L’incompétent Sassou-Nguesso prolonge l’âge de la retraite des fonctionnaires à 70 ans pour maintenir les mbochis dans la fonction publique afin qu’ils soutiennent son fils Christel

Albert Ngondo, fonctionnaire de 80 ans

L’ancien Premier ministre Claude Da Costa doit se retourner dans sa tombe. Lui qui fustigeait et trouvait insupportable l’attitude des médiocres du PCT qui dictent et imposent ce qu’ils veulent à l’ensemble du pays, regarde avec tristesse de là-haut, la nouvelle trouvaille du parti des incompétents de Sassou Denis : relever l’âge de départ à la retraite des fonctionnaires congolais à 70 ans.

Alors que l’espérance de vie des hommes congolais est de 59 ans et encore, et celle des femmes congolaises de 61 ans, quel est l’intérêt de ce chamboule tout dans un pays dans lequel les retraités du secteur public et du secteur privé sont sciemment maltraités et cumulent plusieurs arriérés d’impayés?

Toutefois, deux remarques s’imposent quant à cette annonce faite par Bruno Itoua lors du conseil des sinistres du 14 juillet.

En annonçant de manière péremptoire la caducité des modifications apportées en 2007 et en 2010 de la loi qui règlementait l’âge de départ à la retraite des fonctionnaires congolais, le conseil des sinistres du gouvernement illégal et illégitime du Congo Brazzaville fait l’impasse sur un principe élémentaire de droit, celui du parallélisme des formes. Seule une loi peut abroger une autre loi et non une décision prise en conseil des sinistres. Ignorer ce principe élémentaire de base prouve l’étendue de la médiocrité de ceux qui prétendent « gouverner » notre pays.

La seconde remarque met en lumière l’incohérence de cette décision vis-a-vis d’Albert Ngondo (80 ans) l’octogénaire, l’inamovible et l’éternel directeur général du Trésor Public congolais qui a largement dépassé l’âge de la retraite. Pourquoi le maintenir à son poste, alors même qu’il n’entre pas dans le champ d’application du relèvement de l’âge de départ à la retraite des fonctionnaires congolais à 70 ans ?

La retraite est la période de vie d’un travailleur, après s’être retiré de la vie active, continue de toucher régulièrement une somme d’argent à titre de pension. Ce qui est une chimère pour l’ensemble des retraités congolais qui sont abandonnés à eux-mêmes et à leur triste sort.

Il est vrai que chaque société a ses propres coutumes, éventuellement inscrites dans une loi ou dans la Constitution (qui n’est qu’un chiffon au Congo), fixant les conditions dans lesquelles on peut (conditions d’âge) ou même on doit (limite d’âge) prendre sa retraite, et les sommes qui seront versées. Des systèmes de financement sont mis en place dans la plupart des pays fondés sur : l’aide sociale (transferts sociaux); la solidarité inter générationnelle (base de la retraite par répartition); l’épargne (retraite par capitalisation ou épargne).

Qui est capable de nous dire aujourd’hui comment fonctionne le régime de retraite des fonctionnaires congolais et comment se calcule la retraite des fonctionnaires au Congo-Brazzaville ?

Quel est l’intérêt de relever l’âge de départ à la retraite des fonctionnaires à 70 ans pour des agents improductifs d’un Etat improductif ? Bruno Itoua connaît-il le nombre de fonctionnaires au Congo?

A force de décrire un pays imaginaire, le gouvernement et le PCT se perdent dans leurs méandres en voulant coûte que coûte sauver les leurs (mbochis), c’est à dire les incompétents et les médiocres de la partie septentrionale qui gangrène la fonction publique congolaise rongée par la corruption, l’absentéisme et le laxisme. Le véritable objectif est de ne pas mécontenter les fonctionnaires mbochis dont la moitié doivent partir à la retraite, afin qu’ils soutiennent son fils Christel dans la dévolution monarchique du pouvoir.

Relever l’âge de départ à la retraite des fonctionnaires relève d’un simple caprice du clan d’Oyo. Il faut à tout prix permettre aux leurs de continuer de se nourrir sur le dos du contribuable congolais. Ledza, Lenoua, Le yiba mbongo ya L’Etat a encore de beaux jours devant lui avec ce genre d’artifices.

Au-delà de la logorrhée de Bruno Itoua, le gouvernement des incompétents du premier sinistre Collinet Makosso brille par une médiocrité innommable. Si gouverner c’est prévoir, gouverner au PCT c’est improviser et tirer le pays vers le bas. Le PCT est loin d’être un parti politique. Il n’est qu’une association de malfaiteurs en bande organisée. Quand un communiqué du conseil des sinistres rend caduque une loi, comprenez que nous n’avons en face de nous que des voyous dont la médiocrité ne fait pas de doute.

L’éducation conventionnelle du PCT ne nous permet d’atteindre que très difficilement à une pensée indépendante. La conformité mène à la médiocrité. Et quoi que produise le médiocre, c’est son produit qui s’adresse au plus grand nombre.

Olivier MOUEBARA

Diffusé le 19 juillet 2022, par www.congo-liberty.com

Ce contenu a été publié dans Les articles. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

11 réponses à L’incompétent Sassou-Nguesso prolonge l’âge de la retraite des fonctionnaires à 70 ans pour maintenir les mbochis dans la fonction publique afin qu’ils soutiennent son fils Christel

  1. MUSANDA WA MUYONDZI dit :

    Est-ce qu’il leur arrive vraiment de bien réfléchir avant de prendre des décisions qui sont d’une grande portée nationale. Comment peut-on vouloir fixer l’âge de la retraite à 65 ans et 70 ans lorsque l’on sait bien que l’espérance de vie au CONGO/BRAZZAVILLE est à 55 ans. Bu zoba bu yokele, kiadi Kia kingi !

  2. Val de Nantes... dit :

    Des falsificateurs . Ils combattent contre le temps comme le défier .Bientôt , la mort sera jugée persona non grata au Congo ,car le pouvoir temporel a pris le pas sur le pouvoir de la mère « nature »…
    Après avoir humilié le Congo ,ils s’attaquent au temps , qui devient une entrave à la prolongation du plaisir issu des richesses du pouvoir.
    Mais le rouleau compresseur qu’est le temps arrive comme un tsunami aux portes de leurs rêveries.

  3. M.Bakima Baliele dit :

    Val de Nantes, tu as toujours cette capacité là à lire dans mes pensées, me devançant ainsi sur que je voulais dire. Qu’est-ce que je n’ai pas rit comme jamais à la lecture de ton poste?
    Oui, pour ce régime et ses godillots le temps est devenu une entrave à leur liberté de jouir des avantages de ce pouvoir fétide, qu’augmenter l’âge de l’admission à la retraite est la dernière trouvaille made in P-C-T. Comment est-ce possible depuis le retour par les armes du satrape reptilien congolais que le gouvernement n’ait pas formé des cadres en nombre suffisant pour prendre la relève? Manque de temps ou manque d’initiatives? Ou simplement manque de volonté politique?

    Et pourtant, le MPR de Mobutu à côté de chez-nous et bien d’autres partis dictatoriaux comme celui deBen Ali en Tunisie, Sadam Hussein en Irak… ont depuis disparu. Le temps est un rouleau compresseur implacable. Le PCT et son timonier n’y échapperont pas du tout.

  4. PEUPLE CONGOLAIS, ET VOILÀ QUE NOS FRÈRES AFRICAINS, ET NOTAMMENT DU MALI, NOUS INTERPELLENT.
    La situation du Congo est une situation surréaliste. Nous avons accepté l’inacceptable pour servir une famille et un clan. https://www.youtube.com/watch?v=EmblvmE-kMc

  5. Val de Nantes . dit :

    On attend un décret présidentiel contre la mort et la vieillesse des cadres mbochis non renouvelables …
    Zeus existe au Congo ,tant les lois de la nature semblent mépriser … Quand la pension de retraite se recycle en salaire de retraite…
    C’est la conséquence de la mort sociale créée par l’absence de droits à la retraite . Une autre preuve de l’impéritie notoire d’un régime nihiliste promettant l’arrière monde à la population.

  6. Samba dia Moupata dit :

    Sassou Denis veut bannir la retraite aux non Mbochi ! Parce que simplement au Congo la longévité c’est les Mbochis qui bénéficie soins médicaux ! Tenez il existe qu’un seul centre de dialyse dans tout le Congo qui se trouve à Oyo ! Très Rares sont des fonctionnaires non Mbochi qui atteignent 65 ans ou 70 ans ! Car le Mbochi souvent sont évacués dans les hôpitaux à l’étranger pour des soins au Maroc ou en France , j’ai plusieurs fois croisé des Mbochi dans les hôpitaux parisiens comme dernièrement j’ai croisé le frère du DG Mpela ou de l’aide de camp de Sassou Denis Guy Mpela a l’hôpital Foch aux frais du trésor public congolais.

  7. Val de Nantes .la vengeance du temps sur Sassou . dit :

    Lire , ,,semblent méprisées .
    Le temps ou le trouble fête des plaisirs mbochis .,Oui ,nous y sommes .
    Et il fallait s’y attendre…
    Le facteur temps est invisible et indomptable ,et il devient un cauchemar pour ceux qui ont fait du Congo leur open bar . Mbochi…
    Comment l’arrêter ?se demandent ils ..
    Voilà ,le nouvel ennemi du régime parasitaire du Congo où l’âge ,sinon son élasticité , devient la seule ruse face à l’agressivité temporelle que lui impose la mère nature…
    La vieillesse est un désespoir pour un naufrage programmé du régime politique le plus honni que le Congo ait jamais connu …
    La feinte âgiste n’y suffira certainement pas . Après avoir vaincu le peuple congolais ,le régime s’attaque au temps qui passe au présent car le futur ne lui est plus garanti …
    Alors que le plaisir est la mort du désir ,au Congo de Sassou ,le plaisir de l’argent public n’arrive plus à satisfaire le désir inextinguible des biens matériels …
    D’où cette colère contre le temps , lequel porte atteinte à l’intégrité psychologique des éternels jouisseurs de la république mafieuse… .
    Le temps ,cet incendie ,qui avance au grand dam , du pouvoir désespéré .

  8. Paul Jean-Ernest OTTOUBA-KASSANGOYE dit :

    @M. Olivier MOUEBARA
    70 ans. Âge légal de départ à la retraite. Vous nous l’avez rapporté. Nouvel âge d’or? Nouvelle ruse machiavélique avec les esprits et avec le temps? Au profit de qui?
    Factuellement, rien ne justifie le recul d’une telle ampleur de l’âge de départ à la retraite. En quoi l’évolution de l’espérance de vie au Congo menacerait-elle le modèle redistributif des revenus de transfert? Le défaut de paiement des pensions de retraite durant ces dix dernières années n’est en rien lié à l’amélioration de l’espérance de vie des congolais, mais à la pratique du « comme on y est, on se sert ».
    S’agirait-il du taux ou du niveau de cotisation ou de prélèvement sur les salaires? Assurément non, puisque le Parti-Etat familial a décidé de jouer sur la variable âge. Comme par psittacisme avec ce qui se passe en France et en Europe.
    Tous les salariés sont -ils concernés par cette mesure? A priori, elle ne concerne pas les salariés du privé. Ce qui aurait eu pour effet de majorer encore davantage leur niveau d’exploitation et d’aliénation par l’impérialisme français- européen – et ses valets locaux. Et si elle ne concerne que les salariés du publics, j’y vois alors la trame d’une  » ruse » (Val de Nantes) qui renvoie doublement à la machine bureaucratique-au monde des fonctionnaires- et à la question de la « maîtrise » du temps politique par le pouvoir.
    Les dernières élections législatives et locales sont venues illustrées la métaphore de la « pieuvre », dont l’existence ne tient qu’à la vivacité et à la force de reproduction et de captation de ses tentacules. Le nombre élevé des « indépendants » et le soutien populaire dont ils ont – peu ou prou- bénéficié dans leur terroir respectif donne à penser que la « pieuvre » ne maîtrise pas tout, à commencer par les comportements populaires anti-fraudes observés ici et là. Devant ce qui apparaît comme une limite objective et subjective- la conscience que le Pct n’a plus les faveurs du pays profond-, et devant le fait que la génération de nouveaux fonctionnaires- « les petits » qui ont des conditions de vie difficiles- n’apprécient pas les conditions structurelles d’embourgeoisement éhonté, prédatrices, des caciques du pouvoir. En outre, ils sont loin d’être épargnés par la loi du vieillissement des populations. Alors, que faire?
    De sorte que le devenir prospère des « enfants et des petits enfants en implantation ici et là- n’est guère assuré comme les parents et grands-parents l’avaient imaginé. Le recul de l’âge légal de départ à la retraite est une réponse aux « rebelles » du ministère des finances et du budget qui ont obtenu le départ à la retraite de ces directeurs qui n’entendaient pas faire valoir leur droit à la retraite. Il permet alors à tous les pctistes nommés aux directions administratives et politiques de l’Etat de consolider leurs privilèges et d’essayer de contenir- partout où ce sera possible et nécessaire- les » humeurs et les critiques » des fonctionnaires, pour l’occasion de la passation de pouvoirs entre le père et le fils.
    En somme, il ne suffit pas pour les parents et grands parents de faciliter la reproduction sociale simple de la descendance, faut-il encore leur assurer la force et la stabilité des pieds du fauteuil légué. Ces pieds qui avaient assuré l’assise et le confort des « ascendants » devront désormais être habilités à remplir les mêmes fonctions au profit des « descendants ». Aucune garantie non plus que ces pieds firent l’effet espéré et attendu. Il en est ainsi avec le temps et avec les tentatives de sa manipulation, de son isntrumentalisation.
    Cette « ruse » par l’action politique sur l’âge est un essai de maîtrise du temps. Un pari que le Pct veut et espère gagnant. Or l’âge et le temps sont des réalités socialement déterminées. Elles le sont par la qualité de l’alimentation, de l’ hygiène, du travail-salarié ou non-, du chômage, du mode de transport ou de mobilité, de l’état de santé, de la culture et de la vision du monde-pessimiste ou optimiste-. Elles participent de façon déterminante au sort de chacun de nous. Y compris de celui de ceux qui s’estiment « intouchables » en raison de la richesse et du bonheur usurpés et assis sur la mort et les larmes des autres. Des innocents.
    Sachant que ces conditions sont mauvaises au Congo, on ne voit pas comment celles-ci n’auraient aucun effet sur eux, mêmes de façon marginale.
    Au regard de cette affaire de moralité douteuse, il me vient à penser à « l’insensé,…. un individu fou qui, en plein jour, alluma une lanterne et se mit à courir sur la place publique en criant sans cesse: « Je cherche Dieu! Je cherche Dieu! »(Nietzsche).
    Or Dieu, c’est le temps. Comprenne qui pourra! A ruse, et à esprit de ruse, ruse et demie.

  9. Alléluia dit :

    Le bel exercice d’enfumage du régime sanguinaire putschiste de Brazzaville, les signes annonciateurs d’une fin de règne. De toutes les façons, un pays dans lequel vous avez 90% de la population active dans le secteur informel, c’est comme vouloir gérer une économie parallèle du marché noir, ce régime sait donc que cette population largement paupérisée ne représente pas une menace immédiate, voire future malheureusement pour le Congo Brazzaville

  10. Anonyme dit :

    lâchez un peu les m’bochis et occupez vous de sassou, pierre mabiala est-il m’bochi ?

  11. Val de Nantes... dit :

    Des gens incapables de quitter la scène Socio -politico – économique pour créer des cabinets d’études ou d’avocats etc ,afin de pallier des nombreuses insuffisances qui impactent le Congo ,en termes de services de tous genres…
    C’est la conséquence de la domestication de l’argent public au détriment de l’argent privé tiré de la seule puissance intellectuelle…
    On comprend aisément , pourquoi les gens renoncent à la retraite pour continuer à se nourrir des avantages financiers du Trésor Public …
    Cette attitude dyonisiaque explique le désert intellectuel qui caractérise le monde économique et culturel congolais….
    Voilà , où nous en sommes ,quand le Congo a réfuté l’excellence au profit de la médiocrité .
    On bricole sur les dates de naissance afin de défier le temps qui passe, mais l’usure des organismes rappelle aux tricheurs âgistes le terminus de leur odyssée .

Laisser un commentaire