L’ÉTAT DE SANTÉ DE L’ÉTUDIANT NELSON APANGA SÉRIEUSEMENT MENACÉ

Nelson APANGA – Président du Syndicat des étudiants et élèves du Congo
© Mouvement Ras-le-Bol

Brazzaville le 14 Mars 2018 –

Nous tenons à signaler à l’opinion nationale et internationale que l’état de santé de Nelson Apanga est sérieusement menacé, nous sortons actuellement de l’hôpital militaire de Brazzaville où l’étudiant a été admis un moment.

Le médécin qui l’a ausculté certifie qu’il souffre de graves troubles rénaux c’est-à-dire un problème de disfonctionnement renal suite aux tortures subies à la DGST.

Nous tiendrons le pouvoir de Brazzaville responsable de tout ce qui adviendrait à cet étudiant arbitrairement incarcéré pour avoir réclamer les bourses impayées.

Nelson Apanga, président d’un syndicat étudiant fait l’objet d’une détention arbitraire depuis le 09 février 2018

Source : Mouvement Citoyen Ras-le-Bol

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12 réponses à L’ÉTAT DE SANTÉ DE L’ÉTUDIANT NELSON APANGA SÉRIEUSEMENT MENACÉ

  1. oyessi dit :

    C’est pour l’ensemble des étudiants qu’Apanda risque de perdre sa vie . Où se terre la communauté estudiantine du Congo. Ailleurs, on aurait vu tout ce beau monde dans les rues demandant la libération de leur président. Au congo, notre jeunesse aspire à être des portes valises au lieu de se battre pour leur vie futur. Rien qu ’ à regarder comment ils acceptent facilement ce que le PCT leur fait avaler pour supporter un Sassou moyennant quelques pièces et quelques casiers de bières, on se demande bien de quoi sera fait le Congo de demain laissé déjà aux des incultes de tout bord.

  2. David Londi dit :

    Combien de temps encore devrons-nous rester debout et silencieux sur le bord de la route pendant que Sassou emprisonne, torture et tue tous les démocrates ? Combien de temps encore devrons-nous tolérer le silence complice ou la non-action d’une partie de la population pendant que le pays s’enfonce dans les abysses pour des générations ? Ce pays est malade du manque de solidarité, de la corruption et du tribalisme. Quand un compatriote est embastillé, torturé ou tué l’on ne se sent pas concerné. Quand toute une région entière subit un génocide affreux l’on n’arrive pas à être solidaire. Soixante ans après l’indépendance nous en sommes encore là. Que nous réserve demain ?

  3. Ano dit :

    Comme je l’ai toujours dit depuis fort longtemps, sassou est et reste le maître du jeu. Des Congolais il en a cure et s’en arrange parfaitement à coups de n’gueris ou par la force brute s’il le faut. Ce que craint le parrain de cette mafia familiale c’est l’image à l’internationale et la aussi il faut le regretter nous ne sommes pas à la hauteur.

  4. mwangou dit :

    « Que nous réserve demain ? ». Oui, à quoi peut-on s’attendre demain? Avec une jeunesse porte valise, il ne faut plus trop se faire des illusions. Et de toutes façons, demain est déjà là, et on voit: on voit qu’un jeune essaie de se battre pour réveiller la conscience de ses camarades, mais en vain. Il se retrouve en prison, surement moqué par les autres qui doivent se fondre en rires, lui reprochant sa rébellion contre le pouvoir…
    Nous regrettons.

  5. Val de Nantes dit :

    Y’aurait il une jeunesse éduquée au Congo?-.L’intelligence étant taxée d’atteinte à la tranquillité du pouvoir de Sassou ,a quitté le Congo.
    L’institution éducative , est devenue virale faut d’une moralité empreinte des valeurs qui fondent la grandeur d’une nation .
    Pour me résumer,en guise d’un dépôt de fleurs sur la sépulture du Congo ,ici gît ,un Pays qui a vécu le martyr de ces fils adimiratifs des crimes d’Hitler congolais .

  6. Val de Nantes dit :

    Lire .Faute d’une moralité

  7. Val de Nantes dit :

    Lire. morale à la place de moralité

  8. LES CONGOLAIS ONT-ILS RENONCER A LEURS DROITS HUMAINS? dit :

    LE SECRET ENDOGÈNE SUR LA MORT DE MARIEN NGOUABI EST BIEN CONNU DE YOMBY OPANGO, SASSOU NGUESSO FLORENT TSIBA, RAYMOND DAMASE NGOLO, LOUIS SYLVAIN NGOMA, CE DERNIER AU MOINS COMME PREMIER MINISTRE. IL N’A RIEN AVOIR AVEC LA MORT DE MARIEN NGOUABI. LES MOBILES NORDISTES SUSCITÉS : PROTÉGER LE POUVOIR AU NORD (PLATEAUX, CUVETTE, SANGHA ET LIKOUALA) ET EN PARTICULIER DANS LA CUVETTE CENTRALE ENTRE AUX MAINS DES TRIBUS: MAKOUA –KOUYOU-MBOCHIS -ETC

    Le grand problème du Président Marien Ngouabi, c’était l’OBUMITRI (l’officine bureautique politico-militaire tribale à caractère nordiste et en particulier de la cuvette : Makoua, Owando, Boundji, Mossaka, etc).

    Il ne savait même pas où venait le danger de son pouvoir pour qu’il puisse agir. Impossible, car son frère du Nord et de sa Région dont il fut originaire « Sassou », Monsieur le ministre de la défense et de la sécurité ne lui adressait plus de fiches d’informations.

    Perplexe et convaincu qu’il était victime d’une grande machination dans son entourage, Marien avait recours aux services du sous-lieutenant Mboro qui semblait lui être resté très fidèle et lui demandait de surveiller discrètement ses proches parents et collaborateurs.

    L’après-midi du 9 Mars 1997, Marien Ngouabi avait fait un cauchemar au cours de sa sieste : un commando attente à sa vie et l’échauffourée s’achèverait par 5 morts. Affolé, il appellait son chef d’état major général et lui ordonnait le renforcement de sécurité du Quartier Général édicté depuis le début de l’année à la suite de l’attaque du personnel du réalignement du CFCO par le FLEC.
    Le même jour, tard dans la soirée, il appelle le président Massamba-Débat et lui exposait tout ses problèmes notamment ceux d’ordre spirituels. Après l’avoir écouté tranquillement, Débat lui recommandait de se confier à Dieu et promet de l’aider efficacement dans la prière.
    Le 11 mars à 19 heures, Yhombi qui était informé de la conversation téléphonique de Ngouabi et de Débat, convoquait d’urgence un « conseil de famille » à son domicile. Y participait tous les grands du nord du pays en dehors des hommes des plateaux dont la position géographique prête souvent à équivoque.
    Ces derniers issus du royaume Téké et ayant souvent donné des indices de modération, occupent le centre du pays et ont toujours entretenus des rapports pacifique avec les « Bakongo » du Sud du pays.
    N’assistait donc à la réunion que : Assemekang, Mouassiposso, Anga, Sassou Nguesso, Okoko jacques, Ibara Denis, Ebaka Jean-michel et Engobo Bonaventure …. Pas questions bien entendu d’associer ceux qui sont très proches de Ngouabi : Issambo, Eyabo, Ongouya, Ewolo…etc, de peur qu’il n’y est une fuite. https://www.youtube.com/watch?v=5vkAvmZ7Els

  9. Ano dit :

    Et demain on accusera les AUTRES de ne pas bouger, les institutions internationales divers et variées, la France, l’Onu etc …… que sais-je encore… Les autres toujours les autres !!
    Alors que, dès qu’un compatriote courageux qui ose élever la voix est embastillé, il est abandonné à son triste sort par l’ensemble du reste de la communauté, même pas le bruit d’un petit pétard (mouillé) ne se fait entendre dans ce pays de merde ou toutes les consciences ont été littéralement lessivées sur l’autel de la médiocrité au détriment de la liberté.
    Sassou est fort parce que nous sommes faible, sous d’autres cieux sassou aurait été balayé depuis bien longtemps. Allons seulement.

    « L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère . »

    Thomas SANKARA

  10. Val de Nantes dit :

    @ano ,ta citation féticho sakanriste ,ne trouve pas preneur au Congocompatible aux agissements inhumains en la personne de Sassou .
    Oui ,ano,j’ai honte de me savoir lâche ,devant cette sassoufolie .Ce petit Apanga me fait pleurer
    Bouya est moins criminel que ce jeune .Que le bon Dieu,stoppe la folie sanguinaire de ce criminel .

  11. Ano dit :

    Tout ce que l’on sait faire, c’est s’en remettre au tout puissant (il a bon dos, le bon dieu) et pour cela on se rend en masse dans toutes ces soit-disant églises qui poussent comme de la mauvaise herbe dans chaque recoins de quartier.
    Eglises dite de réveil (ou plutôt d’abrutissement. Ces églises qui prennent de plus en plus d’ampleur au pays, abrutissent encore un peu plus la population qui tombe entre leur main et ne sont en fait que des boutiques de commerçants charlatans qui ont flairés l’argent facile à gagner sur la naïveté des pauvres gens, tout ceci encouragé par cette mafia sassouiènne. Tous les tenanciers de ces églises ne sont que des opportunistes qui n’ont de fois que dans l’argent qu’ils perçoivent.
    Il faut se rendre compte sur place de l’ampleur que cela à pris, c’est affligeant..
    Pauvre Congo.

  12. mwangou dit :

    Ano : Vous avez mis le doigt pile dans la plaie…, congolaise. Et avec vous nous crions, ô rage! ô désespoir!
    Que faire ? n’est pas un cri d’incapable, mais je me pose la question comme lueur d’espoir. Ô jeunesse égarée!

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