Le vécu de la Congolaise de la Diaspora : les leçons de la conférence-débat d’Afrik’Liboké à Orléans

afrikDimanche 23 janvier 2016, l’association AFRIK’LIBOKE a organisé à Orléans, une conférence- débat sur le thème : le vécu de la femme congolaise de la diaspora, citoyenneté et communautarisme. Une soixantaine d’invités en  provenance  de Paris, Blois, Le Mans et Orléans ont participé à cette rencontre dont le thème et le lieu n’étaient pas choisis au hasard.

Beatrice Toungamani

Beatrice Toungamani

Orléans, pour que Paris, la capitale, ne soit le seul siège  de l’activité socio politique de la Diaspora congolaise en France.

Citoyenneté et communautarisme pour que la congolaise, citoyenne de seconde zone dans son pays d’origine ne soit tentée de reproduire le même schéma en France où les outils de la citoyenneté lui permettent de faciliter son vécu, son intégration ou sa nationalisation.

Parmi les intervenants, des psychothérapeutes, des militantes politiques et associatives, des spécialistes de la gestion des groupes ont exposé au public leur compréhension de la problématique à l’ordre du jour.

Le débat qui s’en est suivi a passé en revue, de nombreuses implications du thème,  comme  le rôle des femmes  et des hommes dans l’éducation et la scolarité des enfants, le peu d’ambition des femmes dans le domaine de la gestion de la cité, le manque d’implication dans le mouvement associatif ou tout simplement l’analyse de certains comportements sociaux tels celui des congolais  et les  ’’doubles foyers’’  .

La salle a passé en revue des notions telles que le communautarisme, l’intégration ou l’acculturation tout en se posant la question de  l’importance  de la langue française dans l’utilisation des outils de la citoyenneté.

Etant donné la complexité du thème de cette conférence-débat à laquelle avaient pris part Madame Valérie Corre,  députée du Loiret ainsi que des conseillers municipaux, l’assemblée a exhorté Afrik’Liboké  à rééditer cette initiative afin de creuser d’avantage la problématique de  l’importance des associations  dans l’acquisition des outils de la citoyenneté.

Madame Valérie Corre,  députée du Loiret

Madame Valérie Corre, députée du Loiret

Que dire de cette première expérience ?

 Sous tous les cieux, la parole est source d’échanges et de liberté. La société civile est le lieu  privilégié de cette parole, le réceptacle   où  les habitants de la cité, de toutes obédiences, de toutes orientations philosophiques et religieuses   se rencontrent, parlent,  échangent en toute liberté.

En tant que citoyens, ils ne sont théoriquement soumis à aucune interdiction, à aucun dictat d’ordre partisan ou politique. Ils sont juste le lieu d’incubation des idées réformatrices de la société avant que celles ci ne soient prises en charge par des partis ou groupements politiques qui les intègrent dans des projets de société soumis à l’approbation ou le rejet  par le suffrage électoral.

Le droit de vote des femmes, le droit à l’avortement systématisé par Simone Weil, l’exigence d’un salaire égal à profession égale ont longtemps été l’apanage de débats dans des cercles de plus en plus ouverts de la société civile avant de devenir  des dispositions parfois inscrites dans la constitution.

En France, la loi 1901 qui organise le champ d’action des associations qui s’en réclament, tout en étant un lieu d’apprentissage de la citoyenneté, permet aussi de relativiser et de calmer  certaines tensions sociales. Lorsqu’un sujet difficile comme celui du  port de signes religieux  à l’école ou celui de la répression juridique des actes tribalistes (espérons le) est discuté au niveau associatif, il est plus facile au politique  de légiférer.  De par leur fonctionnement démocratique, ces associations sont en outre une bonne école pour ceux et celles qui pour demain,  aspirent  à un destin national.conférence orleans

Plusieurs organisations congolaises d’essence politique de la diaspora, ont d’ailleurs bien compris tout  l’intérêt de cette école de formation démocratique pour leurs adhérents. Elles    n’ont pas le droit de se constituer en partis politiques congolais, alors l’association politique est la solution.

Quelques   regrets   tout de même pour cette première conférence-débat.

  • Pourquoi si peu de femmes parmi les participantes dans une ville estudiantine de surcroit ?
  • Pourquoi cette forme d’activité se heurte t – elle à un sentiment qui ressemble à de la peur ou du désintérêt ?

 Au Congo,  il n’existe que trop peu  de lieux organisés où les échanges contradictoires  peuvent se, dérouler sans susciter de la violence, du coup, les idées réformatrices ont du mal à émerger.

Actuellement ce sont les églises de réveil  qui jouent malheureusement le rôle  de  société civile. Les seules  évolutions de la société sont alors du seul ressort des pouvoirs centraux par lois et par  dictats.

Béatrice Toungamani

Présidente

Diffusé le 31 janvier 2016, par www.congo-liberty.org

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7 réponses à Le vécu de la Congolaise de la Diaspora : les leçons de la conférence-débat d’Afrik’Liboké à Orléans

  1. le fils du pays dit :

    Incroyable mais vrai,finalement les noirs de façon générale et en particulier les Congolais ne peuvent pas organiser quelque chose par eux memes.Il faut la présence des blancs qui viennent parler des sujets Congolais parfois ils n’ont jamais mis pieds au Congo.Comment voulez vous avancer alors que vous etes incapables d’organiser une activité sans la presence de vos fameux blancs.Ce sont les memes qui tiennent le peuple Congolais la tete sous l’eau.Franchement,ces semouleux et semouleuses de la france sont maudits.Des vrais incapables de tenir une reunion pour discuter les affaires de leur pays sans la presence des blancs.Vous etes la rasee du monde.

  2. Mwassi dit :

    je pense qu tu n’as jamais été à une réunion de congolais, tu aurais remarqué la non présence fréquente de blanc (comme tu les appelle), en particulier les réunions politiques. Une réunion ou une conférence ne vaut que par rapport à l’exploitation futures de ses objectifs. Une réunion où il est question de mettre les congolais dans la rue n’a pas besoin de la présence de blanc, et quel
    blanc
    En l ‘espèce, concernant un sujet de la société comme celui que je lis, je pense qu’il concerne la France. Pourquoi alors interdire la salle aux françaises blanches. Les congolais… vous étes les premiers à demander la nationalité française et vous voulez toujours être entre vous, il faut savoir
    félicitations à nos soeurs

  3. macktchicaya dit :

    A FILS DU PAYS

    il me semble que vous ne compreniez pas souvent les enjeux du moment , cette conférence se passe où? et quel est l’objectif poursuivit? et de qui on a besoin? Blancs , Noirs ou que sais-je là n’est pas le problème ce qui compte c’est le message véhiculé et à qui il s’adresse et quelle cibles veut-on atteindre,,,,,,vous n’avez pas d’expérience il me semble alors consommez ce que l’on vous donne comme matière,,,,,,,,le brassage de civilisation fait évoluer les mentalités j’ose dire et de fait, discuter avec les personnes d’autres cultures est un point de départ d’un dépassement de soi pour éviter de ne rester que nombriliste. A travers les interventions des autres on y apprend aussi et l’on peut faire évoluer chez nous certains concepts,,,,,,pour ne dire que ce peu de choses

  4. le fils du pays dit :

    Oui,aux deux semoule de paris qui pensent que c’est tout le monde qui souhait ou sollicite la fameuse nationalité française.Continuez a bien répéter les leçons apprises du maitre,genre je ne comprends pas souvent les enjeux du moment.Tout le monde est virtuel sur la toile.Continuez avec votre complexe devant vos maitres.Scrutez les autres communautés de france,les asiatiques principalement s’ils procèdent comme vous.

  5. macktchicaya dit :

    A FILS DU PAYS,

    Dommage que vous ayez un esprit étriqué, que peut-on cacher en occident particulièrement en France des problématiques du CONGO? même à Brazzaville où il est interdit de filmer dans des lieux publics les informations arrivent quand même partout car il y a des satellites aujourd’hui qui captent facilement tout ce qui semble être caché,,,,Vous déplacez le problème en parlant des nationalités que les gens rechercheraient! franchement c’est de la pure idiotie de penser remettre ce débat à ce niveau de bassesse ,,,,j’ose dire être congolais et permettre à d’autres nationalités d’assister aux réunions publiques où se situe alors votre désapprobation? vs avez un problème particulier avec de’autres nationalités en l’occurrence les français? Nul n’est amnésique, de fait les congolais savent bien d’où leur vient le malheur ,,,car l’ennemi du congolais reste le congolais lui même ;commençons par dépasser le tribalisme et demeurer patriote en ce moment là nous saurions comment aller de l’avant,,,,méditez bien ce que je vous dis vous comprendrez la profondeur de l’esprit que je puis avoir,,,,,,votre semoule dont vous me parlez m’est éloignée même si la formule de cette préparation fût une idée de Dalla Graille à l’époque où il était étudiant en France. Ouvrez-vous l’esprit sans vous vendre ni vous prostituez ceci fera votre grandeur,,,,Mandela avait bien fait la paix avec ses détracteurs et oppresseurs,,,voilà pourquoi je parle de contexte puisque nous sommes faibles pourquoi ne pas utiliser les mêmes bourreaux que le pouvoir en place au final gagner sur lui,,,à méditer!

  6. Anonyme dit :

    Zénou au fils du pays
    N’est ce pas par là une manière d’exprimes votre complexe ?
    Serait – ce trop penser que de vous supposer appartenir à la cohorte des personnes qui ne supportent ni les blancs ni les noirs ?
    Par hasard, ne seriez – vous pas un tantinet jaloux des noirs qui refusent tout communautarisme ?

  7. Anonyme dit :

    Lagoun au fils du pays
    A vous entendre j’ai peur que vous ne soyez du nombre de ceux qui au bout de 40 ans n ont pas progresse d un yota
    Ma grand-mère m a gentiment donné ce conseil « si tu vas quelque part où les gens dansent sur un pied tu dois en faire de même »fais attention à toi et prends garde au communautarisme
    A bon entendeur salut

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