Alors que la guerre des prix du pétrole est déjà ouverte entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, les deux pays aux réserves pétrolières les plus grandes du monde et capables donc de soutenir une telle hostilité de longue durée, les gros contrats conclus en marge des récentes visites du président iranien, Hassan Rohani, en Europe, notamment en France, du 27 au 29 janvier 2016, parmi lesquels celui avec l’entreprise pétrolière française Total…
, arrangent certainement les affaires des pays développés occidentaux, mais auront sans conteste un impact désastreux sur les économies des pays pétroliers africains au Sud du Sahara qui subissaient déjà dramatiquement, avant ce retour de l’Iran, l’effondrement du marché pétrolier en raison, pour la plupart, de leur forte dépendance à cette seule ressource.
La croissance économique du Congo-Brazzaville, qui caracolait à 6% voire 7% les années fastes, est tombée en une année à moins de la moitié, 3% en 2015, conséquence de la baisse des prix du pétrole, malgré une augmentation de la production congolaise avec l’entrée en production de nouveaux gisements. Les perspectives d’avenir étaient déjà bien moroses, sans la nouvelle donne de la rentrée en scène de l’Iran: toutes les prévisions indiquaient que la dépression du marché pétrolier s’installerait pour longtemps dans le monde.
Au Congo, mais pas seulement, la confiance en l’avenir est tellement ébranlée que les nouvelles explorations et investissements pour le futur sont hypothéqués. Au prix actuel du baril, l’exploitation pétrolière congolaise est-elle rentable? Le demeurera-t-elle encore les années à venir avec non seulement la tendance baissière actuelle du prix du marché due à la surabondance du produit accentuée par l’arrivée sur le marché du pétrole iranien, mais aussi et surtout la guerre des prix que se livrent les deux principaux pays producteurs musulmans du Moyen-Orient sur fond de rivalité islamique chiite-sunnite ?
Les grands majors pétroliers Total, Eni, etc, ne vont-ils pas délaissé le Congo au profit de l’Iran et des autres pays au pétrole de plus de valeur? La rentrée en scène de l’Iran, à la faveur de la levée des sanctions internationales qui frappaient la République islamique, sonne manifestement le glas des espoirs économiques et financiers du gouvernement congolais. Elle est un facteur aggravant de la crise économique dans laquelle le Congo-Brazzaville vient d’être plongé. Et de la crise économique à la crise politique, il n y a qu’un pas. Une crise qui va durer non seulement parce que la morosité du marché pétrolier sera longue, mais aussi et surtout malgré la ferme volonté affichée actuellement par l’Etat congolais de diversifier son économie. Car, les effets des mesures les plus efficaces de diversification de l’économie que l’Etat pourrait lancer aujourd’hui ne commenceront à produire leurs effets de renversement de tendance que dans 8 à 10 ans. Si tant est que le gouvernement décide sérieusement de passer de la rhétorique et des slogans des périodes fastes à l’action.
Face à l’adversité croissante de l’environnement économique mondial, mais pas seulement, le gouvernement de la République devra se montrer plus innovant, plus audacieux et sortir des sentiers battus. Dans un contexte où l’attractivité du pays baissera à cause, entre autres, de la forte diminution des marges de manœuvre financières de l’Etat, il sera non seulement nécessaire de trouver des solutions innovantes pour maintenir et pourquoi pas accroitre les investissements directs étrangers (I.d.e), mais aussi et surtout particulièrement vital d’innover en matière de création entrepreneuriale par les Congolais, notamment les jeunes, étudiants et autres. Le gouvernement devra imaginer des dispositifs innovants pour susciter l’émergence des idées et porteurs de projets locaux, appuyer et accompagner ces porteurs de projets. En bref, l’innovation gouvernementale pour plus de création et plus d’innovation des Congolais.
Sans faire l’oiseau de mauvaise augure, force est de constater que les années à venir seront dures, très dures, non seulement pour le peuple congolais, mais aussi et surtout pour ceux qui seront appelés à gouverner le pays, désormais entré dans une nouvelle République; les longues périodes d’opulence les ayant d’une part, transformé en rentier de l’or noir, développant et exprimant plus la culture revisitée et modernisée de cueillette et d’autre part laminé celle de l’effort et de l’innovation qui sont les véritables moteurs de création de richesse et de croissance solides et durables.
Ainsi, quels que soient ceux qui seront aux affaires dans la prochaine décennie, ils feront face à des défis autrement plus grands que ceux des décennies précédentes. Et le plus important et le plus urgent de ces défis sera sans nul doute de changer leur propre mentalité, leur logiciel mental avant de s’attaquer à celui de l’ensemble du peuple congolais.
TSENGUE-TSENGUE
C’est du tsengue tsengue l’homme qui valait plus que ça .Mais hélas , il est né du mauvais coté .
Le moment semble venu , pour ceux de nos compatriotes à l’instar de ce valeureux compatriote ,qui ont des projets structurants , pour notre pays .
En effet , l’entrée en scène de L’IRAN sur le marché du pétrole , repousse notre pays dans ces derniers retranchements , tel un boxeur sur le point d’abandonner le combat .
A , force d’insulter l’intelligence , notre pays se mord les doigts d’avoir laissé passer , les occasions d’investissements dans les économies immatérielles .
BAKABADIO ES TU LA ?
TSENGUE TSENGUE, en est le parfait exemple .Le ministre du développement industriel dont SASSOU nous privât , pour inconvenance ethnique .
Mon cher frère PATRICK, toute mon estime , je n’ai pas cessé de me référencer , à toi , sur nombreux de mes articles et j’espère toi voir jouer un rôle , à la mesure de tes talents .
Avec l’arrivée , de la vraie république , tous les espoirs sont permis .
En attendant la reaction de Alain nizellé a cer article, laiss-moi pondre ce qui suit:
Le comble est que pour ces gens d’Oyo et associés, même à 5 ou 11 dollars le baril du petrole, ils s’en foutent.
Puisqu’ils prélèvent toujours et toujours leurs « parts ».
Le pays peut s’enfoncer, mais pour eux, la priorité, c » est leurs butains versés par leurs amis de Total et Eni, puis maintainant les chinois.
Ils ne vont plus mettre le trop d’especes en Suisse ou à Paris.
Ils les enfouis dans leurs villas au Congo et maintainant au Portugal et en chine.
Tout cela prendra fin un jour.
Maintenant que Mokoko est sorti l’idc et Frocad ne faites plus les CONS, l’heure est trop grave.
Mettez vos égos de côté et trouvez un accord tous ensemble pour balayer cette sale dictature.
Val, tu parles de projets structurants, tu vas trop loin.
T’as le compatriote du chemin d’avenir sur l’attache?
Lol!
Il vaut dire que sa menace l’économie française, car notre pétrole c’est la propriété privée de la France c’est pour cela que la ta France tiens a tous les coups de maintenir le criminel sassou au pouvoir
le chemin d’avenir au Congo selon la France avec leur candit favori aux élections.
http://www.zenga-mambu.com/fiche.php?id=5435