cru faire partie de la classe dirigeante de cette Administration. Malheureusement pour lui, le même soir, au terme de la cérémonie de son investiture, Meka fut arrêté et copieusement tabassé, violenté, avec un œil fauché et jeté dans un caniveau par ces mêmes gendarmes coloniaux qui lors de « intronisation »le saluaient avec « déférence ». Désabusé, déçu et amer, il déclara après cette mésaventure « je suis le dernier des imbéciles qui, hier encore croyait en l’amitié des Blancs ».

    C’est dans ce registre qu’il inscrire la relation entre l’Afrique Noire et ce vieil Etat d’Europe de l’Ouest, une relation qui n’a apporté que misère, gémissements, grincements des dents, désolation, prédation et pillage de ressources africaines. Aujourd’hui, c’est l’homosexualité (une autre abomination) qu’elle tente d’imposer aux pays africains comme nouvel élément de coopération. Il faut que ceux des Africains qui doutent encore du virage que prennent les relations France-Afrique, comprennent comme l’a si bien dit le Président Robert Gabriel Mugabe que « le Soleil s’est définitivement couché à l’Ouest ».Un peuple, une civilisation qui légalise l’homosexualité, consacre sa décadence morale et économique et ne mérite que mépris et rejet.

    L’Information et la Communication au cœur de la guerre contre la politique nazie de la France en Afrique Noire.

    Conscients de cette nouvelle guerre qui leur est désormais imposée, les Africains s’organisent et sont même passés à l’offensive. A ce titre, il ya lieu de remercier le promoteur de la Chaîne de Télévision Panafricaine Afrique Media(AFMED) pour le rôle de pionnier qu’elle joue dans le réveil des consciences africaines trop longtemps chloroformées et formatées par les medias mensonges occidentaux. C’est dans ce même sillage qu’il faut situer le Journal « Le Sphinx Hebdo » et Cameroonvoice.

    En effet, grâce à AFMED, les sujets autrefois tabous et ignorés par de nombreux Africains sont désormais traités quotidiennement, analysés et décryptés sur les plateaux de cette Chaîne. Un signe des temps. On peut citer à ce titre la problématique du Franc CFA, des bases militaires françaises qui jonchent l’espace dit francophone, les réseaux ésotériques infestés par des barbouzes qui, nuit et jour ne cessent proclamer que l’avenir de la France est en Afrique. Ce qui est inacceptable. Le parasitisme financier et économique de la France en Afrique sera combattu et mis à nu. La lame de fond du ressentiment contre la France et ses symboles en Afrique francophone en est une illustration. Elle ira s’amplifiant. C’est l’engagement majeur des Africains en cette deuxième décennie du 21ème siècle et constitue la tendance lourde de notre époque. La guerre qui s’annonce, sera totale et embrassera tous les domaines. Que Mme Christine Robichon : Ambassadrice de France à Yaoundé se tienne tranquille ; elle n’y pourra rien. Ses nombreuses sorties médiatiques dans certaines localités du Cameroun au cours des desquelles elle offre de vieux ordinateurs aux établissements scolaires au nom de la grande France ne changeront rien du tout. Il ne s’agit pas pour des Africains d’avoir des blindés ou des tanks pour mener la guerre contre la domination de la France en Afrique.

    Les « Forces Profondes » africaines et celles de la diaspora sont déjà à l’œuvre. Sensibiliser et éduquer afin de préparer des soulèvements contre la voyoucratie française qui maintient l’Afrique sous le joug et les ténèbres du néocolonialisme, c’est la Mission qu’elle s’assigne. Mettre la nudité de la France à la face du monde, étaler sa cupidité et ses pratiques nazies envers l’Afrique (pour une nation qui se veut civilisée et investie d’une mission universelle) sera l’un des axes de la guerre en cours. Révéler les atrocités de cette France aux populations européennes, asiatiques, sud-américaines et même américaines telle est la tâche que nous assignons à chaque Africain et Africaine partout où il (elle) se trouve. C’est le combat pour la vraie Indépendance de notre Continent.

    La réalité est que la perte du statut de grande Puissance et d’un prestige artificiellement entretenu depuis des décennies sur le dos des Etats africains hante la classe politique française toutes obédiences confondues .Une élite politique rongée et cernée par de nombreuses affaires de corruption, de pédophilie, d’homosexualité, de trafic de drogues jusqu’au sommet de l’Etat, mais qui continue toute honte bue à donner des leçons de bonne gouvernance aux Etats africains. Quels paradoxes ! Un Etat qui persiste à s’agiter comme un vibrion sur la scène internationale en « Acteur Providentiel » pour l’avenir des Africains. Cela s’appelle Etat Voyou, c’est-à-dire un Etat sans consistance ni au plan interne encore moins externe dont voici ses récents méfaits :

    -/ Armer et entraîner les terroristes en Syrie et prétendre les combattre au Nord- Cameroun alors qu’ils ont les mêmes objectifs à savoir instaurer un Etat Islamique est une incongruité et une contradiction fondamentale de la politique étrangère de Paris.

    -/ Organiser méthodiquement des tueries entre les Centrafricains (un pays où Paris entretient des bases militaires), et revenir au sein d’une coalition des Etats et sous la bannière des Nations Unies pour pacifier la même Centrafrique est une spécificité et une marque déposée de la politique étrangère de la France en Afrique. C’est cela être un Etat Voyou.

    -/ S’entêter et persister à accréditer au Vatican, un Ambassadeur reconnu mondialement pour son homosexualité (il s’agit de M. Laurent Stéfanini ex-Chef du Protocole de l’Elysée), et ce, au mépris de la Convention de Vienne de 1961, qui régit les relations diplomatiques, c’est se comporter en Etat Voyou.

    En clair, malade de ses dirigeants, la France est devenue le prototype de l’Etat Voyou.

    Alors aux Elites et Présidents africains de tirer les conséquences de cette politique qui ravale l’Africain au rang de sous-hommes. Continuer à lorgner vers Paris pour son développement, prendre le premier vol vers Paris dès les premiers maux de ventre et continuer à faire de la France un horizon indépassable pour le devenir et l’avenir de ses populations c’est préparer sa sortie de l’Histoire par la petite porte (à l’exemple du feu Mobutu Sesse Seko).Une triste et pitoyable sortie qui finira dans les petites poubelles de l’Histoire pour se retrouver en fin de course dans un cimetière marocain et ce, pour les siècles et les siècles. Amen.

    A la jeunesse africaine, pour ne plus mourir en Méditerranée ou dans le désert de Sahara à la recherche d’une « vie meilleure » qui n’en est pas et ne sera jamais une, le temps d’un engagement panafricaniste et citoyen pour une Afrique digne et respectée est arrivé.

  97. N'GABARU dit :

    @macktchicaya, autant que MAYISSA n’apporte pas grand-chose au débat, si ce n’est de partir des arguments développés par les autres pour essayer de se rapporter sur la forme, mais rien sur le fond, en ce qui vous concerne, c’est de la platitude qui atteint son paroxysme.

    Je n’ose plus lire MAYISSA depuis ses erreurs d’appréciation sur l’Afrique du Sud, Mugabe, la domination de l’occident et la nomination de préfet…

    Ne me suis hasardé à lire, juste votre dernier commentaire, et je suis obligé de vous mettre dans le même panier : manque de hauteur de vue et incapacité à admettre la liberté d’opinion et la possibilité de solutions alternatives dans une situation complexe.

    Dernière erreur de mon cher macktchicaya, la référence à la bible.

    Voici deux des références bibliques auxquelles vous avez voulu faire allusion :
    « Matthieu 5:29

    Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne. »

    « Marc 9:43-48, Christ dit, «Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la; mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie, que d’avoir les deux mains et d’aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint point… »

    Au sens strict, cette parole prend plus de sens dans l’idée de se séparer des membres, non pas d’un corps dans la mesure où l’Etat du Congo est le résultat d’un patchwork colonial, mais des éléments inadaptés à la culture républicaine, porteurs des gênes de violence, de paillage…

    Au sens théologique, il s’agit avant tout de montrer que le péché ne vient pas de nos membres, mais de l’esprit.

    SI vous coupez l’oel et que la main vous fait péché, c’est l’esprit qu’il faut changez, c’est le cœur qu’il faut convertir pour que votre corps ne soit plus objet de péché.

    Le Christ veut simplement nous dire qu’il est beaucoup mieux d’abandonner le plaisir d’un péché que de perdre le salut.

    Pour mieux comprendre, lisez également Col 3:5-17 :
     » 5 Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. 6 C’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion, 7 parmi lesquels vous marchiez autrefois, lorsque vous viviez dans ces péchés. 8 Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles déshonnêtes qui pourraient sortir de votre bouche.
    9 Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses oeuvres, 10 et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé… »

    En conclusion, vous comprendrez bien que je puisse aller jusqu’au bout de ma logique, après avoir fait le constat d’un problème civilisationnel d’une partie de la population congolaise qui s’est payé le luxe d’enterrer un cardinal vivant.

    Il y a bien une culture de la violence et de la cupidité qui est incarnée par une caste au pouvoir ; caste bien identifiée, mbochi.

    Les forces du mal sont du coté que vous semblez aménagé ou condamner des bouts de lèvres.

  98. Christel Prosper dit :

    @Anonyme,

    J’ai hautement apprécié votre contribution, qui ne fait que renforcer l’idée que les Africains se font de plus en plus de la France, en l’occurrence de François Hollande, y compris au Mali où il est intervenu pour chasser les Islamistes.

    Vous avez, hormis les faits devenus apparents pour nous permettre de porter un jugement rationnel sur la politique français en Afrique, et au Congo en particulier, il y a malheureusement des accords de coopération, appelons-les bilatéraux, qui nous lient et qui ne peuvent pas si facilement être rompus, d’ailleurs je me demande quel gouvernement qui oserait le faire, aussi rebelle qu’il soit, au risque de rentrer effectivement en guerre contre la France.

    Et puis, n’oubliez pas qu’à travers le franc CFA, la francophonie, les bases militaires françaises d’Afrique centrale, les technologies pétrolières que nous ne maîtrisons point, nous sommes encore et toujours sous la domination française, pour ne pas dire encore et toujours une sorte de colonie française.

    Que peut-on concrètement faire, même avec un élan panafricanisme ?

    Accorder nos violons au sein de l’Afrique francophone, pour contrer cette domination, pire encore cette exploitation, me paraît être un très grand défi à relever. La même problématique se pose sur le plan national, avec les intérêts égoïstes de certains, qu’ils défendent bec et ongle, en préservant ceux de leur maître, Hollande qui représente la France.

    Quel dilemme ?

  99. Christel Prosper dit :

    @ Anonyme,

    Pour les errata, je vous prie de lire plutôt :

    Vous savez, hormis les faits devenus apparents pour nous permettre de porter un jugement rationnel sur la politique française en Afrique.

  100. Keita dit :

    Les rumeurs qui circulent sur la participation de certains membres de l’IDC-FROCAD dans le prochain gouvernement de Sassou, parmi lesquels Paul Marie POUELE, sont à mon avis, une intoxication, car on ne peut pas comprendre que ces derniers qui ont défendu mordicus le respect de l’ordre constitutionnel et la gouvernance électorale, se laissent ainsi manipuler.

    A ce sujet, l’intéressé, j’ai cité Paul Marie POUELE, qui a démissionné de son poste au FROCAD, en reste membre à part entière et s’explique ci-dessous :

    http://icibrazza.com/2015/11/congo-paul-marie-mpouele-demissionne-du-poste-de-coordonnateur-du-frocad/

    Par ailleurs, deux jours après sa démission, ce dernier est intervenu sur VOA (Voice of America), pour dire que la lutte se poursuit contre la promulgation de la nouvelle Constitution, avec en perspective de nouvelles actions plus efficaces pour la désobéissance civile.

    https://www.facebook.com/1471725736435892/videos/1561351340806664/

    Tout ceci pour réaffirmer la détermination, dans l’unité, de tous ceux qui veulent faire partir Sassou et son clan, et nos divergences, même d’opinions, nous les traiteront une fois la libération acquise, car notre objectif à tous, est de se débarrasser de Sassou et les tares qu’il est en train d’inoculer chez les Congolais, y compris les intellectuels qui cèdent au chantage ou à la corruption.

    Le combat continue !

  101. MAYISSA dit :

    @N’GABARU,

    Aussi loin que je puisse aller dans mes souvenir, je n’ai pas rencontré une personne de si mauvaise foi que vous, sinon d’une malhonnêteté intellectuelle surréaliste.

    Je vous rapporte ici vos derniers propos à mon endroit, tout en vous rappelant que pour moi, vous et moi, nous ne devons plus avoir à échanger nos vues tellement vous êtes prétentieux, et en réalité, vous ne valez pas plus que ce que vous croyez être…

    Rassurez-vous loin de fuir le débat, je l’avais clos, en vous conseillant de garder vos opinions, et moi, de même. En revanche, chaque fois que vous vous adresserez à moi ou vous ferez allusion à moi, vous aurez droit à une riposte appropriée.

    Ci-dessous vous propos dénués de sens :

    « @macktchicaya, autant que MAYISSA n’apporte pas grand-chose au débat, si ce n’est de partir des arguments développés par les autres pour essayer de se rapporter sur la forme, mais rien sur le fond, en ce qui vous concerne, c’est de la platitude qui atteint son paroxysme.

    Je n’ose plus lire MAYISSA depuis ses erreurs d’appréciation sur l’Afrique du Sud, Mugabe, la domination de l’occident et la nomination de préfet… »

    Lorsque je vous relis, je persiste et signe que vous êtes à la limite risible comme intellectuel, je ne crois pas que vous valez plus que ces intellectuels qui on bradé leur savoir au service de Sassou. D’ailleurs, plusieurs commentaires, y compris dans la tribune qui nous a permis de débattre, les partisans de Sassou et vous, partisans de la partition, vous êtes dans le même panier, des minables. Si jusque-là vous n’avez pas pu déceler mon apport dans nos débats, c’est à vous de choisir, si vous êtes perfides ou bornés. Mais au moins, mes interventions vous aurez permis de comprendre que vous ne supportez pas la contradiction, au point de vite devenir insultant, c’est ce que vous faites systématiquement à vos contradicteurs, comme un zélé, partisan de la pensée unique, sinon vous n’aurez pas jugé ainsi Macktchicaya, qui pour moi, a tenu des propos limpides et instructifs, lors de sa première intervention, que j’ai vivement saluée.

    J’espère que vous avez compris que c’était pour le premier paragraphe. Alors pour votre deuxième paragraphe, je dirais que vous êtes nûment un menteur, sinon comment pouvez-vous me répondre, en vous référant à moi, si vous n’osez plus me lire. Je vous prie de garder vos élucubrations pour vos disciples, si vous en avez, et je parie que vous ne les garderez plus longtemps, s’ils ont eu le loisir de suivre notre débat.

  102. MAYISSA dit :

    @Macktchicaya,

    Je tiens sincèrement à vous remercier, d’avoir reconnu mon apport dans ce débat, que nous ont imposé les partisans de la scission, qui font preuve d’une grande irresponsabilité, comme des défaitistes sinon des opportunistes, qui espèrent ainsi diriger un nouvel Etat avec condescendance, comme ils le démontrent dans leurs interventions.

    Notre compatriote N’GABARU, qui nous traitent pour des moins que rien, a besoin d’une de modestie, à moins qu’il nous apporte la preuve de son Nobel dans un domaine quelconque.

    Encore dans l’unité, mon très cher Mackchicaya, nous poursuivons notre combat pour la libération du Congo, par tous les moyens, aussi longtemps que possible.

  103. EL MANISERO dit :

    Mes chers amis, MAYISSA, et maintenant macktchicaya qui prend le train en marche, laissez tomber car vous ne faites pas le poids.

    Tout le monde peut chanter l’unité nationale, comme beaucoup l’ont appris dès l’école primaire où l’on répétait autrefois ceci :
    « Lève ta tête, dans cette lutte, ô fier et jeune pionnier ; et sous le drapeau, brandis le flambeau de tes trois glorieuses journées ; d’une vive voix, réunis autour de toi les enfants du pays.
    Refrain : Jeunes donnez vos mains, ne remettez pas à demain, nous n’avons qu’un seul chemin, celui de notre avenir. Pionniers nous servirons, pionniers nous veillerons, pionniers nous bâtirons, notre cher beau pays… ».

    Tout cela est plus beau que tous vos commentaires.

    Mais, la réalité nous donne aujourd’hui à observer autre chose.

    Voici un exemple qui prouve que vous avez un raisonnement d’un niveau de l’école primaire qui consiste à réciter les leçons sans les comprendre : peut-on dire que les écossais et les catalans qu réclament la sécession sont des malades mentaux(ou c’est vous le problème ?) ?

    Vous pouvez lire en ligne sur le site de l’Express : « Comme les Écossais, une partie des Catalans réclament l’indépendance. Fiers de leur langue et de leur culture, nombre des 7,5 millions de Catalans ne se sentent pas traités comme ils le souhaiteraient par le gouvernement central espagnol. »
    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/la-catalogne-reve-d-independance_1575289.html#Qql2krVgYoO2KrIl.99

    Comme vous pouvez le lire sur la dernière lettre du continent, la stratégie de Sassou consiste à faire croire à l’opinion nationale et internationale qu’il n’y a pas un opposant qui émerge et il reste l’alternative crédible, que l’opposition est divisée…

    C’est ainsi que les résidences de Parfait Kolelas et Okombi ont été encerclées, pour être les deux principaux leaders qui rassemblent et attirent les foules dans les quartiers Nord et Sud.

    Cet argument correspond à ce que MAYISSA a voulu faire croire au début de ces commentaires que l’on peut encore lire sur cette page, avec sa théorie de l’homme charismatique.

    Vous pouvez donc vous débattre comme vous voulez, vos explications sont plus proches d’une propagande à la PCT qui parle de paix en qualifiant les opposants de terroriste, que celles des personnes plus réfléchies.

    Quand vous parlez de panafricanisme chers amis, il faut savoir que ce mouvement incarne le rêve de restaurer la dignité et l’intégrité de la race noire au plan mondial et de promouvoir des sociétés égalitaires, favorisant l’intégration sociale et démocratiques à travers le monde.

    Il se trouve une fois de plus qu’il y a en Afrique des sociétés qui sont prédisposées à promouvoir des contrevaleurs, comme c’est le cas chez les mbochis qui gèrent le Congo à la manière d’une chefferie.
    Or, le panafricanisme n’est concevable que dans la perspective d’une constitution des entités étatiques stables, capables de promouvoir la bonne gouvernance en interne et à défendre les intérêts des citoyens au delà des frontières.

    Partant de ces principes, on peut envisager une intégration qui soit profitable au niveau de chaque État.

    Aujourd’hui, il se pose la question de savoir si l’on doit continuer à trainer des boulets qui sont contre le progrès extra-clanique, ou se mettre dans une configuration plus dynamique plaçant l’individu au centre de l’action publique.

    Les partisans de la scission sont dans une dynamique qui consiste à casser la mécanique de régression portée par un clan, mbochi, à travers une solution radicale.

    Bien entendu, un État qui place la gestion équitable des ressources ne peut être qu’un facteur de succès, un modèle pour ceux qui se croient dans une chefferie.

    Cette scission, n’est donc pas incompatible avec l’idée de panafricanisme.

    Car, on ne peut pas parler de panafricanisme avec une association de dictateurs, vivant sous perfusion de l’occident, au point de se voir quelque fois imposer des décisions à l’UA, comme cela a été le cas sur la situation de la Cote d’Ivoire.

    Il faut donc avant tout se recentrer sur des facteurs clés de succès au niveau de chaque communauté africaine, avant de voir plus large.

    Une chose est sûre, des communautés africaines, qui font des rituels avec les corps de leur compatriotes, ainsi que ceux qui restent indifférents face à cette barbarie, ne sauront jamais constituer en l’état des sources d’inspiration pour la panafricanisme.

  104. MAYISSA dit :

    @ EL MANISERO,

    Encore vous, je crois avoir clos notre débat, vous revoilà, à nouveau, dans vos égarements intellectuels, comme poussé par une frénésie que vous avez peine à dompter. Je ne serais pas surpris de découvrir que N’GABARU et vous, êtes une seule et même personne, sinon faisant partie d’un même moule, tant vos réactions me laissent pantois.

    Dans la description qu’un débateur peut faire de son contradicteur, en le comparant à un écolier, sous-entend une baisse d’esprit, c’est ce que vous faites, croyant ainsi rabaisser vos contradicteurs et leurs arguments, c’est tout le contraire qui se produit, pour mettre en lumière vos lacunes.

    Figurez-vous que Mackchicaya et moi, ne sommes pas les seuls à vous contredire, je vous ai déjà fourni une liste non-exhaustive de ceux qui abondent dans notre sens. A titre illustratif, vous en aurez encore.

    Pour ma part, je n’ai plus assez d’énergie à gâcher pour faire entendre raison à une espèce de tête de mule, d’un esprit si obtus que plus rien ne peut plus avoir place dans ses analyses, pire encore vous semblez agir comme des moutons de panurge, en suivant bêtement votre leader sans maîtriser les tenant et les aboutissants de son initiative. Je vous invite à lire les deux commentaires suivants :

    1.Roger La mémoire de la mémoire dit :
    06/11/2015 à 02:39

    Conclusion de la contre enquete menée Le conseil national de l’état du sud-congo existe bien et aurait bien réuni à la date indiquée ses membres parmi lesquels Robert Poaty-Pangou, un des portes paroles avec…. Modeste Boukadia, qui se serait autoproclamé président du sud-congo juste comme escabot, son vrai objectif étant sa candidature aux présidentielles de sassou en 2016. Ce serait la source des divergences au sein du conseil national de l’état du sud-congo

    2.Tsoko-Tsoko dit :
    06/11/2015 à 05:37

    Je m’étonne de la réaction de Roger La Mémoire: car Mr BOUKADIA se prononça d’être Candidat aux élections présidentielles de 2016 dans son message à l’occasion de la nouvelle année 2015.
    Comment peut-on un jour prôner la scission puis un autre, prétendre postuler à la magistrature du pays que l’on a voulu scinder? Je pense qu’en ayant adopté cette posture, Mr BOUKADIA tourna dos définitivement au processus de la création de l’Etat du Sud Congo. Il s’est de lui-même désolidariser d’une initiative aujourd’hui incontournable, seule et unique réponse à l’impossible vivre-ensemble entre le Sud et le Nord, à laquelle pourtant il fut l’un des contributeurs.

  105. MAYISSA dit :

    @ EL MANISERO,

    Avant de vous exhiber d’autres commentaires, j’aimerais vous rappeler, à moins que vous ne le sachiez pas, que les défis à relever dans la mondialisation exigent la formation de grands ensembles, l’exemple de la RFA et la RDA, devenues une seule et grande Allemagne, est plus patent.

    Je suis triste lorsque je vous lis sur l’Ecosse, qui fait partie des quatre Nations constitutives du Royaume-Uni, qui est un grand ensemble puissant, pour parler des enjeux de la scission, que vous ignorez sans doute. De même, dans le cas des séparatistes basques, qui sont autant en France qu’en Espagne, dans la lutte armée, sinon terroriste, avec des ambitions aussi égoïstes que les vôtres, tout au moins celles de votre leader. On peut aussi citer les séparatistes corses. Ma foi, il n’y a aucune comparaison objective entre ces derniers et vous ou le Sud-Soudan.

    Encore une fois, j’aimerais tant vous laisser vous bernez dans vos thèses sécessionnistes, dont vous venez de découvrir l’intérêt depuis peu, par défaitisme, pour courir comme des moutons de panurges vers une entité que vous voulez absolument tester, pour avoir failli lamentablement dans le vrai combat que nous imposent Sassou et ses sbires, pour lequel vous avez jeté l’éponge, faute de mieux…

    Si vous voulez que nous débattions d’autres sujets, j’en suis volontiers, sinon vous trouverez un des commentateurs ci-dessous qui est prêt avoir une tribune avec vous, pour vous contredire, vous et tous ceux qui soutiennent la scission du Congo.

    Bonne continuation à vous.

    1Jérôme Egundoka dit :
    05/11/2015 à 18:48

    Donc votre site à fait le choix de la scission de ce beau pays. Je réclame une tribune pour donner un avis contraire à votre vision.
    Je pense que beaucoup qui se réclame du sud congo porte en eux les mêmes adn que Sassou et ses sbires.
    J’ai dit

    2. pari dit :
    06/11/2015 à 10:42

    Le congolais du terroir découvre, étonné, que sur le net sa diaspora passe son temps à imaginer comment mettre en pièces détachées le petit territoire national. Tout cela dans le but inavoué de vouloir faire comme ceux qui spolient la république aujourd’hui. Quelle honte! Ils s’imaginent déjà ministres, grands commis, etc de « l’état du sud Congo » dont ils rêvent de s’accaparer le pétrole après le départ des actuels « vendeurs ». Chose extraordinaire, le royaume Loango disparait, avalé par le royaume Kongo. Est ce responsable d’avoir une attitude aussi légère? Autre chose invraisemblable : l’émiettement de l’espace Téké; il n’existe aucune force en ce monde capable de réaliser ce phénomène.
    La diaspora congolaise doit prendre exemple sur celle des pays comme le Mali, le Sénégal, etc canal d’entrée et de pénétration de techniques modernes valorisantes de leurs espaces nationaux. Ceci par le couvert de multiples projets financés par des organismes des pays d’accueil.
    Jeunes de la diaspora congolaise, l’heure a sonné pour vous de prendre les choses en mains. Arrêtez de suivre cette vieille classe devenue inutile, passant son temps à pérorer sur le net.

  106. Le traditionaliste dit :

    @MAYISSA, pourquoi vous vous focaliser sur un article, alors qu’il y a bien d’autres intervenants, sur d’autres sujets qui ne cessent de faire savoir leur approbation de l’idée de la scission.
    Ce que l’on retiendra de vous, ce sont vos idées de départ. Le reste n’est que tentative de rattrapage.
    Venez partager vos connaissances sur d’autres sujets.
    Tenez, même sur la vidéo de la rencontre de Bruxelles, je suis étonné de voir de plus de plus de personnes se reconnaitre dans ce rêve.
    Que vous le vouliez ou non, ce débat qui a été longtemps occulté va prendre de plus en plus de l’ampleur, de par l’étendue des dégâts occasionnés par la gestion chaotique mbochi.
    Avec tous ces morts dans l’impunité totale, il faudra bien plus que des litanies de bonnes intentions pour recoller le morceau.
    Consacrez davantage d’énergie à trouver des solutions, plutôt qu’à faire des incantations sur un concept qui a échoué depuis 1960.

    Je suis de ceux qui reprendraient la pensée de Chirac en la reformulant comme suit :
    « LA DEMOCRATIE EST UN LUXE POUR LES MBOCHIS. »

    Autrement, donnez nous la solution, et de suite, pour épargner des vies humaines, en disant comment peut-on désarmer ces sauvages de suite, pour qu’ils acceptent les principes démocratiques et républicains.
    Pour comprendre l’importance du rapport culture/développement.

    https://youtu.be/a2oTDiZOAH4

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