LES (BA)-SUNDIS ET LEUR SENS PATRIOTIQUE DANS L’ANCIEN CONGO OU KOÔNGO DIA NTOOTELA

Les Sundis sont une des composantes du peuple Koôngo qui, aujourd’hui occupe l’Angola, le Congo-Kinshasa, le Congo-Brazzaville et le Gabon.

Etymologiquement parlant le nom Sundi dérive du verbe sunda, sundama, sundika, sundumuka lequel verbe qui, en dépit de ses variantes, tend à décrire la condition de l’être qui, d’une manière ou d’une autre, cherche à affermir son existence, son univers ou son environnement.

En effet groupe de renom dans l’histoire du royaume Koôngo, les Sundis seront réputés pour leur audace, leur courage leur habileté et leur passion pour les métiers d’ordre industriel comme le travail des métaux, en l’occurrence l’exploitation du fer et ce, à l’effet d’aboutir constamment à l’amélioration des conditions de leur existence.

De par leur tempérament les Sundis vont jouer un rôle pratiquement de premier plan dans la construction du royaume Koôngo. Dans son ouvrage publié en 1591 « Description du Royaume de Congo et les contrées environnantes », Pigafetta rapporte que la province de Sundi :

« …est la plus proche de la capitale du Congo, nommée San Salvador. Elle tient le premier rang et est en quelque sorte le domaine patrimonial de tout le royaume de Congo. Aussi est-elle toujours gouvernée par le fils premier né du roi et par les princes à qui est destinée la succession du royaume, comme cela se fit au temps du premier roi chrétien…De nombreux seigneurs relèvent du gouverneur de Sundi. Les habitants commercent avec les régions voisines, vendant et troquant du sel, des étoffes de diverses couleurs, importées des Indes et du Portugal, des coquillages qui servent de monnaie. En échange, ils reçoivent des étoffes de palme, de l’ivoire, des peaux faites de feuilles de palmier, qui sont fort estimés dans ces régions. »

Pigafetta (F.), Lopez (D.), 1591, « Description du Royaume de Congo et des contrées environnantes. » Traduite de l’italien et annotée par Willy Bal Louvain 1963. P.66.

Dans le même ordre d’idées, Pigafetta relève qu’on trouve à Mbanza Sundi :

« diverses espèces de métaux et c’est surtout le fer qui est beaucoup recherché par les habitants de cette province parce qu’il est utilisé dans la fabrication de divers outils nécessaires et utiles à l’Homme. » Pigafetta in « Description du Royaume de Congo » Op.cit Ibidem.

C’est chez les Sundis que l’on rassemblera le plus grand nombre de forgerons dans le Congo ancien et qui, par leur savoir-faire contribueront au renforcement de la puissance de la royauté.

Dans le Congo ancien, le forgeron est un illustre personnage et comme le rapporte Georges Balandieur maître du fer, du feu et de l’eau, créateur des armes et des outils, le forgeron est :

« détenteur d’un pouvoir qui l’assimile aux chefs ( et il peut être l’un des leurs), ainsi qu’aux prêtres et aux magiciens (ce qu’évoque son titre de nganga lufu). Il est soumis à de nombreux interdits ; il dispose de « protecteurs » spirituels particuliers ; il peut éloigner les menaces insidieuses comme les armes résultant de son industrie éloignent l’ennemi. Sa magie, nécessaire à tous et en premier lieu aux gardiens du pouvoir politique, est bénéfique. »

Le terme courant qui le désigne est, observe à juste titre Georges BALANDIER, issu de ngangu qui comporte des acceptions multiples : intelligence, don, adresse ; et tous deux semblent avoir la même racine que le nom nganga appliqué au prêtre et au magicien, qui signifie étymologiquement : celui qui a la capacité de faire. »

G. Balandier in « La vie quotidienne au royaume de Kongo du XVIième au XVIIIième siècle », Hachette 1965, P.100.

Dans l’ancien Congo, Mbanza Sundi, le pays des Sundis est l’espérance du pouvoir royal, la voie de la relève, celle qui, en toutes circonstances, doit effectivement répondre sans défaillance aux attentes successorales du pouvoir royal dans le but d’assurer son endurance, sa stabilité, sa bonté et sa noblesse.

A dire vrai Mbanza Sundi apparaît dans la philosophie de Mbanza Koôngo qui consiste en un développement perpétuel de l’être, comme étant le principe même de l’immortalité, de la continuité de « l’Etat royal ». C’est comme si la stabilité de Koôngo dia Ntootela dépend, entre autres, d’une bonne gouvernance de Mbanza Sundi qui, somme toute, apparaît comme le principe même de la loi vitale, de sa raison d’être et de son épanouissement.

Rudy MBEMBA-DYA-BÔ-BENAZO-MBANZULU in « Le Muntuïsme base de la philosophie du Royaume Koôngo », Editions Ices 2013, P.68.

C’est dire que le développement des deux Congo, de l’Angola, du Gabon voire de toute l’Afrique centrale passera inexorablement par la foi ou l’espérance en une vie meilleure et qui ne pourrait être si l’être ou le Muuntu ne manifeste guère son endurance, sa force d’esprit dans toutes ses entreprises quelles qu’elles soient.

C’est ce qu’on appelle dans le Congo ancien sunda, sundika, sundumuka ou sundama, ce qui veut dire, en réalité donner le meilleur de soi dans une entreprise de transformation pour être mieux ou meilleur demain qu’aujourd’hui.

TAATA NDUENGA

Diffusé le 13 février 2018, par www.congo-liberty.org

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29 réponses à LES (BA)-SUNDIS ET LEUR SENS PATRIOTIQUE DANS L’ANCIEN CONGO OU KOÔNGO DIA NTOOTELA

  1. Anonyme dit :

    Merci Taata Nduenga de cette note historique sur les peuples des Suundi, maillon important dans l’ancien Royaume de Koongo. Chaque peuple représente une spécificité qui helas, echappe souvent a l’homme poilitique. Si le Suundi s’est illustre dans la forge, le vili dans le courtage, le koongo dans entrepreneuriat ( G. Balandier écrivait a propos des koongo: donnons-leur une portion de terre et ils la transformeront en verger, potager, et autre en peu de temps), ce sont des indices qui peuvent permettre de déceler dans chaque région des spécificités qui, une fois reunies rendront le pays plus fort. Dommage aujourd’hui le clan est prioritaire en dépit de la gangrène qu’il peut renfermer

  2. David Londi dit :

    Merci pour ce rappel. Ce n’est pas par la soustraction des pans entiers de l’Histoire du pays que l’on construit une nation. Elle est faite de l’apport de toutes les composantes qui composent le pays.

  3. Anonyme dit :

    Alors là Tâ Nduenga, votre article est une déclaration de guerre. C’est encore chez BDK que vous avez trouvé votre inspiration?

    Gabio, attaque! Attaque, Gabio ! Tu le mords au mollet. Non, au bras. Lol!

    Treve de plaisanterie, merci pour ce récit tâ Nduenga.

    Si je peux me permettre, il faut peut-être mettre une carte montrant les limites de la province la plus septentrionale du royaume avec ses voisines. De cette façon Gabio ne viendra pas nous raconter sa vie et son histoire du Cfco qui sort du Mayombe en direction de Brazzaville.

  4. Anonyme dit :

    Parmi nous, y a-t-il quelqu’un qui peut nous faire une présentation sur les origines des populations actuelles vivant dans la Likouala et la Sangha?

    J’aimerais savoir plus sur cette partie du pays. Qui sont-ils? D’où viennent ils? Pourquoi ce sont-ils établis là? Quels sont leurs us et coutumes?

  5. Gabio dit :

    Anonyme, tu as vraiment ete atteint au plus profond de toi en decouvrant que tes ancetres sont arrives en Angola en provenance du Kassai a partir du 12e siecle et au Congo a partir du 20e siecle, Le fameux royaume qui s’etendrait sur toute l’Afrique n’etait qu’un reve que tu crois vrai et que tu vis comme si c’etait vrai. C’est de la paranoia dont souffre BDK et tous ses disciples comme toi et Tata Ndwenga.

    Tata Ndwenga peut raconter tout ce qu’il veut, ca n’engage que lui. Mais parler de l’ancien Kongo et du nouveau Congo, comme si les 2 pays Congos actuels etaient une continuite du royaume des kongos, c’est de la malhonnetete intectuelle caracteristique de BDK et de ses eleves kongologues du genre Tata Ndwenga.

    Le blanc a fait une distinction claire: KONGO et CONGO. Kongo avec K represente une tribu située sur une petite partie de l’Angola et au bas-RDC, avec bien sur une diaspora partout dans le monde, y compris au Congo-Mfoa ou certains, notamment ceux qualifiés de laris depuis les annees 70, chantent aussi haut que les oiseaux sauvages a la recherche des partenaires de reproduction. Tout ca pour qu’on dise qu’ils sont kongos, donc ils ont une identite. Anonyme et Tata Ndwenga sont ce genre des personnes a la recherche d’une identite.

    CONGO est le nom de deux pays crees par les blancs au 19e siecle pendant que le royaume kongo, une structure creee par les portugais pour mieux circonscrire les esclaves, n’etait plus qu’un souvenir lointain referencie dans les livres des esclavagistes. Les CONGOS s’etendent de l’ocean jusqu’a l’interieur des terres, regroupent differnts peuples qui etaient jadis sujets des differents royaumes ou chefferies, kongo, teke, louba…

    Le mot NGO preexiste l’arrivee au 12e dans le bassin du Congo des migrants kassaiens devenus kongos il y a environs 8 siecles. Vos ancetres ne se nommaient pas kongos lorsqu’ils etaient encore au kassai. Le nom kongo, ils l’ont acquis dans le bassin du Congo, probablement en reference au mot NGO utilise par les anciens bantous qu’ils ont trouves sur place a leur arrivee a partir du 12e siecle apres JC. Mon cher, sache que le 12e siecle, c’est 4200 ans apres l,installation des premiers bantous dans le bassin du Congo, en l’occurence les tekes. C’est durant cette periode qu’ils ont nomme les rivieres, forets et savanes du Congo, depuis la vallee du Niari jusqu’a la limite nord de la cuvette. Ne cherche pas de polemique a propos du terme limite nord, si tu veux une meilleure explication, n’hesite pas de me demander.

    Ngo, la panthere etait le symbole des habitants du bassin du Congo plusieurs milliers d’annees avant que les kongos n’existent meme.

    Tenter de faire passer le Congo, pays cree par Makoko et de Brazza a la fin du 19e, pour une nouvelle version d’une petite structure creee par les esclavagistes portugais et nomme royaume kongo, c’est de la fraude intellectuelle,

    La carte en jaune incluse avec la publication confirme bien que le royaume en question etait entierement hors du Congo Mfoa actuelle.

  6. Gabio dit :

    Comme le mot kongo qui n’existe que depuis quelques siecles, le mot LARI n’existe que depuis une quarantaine d’annees. Avant ca, il n’y avait que le LALI qui lui est teke du Pool depuis des milliers d’annees. Au temps de Matsoua,, il n’y avait pas le mot lari, tout comme avant l’an 1200, il n’y avait pas du mot kongo. D’ici la, vous allez nous pondre des articles sur les laris qui seraient presents en RDC et en Angola depuis des siecles et qui auraient eu un royaume tres puissant avec comme capitale Kinkala. Tata Ndwenga inventera ensuite une definition ethymologique des mots lari et kinkala. Il dira que LARI vient du mot kongo LAALA que les blancs auraient mal ecrit en LARI.
    KINKALA quant a lui sera kongolo-ethymologiquent explique comme suit: les envoyes du roi Joao IV venaient capturer les NKALA dans la riviere ngabandzoko pour chacun de ses repas du dimanche. Il aimait tellement le crabe au piment qu’il nomma cette capitale du royaume vassal des lari, Kinkala. Ca sera la prochaine publication de Tata Ndwenga, un grand historien, docteur en kongologie de Bundu dia Kongo

  7. mwangou dit :

    Tout en gardant la mesure, j’aurais souhaité que Gabio nous explique plus calmement ce pan de l’histoire, avec méthode, pour l’histoire. Les informations qu’il parait distiller me semblent suffisamment dignes d’intérêt; mais balancées comme elles le sont de cette manière, ça créé plutôt la confusion.
    En effet, jusqu’à présent, s’il existe des écrits sur le royaume du Congo que beaucoup d’historiens africains ont validés, je citerai le téké RDC Elikia M’Bokolo, le burkinabé Ki Zerbo, le mbochi Ndinga MBo, etc., il y a peu de références écrites sur l’histoire des peuples dans cette zone de peuplement avant 1500. Et lorsqu’on remonte à 1200, alors, mr Gabio, l’histoire du Congo aurait à gagner si vous avez attaqué « tata Ndwenga » et Anonyme par la méthode même prétendument scientifique.
    Pour ce qui me concerne, je m’interesse à cette question depuis des années, et c’est vous qui m’apprenez qu’il y a eu migration d’une partie de la population se revendiquant kongo, depuis le Kassaï. Ne pouvez-vous pas nous en instruire un peu plus?
    Votre référence au mot « NGO » qui serait la composante essentielle autour de laquelle s’est construit le concept « Kongo », avec l’explication un peu lapidaire que vous y donnez, aurait tout à gagné si seulement vous vous étiez donné la peine de comprendre le désarroi qui est celle de tout ce monde qui s’est fourvoyé dans les écrits des esclavagistes…Alors je repose une question que j’ai déjà posé sur un article du genre précédent où vous nous apprenez que « le kongo est arrivé au Congo, à la faveur de la construction de la voie ferrée », ces travaux ayant créé un tourbillon aspirant une main d’oeuvre jusque de l’autre côté du fleuve nommé par les colons » Congo » : Quel est le nom originel local de ce fleuve qui porte un nom qui sur le plan phonétique, s’apparente au mot kongo? quel sens du mot ‘kongo, ou peut-etre ‘koo ngo’?
    Je ne suis pas adepte de BDK. J’ai cependant du respect pour ce groupe qui a fait et continue de faire des recherches sur l’histoire des peuples noirs. Il y a peu de diplômés qui ont le courage de mener à ces dépens, financièrement et même physiquement, de telles recherches. Mr Gabio, si vous êtes un africain vrai, vous devez avoir du respect pour ce groupe. Faites vos recherches et partagez les avec la communauté mondiale, et on vous applaudira. Mais, je puis vous dire, qu’étant moi et téké, et musundi, tout ce que vous dites là m’intéresse, mais la légèreté avec laquelle vous le dites m’indigne. Si votre père téké vous a dit des choses sur les kongo et leur migration au Congo en terre téké, il y a les écrits du colonel Baratier qui existent et qui donnent suffisamment de récits sur les populations locales à l’époque en rapport avec les travaux du chemin de fer. Bref!
    Mon père était né en/vers 1910. Ancien cheminot. Il m’a dit qu’il parlait déjà le lari à sa naissance…Son pére était téké; cependant il n’avait pas eu l’occasion de pratiquer la langue avec beaucoup d’aisance, vu qu’ils avaient migré très tôt, de la zone téké de Kimba, à la zone sundi pratiquant le lari vers l’actuel Baratier. ce qui me met mal à l’aise avec les informations que vous apportez sur la question des migrations. Je m’arrête là. mais j’ai encore beaucoup d’anecdotes du genre.

  8. Anonyme dit :

     » Avant ca, il n’y avait que le LALI qui lui est teke du Pool depuis des milliers d’annees.  »
    Ah bon, les Lali sont des teke du Pool? Je croyais qu’ils étaient des cousins des Yaka de Sibiti.

  9. Gabio dit :

    Anonyme, les teke lali vont du Pool au Niari en passant par Zanaga, Bambama, Sibiti, Nsiaki dans la Bouenza. Mbono le sorcier, Mvouba ou Kolelas sont des teke-lali. Ceux des alentours de Brazzaville et de Kinshasa comme maitre Mbemba, Ngobila ou Ngalieme sont des foumou.

  10. LLL dit :

    MWANGOU
    Ci dessous, et entre  »  » la réponse à une partie de tes interrogations. Cette réponse est tirée du projet kongoking. Pour rappel, il s’agit d’un projet qui s’est étalé sur cinq ans (2012-2016), coordonné par le professeur Koen Bostoen de l’Université de Gand, mené en collaboration avec l’Université libre de Bruxelles et le Musée royal de l’Afrique centrale de Tervuren en Belgique, ainsi qu’avec plusieurs autres partenaires associés en Afrique, en Europe et en Amérique du Nord. Il visait d’abord à recueillir des données nouvelles en archéologie et en linguistique historique, puis à les confronter entre elles et avec les données d’autres disciplines, notamment l’histoire, afin d’apporter une lumière nouvelle sur les origines et le développement du royaume Kongo. Démarche innovante car n’ayant jamais été mise en oeuvre. Il est actuel, l’œuvre bien entendu de Kongologues sous l’impulsion bienveillante d’Anonyme, Taata ndwenga et autres kongologues…dont moi même, LLL et peut être toi, Mwangou, car le soupçon plane déjà sur ta personne.

    Voici donc l’une de ses conclusions :
    « Un des principaux apports de cette démarche linguistique est que malgré son nom, la répartition du groupe kikongo n’est point le résultat de l’essor et la désintégration du royaume Kongo, comme il est communément admis. Ce vaste ensemble de langues étroitement apparentées qui s’étend du Nord de l’Angola (y compris le Cabinda) jusqu’au Sud du Gabon tout en incluant des parties considérables du Congo Brazzaville méridional et du Congo-Kinshasa occidental est considérablement plus ancien que le royaume Kongo. L’ancêtre commun de ce groupe de langues a au moins 2000 ans et il a émergé non le long de la côte Atlantique, comme il a souvent été pensé, mais dans l’intérieur, à savoir non loin du Pool Malebo où se trouvent actuellement les capitales de Kinshasa et Brazzaville. Grâce à la confrontation avec les données archéologiques disponibles, nous pouvons assumer dorénavant que la première expansion de ces langues vers la côte est le corollaire de la première colonisation de la région par des populations bantouphones qui ont descendu le fleuve Congo au moins plus d’un millénaire avant que ne commence à émerger le royaume ».

    Et voici la réponse de nos « immenses » historiens
    Ngaliemo
    @LLL croit venir impressionner en faisant une extrapolation d’un projet de recherche sur le royaume kongo, partant d’une méconnaissance de la période précédant l’arrivée des portugais, pour tirer des conclusions qui reprennent les théories du Bundu Dia Kongo. Et, comme pour toute personne évoluant dans un univers très sensible à la victimisation, il présente ceux qu’il ne peut contredire par des arguments pertinents au personnage de Sassou Nguesso pour tenter de rallier à sa cause les victimes du système tyrannique. Malheureusement, ce ne sont pas des clichés, ni les méthodes clientélistes ou démagogiques qui viendront occulter la réalité observée sur le terrain, des recherches menées depuis plusieurs siècles sur les mouvements migratoires des différents peuples africains, particulièrement ceux de l’Afrique centrale. Donc, il n’y a aucun fait nouveau qui viennent contredire tout ce que nous avons avancé comme argument, malgré les tentatives de ceux qui ont du mal à admettre leurs origines, soit téké, soit de la RDC ou du nord de l’Angola. En RDC, il y a aussi des chercheurs:

    Jules Ngoyo
    @Anonyme,
    Commencez par faire vos propres recherches en procédant par une analyse comparative, plutôt que de vous appuyer sur des éléments comme ne nom de Loubomo donné à l’époque de Ngouabi, où les approximations de @LLL qui déforme les objectifs de Kongoking. Dans ce projet dont l’aboutissement reste incertain, il est question d’une démonstration des origines communes des langues utilisées par des peuples bantous. En bon Kongologue, il remplace bantou en kikongo pour situer les origines de la langue a plus de 2000 ans. C’est donc une association malhonnête des théories du Bundu dia Kongo avec un projet qui n’a rien à y avoir. De plus, dans ce projet, il est bien spécifié que l’on ne peut pas étudier l’histoire du royaume Kongo indépendamment de celle des royaumes avoisinants, dont le Tio, Loango…Si vous étiez un bon intellectuel, vous auriez commencé par relever ces incohérences et cette tentative d’escroquerie de la part de @LLL. Essayez de vous élever au delà d’un niveau humoristique comme celui des inconnus (Legitimus, Bourdon, Campon) qui disaient dans un sckech que la première ville arabe traversée par le Paris Dakar était Marseille, parce que on y trouve une forte présence maghrébine.
    Il faut chercher au delà des apparences pour découvrir la vérité.

    Réponses :
    Il est amusant que ceux qui nous bombardent d’auteurs matin, midi et soir, sans doute pas pour impressionner (Ils ont bien entendu dépassé ce stade infantile) mais pour nous sortir de notre ignorance crasse, m’accusent, pour avoir présenté la recension d’une étude que j’ai découverte sur le net, de vouloir impressionner ! Naturellement, il n’y aurait aucun fait nouveau dans cette étude de kongologues. Ce serait donc 5 ans d’études de perdues pour rien d’après notre immense historien, tout ayant déjà été dit par les auteurs qui les ont précédés. Je laisse aux internautes le soin de juger pareille affirmation.
    Jules Ngoyo, c’est la malhonnêteté incarnée, le voleur pris la main dans le sac. Avec un culot sans pareil, il affirme sans ciller, que dans le texte ci-dessus, j’aurais remplacé le mot « bantou » par « kikongo », tentative d’escroquerie conclut-il qui n’étonne pas du kongologue que je suis. Il suffit aux internautes de consulter le lien ci-dessous (et je le recommande fermement) pour se convaincre du mensonge éhonté du gaillard. Le texte a été repris tel quel
    http://libeafrica4.blogs.liberation.fr/2017/09/kongoking-pour-une-nouvelle-histoire-du-royaume-du-royaume-du-kongo/
    De telles méthodes sont des méthodes de voyous. Mais, pourquoi s’étonner ? Il a appris à bonne école : celle de l’UJSC puis du PCT. Ainsi, son modèle, Sassou, peut il affirmer face à caméra : « au Congo, il n’y a pas de prisonniers politiques ». C’est la même logique.
    A la réalité, comme le disent ces chercheurs, leur étude opère un changement de paradigme en ce qu’il établit que le lieu de naissance du kikongo, contrairement à ce qui a toujours été considéré est le Pool Malébo, par brassage des langues des différentes populations bantoues qui y ont vécu, et ce des millénaires avant la constitution du royaume Kongo. Point. Cette étude ne nie par conséquent pas la présence des tékés puisqu’ils appartiennent au groupe bantou ! Ce qui gêne ces messieurs, c’est la présence d’autres bantous que les tékés. Et c’est bien ce que dit Gabio, dans le post ci-dessus où il affirme que les premiers bantous à s’être installés dans le bassin du Congo sont les tékés.
    Ceci ne m’empêche nullement de concéder que les laris sont d’apparition récente au Congo, qu’ils sont un mélange avec les tékés ou autres, ou bien que cette langue soit un créole. Ils sont désormais une réalité anthropologique incontournable et existent par eux mêmes et non par rapport à qui que ce soit. Cependant, comme Mwangou, l’histoire de ma famille maternelle m’incite fortement à plus que relativiser la fameuse date de 1883. Mais bon, ce n’est pas ici le lieu d’en parler. D’autre part, contrairement à ce que raconte un autre tékélogue, Matsoua André Grenard qui n’aura écrit que 4 lettres, précise dans l’une d’elle « Quant à ma chère race lari ». Faire remonter l’existence du mot lari à après Matsoua, c’est du grand n’importe quoi.
    Pour terminer, l’ineffable Jules Ngoyo qui a beaucoup d’humour a indiqué sur un autre thème qu’en 1992, 2 candidats tékés, Lissouba, et Ankoula alias Kolelas, avaient à eux deux rassemblé 70% des voix. Je ne comprends pas qu’il ait oublié Charles David Ganao qui a fait 2,86% de voix au 1er tour….Le Makoko avait donc adoubé 3 tékés. Et qui c’est qui l’a eu dans le baba ? Le juge Okoko pardi !

  11. Gabio dit :

    Interview de Youlou en 1959. Les colonisateurs francais parlaient des jeunes BALALI et rien de LARI ne sort dans les ecrits de ces colons.

    http://fresques.ina.fr/independances/fiche-media/Indepe00082/interview-de-monsieur-fulbert-youlou-premier-ministre-du-congo.html

    Au temps du proces de Matsoua en 1940, on ne voit aucune trace du mot LARI

    http://mediaafrik.com/le-proces-dandre-matsoua-grenard/

    En tout cas, le mot est tellement recent que vous ne tromperez personne avec des histoires d’Angola ou de RDC.

  12. Gabio dit :

    Aujourd’hui, 70 ans plus tard, les descendants de Mpiaka et de Malela sont les LARIS de Kinkala, pres a donner leurs tetes en echange d’une reconnaissance en tant que KONGO a part entiere. Connaissez-vous un Malela ou un Mpiaka de nos jours qui n’est pas lari, donc KONGO?

    Il faut aussi noter l’absence de CHEF DE TERRE SOUNDI dans les archives coloniales concernant le passe du Pool. Les soundis, immigrants venus recemment de la province de Nsundi au bas RDC n’ont jamais ete chef de terre au Pool. Toutefois, des leur arrivee dans la region de Mpangala, ils ont ete bien recus par les tekes. Certains soundis se sont tekinises en se balafrant pour esperer une integration rapide dans la societe d’acceuil. Voila pourquoi dans la region de Mpangala, la langue soundi ressemble au teke lali, memes mots, memes expressions, en tout cas rien a voir avec le soundi original qu’on trouve encore vers Kimongo.

    Mwangou, Bundu Dia Kongo (BDK) est une organisation messianique qui ne vit que de l’imagination fertile selon laquelle le Kongo serait au dessus de tous. Tout ce qu’il dit est biaise par cette imagination indemonstrable par les faits. Les recherches de TATA NDWENGA vont dans le meme sens. Il a tendance a attribuer au kongo l’origine de ce qui est bantou en general comme les mots des langues bantous. Comme dans ce texte ou il tente de semer la confusion entre KONGO et CONGO en jouant sur la phonetique de ces deux mots differents. C’est de la malhonnetete intellectuelle.

  13. Jules NGOYO dit :

    @ LLL nous revient avec les symptômes du génome de l’insulte après plusieurs jours de préparation d’une répondre, avec une logorrhée qui témoigne manifestement d’un manque de culture.

    Pour mieux situer les choses, il convient de partir des fameuses recherches kongoking auxquelles il fait référence, sans y comprendre grand-chose.

    La linguistique bantou remonte au linguiste allemand Wilhelm Bleek (1862-1869).

    D’autres travaux ont été réalisés à la suite par Meeussen (1965), Schadeberg (2003), Nurse (2003) ou particulièrement par le professeur Malcolm Guthrie dans les années 40 regroupant les langues bantoues en 15 ou 16 zones géographiquement représentées par des lettres de l’alphabet latin de A à S.

    Sur le plan anthropologique, des recherches ont également été menées, par de nombreux archéologues (Gramly 1978, Gramly et Rightmire 1973, Rightmire 1975, Lwanga 1976, Brauer 1978 cités par Kanimba 1986) dont les fossiles font remonter l’arrivée des négroïdes au sud du Sahara à des époques proche du néolithiques….

    Nous pouvons aussi citer les travaux réaliser par des institutes de recherches belges ou français, depuis la période coloniale, comme France qui, en 1937 créa des institutions chargées de l’organisation de la « science coloniale ».

    Tout le monde, sauf @LLL connait les travaux de recherches réalisés par l’ORSTOM, devenu l’IRD aujourd’hui.

    Donc, un projet d’étude financé par l’union neutropénie, pour semble-t-il faire un travail de recherche jamais effectuée ne peut impressionner que celui qui n’a jamis parcours des livres d’histoire.

    Pour revenir à l’article de TAATA NDUENGA qui conforte l’idée de la falsification de histoire par les kongologues, je constate malheureusement que ce projet kongoking fait la différence entre l’espace utilisation du kongo et la situation géographique du royaume kongo

    Les recherches de Kongoking situent bien Mbanza Sundi en en RDC et Mbanza kongo en Angola.

    Voici un extrait !
    « L’histoire et la localisation précise des autres anciens chefs-lieux kongo en République Démocratique du Congo (RDC), tels que Mbanza Nsundi, Mbanza Mpangu et Mbanza Mbata, demeuraient très vagues, même si les sources cartographiques et écrites anciennes témoignaient de leur existence. Toutefois, le projet KongoKing n’a jamais pu obtenir les permis nécessaires pour faire des fouilles dans l’ancienne capitale du royaume Kongo ou même pour étudier un quelconque autre site lié au royaume en Angola.»

    Ce dernier point démontre la contradiction que l’on peut observer dans article de TAATA NDUENGA , qui surligne la priovince de Sundi en jaune pour englober une partie du Congo Brazzaville.

    En même temps, TAATA NDUENGA cite Pigafetta qui confirme que la province de Sundi est la plus proche de la capitale du Congo, nommée San Salvador.

    Il faut aussi noter que Pigafetta a écrit sur le royaume Kongo à partir des récits de Duarte Lopes, un marchand portugais qui s’était effectivement rendu au royaume et avait recueilli des témoignages plus ou moins fiables de habitants.

    Cette erreur peut être admissible à l’époque de Pigafetta où il n’y avait pas de satellite ou Google., mais pas de nos jours où l’on peut bien mesurer la distance entre le Nord de ‘Angola et le Congo Brazzaville.

    Il y a aussi des témoignages des missionnaires qui viendront contredire les récits de Pigafetta, la principale source de gourou kongologue TAATA NDUENGA sur sa connaissance des contrés lointaines du royaume kongo ou de ce que lui aurait rapporté Duarte Lopes.

    J’espère contribuer à enrichir le catalogue d’insulte de @LLL, étant donné qu’il n’a pas le temps les moyens de se procurer de la bonne lecture pour sortir d’une ignorance poussant à l’agressivité et à la victimisation.

  14. Anoninyme dit :

     » Les recherches de Kongoking situent bien Mbanza Sundi en en RDC et Mbanza kongo en Angola. »

    Oui, Mbanza Sundi, I.e. le chef lieu de la province la plus septentrionale se situait bien dans l’actuel RDC. Mais cette province n’englobait-elle pas le pays Manianga, à cheval aujourd’hui sur les deux congo actuels?

    À moins de nous dire que Mbanza Sundi marquait la frontière avec le pays Téké, je ne vois pas la pertinence de votre argument.

    Dans le pays Manianga de la RDC, il n’y a aucune trace des Téké tout au long de la frontière nord du Congo central d’avec la République du Congo. De ce côté de la DRC, tout est Kongo. Ce sont ces kongo que les colons belges et français ont séparé avec leurs frontières. Autrement, c’est la continuité d’un même peuple de part et d’autres de la frontière jusqu’à la rencontre des Téké et kongo vers la région de Brazzaville.

  15. Jules NGOYO dit :

    Anonyme alias Vincent LLL tente de trouver une porte de sortie avec des arguments peu fiables.

    Cessez d’être paresseux en attendant que l’on vous apporte tout sur un plateau et apprenez à faire des recherches et des analyses comparatives.

    Le projet Kongoking, bien financé pour faire du déjà vu, part des hypothèses de recherches préexistantes pour situer mbanza sundi en RDC, tout en reconnaissant l’existence de mouvements migratoires Kongo depuis l’arrivée de l’expedition du Kasaï venue occuper les terres des ovimbudu pour créer mbanza Kongo.

    Pour mieux connaître les mouvements migratoires Kongo, il faut aller plus loin dans la recherche.

    Voici un ouvrage écrit par un Kongo qui vous explique le processus de migration et d’occupation des territoires par les sundis et les yombe, vili…, de Lendo Makunga, confrontation avec la culture yombe.

  16. Anonyme dit :

    Ngoyo
    Tu ne dis rien. C’est toi qui est dans le mur. Tout Kongo sait que la capitale de la province du Sundi était et est dans l’actuel Congo-central. Mais là n’est pas le problème. Le Sundi s’étendait au-delà du Manianga du Congo actuel. Mbanza Sundi ne veut pas dire le Sundi. Ce n’est que sa capitale

  17. Gabio dit :

    Jules NGOYO, ne perds pas ton temps avec ces disciples de BDK qui revent d’une supposee grandeur du passe dont ils sont les seuls a connaitre et a ecrire des articles et des theses a longueur d’annees.

  18. Anonyme dit :

    Gabio ,
    Le débat ne fait que commencer et tu veux fuir? Non! Ça ne va pas se passer comme ça. Nous avons tout le week-end pour débattre arguments contre arguments. Nous sommes même ouverts aux arguments du genre  » frontière nord là où le Cfco sort du Mayombe « .

    Il faut assurer quand on veut débattre avec des moulins à vent. Enfants, on disait à l’adversaire quand on voulait se battre :  » olingui etumba, zala na pema « .

    Nous ne sommes qu’aux échauffements. Le match n’a pas encore commencé. Aussi, don’t go away, comme disait Larry King dans son émission Larry King Live.

  19. Bulukutu dit :

    Ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire. Aussi, j’aimerais si c’est possible, connaître vos sources africaines sur les questions relevant du royaume kongo.

  20. Jules NGOYO dit :

    @Anonyme,

    Ayez le courage de faire votre coming out comme @mwangu qui a fini par reconnaître des liens avec les tékés, face à la force des arguments irréfutables et concordants avec des recherches ou les réalités sur le terrain.

    Prenez aussi le temps de lire la version de écrite par les zaïrois ou les angolais.

    Voici la délimitation du royaume Kongo selon les angolais.

    Il est borné :

    – Au nord par le fleuve Congo

    – Au sud par la rivière Kwaza

    – A l’est par la rivière Kwango

    – A l’ouest par l’océan atlantique

    Il occupe le maritime de la RDC (Bas-Congo et l’Angola)

    2. SOURCE D’INFORMATION

    C’est grâce à la tradition orale selon VANSINA, les écrits des premier s voyageurs et missionnaires : Romano, Francisco, Covassi et Duarto Lopez, les données archéologiques et la recherche linguistique.

    Donc, avant la guerre d’ambouila, le noyau Kongo venu du Kasaï se concentre au sur partie du Bas Congo et le nord de l’Angola.

    Vous remarquerez que certains Kongo sont appelés regressados ou zairenses, parce que les autres groupes ethniques pensent que les Kongo sont venus pour créer leur royaume, certains ont fuit pendant la colonisation et sont revenus après l’independance.

    Lorsque Pigafztta et autres rapportent que la province de nsundi est bornée par les territoires des anziques et yagas, quand on sait que la présence Téké en RDC commence à bandundu et s’etend jusqu’au Pool en passant par la zone actuelle de Kinshasa, on ne peut pas douter du fait que les sundis viennent de la RDC, dans un premier temps pour apprendre la métallurgie chez les Téké(Dupré).

    Donc, si vous avez le temps &Anonyme, allez débattre avec des livres en bibliothèque ou faites un pèlerinage à Mbanza Kongo ou Sundi.

  21. Anonyme dit :

     » Vous remarquerez que certains Kongo sont appelés regressados ou zairenses, parce que les autres groupes ethniques pensent que les Kongo sont venus pour créer leur royaume, certains ont fuit pendant la colonisation et sont revenus après l’independance. »

    Ngoya,
    Vous êtes dans la mystification. Aussi, je me demande s’il faut continuer à discuter avec vous.

    Je vous laisse le temps de corriger l’erreur dans votre propos.

  22. Jules NGOYO dit :

    Un petit moment de détente pour faire plaisir à @Anonyme, en attendant son coming out, voici ce qui dit Muanda Nsemi :

    KONGO est un nom qui appartient à toute la Race Noire Mondiale, car KONGO est le nom qui servait à désigner la Religion Solaire de l’Egypte antique, donc l’ancienne Religion authentique de la Race Noire.


    KONGO est le nom d’un Royaume fondé en Afrique Centrale par de Grands Initiés venus de l’Egypte antique.


    Au Kasayi, dans la périphérie de Bakuanga, il y a un village qui porte le nom de KIKONGO. Donc : KI- KONGO.

    Il vous faut peut-être une perfusion pour réveiller l’esprit téké qui sommeille en vous car les vrais Kongo savent d’où ils viennent, même les regressados ou zairenses.

  23. Gabio dit :

    Anonyme, Tata Ndwenga et le fameux LLL sont des laris, et comme tel, ils sont a la recherche d’une identite en s’accrochant au kongo par toutes les accrobaties kongologiques possibles. Dans la prochaine publication de Tata Ndwenga, ces Malela du 21e siecle nous citeront leurs « MVILA » pour tenter de convaincre qu’ils sont kongos. Noter que la mvilanisation ne fait pas de vous des kongos, tout comme l’attribution forcee de l’etiquette kongo a certains groupes bantous du sud du Congo ne fait pas de ces groupes des kongos. Cet ideal demeure et meurt dans votre imaginaire, les faits sur le terrain ne changent pas au rythme de vos ecrits.

    Anonyme, vas te renseigner aupres de tes grands parents, tu decouvriras que tu n’est peut etre qu’un teke qui s’ignore et qui s’est fait laver le cerveau par BDK a travers ses disciples comme Tata Ndwenga. Si tes parents te disent qu’ils sont proprietaires de terre a Kinkala et qu’ils s’appellent Nkouka, Mbemba ou Mampouya, je te dirais de virifier qui tu es reellement malgre ton nom a consonnance supposee kongo. Les tekes du Pool se nomment aussi Nkouka comme Nkouka bateke a Bacongo. Le meme nom devient Nkoua dans les plateaux et Nkou dans l’extreme nord des plateaux chez les gangoulou

  24. Anonyme dit :

    Ngoyo
    Tu es un farceur, comme on disait dans notre enfance. Lis mes échanges avec Ngaliemo et tu comprendras que ce que tu écris ci-dessous est 80% ce que je lui disais à propos de la frontière entre les pays Kongo et Téké.

    « Lorsque Pigafztta et autres rapportent que la province de nsundi est bornée par les territoires des anziques et yagas, quand on sait que la présence Téké en RDC commence à bandundu et s’etend jusqu’au Pool en passant par la zone actuelle de Kinshasa, »

    Souviens-toi quand je lui ai de Kazangulu ( Kongo) et Nselé et Maluku (Téké) comme ouest entre les deux pays, sans oublier le pays Ntandu à l’est. La crête à partir de Kazangulu traçait les limites avec le pays Téké de l’autre côté du fleuve. Après avoir cela, voilà depuis plus d’une semaine, que tu viens reconnaître la justesse de mon propos.

    Vous êtes ces noirs qui croient tout ce que le blanc dit même sur votre propre histoire. Tchadi mingui. Tu es comme Gabio.

    Par ailleurs, ne réduisez pas les habitants du Pool aux seuls Laris. Le Pool cest plus que les Laris dont la majorité vivent au carrefour des pays Téké et Kongo. C’est là où je vous trouve malhonnête intellectuellement tout comme vous insinuez qu’en Angola les Kongo sont des regressados ou zairesnes sans situer le contexte de ces appelatons ethnicistes de la part du mpla. En utilisant ces termes tu veux manipuler les gens alors qu’il n’y a aucun lien avec l’histoire glorieuse du peuple héroïque Kongo. Les regresados sont tous les angolais revenant dans leur pays après l’exil suite aux mauvais traitements sous la colonisation. Quant à l’appellation zairesnes c’est une invention xénophobe, ethniciste du mpla contre son propre peuple d’origine Kongo. Tu dois avoir honte d’employer de tels termes qui promeuvent la xénophobie, l’ethnicisme. Je disais à Gabio que je ne serais point étonner d’apprendre qu’il avait fait ses classes dans les opérations Mouebara et Colombe pour exterminer les Kongo. Voilà que tu es fier d’employer des mots exprimant l’ethnicisme contre les Kongo en Angola.

  25. Anonyme dit :

    Gabio,
    Je suis au poste. Je t’avais promis que les choses ne faisait que commencer. Je suis en live avec toi.

  26. Jules NGOYO dit :

    Courrier hebdomadaire du CRISP
    1960/13 (n° 59)
    Problèmes du Bas-Congo

    En 1482, le Portugais Diego Câo découvre l’embouchure du fleuve Congo, qui sera appelé plus tard Zaïre (du kikongo nzadi, fleuve). Le Royaume du Congo, que les Portugais découvrent à leur arrivée, n’aurait été fondé qu’une trentaine d’années auparavant par des tribus kongo, venues du Kasai par le Kwilu et le Kwango [3][3] M. Soret, Les Kongo nord-occidentaux, Paris, Presses…. J. Van Wing, citant Ravenstein, suggère qu’il n’y aurait eu que trois Rois entre Nimi Lukeni, fondateur du Royaume et Nzinga a Nkuwu, baptisé en 1491 sous le nom de Joâo par les missionnaires portugais [4][4] J. Van Wing, Etudes Bakongo, Bruxelles, Desclée de….

  27. Jules NGOYO dit :

    Extrait de lecture pour Anonyme,

    Le gros de nos efforts s’est porté sur ce que nous appelons les Kongo-Dinga, situés en longitude entre 21°30’et 210 47′ Est, c’est-à-dire entre les rivières Kadzadi (Kasadisadi) et Luka (Kasayi), en latitude, au nord des 7°17′ Sud, autrement dit la frontière entre l’Angola et le Zaïre.

    Administrativement, les Kongo-Dinga constituent une Localité ou une Chefferie – dirigée depuis 1969 par le chef Booko-Nyimi -, ressortissant à la Collectivité Kasadisadi, à la Zone de Tshikapa, à la Sous-région du Kasayi, à la Région du Kasayi Occidental (3). Initialement d’ailleurs, nous croyions avoir affaire à une ‘ethnie’ autonome (BOONE,1973:13-16),mais spontanément les ‘Dinga’ eux-mêmes insistaient pour être rattachés à l’ensemble Kongo.

    Ce nom est d’usage courant dans le ‘Nordeste’ de l’Angola, mais il est également utilisé au Zaïre, spécialement par les Kongo-Dinga et les Lwalu.

    Dans l’ethnographie luso-africaine, on trouve les dénominations suivantes: Cacongos, Kakongos, Cacongo, Tukongos, Tukongo, Bacongos, Bakongo (MESQUITELA LIMA,1964:17; REDINHA,1962:15; FERMINO,s.d.:passim) (25).

    La littérature spécialisée semble ne reconnaître que les Kongo de l’Angola, ceux de la rive gauche du Kasayi (BOONE, 1961,1973).

  28. Anonyme dit :

    Bon, Gabio, j’étais en live depuis ce matin pour débattre. Je dois constater votre absence. Aussi, je dis à la prochaine!

  29. Anonymous dit :

    Les Soninké le font et pourquoi pas les Né Kongo de l’Angola, RDC, Congo, Gabon et de la Diaspora?

    Lu pour vous,
    À Dakar, les Soninkés rappellent leur passé glorieux et la richesse de leurs cultures
    28 février 2018 à 11h21 — Mis à jour le 28 février 2018 à 16h16
    Par Amadou Oury Diallo

    Après Kayes au Mali et Nouakchott en Mauritanie, Dakar est devenue le temps d’une semaine de festivités la capitale des communautés soninkés venues de toute l’Afrique de l’Ouest et au-delà.

    Dakar s’est transformé, du 21 au 25 février, en capitale de la culture soninké. Cette ethnie a l’âme voyageuse a vu sa diaspora régionale, continentale et même mondiale rallier la presqu’île du Cap-Vert pour la 5e édition du Festival international soninké (FISO). La liste – non exhaustive – des pays représentés lors de ce FISO parle d’elle-même : Mali, Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée Bissau et Conakry, Côte d’Ivoire, RDC, Angola, Égypte, France, Espagne, États-Unis…

    Un héritage à protéger

    Pour les initiateurs de l’événement, il s’agissait de rappeler la grande histoire, si souvent méconnue, de cette communauté qui a fondé et dirigé les premiers empires ouest-africains, du Wagadou, l’autre nom de l’Empire du Ghana.

    La langue est la colonne vertébrale de la culture
    C’était d’ailleurs le thème central de cette édition : « Le Wagadou, premier empire africain, hier, aujourd’hui, demain ». Les conférenciers ont mis en évidence le rayonnement de ces organisations politiques sur une bonne partie de l’Afrique de l’Ouest, ainsi que l’héritage culturel qui a imprégné toute les sociétés ouest-africaines, tels que l’apparition des corps de métier, l’organisation militaire ou encore le cousinage à plaisanterie.

    La préservation de la langue soninké a également été au centre d’ateliers qui ont ponctué les trois journées du festival. Un aspect « extrêmement important pour nous », insiste Idrissa Diabira, président du Wagadou Jiida (« Renaissance du Wagadou »), l’Association de la communauté soninké au Sénégal créée en 1985 et maître d’œuvre du FISO 2018. « Chaque année, selon l’Unesco, une dizaine de langues disparaissent. Or, la langue est la colonne vertébrale de la culture », martèle-t-il. La manifestation culturelle a d’ailleurs coïncidé avec la Journée internationale des langues maternelles instituée par l’Unesco.

    Soumaïla Cissé présent

    C’est la Gambie qui accueillera, dans deux ans, la 6e édition du FISO
    Défilés du millier de festivaliers provenant des douzaine de délégations, ballets équestres de haute facture, chants et danses de femmes drapées dans leurs grands boubous indigo – une spécialité vestimentaire soninké -, ont rythmé cette 5e édition du FISO ouverte par le président Macky Sall.

    On notera également la représentation du spectacle sons et lumières Une journée ordinaire à Koumbi Saleh, du dramaturge sénégalais Seiba Lamine Traoré, qui retrace la vie de cet empire.

    Plusieurs personnalités soninkés ont participé à cette 5e édition du FISO, dont Diocounda Traoré, ancien président de transition du Mali ou encore Soumaïla Cissé, opposant malien et ex-président de la Commission de l’UEMOA.

    Adama Barrow, chef de l’État gambien, n’était par contre pas présent. Mais il pourra profiter du FISO à Banjul : c’est la Gambie qui accueillera, dans deux ans, la 6e édition du FISO, après Kayes au Mali en 2011 et Nouakchott en Mauritanie, qui furent les premières villes hôtes de cette manifestation bisannuelle initiée par l’Association pour la promotion de la langue et la culture soninké en France (APLCSF), aujourd’hui présidée par le Franco-Malien Diadjé Soumaré.

    Soninkés et dynamiques d’émigration

    Les membres de la diaspora soninké soutiennent à bout-de-bras les régions dont elles sont originaires
    Au Sénégal, les principaux foyers de peuplement soninkés sont notamment situés dans la vallée du fleuve Sénégal, à Bakel (correspondant à la province du Gadiaga), au Fouta (le Haïré), dans le Boundou (entre Tambacounda et la Gambie) et à Vélingara, en Casamance. Ils sont essentiellement établis dans la région de Kayes, à l’ouest du Mali. Cette région constitue, avec une petite partie du sud-ouest mauritanien, le Guidimakha.

    Ces différents foyers alimentent depuis la fin de la première moitié du vingtième siècle les dynamiques d’émigration soninkés en direction de l’Afrique centrale (vers les deux Congo) et, surtout, vers la France, à partir des années 1950.

    Réputés pour leur attachement aux valeurs fondatrices de leur culture – discrétion, solidarité, respect des anciens, etc. -, les membres de la diaspora soninké soutiennent à bout-de-bras les régions dont elles sont originaires, souvent laissées pour compte par les pouvoirs centraux.

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