Djess dia Moungouansi
« Notre douleur d’hier est notre force d’aujourd’hui » Paulo Coelho
Inénarrables Oyocrates… Dans Typhon, de Joseph Conrad, les passagers pris dans la tourmente, voyant qu’un coup de roulis a ouvert un coffre dont s’échappent des pièces de monnaie, se lancent dans un pugilat dérisoire alors que le navire est près de chavirer. Ainsi font les députés nommés, les ministres inconditionnels, la nombreuse progéniture et autres sbires de Sassou, qui s’enferrent à fond de cale alors que leur esquif balloté par les vagues fonce droit sur un récif nommé « Peuple congolais ».
Certains rats quittent le navire, d’autres s’en donnent à cœur joie.
Prenant la pleine mesure de l’état apocalyptique dans lequel ils ont délibérément plongé notre pays, les rats du « Chemin d’Avenir » quittent le navire. Fiodor Dostoïevski avait vu juste : « Quand le navire doit sombrer, les rats sont les premiers à le quitter ». La pérennité dictatoriale, qu’aurait pu garantir une victoire à la Pyrrhus, devient de plus en plus hypothétique. Aucun vent favorable en vue, susceptible de porter les voiles teintées d’une funeste obsession : la gloutonnerie du pouvoir du grand Timonier d’Oyo.
Quelle que soit la tournure que pourrait prendre le scrutin du 20 mars 2016, l’irruption du général Jean Michel Marie MOKOKO dans cette course a eu pour effet de gonfler à bloc le moral des opposants et de tout un peuple. A contrario, l’arrogance et l’insouciance du clan des « barbares d’Oyo » s’amenuisent chaque jour comme peau de chagrin. La donne a changé. L’incompétent et teigneux procureur Oko NGAKALA, sait désormais jusqu’où aller dans son impudence, le vent peut à tout moment tourner. La période où ce pouvoir prenait un malin plaisir à placer les opposants en résidence surveillée, en dehors de toute procédure judiciaire ; ce temps disais-je, est révolu.
Décidément, notre pays regorge des monstres plus fantasques et plus cruels les uns et les autres. L’histoire qui défraie actuellement la chronique oyocratique met à la une un certain Tony Moudilou ; lugubre personnage dépourvu d’épaisseur intellectuelle et de références professionnelles. Il est abonné aux rubriques des faits divers pour sa mythomanie qu’il exerce auprès des autocrates africains à qui il soutire argent et autres avantages en nature. Il a même poussé l’outrecuidance à l’extrême en usurpant le titre d’Avocat. Mais cette fois-ci, c’est la cupidité qui éclate dans toute son horreur avec cette histoire de vidéo dont il serait un des metteurs en scène.
Alors que toutes les forces vives du pays, à l’extérieur comme à l’intérieur, cherchent des voies et moyens pour se débarrasser une fois pour toutes du tyran d’Oyo qui pendant 32 ans, use de tous les subterfuges pour réduire l’Etat de droit souhaité par tous, à sa plus simple expression ; ce rat qui erre dans les rues de Paris, ne cache pas ses intentions de le remettre en scelle en cherchant à monnayer d’autres volets de cette vidéo contre des espèces sonnantes et trébuchantes.
Les multiples convocations du candidat Jean Marie Michel MOKOKO à la DGST, conjuguées à un éventuel témoignage à charge de Tony Moudilou, visent ni plus ni moins à assener un coup fatal au moral du général, ce qui aurait comme effet immédiat de lui ôter cette envie de vouloir défier le satrape d’Oyo. Toutes ces manigances sont vouées à l’échec, tant, les jeunes congolais, sans réelles perspectives d’avenir savent qu’il faut oser tenter l’impossible pour atteindre ce qui est possible. Evènement après évènement, ils ont réussi à construire un capital psychique et moral permettant de façonner la résilience et de trouver les ressources intérieures et extérieures nécessaires pour mettre un terme à ce système odieux.
C’est un truisme de le rappeler ; un peuple jaloux de sa liberté est prêt à tous les sacrifices pour la recouvrer. Les démonstrations de force de septembre et octobre 2015 étaient le fruit d’une détermination sans faille. Elles ont fini par neutraliser le sérum de résignation que Sassou s’est toujours appliqué à induire à tout un peuple. Désormais, la clameur a pris le dessus pour réprouver les turpitudes de ce pouvoir honni.
L’union européenne épouse l’air du temps
Le communiqué de l’Union européenne à travers lequel il a exclu d’envoyer une mission d’observation électorale au Congo lors de ce scrutin, sonne le glas de ce système. Pour elle, les conditions pour que le scrutin se déroule de manière démocratique ne sont pas réunies. Et pour cause, la réforme de la loi électorale du 23 janvier 2016 ne permet pas d’assurer « le caractère démocratique, inclusif et transparent de l’élection ».
Avec l’intention claire de porter la fraude sur les fonts baptismaux, Sassou a nommé de façon unilatérale, le Président de la Commission électorale nationale et « indépendante », alors qu’il aurait dû faire l’objet d’un consensus entre les partis. En plus, l’administration est surreprésentée dans la Commission.
C’est le parfait nivellement par le bas et tout semble indiquer que la droiture et l’honnêteté sont devenues des délits dans notre pays. Les actes antirépublicains ne se comptent plus. L’après Sassou qui adviendra forcément, ne sera pas une sinécure. Le véritable chantier de ce pays doit porter sur l’homo congolus, car ce ne sont pas les pierres qui font la cité. Ce sont les hommes qui font l’Histoire.
La nuit a trop duré, mais le jour se lèvera dans l’amertume pour un souffle nouveau. Comme lors de l’avènement de la CNS de 1991, le peuple Congolais retrouvera sans conteste, dignité et respect et foulera au pied toute désinvolture. C’est le peuple qui donne le pouvoir et cela, les congolais ne l’ont jamais oublié. Ce ne sont pas les signes de fin de règne, plantés comme le nez sur la figure qui le démentiront.
A n’en point douter, nous sommes plus proches d’une fin de règne semblable à celle du Président Fondateur Mobutu. Le 7 septembre 1997, le Léopard s’est couché sans cris ni crocs, victime du déluge qu’il menaçait de faire subir à son peuple. Il mourut loin de sa patrie pour l’avoir traitée pas comme son bien personnel, mais telle une chose que l’on méprise. Il a assassiné, il a appauvri la population, épargné et enrichi ceux qui lui obéissaient au doigt et à l’œil. Il menait grand train pendant que le peuple croupissait dans la plus sombre misère de l’histoire de son pays. Comme lui, Sassou fait du mauvais génie !
L’indulgence légendaire du peuple congolais, qui couve une sagesse sans commune mesure, est entrain de voler en éclat. Un jour prochain, des esprits éclairés ne pourront plus apaiser les consciences et conjurer notre pays d’une chaude et/ou sanglante insurrection qui semble être la seule alternative pour que notre pays retrouve ses lettres de noblesse. Aussi, nous obtiendrons la liberté au sens plein du terme si et seulement si nous réussissons à tous les niveaux, à se faire violence et prendre le taureau par les cornes. Nul destin inexorable ne nous prédispose en effet à être sous la botte d’un tyran. Toute misère mène à la révolte ou à la soumission ; le choix est clair. Mais peut-être l’histoire de l’humanité est-elle, d’une certaine manière, l’histoire des révoltes et des révolutions…Le peuple congolais y prendra sa part. Assurément.
Djess dia Moungouansi
Diffusé le 6 mars 2016, par www.congo-liberty.org
sans commentaire
DJess a porté l’estocade
Djess a porté une estocade au clan de d’Edou-Oyo
« L’union européenne épouse l’air du temps ». Oui, celui de la diplomatie souveraine.
Les technocrates de Bruxelles qui ne sont élus par personne observent sans doute les débats sur les réseaux sociaux. Au milieu d’un océan où naviguent les bien-pensants, des congolais ont émis une critique sévère contre la déclaration de l’UE. Jusqu’à qualifier celle ci à raison d’institution néo-nazi, soutient inconditionnel de la junte fasciste de Kiev et ses oligarques putschistes. Dont le milliardaire Porochenko dit le « chocolate master », que les africains ignorent le degré d’implication dans la crise en Côte d’Ivoire. Sommes nous des occidentaux ? Non, l’UE vient de reconnaître ses errements néo-colonialistes, cette fois si par la voix de ses plus hauts représentants. Du reste, le Congo est un Etat souverain et membre de l’UA. Ses dirigeants sont libres d’accepter la présence d’observateurs algériens, nigériens, éthiopiens, sud-africains, vénézuéliens, russes… Ou japonais.
Tiens, tiens! Le Congo, un état souverain? Ah quand les choses ne nous arrangent pas, ils nous ressortent cette chansonnette.
Retenez une chose: À défaut de nous ramener une vache rouge, vous vivez vos dernières semaines au Congo. Comme Mokolo Tonga, dans la chanson de Franco Tailleur, les congolais vont vous retirer l’aiguille, ce printemps.
Vous allez tuer, comme vous savez le faire, mais vous finirez par fuir le Congo, bande de crapules paresseux parasites kleptomanes!
Si vous croyez intimider les congolais avec vos engins de mort que vous pavanez comme des escadrons de la mort, vous vous trompez. Comme ferdinand marcos aux Philippines,men 1986, vous serez chassés par le peuple avec vos armes.
@ Mr Nelson
Vous etes l’un des membres de pct qui polluent cette page.
Congo,pays souverain avez vous dit?Alors qu’il n’y a longtemps votre camarade membre du pct Jean jules Okabando venait de reconnaitre ce que tout le monde savait sauf vous au pct(club des indecrottables malfaiteurs) que le Congo était une colonie française et c’était la france qui décidait tout pour le Congo.Vous vassalisez et destruisez le Congo depuis 47 ans(incapables de créer votre propre monnaie et vous venez parler de souveraineté ici).Votre fanatisme aveugle dépasse l’entendement.
Pourquoi perquisition chez l homme du peuple J3M? SASSOU est mal a l aise.
J ai compris
NOUS SOMMES J3M
NOUS SOMMES OPPOSITION RELLE
L’insurrection , tant souhaitée me semble un désir pieu . Car les antagonismes ethniques latents n ‘ont jamais été psychanalysés pour ouvrir un chemin de bonheur pour tous .
Le poids tribal dans la conservation du pouvoir est un devenu en soi , un facteur de satisfaction morale et psychologique .Ce sentiment va à l’encontre de la défense des valeurs communes qui structurent notre unité nationale .Ce qui sous entend que , quelle que soit la solution sociale , dont on dispose , on ne marche pas , peu ou prou , contre la tribu classe .
D’ailleurs , cette donnée est instrumentalisée à dessein , par ce pouvoir , afin de cultiver cette guerre froide ethnocentrique.
Le bloc , tant honni , nord /sud , est le thermomètre de l’actuel pouvoir .La moindre secousse de ce bloc , sonnerait le glas de ce pouvoir .Pour l’heure , ce pouvoir renforce l’antagonisme de ce bloc identitaire , en utilisant le slogan DU GENRE ,,,les bakongos veulent nous reprendre le pouvoir , pour une revanche sociale et économique .
Donc , compter sur une insurrection populaire , au soir , de la victoire machiavélique de SASSOU
me parait chimérique .
Le 20 mars , chers compatriotes , ceux de nos compatriotes habitant la partie nord de BRAZZA,ont tout simplement été , encerclés par les sbires du pouvoir .
Question ,?
QUELS SONT CEUX QUI ALLAIENT MANIFESTER CONTRE CE FAUX REFERENDUM , DANS
CETTE PARTIE NORD ?
IL FAUT savoir une chose , la sociologie ethnique de cette partie nord de brazzaville , s’est transformé en une chance de survie pour ce pouvoir .Car un batéké , aura du mal à convaincre un mbochi à sortir dans la rue , pour une marche contre le pouvoir .Le secret de la réussite de ce mouvement , est l’activation du patriotisme chez les mbochis .
LES LARIS ET LES CONGOS AVAIENT CHASSE LEUR FRERE .
QUE LES MBOCHIS EN FASSENT AUTANT .
lire ,,,s’est transformée en une ,,,
Sassou a une peur bleue du général Mokoko qui est attendu par tout Pointe Noire et le reste de la République. Qu’il laisse Mokoko aller à Ponto et il verra comment on peut être aimer par son peuple.
S’il est vrai comme le dit mon frère Val de Nantes que ;
« Le poids tribal dans la conservation du pouvoir est un devenu en soi , un facteur de satisfaction morale et psychologique » et que « les bakongos veulent nous reprendre le pouvoir, pour une revanche sociale et économique »;
il n’en demeure pas moins que cette mayonnaise a fondu depuis longtemps. Elle ne prends que dans les milieux du clan et dans un rayon bien précis en ce qui concerne le nord dont les habitants ne sont pas tous au beurre.
Sassou ne tient que par la terreur , la désinformation et l’achat des consciences des exprits faibles. Malheureusement pour lui, le nord ne lui appartient pas sinon en 1992 il aurait pu faire le plein des voix s’il en avait été le détenteur au motif que le pouvoir du nord risquait d’aller au sud.
S’il était le cas tout le nord aurait pu voter pour lui pour prétendre aller même au deuxième tours qu’il n’a pu franchir. Lissouba, pourtant du sud en avait engrangé plus que lui parce que l’éléction était organisée selon les règles de l’art par le premier Ministre issu de la CNS,le patriote Milongo.
Qu’on ne continue pas à nous rabâcher ce disque à longueur de journée comme pour faire peur, je ne sais à qui. Le pouvoir de sassou est gérè autant pas le sud que par le nord et ceux qui sont aux affaires ne veulent pas voir sassou perdre le pouvoir car ils perdraient eux aussi leur prébende, qu’il soit du sud ou du nord.
Tous les laissés pour compte du sud au nord, n’ont qu’une seule baitaille aujourd’hui, c’est de chasser le satan sassou du pouvoir. Pour le reste, on avisera le jour venu.
.
….on peut être aimé par son peuple…. Si c’était e cas, tout le nord……bataille
Mon frère Val de Nantes
Nous sommes conscients des méthodes qu’utulisent sassou en ce moment comme »
Le bloc , tant honni , nord /sud , est le thermomètre de l’actuel pouvoir .La moindre secousse de ce bloc , sonnerait le glas de ce pouvoir .Pour l’heure , ce pouvoir renforce l’antagonisme de ce bloc identitaire »
SASSOU ne règne que pour diviser , mais de grâce, il vaut mieux qu’on mette sous silence sa stratégie tout la combattant chacun dans son milieu.
Merci
Djess dia Moungouansi, c’est toujours un régal pour moi de te lire, quelle démonstration de la cognition et l’esprit humain (l’esprit critique) et puis le sens même de la pensée ou plutôt de la raison.
Nelson,
Je comprends maintenant pourquoi tu ne veux pas des observateurs étrangers au Congo. Vous avez horreur des arbitres pour pouvoir marquer des buts en toute illégalité comme le dit si bien votre chef qui conçoit le scrutin du 20 mars comme un penalty à marquer.
« Le 20 mars, ça sera un penalty tiré et marqué et puis c’est la victoire », a déclaré M. Sassou Nguesso devant des milliers de militants, arborant des tee-shirts et autres gadgets à son effigie.
Waou! Quelle drôle de conception d’une joute électorale. Il y a lieu de se demander si ce monsieur a encore le sens de la réalité ou le delirium est son vrai monde.
Penalty, t-il. Mais, qui a commis une faute pour qu’il y ait penalty? Quel est l’arbitre qui a attribué ce penalty? Ah sassou! Moyibi même en plein jour! Soni ikélé vé? Ah sassou! Moyibi monene!
sassou,crois-tu que nous allons te laisser être à la fois juge et candidat? sassou, médite ce que mvouba a dit: » Le 20 mars ça sera un coup KO ». ce coup KO, c’est nous qui allons te le donner en te chassant manu military hors du Congo ce printemps.
Le Congo est un pays souverain qui mène une grande diplomatie. C’est dans ce contexte que Bruxelles vient de désavoué officiellement son ambassadrice incompétente, par le maintient de la mission d’observation de l’UE. Ceci dit, un prétendu intellectuel là haut raconte qu’il serait en mesure de battre monnaie (en jouant au Monopoly sans doute), une fois élu sur Internet. L.Bagbo ignorait il l’origine du financement des ONG dit « open society » qui gravitent autour des IFI et de la CPI ? Dénonçons la main mise du trésor français via le FCFA par exemple, mais restons lucides. L’UA ne dispose pas à ce jour de la capacité de dissuasion militaire commune, pour affronter l’Occident. M.Kadhafi et les autres dirigeants africains (la Tunise et l’Egypte devaient abrités les banques du Dinar Or) étaient sur le point de garantir la souveraineté monétaire de l’Afrique. Ce rêve panafricain s’est il réalisé ? Et pour cause: la CI@, l’OTAN, le bankster Soros veillent à la suprématie du dollar et l’euro. Ce sont les instigateurs de ce qu’un « troll » agité appelle Printemps.
Lu pour vous.
Alors que l’Union Européenne s’effiloche quelque peu, menacée notamment par une sortie du Royaume-Uni (Brexit) et la crise des migrants, le monde de la finance du continent africain se rapproche chaque jour un peu plus.
Le bureau de l’Association des banques centrales africaines (ABCA) vient ainsi de se réunir cette semaine à Dakar, capitale sénégalaise, au siège de la Banque Centrale des États de l`Afrique de l`Ouest (BCEAO), en vue de se pencher sur l’état d’avancement du projet d’intégration monétaire de l’Afrique.
A cette occasion, Lucas Abaga Nchama, président de l’ABCA, par ailleurs gouverneur de la Banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC), a tenu à rappeler à l’ouverture des travaux que les chefs d’Etat avaient décidé en 1991 à Abuja de la création de trois principales institutions financières devant assurer l’intégration monétaire et financière du continent : à savoir le Fonds monétaire africain (FMA), la Banque centrale africaine (BCA) et la Banque africaine d’investissement (BAI).
Selon les acteurs du dossier, la coopération entre la commission de l’Union Africaine (UA), l’Association des banques centrales d’Afrique et les Etats membres de l’UA devrait permettre d’effectuer un travail de préparation et de pilotage du processus de réalisation des projets. Les Etats membres ont ainsi l’intention de signer et ratifier leur statut en vue de favoriser le développement et l’émancipation de l’Afrique.
Selon Lucas Abaga Nchama, la prochaine réunion du conseil des gouverneurs qui se tiendra à Abuja, doit être vue comme une opportunité pour avancer dans la mise en œuvre du programme de coopération monétaire en Afrique. « Ce programme constitue notre cadre de convergence pour construire l’intégration monétaire et financière du continent et préparer l’avènement de la monnaie unique », soutient ainsi le président de l’ABCA, souhaitant ainsi insuffler une nouvelle énergie au projet. Une manière aussi d’inciter les Etats à résoudre leurs difficultés à satisfaire les critères de convergence, poussant le conseil des gouverneurs à proroger, en 2013 à Maurice, la période impartie à la phase III. Cette dernière prévoyant le respect du Ratio Déficit budgétaire / PIB inférieur à 3 %, l’élimination du crédit de la Banque Centrale à l’Etat, un taux d’inflation inférieur à 5 % et un Ratio Réserves extérieures / Importations supérieur à 6 mois.
Usant de diplomatie, le président de l’ABCA a toutefois ajouté que le caractère souvent « procyclique » des critères retenus et le manque d’harmonie quant à la façon de les calculer ne simplifiait pas les choses. De ce fait, des travaux seront réalisés en vue d’une révision, les conclusions qui en ressortiront devant être présentées lors du prochain conseil des gouverneurs à Abuja au Nigeria.
De son côté, le Dr Anthony Mothae Maruping, Commissaire pour les affaires économiques de la Commission de l’Union Africaine, s’est voulu encore plus insistant, exhortant les participants à la réunion à « accélérer la mise en place des pré-requis indispensables » à la mise en route du processus d’intégration financière en Afrique…. La suite sur:http://www.leblogfinance.com/2016/03/afrique-les-banques-centrales-preparent-la-monnaie-unique.html#comment-150851
Bonne lecture.
VAL DE NANTES, vous êtes le seul à être plus proche de la réalité.
Malgré les cyber-gesticulations qui veulent nous vendre une hypothétique Mokokomania, la réalité semble nous rattraper au jour le jour.
En observant le programme de campagne de Mokoko, publié sur les réseaux sociaux, on se rend compte qui effleure à peine Talangaï pour aller continuer son pèlerinage dans la partie sud.
Ce qui est révoltant, c’est que l’on profite de la fibre patriotique et la volonté de mettre fin à l’oppression de cette partie de la population pour vendre des illusions.
Ce périple aura pour finalité d’afficher la mobilisation de la population, très souvent par curiosité et non par conviction, pour donner l’impression d’une popularité auprès des médias.
Mais, nous savons tous que Sassou a sauvé sa peau au mois d’octobre 2015, pour avoir neutraliser les mouvements dans la partie Nord du pays.
Curieusement, on nous fait la répétition d’octobre 2015 en repartant en pèlerinage dans le Sud.
Un soulèvement populaire qui n’aura pour épicentre que le sud est voué à l’échec ; à moins d’obtenir un soutien externe.
J’ai l’impression qu’on nous fait un remake de mars 1977, où l’on se servait des « bakongo » pour cacher une vraie stratégie de conservation de pouvoir entre mbochi.
Le seul moyen de prouver le contraire, c’est de prouver une mobilisation en faveur des candidats de l’opposition dans la partie Nord, au même titre que ce que l’on observe ailleurs.
A priori, Moïse en meeting public, ce n’est pas pour aujourd’hui, à en croire zenga mambu.
Il préférait recevoir les femmes, plutôt que de faire meeting à Talangai et Bacongo.
Vive le sauveur !
Un peuple qui élit des corrompus, des imposteurs, des renégats, des voleurs et des traîtres n’est pas victime! Il est complice.
George ORWELL
Le leki, les dernières nouvelles font état d’une modification du programme en faveur d’un « carnaval sur les routes de la ville « .
Après, il faut bien oublier les soucis du quotidien, OYESSI ne dira pas le contraire.
Pourvu qu’on prévoit une bonne sono pour les pontenegrins qui attendent leur sauveur.
A Mingwa Biango et à tout autre esprit cognitif: le plan d’action de tout gouvernement reste-il une œuvre humaine et donc perfectible? Cela implique t-il la prise en compte de bien d’autres informations au-delà du simple état civil, carte d’identité et passeport informatisée biométrique, et carte électorale des citoyens?
Repenser aux fichiers biostatistiques congolais et pourquoi faire et comment faire? La gestion du citoyen quel-qu’il soit national ou étranger au Congo.
Le recensement général de la population post dictature Sassou Nguesso a pour objectif de doter l’état et ses institutions nouvelles, les administrations et les collectivités locales reformées d’un véritable outil de travail fiable et d’aide à la décision.….
Explication et large diffusion sinon la faute à pas de chance ou de cerveau: https://www.youtube.com/watch?v=I_SrBSN9K44
@ Rigo,
Si vous pensez que Mokoko et ceux qui l’entourent sont des idiots, vous vous trompez. Nous savons tous les pièges tendus sur la route de Mokoko et vous pensez que nous n’avions aucun renseignement sur les pièges tendus par le satan.
Eh oui, quand on projette venir jeter des bombes lors d’un meeting de Mokoko pour le discréditer et le faire passer pour un va en guerre, nous changeons de stratégie. Et ce sera comment celà jusqu’au 20 Mars.