François Hollande-Marine le Pen à l’Elysée
A la veille du deuxième tour de l’élection présidentielle française, les cris d’orfraie se font entendre de la part des intellectuels, des élites, des artistes et de la société civile, pour faire barrage au Front national. Mais, qu’espéraient-ils d’une société qu’ils ont contribué à rabaisser en stigmatisant en permanence l’autre, l’étranger, l’immigré comme le fait si bien ce parti. Il est vrai qu’il est parfois difficile de se regarder dans le miroir quand l’image que l’on renvoie est dégueulasse.
La société française est pyramidale dans son essence, à travers la méritocratie républicaine qui ne se résume qu’à une seule institution : l’Ecole nationale d’administration (ENA). Drôle de démocratie. Sortir de la cuisse de Jupiter vous garantit une rente à vie au crochet de l’état français par un droit de l’entre-soi. Ainsi, depuis plus de 40 ans, la société française est dirigée par les mêmes qui au fil des alternances se partagent le gâteau. Le peuple français, celui du bas de la pyramide n’a rien à dire ni à redire car peu méritant. Pourquoi changer la voie royale qui fait d’eux les nouveaux bourgeois français après trois ans passés dans une institution ?
A force de consanguinité, cette élite française incapable de se réformer a fini par accoucher d’un monstre. Le peuple frustré, délaissé, se reconnaît désormais dans cette bête immonde que les intellectuels eux-mêmes ont contribué à créer.
Aujourd’hui en France, l’on peut être condamné à 1 mois de prison ferme pour le vol de 20 centimes d’euro. Alors que dans le même temps Christine Lagarde directrice générale du FMI coupable de négligence par la Cour de justice de la République est dispensée de peine dans l’arbitrage favorable à Bernard Tapie en 2008 avec à la clé une perte de 400 millions d’euros pour le gouvernement français. C’est la république toute entière qui tremble quand elle voit les magistrats bafouer la loi en l’occurrence. Quelle frustration pour le commun des mortels habitué à subir les foudres d’une justice aux ordres. Le footballeur Karim Benzema a été exclu de l’équipe de France sous l’instigation de Manuel Valls alors Premier ministre pour des motifs fallacieux du respect des valeurs de la France. Alors, comment interpréter le silence assourdissant de ce dernier quand François Fillon mis en examen par la justice française s’est présenté au premier tour de l’élection présidentielle, après avoir déclaré qu’il ne se présenterait pas s’il était mis en examen. La parole de l’Homme politique français est discréditée à jamais.
Dans ces circonstances d’un duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, les tenants de la pensée unique nous invitent au front républicain pour faire barrage au Front national. Si le Front national n’est pas un parti républicain, pourquoi ne pas l’interdire et ainsi exclure les millions de français qui votent pour ce parti du processus démocratique ? La réponse est ailleurs, car nous assistons peut être à la recomposition du paysage politique français qui est en marche. Nombreux professionnels de la politique ont à y perdre en termes de privilèges.
Après « Le travailler plus pour gagner plus » de Nicolas Sarkozy avec un déficit de plus de 600 milliards d’euros, « Le changement c’est maintenant » de François Hollande qui a accouché d’un non changement dans la continuité, voilà que les mêmes nous font peur avec la possibilité de voir Marine Le Pen au pouvoir. Si cela arrivait, n’est-ce pas aussi l’expression de la démocratie qui est le pouvoir du peuple de choisir ses dirigeants ? Ce sont avec ces mêmes procédés que la France impose aux Africains des valets acquis à sa cause.
Les idées du Front national ont déjà irradié la société française et se banalisent dans le quotidien. Les humiliations et les frustrations sont monnaie courante avec la rhétorique « on est chez nous ». Il est temps de comprendre que cette société a changé et que le racisme y est prégnant. A grands maux, les grands remèdes au lieu d’un pansement sur une jambe de bois.
N’attendre que l’élection présidentielle française pour être indigné, c’est faire montre d’une cécité aveuglante. Tout ceci montre que les élites françaises sont hors sol et vivent dans leur bulle parisienne du Fouquet’s à la Rotonde. 60 % de la population active française est ouvrière, mais seulement 6 % des enfants des ouvriers sont à l’ENA, 4,5 % à Sciences Politiques et 1 % à Polytechnique.
Quant aux Africains et notamment aux Congolais qui s’excitent dans cette élection, rappelons-nous que depuis plus de 50 ans d’indépendance et malgré la succession des présidents français de tout bord, nos pays africains francophones n’ont toujours pas pour leur population l’accès à l’eau potable, à l’électricité, aux soins de santé de qualité et à une éducation digne. L’illusion du changement en marche en France, nous fait remonter dans le temps avec l’euphorie qui a suivi l’élection du premier président Noir américain Barack Obama. Les présidents occidentaux sont élus pour servir et garantir les intérêts de leur peuple, dixit le Général de Gaulle : « Les états n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts ».
Pour ma part, mon combat est résolument tourné vers le Congo qui aspire à devenir un pays démocratique. En cela, réunissons tous nos efforts pour chasser du pouvoir Sassou élevé au rang de catastrophe nationale ainsi que toute sa clique. Barack Obama et François Hollande, nonobstant des discours mielleux sur les droits de l’Homme et la bonne gouvernance n’ont pas pu. Ils se sont heurtés à la logique économique qui prend le dessus sur la vie des milliers de Congolais qui meurt notamment dans le Pool. N’éparpillons pas notre énergie pour une campagne présidentielle dans laquelle nous ne sommes perçus que comme des anomalies sympathiques. Après le 07 mai 2017, les rideaux tomberont et le monde retrouvera ses habitudes qui ont la vie dure.
La mondialisation a mis à nu la France, qui est devenu un pays quelconque. Il revient ainsi aux Africains de changer le paradigme de leur relation bilatérale en fonctions des intérêts de leur population car nous ne sommes pas condamnés à mourir bêtes.
Cette élection présidentielle française nous a montré l’état de déliquescence de la France, ce même état que celle-ci a contribué à plonger nos pays. Il est de notre devoir de relever le défi de la construction de nos états africains pendant qu’il est encore temps. Ce qui est cocasse, c’est que bientôt nos chefs d’états africains grabataires viendront faire allégeance au minot et y recevoir leurs ordres de missions.
Le point de référence d’une société civilisée c’est la qualité de sa justice. Nous en sommes encore loin en France comme au Congo, et dans les deux cas c’est l’injustice sociale qui prime d’où le risque d’implosion sociale. Tant que les magistrats français seront décorés par ceux qu’ils sont censés juger, le mélange des genres va perdurer. En tout état de cause, le changement ce n’est pas pour maintenant. Vive le monde de l’entre-soi et la république des petits copains et coquins. Aux larmes citoyens !
Le racisme et la dictature sont les deux fléaux qu’ils nous incombent de combattre en ce début du XXIème siècle.
C’est Albert Einstein qui écrivait : « La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent ».
Sortons tous de l’asile car nous n’avons rien n’à y faire.
Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA
Diffusé le 30 avril 2017, par www.congo-liberty.org
Cher Grand frère Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA, merci pour ce beau texte qui fait reflechir sur l’attitude de ces gens, grands amis des dictateurs qui écument nos pays africains sans rien faire de bon en plus de 50ans d’indépendances mais qui continuent à bénéficier d’un soutien indefectible de ces politiciens (gauche et droites confondus) désormais relégués à leur turpitude. En fait on se bat pour barrer la route au FN de Marine Lepen, c’est toujours pour maintenir autrement les memes privilèges sous l’ère Macran puisqu’avec la fille de Jean Marie Lepen, on ne verra pas le carreau comme on dit par ailleurs. Aussi il faut retenir cet acharnement contre le FN consiste à maintenir sous le sceau du secret le chaos financiers occultes ou pas et politique que la droite et la gauche françaises avaient durant ces 40 dernières années instauré au sommet de l’Etat. Malgré sa position assez problématique, on souhaiterait que le FN arrive au pouvoir pour esperer un changement en France et sans doute en Afrique où les vieux président comme Sassou Nguesso devraient être sommés de quitter immédiatement le pouvoir. Marine Lepen peut oser une telle démarche, Mais pas Macron le banquier habitué aux espèces sonnantes et trébuchantes que le dictateur Sassou Nguesso peut le lui donner à gogo pour oublier de parler du Congo encore moins de le faire partir du pouvoir qu’il occupe illégalement depuis 40 ans.
Pourquoi notre mémoire est-elle si sélective au point de friser la mauvaise foi ? Sans un minimum d’honnêteté intellectuelle, il nous sera impossible de faire un constat lucide sur ce qui nous arrive. Comment voulez-vous être pris au sérieux quand vous incriminez tous azimuts la classe politique française, comme si la Conférence de la Baule n’avait jamais existé et que les conférences nationales africaines n’avaient jamais été organisées sous l’instigation de François Mitterrand. Si notre Conférence nationale a accouché d’un dictateur « sorti des urnes » et aux idées courtes qui ont ramené par exemple un Yombi au pouvoir comme premier ministre, c’est bien sûr la faute à la France… Ou quand Maîtres Tiassé et Mbemba vont supplier Sassou de revenir au pouvoir parce que le règne upadsien est devenu mortifère, avec au programme la désintégration de l’Etat ou la dislocation du Sud en tribus ennemies, ou encore la guerre devenue un mode de gouvernement, c’est bien sûr la faute à la France.
Non, un peu de clairvoyance ! Nous avons montré au monde entier que nous sommes de grands enfants condamnés à la minorité et en quête perpétuelle d’un tuteur. Or, chacun sait qu’un peuple sous tutelle est un peuple qui n’est pas encore mûr pour la démocratie, laquelle est un mode de gouvernement très exigeant contrairement à tous ceux qui croient qu’il suffit d’élire ses gouvernants et de chasser Sassou pour être en démocratie.
peut-être que ces politiques français n’ont pas tort dans leur démarche? peut-être que ce sont les Congolais qui se doivent d’actualiser leur conscience? J’ai l’impression que nous sommes trop attentistes; nous attendons que dieu rêgle nos problèmes…Oui, j’ai l’impression que nous attendons trop de dieu et ses intermédiaires, ici, les politiques français et autres FMI, opinion internationale, etc.
On attendra longtemps!
c’est vrai quela société congoliase, son systeme politique, son systeme economique, son systeme sociale sont parfaits. un autocrate qui modifie des constitutions à sa guise, une opposition qui va la soupe dès que c’est possible, un pouvoir clanique et familiale, une corruption generalisée, une societe civile inexistante, un systele educatif exangue, un systeme de santé que le moindre congolais qui a des moyens fait soigner ses engines ailleurs, un systeme feroviaire hérité de la colonisation, un systeme routier ridicule, un barrage electrique flabant neuf non adpaté au réseau d’acheminement, des palais présidentielles en guise de symboles de municipalisation au lieu de construire des hopitaux… bref comment vous pouvez nous donner des leçons?
Cahuzac condamné, Tevenoux candamné, Sarkozy (ex president) renvoyé devant les tribunaux, Fillon (ex premier minsitre) mis en examen,, bruno Leroux ex minsitre interieur enquete préliminaire et chez vous pas le moindre debut d’enquete sur Bouya, Okemba, denis Christelle, mvouba, et consort… Nul system démocratique n’est parfait aucun ne le sera jamais, mais le votre est si exangue qu’on hésitre à dire que vous vivez en démocratie, qui a gagné la derniere election présidentielle dans votre pays? ou sont vos mediapart, vos canards enchainés? ou sont vos autorités sur la trasparence de la vie publique? ou sont vos parquets nationale financier? ou sont vos juges d’instructions capabke de convoquer un ministre en exercice pour lui demander des comptes? c’est tellement ridiculme ce que vous ecrivez que je vais aretter ici!!!!
Les conditions psychologiques et sociologiques sont loin d’être réunies pour une libération collective du pays …
Nous devons nous faire violence , oui , mais au préalable que tout le peuple soit à l’unisson .Le désir de s’émanciper de ce pouvoir se trouve fracassé par la peur d’être carrément tué , car nous sommes dans un régime de terreur .
Une solution congolaise de libération du pays de SASSOU , est une véritable blague dont ne cesse de rire , SASSOU qui se croit investi d’une mission divine de régner sur le pays .D’ailleurs ils y croient tous .
Bien que je sente, cette volonté congolaise , de libération partagée par bon nombre des congolais ,il n’y a point de solution qui nous permette de la voir se matérialiser ;;;
Les ressorts de l’objectivité politique sont inférieurs à ceux de la subjectivité sociale ;;;;;.D’où notre échec national , sur notre lutte contre SASSOU …
@ Londi
A lire sur le site de lion de makanda » demain le congo »;;deux articles du 26/04 dernier…
Encore une fois, cessons de nous plaindre des attitudes des autres peuples à notre égard… les français ont leur problème…
La France ne trahit pas les Africains et les Congolais en particulier mais défend ses intérêts. Le complexe du colonisé reste tenace et nous impacte même dans nos comportements les plus anodins. Les français se sont battus et continuent à se battre pour un système qui a certes des défauts mais fonctionne. L’intellectuel africain et congolais en particulier n’a jamais fait l’effort de construire un modèle social, politique et économique jusqu’à plagier des constitutions qui deviennent nos lois fondamentales. Celle du congo a soulevé des contestations des universitaires français copieusement plagiés. Alors, oui, nous avons la pleine responsabilité de nos maux en maintenant au pouvoir des oligarques qui n’ont pour seul objectif : durer au pouvoir et s’enrichir à satiété. Cette nouvelle classe pluriéthnique se prépare à aller aux Législatives pendant que le Pool est les bombes. Cette nouvelle interéthnique qui n’aucune vision stratégique en économie et qui maintient notre pays dans un sous-développement inexplicable alors que nous sommes un pays riche ! Oui, le deus ex machina ne viendra pas de France !
@Mwangou,
j’ai été, sur tes recommandations, lire l’article dont tu as précisé les références sur le site de « Lion de Makanda « . Très intéressant ! Merci encore !
[[Ou quand Maîtres Tiassé et Mbemba vont supplier Sassou de revenir au pouvoir…]]
Comme beaucoup d’autres ont naguère cru opportun cette fois-là ou cette fois-ci, de ‘supplier’ ou vendre au peuple con-go-laid rien que du Mokoko et autre Okombi, tous imbibés à la solution concentrée aux mêmes maux, pour ne citer que ceux-là loin du tribalisme, ces dérivés opportunistes du PCT sans qu’ils aient pratiquement démontré encore quoi que ce soit du contraire à cette jonction, dépassant le simple verbe flatteur afin de les ‘ensevelir’ prématurément de l’onction ‘saine’, alors que ce Con-go compte bien plus de 4.000.000 de citoyens et certainement parmi lesquels des milliers de patriotes capables et à la probité irréprochable.
Mais non, ‘les smart ass’, (cough-cough!) comme à leur sale habitude telle une malédiction héréditaire nonobstant toutes les erreurs fraiches d’un passé douloureux et du présent misérable pourtant si bien décriées jour après jour dûment le mal qu’ils ont toujours de cela à ce jour; qu’ils ne peuvent point se rendre enfin à l’évidence sur le risque de s’embarquer pour la énième fois dans cette aventure d’éternels naïfs gosses sans futur probant mais à la merci d’une providence imprévisible, en prenant vite les mêmes pour vouloir recommencer…
Navré, mais si vous ne voulez pas changer sérieusement, PLEUREZ donc!
Veuillez abandonner les nouveaux vieux-calculs ‘politichiens’ voués à l’échec demain, dans les chiottes.
(Qui veut être riche demain, devrait aller ‘bosser’ dur ailleurs et ‘oublier’ la politique.)
Ooohhhh, Congo!
Pour nous qui sommes restés au village ici, nous suivons avec beaucoup d’attention sans intérêt aucun l’intense actualité qui règne autour de l’ événement relatif à l’élection présidentielle en France. Que de bavardage autour du sujet dans les milieux de toute la diaspora Africaine et plus précisément celle du Congo B; Certains allant jusqu’à conseiller leurs compatriotes à jeter leur dévolu sur tel ou tel autre candidat. Cependant nous ici au village nous estimons que » Blanc bonnet bonnet blanc » Et s’il y a un conseil à vous donner , vous qui avez le droit de vote sur ce sol français devenu en sorte votre seconde patrie pour la circonstance; pensez à ceci: Si on peut estimer que les caciques des courants politiques traditionnels à savoir la droite et la gauche considèrent le front national comme étant le diable qui hante leur maison alors optons tous pour leur diable afin que celui-ci s’affrontent avec les diables qu’ils ont imposés dans nos maisons ainsi l’équation sera équilibrée.Advienne que pourra. Y a rien c’est l’homme (Africain) qui a peur .
Please: Lire : celui-ci s’affronte
Le système francais est une machine bien huilée et verrouillée, par des mécanismes assez subtiles. Sinon par quel hasard une candidate jugée dangereuse pour la france, a pu réunir à deux reprises les cinq cent signatures nécessaires à sa candidature, tout en passant entre les mailles du pseudo bouclier républicain Gauhe-Droite ? Les intellectuels visionnaires (un don divin dont sont dépourvus les sans dents) et non conformistes diront simplement que l’élite française oligarchique l’a voulue ainsi, le népotiste et dynastique clan des Le Pen étant l’instrument du système. La preuve en est que la nièce Marion Marechal se prépare à reprendre la relève, elle jouera encore longtemps le rôle d’épouvantail de service. Le fait est qu’on a donner plus d’espace médiatique au FN, de sorte qu’il puisse convaincre un maximum d’électeurs, pour l’essentiel des blancs apeurés. L’opération est une réussite pour ceux qui on tout piloter en coulisse, le banquier rothildien Emmanuella Macron (oui, en Occident la confusion des genres est désormais une grande valeur civilisationnelle doublée d’un puissant argument électoral placé sous le signe de l’arc-en-ciel… le FN aussi brandit les couleurs du nouveau drapeau tricolore par l’entremise du numéro deux Floriane Filippat dit le gauloise) peut ainsi être élu sur un nuage rose, grâce au soit disant consens républicain. De la même manière que J.Chirac a été réélu sans trop de difficultés en 2002, face au patriarche Le Pen. Mais rien n’est encore gagner, la cuisante défaite humiliante de la tyrannique hillary clinton aux USA interdit tout triomphalisme chez les élites occidentales mondialistes, car leurs sondages peuvent se tromper parfois. Bref, peu importe le/la future(e) president(e) francais(e), son rôle est de s’occuper avant tout des problèmes de la france et de la Guyane en particulier, non pas de s’ingérer dans les affaires souveraines des autres pays. Au cas contraire, se serait prendre le risque de voir apparaître des milices communautaires kamwina n’sapuistes (dans le N’Kasaï deux enquêteurs blancs de l’ONU ont été capturés puis décapités par la milice Kamwina N’Sahapu qui en rappelle d’autres dans la région) aux Antilles et dans les DOM-TOM en générale, où la population afro-descendante marginalisée et paupérisée est en pleine Révolution de Couleur contre la caste esclavagiste des vaniteux békés français. Le soutient des congolais à la vaillante société civile guyanaise est d’autant plus légitime que nombre de guyanais sont originaires du Bassin du Congo, pour ne pas dire des congoïdes,, d’après le vocabulaire negrophobe emprunté à l’extrême-droite française. Une fois n’est pas coutume, nous appelons à la scission congoïdiènne et à l’Indépendance de la Guyane. C’est l’unique solution à la crise multiformes qui sévit dans ce département francais insulaire, symbole de l’arrogance néo-coloniale des occidentaux nostalgiques de l’Esclavage et de la Traite des Noirs.
Beau texte et édifiant. L’auteur à su montrer l’hypocrisie voire l’escroquerie de la France.
Comparer avec les Estados Unidos, la France n’est pas un État de droit. La France pratique le droit (fait appel au droit) quand ça l’arrange, autant au niveau national que international. Ce pays est encore un lycéen au niveau du droit, très loin derrière les USA qui eux, sont au niveau du doctorat.
Mes salutations à mon cher aîné VAL DE NANTES. Oui cher aîné, heureux de vous retrouver ici sur ce site de Congoliberty où nous allons continuer le combat jusqu’à la victoire finale sur le sanguinaire fou, le chef terroriste de 77 ans.
Les élus français sont choisis pour le bien être de la France d’abord, puis les autres après en fonction des intérêts relatifs. Que ce soit la droite, la gauche, le centre, l’extrême…ou non aligné; c’est la France qui prime. C’est vrai aussi qu’il faut se méfier de leurs discours si mielleux, Sarkozy et Hollande nous ont laissé un gout amer sur la langue vu leurs déclarations qui n’étaient que du sirop de nivaquine que l’on fait gaver à l’enfant en le flattant. On doit donc cesser d’être d’éternels enfants que l’on doit toujours assister comme l’a d’ailleurs bien dit Alpha Condé récemment. C’est vrai que le Front National a des idées rétrogrades du nationalisme qui n’arrangent pas l’envol de la mondialisation; mais je préfère moi opté pour Marine Le Pen, celle ci a bien explicité ses idéologies devant les pseudo-députés de l’Assemblée Nationale tchadienne; même si ceux ci comme de vrais nègres applaudissaient parfois sans comprendre les enjeux de son discours; mais elle parlait des choses réelles et vérifiables. Il suffit de faire parfois un parallélisme simple entre la France et le Congo même si les contextes sont différents mais l’attitude a adopté devant de telles situations seraient identiques si l’on nous laissait le choix.