LES BALIVERNES DE THIERRY MOUNGALA SUR RFI. Par Olivier Mouebara

Moungala-Mberi-Obenga

Alors que l’assassinat de Marcel Ntsourou dans les geôles de la maison d’arrêt de Brazzaville porte la signature du criminel Sassou Nguesso, Thierry Moungala, le porte-parole des crimes du gang des barbares, a cherché ce matin du  20 février 2016, sur les antennes de RFI, à justifier sans convaincre, l’arrestation d’un avocat, Maître Essou, qui serait la dernière personne à l’avoir vu.

Après avoir trahi André Milongo, premier ministre de la transition en 1991-1992, Thierry Moungala poursuit son œuvre d’idiot de service de la criminalité en bande organisée.

Au-delà de Maître Essou, ce sont les libertés de tous les congolais qui sont piétinées. Le dictateur Sassou-Nguesso incarcère et fait incarcérer à tour de bras, tue depuis 40 ans, viole et vole en toute impunité. La Constitution de Placide Moudoudou lui accorde même l’immunité.

Dès lors, pourquoi ne pas s’adonner à cœur joie à ces assassinats vantés par Jean Dominique Okemba devant témoins?

La patate chaude de l’assassinat de Marcel Ntsourou brûle les mains du bourreau du bord de l’Alima. Comme d’habitude, il faut trouver un bouc-émissaire pour brouiller les pistes. Et hop, Thierry Moungala veut faire porter le chapeau à un tiers.

E n bonimenteur, le sherpa des crimes de Mpila s’est exprimé en ces termes sur les ondes de RFI:

« Maître Essou, qui a vu le colonel Ntsourou quelques minutes avant son décès, avant son malaise, est tout à fait passible d’être entendu à ce stade comme témoin. Pour ceux qui s’inquiètent du sort de cet avocat, on ne peut pas à la fois demander qu’il y ait des diligences qui soient accomplies pour en savoir plus, et en même temps s’étonner que ces diligences arrivent justement pour que nous déterminons les circonstances du décès ».

Deux observations s’imposent à ce grossier mensonge.

D’abord, Maître Essou s’est rendu à la maison d’arrêt de Brazzaville pour rendre visite à un autre détenu. Comment pouvait-il se retrouver dans la cellule de Marcel Ntsourou, alors que les parloirs avocats sont dédiés à cet effet?

Condamné à perpétuité pour « rébellion, détention illégale d’armes de guerre », seul le directeur de la maison de Brazzaville est susceptible de livrer à Maître Esseau un permis de communiquer.

Logiquement, lorsqu’un avocat se présente devant la portée d’entrée d’une maison d’arrêt pour rendre visite à son « client », le personnel pénitentiaire a le devoir d’aller chercher le condamné dans sa cellule pour le conduire dans un box dans lequel l’avocat peut s’entretenir avec le condamné.

Le reste, n’est que balivernes.

Ensuite, l’interpellation et la garde à vue d’un avocat ne peuvent se faire sans informer au préalable le bâtonnier. Maître André-François Quenone, bâtonnier de l’ordre des avocats de Brazzaville, s’étonne d’ailleurs de ce manquement. Qu’il n’ait pas peur d’affirmer et de réaffirmer avec force ce sacro-saint principe.

Dans la dictature de Nguesso, le respect de la vie humaine et celui du respect élémentaire des règles de procédure est relégué aux calendes grecques.

Ne baissons pas les bras. De Lékana aux quartiers Nord de Brazzaville, la tension est palpable. Thierry Moungala qui crache sur nos morts, quels qu’ils soient, subira tôt ou tard, mais plus tôt que tard, les foudres de la colère populaire.

 

Olivier Mouebara

Diffusé le 21 février 2017, par www.congo-liberty.org

Ce contenu a été publié dans Les articles. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

29 réponses à LES BALIVERNES DE THIERRY MOUNGALA SUR RFI. Par Olivier Mouebara

  1. Classique dit :

    Erratum : Il s’agit de Me Essou. Il ne s’agit pas de Me Esseau. Ce dernier est également avocat. Les deux confrères se connaissent. Mais l’un n’est pas l’autre. Il est vrai que cette homonymie a souvent prêté à confusion. Merci de rectifier.

  2. Mawawa Mâwa-Kiese dit :

    L’Innocent Maître Ludovic Désiré Essou est un préalable.
    Je ne peux que m’indigner devant l’arrestation de Maître Essou Ludovic Désiré. Essou est un collègue de classe, depuis le collège Peyre-Pierre de Ouénzé jusqu’au lycée.
    Rentré au Congo avec un Doctorat en droit, à la fin des années 80, il faisait partie, comme moi-même de ces jeunes Docteurs que le système d’endogamie et de clientélisme mafieux imposé par Sassou ne voulait pas recruter dans la fonction publique congolaise.
    Il avait fait ses pas dans le métier d’Avocat auprès de Maître Pena-Pitra au centre-ville de Brazzaville, derrière l’ambassade de France.
    Essou fait partie de ces rares self-made-man Congolais diplômés et libéraux qui n’ont rien à quémander à l’Etat. C’est aussi cela son caractère de gentleman jovial qu’il a toujours cultivé depuis que nous étions au collège… C’est son côté naturel. Intelligent, sobre et toujours disponible pour les autres. C’est cette faculté de grande empathie qui l’a certainement amené à être l’avocat de Marcel N’tsourou.
    Je suis surpris que les gens établissent un simple lien ethnique entre lui et Ntsourou, et que ce ne sont que ses origines Teké, qui l’auraient rapproché de ce client. Mais Diantre, quel est ce pays où l’état s’en prend maintenant aux débrouillards, à qui il a refusé le travail, bien que le pays manque de compétences jusqu’à ce jour ?
    De 1991 à 1998, lorsque j’avais mes entreprises à Brazzaville, Maître Essou Ludovic Désiré, collègue et ami, était mon avocat attitré. Et pourtant, il est originaire des Plateaux et moi je suis originaire du Pool. C’est vraiment minorer les compétences d’un homme de droit que de vouloir le gérer sous l’ornière du pouvoir clanique qui dirige le Congo.
    Nous saluons les résolutions prises par le collectif des avocats du Barreau de Brazzaville en la faveur de Maître Essou. Nous formulons à leur endroit la fermeté dans leur décision. S’ils reprennent le travail sans que Maître Essou n’ait été libéré, c’est qu’ils auront trahi un collègue.
    Chaque génération, chaque corporation doit savoir saisir sa mission lorsque celle-ci frappe à sa porte. Si par la force des arguments, l’émancipation de notre pays passera par nos avocats, qui aujourd’hui prennent conscience du péril dans lequel est plongé notre Congo que nous aimons tous, alors ce préalable de l’innocent Maître Essou Ludovic Désiré doit devenir le préalable de tout un pays…
    Du courage Maître Essou, nous ne t’abandonnons pas.
    Mawawa Mâwa-Kiese,
    Membre de l’Alliance Congolaise pour la Renaissance Africaine (ACRA)
    Paris, le 20/02/2017

  3. enfant de Komono dit :

    Sassou se trouve en fin de parcours

  4. ABIGNA dit :

    J’ai sollicité auprès de nos frères avocats congolais de la diaspora d’être solidaires de leurs frères avocats de Brazzaville et de Pointe-Noire; il est temps qu’on arrête cette machine à broyer les congolais au mépris de la vie de ceux qui sont les gardiens de la loi.humaine L’envoyé spécial du pape leur a rappelé une autre loi qui gouverne l’homme et les sociétés lors de la messe qu’il a donné à la cathédrale Saint Anne de Brazzaville c’est-à-dire la loi de l’Amour; la plus noble leçon qu’on puisse donné à des gouvernants dont la hantise première est de tuer les autres à cause des richesses de la terre.Le grand évêque de Meaux Bossuet déclare; qu’il faudrait être aveugle pour ne pas voir qu’il y a une puissance occulte et terrible qui se plait de renverser les desseins des hommes; qui se joue de ses grands esprits qui s’imaginent remuer tout le monde et qui s’perçoive pas qu’il y a une raison supérieure qui se sert et se moque d’eux , comme ils se servent et se moquent des autres. C’est pour cette raison que tous les congolais épris de justice doivent se lever comme un seul homme et dire non à la barbarie. A tous ceux qui collaborent avec ce régime la date est prise. A bon entendeur salut.

  5. LE WEBMASTER dit :

    TOUT PROPOS FAISANT RÉFÉRENCE AUX PHYSIQUES DES PERSONNES OU À CARACTÈRE RACIAL SERONT SUPPRIMÉS.
    PAS D’AMALGAME ENTRE LE BANDIT THIERRY MOUNGALA ET LA DEPIGMENTATION DE SA PEAU .
    Merci de votre compréhension svp.

  6. UNITE dit :

    UNITE dit : Quelle Honte pour cette justice qui traque des innocents, pour couvrir des crimes d’un pouvoir vomi par la majorité du peuple congolais. Essou est dans le viseur de Sassou et ses comploteurs que sont Yoka, Okemba, Oko Ngakal parce que cet avocat a toujours défendu des causes nobles pour ce pays. Les avocats ont compris qu’aujourd’hui Okemba veut briser Essou parce qu ‘Essou a défendu Tsourou, demain il pourra briser certains d’entre eux parce qu’ils ont defendu Ntumi Okombi etc.
    Sassou, Yoka et Okemba ont la mémoire courte, y compris les hauts magistrats qui se cachent derrière Oko Ngakala, pour ne rien dire face à ces ignominies qui se passent depuis 1998 dans le monde de la justice.
    Les faits sont têtus, ce qu’a fait Hitler est su aujourd’hui part tous. Pour un petit pays comme le Congo, on n’ aura pas besoin de décennies pour écrire l’histoire de cette justice, qui est devenue l’instrument de répression des innocents. Maître Essou rejoint le calvaire de ceux qui dans cette maison de justice ont vécu les affres des magistrats qui frappent sur instructions de ce pouvoir criminel. Vivre un calvaire parce qu’on dit le Droit est préférable à une corruption destinée à servir ou blanchir un dictateur.

  7. Le nul qui veut savoir dit :

    Etre du mauvais coté de l’histoire peut briser votre carrière à l’avenir; on peut beau être brillant dans son domaine professionnel mais il suffit d’un penchant politique en faveur d’un pouvoir opprimant le peuple, ceci vous fera classer dans les oubliettes. Thierry moungala a beau être brillant et sorti de l’école de la noblesse d’UDR-Mwinda d’andré milongo, il est déjà classé sur la liste noire de l’histoire du Congo, à l’image d’henri lopes, Théophile obenga, taty loutard…et bien d’autres brillants intellectuels congolais dont les actions politiques nous font douter de leur moralité du fait qu’ils ont participé dans l’oppression du peuple. Alain mabanckou étant certes jeune fait la vraie fierté de ces écrivains nobles; pour moi c’est le victor hugo congolais ou si vous voulez le jean malonga ou le thycaya u tamsi rénové. Ces frères avocats des barreaux de Brazzaville sont pour la plupart dépendant du système à tel point que leurs actions ressemblent à un coup d’épée dans l’eau.

  8. David Londi dit :

    En effet, dans ce pays le respect des droits humains et celui des procedures judiciaires sont à repousser aux ides de mars. Une fois ce constat fait, il est parfaitement inutile de disserter sur la bonne ou mauvaise application de la loi au Congo. Le tyran a privatisé toutes les institutions de l’État pour les utiliser à sa guise. Encore une fois il est inapproprié de vouloir appliquer des procédures démocratiques dans une dictature. Toute la loi est dite selon la volonté du dictateur. Tort ou raison, circulez il n’y a rien a voir.

    L’embrigadement de tous les corps constitués est la principale source d’oxygène de ce régime. L’action de Sassou est essentiellement orientée vers la communauté internationale où il trimbale son corps de dictateur dans l’indifférence totale dont la dernière sortie honteuse la plus retentissante est son expulsion par Trump des États-Unis. Son Graal c’est la reconnaissance par cette communauté de ses talents de faiseur de paix infatigable. Alors, il continuera à gesticuler avec les pseudo-procédures judiciaires pour chercher a légitimer ses assassinats et son hold-up électoral.

    Aucune institution ne sera légale au Congo a partir du moment où la loi mère est frappee d’illégalité. Nous sommes dans une dictature pure et dure « cfativore » qui doit nous doit nous donner des idées de lutte dont la matrice est la mobilisation des femmes et hommes de ce pays. Mobiliser c’est donc pousser Sassou à multiplier le coût d’entretien des forces répressives par un facteur qui ira croissant au fure et à mesure que la mobilisation va s’amplifier. Faire augmenter les coûts c’est aussi porter des coûts au dictateur.

  9. Etumba dit :

    Moi, j’aime les faits. Les faits, rien que les faits.

    Sassou se fait humilier par Trump. Son gang de barbares profitent d’une visite, annoncée de longue date, des amis de Makaya Paulin pour fomenter une attaque Armée à la maison d’arrêt de Brazzaville. Résultat: des paisibles citoyens venus voir leur camarade ( Makaya Paulin) se retrouvent en prison et donc privés de leurs libertés et droits.

    Me Essou, avocat de Tsourou, se retrouve, par hasard à la maison d’arrêt pour voir une autre personne, voilà que l’on veut l’attribuer la mort de celui-ci après avoir tenté d’accuser d’abord Franck Mbani qu’oko ngakala disait être la dernière personne à voir Ntsourou en vie.

    Entre moungala et oko ngakala, il y a une personne qui ment ou les deux mentent comme d’habitude.

    Bref, il faut méditer avant d’aller rendre visite à quelqu’un dans cette maison d’arrêt de peur de ne plus en ressortir libre, voir vivant.

  10. VAL DE NANTES dit :

    Au risque de me répéter sur ce site , alors les BATEKES ONT FAIT QOUI ,,,,????
    Attention cette question vous sera reprochée , par votre progéniture …
    FAUT IL TOUJOURS VOUS GRIMER EN VICTIME EXPIATOIRE SASSOUISTE EN CAS DE CRIMES,,,,,???
    ALLEZ VOUS TOUJOURS VOUS ONTSOULISER ,,,,???;
    la seule SOLUTION qui vous reste , c’est de ntumiser votre comportement pour un minimum de respect …..

  11. Nsilulu dit :

    VAL DE NANTES, vous avez raison, il faut prendre exemple sur Ntumi, qui n’a pas les moyens de se défendre et se cache prétendument au milieu de la population dont il se sert comme bouclier humain.

    Il est le seul résistant qui amène la guerre dans sa maison, et laisse massacrer son peuple, mais bénéficie de l’aura messianique qui le fait passer pour un sauveur.

    Plus, il y aura des morts, mieux, sa côte montera chez les illuminés.

    VAL DE NANTES, je vous suggère d’aller ramasser tous ces corps mutilés du Pool, de les donner à un féticheur ndzobi, pour essayer une attaque mystique contre les mbochis.

    Autrement, votre progéniture vous le reprochera.

    Vous êtes d’une rare intelligence.

  12. Kuna dit :

    Le silence assourdissant du Parti des Coupeurs dr Têtes autrement dit le PCT est pathétique, lamentable et inquiétant. Comment ce Parti peut ce complaire dans cette attitude passive sans réagir aux multitudes violations des droits humains. Comment ce Parti peut il continuer à soutenir l’insoutenable, défendre l’indefendable? A ce stade le PCT tient bien son nom de Parti de Coupeurs de Têtes. Marien Ngouabi au Secours ceux qui ont hérité de ton PCT après t’avoir liquidé sont devenus fous, etourduscoar les milliards volés au détriment du peuple. Marine reviens vite reprendre ton PCT

  13. Front-Makoko dit :

    Nsiloulou, front- 400-Platinum vous irait mieux, pour l’authenticité patate.

    De l’autre côté, les crabes et les escargots parlent de l’évolution des institutions. Le PCT est voie de devenir le Parti des Coupeurs de Tékés!

  14. OKOMBI BIAYENDA dit :

    La semaine africaine du 21 février 2017 rapporte, dans sa rubrique « coup d’oeil en biais », les propos d’un membre du gouvernement sur l’arrestation de Maître Ludovic Désiré Essou. Il dit que  » l’avocat était la dernière personne à avoir vu encore vivant le détenu Marcel Ntsourou. » Etre le dernier à avoir vu une personne ou parler avec elle est il motif d’arrestation hors les normes juridiques en vigueur dans ce pays? Mais là n’est pas mon problème. Je voulais simplement vous rappeler que cette même formule avait été utilisée il y a 40 ans aujourd’hui. Le cardinal Emile Biayenda assassiné par les hommes de sassou nguesso en1977 était la dernière personne à ètre reçue par le président assassiné. Le motif du meurtre d’Emile Biayenda en plus de son appartenance ethnique c’était l’éliminer immédiatement d’autant que Marien Ngouabi en annulant la reunión qu’il avait avec le prelat à l’Etat major lui avait revelé que le ministre de la défense donc sassou nguesso l’avait informé que un de ses officiers ( Yves Motando) était bléssé au champ de tir et se trouvait dans l’hotel mistral. Lieu ou Ngouabi est mort assassiné.Entrele 18 mars 1977 et le 22 mars 1977il ya bien 3 jours au milieu. Ces trois jours étaient essentiels Biayenda était une personne reflechie et qui analysait. Il avait compris que lorsqu’on appelait le president hors de l’Etat major s’etait pour l’assassiner. Et il savait qui avait appelé le président au téléphone.L’Abbé Badila était informé de tout cela par le Prelat avant sa mort. Ce meme scenario est celui qu’on voit aujourd’hui l’avocat est parti voir son client comme d’habitude et certainement Marcel Ntsourou lui a livré des informations précieuses sur les douleurs du poison qui gagnait son corps et sans doute de sa mort inminente et voilà Maitre Essou aux arrets. Comprenez cela en parallele avec le drame Biayenda.

  15. KOO' NGOH dit :

    @VAL DE NANTES

    Bravo pour la question…
    Oui, il faut dire les choses de façon claire et en faire ressortir tout haut tel qu’on en pense tout bas.
    Oui, QUE FONT LES TEKE?
    Et j’ajouterai: Que fait DZON? Que dit DZON? Que dit le roi des TEKE? Que fait le Front 400?
    DZON, ne va t-il pas encore prendre a pieds le chemin de Libreville pou aller a Paris?
    Tout le monde sait dans ce pays que le politicien congolais se base d’abord sur sa tribu et que le reste des tribus ne sert que d’accessoire. Le pouvoir est et a toujours été perçu comme un gain tribale. Ça ce n’est un secret pour personne.
    Avez-vous entendu les Mbochi, réunis en groupe ou en association régionale ou nationale, décrier publiquement sassou et ses malversations? Non et Non!
    A titre individuel, un Mbochi voulant prouver son intellectualisme et cherchant a se démarquer de l’illogisme qui se fait montre dans sa tribu et sa région incarnées actuellement par sassou, peut déclarer ceci ou cela pointant du doigt le mal sassou et sa gouvernance assassine. Mais en tant que tribu, en tant qu’organisation, en tant que région, un Mbochi ou les Mbochi considère le pouvoir actuel comme le leur.
    Il faut en dire et en clamer tout haut. Pourquoi le cacher alors que le ressenti tribale de chacun le prouve?
    Le pouvoir au Congo, c’est d’abord l’affaire de la tribu qui se reconnait dans une région géographique donnée. Le pouvoir au Congo est perçu d’abord comme étant une émanation tribale. Point n’est besoin de foncer la tête dans le sable comme les autruches.
    Et donc la question qui se pose tout bas et que je clame tout haut (a l’instar de VAL DE NANTES) est toujours la suivante: Que font les TEKE et la région des Plateaux avec leur roi devant sassou et ses actes?

    KOO’ NGOH

  16. Hallo hallo dit :

    Marcel Ntsourou ou le cruel destin d’un maître chanteur…..
    Le colonel Ntsourou aurait proféré des menaces « en teke »contre le régime de 8% , lors d’un anniversaire, devant un parterre d’invités semble t-il acquis à sa cause.
    Pffffffffffffffffffff. .. … foutaise!
    Ntsourou est passé de simple commandant à colonel en moins de 5 ans. D’abord nommé lieutenant colonel par feu André Milongo, puis colonel par le seul président démocratiquement élu Pascal Lissouba. Malgré cette ascension fulgurante, il avait trahi Pascal Lissouba pour rejoindre la rébellion du nord(guerre nord/sud oblige)
    En 1997, il envahit pointe/noire avec l’aide de l’armée angolaise, il pille le trésor public et contrôle totalement pointe noire. S’il voulait être président, à humble avis, c’est ‘est à ce moment là qu’il devrait retourner la situation à son avantage.celui qui a l’argent, il a le pouvoir. Rien à faire, aucune ambition personnelle, son problème c’était la chasse aux bakongos.
    En 20ans, de bons et loyaux services à son maître, il restera colonel comme l’avait nommé Pascal lissouba. Par cruauté son maître a préféré le sacrifier que de le nommer général d »opérette. Un témoin clé dans l’affaire des disparus du beach à emporté des secrets dans sa tombe.
    ÉTÉYA YO

  17. Mabiala Manganga dit :

    Ne chercher pas l’erreur,
    Sassou est l’erreur il a veut faire porter le chapeau à d’autres. Depuis quand une visite s’effectue dans une cellule ? Thierry Moungala, un criminel en devenir ne peut que tenir de tels propos, si il doit grimper les hautes branches de l’Oyocratie (Association de sanguinaires).
    Sassou se sait fini. Mais, Thierry Moungala ne le sait pas encore. Il le saura un matin au réveil.

    Tokotounana

  18. e dit :

    éh oui mon cher Hallo Hallo, ainsi fini tous les traîtres à la nation; c’est vrai que la mort de Ntsourou semble être une situation rentière pour certains groupements politiques; mais au-delà de la mort de la personne humaine auquel il faut compatir, reconnaissons que Monsieur Ntsourou est parmi les grands traîtres de la nation, avant qu’il ne se ravise. la voie du peuple, c’est la voie de Dieu. Seul le pouvoir de Lissouba était de Dieu, car il émanait de la Conférence Nationale Souveraine; oui, c’est le peuple qui avait élu Lissouba, même si par la suite, le PCT s’est facticement attelé à fabriquer les artifices de désaveux de son pouvoir pour le qualifier de dictateur. Eh bien, c’est la vérité qui arrive lentement, mais sûrement par l’escalier pour mettre à jour sinon à nu toutes les œuvres du Satan à la « longue queue » qui a dominé sur tous les esprits à cet époque: Ntsourou l’a reconnu et l’a regretté et il est mort; Okombi l’a reconnu et attend son sort; et beaucoup d’autres l’ont fait et continu à le faire en sourdine, ils vont y passer. Voilà notre mal; la Conférence National Souveraine avait été notre seule planche de salut: « Plus Jamais ça! » C’était la voie du peuple et elle raisonne toujours au tréfonds de nous; personne ne l’a écouté, on a pris les armes, parce que l’on voulait le pouvoir pour le Nord, rien que pour le Nord. Mais vous n’avez rien vu encore. Tous ceux qui ont participé à ce complot pour « dessaisir le pouvoir des mains du peuple » périront comme ceux qui ont déjà précédé, et que les esprits éclairés connaissent bien (je ne les cite pas, car le peuple connait bien ses ennemies) périront d’une mort certaine avant 2020. Beaucoup de tête vont tomber « Y COMPRIS CELLE DU GRAND SATAN à la longue queue », oracle du Seigneur. vous relirez cet oracle.

  19. Référence Compliquée dit :

    Par exemple,

    Qui était ‘chef’ d’état major des armées pendant la traque et l’assassinat du capitaine Pierre Anga?
    Quelqu’un peut-il nous le rappeler?

    Pensez bien, réfléchissez très bien!

  20. Céline la première Dame dit :

    Certains feraient mieux d’apprendre à l’avaler comme moi, pour ne pas prendre la queue du diable au mauvais endroit.

    Cessez de rabaisser le niveau du site en étalant la médiocrité à la face du monde.

  21. Jean OKOMBA dit :

    « Marcel Ntsourou ou le cruel destin d’un maître chanteur » a écrit quelqu’un plus haut dans ce site. Eh oui, qui vivra verra. Le président Lissouba peut aujourd’hui se frotter les mains. Ni Ntsourou, ni Okombi Salissa, ni le général Jean MMMokoko ni d’autres encore qui sont tenus en lèse par Sassou Nguesso n’avaient rien compris. Ils avaient oublié que se battre contre Lissouba c’etait se battre contre les intérêts du Congo. Et voilà, où se trouve vos amis français pour lesquels vous vous battiez inconsciemment pour leurs intérêts pour remettre illégalement sassou nguesso le facilisateur du pillage des ressources congolaises aux étrangers? Tout ce paye ici bas dit le proverbe. Ce théatre qui se joue dans notre pays depuis bientòt de 5 ans, nous revele qu’on ne peut pas jouer avec le sang des innocents et rester impuni. Tous ces gens cités ici ont en quelque sorte touchés ou fait couler le sang des innocents pour le pouvoir et leurs intérets immédiats. Hier c’était Blaise Adoua, aujourd’hui c’est Marcel Ntsourou qui rejoint ces enfants, ces jeunes, ces femmes ces hommes vieux et vieillards arrachés de ce monde par leur cupidité et le gout de se mettre toujours au service du colonisateur qui continue de violenter les africains par ces representant vetus de peau noire.Et voilà comment le colonisateur que vous avez servi en mettant le désordre dans notre pays pour installer son représentant vous lacher dans la gueule du lion. Diawara était un homme comme vous, mais vous avez oublié que c’est sassou nguesso qui l’avait abattu! Ngouabi, Emile Biayenda, Massamba Debat étaient des hommes comme vous, vous avez oublié que c’est ce meme Sassou Nguesso, qui l’a fait assassiner pour le pouvoir! Kimbouala Kaya. Barthelemy kikadidi,FX Katali, Pierre Anga étaient des militaires comme vous, vous avez oublié que c’est toujours sassou nguesso qui les a faits tuer pour le pouvoir! Auxence Ikonga, et de nombreux compatriotes sont morts à cause de la soif du pouvoir de sassou nguesso et vous n’avez jamais compris la mechanceté de cet homme au service de elf et maintenant de total. Et voilà qu’il vcous tue comme des mouches, vous pleurer par ce que l’intelligence vous fait defaut. Quand sassou nguesso tuait les autres vous pensiez qu’il ne pouvait pas faire pour vous. Et voilà nous en sommes. Qui vivra verras. Les esprits des congolais que vous aviez fait assassiner sont maintenant à l’oeuvre et personne cette fois ci n’échappera. Il faut d’abord que vous passiez avant sassou nguesso ne vous suive.Le sang des martyrs congolais est maintenant à l’oeuvre.

  22. VAL DE NANTES dit :

    UN VRI AMI c’est celui qui vous fit des vérités .LUDOVIC ESSSOU un ami d’enfance de OUENZE VIVANT RUE NVOUTI PRES DE MIADEKA ;on s’est vu , il n ‘y a pas longtemps , je me garde des détails pour raison de sécurité , car nous n’étions pas seuls .
    D’où ; ma question lancinante , tel un cheveu dans la soupe …….
    ALORS LES BATEKES ON FAIT QOUI ??????
    ON NTUMISE LE COMPORTEMENT OU ON VA CONTINUER A L’ontsouliser ;;;;,,,,,???
    ONTSOU TUA SEMBLE T IL MARIEN ;;;;
    et ESSOU TUA TSOUROU ….signé SASSOU TOUJOURS …….

  23. Didier Juste Alemat Koussikana dit :

    Bonnes observations Mr Jean Okomba.Ces gens là avaient oublié ces faits dont Sassou Nguesso reste jusqu’à preuve de contraire l’auteur ou le commanditaire. L’acte 278 de la CNS signé de Monseigneur Kombo Ernest , le dit sans equivoque.Alorsque par notre intelligence, nous avons compris à la lumière de l’histoire de notre pays que sassou nguesso est un criminel patenté et nous lui avons unanimement refusé de présider aux destinées de notre pays, en le chassant du pouvoir par les urnes en 1992, c’était ces gens comme les ntsourou qui profitant de leur situation de militaire ont pris les armes pour renverser un régime légalement et légitiment constitué.Ils pensait qu’ils se battaient pour un Moïse et ils oubliait que sassou nguesso, la personnification du diable sur terre était véritablement la couleuvre qu’ils avalaient pour la cacher dans leur ventre. Et la voilà qui refuse de sortir de là et commence à vous détruire de l’intérieur. Que chacun asume ses responsabilités face à ses choix! Et Mr Okomba là bien dit dans son texte plus haut tant pis pour ceux -là qui avaient fait revenir ce monstre qui connait le gout du sang humain et fait couler beaucoup de sang et de larmes des congolais. Comme ont dit les conséquences éduquent mieux que les conseils, vous qui n’avez rien compris, laisser sassou nguesso vous dévorer un a un. Que ceux qui continuent à gesticuler pour ce régime comme les Pierre mabiala, lezin Thierry moungala le sache aussi. Ce faux boulot que vous exercez contre la population civile vous sautera aux yeux demain. Seul le parti congolais des tueurs (PCT) a le secret et sait le moment propice pour vous atomiser.

  24. MONIMAMBU dit :

    Jean OKOMBA, en 1993, sous le pouvoir de Lissouba, Ntsourou, Okombi ou Mokoko, n’étaient pas aux commandes des engins qui pilonnaient nos quartiers.

    Les habitants de ces quartiers ne représentaient pas les intérêts français qu’il fallait, mais bien les congolais qui étaient censés être sous la protection de la force publique.

    Le président, Lissouba, d’autant plus élu démocratiquement, est responsable du chao qui a régné durant sa présidence, dans la mesure où il n’a pas été à la hauteur des obligations de sa fonction, dont le fait d’assurer la sécurité des congolais.

    Dans ce contexte, il est compréhensible que des personnes déçues par ce pouvoir puisse faire des choix anachroniques, que l’on peut apprécier come l’on veut, mais bien assumés, et quelquefois regrettés par les acteurs concernés.

    Je peux comprendre que des hommes qui n’étaient pas au pouvoir après la CNS puissent se tromper de choix. Mais, il revenait au pouvoir en place d’avoir une bonne analyse de la situation et d’anticiper la capacité de nuisance d’un individu qui maitrisant les réseaux de la France-Afrique, qu’il n’a pas hésité à utiliser pour revenir aux affaires.

    C’est donc une mauvaise lecture de voir analyser la situation en termes de défenseur des droits des congolais et de ceux des français, dans la mesure où Lissouba aussi a bénéficié des mêmes réseaux pour financer sa compagne électorale.

    Ce ne sont pas les intérêts français sont à l’origine de notre e servitude, mais plutôt notre incapacité à pouvoir rassembler les congolais au tour des objectifs communs, quelque soit le prix, dès l’instant il s’agit d’agir pour le bien être de tous les congolais.

    Il faut également se poser la question de savoir si le positionnement de Lissouba par rapport à ELF était le fait d’un contexte budgétaire ou un véritable élan patriotique

    Des personnes qui se focalisent sur des questions subsidiaires ou ne peuvent établir la hiérarchie des priorités feraient mieux d’aller pleurer des chapelles de gourou que de venir débattre sur les intérêts des hommes qui ont le sens de l’anticipation et de la gestion rationnelle des priorités.

  25. Bulukutu dit :

    La monnaie relève de la politique.

  26. Jean OKOMBA dit :

    Mr: MONIMAMBU Merci pour tes remarques sur ce que j’ai écrit. Mais je pensé que vous ne comprenez rien dans les conflits politiques qui ont secoué notre pays ou qui secouent encore aujourd’hui malheusement les pays africains anciennement colonies de l’empire français.Je sais qu’avec les écrits publiés sur les crises africaines et surtout sur l’affaire Elf vous pourriez bien comprendre au dela des faits qui se présentent à nous les grands enjeux qui se cachent derrière, mais hélas comme tout africain qui agit par émotion et très peu par la raison vous ne faites pas sufisamment d’effort pour saisir nos vrais problèmes. Mais sans faire la publicité je vous conseille de lire intellectuellement le livre publié par MrYizahak Koula, Petrole et violences au Congo Brazzaville. Les suites de l’affaire Elf, Ed. L’harmattan Paris 2006, pour se rendre compte des turpitudes de ces hommes armées au service non du peuple congolais mais des lobby français. Vous parlez bien de 1993 et vous avez oublié les mutineries des années 1991 et 1992. Où a t-on vu qu’un coup d’etat vise le premier ministre et non le president de la republique. N’en vous déplaise je ne comprends pas à la lumière des réélations faites à la CNS sur la personnalité sulfureuse, perverse et crimogène de Sassou Nguesso que Mr Ntsourou par exemple ait très vite oublié que c’est Milongo qui a fait de lui lieutenant colonel et que c’est le président Lissouba qui lui a promu au grade de colonel , le tiout dans l’espace de 5 ans. Ntsourou lui même l’avait reconnu le 3 mars 2012. Eh bien mon cher Monimambou, je te pose une question qu’est ce que Marcel Ntsourou aujourd’hui dans le frigo a gagner de Sassou Nguesso qu’il a fait revenir au pouvoir? Pourtant ni de près ni de loin il a été responsable des explosions de mars 2012 et voilà le calvaire qu’il a vecu avant sa mort. Non soyons sérieux dans nos choix. Sassou Nguesso est mauvais et il a fait plus de mal aux familles que du bien. Aujourd’hui les enfants de Ntsourou grandiront sans leur père comme de nombreux enfants congolais que sassou nguesso pour le dieu pouvoir a sacrifié leurs pères, est ce une bonne chose.Ntsourou est mort aujourd’hui et peut etre d’autres demain pour avoir mal fait leur choix. Choisir Denis Sassou Nguesso comme comapagon de route c’est à vos risques et périls. Et si on a oublié cela après la mort de Diawara, Marien Ngouabi, Katali François Xavier, Pierre Anga et Jean Pierre Tsystère Tchicaya, tant pis pour vous. Du moins la mort dans la cellule de la Maison d’Arret de Brazzaville il ya 6 jours seulement vient rappeler encore l’etat pervers d’un fou qui tue facilement pour son pouvoir. Et ce que j’ai voulu dire c’est fuire Denis Sassou Nguesso comme on s’éloigne d’une personne atteinte du virus Ebola.

  27. Nganongo Ruffin dit :

    L’extremiste Jean Okomba tu dois encore longtemps suffrir pour nous produire des analyses bidons.Le président Sassou Nguesso que vous taxer de tout et de rien est un hommes très très humain mais qui n’aime pas le désordre. C’est pas parce que des gens l’ont Aidé à se proteger contre les obus de Lissouba qu’on doit leur laisser de faire tout ce qu’ils veulent. Le Congo de Sassou Nguesso n’est pas la cours du roi Peto. De toutes les façons lorsque le président Sassou était attaqué par les aubevilois et cocoye de Lissouba en juin 1997, il n’a jamais appelé ni Marcel Ntsourou, ni Okombi Salissa, ni encore les batékés pour l’aider dans cette guerre. Ceux qui sont venus combattre à ses côtés sont venus d’eux mêmes et personnes ne les a appelé. Alors s’il y en a ceux qui croient que tout leur était permis qu’ils arrètent. On ne blague pas avec notre pouvoir.Ntsourou est mort, il sait pourquoi, en quoi sa doit ètre ton problème? tu es son parent? Arretez cette compagne contre le président Sassou. Congo Liberty ne devrait pas publier les postes des gens comme vous autres et de tous ceux qui sont contre le pouvoir du Général Sassou. Et surtout n’oublier pas comme le dit Machiavel que les situations comme celles qui sont arrivées à Marcel Ntsourou font partie des moeurs politiques. C’est pas à moi de vous apprendre cela. Au lycée ceux qui ont lu Jean Paul Sartre ou qui observent le monde politique ne pourront jamais refuter ce que je dis ici.Prenez donc votre mal en patience, le pouvoir de Sassou Nguesso que vous vilependez à la place publique est un pouvoir éternel.Que celui qui ne comprend pas cela se jette dans la mer comme l’avait prevenu le vieux Lissouba

  28. MONIMAMBU dit :

    Mon cher Jean OKOMBA,

    Merci pour votre réponse qui se veut contradictoire, mais en réalité conforte mon analyse sur les différents événements connues par notre pays.

    Ce que je voulais, c’est la tendance des congolais à vouloir se focaliser sur l’accessoire, à défaut de pouvoir contextualiser les faits historiques.

    Parler de réaction par émotion, c’est implicitement avoué le fait de ne pas pouvoir s’approprier la sémantique utilisée dans mon commentaire, quand je parle de hiérarchisation de priorités.

    Vous avez osé affirmer que « se battre contre Lissouba revenait à se battre contre les intérêts du Congo.

    J’ai donc voulu démonter l’argumentaire qui voulait personnifier les intérêts du Congo à travers Lissouba, tout en considérant Sassou comme la pire catastrophe naturelle du Congo.

    Le but recherché dans mon commentaire n’est certainement pas de nier l’influence de la France dans nos pays, mais de faire comprendre que celle-ci a déjà échoué dans l’histoire, quand elle était confrontée à des hommes ayant un esprit patriotique et poursuivant un objectif commun : la libération de leurs pays.

    Au Congo, dans le contexte du pouvoir de Lissouba, je vous repose la question de savoir si les négociations engagées avec ELF étaient motivées par un contexte budgétaire défavorable ou répondaient elles à un programme politique bien élaboré, prenant en compte les risques encourus et la capacité à faire face à toute éventualité avec l’adhésion de la quasi-totalité de la nation contre un « ennemi commun ».

    En répondant à cette question, vous finirez par réaliser que le camp en face sait anticiper nos faiblesses et jouer sur nos divisions, en utilisant les esprits pervers et machiavéliques dont le modèle par excellence n’est autre que Sassou.

    Donc, vous pouvez lire autant de livre que vous voulez, si vous ne disposez pas d’un recul nécessaire pour replacer les choses leur contexte, vous finirez comme tous ceux qui tapent sur le passé de Ntsourou, plutôt que de se focaliser sur les véritables enjeux qui motivent ses assassins.

    La France a été en Indochine, en Algérie ou au Sénégal. Mais, vous verrez que dans ces pays, l’esprit patriotique a prévalu sur les intérêts claniques et les objectifs secondaires.

    Mais, au Congo, sans appropriation de la pyramide des priorités, vous continuerez toujours à passer à coté de l’essentiel et à crier au néocolonialisme, sans pouvoir observer objectivement votre environnement immédiat, ou venir au secours à votre voisin, sous prétexte qu’il aura collaboré avec votre ennemi.

    Et, quand le feu atteindra votre case, vous n’aurez plus le temps de regretter le fait de n’avoir pas porté secours au voisin.

    Il n vous restera que vous yeux pour pleurer, car, ceux qui savent anticiper connaissent la chute et vous attendent au tournant.

  29. Ebémbé ya Doula dit :

    Mais bien sûr, c’est seulement bien et approprié de « taper » sans réserve ni autre forme de priorité sur Kolélas et ses relatifs virtuellement désignés. La formule « tékéniènne » de cette ‘noble’ vertu lambinante dans la douleur, ne trouvant son adéquation au finish que pour une certaine catégorie d’individus, quoique plus sales que les eaux de Madoukou Tésékélé.

    On lirait certainement aujourd’hui autres choses des plus calomnieuses, des mêmes lamentables auteurs habituels, si c’était en instance Robert Poaty Pangou qui aurait trouvé la mort, même naturellement… Sans le moindre doute.

    C’est toujours plus facile de jouer au libéro le lundi matin, après le match du dimanche, la veille!

    Avec vos 2 petits poids, 3 mesures, nonobstant ceux-là qui ont légendairement bien porté Les fardeaux assassins des mbochis, vous souffrirez toujours de beaucoup de crédibilité.

    Hélas, nul n’est dupe, à commencer par Jacques Okoko. Au lieu de dire simplement, faites maintenant, même tardivement!

Laisser un commentaire