Le Sénégalais Mamadou Khassimou Dia a été tué ce matin au Congo

L’hécatombe continue pour nos frères partis chercher fortune au pays de Denis casson Nguesso. Ce dimanche, alors que la série de meurtres -dont a été victime la communauté sénégalaise- a connu un répit, voila que renaît la spirale noire. Un boutiquier sénégalais, établi à Brazzaville, a été découvert mort dans sa boutique. Et le présumé meurtrier a été aussitôt interpellé est actuellement en garde-à-vue à la gendarmerie de Igné.

  Il s’appelait Mamadou Khassimou Dia, ressortissant de Guédiéwaye à Dakar et était commerçant à Igné, une commune d’arrondissement de la capitale congolaise. Ce matin, alors que des témoins ont raconté à Kewoulo qu’une altercation l’avait opposé à un jeune congolais, c’est le corps ensanglanté du boutiquier sénégalais qui a été récupéré par les autorités congolaises. A en croire des témoins, « C’est au PK 45, à la sortie nord de Brazzaville, après la commune de Kintélé que le meurtre a eu lieu. Il a reçu des coups de machette. Ensuite, c’est en cours d’évacuation q’il a rendu l’âme. »

Avec cet énième meurtre, le Congo, dont le dirigeant porte bien les Sénégalais dans son corps, est en train de se transformer en un cimetière pour nos compatriotes. Et bizarrement, tous les cas de meurtres connus au cours de ces 15 dernières années n’ont jamais connu de suites judiciaires. Si la police congolaise réussi, souvent, à mettre la main sur les présumés auteurs de meurtres de Sénégalais, la justice, elle, ne sanctionne presque jamais. La plupart des présumés meurtriers sont souvent relâchés par les juges; aussitôt que les dossiers ont atterri dans leurs cabinets d’instruction. Lire la suite…

Source : Dakarposte.com

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5 réponses à Le Sénégalais Mamadou Khassimou Dia a été tué ce matin au Congo

  1. OYESSI dit :

    C’est connu de tous les Congolais que les cabinets de nos juges d’instruction sont devenus des boutiques à business. Dès qu’un malfrat est présenté à leur cabinet la machine à négociation se mets en place et si vous avez les poches pleines la seule chose à laquelle vous pouvez attendre, c’est d’aller faire un petit tours à la maison d’arrêt le temps que ça se calme pour retrouver votre liberté.
    La machine est bien huilée. Les juges d’instruction travaillent de concert avec les magistrats et le commandant de la maison d’arrêt et chacun a sa part du gâteau.

    Le mode de fonctionnement est connu. Le juge d’instruction vous envoie en taule. Vous demandez une mise en liberté provisoire. Le magistrat vous l’accorde. Le juge d’instruction s’oppose rien que pour faire monter les enchères. Un fois le marché conclu, le magistrat accorde la liberté à la deuxième demande et le juge d’instruction libère en disant aux plaignants que c’est la loi et qu’il ne pouvait plus s’opposer. L’affaire est maintenant du ressort du tribunal. A son niveau l’affaire est bouclée.
    Mais attention vous pouvez rester encore en taule si le patron de la maison d’arrêt n’a pas encore reçu sa part du gâteau. Il s’en fout éperdument que tu sois libéré. Ainsi va le Congo.

  2. val DE NANTES dit :

    Qu ‘attendre d’un farwest ?

  3. Val de Nantes dit :

    Le CONGO ,le comprimé du désespoir , pourquoi y aller ?
    Chers africains ,il est impératif que vous compreniez que ,notre pays n’en est plus un . Ce serait à vos risques et péril d’y chercher l’oseille aux prix de vos vies .
    Quand les fils de ce pays ont fait le choix de l’exil ,il eût été inimaginable que votre présence dans ce pays ne soit sans danger .

  4. Gilet Noir dit :

    Ce dramatique fait divers interpelle au plus haut point les citoyens solidaires que nous sommes. C’est dans cet élan de solidarité nationale que je viens salué la promptitude opérationnelle des enquêteurs de la police, pour avoir oeuvrer dans les plus brefs délais à l’arrestation du présumé coupable. A présent, attendons la suite de l’enquête, pour en savoir d’avantage. S’agit il d’un compatriote, d’un sujet étranger, d’un ressortissant de la RDC voisine ?

    A ce propos, je me souviens encore du comportement plus qu’étrange de la presse dakaroise OSIWA-nisée (la prudence émotionnelle senghoriènne est de mise avec les médias ouestaf sous contrôle anglo-saxon) à l’époque, lors qu’avait été déclenchée l’opération « M’Bata Yaba Kolo ». Voilà qu’un nouveau fléau de type « koulouna » est entrain de terroriser nos chers frères de la communauté ouest-africaine. Maintenant qu’est ce qui motive tellement les pigistes de Dakar déserteurs du Combat contre le FCFA à cibler le Congo en particulier sur la base d’un seul fait divers ? Je ne banalise pas l’acte condamnable, loin de là, je fais usage de la raison hellénique, sans pour autant être un inconditionnel complexé de la Grece antique.

    Ceci dit, y-en-a-marre? de cet incivisme social importé, sur ce point tout le monde est d’accord. Cet incident regrettable rappel les scènes quotidiennes des villes francaises banlieusardes. Je pense au cas édifiant d’une courageuse camerounaise qui a vécue un véritable calvaire, au sein du très huppé kibboutz municipal (pourtant la subversive quenelle chère aux Gilets Jaunes n’est pas au menu des produits vendus dans la boulangerie en question) de Levallois ou Lévi-llois. Que reprochaient alors les commercants et autres immigrés francais au « boulanger » L.Bagbo tombeur de la CPI talmudiste quand il avait décidé de les frapper au portefeuille en les taxant par l’impôt en faveur du peuple ivoirien ? Ces gens commencent à bien faire. Toutefois la réponse immanente ne s’est pas faite attendre, ceux qui doutent d’une telle affirmation n’ont qu’à voir l’état des boutiques défoncés et pillés, sur les Champs Elysées.

    Enfin, je demande aux amis du Sénégal de ne pas pimenter l’actualité brazzavilloise de la sorte. Ils ont plus tôt intérêt à mettre du piment dans la soupe médiatico-CFAïste révolutionnaire qu’ont du mal à avaler les élites néo-coloniales atteintes de jaunisse répressive. Ils ne connaissent pas le passé compliqué de notre pays, Brazzaville n’est pas Ouagadougou ni Tunis ni Paris, les réalités socio-politiques sont aux antipodes. Si les congolais étaient les n’dingariphobes qu’ils décrivent à tort, le nom du Sergent Malamine serait aujourd’hui effacé des pages de l’Histoire. Je précise qu’il était le traducteur sherpa (non pas l’ONG diasporique quoiqu’elle fait aussi partie du même réseau opensocietyste de subversion) du colonisateur franco-italien que nous connaissons.

  5. SAMBA DIA MOUPATA dit :

    Je confirme avoir vécu cette ambiance délétère dans Brazza et les environs . Ingné c’est la partie septentrionale de Brazzaville où règne la milice de sassou appelée DGSP , ces derniers touchent de moins en moins des primes qu’autres fois suite à la crise provoqué par sassou . Visiblement cet acte criminel peut -être attribué par éléments de la fameuse DGSP , car ces jeunes gens sont tous polygames aux multiples enfants et ce climat va s’amplifié d’avantage . Le FMI aux dires de sa directrice générale n’est pas prête à aider les médiocres Mbochis .

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