LE PCT SOUHAITE T-IL LA PARTITION DU CONGO ? Par le Dr Pascal MALANDA

pctNous avons choisis de diffuser des larges extraits de cette excellente tribune du Dr Pascal MALANDA, dont l’intégralité est téléchargeable à la fin du texte !

 

Le danger des partis ethniques

En 2012 le site Congoliberty, tout à ses débuts, organisait une rencontre citoyenne à Paris. Le thème était…J’y pris part en présentant une réflexion intitulée : Evolution ou Révolution : utiliser Sassou pour préparer l’après-Sassou.

Au cours de mon exposé, j’avais évoqué le caractère ethnocentré de la plupart des grands partis politiques congolais. Il m’avait suffi pour cela de projeter sur un écran la composition ethnique des organes centraux de ces partis. Je montrai ainsi comment le PCT, malgré ses racines remontant au monopartisme était resté un parti essentiellement « nordiste » avec domination dans les instances dirigeantes des ressortissants de la Cuvette Centrale. Et même dans la Cuvette Centrale, l’hégémonie du triangle Oyo-Olombo-Owando était palpable. L’U.PA.DS affichait des instances dominées par les ressortissants du Grand Niari. Le MCDDI et le RDPS étaient quant à eux basés respectivement sur le Pool et le Kouilou. Et pour finir, le RDD recrutait essentiellement autour d’Owando.

Je proposais de tenir compte du poids de nos prisons tribales dans nos démarches politiques. Mon souhait était de voir une plus grande mixité dans les deux camps, mais surtout une plus grande responsabilité citoyenne et nationale.

 

Robert Poaty Pangou

A la fin des débats, je fus surpris par une question frontale : « Êtes-vous pour ou contre l’Etat du Sud Congo ? » La question venait de Robert Poaty Pangou. Ma réponse fut tout aussi frontale et claire : « Je ne crois pas un seul instant à l’utopie d’un Sud-Congo ». Je croyais que mon interlocuteur allait me permettre de développer ma pensée dans un débat contradictoire. Il se contenta d’un « merci pour votre sincérité » et s’en alla.

J’avais tant voulu dire à Poaty Pangou que l’échec de la construction nationale ou une grande partie du pays se sentait exclue, humiliée, paupérisée etc. ne justifiait pas une réaction aussi primaire que la partition du pays. Et d’ailleurs qu’elles étaient les garanties que Kongo-Lari, Nibolek et ressortissants du Kouilou n’allaient pas reprendre, dans ce Sud-Congo rêvé qu’il appelait de tous ses vœux, les mêmes travers tribaux ? Niboleks et Tcheks avaient-ils attendu cet hypothétique Sud-Congo pour s’étriper gaillardement en 1992-1994 ?

 

Le règne de l’injustice

Depuis 1997, le PCT est revenu au pouvoir. Les injustices tribales qui se faisaient de façon sournoise se sont installées en plein jour. Les vainqueurs de la guerre ne se gênent plus. Plus de complexe du tout. Plus grave encore, le PCT a instauré après 1997 un système de plus en plus clanique et familial de la gestion du pays. Le Sud, longtemps seule victime, a été rejoint par des pans entiers du Nord du pays progressivement exclus de la gestion du pouvoir.

Revenu au pays en 2010, après de longues années d’absence, j’avais retrouvé ma ville natale coupée en deux : un Brazza-nord et centre plus prospère, et un Brazza-Sud baignant dans la misère. Les grands travaux urbains avaient la fâcheuse tendance de se concentrer dans le Nord de la ville : grandes infrastructures routières, usines, université Sassou Nguesso, Stade Olympique avec grand complexe, nouveaux quartiers modernes etc. Brazza-Sud se contentait de quelques réalisations en trompe-l’œil pour essayer de masquer l’injustice. Et cerise sur le gâteau, la plus grande mosquée d’Afrique centrale était projetée à Bacongo !

Sur le plan individuel, les constructions dans Brazza-Nord reflétaient une plus grande captation des revenus nationaux que Brazza-Sud dont les populations étaient moins représentées dans la nouvelle classe moyenne.

Ce clivage Brazza-Nord Brazza-Sud masquait mal des poches de pauvreté dans la zone nord de la ville. L’injustice semblait continuer son œuvre au-delà de la frontière ethnique. Oyo s’était transformé en véritable ville tandis que les autres localités du Nord se contentaient de jouer les figurants.

Pointe-Noire n’échappait pas à cette déchéance programmée. La grande ville pétrolière, à l’exception de quelques îlots de prospérité, végétait dans la misère la plus crasse.

Dolisie, la capitale de l’or vert me donna l’impression d’une ville fantôme. Très partiellement reconstruite après la guerre, elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. Payait-elle au prix fort d’être restée le fief de Pascal Lissouba ?

 

Un pays coupé en deux ?

Depuis quelques temps, le débat sur la partition du pays est en train de prendre une tournure inquiétante. A l’approche des élections de 2016, tout le monde redoute une guerre qui aurait pour cause le refus du PCT de respecter la constitution qu’il avait imposée au pays en 2002. Des voix de plus en plus nombreuses et puissantes commencent à poser cette question vitale : « Voulons-nous vivre ensemble dans un pays uni où règnent l’égalité, la paix et la fraternité, ou devons-nous aller vers une sécession pour éviter des guerres inutiles ? »

Si en 2012, ma réponse à Poaty Pangou avait été un NON catégorique, aujourd’hui, je sens un malaise grandissant en moi. Mes compatriotes du Nord Congo se rendent-ils compte de cette situation ? Que pourrais-je répondre à des Sudistes désabusés qui diraient : « Nous sommes fatigués de vivre comme des sous-hommes dans notre propre pays. Nous voulons tenter une nouvelle expérience en créant le Sud-Congo. Les Erythréens se sont détachés de l’Ethiopie, le Sud-Soudan est devenu indépendant, le ciel n’est pas tombé…Plus loin de nous, la Yougoslavie a éclaté, le Kosovo s’est détaché de la Serbie…Les frontières bougent, là où l’injustice perdure ». Quel argument crédible pourrais-je leur opposer ? Le PCT est-il capable d’assumer les résultats d’un référendum ou la question serait : « Voulez-vous changer de constitution ou diviser le pays en Congo-Nord et Congo-Sud ? » Pour vivre ensemble, il faut commencer par le vouloir et cela implique le respect les uns des autres. Le PCT embarque l’ensemble de la nation dans une aventure dangereuse aux conséquences potentiellement catastrophiques. Ce parti est conscient que s’il était dans l’opposition il n’aurait jamais accepté pareille escroquerie. D’où vient donc cette obstination à vouloir imposer aux autres ce qu’on ne peut pas tolérer de ces derniers ? Les autres seraient-ils des sous-hommes ?

 

Le PCT peut encore se ressaisir

Le PCT est-il conscient de jouer avec le feu ? Arrivé au pouvoir en 1997 grâce à l’appui des forces étrangères, croit-il pouvoir rééditer cet « exploit » en 2016 ? Croit-il pouvoir imposer sa volonté au reste de la nation par les armes et l’argent ? Je crois que les choses ont énormément changé sur le plan national et international. La gestion catastrophique du PCT a provoqué un tel malaise que ce parti ne pourra pas gagner une élection libre et transparente en 2016. Il en est conscient. D’où cette obstination à vouloir imposer un débat d’un autre âge : Changer une constitution 12 ans à peine après son introduction. L’échec annoncé du PCT n’est pas un échec du Nord comme veulent le faire croire certains, mais l’échec d’un parti politique. De nombreux compatriotes au Nord du pays s’en rendent d’ailleurs de plus en plus compte. Espérons qu’ils auront le courage de convaincre les extrémistes de tout bord de revenir au bon sens, car le destin du pays est en jeu. L’unité et la cohésion du pays sont menacées par ceux-là mêmes qui prétendent la défendre en prenant le risque de déstabiliser les institutions de la république.

La démocratie a ceci de merveilleux qu’elle contraint le pouvoir à un bilan régulier. Les élections sont ce magique moyen par lequel le peuple peut sanctionner ou récompenser un pouvoir après lui avoir confié les commandes du pays. La perte du pouvoir, quelle que désagréable qu’elle soit, n’est pas une fatalité. Un passage à l’opposition permet alors de mieux préparer des arguments de retour pacifique au pouvoir. Après 19 ans de gestion sans partage, le PCT gagnerait à faire une cure d’opposition afin de revenir avec de meilleures propositions en 2023. Mais un parti qui a fait sien dès sa naissance le slogan « Le pouvoir ne se donne pas, il s’arrache » est-il capable de faire sa mue démocratique et accepter le verdict des urnes ? Wait and see.

 

L’homme à qui l’histoire a donné raison

Si demain un choix cardinal s’imposait à moi sous la forme suivante : « vivre comme esclave dans un Congo uni et dominé par un parti incompétent et égoïste ou vivre libre dans un Sud-Congo expérimental », ma réponse est aujourd’hui prête : Je voterai pour ce Sud-Congo, malgré le saut dans l’inconnu que cela représente. Je le ferais la mort dans l’âme car je reste convaincu qu’un Congo uni et juste a plus de chance de s’imposer dans un monde globalisé.

Je vois avec de plus en plus d’appréhension l’idée d’un Sud-Congo gagner du terrain. Mirage ou dure réalité ? J’espère que les chantres du PCT se rendent compte qu’ils sont en train de faire le lit de la partition du Congo. Le Sud du Congo est aujourd’hui un volcan endormi. Il peut se réveiller d’une manière brutale. J’aimerais tant que Poaty Pangou ait tort devant l’histoire, mais j’ai l’impression que le PCT s’apprête à lui donner raison.

Poaty sera-t-il l’homme à qui l’histoire a fini par donner raison ? Pauvre Congo !

Télécharger l’intégralité du texte : PCT souhaite diviser le Congo

Dr Pascal Malanda

[email protected]

Sassou Nguesso annonce le référendum sur la Constitution pour un 3e mandat présidentiel

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20 réponses à LE PCT SOUHAITE T-IL LA PARTITION DU CONGO ? Par le Dr Pascal MALANDA

  1. YAKA DIA MAMA ba boya ka té dit :

    Après le départ de Sassou la première des choses que nous allons faire, c’est la destruction de cette mosquée,elle n’a rien a faire au Congo plus précisement à Bacongo.Au Congo nous avions besoin des hopitaux,de l’eau,de l’électricité,des écoles,des usines ou les gens peuvent travailler pour gagner leur vie.

  2. UNE LÉGITIMITÉ UNIQUE ET UNE LÉGALITÉ EXCEPTIONNELLE NOYÉE PAR UN EGO SURDIMENSIONNE! PATRIOTE ATTERRE dit :

    Pr PASCAL LISSOUBA :
    UNE LÉGITIMITÉ UNIQUE ET UNE LÉGALITÉ EXCEPTIONNELLE NOYÉE PAR UN EGO

    SURDIMENSIONNE ET LA BÊTISE TRIBALE DE QUELQUES COLLABORATEURS ZÉLÉS.

    Devant la médiocrité actuelle du pouvoir de SASSOU qui nous étrangle, on ne peut que jeter un coup d’œil dans le rétroviseur pour voir comment, cet homme a pu revenir aussi aisément au pouvoir!

    LISSOUBA présentait le profil idéal d’un homme expérimenté et avait même fait profil bas pour aller s’abreuver à la fontaine TOTAL ELF…
    ELF TOTAL Coupable? oui! mais que dire de la responsabilité de l’homme congolais?
    C’est là qu’il faut tirer les leçons de l’échec de LISSOUBA pour le futur: L’EGO SURDIMENSIONNE et LE TRIBALISME AMBIANT.

    Le Respect des Institutions et de l’équilibre des pouvoirs que LISSOUBA a eu du mal à gérer trop imbu de sa légitimité qu’il a presque arraché le pouvoir des mains sages de Mr KOMBO et de l’esprit Administratif de MILONGO.

    A défaut d’un nouveau prélat pour poser la balle au centre en 2016 car avec tout ce qu’il a subi le clergé aura du mal à dégager encore un sage, Le Congo aura besoin d’un Homme modeste qui se positionnera en LEADER DE TRANSITION et non d’un FEU FOLLET.

  3. Jean H Sita dit :

    Depuis que le debat sur le changement ou pas de la constitution Congolaise a commence, et en depit de multiples publications des congolais qui donnent leur avis sur le sujet, c’est le tout premier article que je lis qui me fais de la peine. Les propos tenus par Mr Malanda rejoignent mes preoccupations en tant que fils du Congo; mais devant l’entetement du PCT , et si la question devenait inevitable, existe -t-il une autre alternative ?…..Histoire de renoncer a sa femme qu’on aime pourtant mais que l’on est oblige de quitter parceque celle-ci ne peut procreer…; Vraiment ….mort dans l’ame.

  4. LE KOUILOU EN COLERE dit :

    Triste réalité congolaise!!!Que faîtes-vous alors?Mettre une partie du peuple qui obéit dans la rue maintenant!!!
    Voici la stratégie du PCT:
    -Comme personne ne parle du fichier électoral,tout est bon jusqu’au glissement constitutionnel qui permettra à leur champion de continuer à rester président après 2016,le temps de voir pour eux des changements aux U.S.A et en France.
    -Même si Sassou quitte sans quitter le pouvoir le système électoral non consensuel,la conel et le conseil constitutionnel sont gilets de sauvetage politique pour le P.C.T.
    -autre chose P.C.T=CONEL=Conseil constitutionnel.(qu’il y ait changement ou pas,ils sont gagnants)
    Le seul remède à éviter est la transition comme cure de nettoyage complet POUR les partisans de l’évolution,quant aux autres,c’est la révolution qu’il faut faire à condition que l’opposition soit égale au peuple.

  5. Mfoa dit :

    Un seul mot: JUSTICE

    Tant judiciaire, qu’économique et sociale..

    Il faut casser la structure ethnique de Brazzaville. Et n’avoir qu’un seul cimetière pour tous comme ETATOLO qui compte autant de sudistes, centristes que nordistes.
    Il suffit de s’y rendre le 1èr novembre. Entendre toutes ces langues du pays et voir cette entraide à rechercher les tombes et à les laver… me fait dire que les congolais sont bons et l’homme politique les prostitue.

  6. Claude Mabondzo dit :

    J’apprécie et félicite Congo Liberty pour l’illustration de l’article. Merci pour avoir mis le drapeau rouge du PCT pour symboliser « l’Etat congolais » que nous dénonçons tous.

    Grâce à notre site d’ailleurs, Sassou de retour d’un séjour désastreux à Washington où il avait été humilié par Obama (qui avait refusé de le recevoir) avait été accueilli par des membres du PCT qui le saluaient avec le sanglant torchon rouge !

  7. Le Comte de Mpouya dit :

    Que larmes aux yeux quand je lis l’article du Dr Malanda. 342 0000 km2 à partager en deux pour des « républiquettes » de 171 000km2 ?

    Le PCT et son mentor ont intérêt à arrêter leur connerie car ils trouveront au nord Congo des régions entières ( cuvette de l’ouest et Sangha) qui iront au Gabon et au pour laisser les Mbochis avec leur république ayant pour capitale Oyo;

  8. Lari-congolais-franco-americain dit :

    A mon avis, Meilleure analyse jamais faite depuis que je lis les sites ou blogs des congolais qui sont a l’etranger comme moi même d’ailleurs. C’est la triste réalité même si les gens souhaitent imposer autre chose (imaginaire, fictive, par impulsion). Je vis en Amérique du nord. Je n’ai jamais l’intention de revenir travailler au Congo et je ne serai jamais candidat a une election et je ne soutiens aucune personne jusqu’à preuve du contraire. Mais j’aime mon pays natal et je peux pas m’en soustraire. Je me demande si les internautes congolais qui s’insultent, se dechirent, manifestent toutes sortes d’hostilites connaissent vraiment le Congo et je me pose la même question pour leurs candidats a l’election presidentielle! Je regarde souvent National Geographique, Evasion, TV5 monde qui font de reportage sur le Congo. Je suis surpris de voir combien mon pays est très sous développé. Au nord, le long du fleuve Congo ou national géographique, intéressé par le fleuve et la forêt, fait des reportages, la majorité vivent dans des conditions effroyables, a l’etat sauvage, primitif. Moi, je vais être gêné d’aller leur parler des elections ou de la constitution car ils n’en comprendront pas la porté . Même chose a Sibiti et aux alentours. J’ai regardé un reportage sur le transport des marchandises entre les villages du pool et Brazzaville, en comparaison avec le Cambodge: c’est la misère amere, comme a l’epoque préhistorique. Aucun site, aucun blog ne semble s’y intéressé, ne sensibilise les gens avec des images. Pourtant les congolais connaissent tout sur leur candidat a l’election presidentielle et semblent être prêts a se battre, a humilier, a tuer les autres qui s’opposeront a leur candidat. Pensent-ils a leurs compatriotes qui souffrent, qui manquent de tout? j’ai l’impression que c’est la présidentielle qui divise les congolais plus que tout. Alors pourquoi ne pas depouiller le president de la plupart de ses fonctions qui le rendent si influent et tout puissant pour les confier aux elus qui sont plus representatifs du peuple? Reflechissons mais cessons de nous imposer et d’imposer notre façon de voir les choses aux autres. Acceptons la critique (je ne parle pas d’injures ni d’insultes, qui sont d’ailleurs a éviter ). Acceptons l’opposition des autres et acceptons d’etre contrarié et de perdre aussi. Je pense qu’il n’est pas trop tard. On peut se ressaisir et decider d’avancer et faire avancer les choses dans notre pays. Travaillons, agissons, pensons pour le bien de tous. Que l’univers nous inspire des idées de progrès, d,évolution, de créativite, de richesse, d’amour de soi et du prochain. Vois Dieu dans ton prochain et crois qu’il voit Dieu en toi même s’il n’est pas de ton quartier, de ton ethnie, de ta région, de ta famille, de ton parti, même s’il ne soutient pas ton candidat-sauveur.Essayons de faire des compromis et de rendre la vie des autres agréable.

  9. YOKA NGUENDI dit :

    Voilà quelqu’un qui s’affabule le titre de Dr ès Destructeur du Congo pour venir nous parler de division du Congo oubliant que les soi-disant « Sudistes » se détestent comme il n’y en a pas … écoutez les Bémbés, kamba parler des laris …. les vilis parler de tout ce monde qu’ils qualifient d’inférieurs ….
    Non la division du Congo n’est pas possible …
    Sassou ne va pas faire son référendum … il occupe juste l’opposition pour lui imposer des élections sous les conditions actuelles (recensement, CONEL…)…. si à la fin l’opposition refuse et exige une transition alors il dira que cela n’est pas conforme à la constitution …. donc il faut la changer ….

  10. Anonyme dit :

    A Yoka NGUENDI,
    Si c’est vous le Pasteur William qui fait travailler les pauvres gens comme des esclaves sur vos champs de Ndjiri, vous êtes donc mal placé pour traiter l’auteur du sujet de tous les mots.
    Présentez votre intervention sans insulter. Vous êtes de Makoua et vous été un petit du Plateau des 15 ans. Vous avez Meme eu des problèmes avec SASSOU a cause de vos prédications. Si ce n’est pas vous alors Pardon.

  11. le sauveur est en chacun de nous dit :

    Si vous vouler comprendre que les congolais sont haineux, violents, incomprehensibles, orgueilleux, paranoïaques, detestent la contradiction…comme ca se traduit en politique, allez dans les eglises de reveil pour voir combien on domine les gens, on les humilie, on les pille, on les ruine, on les affaiblit, on les abrutis au soit disant nom de jesus. Comme si tout le monde veut se venger de tout le monde. Meme chose en France. Chacun veut trouver une situation pour dominer les autres, pour se prevaloir au dessus des autres, les plus diplômés n’y échappent pas. Quand tu veux quitter ces églises, on intimide, on te fait peur avec des rêves, des songes, des propheties sur ta mort imminente, une maladie qui risque de te frapper ou perte prochaine de ceci ou cela. Ils disent ainsi dit le Seigneur. Et les congolais (les noirs) tremblent. Je ne sais s’il ya un president qui va changer cela, qui va eduquer ou reeduquer les congolais. C’est grave. Comme c’est tellement facile de s’enrichir ou de devenir célèbre ou important parmi les fidèles, tout le monde s’improvise pasteur, prophète, apôtre, diacre ou quelquechose comme cela. Comme Dieu n’est même pas au courant de cela…pas de punition, pas de gêne, pas de peur…tous les congolais sont des sauveurs et cherchent désespérément des sauveurs en politique, en religion, en famille(chef de famille, chef du village, chef du quartier, sage, grand frère, tante, l’oncle, le vieux, decideurs, guides…). Personne ne realise que la vie est un projet personnel et individuel et que chaque humain en bonne santé nait complet avec Dieu a l’interieur, c’est cela qui permet aux blancs d’inventer, de créer comme Dieu. Un changement de mentalité s’impose pour changer le pays. Sinon, les mêmes causes produiront des mêmes effets. Au lieu de réfléchir, on rumine 1960, 1963, mars 1977, Ngouabi, Kolelas, Lissouba, Opangoult, Youlou, kinganga, tel leader, tel cadre…, untel ou untel. Cela ne change rien dans nos comptes bancaires et dans nos conditions de vie. Tous ces gens pour qui nous nous battons pretegent leur ventre et leurs enfants et s’assurent une vie facile a l’etranger. On conteste tout, on réfléchit en groupe, on attaque. Veut-on évoluer et regarder devant ou stagner en attendons le messie ou la resurrection d’untel ou encore le rajeunissement des vieux ou encore des miracles ou la manne qui tombera du ciel? Je veux dire a mes frères et soeurs congolais qu’aucun president n’a jamais fait l’unanimite même dans les grands pays développés. Chassons Sassou et son clan et ses complices et attaquons nous a la misère dont nous sommes victimes. Même a l’étranger, on est pas a l’aise. On peut faire semblant mais c’est très dur et c’est de plus en plus dur. On sera heureux chez nous-mêmes. Arrêtons de nous diviser pour les circonstances. Retroussons les manches pour chasser les pilleurs qui nous font souffrir et agissons ensemble pour avancer.

  12. Mfoa dit :

    À le sauveur est en chacun de nous

    Frère.
    Chut! Ne dites pas ça sur ce site. Vous serez vilipendé et on vous traitera d’espion de sassou.

    Le vrai problème du Congo c’est son aliénation. Un peuple incapable de prendre son destin en main et de tirer les leçons de ses tragédies… Forcément, frère, l’histoire se répète continuellement.

    Les églises de réveil occupent simplement le vide créé par un État absent. Pas d’hôpitaux donc tout problème de santé est mystique. Pas d’écoles, absence de conscientisation des masses. Pas d’agriculture, tout le monde devient mendiant surtout les politicards. Pas d’industrialisation, ben chômage de masse garantie. Pas d’infrastructures, développement impossible… Tous les partis ethnicisés, tribalisme garanti à tous les niveau.

    J’arrête avant la crise cardiaque.

  13. pilipili dit :

    Messieurs, ELVIS DIGTNE TSALISSAN OKOMBI et JUSTE BERNARDIN GAVET, les instigateurs et promoteurs du comité de surveillance (ou plutôt de délations) PONA EKOLO.
    Profitez encore un peu de votre forfaiture avant que le peuple se rappelle à son bon souvenir.

    Le jour venu le peuple saura vous remercier comme vous le méritez d’avoir sciemment trompé et manipulé les consciences et d’être les partisans très actifs et zélés de ce système satanique

  14. Sitou dit :

    Docteur Malanda arrêtons d’être des hypocrites ! Les pays est déjà divisé ! L’éviction de Mvoumba au PCt , le montre bien ! Aujourd’hui même à pointe noire l’administration civile , militaire et policière est tenu par les Mbochis! Général maOlessongo , colonel OBorabassi, colonel Itoua Poto , colonel NGombé , même le petit directeur des impôts de Louandjili est mbochi ! Le procureur de la république à pointe noire est aussi Mbochi ! En réalité Mvoumba doit rendre des comptes à Cendrine sassou nguesso .

  15. Maturin dit :

    Le Dr Malanda a fait une analyse qui permet de dire que : la création de l’Etat du Sud Congo est devenue inévitable, incontournable à cause de la volonté du Nord symbolisé le PCT.

    Il faut bien le lire. C’est un intellectuel qui s’exprime avec ses compétences à lui.

  16. Pierre DJOUE dit :

    Je dois reprendre tout l’enseignement de notre Dr, parce que visiblement, il semble avoir mal assimilé ma leçon du 8/01/2015 quand il justifiait l’idée d’une candidature du fils du dictateur en ces termes :

    « C’est un scenario plus que plausible. Il a même tout d’un scenario républicain…Aux USA, Jeb Bush et Hilary Clinton ne sont-ils pas en train de préparer leur candidature à la candidature ? Jean Sarkozy n’a-t-il pas tenté de se faire élire en France à la présidence de l’Epad… Quel argument pourriez-vous opposer si la commission d’investiture du PCT désigne le fils Sassou comme son candidat ? C’est la cuisine interne de ce parti. »

    Pierre DJOUE dit :

    8/01/2015 à 10 :30

    Dr Malonda, je ne comprends pas pourquoi vous passez votre temps à commenter votre article, si vous êtes serein et sûr de vos arguments.

    Vous dites :

    – « Non, au Congo, on n’a pas le droit d’émettre une idée face aux Ayatollahs. »

    – « Quelqu’un s’oppose à ce que vous dites, on sort l’artillerie lourde pour écraser une mouche. »

    Ce qui est curieux et incohérent, c’est que vous vous comportez en véritable Ayatollahs, en venant commenter votre article.

    Vous ne laissez pas libre cours à la liberté d’expression, qui est aussi la possibilité de critiquer un « Docteur ».

    Bien que je ne sois pas de l’avis des illuminés qui viennent faire de la diversion avec les idées du Bundu Dia Kongo, devenues la Bible d’un prétendu honorable, il serait intellectuellement honnête de reconnaître la prise en otage des leviers du pouvoir au Congo d’aujourd’hui, par un clan construit autour de cercles concentriques, partant de la famille à la tribu.

    On ne peut pas trouver une solution à un mal, sans en avoir un diagnostic approprié. Ce serait jouer aux apprentis sorciers. Et, ce n’est pas du niveau d’un « Docteur ».

    Les congolais, dans leur majorité, mènent un combat, silencieux ou affiché, contre un régime sur lequel bon nombres d’observateurs, tant nationaux qu’internationaux, relèvent d’importants indices ou faisceaux concordant, portant à croire à des crimes non seulement économiques, mais aussi de sang(Beach, 4 mars 2012, Biens mal acquis…).

    Et, les victimes de ces crimes ne sont pas qu’au Sud, mais aussi au Nord.

    A partir de ce moment la, quand vous venez pondre un texte tendant à donner du crédit au discours d’un homme arrivé au pouvoir par les armes et qui se maintient par des simulacres d’élections, cela nous rappelle effectivement les paroles de Youlou, qui semblent trouver plus du sens non seulement dans votre analyse, mais aussi dans ce que vous défendez.

    On ne peut pas dire que les peuples ont les dirigeants qu’ils méritent, quand ceux qui leurs ont été apportés dans les bagages des soldats étrangers, financés par une multinationale, avec la bénédiction de la métropole.

    Mon cher docteur, vous avez intérêt à revoir vos cours de diagnostic, des dictateurs.

    Car, on ne me laissera pas croire que, pendant les années de lutte de Mandela, dans sa prison, il se disait que les sud-africains avaient les dirigeants qu’ils méritaient….

  17. Pascal Malanda dit :

    Pierre Djoue
    Vous avez visiblement un réel problème de compréhension. Une thèse se lit en intégralité même quand on veut la combattre : thèse-antithèse-conclusion. Vous sortez un passage de son contexte et le présentez comme une affirmation. Dans un débat contradictoire, il faut faire preuve d’un minimum d’honnêteté. Notre pays souffre de vos approximations.
    Apportez-moi un seul passage où je justifie une candidature du PCT. Vous faites de la fixation viscérale qui nuit à la sérénité du débat. Nous sommes tous à la recherche d’une solution à l’épineux problème congolais. Chaque jour qui passe nous rapproche de l’hécatombe annoncée par l’entêtement d’un groupe de compatriotes auxquels vous apportez votre soutien tacite. Et que trouvez-vous de mieux, un acharnement sur mon « doctorat ». Si vous n’avez pas encore soutenu votre thèse, vous pouvez toujours vous inscrire. Je ne vous l’empêche pas. Si c’est fait, alors je me demande le but de votre harcèlement.
    Un petit rappel, il s’agit aujourd’hui de la survie du Congo. Il s’agit de sauver des milliers de vies humaines qui risquent d’être sacrifiées sur l’autel de la bêtise.
    Zappez-moi ou produisez des arguments. Luttez dans l’ombre si c’est votre point fort. Pensez un peu plus aujourd’hui à de potentiels « disparus du Beach » qui pourront mourir par votre légèreté actuelle. Demain, il sera trop tard de venir verser des larmes de crocodiles.

    Avec le comportement que vous affichez, le régime PCT a de beaux jours devant lui. Mutualisons les efforts pour sauver ce Congo qui nous est si cher à vous et à moi. Mais de grâce, arrêtez vos diversions et surtout apprenez à respecter l’identité des autres, c’est le fondement des civilités. Si vous ne faites pas la différence entre un A et un O, je vous fais un dessin.

    Bien à vous

    Pascal MalAnda

  18. Maturin dit :

    Mr Pascal voici ce que je venais d’écrire

    « Le Dr Malanda a fait une analyse qui permet de dire que : la création de l’Etat du Sud Congo est devenue inévitable, incontournable à cause de la volonté du Nord symbolisé le PCT.

    Il faut bien le lire. C’est un intellectuel qui s’exprime avec ses compétences à lui ».

    NB : Restez serein.

  19. Kimpéné Ya CONGO dit :

    NON, NON et NON !!! Le CONGO n’est pas un Cadeau Trouvé quelque part à l’occasion d’une Surprise Partie pour que certains et d’autres s’en a Approprie comme s’il était une Chose à se Diviser.
    Le CONGO est une Petit Pays en superficie mais un Très Grand Pays dans son Entité tant dans sa Population qui vienne d’où ou de quelque part. Dès lors que Nous nous reconnaissons Congolais, Bomitaba, Babembés, Mbochis, Vilis, Tékés, Koukouya, Bomitaba, kouyou, Mobenga, Kougni, Kamba, Badondo, Minkengue, Bakota, … et autres tout m’excusant pour les autres que je reconnais faisant Partie du Grand CONGO-BRAZZAVILLE, pour que Nous Soyons Tous 1 et Un Seul Grand Peuple UNI, malgré le fait qu’Un Seul d’Entre Nous en l’Occurrence Notre Éternel Meilleur Président Vénéré comme un Dieu, le Seul qui a eu le Droit d’en Tuer parmi comme Personne d’autres en dehors des Esclaves et les victimes de la Période Coloniale. Nous nous souviendrons toujours des Grands Résistants comme Matsoua André, Mabiala Mâ Nganga et autres.
    C’est le Président Sassou N’guesso qui devra Respecter sa Propre Constitution et Nous ne Lui laisserons pas NOUS TROMPER. Il devra pour une Fois Respecter les Congolais.
    PAS de Référendum qui Vienne Lui donner encore Trop de Temps surtout de ne Plus TUER un Autre Congolais de plus. Nous Vous Demandons, Mr le Président avec tous les Respects que ce Peuple qui t’a Tant Aimer et Plus que Tout, l’Heure de l’Alternance est Là et Personne ne s’y Déroge.
    ViVe la DÉMOCRATIE et la PLURALITÉ dans la Communion du Peuple ! ViVe le CONGO-BRAZZAVILLE LIBRE et UNI ! ViVe l’AFRIQUE NOIRE qui Commence à arriver vers les VRAIES Indépendances !

  20. Pierre DJOUE dit :

    Notre Dr Malanda qui nous vendait en janvier 2015 l’idée que Sassou serait venu au pouvoir le 5 février 1979 suite à un mouvement populaire pour faire partir Yombhy qui aurait acheté des okapis, récidive avec des idées du genre:

    « … le Sud-Soudan est devenu indépendant, le ciel n’est pas tombé…Plus loin de nous, la Yougoslavie a éclaté, le Kosovo s’est détaché de la Serbie…Les frontières bougent, là où l’injustice perdure ». .. Le PCT est-il capable d’assumer les résultats d’un référendum ou la question serait : « Voulez-vous changer de constitution ou diviser le pays en Congo-Nord et Congo-Sud ? »

    Avoir la volonté de partager des réflexions sur la situation du pays c’est une chose.
    Et, il faut encourager tous ceux qui occupent une partie de leur temps, à titre bénévole, pour essayer d’apporter lune contribution au débat sur la perspective d’une bonne gouvernance et du partage équitable des ressources du pays.

    Mais de grâce, faisons l’effort de nous distinguer de ceux que nous critiquons, en évitant de servir de relaie des pensées à contre courant de l’histoire du monde.

    Quand on veut étayer une pensée, il faut partir des éléments probants, plutôt que de se servir de raccourcis qui ne sont pas de nature à faire avancer la cause du peuple congolais dans son ensemble.

    1- En Yougoslavie, nous avons affaire à des structures fédérales héritées de Tito. La conception du socialisme décentralisé a contribué à l’émergence de structures étatiques organisés(notamment sa structure politique et économique décentralisée).
    Ces structures, après des crises multiples, ont développé des velléités d’autonomie. Ces sentiments se sont renforcés avec la crise d’endettement et des mesures d’austérité de la fin des années 80, mais aussi avec la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’URSS.

    Il faut ajouter à cela le contexte historique qui a favorisé l’islamisation d’une partie de la population par l’empire Ottoman, faisait du pays une mosaïque religieuse composée de chrétiens catholique, orthodoxe et musulman.

    Pour ne pas aller dans les détails, il faut noter la fin de la Yougoslavie s’est produite dans un bain de sang dont on considère comme étant le carnage le plus important sur le sol européen depuis la Seconde Guerre Mondiale.

    2- Pour le cas du Soudan, il s’agit d’un pays qui a connu une soixantaine d’année de guerre. La séparation s’explique par des facteurs internes (discrimination entre arabe et noirs) mais aussi par le rôle des puissances étrangères qui ont armé les belligérants ou organisé des famines par la surpression des aides humanitaires (USA, Ira, Israël, Chine).

    La également, sans aller dans les détails, il faut noter qu’il y a des populations noirs qui continuent à se battre pour le respect de l’égalité des droits avec les arabes, sans pour autant vouloir se séparer du Soudan Nord.

    Quant à la nouvelle république, elle est en proie à des divisions dont l’origine est le contrôle des terres. ..et de la rente pétrolière.
    Ce conflit oppose des chefs de guerre issus des population Dinka et Nuer.

    Quand on analyse de plus prêt, on se rend compte que dans le dernier cas de figure, nous sommes en face d’une élite corrompue, qui utilise des paisibles populations, pour asseoir leur hégémonie sur le contrôle des richesses du pays.

    Certains chercheurs appellent cela le tribalisme moderne, ou le clientélisme.
    La conséquence de cette situation est que les », les Dinka comme les Nuer reproduisent dans l’Etat du Sud, les mécanismes qui ont conduit en partie, à l’éclatement du Soudan, en voulant se démarquer de l’hégémonie des arabes.

    La séparation n’a donc pas été une solution pour ce pays qui est aujourd’hui menacé d’éclatement.

    Quand on est intellectuel, on se doit de mettre les choses dans leur contexte, plutôt que de reproduire des schémas par simple mimétisme(ou par chantage un peu enfantin).

    Le PCT et son clan seront vaincus et le peuple aura le dernier mot j’en suis persuadé.

    Le contexte international et national nous est favorable.

    Mais de grâce, arrêtons de partager des inepties à la Poaty devant les claviers, parce qu’on est simplement incapable d’aller sur le terrain pour faire face au Tyran, comme le font bon nombre de compatriote.

    MERCI DE BIEN CORRIGER LE TIR DANS LE PROCHAIN ARTICLE.

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