LE PERPETUEL CALVAIRE DES RETRAITES DU CONGO

Par Dieudonné ANTOINE-GANGA

Ces derniers-jours, j’ai été témoin des scènes et spectacles désolants et déshumanisants devant les agences de la CRF et de la CNSS où les retraités étaient appelés à se faire recenser jusqu’au 20 octobre 2023, au plus tard. Oui des retraités qui, après avoir durement travaillé, sont allés à la retraite qu’ils pensaient être une retraite bien méritée et ipso facto dorée.

Tous étaient là, fatigués, assis qui, dans des fauteuils roulants pour handicapés avec leurs walkers, d’autres avec des bâtons en guise de cannes de fortune ou avec des cannes-béquilles et d’autres encore affalés sur des chaises mises à leur disposition sous des chapiteaux. Leurs visages ridés et amaigris reflétaient non pas le bonheur d’être retraités ou la placidité, mais la misère, la pauvreté et l’inquiétude du lendemain. Un véritable spectacle désolant, triste et morbide.

Les uns, tout en se rappelant les souvenirs d’antan, se partageaient, solidarité oblige, des bananes, du pain des ignames, des cacahuètes ; du moins tous ceux qui pouvaient en avoir. Les autres, attendant d’être appelés, bayaient aux corneilles ou somnolaient la bouche entr’ouverte où pouvaient s’engouffrer des mouches, des moucherons et d’où dégoulinait lentement de la bave.

Dans ce groupe, l’on trouvait aussi beaucoup de malades victimes de diverses pathologies comme l’asthme, les rhumatismes aigus, l’hypertension, le diabète morbide, la prostate, des hémiplégiques, etc. Tous étaient accompagnés soit par un fils, soit par un neveu, soit par un frère qui, tous les aidaient à se mouvoir. Malgré toutes ces pathologies, ils « prenaient la vie du bon côté », si vie il y avait encore pour eux, pauvres retraités maltraités.

Même si « la vieillesse est un naufrage » dixit le Général De Gaulle, nos retraités en sont les exemples vivants ou si vous voulez, la caricature. Jusques à quand notre Etat les laissera choir dans la misère, à l’automne de leur vie ? La misère à propos de laquelle, le père Joseph Wresinski a affirmé : « La misère commence là où sévit le non-respect des droits de l’homme. La misère n’est pas une fatalité. C’est une maladie du corps social, condamnée à disparaître. La misère est l’œuvre des hommes et seuls les hommes peuvent la détruire. La misère est une violation des droits de l’homme et une atteinte à la dignité humaine. La lutte contre la misère est un devoir sacré fondé sur le respect de l’égale dignité de tous les êtres humains. Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, il faut s’unir pour la combattre, la refuser et résister à l’inacceptable. »

De son côté, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme affirme : « Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires. »

En mes qualités de chrétien et d’humaniste, je suis révolté dans mon for intérieur, car le chrétien et l’humaniste ont un profond et grand respect pour les personnes âgées et pour tous ceux qui sont leurs parents qui leur ont permis de naître, de vivre, de grandir et de travailler dans notre pays, le Congo. Tous nos vieux qui sont loin de ceux que Jacques Brel a chantés et dont il a dit « que chez ces vieux, ça sentait le thym, le propre, la lavande et le verbe d’antan. » Tandis que chez les nôtres, ça sent au contraire, la misère, la poussière, l’urine, le sale, et ça affiche le désarroi et l’appréhension des lendemains incertains qui les empêchent de dormir.

Comme je suis révolté de l’âgisme à l’égard de nos retraités. Lequel âgisme peut être considéré sous d’autres cieux, comme la non-assistance à personnes âgées en danger.

Enfin je suis révolté, car « être révolté, c’est prendre la révolte des autres », dixit Albert Camus. Attention, notre tour arrive à grands pas. Dois-je nous rappeler ce qu’a dit Alfred de Vigny « Nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert ? »

Il faut toutefois rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. C’est pourquoi il sied de relever et de souligner les efforts qui ont été faits soit par la CNSS et par la CRF. En effet, beaucoup d’efforts ont été faits et continuent à être faits pour soulager les retraités à qui la pension est versée maintenant, mensuellement en attendant que le paiement de leurs arriérages soit ordonné. Les efforts qui ont été déployés pour leur fournir des toilettes décentes et propres. Finies ces éclipses pour aller uriner dans les matitis, les herbes et au bord des murs d’alentour. Il est évident que la CNSS et la CRF ne ménagent aucun effort pour procurer un peu de bonheur aux retraités. Ce bonheur qui est un état d’âme qu’il faut coûte que coûte recréer. Contrairement à ce que nous croyons, ce bonheur se trouve parfois dans les petites choses. L’ego nous éloigne parfois du bonheur, car il entraîne un individualisme exacerbé et des réponses inadéquates aux circonstances de la vie ; ainsi il détruit le bonheur.

Ce bonheur qui est différent du plaisir et ne peut exister sans partage. Le bonheur, c’est avant tout l’amour, au sens plus noble du mot. Pour l’avoir de manière permanente, il faut, quoi qu’il arrive, rester serein, concentré et chercher à briller par son cœur et surtout à partager. Pour le voir, il faut plonger au cœur de notre être, par-delà les pulsions, les passions et les habitudes pour le retrouver. C’est en donnant de l’amour que nous recevons de l’amour ; c’est en donnant la possibilité aux autres d’avoir le bonheur que nous sommes heureux. C’est l’une des lois de la nature.

Enfin, mon vœu le plus cher est de nous voir, nous les Congolais que nous sommes, de nous montrer de la pitié, de nous montrer des qualités et de montrer plus d’amour. Nous nous permettrions alors plus d’égalité ; nous ferions preuve de fraternité et d’unité. Nous laisserions alors l’humour et je me dirais heureux de nous voir tous vivre ensemble dans une société congolaise qui malheureusement est en perte de repères et de valeurs.

Dieudonné ANTOINE-GANGA

Ancien Ministre des Affaires étrangères du Congo-Brazzaville

Ancien Ambassadeur à Washington du Congo-Brazzaville

Diffusé le 04 décembre 2023, par www.congo-liberty.org

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6 réponses à LE PERPETUEL CALVAIRE DES RETRAITES DU CONGO

  1. Samba dia Moupata dit :

    Cher ya DiAG , le même Albert Camus disait que la bêtise qui insiste toujours… Parlant de Sassou Denis qui préfère la vadrouille avec une délégation de deux cent rigolos de sa famille, au lieu de payer nos malheureux retraités ou encore les bourses de nos étudiants souvent originaires du grand Niari qui se retrouvent à Brazzaville sans familles. Même la sainte bible nous enseigne au proverbe 26 verset 5 . Reprends à l’insensé selon sa folie. Sinon il va se prendre pour un sage . Voilà la réponse à Sassou Denis.

  2. Val de Nantes. Voleurs et dormeurs. dit :

    Les retraités congolais,selon Nietsche, sont promis à l’arrière Congo,pardon, monde ..
    C’est la conception Sassouiste de la retraite au Congo Brazzaville.Car , comment peut on imaginer les salaires sulfureux , faramineux, auxquels s’ajouteraient des nombreux fonds de fonctionnement et les indemnités des députés,et le tout pour un seul dormeur de la République ???..
    Ce pays doit être exorcisé pour se refaire une virginité politique, publique,tant la souillure diabolique,qui caractérise ce régime transcende le plus idiot des sassouphiles. D’où la révolte numérique des sassouphobes…
    Si la politique est le seul moyen par lequel on se construit un avenir social, ce pays est voué à la disparition.
    Car , que produit la politique ??.
    Rien que les avantages monstrueux des ministres, dormeurs et députés, godillots,il ya lieu de se poser la question de la nature exacte de ce régime…
    Régime vorace ? où régime hédoniste ??..ou prédateurs pathologiques ??.
    Les raisons de la justification d’un coup d’État au Congo Brazzaville sont facilement compréhensibles, car elles se produisent en nous sans effort intellectuel..
    Si Camus s’est, idéologiquement, révolté contre l’attitude colonialiste de la France envers l’Algérie, d’où il était originaire, nous, congolais , nous devons nous révolter contre Sassou et sa sassoufolie…
    De Montaigne surgit cette phrase qui a pignon sur rue,au Congo Brazzaville « : quand je dors je dors »: Bien vu . Sacré Montaigne..
    L’assemblée nationale grimée en maternelle des ministres fatigués. Le sommeil, maladie ministérielle congolaise…
    Sauf qu’au Congo Brazzaville, c’est un sommeil en or. Il est rémunéré à des millions de CFA,par mois. La sassoufolie, tout court !!.

  3. le fils du pays dit :

    le fils du pays
    Les Congolais doivent prendre leur courage entre deux mains.La solution aux problemes Congolais c’est avant tout le deguerpissement du Congo de l’agent de l’etranger Sassou Denis,son clan,ses comparses du pct et tous ses courtisans toutes nationalites confondues.En suite tenir une convention nationale pour reflechir sur un modele de gouvernance typique Congolais qui permettra de redresser le pays.Voila la condition sine qua non sinon le peuple continuera a souffrir et a vivre dans les conditions precaires telles que connues depuis juillet 1968 jusqu’aujourd’hui.
    Bref,il faut imperativement faire partir du Congo Sassou Denis et toute sa cohorte.

  4. Val de Nantes. dit :

    Oui, comme le dit @ le fils,  » le courage ‘ il en faut pour sortir de cette caverne.
    Voilà une vertu qui manque aux congolais pour matérialiser la douleur qu’ils éprouvent dans une période politique d’une stupidité bestiale et criminogène. Cet atopos qu’est Sassou,nanti d’un aporia , discours décousu et invariable,ne peut se convaincre de son penchant incapacitant à diriger le Congo Brazzaville.
    Comparé à Joao Lorenço , présidént de l’Angola, Sassou fait pâle et triste figure.
    l’Angola s’est durablement inscrit sur la trajectoire de développement économique, la politique de mobilité moderne en témoigne…
    Reste la problématique sociale pour effacer, progressivement,les effets dus à la problématique sociale encore perfectible..
    Chers compatriotes.
    J’en profite pour revenir sur les types d’État qui ( sièenent ) à notre pays..: l’État unitaire déconcentré ( celui d’aujourd’hui) , l’État unitaire décentralisé, l’État fédéral et l’État confédéral souhaité par le doyen Poaty…
    Conformément à la réalité sociologue de notre pays, et aux potentialités économiques de nos territoires, l’idéal Etatique serait le type fédéral, où on trouverait l’État fédéral c’est à dire central et États fédérés ou régions fédérées…
    Ce système repose sur le jeu de compétences dévolues aux deux entités.. tout en sachant que la question de la souveraineté nationale relève de l’État fédéral et certaines décisions spécifiques , telle que la question sanitaire,type COVID..
    Les landers ou Etats fédérés ont un pouvoir constituant c’est à dire qu’ils participent à l’élaboration des lois fédérales..
    Ainsi, dans ces landers,circulent deux types de lois : loi fédérale ou nationale et Lou locale, qui régit le Lander…
    Le système fédéral en soi n’est pas compliqué et délimite de façon claire les compétences de deux entités, le fédéral ne peut s’immiscer dans le Lander,en dehors de ce qui relève de la souveraineté nationale et des décisions fédérales , notamment la diplomatie ..
    La question économique revêt deux volets : fédéral et régional. Ce qui donne une politique économique internationale , défendant les intérêts économiques allemands sans aucune distinction et une politique économique régionale laissée à l’initiative du Lander..
    Pour le reste,les Etats fédérés fonctionnement comme un Etat indépendant , muni d’une constitution régionale , avec des institutions y afférentes : gouvernement, parlement, pouvoir judiciaire,etc
    Voilà brossée de manière concise ,la trame institutionnelle que la diaspora éduquée souhaite proposer aux congolais ,embourbés dans la sassoufolie..
    Avec ce système institutionnel , l’Allemagne n’en est pas moins divisé que la France. Et l’économie est l’ultime viatique de ce pays.
    NB : Ne pas confondre Etat fédéral et État fédéré. Le dernier est inclus dans le premier. De nos jours, l’État fédéral, c’est l’État central et les départements,ce sont les Etats fédérés.Attention à l’étourderie …!!
    J’y reviendrai plus tard pour Initiation pédagogique à l’appréhension du modèle fédéral… Je me devais de vulgariser cette pensée fédérale, dans le but d’enlever toutes ambiguïtés,qui s’y logeraient..
    Comme dirait Martine Aubry : » quand ce n’est pas clair,il y a un loup » .

  5. Val de Nantes. dit :

    Chers compatriotes,
    Pas de panique. Il n’y a pas de loup. Plutôt une réflexion approfondie sur l’effondrement programmé de notre pays,par le Pct et son mentor.
    Casser le pseudo- monopole politique de ce parti,le fédéralisme en est l’antidote..
    L’unité nationale sera fondée sur des économies régionales. Sur ce point, chaque région fédérée est dotée d’énormes atouts économiques pour créer un dynamisme économique local, car il en va de l’affermissement de notre unité nationale, vernie aux couleurs économiques régionales…..ou l’apologie des particularismes économiques de notre pays…
    Pas de loup sous la couette de la république,sinon une idée qui libère les énergies locales inutilisées, pour cause d’incompétence,de patriotisme et donc de manque d’amour du pays….
    Ce système fédéral se base sur la solidarité entre régions fédérées et l’État fédéral…
    Une fois qu’on a posé les fondements théoriques de cette idée institutionnelle,il faudrait voir les possibilités d’adaptation de ces exigences fédérales aux réalités sociologues, et économiques de notre pays….
    La philosophie de l’esprit fédéral reste intangible,mais les modifications majeures restent envisageables sur d’autres points qui peuvent constituer un frein à la compréhension et à l’operationnalisation de ce modèle institutionnel…..
    C’est exactement ce qui se passe en RDC ,sauf que leur système fédéral se confond avec le centralisme d’État, où le président de la république viole l’indépendance économique et politique des provinces,.. C’est un système à réformer pour atteindre l’idéal fédéral….
    Aucune région fédérée ne peut se sentir lésée, abandonnée ,du fait d’une mauvaise naissance géographique,en termes des potentialités économiques… Toutes les régions fédérées se valent, pour peu qu’on s’évertue à restaurer la raison raisonnante au centre du village…..
    Il suffit de questionner la région fédérée, sur ce dont elle a besoin pour son décollage économique et d’y répondre de façon pragmatique..et soutenue….
    De nos jours, l’économie numérique n’a point besoin des tonneaux d’essence et de pétrole pour se hisser au sommet des préoccupations économiques mondiales.Donc l’argument d’un handicap dû à l’absence des matières premières stratégiques est battue en brèche par Elon Musk et autres….
    De nos jours, l’économie est immatérielle,en témoigne l’internet, cauchemar de Sassou, créant plus d’emplois que l »économie matérielle . Et nos régions fédérées,au moyen des apports multiformes de la diaspora, peuvent relever ce défi au bout de quelques années…. C’est ce qu’on appelle  » une prospective économique »…
    C’est par la formation des ingénieurs, techniciens et autres que notre pays résoudra le problème économique,qui reste le talon d’Achille de notre ADN….
    Si l’on n’y met pas du sien , en titillant la nature, tels les êtres androgynes ,voulant défier les dieux grecs au premier rang desquels Zeus ou Jupiter, nous serons condamnés à l’assistanat des grandes puissances étrangères… lesquels clientèlisent nos supposés dirigeants politiques, vivant sous le déterminisme impérialiste…
    Oui , c’est un défi intellectuel,j’en conviens. Mais comme dit un adage : » qui ne risque rien,n’a rien ‘. Je vais parier,comme nous y incite Blaise Pascal……
    Pourquoi,parier ??.
    C’est simple : Soit j’y gagne et le pays s’en porterait à merveille, soit j’y laisse mes plumes,au moins j’aurais parié et le pays n’y perd rien.
    Sacré Pascal !. C’était la foi Pascaline en l’existence de Dieu….
    Est – ce une démonstration de l’existence de Dieu ?. Non . Dieu n’est pas démonstrable .Comme l’a fait l’apostat,Descartes. C’est bien un calcul probabiliste, donc mathématique !!!.. Non .C’était Pascal .
    Donc,chers compatriotes,il n’y a pas de loup dans le fédéralisme .Celui qui l’y verrait,je lui prêterais ma mitrailleuse….et contredirait notre tantine Martine Aubry….

  6. Val de Nantes. dit :

    Lire , lesquelles clientélisent.
    Bref , heureux ceux qui ne trouvent rien à dire de ce régime tyrannique où les monopoles économiques sont devenus monnaie courante,du fait de vulgarité de la vulgate Sassouiste sur le vol des finances publiques…
    Faudrait il inviter tous ces naufragés de la raison à la docte ignorance, cette forme de sagesse qui vous apprend à se respecter soi même, à garder l’humilité, à prendre conscience de la condition humaine, notamment congolaise….
    Comment collectionner des milliards de CFA chez soi ,en laissant les retraités, boursiers, médecins chômeurs,sur le carreau de la misère ??..
    Y a-t-il encore une dose d’humanisme dans les agissements de ces pseudo -dirigeants , et de surcroît sadiques..
    Peu leur chaut cet état social dont ils ne se sentent pas responsables. Il faut un Brice Olingui congolais pour en connaître la réalité, à l’image de Nourredine et Silvia Bongo….. Un scénario que les congolais attendent, comme une délivrance du puits de Tartare…..Mais comme le clame Claudia « : Les congolais liront l’heure à satiété ». La fin du pillage n’est pas pour demain…. Â chacun son tour….Et le calvaire continue…. On ne naît pas voleur, on le devient, au contact de la politique…Au moins, c’est dit …
    Pauvres médecins chômeurs !!. Un pays où les nécessités médicales exigent une présence massive des médecins dans les hôpitaux,le Congo Brazzaville n’en a cure.. .
    Si on ignore la valeur d’un médecin ; comment peuvent-ils mesurer celle des ingénieurs , créateur final de la richesse ??… Une sassoufolie dans la Sassougonie…!!
    Incroyable univers , où le désordre est une ivresse….
    Ce pays pue , transpire l’odeur du vol ,de la corruption ,du crime organisé au sommet de l’État… .Et le silence officiel sur ces crimes est un secret clanique,une mythologie kleptomanique .Une sassougonie ( naissance d’un Empire Sassou).
    Le Congo Brazzaville, telle une chambre mortuaire, où il n’y a que désolation, gémissements, douleurs, Aristote aurait dit « : catharsis ».. .ou purgatoire scénique..
    Le Congo Brazzaville est pris dans un engrenage clanique aux dents acérées, voulant le sang et le corps du sang….du cadavre du Congo Brazzaville.. Et la mafia au niveau du port de Pointe noire amplifie cette sensation de fin de la nation congolaise….
    À moins de ne pas être congolais pour ne pas oser instiller une premisse de réflexion sur une réforme institutionnelle fondamentale visant à sécuriser de façon irréversible et irrécusable les finances publiques , victimes expiatoires des voleurs génétiques.
    Finalement ,la question congolaise par excellence est la protection des nos finances publiques des prédateurs potentiels que possède notre pays..
    D’où la nécessité de penser un modèle économique qui annihile toute appétence à l’appropriation des finances publiques….
    Voilà le nœud congolais auquel nous devons, toutes idées institutionnelles confondues, apporter la réponse,si l’on est vraiment patriote….

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