Le 13 septembre 2011, suite à une querelle des enfants des familles EKIENA et LOLO, au 26 de la rue Ekomba à Mikalou ( Brazzaville ), et la bagarre de leurs parents qui s’en est suivit, a conduit directement à la maison d’arrêt toute la famille LOLO.
Au mépris de la loi et abusant de la détention préventive, le juge d’instruction près le tribunal de Brazzaville M. ITOUA PRIVAT a incarcéré une fois de plus arbitrairement les frères LOLO que sont Mesmin (30ans) , Godet (34ans) et Giscard (36 ans), sergent de la police.
Depuis l’incarcération des frères LOLO, l’état de santé de Giscard LOLO n’avait cessé de se détériorer et, ses amis, ainsi que ses parents, n’avaient pas ménagé leurs efforts pour alerter les autorités pénitentiaires et judiciaires de la nécessité d’une hospitalisation de Giscard en vain.
Malheureusement quatre (4) mois après son incarcération et à cause de l’autisme des autorités pénitentiaires et judiciaires congolaises, GISCARD LOLO est décédé le mardi 13 décembre 2011.
Sans juger les raisons qui ont emmené le juge ITOUA PRIVAT a incarcéré toute la famille LOLO, nous interpellons les autorités congolaises que les prisonniers comme tous les autres citoyens ont des droits et des devoirs et se doivent d’être protéger par l’Etat qui dans cette affaire a faillit à ses obligations.
Quelque soit la dangerosité d’un prisonnier, lorsque son état de santé l’exige, l’administration pénitentiaire à l’obligation de procéder à une extraction médicale du détenu et selon son profil, lui mettre des entraves « menottes », et sous la surveillance de la police en cas d’hospitalisation.
C’est ainsi que nous tenons pour responsable de la mort de GISCARD LOLO , le juge d’instruction ITOUA PRIVAT qui embastille sans jugement pendant des mois des congolais à la maison d’arrêt de Brazzaville et les autorités pénitentiaires et judiciaires congolaises pour non assistance à personne en danger.
Au moment où nous rédigeons cet article, les frères Mesmin et Godet LOLO sont toujours en prison et ne pourront assister à l’inhumation de leur frère aîné Giscard.
En espérant que cet énième fait divers tragique fera prendre conscience aux congolaises et congolais que seul une démocratie véritable est le gage d’une justice impartiale et non une dictature.
Nous devons nous battre pour mettre fin au régime de Sassou Nguesso, dont cette justice arbitraire est l’incarnation.
La rédaction de congo-liberty présente ses condoléances les plus attristées à la famille LOLO et que GISCARD LOLO repose en paix.
Le 17 décembre 2011 , La rédaction de www.congo-liberty.org